• il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Jean-Michel Fauvergue

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook :

/ sudradioofficiel
▪️ Instagram :

/ sudradioofficiel
▪️ Twitter :

/ sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix :

• Les Vraies Voix

##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-07-09##

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00Les vraies voix sur le radio, 17h-20h, Frédéric Brindel, Judith Belaire
00:00:05Eh bien on est bien content de vous retrouver, n'est-ce pas Frédéric Brindel ?
00:00:09Et puis ce soir on a une dream team...
00:00:11Attention ça rigole pas !
00:00:12Pour les vraies voix là, c'est quelque chose !
00:00:14Vous voulez les annoncer tout de suite ou on dit bonjour à nos auditeurs ?
00:00:17On va le faire tout de suite comme ça !
00:00:19Philippe Bilger est avec nous, bonsoir Philippe !
00:00:21Bonsoir !
00:00:22Françoise de Gouin est avec nous, bonsoir Françoise !
00:00:24Salut les copains !
00:00:25Et Jean-Michel Fauvert est avec nous, bonsoir !
00:00:27Bonsoir Judith !
00:00:28Bonsoir Frédéric !
00:00:29Bonsoir !
00:00:30Et puis bienvenue et bonsoir à toutes et à tous !
00:00:32Bienvenue dans les vraies voix de l'été sur Sud Radio.
00:00:34Vous avez la parole, vous le savez, vous pouvez commenter, donner votre point de vue.
00:00:38On hôte, on vous attend au 0826-300-300.
00:00:41Vous appelez, vous êtes en direct avec nous.
00:00:42Parlons vrai avec vous sur Sud Radio.
00:00:44Alors déjà on commence par notre premier débat du jour.
00:00:47Des critiques existent concernant le fonctionnement de la Ve République,
00:00:51dont son adaptabilité aux évolutions sociales et politiques
00:00:54et son caractère jugé trop présidentialiste.
00:00:57Certains plaident pour une 6ème République qui répondrait mieux aux défis contemporains.
00:01:01La 5ème République est-elle vraiment dépassée et inadaptée
00:01:04ou est-elle simplement mal utilisée par les acteurs politiques actuels ?
00:01:07Vous intervenez à l'antenne pour défier nos vraies voix.
00:01:10Au 0826-300-300, nous vous posons la question sur le compte X
00:01:14et pour le grand débat du jour, à 17h30, législative,
00:01:18la 5ème République est-elle morte ?
00:01:20Vous n'hésitez pas à voter.
00:01:22Puis on se pose tous la question,
00:01:23quelle place pour les insoumis majoritaires du groupe Nouveau Front Populaire
00:01:26par rapport aux socialistes, aux écolos, aux communistes ?
00:01:29Hier, c'était le Parti Socialiste qui a pris les devants pour tenter de former la coalition.
00:01:32Aujourd'hui, Olivier Faure vient d'annoncer qu'il est prêt au poste de Premier ministre.
00:01:36Donc, le commissaire européen Pierre Moscovici avait rappelé en 2017
00:01:39que le Parti Socialiste français a ressuscité après la déroute de la présidentielle
00:01:43et il voulait mener une refondation considérable pour s'adapter au XXIème siècle.
00:01:47Les vraies voix et vous, les auditeurs de Sud Radio.
00:01:50Vous avez donc rendez-vous pour le coup de projecteur du jour à 18h40.
00:01:53Le Parti Socialiste est-il ressuscité ?
00:01:56Donnez votre avis aussi sur le compte X de Sud Radio.
00:01:590 826 300 300, vous nous appelez, vous réagissez, on file au répondeur.
00:02:04Les vraies voix Sud Radio.
00:02:07Et c'est le message de Nicole, qui nous appelle du Tarn.
00:02:10Bonjour, je suis Nicole dans le Tarn,
00:02:14et je me demande pourquoi parmi tous ces débats,
00:02:18on n'évoque jamais le nom de Glucksmann en tant que Premier ministre,
00:02:24puisqu'il a tout ce qu'il faut pour plaire aux gens, les gens l'adorent.
00:02:29Il a fait un énorme travail de persuasion dans les médias entre les deux tours.
00:02:36Il a de la tenue, il est cultivé, il est bien, il est à gauche.
00:02:43Je vous remercie de m'avoir écoutée.
00:02:46Il est joli aussi.
00:02:49Une vraie question pour vous.
00:02:52Je l'aime beaucoup.
00:02:56Son nom a été évoqué plus rarement que celui d'autres, bien sûr.
00:03:03Il a de grandes qualités, mais étrangement, je ne l'imagine pas comme Premier ministre.
00:03:10Je veux dire, avec ce que ça impose d'organisation, d'autorité, d'administration globale,
00:03:17je ne sais pas, à tort ou à raison, je le vois comme un intellectuel brillant
00:03:22qui a été capable de faire une très belle campagne, mais peut-être pas Premier ministre.
00:03:27Françoise de Gaulle, ça aurait sens ?
00:03:29Moi, je l'ai beaucoup aimé, beaucoup soutenu pour les européennes,
00:03:32mais il n'est pas acceptable d'imaginer Raphaël Glucksmann à Matignon.
00:03:35Je veux dire, il a le sens politique d'une huître, en réalité.
00:03:40C'est ce qu'on appelle une punchline !
00:03:45Excusez-moi, je suis peut-être un peu sévère,
00:03:49mais bien sûr qu'il a fait son maximum dans l'entre-deux-tours,
00:03:52mais on voit bien qu'il ne peut pas se dépêtrer de ce qu'il ne comprend pas
00:03:55et de ce qu'il ne veut pas comprendre.
00:03:57Je ne dirais pas que c'est un intellectuel, son père en était un.
00:03:59C'est une personne cultivée, qui est sensible,
00:04:01qui est extrêmement forte sur les questions internationales.
00:04:05Mais voilà, je ne crois pas que dans l'enfer de Matignon,
00:04:08Raphaël Glucksmann, c'est un peu Nicolas Hulot qui arrive à l'écologie.
00:04:11Vous voyez ce que je veux dire ?
00:04:12On a essayé, on connaît déjà ce genre de profil.
00:04:15Hulot, c'était très intéressant, Hulot.
00:04:18En profil écologique, il a explosé au ministère de l'écologie.
00:04:22Et je ne donnerai pas trois mois à Raphaël Glucksmann pour exploser,
00:04:24parce qu'il n'est pas rompu tout simplement à ça.
00:04:27Ça veut pas dire qu'il est bête, mais il n'est pas rompu à ça.
00:04:29On a une Françoise de Gaulle en forme.
00:04:30Moi, je dis ça, je dis rien.
00:04:33Franchement, honnêtement, je vais me pousser dans le genou.
00:04:35Il est joli, quoi.
00:04:36Jean-Michel Fauvergue, pardon.
00:04:38Il n'est même pas joli.
00:04:39Je ne sais pas mon genre, mais je ne veux pas dire que ce n'est pas ça.
00:04:42Je pense vraiment qu'il correspond à la campagne qu'il a menée
00:04:46de député européen, véritablement.
00:04:48Il est à sa place, quoi.
00:04:49Si vous me dites un jour président du Parlement, je vous dirais oui.
00:04:51Ça, c'est sûr.
00:04:52Européen, oui.
00:04:53Jean-Michel Fauvergue, alors, qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
00:04:55Heureusement que Françoise l'aime beaucoup,
00:04:57parce qu'en une minute, elle l'a cassé deux fois,
00:04:59elle l'a cassé Nicolas Hulot au passage.
00:05:00Qu'est-ce que ça serait si elle ne l'avait pas cassé Nicolas Hulot ?
00:05:02Sur quoi elle a raison pour Nicolas Hulot ?
00:05:06Glucksmann, moi, j'aime beaucoup aussi.
00:05:09J'ai beaucoup aimé sa campagne européenne.
00:05:12Il a gagné ses galons pendant la campagne européenne,
00:05:16mais il les a gagnés tout seul, lui,
00:05:17contrairement aux autres socialistes de l'Assemblée nationale.
00:05:20Non, mais il les a pas gagnés, excusez-moi.
00:05:21Il les a pas gagnés tout seul.
00:05:22Contrairement aux autres socialistes de l'Assemblée nationale.
00:05:24C'est parti socialiste qui a payé sa campagne,
00:05:26et il n'y a que des socialistes sur sa liste.
00:05:28Mais c'était Place Publique quand même.
00:05:30Non, non, c'était Place Publique, PS.
00:05:32Oui, bien sûr.
00:05:33Ce que je veux dire, c'est que c'est lui qui a tiré,
00:05:34il a tiré sa liste, et il l'a tirée tout seul.
00:05:37Il a tiré toute la social-démocratie qui a voté pour lui, excusez-moi.
00:05:40C'est pas Place Publique qui a voté pour lui il y a 8000 années.
00:05:43François, est-ce qu'on peut causer ?
00:05:45Vas-y, vas-y, Romain.
00:05:46C'est bien, c'est bien.
00:05:47Faites attention, je rappelle que Jean-Michel Fauvel
00:05:49est l'ancien patron du Red.
00:05:50Non, mais je sais qu'il a les pouvoirs de police que je n'ai pas.
00:05:53Et moi, j'ai des pouvoirs de l'emmerdé qu'il n'a pas.
00:05:56Il me semble que sa candidature est effectivement évoquée,
00:05:59elle a été évoquée à plusieurs reprises.
00:06:00On verra vers quel choix on ira.
00:06:02Et 0826-3300, pardonnez-moi, j'étais en train de parler, chère Françoise.
00:06:07J'espère que c'est pas lui à Matignon,
00:06:08parce que le QI du litre, là, c'est fini pendant 5 ans.
00:06:11En tout cas, il ne va pas vous aimer.
00:06:12Donc, je disais, chers auditeurs, 0826-3300,
00:06:16vous nous appelez, vous réagissez, évidemment.
00:06:18Alors, on accueille Xavier qui nous appelle de Bordeaux.
00:06:20Bonsoir, Xavier.
00:06:21Bonsoir, Xavier.
00:06:22Bonsoir, les vrais voix.
00:06:24Bon, vous êtes notre fil rouge.
00:06:25Pendant une heure, on vous tient jusqu'au jeu tout à l'heure et tout.
00:06:29Attention.
00:06:30Alors, Xavier, vous avez un vrai coup de gueule à passer.
00:06:32Vraiment, on vous écoute.
00:06:34Ah ouais, j'ai un vrai coup de gueule à passer,
00:06:35parce que le soir même, si vous voulez, des résultats,
00:06:38ce qui m'a vraiment perturbé,
00:06:40c'est de voir les propos tenus par Jean-Luc Mélenchon.
00:06:43C'est ultra choquant, parce qu'en fait,
00:06:46moi, je suis de gauche,
00:06:48mais je trouve ça inadmissible pour un responsable politique de ce niveau.
00:06:52De dire à la sortie des urnes,
00:06:54on a gagné, on va appliquer notre programme,
00:06:57tout notre programme, rien que notre programme.
00:06:59C'est du foutage de gueule, en fait,
00:07:01parce qu'il sait très bien qu'ils ne peuvent pas l'appliquer.
00:07:03Lui, il connaît le fonctionnement des institutions,
00:07:05mais les gens à qui il s'exprime,
00:07:07auprès de qui il s'exprime, ne le savent pas forcément.
00:07:09Donc, il prend vraiment les gens pour des cons
00:07:11et il oblige, en fait, après les camarades,
00:07:13à suivre cette ligne.
00:07:15Donc, on a vraiment un problème avec Mélenchon.
00:07:17Il nous enferme dans un couloir de la défaite
00:07:20et j'espère qu'on va pouvoir s'en débarrasser.
00:07:23Bon, alors, les vrais voix réagissent, Xavier.
00:07:26Philippe Bilger, Xavier est de gauche
00:07:28et il dit, à propos de Mélenchon,
00:07:30ce que beaucoup de gens de gauche disent.
00:07:32En même temps, je n'ai pas aimé,
00:07:35le soir des élections,
00:07:38le ton très impérieux,
00:07:41combinatoire de Jean-Luc Mélenchon
00:07:44à l'égard du président de la République,
00:07:46mais, deuxième observation,
00:07:48seconde observation,
00:07:50il est clair que c'était aussi la règle du genre.
00:07:54On n'imaginait pas un Mélenchon
00:07:56parler de manière modérée
00:07:58alors que, de fait,
00:08:00le Nouveau Front Populaire avait gagné.
00:08:03Programme inapplicable, François de Gaulle ?
00:08:05Pas du tout, je ne vois pas pourquoi il est inapplicable.
00:08:07Pourquoi est-ce que vous dites ça à moi aussi ?
00:08:09Je suis 100% de gauche et je peux vous dire
00:08:11que le SMIC c'est applicable et la réforme des retraites aussi.
00:08:13Il faudra le faire voter à la législation.
00:08:16Je vais terminer.
00:08:18Après, Jean-Luc Mélenchon, comme dit Philippe Bigère,
00:08:20il est Jean-Luc Mélenchon.
00:08:22Après, terminé avec Jean Ferram à France,
00:08:24c'est osé, mais c'est Jean-Luc Mélenchon.
00:08:26Il a dit en très dur
00:08:28ce que tous les autres leaders ont dit
00:08:30de la même manière toute la soirée.
00:08:32Olivier Faure a dit exactement la même chose,
00:08:34mais en plus soft.
00:08:36Je ne vois pas pourquoi vous dites
00:08:38qu'il se foute de la gueule des gens.
00:08:40Non, ça se change par décret.
00:08:42Je ne suis pas d'accord avec vous,
00:08:45mais le SMIC c'est le plus important.
00:08:47Il y a quelques mesures qui peuvent être prises par décret.
00:08:49Les autres mesures qu'il faudrait prendre,
00:08:51ce serait par 43.
00:08:53Vous avez un exemple plus concret ?
00:08:55Xavier, donnez-nous des exemples concrets
00:08:57pour vous des mesures qui sont inapplicables.
00:08:59Oui.
00:09:01Par exemple, quand on dit aux gens
00:09:03qu'on va augmenter le SMIC,
00:09:05il y a plein de gens qui ne sont pas au SMIC
00:09:07et qui pensent que leur salaire va augmenter de facto.
00:09:09Ce n'est pas le cas.
00:09:11Il va falloir qu'il y ait des négociations
00:09:14Mais vous parlez d'autres choses.
00:09:16On parle des gens qui sont au SMIC.
00:09:18Vous parlez des gens qui ne sont pas au SMIC.
00:09:20Oui, mais quand on fait monter le niveau du SMIC,
00:09:22il y a toute la grille des salaires qui augmente.
00:09:24Le propos n'est pas là.
00:09:26Vous savez très bien qu'il y a 17% de salariés français
00:09:28qui sont au SMIC.
00:09:30Là, on ne parle que de ça.
00:09:32Après, si vous voulez entrer dans les détails,
00:09:34il y a 17% de salariés qui sont au SMIC.
00:09:36Donc ces gens-là, immédiatement,
00:09:38ils auront leur SMIC augmenté.
00:09:40Et ça, ça se fait par décret.
00:09:42Les gens de gauche sont en train de se réunir.
00:09:44C'est exactement ce qui se passe sur Sud Radio.
00:09:46Deux personnes de gauche sont réunies.
00:09:48Et vous êtes en train de vous ouspiller.
00:09:50J'espère que ce n'est pas la même chose dans la région.
00:09:52C'est ce genre de réflexion qui est complètement débile.
00:09:54Excusez-moi.
00:09:56On est hors délai.
00:09:58On est hors délai.
00:10:00Rapidement, s'il vous plaît.
00:10:02Non, c'est débile.
00:10:04Pardonnez-moi. Jean-Michel Fauvergue, une petite réaction.
00:10:06Ils ont le seum. Vous inquiétez pas, mon cher ami.
00:10:08La droite a le seum.
00:10:10Ils ont le seum.
00:10:12Oui.
00:10:14Fauvergue a le seum aussi.
00:10:16Le programme de la gauche peut être applicable.
00:10:18C'est ça le danger, bien sûr.
00:10:20C'est un vrai danger pour les entreprises.
00:10:24C'est un vrai danger pour la production économique.
00:10:26C'est un vrai danger pour un certain nombre de choses.
00:10:28Donc, effectivement, il faut être très vigilant là-dessus.
00:10:30Maintenant, on est dans une majorité.
00:10:32Alors, je répète une chose importante.
00:10:34On est dans une majorité,
00:10:36que des majorités relatives.
00:10:38C'est la première chose.
00:10:40Et ensuite, on ne parle plus des problématiques
00:10:42qui ont drainé le Rassemblement national.
00:10:44C'est-à-dire la sécurité,
00:10:46le manque de justice
00:10:48et l'immigration.
00:10:50On n'en parle plus du tout depuis quelques temps.
00:10:52Merci, Jean-Michel.
00:10:54Vous restez avec nous, Xavier.
00:10:56Vous nous appelez avec nous aussi.
00:10:58Je vais y arriver, on va te placer une.
00:11:00Vous restez avec nous, chers auditeurs.
00:11:02Françoise.
00:11:04Trois mots dans l'actu, ça arrive.
00:11:06A tout de suite, c'est le vrai voix de l'été.
00:11:08J'ai réussi à le dire.
00:11:10Bravo !
00:11:12Les vraies voix Sud Radio.
00:11:1417h20, Frédéric Brindel.
00:11:16Judith Bélair.
00:11:18Vous avez bien raison.
00:11:20Vous voyez les conversations qui sont hors antenne.
00:11:22Même l'hors antenne, c'est royal.
00:11:24On est dans le cœur de l'action, n'est-ce pas ?
00:11:26C'est royal, c'est pas très royal.
00:11:28C'est plutôt républicain.
00:11:30Oui, révolutionnaire.
00:11:32Révolutionnaire, c'est vraiment anarchiste.
00:11:34Il y a les zonards de droite.
00:11:36Il y a les trois mots de l'actu dans un instant,
00:11:38mais tout de suite, c'est la parole au procureur.
00:11:40Les vraies voix Sud Radio.
00:11:42Le réquisitoire du procureur.
00:11:44Philippe Bilger.
00:11:46Monsieur le procureur,
00:11:48vous proposez d'écouter ou de lire
00:11:50les adversaires politiques avant de les démolir.
00:11:52C'est en référence à Sandrine Rousseau, par exemple.
00:11:54Oui, parce qu'il m'est arrivé
00:11:56à plusieurs reprises,
00:11:58non pas de défendre globalement
00:12:00Sandrine Rousseau,
00:12:02mais de reprocher à ceux qui la vitupéraient
00:12:04de ne même pas comprendre
00:12:06qu'elle avait parfois
00:12:08une étincelle initiale, de mon point de vue,
00:12:10qui faisait réfléchir
00:12:12sur tous les propos un peu provocateurs
00:12:14qu'on lui a reprochés
00:12:16sur le féminisme,
00:12:18sur le masculinisme,
00:12:20sur les barbecues,
00:12:22sur les rapports entre les sexes.
00:12:24À chaque fois, je trouvais qu'elle était intéressante.
00:12:26Ensuite,
00:12:28peut-être qu'elle n'allait pas au bout
00:12:30d'une pensée intéressante.
00:12:32Et ça m'a fait penser
00:12:34que j'entends à droite comme à gauche
00:12:36très souvent des gens,
00:12:38ça m'exaspère,
00:12:40hommes ou femmes d'ailleurs,
00:12:42qui ont une position
00:12:44de principe
00:12:46sur des personnalités politiques
00:12:48de gauche ou de droite
00:12:50qui ne les écoutent pas,
00:12:52qui ne les lisent pas
00:12:54et qui ont décrété qu'elles étaient insupportables.
00:12:56Ça m'énerve
00:12:58parce qu'on peut
00:13:00prendre la peine
00:13:02de les écouter, de les lire
00:13:04et je dirais, ce serait un pas
00:13:06infime dans une sorte d'apaisement
00:13:08républicain.
00:13:10Non,
00:13:12à quelque chose qui relève presque
00:13:14d'une politesse minimale.
00:13:16Françoise de Gouin sur l'étincelle
00:13:18initiale.
00:13:20J'ai souvent été d'accord avec
00:13:22Philippe sur cette question.
00:13:24C'est vrai que Sandrine Rousseau a parfois des postures
00:13:26qui m'insupportent. En règle générale, les verres
00:13:28parfois me hérissent.
00:13:30Mais si vous écoutez Sandrine Rousseau,
00:13:32elle est assez intelligente. Elle ouvre des chemins.
00:13:34Après, est-ce qu'on n'est pas d'accord sur les barbecues
00:13:36par exemple ? Je prends cet exemple-là.
00:13:38Sur les barbecues, c'était très intéressant
00:13:40parce qu'elle s'appuyait sur des études
00:13:42anthropologiques,
00:13:44sociologiques, qui démontrent qu'effectivement
00:13:46ce sont les hommes en majorité
00:13:48qui allument les barbecues,
00:13:50qui démontrent également pourquoi les hommes sont plus
00:13:52mangeurs de viande par rapport à leur
00:13:54biologie. Donc c'était assez intéressant.
00:13:56Je suis assez d'accord avec ce que dit Philippe.
00:13:58Si on pouvait partager les tâches ménagères,
00:14:00il y en a marre que ce soit toujours nous qui fassions le barbecue.
00:14:02Celle-là aussi, elle n'est pas
00:14:04débile ?
00:14:06Jean-Michel Fauberg, est-ce que ce n'est pas une histoire de forme
00:14:08tout ça ? Parce que c'est audible aussi.
00:14:10Je pense que
00:14:12Sandrine Rousseau est capable
00:14:14du meilleur comme du pire. Et la problématique,
00:14:16c'est qu'elle nous a sorti
00:14:18beaucoup de choses qui étaient
00:14:20particulièrement
00:14:22peu intéressantes.
00:14:24Et elle le paye cash maintenant,
00:14:26dès qu'elle dit quelque chose.
00:14:28Mais je suis d'accord avec Philippe Billière.
00:14:30Il faut l'écouter
00:14:32et
00:14:34je le ferai mieux. J'essaierai de découvrir
00:14:36cette étincelle capable
00:14:38d'allumer le barbecue.
00:14:40Je voulais juste dire que
00:14:42Sandrine Rousseau, objectivement,
00:14:44vous savez à quel point ce sujet me tient à cœur.
00:14:46Le 7 octobre,
00:14:48elle a été juste exceptionnelle.
00:14:50Il y a Olivier Faure
00:14:52qui a réagi tout de suite. Sandrine Rousseau
00:14:54derrière. C'était, moi,
00:14:56je peux vous dire, j'étais fière de la gauche ce jour-là.
00:14:58J'en ai encore les larmes aux yeux parce que quand j'ai
00:15:00découvert les tweets des Insoumis...
00:15:02Ma vie s'est effondrée.
00:15:04J'ai eu un effondrement idéologique
00:15:06et émotionnel très fort.
00:15:08Et j'ai vu le tweet de Faure, j'ai vu le tweet
00:15:10de Sandrine Rousseau et de Fabien Roussel.
00:15:12J'ai dit, la vache, voilà.
00:15:14Et dans ces gens-là, il y avait Sandrine Rousseau.
00:15:16Allez, les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu.
00:15:18C'est parti.
00:15:22Vos trois mots dans l'actu du jour, Félix.
00:15:24Gauche, rugbyman et homicidaire.
00:15:26La gauche débarque à l'Assemblée après
00:15:28sa première place surprise aux législatives
00:15:30qui, pour devenir Premier ministre,
00:15:32le socialiste Olivier Faure s'y verrait bien.
00:15:34Beaucoup d'Insoumis plaident pour Clémence Gueté.
00:15:36Deux rugbymen du 15 de France
00:15:38arrêtés en Argentine pour agression sexuelle aggravée
00:15:40voire pour viol. Si l'enquête
00:15:42établit l'effet reproché, il constitue
00:15:44une atrocité sans nom, écrit la ministre des Sports.
00:15:46Et puis, il s'opposait à des jeunes
00:15:48sur un point d'île nouvellement installé en Batte chez lui,
00:15:50à Cahors. Un père de famille de 36 ans
00:15:52passé à tabac est mort de ses blessures.
00:16:02La photo de famille des socialistes
00:16:04avec François Hollande lors de l'arrivée
00:16:06groupée des nouveaux députés PS.
00:16:08Et quoi qu'en dise Jérôme Gage, ici au micro de TF1,
00:16:10les mauvaises langues ont constaté que la pluie était
00:16:12finalement tombée quelques minutes après
00:16:14les Bourbons. Coïncidence.
00:16:16En tout cas, les tractations vont monter
00:16:18pour envisager un gouvernement issu du nouveau
00:16:20Front Populaire. Le socialiste Olivier Faure
00:16:22se verrait bien Premier ministre, tandis que
00:16:24le nom de Florence Gueté monte chez les
00:16:26Insoumis. Quant à l'écologiste
00:16:28Sandrine Rousseau, sur Sud Radio, vous en parliez,
00:16:30Philippe, elle se verrait bien au perchoir.
00:16:32Est-ce que vous pourriez être présidente
00:16:34ou candidate à la
00:16:36présidence de l'Assemblée Nationale ?
00:16:38Oui, avec plaisir.
00:16:40Vous serez
00:16:42candidate. Mais non, j'en sais rien.
00:16:44En fait, ça fait partie de ces équilibres.
00:16:46Sandrine Rousseau, est-ce que vous avez
00:16:48pensé à poser
00:16:50votre candidature ? J'aimerais bien.
00:16:52Maintenant, est-ce que ce sera... Vous aimeriez
00:16:54bien. Mais pourquoi pas ?
00:16:56Pourquoi pas ? Une femme.
00:16:58C'était une femme.
00:17:00Sandrine Rousseau, qui, chez Jean-Jacques Bourdin,
00:17:02se démarque d'Olivier Faure sur la méthode
00:17:04abrogée, la réforme des retraites.
00:17:06Oui, mais pas par 49.3.
00:17:08Sur les retraites, on va présenter
00:17:10à l'Assemblée Nationale l'abrogation.
00:17:12Mais ce que je vous dis, c'est que même si
00:17:14nous n'obtenons pas dans
00:17:16l'Assemblée Nationale de quoi l'abroger,
00:17:18et j'ai vu qu'Olivier Faure proposait un 49.3,
00:17:20alors moi, je suis très
00:17:22prudente là-dessus parce que
00:17:24je pense qu'on a beaucoup reproché à Emmanuel Macron
00:17:26ces 49.3 et qu'on ne peut pas
00:17:28gouverner de la même manière et qu'il faut
00:17:30respecter l'Assemblée.
00:17:32Moi, je pense que,
00:17:34précisément, il nous faut aller vers
00:17:36une démocratie parlementaire,
00:17:38parlementariste. Il nous faut
00:17:40proposer une loi fixant l'âge de départ.
00:17:42Et même...
00:17:44Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris.
00:17:46Au micro, Jean-Jacques Bourdin, ce matin, sur Sud Radio.
00:17:48Deuxième mot, rugbymen,
00:17:50oui, au pluriel. Deux joueurs
00:17:52du 15 de France viennent d'être arrêtés
00:17:54en Argentine, accusés d'agressions sexuelles
00:17:56aggravées. Oui, l'incrimination de droit argentin
00:17:58pourrait même correspondre à la notion de viol aggravé.
00:18:00Une jeune femme est venue porter plainte contre
00:18:02Oscar Gégou et Hugo Horadou,
00:18:0421 ans après une nuit passée dans un hôtel de
00:18:06Mendoza. Elle indique avoir été abusée
00:18:08sexuellement. Un journal argentin parle
00:18:10même d'une victime étranglée
00:18:12et battue. Un médecin légiste a constaté
00:18:14des blessures, indique la procureure.
00:18:16L'un des deux joueurs, cités
00:18:18par ses proches, contestent les faits.
00:18:20Si l'enquête établit les faits
00:18:22reprochés, il constitue une atrocité sans nom,
00:18:24réagit la ministre des Sports.
00:18:26A Mélioude et à Castera, réaction similaire
00:18:28à son atterrissage en urgence en Argentine
00:18:30du président de la Fédération française de rugby,
00:18:32Florian Grille.
00:18:34Ces faits sont avérés
00:18:36et sont incroyablement graves.
00:18:38La première chose qu'il faut dire, c'est d'avoir
00:18:40une pensée pour la jeune femme, de dire
00:18:42aussi que c'est à l'inverse. Encore une fois,
00:18:44c'était avéré de tout ce que
00:18:46le rugby fait, construit
00:18:48et maintenant,
00:18:50je n'ai aucun détail, donc je ne peux pas
00:18:52dire ce qui s'est passé.
00:18:54Il y a une enquête en cours et je pense que l'important
00:18:56à ce stade, c'est de laisser l'enquête se dérouler.
00:18:58Dans ces affaires-là, le rugby est anecdotique.
00:19:00Et oui, c'est catastrophique pour le rugby
00:19:02et pour ce qu'il incarne, pour ce qu'il est censé
00:19:04incarner.
00:19:32Merci Félix.
00:20:00Merci Félix. On dira aussi
00:20:02un quatrième mot au football ce soir.
00:20:04Allez les Bleus, c'est juste ce qu'on voulait dire.
00:20:06C'est ce que vous vouliez dire.
00:20:08Pour l'histoire de se remonter un peu le moral.
00:20:10La Vème République, vous le savez, a été fondée
00:20:12en 1958 par Charles de Gaulle.
00:20:14Elle est aujourd'hui très critiquée.
00:20:16D'aucuns plaident pour une VIème République,
00:20:18d'autres un retour aux fondamentaux de la Vème
00:20:20et un renforcement de ses institutions actuelles.
00:20:22Alors que faire ? Dans un instant,
00:20:24c'est le grand débat qui s'ouvre.
00:20:26La Vème République est-elle morte ?
00:20:28Nous essayerons de trouver
00:20:30des éléments de réponse, notamment avec Luc Rouban,
00:20:32le directeur de recherche CNRS
00:20:34au CéviPop.
00:20:36Déjà un premier élément,
00:20:38rapide, cher Luc Rouban. Bonsoir.
00:20:40La Vème République est-elle mourante ?
00:20:42Euh non.
00:20:44Eh ben écoutez, on en parle
00:20:46dans un instant. C'est parfait.
00:20:48Allez, vous votez sur X, vous nous appelez au 0826
00:20:50300 300 et sur X, vous dites
00:20:52oui, les auditeurs de Sud Radio
00:20:54à 80%. Allez, on reste
00:20:56avec vous et vous avec nous. A tout de suite.
00:20:58Sud Radio, parlons vrai.
00:21:00Sud Radio, parlons vrai.
00:21:02Parlons vrai.
00:21:06Qu'est-ce qui vous fait aimer les soldes ?
00:21:08C'est que vous allez enfin pouvoir vous...
00:21:10Les vraies voix Sud Radio,
00:21:1217h20, Frédéric Brindel,
00:21:14Judith Beller.
00:21:16Les vraies voix de l'été sont dans la place avec vous,
00:21:18chères auditrices, chers auditeurs.
00:21:20On est avec mon co, mon partenaire,
00:21:22Frédéric Brindel.
00:21:24Avec Philippe Bilger, Françoise Degoy.
00:21:26Bonjour.
00:21:28Et Jean-Michel Fauvert.
00:21:30Vous êtes mignons comme des coeurs.
00:21:32C'est gentil ça.
00:21:34Ce sera le seul truc gentil de l'émission.
00:21:36Je prends.
00:21:38On vous prévient, on risque de vous interrompre
00:21:40à un moment donné parce qu'il y a le Tour de France.
00:21:42Il y a la dixième étape du Tour qui est en train d'arriver.
00:21:44Où est mon amour de Pogacar, il en est où là ?
00:21:46Alors aujourd'hui, c'est sprint.
00:21:48Il n'y a que sprint et ils sont à 12 km de l'arrivée
00:21:50donc on vous coupera peut-être tout à l'heure dans 12 km.
00:21:52Il va gagner le Tour, rassurez-moi.
00:21:54Il y a des chances, il y a des chances.
00:21:56On va faire une petite prière.
00:21:58C'est parti pour le grand débat du jour.
00:22:00Les vraies voix Sud Radio.
00:22:02Le grand débat du jour.
00:22:04Cette constitution qu'une énorme majorité de Français approuvent
00:22:06est faite le soir du 28 septembre
00:22:08est la résultante d'une idée, de 26 crises ministérielles
00:22:10et d'un drame.
00:22:12L'idée est toute simple.
00:22:14Le pouvoir exécutif doit être fort et bien séparé du pouvoir législatif.
00:22:16Moi je travaillais avec le Premier ministre.
00:22:18Je devais rendre des comptes au Président.
00:22:20Ça obligeait chacun d'entre nous
00:22:22à mettre l'intérêt général au-dessus
00:22:24et à se civiliser un petit peu.
00:22:26Moi je me souviens de la cohabitation avec Jacques Chirac par exemple
00:22:28et Chirac était d'une courtoisie extraordinaire.
00:22:30Pour rappel,
00:22:32chère toute et tous,
00:22:34la Ve République a été fondée en 1958
00:22:36par Charles de Gaulle
00:22:38elle est aujourd'hui critiquée
00:22:40notamment en raison de l'accentuation
00:22:42de son caractère présidentialiste
00:22:44qui pour certains amène à une déconnexion
00:22:46des principes fondamentaux
00:22:48tels que la négligence du référendum
00:22:50un instrument démocratique majeur.
00:22:52D'aucuns plaident pour une 6ème République
00:22:54d'autres un retour aux fondamentaux de la 5ème
00:22:56et puis un renforcement de ses institutions actuelles.
00:22:58Parlons vrai.
00:23:00Ne sommes-nous pas revenus
00:23:02à une situation parlementaire comparable
00:23:04à celle de la 4ème République ?
00:23:06La 5ème montrant ses limites ?
00:23:08La gauche mélenchoniste évoquant ponctuellement une 6ème ?
00:23:10Nous vous posons la question.
00:23:12Sur le compte X de Sud Radio
00:23:14et à l'antenne au 0826 300 300
00:23:16Appelez la question
00:23:18La 5ème République est-elle morte ?
00:23:20Eh bien, chers auditeurs, vous répondez oui
00:23:22La 5ème République est morte
00:23:24à 82%
00:23:26Et puis pour répondre à cette question
00:23:28pour nous aider à répondre, on reçoit notre invité
00:23:30Luc Rouban. Bonsoir Luc Rouban
00:23:34Bienvenue, on ne vous entend pas mais on va vous entendre
00:23:36Je l'ai vu, il nous a dit
00:23:38bonsoir, bonsoir puisqu'on l'a
00:23:40dans l'écran. Il est directeur de recherche
00:23:42chez NRS au Cévipaf
00:23:44de recherche de Sciences Po
00:23:46Est-ce qu'on vous entend maintenant, Luc ?
00:23:48J'espère, oui oui, je vous entends très bien
00:23:50Allez, on fait le tour de table
00:23:52on vous dispatche
00:23:54dans ce tour de table, cher Luc
00:23:56cher Philippe Bilger
00:23:58Il y a une réponse à ça ?
00:24:00J'espère, je ne sais pas si
00:24:02cette demande de 6ème République
00:24:06demandée par Jean-Luc Mélenchon
00:24:08est validée par l'ensemble
00:24:10du Nouveau Front Populaire
00:24:12et si ça n'est pas le cas
00:24:14je crois qu'il faudrait conserver
00:24:16la 5ème République parce que je crois
00:24:18qu'elle est parfaitement adaptable
00:24:20pragmatique, empirique
00:24:22et qu'elle pourra
00:24:24finalement se soumettre à toutes
00:24:26les configurations, même les plus
00:24:28étranges. Je crois
00:24:30que ce qui a donné l'impression
00:24:32d'une dénaturation
00:24:34c'est précisément la psychologie
00:24:36singulière de certains
00:24:38présidents qui n'ont pas respecté
00:24:40le partage du pouvoir
00:24:42c'est d'autant plus navrant
00:24:44que j'allais dire le fondateur
00:24:46de la 5ème qui ne manquait
00:24:48pas d'autorité a
00:24:50inscrit sa démarche
00:24:52dans un respect absolu
00:24:54du rôle du Premier Ministre
00:24:56et le sien. Donc il est
00:24:58tout à fait possible demain
00:25:00de se servir de la 5ème
00:25:02République d'une manière à la fois
00:25:04honorable et républicaine.
00:25:06Luc Rouban, est-ce que vous pensez que du coup
00:25:08il faut réformer cette 5ème au lieu d'une nouvelle
00:25:10constituante ?
00:25:12Non, je ne pense pas. Vous savez, le problème,
00:25:14je suis d'accord avec M. Bilger, le problème c'est qu'en fait
00:25:16c'est une question de pratique de la Constitution
00:25:18parce que dans le fond vous avez 3 lectures
00:25:20possibles de la Constitution. Vous avez une lecture
00:25:22qui peut être référendaire
00:25:24qui a fait appel à la démocratie
00:25:26directe et au référendum. C'était le cas
00:25:28du Général De Gaulle. C'est-à-dire que
00:25:30s'il était mis en cause, s'il était désavoué, il partait
00:25:32et il est parti.
00:25:34Donc c'est une question, vous savez,
00:25:36l'autorité peut être déclinée de différentes façons
00:25:38et là c'était une autorité qui venait directement du peuple.
00:25:40C'est comme l'article 3 de la Constitution.
00:25:42Il ne faut pas l'oublier.
00:25:44En tout vous avez une lecture
00:25:46qui peut être, je dirais, présidentialiste
00:25:48et ça, ça a été la pratique d'Emmanuel Macron
00:25:50c'est-à-dire qu'en fait pour Emmanuel Macron
00:25:52il n'y a qu'une seule élection qui compte
00:25:54c'est l'élection présidentielle.
00:25:56Pour lui, tout le reste, c'est un petit peu
00:25:58accessoire et donc on voit bien la situation
00:26:00qui se crée en ce moment.
00:26:02Dans le fond, on résume tout
00:26:04à l'Élysée et avec une verticalisation
00:26:06du pouvoir.
00:26:08Et puis vous avez une lecture qui est très parlementaire.
00:26:10Je vais faire un petit peu droit constitutionnel
00:26:12comme...
00:26:14Ce sont mes petites...
00:26:16Ce sont mes racines de docteur en droit.
00:26:18Si vous voulez, c'est que
00:26:20vous avez l'article 20 et l'article 21 de la Constitution
00:26:22qui disposent, l'article 20
00:26:24le gouvernement détermine et conduit
00:26:26la politique de la nation.
00:26:28Et l'article 21, le gouvernement dirige
00:26:30l'action du gouvernement.
00:26:32Il est responsable de la défense nationale.
00:26:34Il a le pouvoir réglementaire et il nomme
00:26:36aux emplois civils et militaires. Donc avec ces deux articles-là
00:26:38vous pouvez très bien recentrer
00:26:40complètement l'action publique
00:26:42enfin l'action de l'État
00:26:44autour du Premier ministre.
00:26:46Donc en fait, lui, il a très bien...
00:26:48Justement, c'est important d'avoir
00:26:50fait ce point, on revient vous voir mais
00:26:52c'est là que Françoise de Gouin intervient.
00:26:54Oui parce que d'abord, c'est pas Jean-Luc Mélenchon
00:26:56qui demande la 6ème République, ça fait des années
00:26:58qu'Arnaud Montebourg par exemple la demande.
00:27:00Il y a beaucoup de gens au PS qui demandent la 6ème République.
00:27:02J'entends ce que dit Luc Rouban,
00:27:04c'est très intéressant.
00:27:06Je suis d'accord, on peut éplucher tous les articles.
00:27:08La réalité, c'est qu'il y a la Constitution
00:27:10et l'esprit de la Constitution.
00:27:12Et la réalité, c'est qu'il n'est pas le seul, Emmanuel Macron
00:27:14à pousser la présidentialisation à l'extrême.
00:27:16Le premier qui a commencé, c'est François Mitterrand.
00:27:18Il écrit un livre extraordinaire
00:27:20qui s'appelle Le Coup d'État Permanent
00:27:22à cause de la 5ème. Et c'est le premier à s'asseoir
00:27:24et dire qu'on va attendre à la réforme des institutions.
00:27:26La présidentialisation n'est plus possible.
00:27:28Emmanuel Macron
00:27:30la pousse au paroxysme, mais il n'est pas le seul.
00:27:32Elle n'est tout simplement plus possible.
00:27:34Donc oui, bien sûr, pour moi, il faut changer
00:27:36de Constitution.
00:27:38Je suis très frappé par le modèle italien
00:27:40que je connais bien.
00:27:42Vous serez d'accord avec moi pour dire que les juristes
00:27:44italiens sont considérés comme faisant partie
00:27:46des meilleurs juristes d'Europe, voire du monde.
00:27:48Ils ont construit, ils ont écrit une Constitution
00:27:50à 48, qui permet justement
00:27:52à ce que plus jamais un homme comme Mussolini
00:27:54ou une femme d'ailleurs, ne puisse prendre
00:27:56véritablement le pouvoir.
00:27:58C'est le principe de la proportionnelle chez eux, non ?
00:28:00D'abord, ce n'est pas une proportionnelle intégrale,
00:28:02c'est une proportionnelle partielle. Vous avez des députés
00:28:04et des sénateurs qui sont élus à la proportionnelle
00:28:06et d'autres qui sont élus
00:28:08au scrutin majoritaire.
00:28:10C'est un mélange qui fait qu'on ricane tout le temps.
00:28:12Mais en réalité, on arrive toujours
00:28:14à préserver une forme d'équilibre
00:28:16et ça pousse bien sûr au compromis.
00:28:18Donc je pense qu'il faut en terminer
00:28:20avec la monarchie républicaine. Vraiment,
00:28:22c'est ce qui nous fait mourir profondément.
00:28:24En réalité, ça étouffe la démocratie.
00:28:26Il y a toujours ce moment
00:28:28où c'est le chef de l'État.
00:28:30Vous dites Emmanuel Macron, pour lui, il n'y a que la présidentielle
00:28:32qui compte, mais il n'est pas le seul.
00:28:34Nicolas Sarkozy, il n'y a eu que la présidentielle qui comptait.
00:28:36François Hollande, pourtant que j'adore.
00:28:38Et c'est pareil.
00:28:40Et encore plus pervers, parce que
00:28:42nous sommes en mode quinquennal.
00:28:44Donc, voilà, je pense qu'il faut en terminer.
00:28:46Je veux bien qu'on fasse amener la Constitution.
00:28:48La Constitution, elle a été tordue
00:28:50jusqu'au bout. Elle pouvait être tordue.
00:28:52L'esprit est tordu. Il faut en finir.
00:28:54En terminer avec la monarchie
00:28:56républicaine, mais on peut quand même se poser
00:28:58la question, Jean-Michel Fauvergue, est-ce que finalement
00:29:00les partisans de la 6ème, ils cachent pas un peu
00:29:02aussi des ambitions personnelles ?
00:29:04On peut se poser la question.
00:29:06Derrière toute réforme, il y a toujours des ambitions
00:29:08personnelles, c'est clair.
00:29:10Maintenant, cette monarchie républicaine,
00:29:12chacun la date
00:29:14de là où il veut, mais
00:29:16moi, il me semble qu'elle date de
00:29:1862, quand le président de la République,
00:29:20de Gaulle à l'époque, a fait
00:29:22un référendum pour être élu au suffrage universel.
00:29:24Et à partir de ce moment-là, il a déséquilibré
00:29:26un peu ce qui avait été conçu
00:29:28par les constitutionnalistes
00:29:30qui étaient autour de Michel Debré
00:29:32et de
00:29:3458. Mais ce que je peux
00:29:36vous dire, moi, ayant été député,
00:29:38le seul député
00:29:40autour de la table,
00:29:42ça me donne pas une
00:29:44glorieuse particulière, mais en tout cas
00:29:46une expérience, je peux vous dire que quand
00:29:48vous êtes parlementaire en France,
00:29:50quand vous étiez parlementaire
00:29:52dans une majorité,
00:29:54dans une grosse majorité,
00:29:56vous vous emmerdez. Vous vous emmerdez
00:29:58parce que vous levez la main
00:30:00quand on vous demande de lever la main.
00:30:02Moi, j'ai travaillé sur la
00:30:04sécurité, etc., donc j'avais des
00:30:06pisalets qui me faisaient vibrer.
00:30:08Mais sinon, vous levez la main quand on vous demande
00:30:10de lever la main, et les oppositions lèvent la main
00:30:12contre vous quand elles demandent de lever la main.
00:30:14C'est ça le principe
00:30:16aujourd'hui de la Constitution.
00:30:18Et ça commence à changer
00:30:20parce que vous avez eu
00:30:222022, vous avez eu
00:30:24le peuple français qui en a jugé
00:30:26autrement, et vous avez maintenant
00:30:28une chambre qui est
00:30:30découpée en trois blocs, et ça,
00:30:32c'est le peuple français qui a jugé ça.
00:30:34C'est la volonté du peuple.
00:30:36Et donc il va falloir faire des coalitions
00:30:38si on veut gouverner.
00:30:40Vous réagissez, les auditeurs de Sud Radio,
00:30:420800 26 300 300, vous intervenez,
00:30:44on ira dans un instant standard. Luc Roubeau,
00:30:46la situation actuelle de
00:30:48l'Assemblée, c'est éclaté, il y a plein de petits groupes.
00:30:50Je faisais un clin d'œil tout à l'heure avec la 4ème
00:30:52République, on s'en rapproche ou pas ?
00:30:54La 4ème, hein ?
00:30:56Non, parce que justement, dans la 4ème République,
00:30:58on n'a pas un chef de l'État aussi puissant.
00:31:00Donc en fait, on a des pratiques
00:31:02parlementaires qui peuvent revenir
00:31:04dans le cadre de la 5ème, mais là
00:31:06où je voulais intervenir, parce qu'il faut faire
00:31:08attention, le débat est plus complet, s'il n'est pas seulement
00:31:10juridique, je suis bien d'accord,
00:31:12c'est bien tout le problème, c'est le problème
00:31:14du contexte politique dans lequel
00:31:16se situe
00:31:18cette pratique constitutionnelle.
00:31:20Or jusqu'à présent, on a pu plus ou moins
00:31:22fausser, je suis bien d'accord avec vous,
00:31:24la présidentialisation
00:31:26ne date pas d'Emmanuel Macron,
00:31:28c'est vrai que François Mitterrand a
00:31:30accepté le principe de la cohabitation
00:31:32qui était complètement étranger
00:31:34à l'esprit du Général De Gaulle.
00:31:38C'est clair, mais si vous voulez,
00:31:40le problème aujourd'hui, c'est que
00:31:42vous avez eu 3 cohabitations,
00:31:44mais avec à chaque fois une majorité absolue.
00:31:46Donc ça a simplifié quand même
00:31:48les choses. Là, c'est plus du tout
00:31:50la même chose, là c'est vraiment inédit, parce qu'on se retrouve
00:31:52effectivement avec une pulvérisation
00:31:54parce que même le
00:31:56Nouveau Front Populaire, il y a quand même
00:31:58plusieurs groupes, ils ne sont pas
00:32:00tout à fait d'accord vraiment sur les
00:32:02différents sujets, donc on a
00:32:04quand même une vraie complexité
00:32:06et en fait il n'y a aucune ligne de conduite,
00:32:08absolument on est dans le vide, c'est-à-dire que
00:32:10tout dépend de ce que va faire
00:32:12Emmanuel Macron, parce que c'est, alors je suis désolé
00:32:14mais c'est quand même toujours la Constitution
00:32:16qui est en vigueur, donc c'est l'article 8, c'est lui qui nomme
00:32:18le Premier Ministre, donc après
00:32:20il fait ce qu'il veut, il peut prendre tout son temps,
00:32:22il peut prendre 3 jours, il peut prendre 3 mois,
00:32:24il n'y a pas de délai dans la Constitution,
00:32:26le vrai problème c'est
00:32:28plutôt la structuration des partis,
00:32:30l'unité par exemple
00:32:32du Nouveau Front Populaire, ça c'est un vrai problème
00:32:34parce que si ils sont unis, ça ne posera peut-être
00:32:36pas trop de problèmes, mais s'ils commencent à se désunir
00:32:38alors là on va commencer à parler de coalitions
00:32:40avec les macronistes, etc.
00:32:42Donc le problème c'est aussi le contexte politique
00:32:44et là il faut reconnaître qu'on est quand même devant quelque chose
00:32:46qu'on n'avait jamais vu.
00:32:480826-300-300, vous nous appelez, vous réagissez,
00:32:50vous parlez vrai avec nous sur Sud Radio,
00:32:52on est toujours avec notre auditeur fil rouge, Xavier
00:32:54vous êtes toujours avec nous, Xavier de Bordeaux ?
00:32:56Xavier, êtes-vous là ?
00:32:58Oui, il est là.
00:33:00On va vous faire réagir un peu à tout ce qu'on entend
00:33:02là, qu'est-ce que vous en pensez
00:33:04de tout ça, est-ce qu'il faut changer de République ?
00:33:06Oui, écoutez, en fait, moi la première remarque
00:33:08qui me vient à l'esprit, c'est de dire que
00:33:10finalement la tripartition
00:33:12de la scène politique
00:33:14n'est pas adéquate, n'est pas
00:33:16adaptée en fait à la Vème République.
00:33:18La Vème République, elle a été pensée et construite
00:33:20pour le bipartisme.
00:33:22Et donc à partir du moment où on sort du bipartisme
00:33:24Oui ?
00:33:26Allez-y, allez-y, à partir du moment
00:33:28où on sort du bipartisme
00:33:30On vous entend plus.
00:33:32Alors, Philippe Bilger,
00:33:34le bipartisme, est-ce que c'est la définition qu'on peut donner
00:33:36à la Vème République ?
00:33:38Sûrement ça facilitait les choses
00:33:40en tout cas, mais moi je crois
00:33:42peut-être encore une fois par
00:33:44une sorte
00:33:46d'instinct qui me fait
00:33:48privilégier les comportements présidentiels
00:33:50aux structures
00:33:52constitutionnelles
00:33:54qu'on pourra demain
00:33:56de la même manière que François
00:33:58Mitterrand avait dit
00:34:00que l'institution est mauvaise
00:34:02mais quand je l'applique, elle devient bombe
00:34:04et bien on aura peut-être demain
00:34:06un président qui reviendra
00:34:08aux sources et aux origines
00:34:10de la Vème République.
00:34:12On va continuer cet excellent débat dans un instant
00:34:14mais le Tour de France est en train d'arriver
00:34:16agricronomie.com
00:34:18le site partenaire des agriculteurs présente
00:34:20Sud Radio fait son Tour de France
00:34:22et on accueille Vincent Bartos
00:34:24C'est la dixième étape du Tour de France
00:34:26Orléans-Saint-Amand-Monron
00:34:28le kilomètre 500
00:34:30une arrivée au sprint, Vincent Bartos
00:34:32vous nous l'a commenté, on est dans le dernier
00:34:34kilomètre !
00:34:36Exactement, on vient de passer la flamme rouge
00:34:38et du dernier kilomètre, une étape Orléans-Saint-Amand-Monron
00:34:40qu'on a musardé un petit peu
00:34:42en route, ça a été interminable
00:34:44avec des lignes droites, un profil
00:34:46monotone mais le peloton
00:34:48il a fallu qu'il reste toujours attentif
00:34:50ça a été quand même très très énervé, le sprint
00:34:52est toujours emmené là maintenant par
00:34:54les coéquipiers de Jasper Philipsen
00:34:56et puis Mathieu Van Der Poel
00:34:58qui remet ce sprint avec
00:35:00Jasper Philipsen qui est sur le côté
00:35:02qui a l'air simplement en train de gagner
00:35:04cette étape, il a été très bien lancé par
00:35:06Van Der Poel et c'est lui qui remporte cette étape
00:35:08aujourd'hui Jasper Philipsen
00:35:10l'ancien maillot vert
00:35:12de ce dernier Tour de France qui
00:35:14finalement après avoir fini deux fois deuxième
00:35:16réussit à l'emporter
00:35:18aujourd'hui à Saint-Amand-Monron
00:35:20Il s'impose devant le maillot vert
00:35:22Binyan Jirmay, Ackermann est
00:35:24quatrième, voilà, belle arrivée au sprint
00:35:26cher Vincent Bartho
00:35:28Binyan Jirmay doit faire troisième
00:35:30Binyan Jirmay doit faire troisième
00:35:32pas de changement au classement général
00:35:34aucun changement
00:35:36l'étape de demain
00:35:38sera un petit peu plus vallonnée
00:35:40c'est vrai qu'aujourd'hui on a senti un peu de fatigue
00:35:42dans le peloton mais c'est resté
00:35:44très stressant et enfin
00:35:46cette victoire de Pedersen
00:35:48qui effectivement
00:35:50depuis le temps qu'il avait envie
00:35:52Jasper Philipsen
00:35:54maillot vert du Tour de France l'année dernière
00:35:56exactement, et la joie de son
00:35:58équipier Mathieu Van Der Poel, voilà
00:36:00merci Vincent
00:36:02à demain
00:36:22C'est vrai, il a vraiment raison
00:36:24et c'est une difficulté
00:36:26quand on est en trois blocs
00:36:28c'est une difficulté et tout ça, je pense qu'il faut tout revoir
00:36:30également le scrutin
00:36:32je pense qu'il faut
00:36:34revoir tout le paquet, vous savez
00:36:36moi un de mes plus grands regrets
00:36:38par rapport à François Hollande
00:36:40c'est qu'il s'était vraiment engagé
00:36:42à la grande réforme constitutionnelle
00:36:44la grande réforme des institutions
00:36:46et je pense que c'est le seul moyen
00:36:48pour faire respirer et changer
00:36:50et faire recoller
00:36:52les citoyens, même s'ils ont montré
00:36:54quand il y a un enjeu, ils votent massivement
00:36:56c'est les institutions, je pense
00:36:58qu'il faut vraiment tout changer, la constitution
00:37:00le mode de scrutin aussi, je ne sais pas ce qu'en pense
00:37:02notre ami auditeur
00:37:04est-ce qu'en pense notre ami professeur
00:37:06et expert, je crois que vraiment
00:37:08c'est un package en réalité
00:37:10il faut changer aussi le mode de scrutin
00:37:12introduire une petite dose de proportionnel
00:37:14peut-être revenir au septennat
00:37:16mais un septennat unique
00:37:18plutôt que d'avoir deux septennats ou deux quinquennats
00:37:20je trouve qu'il faut réfléchir à ça
00:37:22réponse
00:37:24effectivement, ce sont des débats importants
00:37:26cela étant, la proportionnelle
00:37:28c'est vrai que ça serait
00:37:30peut-être plus simple, mais dans le fond
00:37:32ça donnerait à peu près les mêmes résultats
00:37:34une dose, Luc
00:37:36pas une proportionnelle intégrale
00:37:38le problème
00:37:40aussi, c'est la culture politique française
00:37:42parce qu'on est quand même dans une situation très particulière
00:37:44on compare souvent
00:37:46avec les autres pays européens
00:37:48il y a des coalitions etc
00:37:50mais ce sont des coalitions
00:37:52de partis, de mouvements
00:37:54qui sont relativement modérés
00:37:56là on voit bien la situation
00:37:58personne ne veut se coaliser avec le Rassemblement National
00:38:00parce que quand on dit qu'il y a trois blocs
00:38:02en fait, mathématiquement
00:38:04il n'y a pas énormément de possibilités de coalition
00:38:06en réalité, parce que comme personne
00:38:08ne veut se coaliser avec
00:38:10le Rassemblement National, on n'est plus
00:38:12vraiment dans un tableau
00:38:14dans un tableau à trois entrées
00:38:16donc c'est la même chose
00:38:18premier point, deuxième point
00:38:20il y a toutes sortes de débats très complexes
00:38:22sur les modes de soutien
00:38:24on n'a pas le temps là
00:38:26en fait, il y a aussi un autre point
00:38:28qui me paraît central et qui n'a pas été envisagé
00:38:30et vous terminerez là-dessus
00:38:32c'est la question de la décentralisation
00:38:34parce que je crois que là, il y a une attente
00:38:36des français pour une action
00:38:38je suis désolée, je vais être obligée de donner le mot de la fin
00:38:40à Jean-Michel Fauvergue
00:38:42justement sur ce débat
00:38:44puisqu'on va être obligé de passer au sujet qui suit
00:38:46moi je pense que
00:38:48la Vème République est en train de se réformer d'elle-même
00:38:50et que de toute façon
00:38:52vous aurez beau faire des changements
00:38:54par exemple
00:38:56on parlait de la proportionnelle
00:38:58Françoise, la proportionnelle
00:39:00et bien les français se l'ont prise la proportionnelle
00:39:02on n'a pas voté la proportionnelle mais on a le résultat d'une proportionnelle
00:39:04donc on aura beau
00:39:06changer les institutions
00:39:08je pense qu'au final du final
00:39:10c'est les français aujourd'hui qui votent différemment
00:39:12dans leur manière de penser
00:39:14qu'auparavant
00:39:16qui feront la différence
00:39:18et bravo à vous le Tour de France qui arrive en plein milieu
00:39:20c'est pas facile, ils étaient en retard
00:39:22merci Luc Rouband, je rappelle que vous êtes directeur
00:39:24de recherche CNRS au Cévipof
00:39:26le centre de recherche de Sciences Po
00:39:28merci beaucoup, chères auditrices
00:39:30et auditeurs, vous restez avec nous parce qu'après on va jouer
00:39:32et vous pouvez évidemment nous appeler
00:39:34au 0 826 300 300 et voter sur
00:39:36notre compte X, à tout de suite
00:39:38Les vraies voix de l'été
00:39:40sont avec vous, nous sommes là
00:39:42autour de la table avec Frédéric Brindel
00:39:44avec Philippe Bilger, Françoise Degoy
00:39:46Jean-Michel Fauvergue
00:39:48et puis vous nous appelez au 0 826 300 300
00:39:50vous réagissez, vous nous dites
00:39:52ce que vous voulez d'ailleurs, parlons vrai sur Sud Radio
00:39:54et puis là on va jouer
00:39:56ah oui, le quiz
00:39:58le quiz de l'été
00:40:00c'est qui qui l'a dit alors ?
00:40:02le quiz de l'actu
00:40:04et on en est avec notre auditeur Xavier
00:40:06on l'a coupé tout à l'heure, pas de chance
00:40:08le Tour de France est arrivé et bing on va se rattraper
00:40:10vous allez gagner Xavier là
00:40:12ouais
00:40:14parce qu'on est quand même un peu
00:40:16on est majoritaire
00:40:18justement
00:40:20avec Sophie alors
00:40:22avec Françoise
00:40:24et moi on est majoritaire, vous ne l'oubliez pas
00:40:26parce que je sais que tout le jeu c'est de faire comme si on n'avait pas gagné
00:40:28mais vous n'oubliez pas qu'on a gagné quand même
00:40:30Xavier vous choisissez
00:40:32votre partenaire, ça peut être Françoise
00:40:34ça peut être aussi Jean-Michel
00:40:36ou Philippe, avez-vous choisi ?
00:40:38Françoise
00:40:40Françoise est ravissante, agréable
00:40:42et dépensée
00:40:44aussi agréable
00:40:46c'est une déclaration de la bouche
00:40:48c'est pas ça le problème c'est qu'on joue à quoi ?
00:40:50on va vous expliquer tout de suite
00:40:52je vous expliquais avant
00:40:54vous êtes de mauvaise poids ma Françoise
00:40:56alors bon, donc on vous donne un extrait
00:40:58et vous nous donnez l'interprète
00:41:00c'est évidemment lié à l'actualité
00:41:02tiens, un petit clin d'oeil
00:41:04au démarrage d'Ariane 6
00:41:06aujourd'hui, donc les chansons ça va tourner
00:41:08autour un peu des étoiles et tout ça
00:41:10elle n'est jamais contente
00:41:12on vous mettra sous son carrément méchant
00:41:14j'ai fait des compliments tout à l'heure
00:41:16mais vraiment vous êtes débiles
00:41:18de m'enfermer dans cette caricature
00:41:20c'est un devis dont vous parlez en fait
00:41:22c'est parti pour le quiz
00:41:24on écoute le premier extrait
00:41:26Jean-Jacques Goldman
00:41:28je l'adore
00:41:30je l'aime, je l'aime
00:41:32et en plus j'avais vu comment allait
00:41:34Xavier Vodko et Kipière Françoise
00:41:36Françoise parlait pendant qu'on passait
00:41:38l'extrait
00:41:42c'est bien qu'on l'aurait eu
00:41:44le chanteur
00:41:46non mais franchement il n'y a que des racailles
00:41:48quand je pense que Fauvert n'était pas trop durette
00:41:50qu'il est capable de se comporter comme une racaille
00:41:52de la pisse à l'aise
00:41:541-0
00:41:56le premier duo arrivé à 4 points
00:41:58à gagner
00:42:00extrait n°2
00:42:02Est-ce
00:42:04un star
00:42:06chez la
00:42:08Françoise de Gouin
00:42:10Xavier vous avez bien choisi
00:42:12chez la et les bidébushes
00:42:14Françoise
00:42:16je vous hais tellement que je vous adore
00:42:18parce que ce soir
00:42:20vous savez qu'on se retrouve
00:42:22c'est trop beau ton goût ça
00:42:24c'est pas de notre génération
00:42:26Xavier vous êtes à 2 points
00:42:28de la victoire avec Françoise
00:42:30extrait 3 ça c'est mal
00:42:32une de mes chansons préférées
00:42:34We could be together
00:42:36Sting
00:42:38Police
00:42:40c'est Milger
00:42:42Philippe Milger
00:42:44Bravo
00:42:46je suis désolé parce que oui le chanteur est Sting
00:42:48mais c'est vraiment sous l'appellation police
00:42:50et puis vous et la police
00:42:52moi j'adore la police
00:42:54ça voulait dire ça
00:42:56c'est ma part du jour
00:42:58j'aurais dû la
00:43:00oh là là il est excellent
00:43:02c'est bon Michel
00:43:04extrait n°4
00:43:06tourne tourne tourne
00:43:08autour du monde
00:43:10tourne tourne tourne encore
00:43:12Louane
00:43:14Xavier
00:43:16vous êtes battu à la plate couture
00:43:183 à 1
00:43:20c'est la balle de match
00:43:22c'est la balle de match
00:43:24c'est la balle de match
00:43:26numéro 5
00:43:28chanteuse
00:43:30c'est surprise partie
00:43:32Louis Trillon
00:43:34quel match
00:43:36jamais nous avons eu un match comme ça
00:43:383 à 2 nouvelle balle de match
00:43:40numéro 6
00:43:42rendez vous avec la lune
00:43:46c'est Françoise
00:43:48bravo
00:43:50bravo à Xavier
00:43:52bravo
00:43:54à 2 victoires de Françoise de Goy
00:43:56et de Xavier
00:43:58nous partons place de la république Xavier comme dimanche
00:44:00puisque pour bien rappeler à tout le monde que la gauche a gagné
00:44:02on a gagné
00:44:04on a gagné
00:44:06du moment que vous y allez avec des barboues français
00:44:08tout va bien
00:44:10il suffit d'une fois
00:44:12vous allez nous parler d'un truc dans pas longtemps
00:44:14vous allez nous dire quoi
00:44:16je vais vous parler des deux
00:44:18qui ont un comportement
00:44:20inadmissible en Argentine
00:44:22on en reparle dans un instant
00:44:24c'était vraiment nul ce quiz de l'été
00:44:26nul
00:44:28j'adore ce truc
00:44:30allez à tout de suite
00:44:32Noroto
00:44:34ouvrir les fenêtres sur l'autoroute
00:44:36c'est pas la meilleure technique pour éviter le coup de chaud en voiture
00:44:38alors pour rester au frais
00:44:40j'ai le réflexe Noroto
00:44:42et pour la fraîcheur au meilleur prix j'ai aussi
00:44:44alors Félix consternation à Rocamadour
00:44:46comme une sans nouvelle
00:44:48de son épée légendaire
00:44:50j'aime beaucoup cette histoire
00:44:52on se croirait comme dans la chanson
00:44:54mon amour est parti
00:44:56c'est plutôt Arthur
00:44:58vous m'avez cassé le rêve
00:45:00c'est l'épée qui est partie du Randal
00:45:02c'est le nom de cette épée plantée dans la roche
00:45:04à une dizaine de mètres du sol
00:45:06attachée à une chaîne
00:45:08l'épée du chevalier Roland était là selon la légende
00:45:10depuis l'an 778
00:45:12tous les guides touristiques de la cité médiévale
00:45:14avaient l'habitude de faire le détour
00:45:16quand ils faisaient visiter
00:45:18sauf qu'effectivement il y a environ deux semaines
00:45:20l'épée du Randal a disparu
00:45:22et nous sommes en ligne avec madame la maire de Rocamadour
00:45:24dans le Lot pour en parler, bonsoir Dominique Lenfant
00:45:26bonsoir
00:45:28merci beaucoup d'être avec nous dans les vraies voix
00:45:30sur Sud Radio, c'est vous je crois qui êtes allée
00:45:32signaler la disparition au gendarme
00:45:34c'est un vrai préjudice évidemment pour la commune
00:45:36cette disparition du Randal appartenait
00:45:38officiellement à l'état d'ailleurs
00:45:40oui tout à fait
00:45:42le Randal qui a donc son prénom qui est
00:45:44Durandal ou son nom comme on veut
00:45:46appartenait à l'état et c'est vrai que
00:45:48elle était là
00:45:50sur la commune de Rocamadour depuis la nuit
00:45:52des temps fichée dans son rocher
00:45:54le démarrage de
00:45:56cette légende c'est surtout
00:45:58la chanson de Roland qui était une chanson
00:46:00de geste qui était le moyen de
00:46:02communiquer quand on était
00:46:04à l'époque médiévale
00:46:06cette épée
00:46:08n'est pas d'une
00:46:10est tout à fait particulière
00:46:12parce qu'elle est matérialisée
00:46:14il y a trois épées à ma
00:46:16connaissance qui ont un nom
00:46:18Durandal, Joyeuse
00:46:20l'épée de Charlemagne et Escalibur
00:46:22c'est la seule épée
00:46:24qui a été matérialisée c'est à dire
00:46:26qu'on pouvait la voir
00:46:28et ça c'est quelque chose d'un peu
00:46:30exceptionnel par contre la commune
00:46:32de Rocamadour a toujours eu
00:46:34son destin lié à cette
00:46:36Durandal et c'est vrai que
00:46:38elle nous manque beaucoup parce que
00:46:40tout le monde la cherche et tout le monde se demande
00:46:42où elle a pu passer
00:46:44il faut le mandat Jean-Michel Faubert
00:46:46parce qu'il faut envoyer le RAD
00:46:48Dominique L'Enfant moi j'ai une question c'est que
00:46:50elle était bien incrustée dans son rocher cette épée
00:46:52on imagine, qu'est-ce qui s'est passé
00:46:54comment ils ont pu l'enlever comme ça
00:46:56il y a différents moyens
00:46:58de l'atteindre c'est sûr et certain
00:47:00aussi
00:47:02il y a peut-être on va dire quelques
00:47:04chemins qui sont un peu détournés
00:47:06pas trop connus mais que quelques
00:47:08personnes ont dû découvrir pour arriver à l'atteindre
00:47:10parce qu'il est sûr et certain
00:47:12que c'était compliqué de l'atteindre
00:47:14elle était fichée
00:47:16dans le rocher et reliée
00:47:18au niveau du pommeau
00:47:20par une chaîne au rocher
00:47:22elle avait même été mise en hauteur
00:47:2410 mètres de haut c'était justement
00:47:26pour éviter un vol
00:47:28oui c'était surtout ça et c'était
00:47:30pour pas qu'elle soit manipulée
00:47:32ni touchée toute la journée
00:47:34j'en reviens
00:47:36ça se retrouve facilement
00:47:38ça se retrouve facilement
00:47:40vous avez déposé plainte
00:47:42et je suppose qu'il y a une enquête en cours
00:47:44de gendarmerie
00:47:46avec des auditions
00:47:48je pense que sur une affaire
00:47:50comme ça avec
00:47:52un objet de ce type là
00:47:54je pense que les gros moyens
00:47:56y compris des moyens
00:47:58techniques et des moyens d'ADN
00:48:00si on arrive à trouver des traces d'ADN
00:48:02oui
00:48:04c'est un moyen scientifique en fait
00:48:06on se rend pas compte mais du Randal
00:48:08j'ai passé une partie de mon enfance
00:48:10à Villefranche de Rouhaire
00:48:12ça me brise le coeur
00:48:14c'est inimaginable que cette épée ait disparu
00:48:16c'est vraiment
00:48:18au delà de la chevalerie
00:48:20au delà de la chanson de geste
00:48:22c'est un symbole très puissant
00:48:24tout le monde connait ce nom
00:48:26c'est un symbole très puissant
00:48:28c'est l'exaltation des plus grandes qualités humaines
00:48:30c'est comme Excalibur en fait
00:48:32c'est ce qu'il y a de plus beau dans les êtres humains
00:48:34qui est exalté donc vraiment j'espère que vous allez la retrouver
00:48:36vraiment
00:48:38on se dit que ça peut pas se revendre un tel objet unique sur le marché de l'occasion
00:48:40si un collectionneur
00:48:42a acheté des millions
00:48:44à priori
00:48:46on peut imaginer qu'effectivement pour qu'un vol
00:48:48pareil soit fait c'est que c'est un vol commandité
00:48:50ça peut être une commande
00:48:52ça peut être aussi ça mais ce qu'il y a de très
00:48:54compliqué pour le voleur comme pour moi
00:48:56c'est que pour savoir si c'est
00:48:58la vraie ou si c'est une copie
00:49:00il faut que les deux épées
00:49:02soient mises l'une contre l'autre
00:49:04qu'on puisse les comparer et ça pour le moment
00:49:06on ne l'a jamais fait
00:49:08on a une copie qui est
00:49:10on pense que c'est une copie qui est à l'intérieur
00:49:12de la mairie qu'on avait fait faire
00:49:14au moment de l'exposition
00:49:16sur les épées qui s'étaient passées
00:49:18au musée de Cluny en 2011
00:49:20mais il est sûr
00:49:22qu'il faut les deux épées pour pouvoir
00:49:24comparer comme personne
00:49:26sauf moi maintenant
00:49:28quand on fait une copie d'épée
00:49:30par humilité on la fait plus courte
00:49:32que l'originale
00:49:34alors il ne faut peut-être pas donner
00:49:36toutes les astuces parce que
00:49:38elle pèse combien ?
00:49:40il faut se rendre compte
00:49:424,3 kg
00:49:44ce qu'ils manipulaient à l'époque
00:49:46les chevaliers c'était quand même joyeux
00:49:48c'est pareil je pense à peu près
00:49:50celle de Charlemagne
00:49:52je n'ai aucune idée mais celle-là c'est une épée
00:49:54pour assommer les hommes
00:49:56et les chevaux
00:49:58et madame
00:50:00le maire est-ce que
00:50:02il fallait connaître
00:50:04certaines spécificités
00:50:06pour s'emparer de l'épée
00:50:08ou non finalement
00:50:10c'est comme si ça aurait
00:50:12pu arriver déjà depuis des années
00:50:14ou alors ça nécessitait un subterfuge
00:50:16une organisation
00:50:18ça je suis vraiment
00:50:20je ne peux pas
00:50:22vous répondre là-dessus parce que
00:50:24j'ai déjà une imagination débordante
00:50:26donc il faut m'expliquer
00:50:28est-ce que je me fais enquêter ?
00:50:30je peux
00:50:32Jean-Michel va se moquer de moi
00:50:34mais j'ai une intuition qui me fait dire que c'est peut-être
00:50:36un pari entre des jeunes en fait
00:50:38ou des jeunes passionnés
00:50:40d'Heroic Fantasy
00:50:42je me dis que c'est peut-être pas
00:50:44j'ai l'idée que c'est peut-être un défi
00:50:46que des jeunes se sont lancés
00:50:48passionnés par cet univers
00:50:50rendez l'épée
00:50:52pensez pas que c'est débile
00:50:54c'est une bonne idée
00:50:56mais il n'y a pas que les jeunes
00:50:58bon bah écoutez
00:51:00on vous souhaite vraiment de la retrouver cette épée
00:51:02Madame Dominique L'Enfant
00:51:04c'est promis parce qu'on est là
00:51:06tout l'été
00:51:08on donne des nouvelles de sa santé
00:51:10on reste ouverts tout cet été
00:51:12et vous restez au courant de l'épée
00:51:14de Rocamadour
00:51:16merci Félix
00:51:18et puis vous vous restez avec nous
00:51:20vous pouvez réagir vous le savez
00:51:22au 0826 300 300
00:51:24on va revenir dans un instant
00:51:26avec les vraies voix toujours de l'été pour le tour de l'actu
00:51:28à tout de suite
00:51:30Sud Radio vote
00:51:32les vraies voix Sud Radio
00:51:3417h 20h Frédéric Brindel
00:51:36Judith Belair
00:51:38et vous êtes bien sur Sud Radio et nous on est bien avec vous
00:51:40c'est enlevé
00:51:42c'est une bonne émission
00:51:44bien comme on les aime
00:51:46Françoise Debois
00:51:48Jean-Michel Fauvergue
00:51:50et puis qu'est-ce qu'on fait maintenant c'est le tour de table de l'actu
00:51:52des vraies voix
00:51:54je vais vous raconter une histoire pas banale
00:51:56et vous
00:51:58vous me racontez pour votre petite journée
00:52:00on a assez perdu de temps comme ça
00:52:02le tour de table de l'actualité
00:52:04et on revient sur cette actualité
00:52:06du jour
00:52:08avec vous Philippe Bilger
00:52:10et la dégradation de l'image du rugby français
00:52:12à l'étranger
00:52:14le tournée en Argentine
00:52:16malgré une première victoire
00:52:18tout à fait remarquable
00:52:20tourne mal
00:52:22il y a eu, Jean-Michel l'évoquait
00:52:24tout à l'heure
00:52:26les propos racistes de
00:52:28Jaminet qui avait beaucoup bu
00:52:30et qui s'est excusé
00:52:32après et il y a
00:52:34les deux rugbymans de 20, 21 ans
00:52:36qui ont
00:52:38si on connait, si on peut se fier
00:52:40à la relation qui a été donnée
00:52:42qui ont commis des actes
00:52:44graves sur une jeune
00:52:46argentine dans des conditions
00:52:48qui ont appelé le président
00:52:50de la fédération d'avoir des propos
00:52:52tout à fait dignes
00:52:54et justifiés
00:52:56en l'occurrence
00:52:58alors qu'est-ce qui se passe, je me demande si
00:53:00évidemment il y a l'influence de l'alcool
00:53:02une forme de jeunesse
00:53:04qui fait que ces
00:53:06personnalités se laissent aller
00:53:08le sentiment qu'ils ne sont pas en France
00:53:10et qu'ils peuvent agir
00:53:12de manière scandaleuse
00:53:14comme un pays conquis
00:53:16il y a un ensemble de choses qui malheureusement
00:53:18dégradent l'image
00:53:20d'un sport qui jusqu'à
00:53:22aujourd'hui, enfin
00:53:24était très remarquablement
00:53:26perçu par les français
00:53:28et cette image
00:53:30de l'équipe de France en
00:53:32Argentine est lamentable
00:53:34Petite précision, Oscar Gégou et
00:53:36Hugo Horadou sont donc mis en cause
00:53:38ils ont 20 et 21 ans
00:53:40et il y en a un qui discute
00:53:42qui conteste si j'ai bien compris
00:53:44c'est vrai ce que vous dites
00:53:46et je me demande si on n'est pas tout simplement
00:53:48aux prémices de ce
00:53:50qu'est le rugby, de ce qu'il est
00:53:52en train de devenir avec une starification
00:53:54finalement du rugby, quelque chose
00:53:56on pouvait entendre ce genre de fait divers de la part
00:53:58de footballeurs, on l'a entendu maintes fois
00:54:00les débordements, le comportement
00:54:02inapproprié voire
00:54:04carrément violent avec les femmes
00:54:06ou le recours à des prostituées
00:54:08avec des choses qui tournent assez mal
00:54:10tout ça c'était plutôt le monde du football en réalité
00:54:12et là, je me rends compte que ça
00:54:14gagne le rugby, alors la question c'est pourquoi
00:54:16ça gagne le rugby, peut-être parce que le rugby
00:54:18est en train de prendre une dimension de starification
00:54:20peut-être, et avec
00:54:22de l'argent aussi qui arrive, avec des joueurs
00:54:24qui gagnent de plus en plus d'argent
00:54:26et ce sentiment désinhibé finalement
00:54:28que de plus en plus on est au dessus
00:54:30des lois et du reste, voilà
00:54:32De l'impunité c'est ça dont on parle ?
00:54:34Non, de l'impunité
00:54:36certainement pas, puisque
00:54:38il y a une réaction d'abord
00:54:40de la part des équipes, il y a une réaction de la part
00:54:42de l'équipe de France, il y a une réaction
00:54:44de la part du stade, et puis
00:54:46d'impunité personnelle, pardon
00:54:48et puis ils sont au trou, les deux
00:54:50de la salle, sans garde à vue, effectivement
00:54:52et en Argentine, donc non
00:54:54Tu crois pas ?
00:54:56ça se pourrit un peu là ?
00:54:58Non, alors honnêtement
00:55:00je ne veux pas y croire et je
00:55:02ne pense pas, parce qu'on a déjà eu
00:55:04au rugby comme ailleurs
00:55:06des antécédents, on a eu
00:55:08Mohamed Awas, on a eu Marc Cécillon
00:55:10qui avait
00:55:12Il y a des antécédents
00:55:14comme ça, le rugby ce sont des
00:55:16hommes et des femmes, là il s'agit
00:55:18d'un présumé
00:55:20viol, on va rester prudents
00:55:22T'as Jaminé avant, si tu veux
00:55:24Jaminé qui fait du grand n'importe quoi
00:55:26Moi ça me saigne
00:55:28le coeur, parce que Jaminé
00:55:30c'est le joueur qui a fait remonter
00:55:32l'USAP en top 14 avant de partir
00:55:34moi je suis supporteur de l'USAP
00:55:36ça nous saigne le coeur, mais je pense pas qu'il faille
00:55:38mettre en cause tout le rugby
00:55:40d'abord, ils sont loin
00:55:42des salaires des footballeurs, très très loin
00:55:44mais c'est vrai qu'il y a
00:55:46un problème de starification
00:55:48mais c'est pas parce qu'on est une star qu'on doit devenir
00:55:50complètement barjot
00:55:52à un certain moment, il va falloir se calmer
00:55:54alors il y a l'alcool, vous l'avez dit
00:55:56Philippe, il y a l'alcool, c'est clair
00:55:58mais j'espère que
00:56:00ça va s'arrêter, en tout cas
00:56:02l'équipe de France a bien réagi
00:56:04le staff a bien réagi
00:56:06le président de la fédération a bien réagi
00:56:08et donc
00:56:10Jaminé, moi
00:56:12il y a ces deux, mais vraiment Jaminé
00:56:14c'était en pleine soirée électorale dimanche
00:56:16c'est l'accélération
00:56:18comment ce joueur exceptionnel
00:56:20tu lui donnes le bon Dieu
00:56:22sans confession, très gentil, etc
00:56:24il faut peut-être juste un mot repréciser
00:56:26parce que là on s'en prend à Melvin Jaminé
00:56:28on s'en prend, on a raison
00:56:30oui, oui, non, non, il faut juste
00:56:32repréciser, en fait, il s'est fait
00:56:34voler son téléphone portable et sur ce
00:56:36téléphone portable il y avait une vidéo où il était
00:56:38filmé où il avait des propos racistes
00:56:40voilà, donc ça peut très bien être
00:56:42le gars qui est un peu bourré, qui sort un propos raciste
00:56:44mais jamais il le dit aussi
00:56:46ses avocats ont demandé justement
00:56:48d'ailleurs de raison garder
00:56:50même si effectivement c'est déplorable
00:56:52juste rapidement
00:56:54rajouter un truc sur Jaminé
00:56:56il y a un joueur
00:56:58un ancien de Toulon qui a pris la parole
00:57:00qui est Mohamed Ridri
00:57:02d'origine maghrébine
00:57:04français mais qui a joué pour Toulon
00:57:06et il dit à Jaminé
00:57:08en toute franchise
00:57:10sache qu'il y a plein de petits arabes
00:57:12il emploie les termes de Jaminé
00:57:14au club
00:57:16de Toulon qui viennent des quartiers alentours
00:57:18et qui rêvaient de te ressembler
00:57:20quelle déception
00:57:22il y a un autre, Cédric Doumbé
00:57:24qui a eu au Seigneur
00:57:26et même Vince Jaminé s'est excusé
00:57:28il sait très bien que sa vie est finie
00:57:30sa carrière est terminée
00:57:32votre tour de table à vous c'est les appels à supprimer
00:57:34les chaînes de Bolloré en fait
00:57:36je peux y aller
00:57:38c'est à dire que là il y a eu
00:57:40un passage difficile devant l'ARCOM
00:57:42je pense un passage très difficile pour C8
00:57:44moi je pose le cadre
00:57:46je ne suis évidemment pas d'accord avec la ligne éditoriale
00:57:48de CNews que je déteste
00:57:50la ligne éditoriale
00:57:52pas les gens qui la font
00:57:54parce qu'il y en a beaucoup qui débattent ici
00:57:56je n'aime pas cette capacité
00:57:58à organiser le débat
00:58:00avec des faux masques
00:58:02c'est le débat entre toutes les nuances de droite
00:58:04et d'extrême droite
00:58:06tant et si bien qu'il y a certains plateaux
00:58:08où c'est Philippe Bigère qui est le seul représentant de la gauche
00:58:10vous voyez à peu près le niveau
00:58:12il y a aussi Olivier Dartigan
00:58:14vous comprenez ce que je veux dire, c'est de l'humour
00:58:16Philippe Bigère bien sûr n'est pas de gauche
00:58:18je veux dire par là que je déteste
00:58:20la ligne éditoriale de CNews, c'est un secret pour personne
00:58:22je déteste
00:58:24je n'aime pas les émissions de Cyril Hanouna
00:58:26mais je n'accepterai pas
00:58:28qu'on les censure
00:58:30en réalité
00:58:32le cadre est posé
00:58:34ensuite j'ai regardé l'audition
00:58:36de Massime Saada
00:58:38et de Franck Appietto
00:58:40Massime Saada le président du groupe
00:58:42Canal Plus et Appietto
00:58:44le patron de C8
00:58:46et également Gérald Briseviret
00:58:48qui est le directeur des programmes
00:58:50ils ont été pathétiques, c'est à dire que vous avez
00:58:52l'ARCOM qui pose des questions fondées
00:58:54qui dit en réalité on va vous redonner
00:58:56une fréquence pour 20 ans, quelle garantie
00:58:58vous nous donnez puisque chaque année
00:59:00vous nous dites ça ne se reproduira pas, ça ne recommencera pas
00:59:02etc. La façon dont ils répondent
00:59:04allez voir sur internet, une espèce
00:59:06d'agressivité de Massime Saada
00:59:08d'Appietto, c'est
00:59:10tout à fait maladroit, ils ne sont pas dans une situation
00:59:12où ils peuvent se permettre de
00:59:14bien sûr que l'émission d'Anouna
00:59:16il plaide le fait que c'est direct et quand il y a des directs
00:59:18on prend des risques mais le problème
00:59:20c'est que c'est un risque permanent en fait
00:59:22avec Cyril Anouna et donc
00:59:24j'ai trouvé sur le principe
00:59:26enlever des fréquences, il est hors de question
00:59:28pour moi je n'accepterais pas qu'on enlève la fréquence de CNews
00:59:30vraiment je trouverais ça
00:59:32incroyable dans notre
00:59:34pays, le pays de Voltaire
00:59:36en revanche je vois ce qui se passe
00:59:38sur C8, honnêtement quand vous avez des patrons
00:59:40je serais salarié de C8, je vois mes patrons
00:59:42comme ça, je fais la
00:59:44manif contre les patrons, regardez
00:59:46ils sont idiots dans leur défense
00:59:48ils sont bêtement agressifs et c'est la dernière chose
00:59:50qu'il fallait faire. Il y avait aussi une
00:59:52audition face à l'Assemblée nationale
00:59:54où ils avaient été attaqués, peut-être qu'ils ont été
00:59:56échaudés
01:00:02Ce que j'aime beaucoup chez Françoise
01:00:04et je le dis sans vironie c'est que
01:00:06je peux ne pas être d'accord avec
01:00:08elle mais j'aime beaucoup la manière
01:00:10dont elle exprime ses critiques
01:00:12moi je suis
01:00:14partisan évidemment que CNews
01:00:16et C8 demeurent
01:00:18validés par l'ARCOM
01:00:20mais j'ai lu par exemple
01:00:22un article dans Mediapart
01:00:24d'une manière totalement
01:00:26injuste
01:00:28et radicatrice
01:00:30on voulait la suppression
01:00:32de l'autorisation pour CNews
01:00:34et C8, je peux comprendre
01:00:36votre point de vue
01:00:38votre point de vue Françoise
01:00:40qui d'ailleurs est partagé
01:00:42je le pense par certaines personnes
01:00:44et moi j'aimerais tellement
01:00:46pouvoir dialoguer à CNews
01:00:48avec des personnalités de gauche
01:00:50mais il faut qu'elles viennent
01:00:52il faut qu'elles soient invitées surtout des vraies personnalités
01:00:54Un petit mot pour Jean-Michel Fauvergue
01:00:56encore le mot de la fin pour vous
01:00:58à chaque fois
01:01:00oui
01:01:02ce qu'il y a d'important c'est
01:01:04effectivement quand on remet en cause
01:01:06un certain nombre de choses et en particulier
01:01:08le droit de diffuser
01:01:10c'est ce qui va être le cas
01:01:12c'est bien d'avoir quelque chose de contradictoire
01:01:14et c'est une bonne chose qu'il y ait quelque chose de contradictoire
01:01:16et le contradictoire
01:01:18c'est bien
01:01:20c'est organisé par l'ARCOM
01:01:22pour le coup c'est bien
01:01:24moi j'aurais aimé qu'il soit organisé tout le temps par l'ARCOM
01:01:26en particulier pour
01:01:28les gens qui sont catégorisés
01:01:30d'un bord politique
01:01:32et qui n'ont pas eu ce contradictoire là
01:01:34si vous savez de qui je parle
01:01:36vous pouvez le dire, vous pouvez parler vrai
01:01:38je parle de moi
01:01:40tout simplement
01:01:42j'ai jamais posé de question et on m'a catégorisé politiquement
01:01:44la suite du tour de table
01:01:46c'est dans un instant
01:01:48d'ailleurs ça sera avec vous Jean-Michel Fauvergue
01:01:50la suite du tour de table
01:01:52avec Jean-Michel Fauvergue
01:01:54vous avez réussi à répéter ce que je viens de dire
01:01:56vous avez réussi à répéter ce que je viens de dire
01:01:58allez à tout de suite
01:02:00voici le radio 17h20
01:02:02Frédéric Brindel, Judith Beller
01:02:04bienvenue sur Sud Radio
01:02:06si vous nous rejoignez on vous entend Philippe Bilger
01:02:08on est en train de faire des critiques
01:02:10en antenne continue
01:02:12on fait des critiques
01:02:140 826 300 300
01:02:16si comme nos vrais voix vous voulez intervenir
01:02:18sur les débats
01:02:20vous avez vu le compte de Monte Cristo
01:02:22c'est la grande discussion
01:02:24ils sont dissipés
01:02:26vous voulez que je règle ça Judith
01:02:28est-ce que moi je peux mettre un peu de holà à tout ça
01:02:30la suite du tour de l'actu des vrais voix
01:02:32c'est avec vous Jean-Michel Fauvergue
01:02:34Jean-Michel Fauvergue
01:02:36vous revenez sur des amendes
01:02:38pour les parents récupérant en retard
01:02:40leurs enfants à la garderie
01:02:42c'est sérieux
01:02:44soyez à l'heure
01:02:46ça se passe à Toulouse
01:02:48ville de Rudy
01:02:50et Toulouse a décrété que les parents
01:02:52qui arriveraient en retard auraient une amende
01:02:54de 30 euros
01:02:56on pourrait penser que c'est la première fois que ça arrive
01:02:58mais non ça s'est déjà passé
01:03:00dans d'autres villes
01:03:02dans les Pyrénées Atlantiques
01:03:045 euros pour les 15 minutes de retard
01:03:06etc etc
01:03:08alors
01:03:10évidemment la fédération française
01:03:12des parents d'élèves
01:03:14se dresse contre ça
01:03:16mais leurs raisons
01:03:18et leurs arguments
01:03:20sont un peu légers
01:03:22ils disent que c'est injuste
01:03:24que c'est vexatoire
01:03:26que c'est ridicule, que c'est inefficace
01:03:28alors injuste, ils le disent
01:03:30cette fédération
01:03:32parce qu'on jongle avec
01:03:34la vie professionnelle
01:03:36compliquée des uns et des autres
01:03:38mais la vie professionnelle est compliquée aussi
01:03:40pour ceux qui travaillent dans les garderies
01:03:42et à qui on fait faire des heures supplémentaires
01:03:44et qui n'ont pas
01:03:46mérité ça
01:03:48et puis la fédération
01:03:50dit que les familles
01:03:52ça retombe sur les familles de plus en plus
01:03:54précaires et monoparentales
01:03:56c'est pas du tout vrai
01:03:58c'est pas ces familles-là
01:04:00en fonction de ce que disent
01:04:02les mères et en particulier
01:04:04le maire de Morlaix
01:04:06qui sont les plus en retard
01:04:08c'est pas toujours
01:04:10les plus proves et les plus désespérés
01:04:12qui n'appliquent pas les règlements
01:04:16c'est ceux qui travaillent loin déjà
01:04:18peut-être loin
01:04:20mais non, pour ceux
01:04:22qui mettent leur enfant à la garderie
01:04:24ou qui vont chercher l'enfant à la garderie
01:04:26moi je vais chercher de temps en temps
01:04:28mon petit fils
01:04:30il y a des habitués de ça
01:04:32et c'est pas en général ce que
01:04:34tu es d'accord ou pas avec ça ?
01:04:36oui on sait pas
01:04:38c'est un macroniste
01:04:40c'est bien ou c'est pas bien
01:04:42ils disent que
01:04:44c'est inefficace
01:04:46et pour le coup vous allez avoir votre réponse
01:04:48parce que ça a été mis en place dans une ville
01:04:50dans la somme
01:04:52et c'est 50 euros de l'heure
01:04:54s'ils sont en retard
01:04:56c'est 5 euros le premier quart d'heure
01:04:5815 euros
01:05:00et 50 euros de l'heure
01:05:02et il n'y a plus de parents
01:05:04qui viennent chercher leur enfant en retard
01:05:06donc c'est une bonne chose
01:05:08que de taper au portefeuille
01:05:10tape au portefeuille
01:05:12en fait c'est très intéressant
01:05:14le monde d'aujourd'hui
01:05:16multiplie les indicatrices
01:05:18les grossièretés
01:05:20les transgressions du savoir-vivre
01:05:22les restaurants
01:05:24les gens ne viennent pas, ils ne préviennent pas
01:05:26là c'est pareil
01:05:28et c'est dramatique de devoir pallier
01:05:30ces défauts du savoir-vivre
01:05:32par des amendes
01:05:34c'était proposé sur le site d'octolibre
01:05:36mais si ça marche
01:05:38après tout
01:05:40je suis pas pour les amendes
01:05:42oui la règle
01:05:44est la souplesse de la règle
01:05:46on peut tomber sur des gens
01:05:48qui sont chroniquement fatigués
01:05:50ou qui sont chroniquement déboussolés
01:05:52dans leur vie, qui n'arrivent pas à être à l'heure
01:05:54les gens qui ne sont pas à l'heure
01:05:56ça dit aussi beaucoup de choses
01:05:58de quelqu'un qui est systématiquement en retard
01:06:00je pense que moi
01:06:02je ne suis pas favorable à ça
01:06:04parce qu'au bout d'un moment, 5 euros, 10 euros
01:06:06c'est beaucoup pour des gens qui...
01:06:08on peut peut-être, parce que pour les parisiens
01:06:10et les franciliens
01:06:12qui connaissent l'amende sans fiche
01:06:14mais je voulais juste te dire
01:06:16pour les franciliens
01:06:18il y a le problème des embouteillages
01:06:20et c'est une galère
01:06:22ça va rendre les gens encore plus fous
01:06:24il y a le métro aussi
01:06:26il y a le métro quand vous êtes en banlieue
01:06:28vous vous êtes vraiment parisienne
01:06:30vous n'êtes pas banlieuse
01:06:32on peut trouver tous les prétextes
01:06:34regardez Judith
01:06:36elle nous dit je suis toujours à l'heure
01:06:38il y a des gens qui sont toujours à l'heure
01:06:40et il y a des gens qui sont toujours en retard
01:06:42depuis qu'on est né
01:06:44on envahit une horloge parce qu'on fait de la radio
01:06:46c'est normal, mais parce qu'on a des conditions de vie
01:06:48peut-être qu'on était à l'heure avant
01:06:50dans une autre vie c'est sûr
01:06:52on était horloger même peut-être
01:06:54vous serez à l'heure à votre dernier rendez-vous
01:06:56on sera toujours à l'heure
01:06:58on sera ponctuel
01:07:00avec notre mort
01:07:02il y a des gens qui n'ont pas ces conditions
01:07:04ces facilités-là de vie
01:07:06et puis vous vous prenez un accident
01:07:08vous êtes bloqué dans un embouteillage
01:07:10c'est tout de même une affaire
01:07:12à qui on donne la thune d'ailleurs ?
01:07:18le coup de projecteur des vraies voies
01:07:20il va arriver dans un instant
01:07:22et puis on vous rappelle
01:07:24l'EPS on se le demande est-ce qu'il a le potentiel
01:07:26de redevenir une force majeure de la politique française
01:07:28de ressusciter comme le souhaitait Pierre Moscovici
01:07:30en 2017
01:07:32on se pose la question n'est-ce pas ?
01:07:34le parti socialiste est-il ressuscité ?
01:07:36vous nous donnez votre avis
01:07:38Céline Hervieux porte-parole du PS
01:07:40nouvellement élue députée
01:07:42de la 11ème circonscription
01:07:44juste un mot
01:07:46Céline Hervieux
01:07:48ça y est l'EPS est redevenue
01:07:50une place forte
01:07:52du paysage politique français
01:07:54en un mot
01:07:56oui absolument on se réjouit d'être
01:07:58quasiment le groupe majoritaire
01:08:00et d'avoir fait une performance
01:08:02avec plus du doublement du nombre de députés
01:08:04élus socialistes donc on est très fiers de cette dynamique
01:08:06et qu'on vient pour suivre
01:08:08vous votez, vous réagissez sur X
01:08:10et d'ailleurs pour vous le parti socialiste
01:08:12vous les auditeurs de Sud Radio
01:08:14n'est pas ressuscité à 91%
01:08:16allez on continue
01:08:18juste après ça tout de suite
01:08:20vraie voix Sud Radio 17h20
01:08:22Frédéric Brindel, Judith Beller
01:08:24les vraies voix de l'été
01:08:26on est là, on est avec vous n'est-ce pas Frédéric ?
01:08:28on va les rappeler d'ailleurs nos vraies voix
01:08:30alors nous avons Philippe Bilger le brillant
01:08:32président de l'institut de la parole
01:08:34ça brille, ça scintille
01:08:36Françoise Debois
01:08:40nous avons Françoise Debois
01:08:42éditorialiste
01:08:44et spécialiste
01:08:46de chansons italiennes
01:08:52Jean-Michel Fauvergue
01:08:54exceptionnel ancien député et non moins
01:08:56génial patron du Red
01:08:58on vient d'apprendre que Philippe Bilger
01:09:00était de gauche c'est Françoise qui l'a dit
01:09:02allez le coup de projecteur des vraies voix c'est maintenant
01:09:04les vraies voix Sud Radio
01:09:06le coup de projecteur des vraies voix
01:09:08les congressistes ont
01:09:10adopté le principe de la création
01:09:12officielle du nouveau parti socialiste
01:09:144 mai
01:09:16celui qui ne consent pas
01:09:18à la rupture avec l'ordre
01:09:20établi
01:09:22politique ça va le soir c'est secondaire
01:09:24avec la société
01:09:26capitaliste, celui-là
01:09:28je le dis
01:09:30il ne peut pas être
01:09:32adhérent du parti socialiste
01:09:34le parti socialiste
01:09:36autrefois hégémonique
01:09:38à gauche a connu on le sait bien des débâcles
01:09:40suite à sa défaite aux présidentielles de 2017
01:09:42mais depuis la victoire
01:09:44de Raphaël Glucksmann aux européennes
01:09:46et le score du nouveau front populaire aux législatives
01:09:48le vent a tourné alors qui
01:09:50et comment Olivier Olf et Olivier Faure
01:09:52qui vient d'annoncer qu'il est prêt au poste
01:09:54quel Premier Ministre, le PS a-t-il
01:09:56le potentiel de redevenir
01:09:58une force majeure de la politique française
01:10:00et de ressusciter comme le souhaitait en son temps
01:10:02le commissaire européen Pierre Moscovici
01:10:04parlons vrai, parlons vrai
01:10:06on le croyait définitivement éteint depuis
01:10:08François Hollande, étouffé par Eléfie
01:10:10et pourtant il redevient ambitieux
01:10:12nous vous posons la question
01:10:14le parti socialiste est-il
01:10:16ressuscité ?
01:10:18et bien vous dites non à 91%
01:10:20ça m'aurait étonné
01:10:24bonjour je suis les 9%
01:10:26et pour en parler
01:10:28on reçoit Céline Hervieux
01:10:30Céline Hervieux vous êtes porte-parole du PS
01:10:32vous êtes nouvellement élue députée de la
01:10:3411ème circonscription de Paris
01:10:36mais avant chère Céline Hervieux
01:10:38et avant vous les vrais voix
01:10:40écoutons le député
01:10:42PS réélu dès l'an Boris
01:10:44Valot, potentiel futur Premier Ministre
01:10:46qui valorise la position de son parti
01:10:48sur l'échiquier politique, c'était ce matin
01:10:50chez nos confrères de BFM
01:10:52non, rien pour
01:10:54l'instant n'est définitivement établi
01:10:56puisque les groupes parlementaires ne sont pas encore constitués
01:10:58que par ailleurs, il ne vous aura pas échappé
01:11:00qu'il y a des sénateurs socialistes et que d'ores et déjà
01:11:02nous avons plus de 120 parlementaires
01:11:04dans les deux chambres
01:11:06les deux chambres réunies, que la dynamique
01:11:08du groupe socialiste est extrêmement forte
01:11:10puisque nous augmentons considérablement
01:11:12nos effectifs à l'Assemblée Nationale
01:11:14donc non, rien n'est réglé
01:11:16et oui, là il dit clairement Eléphie, c'est nous
01:11:18et bien voilà, alors on va vous poser
01:11:20tout de suite la question à vous Céline Hervieux
01:11:22qui sera ? Est-ce que je n'arrive
01:11:24même plus à parler tellement ça me perturbe ?
01:11:26Est-ce que ça sera Boris Vallaud ? Est-ce que ça sera Olivier Faure ?
01:11:28Est-ce que ça sera Raphaël Guzman ?
01:11:30Qui allez-vous proposer ?
01:11:32Alors écoutez, pour l'instant la discussion est encore
01:11:34en cours, évidemment moi je soutiens mon premier secrétaire
01:11:36puisque je pense que c'est quelqu'un
01:11:38qui a exercé
01:11:40des fonctions importantes, déjà qui a prouvé
01:11:42sa caïracité justement à rassembler
01:11:44et ce serait une candidature
01:11:46je pense de consensus à gauche
01:11:48vous savez Olivier Faure
01:11:50quand il est arrivé au Parti Socialiste, quand il est devenu le premier secrétaire
01:11:52le Parti Socialiste
01:11:54allait très mal, ça ne vous a pas échappé
01:11:56depuis 2017, on a vécu une crise
01:11:58ça a été très difficile à vivre pour les élus
01:12:00comme pour les militants, pour tous les citoyens qui soutenaient
01:12:02le PS à l'époque
01:12:04et Olivier il a su tenir
01:12:06la maison, si j'ose dire, et ça c'est pas rien
01:12:08et je pense que c'est pour ça qu'il en récolte
01:12:10les fruits aujourd'hui, dans un esprit
01:12:12de responsabilité et dans un
01:12:14moment où oui, le Parti Socialiste
01:12:16alors, ressusciter
01:12:18je ne sais pas, parce que nous n'oublions pas
01:12:20que le Parti Socialiste...
01:12:22Vous n'étiez pas mort, c'est ça ?
01:12:24Absolument pas, parce que souvenez-vous quand même
01:12:26qu'il y a un tissu local, il y a un tissu
01:12:28d'élus locaux, ils font le travail
01:12:30tous les jours, il ne faut pas l'oublier, dans les régions
01:12:32dans les communes, on a quand même
01:12:34toutes les grandes communes, une grande partie
01:12:36des plus grandes communes de France
01:12:38donc ça c'est un travail qui est réalisé au quotidien
01:12:40et ce sont des socialistes souvent à la tête de ces coalitions
01:12:42de gauche, et il faut
01:12:44reconnaître ce travail-là, c'est très important
01:12:46donc non, le Parti Socialiste n'est jamais
01:12:48mort, donc il n'est pas ressuscité
01:12:50simplement, il reprend
01:12:52sa splendeur, et il est dans un esprit
01:12:54de responsabilité, prêt à gouverner
01:12:56Céline Nervieux, les vraies voix
01:12:58vous défient, la première d'entre
01:13:00elles, Philippe Bilger. Ce qu'il y a bien
01:13:02en démocratie, c'est que
01:13:04quelqu'un qui n'est pas naturellement
01:13:06de gauche, a le droit de donner son
01:13:08avis sur le centre
01:13:10du Parti Socialiste
01:13:12mais là où je rejoins Madame
01:13:14la députée, c'est tout de même que
01:13:16je n'ai jamais perçu
01:13:18en tant que citoyen
01:13:20la mort du Parti Socialiste
01:13:22par conséquent, il n'a pas besoin de
01:13:24ressusciter, il reprend de la vigueur
01:13:26et le paradoxe, c'est que
01:13:28il reprend de la vigueur
01:13:30grâce à l'élection
01:13:32législative, grâce
01:13:34certainement à Olivier Faure
01:13:36qu'on a beaucoup moqué
01:13:38mais mon Dieu, qui tient la route
01:13:40et à d'autres aussi, mais ce qui me
01:13:42paraît le signe le plus éclatant
01:13:44de l'inscription
01:13:46du nouveau Parti Socialiste
01:13:48dans l'espace français
01:13:50c'est le fait que beaucoup de citoyens
01:13:52évidemment
01:13:54non de gauche, pourtant
01:13:56portaient l'espérance
01:13:58d'un Parti Socialiste
01:14:00structuré, cohérent
01:14:02fort, pour
01:14:04battre en brèche
01:14:06objectivement, l'extrémisme de
01:14:08LFI, et donc
01:14:10ça n'était pas un signe dérisoire
01:14:12Françoise de Gaulle a gardé sa vigueur
01:14:14avec Olivier Faure, Premier Ministre
01:14:16est-ce que vous y croyez ?
01:14:18Bien sûr, plus que jamais, moi je pense qu'il faut toujours
01:14:20être logique, alors c'est l'interview, d'abord
01:14:22félicitations pour votre élection, c'était pas
01:14:24gagné, bravo, moi j'assume
01:14:26d'être de gauche et d'être 100%
01:14:28il n'y a plus beaucoup d'éditorialistes de gauche
01:14:30on peut s'amuser !
01:14:32Ils ont tous gagné, mais ça n'était pas
01:14:34si simple, elle l'a quand même arraché
01:14:36vous savez, Mitterrand
01:14:38on a mis un siècle
01:14:40à imposer la marque, c'est pas comme ça qu'elle va
01:14:42disparaître, donc en fait la marque socialiste
01:14:44elle n'a jamais disparu, pourquoi Olivier Faure ?
01:14:46Moi je pense véritablement que
01:14:48il est vraiment
01:14:50au barycentre, alors maintenant au lieu de dire le centre
01:14:52de gravité, maintenant c'est préfi qu'on dit le barycentre
01:14:54la réalité c'est qu'Olivier Faure
01:14:56il est exactement comme
01:14:58François Hollande, c'est-à-dire que tout le monde
01:15:00sous-estime Olivier Faure
01:15:02moi je connais bien sûr, j'ai travaillé avec François Hollande
01:15:04donc je connais François Hollande, à l'époque
01:15:06tout le monde se moquait de lui en tant que premier secrétaire
01:15:08sauf que le seul qui a passé la dernière marche
01:15:10pour aller à l'Elysée, c'est François Hollande
01:15:12Olivier Faure c'est un survivant, il passe
01:15:14l'E après l'E, je sais pas si vous vous rendez
01:15:16compte dans quel état il a pris ce parti
01:15:18tout le monde dit Glucksmann, mais Glucksmann
01:15:20c'est Olivier Faure, le choix
01:15:22de Glucksmann 2019
01:15:24et de Glucksmann 2024
01:15:26c'est Olivier Faure, donc
01:15:28il y a quelque chose chez ce personnage
01:15:30que je connais assez peu, parce que c'est pas trop
01:15:32c'est ma génération, mais c'était pas trop
01:15:34mon clan, moi mon clan
01:15:36c'est pas celui-là, mais la réalité c'est
01:15:38qu'il y a chez ce premier secrétaire
01:15:40deux qualités, la période
01:15:42appelle des tempéraments forts en fait
01:15:44et les tempéraments forts sont pas ceux qui hurlent
01:15:46le plus, il y a deux qualités d'abord
01:15:48même si on s'appelle Olivier Faure
01:15:50il y a une capacité
01:15:52à se maîtriser
01:15:54qui est juste extraordinaire dans le moment
01:15:56et c'est quelqu'un qui n'a jamais
01:15:58insulté qui que ce soit, et ça c'est
01:16:00très important, on a des désaccords profonds
01:16:02avec Adafi, notamment depuis cet octobre
01:16:04on s'est tous laissé aller, moi la première
01:16:06à des horreurs avec Jean-Luc Mélenchon
01:16:08Olivier Faure, dans le champ
01:16:10médiatico-politique, est toujours resté
01:16:12critique, donc je pense
01:16:14véritablement qu'il est la bonne personne
01:16:16pour Matignon, et je vois pas comment Boris Vallaud
01:16:18qui n'a jamais pris un seul risque, pourrait lui
01:16:20disputer ce poste. Bah alors Boris Vallaud
01:16:22il est proche déjà d'Emmanuel Macron
01:16:24c'est la même promotion
01:16:26il se déteste cordialement, vous savez, pardon
01:16:28il faut lui demander
01:16:30Céline Hervieux, est-ce que
01:16:32Olivier Faure va faire au PS la même chose
01:16:34que François Hollande lui a fait, c'est-à-dire
01:16:36lui faire couler à plat ventre ?
01:16:38Oh l'avocat du diable, allez-y !
01:16:40Non je ne pense pas du tout
01:16:42je ne pense pas, vous évoquiez Boris Vallaud
01:16:44il a énormément de qualité, il a été secrétaire général
01:16:46de l'Elysée, c'est quelqu'un qui fait aussi
01:16:48consensus parmi les socialistes. Il se trouve que
01:16:50j'apprécie tout particulièrement ce que vient de dire
01:16:52madame, c'est-à-dire que c'est cette personnalité
01:16:54qui est capable de maîtriser
01:16:56de garder son calme, y compris
01:16:58dans un moment où les socialistes étaient
01:17:00absolument d'Elysée, et c'est pour ça que
01:17:02je pense qu'il est capable de rassembler autour
01:17:04de sa candidature, sa nomination
01:17:06potentielle, parce que de toute façon
01:17:08il faut que ce soit un socialiste
01:17:10c'est une évidence, moi c'est la première évidence
01:17:12qui apparaît suite à ces élections
01:17:14il y a une inspiration quand même
01:17:16de gauche dans ce pays, alors c'est vrai que c'était
01:17:18en barrage au Rassemblement National
01:17:20il va falloir entendre aussi les électeurs du
01:17:22Rassemblement National, mais là il y a une dynamique
01:17:24autour du nouveau fonds populaire, et Olivier
01:17:26a une autre qualité, c'est qu'il a été
01:17:28quand même le prescripteur de l'union de la gauche
01:17:30depuis le début, et on l'a
01:17:32fustigé, et il a tenu bon, et
01:17:34aujourd'hui le nouveau fonds populaire réalise des
01:17:36scores qui étaient inattendus, il faut
01:17:38le reconnaître, cette victoire là, elle lui est
01:17:40due aussi, en partie, en grande partie
01:17:42Jean-Michel Fauvergue, est-ce que pour vous
01:17:44aussi, Olivier Faure, c'est l'homme providentiel
01:17:46du PS ?
01:17:48Je sais pas du tout, je connais
01:17:50relativement bien, puisque moi j'ai été
01:17:52élu sur le même département, en Seine-et-Marne
01:17:54j'ai été élu au premier tour là maintenant
01:17:56et c'est un beau...
01:17:58c'est un bel exploit, je sais pas
01:18:00si c'est l'homme providentiel pour être
01:18:02Premier Ministre, je sais même pas d'ailleurs si on choisira
01:18:04un Premier Ministre parmi les socialistes
01:18:06et les socialistes pour l'instant
01:18:08sont pas le groupe le plus important
01:18:10Mais le plus compatible avec
01:18:12une ouverture...
01:18:14Non mais je voudrais
01:18:16terminer
01:18:18et effectivement
01:18:20moi en tout cas
01:18:22ce que je voulais dire, c'est que
01:18:24je suis assez content
01:18:26je suis pas socialiste
01:18:28pas du tout, mais je suis assez content de les voir
01:18:30de les voir se refaire
01:18:32une santé, parce que
01:18:34ils étaient
01:18:36importants pour notre démocratie, ils sont importants
01:18:38et Céline Herbieux
01:18:40l'a dit, ils n'avaient pas disparu
01:18:42de la vie locale, ils étaient bien
01:18:44implantés au niveau local, comme sont bien implantés
01:18:46les LR au niveau local
01:18:48ce que nous n'avons pas su faire
01:18:50quand je dis nous, c'est quand j'étais
01:18:52à Remarche, on n'a pas
01:18:54su faire ça, et donc
01:18:56ils étaient présents au Sénat, et maintenant
01:18:58ils reviennent à l'Assemblée Nationale, c'est une force qui
01:19:00à mon avis, a manqué à l'Assemblée Nationale
01:19:02parce que c'est une force, et je parle
01:19:04des socialistes
01:19:06dans l'ensemble, les plus républicains
01:19:08et j'aimerais qu'ils se déscotchent assez rapidement
01:19:10de LFI, mais c'est
01:19:12des gens qu'ils ont manqué, moi j'ai connu
01:19:14voyez-vous, quand j'étais chef du RAID
01:19:16j'ai connu deux hommes forts
01:19:18qui étaient d'abord Manuel Valls, ministre de l'Intérieur
01:19:20qui est passé dans ses premiers ministres
01:19:22et surtout pendant les événements
01:19:24mon chef c'était Bernard Cazeneuve
01:19:26et là j'ai apprécié un
01:19:28ministre de l'Intérieur, un homme
01:19:30d'État
01:19:32Bernard Cazeneuve qui pourrait être un premier ministre
01:19:34il pourrait être un premier ministre aussi, bien évidemment
01:19:36et qu'il a été
01:19:38Philippe Villegas, vous avez envie de réagir rapidement
01:19:40Oui, j'aurais voulu vous demander
01:19:42Madame la députée, moi j'ai beaucoup
01:19:44apprécié un passage
01:19:46du discours d'Olivier Faure
01:19:48le 7 juillet, lorsqu'il a pris la peine
01:19:50c'était le seul
01:19:52de penser aux
01:19:5411 millions d'électeurs
01:19:56du Rassemblement National
01:19:58en disant qu'il fallait d'une certaine
01:20:00manière prendre en charge
01:20:02leurs problèmes. Comment voyez-vous
01:20:04cela alors qu'apparemment au moins
01:20:06les préoccupations du
01:20:08Rassemblement National sont
01:20:10aux antipodes du
01:20:12programme du Parti Socialiste ?
01:20:14Alors vous avez
01:20:16parfaitement raison, en fait elles ne sont pas
01:20:18complètement aux antipodes. Il faut
01:20:20je pense, parce qu'on parlait aussi
01:20:22du PS ressuscité, c'est aussi un PS
01:20:24qui a appris de ses erreurs
01:20:26et qui a reconnu qu'il y avait une rupture
01:20:28avec une partie de ce qu'on appelle les classes populaires
01:20:30et donc ça, il faut faire
01:20:32un examen de conscience
01:20:34pour comprendre à quel moment s'est
01:20:36fait la rupture et comment on peut retisser
01:20:38ce lien de confiance. L'union de la gauche
01:20:40est une première étape dans ce sens.
01:20:42Ensuite, évidemment, il faut que la gauche
01:20:44socialiste parle des sujets
01:20:46qui préoccupent les Français, évidemment la question
01:20:48du pouvoir d'achat, mais les enjeux autour de la
01:20:50sécurité par exemple.
01:20:52C'est très important parce qu'en fait
01:20:54ça rejoint notre lutte pour la
01:20:56défense des plus fragiles dans ce pays
01:20:58parce que qui subit l'insécurité aujourd'hui ?
01:21:00C'est certainement pas moi dans mon
01:21:0214e et 16e arrondissements de matière
01:21:04conscription. Ceux qui le subissent, ce sont
01:21:06justement les gens qui sont dans des
01:21:08quartiers qui sont le plus précarisés
01:21:10et donc avec des sujets
01:21:12autour de l'immigration mais qui sont
01:21:14associés à la politique du logement,
01:21:16aux politiques sociales, aux politiques d'éducation,
01:21:18aux politiques culturelles. Bref, c'est
01:21:20une question qui a toute sa place
01:21:22au sein d'un programme socialiste
01:21:24et il faut absolument qu'on soit
01:21:26plus lisible et clair sur
01:21:28cette question. Et après, sur les
01:21:30questions autour de l'immigration,
01:21:32on a porté un projet, notamment
01:21:34au niveau européen, il se trouve
01:21:36que c'est toujours plus facile d'être dans la logique
01:21:38du bouc émissaire, dans un discours
01:21:40racoleur, agressif.
01:21:42En l'occurrence, ce n'est pas ce que nous
01:21:44défendons. Nous avons des positions très claires
01:21:46sur l'immigration. Malheureusement,
01:21:48ce ne sont pas celles qui émergent le plus
01:21:50du débat public.
01:21:52Françoise de Gouin va prendre la parole
01:21:54mais juste, Céline Hervieux, il y avait un silence autour du
01:21:56plateau. C'était la première fois que vous
01:21:58parliez de ce thème, les gens
01:22:00du Nouveau Front Populaire
01:22:02et franchement, votre discours, a priori,
01:22:04est très auditoire.
01:22:06Le problème, c'est qu'il ne faut pas faire
01:22:08la caricature. La sécurité,
01:22:10la gauche a fait son
01:22:12agenda, il y a bien longtemps, sur la
01:22:14sécurité, d'abord avec Ségolène en 2007
01:22:16avec L'Ordre Juste, ensuite, tu en as parlé
01:22:18Fauvergue avec Manuel Valls
01:22:20donc il faut vraiment
01:22:22cesser de caricaturer ce qu'est la
01:22:24gauche. Il n'y a pas d'angle mort dans
01:22:26ce domaine. Il y a le débat public
01:22:28qui fait que la gauche est en
01:22:30permanence, dès que vous êtes de gauche, vous êtes
01:22:32islamo-gauchiste ou forcément laxiste.
01:22:34C'est ça la caricature et la polarisation.
01:22:36Pas quand on entend parler, c'est l'inervieux
01:22:38justement. Sauf
01:22:40le respect que je dois à notre nouvelle députée,
01:22:42il n'y a pas qu'à elle. Je veux dire, c'est un discours
01:22:44qui est tenu, qui est prégnant.
01:22:46Ça, c'est le premier point. Le deuxième point,
01:22:48j'entendais Jean-Michel
01:22:50nous parler du PS,
01:22:52c'est pas le premier groupe,
01:22:54c'est la plus forte progression, c'est 109%.
01:22:56C'est-à-dire, vous passez de 31
01:22:58à 67%, à 67
01:23:00députés, ça veut dire qu'avec d'autres gens,
01:23:02vous allez dépasser LFI. De toute façon,
01:23:04je pense, en plus, que
01:23:06tout LFI n'est pas à jeter.
01:23:08Il y a le comportement
01:23:10inacceptable, intolérable le 7 octobre
01:23:12d'une partie des députés
01:23:14et il y a aussi, LFI, ça n'est pas
01:23:16que David Guiraud, vous voyez ce que je veux
01:23:18dire, c'est aussi
01:23:20Clémentine Autain.
01:23:22Vous voyez, il y a
01:23:24un dernier point, mais je voudrais voir avec
01:23:26ces derniers reviews. Moi, ce qui m'a
01:23:28intéressé dans le discours de
01:23:30Olivier Faure, tout à l'heure,
01:23:32c'est que j'ai senti que c'est la
01:23:34fin aussi de l'hégémonie socialiste. C'est-à-dire
01:23:36qu'on ne va pas recommencer
01:23:38et mettre deux balles dans la machine
01:23:40du PS
01:23:42hégémonique, qui nous a tués
01:23:44d'ailleurs, et qui maltraite
01:23:46véritablement ses partenaires. Vous êtes d'accord
01:23:48avec ça, madame la députée ?
01:23:50Absolument, puisque j'ai été élue, justement,
01:23:52représentante du Nouveau Fonds
01:23:54Populaire, et avec l'ensemble des partenaires, on a
01:23:56travaillé main dans la main, ça s'est très très bien passé.
01:23:58Beaucoup mieux, d'ailleurs, que ça ne s'était passé
01:24:00dans le cadre de la FENUPES,
01:24:02et parce que là, on avait un positionnement qui était
01:24:04beaucoup plus clair, si vous voulez. Chaque
01:24:06groupe est distinct,
01:24:08il n'y aura pas d'intergroupes, donc maintenant,
01:24:10effectivement, on a
01:24:12toujours cette coalition qui va nous porter,
01:24:14mais après, chaque groupe politique a son
01:24:16identité, a son indépendance,
01:24:18a ses positionnements, et il va falloir
01:24:20dans cette recomposition politique totale
01:24:22très incertaine, que les socialistes
01:24:24aient une voix forte, parce que
01:24:26comme l'un de vos personnalités
01:24:28le disait, on a besoin d'un socialisme
01:24:30fort, conséquent dans ce pays.
01:24:32Vraiment, on ne peut pas laisser la gauche
01:24:34divaguer, et les socialistes
01:24:36répondront présents pour
01:24:38les responsabilités qui vont être les leurs.
01:24:40Jean-Michel Fauvergue, le mot de la fin vous revient
01:24:42à nouveau, ça sera
01:24:44l'habitude de la journée.
01:24:46J'ai bien aimé votre discours sur la sécurité,
01:24:48et j'espère que...
01:24:50C'est le réd, c'est l'ancien patron du red qui l'a dit !
01:24:52Et j'espère que pour le coup,
01:24:54on appliquera les choses, parce qu'en fait,
01:24:56tout le monde a été défaillant sur la sécurité,
01:24:58sur l'immigration, et sur la justice,
01:25:00qui ne rend pas justice dans ce pays.
01:25:02Tout le monde a été défaillant, la droite,
01:25:04la gauche, et ensuite le centre,
01:25:06nous avons été défaillants aussi, tout le monde
01:25:08a été défaillant, et si
01:25:10on a eu 34 ou 35%
01:25:12des voix au
01:25:14Rassemblement National, c'est sur ces thèmes-là,
01:25:16et donc il faut trouver des solutions,
01:25:18des solutions qui sont des solutions
01:25:20républicaines. Merci Jean-Michel Fauvergue,
01:25:22merci Céline Hervieux !
01:25:24Vous avez vu, ça s'est bien passé, madame la députée,
01:25:26vous avez été bien reçue !
01:25:28Je rappelle que vous êtes porte-parole du PS,
01:25:30et que vous êtes nouvellement élue députée de la 11ème
01:25:32circonscription de Paris.
01:25:34Eh bien, les vraies voix de l'été pour aujourd'hui,
01:25:36c'est terminé !
01:25:38C'était très sympa !
01:25:40Je suis ravi d'avoir gagné en plus de ça !
01:25:42Excusez-moi de rappeler que la gauche gagne encore !
01:25:44Merci Françoise de Gouin !
01:25:46Merci Jean-Michel Fauvergue !
01:25:48Et puis merci Frédéric Brindel !
01:25:50On est encore ensemble demain !
01:25:52On se retrouve demain, direction Avignon,
01:25:54dans un instant, Christophe Méliand
01:25:56nous attend, mais avant, il y aura les infos !

Recommandations