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Gabriel Attal s'est exprimé ce mardi devant les députés pour présenter les grandes orientations de son gouvernement lors de son discours de politique générale. 

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Transcription
00:00 Monsieur le Premier ministre, nous connaissons votre bilan, c'est celui du président de la République.
00:05 La crise du logement, la crise de l'hôpital, la crise agricole, la crise de l'école, la crise sociale, la crise des salaires, la crise des finances publiques.
00:13 C'est la réforme de l'assurance chômage, la réforme du RSA, la réforme des retraites.
00:18 C'est aussi ce moment coupable de bascule politique et morale avec la loi immigration lorsque vous avez cédé à la droite et à l'extrême droite.
00:26 Nous connaissons désormais votre projet, c'est celui du président de la République, libéral et conservateur.
00:32 La cohabitation assumée avec la droite dont vous conduisez désormais la politique.
00:37 Nous pourrions l'entendre par télé de vous, mais je veux parler des Français car notre rôle d'opposition, c'est de convertir l'alerte en perspective et la critique en action.
00:45 Les Français souffrent, le pays souffre et le mal qui le ronge, c'est l'injustice.
00:51 Alors que vous préparez déjà une nouvelle réforme du marché du travail et de l'assurance chômage faite de mauvais coups, vous prétendez défendre la valeur travail.
00:59 Nous défendons pour notre part la valeur du travail et nous voulons que la valeur change de camp, qu'elle ne soit plus du côté des rentiers, des actionnaires et des rémunérations extravagantes, mais du côté du travail et des travailleurs.
01:13 Nous défendons la France des ronds-points des sous-préfectures, vous défendez la France du rond-point des Champs-Elysées.
01:19 Nous voulons que le travail paye et qu'il paye bien, pas de cette France de travailleurs pauvres.
01:24 Nous défendons l'égalisation de la fiscalité du capital et du travail, la taxation des multinationales et des super-profits, un juste partage de la valeur, pas vous.
01:35 Nous défendons l'augmentation des salaires indexés sur l'inflation, une limitation des écarts de rémunération de 1 à 20, pas vous.
01:43 Nous voulons que la valeur soit du côté de l'utilité sociale. L'heure est venue d'une radicale reconsidération morale et économique des métiers du soin.
01:53 Nous avons besoin plus que jamais des infirmières, des aides à domicile, des assistants d'éducation, des aides soignantes.
02:00 Nous voulons bâtir un modèle économique pour le 21e siècle où le travail est mis au service de la pleine santé.

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