L'« enfer » d'une compagnie de CRS face à son commandant.
Depuis plus d'un an et demi qu'il dirige la CRS7, le commandant H. semble s'être mis ses troupes à dos.
Au point que ces dernières ont saisi la justice, mobilisé leurs syndicats et multiplié les arrêts maladie, selon « Le Parisien ».
« Il est tout le temps dans le directif, jamais dans le participatif », résume, pour « Le Parisien », le syndicaliste Johann Cavallero, d'Alliance.
.
Et d'ajouter que le commandant H. est, certes, « un bon officier sur le terrain », « mais pour ses hommes, si les syndicats n'interviennent pas, c'est l'enfer… ».
Au cours d'une réunion, l'intéressé a bien reconnu une « personnalité qui peut paraître froide » et la présence, désormais, d'un « mur » entre le commandement et le personnel.
Le malaise est si prégnant que, en 2019, la compagnie a totalisé 103 jours d'arrêt maladie de plus que l'année précédente.
Les policiers en ont aussi appelé à leurs syndicats.
Les trois plus importants, Alliance, Unité SGP et Unsa, ont déjà diffusé 12 tracts pour dénoncer les méthodes du chef contesté. .
Un des hommes a même porté l'affaire devant le tribunal administratif, notamment pour demander une évaluation, par un cabinet spécialisé, des risques psychosociaux.
La Place Beauvau, de son côté, a tenté de résoudre le problème en organisant des réunions. .
Le ministère reconnaît aussi que le commandant « ne semble pas faire l'unanimité au sein des effectifs », mais le soutient, évoquant un « exercice normal du pouvoir » de la part d'« un officier émérite ».
Depuis plus d'un an et demi qu'il dirige la CRS7, le commandant H. semble s'être mis ses troupes à dos.
Au point que ces dernières ont saisi la justice, mobilisé leurs syndicats et multiplié les arrêts maladie, selon « Le Parisien ».
« Il est tout le temps dans le directif, jamais dans le participatif », résume, pour « Le Parisien », le syndicaliste Johann Cavallero, d'Alliance.
.
Et d'ajouter que le commandant H. est, certes, « un bon officier sur le terrain », « mais pour ses hommes, si les syndicats n'interviennent pas, c'est l'enfer… ».
Au cours d'une réunion, l'intéressé a bien reconnu une « personnalité qui peut paraître froide » et la présence, désormais, d'un « mur » entre le commandement et le personnel.
Le malaise est si prégnant que, en 2019, la compagnie a totalisé 103 jours d'arrêt maladie de plus que l'année précédente.
Les policiers en ont aussi appelé à leurs syndicats.
Les trois plus importants, Alliance, Unité SGP et Unsa, ont déjà diffusé 12 tracts pour dénoncer les méthodes du chef contesté. .
Un des hommes a même porté l'affaire devant le tribunal administratif, notamment pour demander une évaluation, par un cabinet spécialisé, des risques psychosociaux.
La Place Beauvau, de son côté, a tenté de résoudre le problème en organisant des réunions. .
Le ministère reconnaît aussi que le commandant « ne semble pas faire l'unanimité au sein des effectifs », mais le soutient, évoquant un « exercice normal du pouvoir » de la part d'« un officier émérite ».
Category
🗞
News