Boris Vallaud, député NFP-PS de la 3ème circonscriptions des Landes, est l'invité du Live Switek sur BFMTV.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00— Merci d'être en direct avec nous ce matin depuis l'Assemblée. Dois-je vous appeler, M. le Premier ministre ?
00:07— Vous pouvez m'appeler Boris Vallaud, député des Landes.
00:10— Député des Landes. Je vous pose la question parce que vous faites partie des premiers ministrables possibles
00:15en cas d'accession de la gauche à Matignon. On en parlait à l'instant avec Anthony Debbose.
00:21Est-ce que vous savez si le rapport de force à gauche au sein du Nouveau Fonds populaire est réglé, gelé d'une certaine manière ?
00:29Est-ce que les insoumises seront forcément les plus nombreux ?
00:33— Non. Rien, pour l'instant, n'est définitivement établi, puisque les groupes parlementaires ne sont pas encore constitués,
00:39que par ailleurs, il ne vous aura pas échappé qu'il y a des sénateurs socialistes et que d'ores et déjà,
00:43nous avons plus de 120 parlementaires dans les deux chambres réunies, que la dynamique du groupe socialiste
00:49est extrêmement forte, puisque nous augmentons considérablement nos effectifs à l'Assemblée nationale.
00:54Donc non, rien n'est réglé. Mais voilà, je vois que tout cela vous intéresse beaucoup.
01:01— Oui. Alors je note d'ailleurs que vous ajoutez là les sénateurs pour gonfler un peu le chiffre.
01:07Ça veut dire que socialistes que... Voilà, vous et les autres socialistes, vous avez réellement envie de peser
01:15sur la désignation du prochain gouvernement et sur la désignation éventuellement du prochain Premier ministre.
01:20Il devra être socialiste, ce Premier ministre.
01:22— Mais il vous aura pas échappé qu'aux élections européennes, nous sommes sortis en tête des groupes de gauche,
01:29qu'en effet, la dynamique est très forte chez nous, et les socialistes ont évidemment une responsabilité éminente.
01:35Et nous ne manquons pas de talent dans les rangs des groupes socialistes pour diriger un gouvernement.
01:40— Où en êtes-vous, des tractations à gauche, Boris Vallaud ?
01:44— Écoutez, les choses discutent. Ce qu'il faut donner aux Françaises et aux Français, c'est un chemin.
01:49Moi, ma conviction, c'est que nous avons entendu dans cette campagne beaucoup de vies difficiles, beaucoup de colères.
01:54On nous a parlé de pouvoir d'achat. On nous a parlé de services publics. On nous a parlé de sécurité du quotidien.
01:58Il y a des urgences sociales qu'il faut satisfaire. Et puis nous avons aussi été élus dans le cadre d'un front républicain.
02:04Et moi, je crois que ma ligne, ça doit être... Enfin, l'autre ligne, ça doit être le nouveau front populaire
02:10pour ces mesures d'urgence sociale au gouvernement et le front républicain à l'Assemblée nationale,
02:14parce que la rupture avec le macronisme, c'est deux choses. C'est l'inversion des priorités.
02:19C'est-à-dire d'abord la France qui travaille, qui ne vit pas toujours de son travail, avant la France qui va bien.
02:24Et puis par ailleurs, c'est un changement de pratique politique. C'est la fin de la caporalisation et de l'infantilisation des corps intermédiaires.
02:31C'est le respect du Parlement. Et nous aurons à construire à l'Assemblée nationale autour des lois des majorités républicaines.