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Le blé est produit en moindre quantité certes, mais il est également de moins bonne qualité. Très utilisé dans l'alimentation en France, son prix ne devrait toutefois pas augmenter: la France dispose d'un stock suffisant pour répondre à la demande intérieure.

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Transcription
00:00Didier nous emmène dans ses champs de blé.
00:03Certains coins de son exploitation ont été rendus inutilisables à cause de la pluie de ces derniers mois.
00:08Donc on est dans une zone là où il n'y a plus rien.
00:11On n'a que des mauvaises herbes, il n'y a ni blé ni févrol et tout ça c'est lié à un excès d'eau.
00:16Du blé en moindre quantité donc, mais avec aussi plus d'imperfections.
00:20Les grains globalement ne sont pas très bien remplis,
00:23donc ce n'est pas signe de bonne qualité de grains ni de bon rendement à l'arrivée.
00:28Après un tel constat, Didier ne se fait pas d'illusions quant au bilan de sa saison.
00:33Je pense que si on a 30% du blé qu'on récolte habituellement,
00:37ce sera finalement peut-être pas si mal compte tenu de l'état des cultures qu'on arrive à observer aujourd'hui.
00:42Selon le gouvernement, les récoltes de blé tendre, souvent utilisées dans notre alimentation,
00:46ont juté de 15% par rapport à l'an dernier.
00:49Mais pas sûr pour autant d'assister à une flambée des prix.
00:52L'impact au stade de la consommation est extraordinairement limité.
00:56Le prix du blé est relativement marginal dans la composition de notre aliment de base qui est le pain.
01:03De plus, la France, premier producteur européen de céréales,
01:06devrait disposer d'assez de stocks de blé pour répondre à sa demande intérieure.

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