Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00C'est News, il est 6h, bienvenue à tous à la Une ce matin.
00:00:04La France Insoumise qui veut marcher sur Matignon,
00:00:07des méthodes qui rappellent l'attaque du Capitole aux Etats-Unis,
00:00:11des réactions dans ce journal.
00:00:12Et si le camp macroniste s'alliait aux Républicains ?
00:00:16C'est ce que propose Édouard Philippe ou encore Xavier Bertrand
00:00:19qui défend l'idée d'un Premier ministre issu des rangs des LR.
00:00:23Élodie Huchard avec nous pour y voir plus clair.
00:00:26A tout de suite, Élodie.
00:00:27Un jeune homme de 19 ans qui rentrait de soirée avec des amis à Meudon
00:00:30a été attaqué au couteau par un SDF géorgien toxicomane.
00:00:34Les habitants sont choqués car cela aurait pu être évité.
00:00:38La sœur de Samuel Paty a déposé un recours devant le tribunal administratif.
00:00:42Elle veut que l'État soit condamné pour l'assassinat de son frère
00:00:46par un islamiste tchétchène de 18 ans.
00:00:48La réponse de l'Éducation nationale et de certains collègues de Samuel Paty
00:00:52n'avaient pas permis d'éviter le drame.
00:00:55La croissance en France est un peu plus forte que prévue, nous dira Éric de Haït-Matin.
00:01:00Attention à ne pas tout casser avec des mesures économiques dangereuses.
00:01:05Le nouveau Front populaire met la pression sur Emmanuel Macron.
00:01:07Dans un communiqué, la coalition de gauche s'indigne du maintien de Gabriel Attal à Matignon.
00:01:11Une décision antidémocratique selon eux puisqu'ils estiment que le Premier ministre
00:01:15doit impérativement être issu de leur alliance.
00:01:19L'ancien député insoumis Adrien Quintenance va plus loin.
00:01:22Il veut organiser une grande marche vers Matignon pour faire céder le chef de l'État.
00:01:26Kylian Salé et Camille Guédon.
00:01:29Des propos qui font vivement réagir ces dernières heures.
00:01:33Ceux de l'insoumis Adrien Quintenance, publié sur le réseau social X.
00:01:37Il propose d'organiser une grande marche populaire en direction de Matignon
00:01:41pour faire céder Emmanuel Macron sur le choix du Premier ministre.
00:01:45Coup de force contre la démocratie capitale à la française.
00:01:48Les réactions pour dénoncer cette initiative se multiplient.
00:01:51Ces gens-là qui n'ont pas la majorité sont toujours dans la stratégie de la tension.
00:01:56Il faut reconnaître que dans la rue, ils sont forts.
00:02:01Ils sont forts avec les antifas, avec les black blocs, avec les banlieues, avec les fichiers S.
00:02:09Chez les politiques à gauche aussi, cet appel est dénoncé.
00:02:12À l'image du maire de Marseille, Benoît Payan, qui se demande
00:02:15Qu'est-ce que c'est que cette manière de faire ?
00:02:17Du côté du Rassemblement national,
00:02:19cette déclaration est à l'image de la France insoumise.
00:02:22Ils veulent bordéliser les institutions, ils appellent à l'insurrection.
00:02:25Monsieur Léaumont, lors des émeutes de l'année dernière,
00:02:26quand j'étais sur le terrain en tant que policier, n'appelait pas au calme.
00:02:29Mais Monsieur Mélenchon, c'était pareil.
00:02:30Et à chaque fois, c'est les mêmes discours, c'est les mêmes intentions avec les mêmes personnes.
00:02:34Dans un communiqué, le Nouveau Front populaire appuie cette stratégie d'intimidation
00:02:38en mettant en garde Emmanuel Macron contre le maintien de Gabriel Attal
00:02:41au poste de Premier ministre, qui pour eux serait démocratiquement inacceptable.
00:02:47Voilà, et qu'en pensez-vous de cet appel à marcher sur Matignon ?
00:02:50Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:02:54Édouard Philippe, l'ancien Premier ministre,
00:02:56appelle à une coalition entre le camp présidentiel et les Républicains, Chana.
00:03:00Selon le président d'Horizon, c'est la seule alternative à un gouvernement du Nouveau Front populaire.
00:03:05Pour cela, il faudrait rassembler tous les députés Renaissance, Modem, Horizon et les Républicains.
00:03:11Écoutez, c'était hier soir sur TF1.
00:03:13Il y a un autre bloc, au centre, composé de Renaissance, du Modem, de Horizon et des LR.
00:03:20Ah ça, il faut le constituer, il n'existe pas.
00:03:21Qui n'est pas un bloc constitué, je le reconnais,
00:03:24mais qui, si on le prend dans son ensemble, fait 220 députés,
00:03:28donc plus que le Nouveau Front populaire.
00:03:30Est-ce qu'à l'intérieur de ce bloc, on est capable de s'entendre,
00:03:34non pas du tout sur une coalition, je ne crois pas qu'on y arrivera,
00:03:37mais sur un accord technique qui permet d'avancer et de gérer les affaires du pays ?
00:03:45Alors, Xavier Bertrand plaide pour un gouvernement de droite également.
00:03:48Si on veut mettre un coup d'arrêt à Jean-Luc Mélenchon et à la France Insoumise,
00:03:52la seule solution, c'est un gouvernement d'urgence nationale, dirigé par les Républicains.
00:03:57Élodie Huchard, comment doit-on interpréter ces déclarations ?
00:04:01Ils veulent vraiment Matignon ?
00:04:02Oui, évidemment, parce que finalement...
00:04:04Les Républicains ?
00:04:04Oui, la droite dit qu'elle va faire en fait exactement ce que fait la gauche en ce moment,
00:04:07c'est-à-dire réclamer ce poste.
00:04:09Alors attention, dans ce qu'on a entendu dans les déclarations d'Édouard Philippe,
00:04:12certes, il cite 220 députés en ajoutant tout le bloc ensemble et les Républicains,
00:04:17mais ça n'est pas si simple que ça,
00:04:18parce que dans la majorité, l'ancienne majorité présidentielle,
00:04:21vous avez l'aile gauche qui ne voudra pas d'un Premier ministre de droite,
00:04:25et vous avez aussi une partie de la droite qui ne voudra pas s'allier avec la Macronie.
00:04:28Donc il faut quand même faire attention, ce n'est pas aussi simple que ça.
00:04:30Et puis, on voit déjà que les Républicains,
00:04:32notamment pour les postes à responsabilité à l'Assemblée nationale,
00:04:35sont prêts à s'entendre avec la Macronie pour se répartir un certain nombre de postes.
00:04:40Mais la question que ça pose quand même, c'est est-ce que les LR ont intérêt à y aller ?
00:04:44Alors certes, ça peut permettre de gouverner en temps,
00:04:46même si c'est un gouvernement technique, comme le dit Édouard Philippe,
00:04:49mais les LR vont quand même gagner sur leur ligne d'indépendance,
00:04:51ce qu'ils perdraient, et surtout risquent de se diluer totalement au sein d'ensemble,
00:04:55parce qu'ils sont, en termes de nombre de sièges et de députés,
00:04:58quand même beaucoup moins nombreux.
00:04:59Merci Elodie, vous restez bien avec nous.
00:05:01Dominique Régnier analyse la recomposition politique.
00:05:04Dans le Figaro de ce matin, il explique que le RN représente désormais
00:05:08près de 80% des votes de droite.
00:05:11Il en déduit que le RN, c'est la droite.
00:05:13Donc selon Dominique Régnier, le barrage républicain
00:05:16devient un barrage contre la droite orchestré par une gauche
00:05:20qui n'a jamais été aussi faible sous la Ve République.
00:05:23Il me semble que c'est très intéressant.
00:05:25On va en parler ce matin avec Franck Aliziaud, député RN des Bouches-du-Rhône.
00:05:30Il sera avec nous à 7h40.
00:05:34A Meudon, un jeune homme de 19 ans a été poignardé en pleine rue.
00:05:37Ça s'est passé dans la nuit de lundi à Mardi, Chana.
00:05:39Et le suspect est un géorgien de 32 ans, sans domicile fixe.
00:05:42Il a été interpellé par les forces de l'ordre.
00:05:44La victime a été hospitalisée en urgence absolue.
00:05:47Le récit est signé, Kylian Salé.
00:05:50Une nouvelle agression au couteau en pleine rue.
00:05:52Il est 1h20 du matin dans la nuit de lundi à Mardi.
00:05:55Oscar M, 19 ans, se balade avec ses amis rue de la Belgique à Meudon.
00:05:59Le groupe croise un homme étrange.
00:06:00Il titube et semble droguer.
00:06:02L'individu s'adresse particulièrement à Oscar M.
00:06:05Il lui demande de le suivre, ce qu'il refuse.
00:06:07L'individu est sorti, il semblerait que ce soit un cutter.
00:06:12Il aurait porté trois coups au niveau de l'abdomen et du bras, le blessant gravement.
00:06:21L'agresseur présumé est un sans domicile fixe, géorgien de 32 ans,
00:06:25connu pour des faits de toxicomanie et d'alcoolémie.
00:06:28Il est interpellé par la police nationale vers 4h30 du matin à Meudon.
00:06:31C'est dans cette ville d'ordinaire tranquille
00:06:33que Prisca Thévenoud et son équipe ont été agressés il y a quelques jours.
00:06:37Ça peut arriver dans n'importe quel endroit, dans n'importe quelle ville, village.
00:06:42Vous savez, vous avez des individus qui zonent
00:06:46et qui sont souvent, comme je vous ai dit, sous l'emprise des produits stupéfiants,
00:06:50de la boisson alcoolisée.
00:06:53Et on voit bien que ces individus, du jour au lendemain,
00:06:57peuvent passer à l'action, comme ça, pètent un câble.
00:07:01Les derniers chiffres sur le nombre d'attaques au couteau datent de 2020,
00:07:04avec 120 agressions par jour, selon l'Observatoire national de la délinquance
00:07:08et des réponses pénales.
00:07:10Voilà, les attaques au couteau, c'est un sujet tabou en France.
00:07:14On va en parler à 6h30, vous allez voir.
00:07:16Et puis à 8h30, on sera avec Pierre-Marie Sève,
00:07:18qui est le directeur de l'Institut pour la justice.
00:07:20Pourquoi est-ce que c'est si tabou ?
00:07:21Pourquoi est-ce que le ministère de l'Intérieur se fait prier
00:07:24pour donner des chiffres et qu'on a beaucoup de mal à les obtenir ?
00:07:27Les derniers chiffres, 120 attaques au couteau chaque jour en France,
00:07:30120 par jour.
00:07:32À Toulouse, si vous allez chercher vos enfants en retard au centre de loisirs,
00:07:36vous vous exposez à une amende, 30 euros exactement.
00:07:39La mesure entrera en vigueur à la rentrée, le 1er septembre prochain.
00:07:43Alors, une décision qui peut paraître un peu radicale,
00:07:45mais la municipalité explique que ces retards, ça leur coûte de l'argent,
00:07:48puisque la ville doit payer les employés qui attendent les parents retardataires
00:07:52et donc qui dépassent leurs heures de travail.
00:07:54Reportage signé Jean-Luc Thomas.
00:07:57Dès la rentrée prochaine, les parents dont l'enfant est accueilli en péri-scolaire,
00:08:01juste après les cours, vont devoir regarder leur montre.
00:08:04Ils seront pénalisés s'ils viennent chercher leur enfant en retard.
00:08:08Je trouve qu'en fait, c'est un peu exagéré, je crois.
00:08:11Je ne suis pas vraiment d'accord, parce que je pense qu'on n'est pas en retard volontairement.
00:08:15Pour moi, c'est un peu légitime, je trouve.
00:08:17Si ça se reproduit plusieurs fois, je pense qu'au bout d'un moment,
00:08:21c'est bien de mettre une loi qui évite les abus.
00:08:28La mairie, organisatrice des CLAE, ne veut plus payer les heures supplémentaires
00:08:32dues à plusieurs centaines de parents.
00:08:34On est environ à 8000 retards par an sur à peu près 28000 enfants
00:08:39qui fréquentent le CLAE tous les jours.
00:08:41Mais sur ces 8000 retards annuels, il n'est pas question de sanctionner tous ces retards.
00:08:48Il s'agit bien des retards les plus fréquents, les plus longs,
00:08:51des familles que nous n'arrivons pas à joindre.
00:08:53L'AFCPE, l'opposition municipale, sont contre cette mesure.
00:08:57Dans un an, un bilan sera fait pour savoir si les retards ont diminué ou pas.
00:09:05Bon, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:09:06C'est compliqué, effectivement.
00:09:09Quand on a un travail, parfois c'est compliqué d'aller récupérer les enfants pile-poil à l'heure.
00:09:16Peut-être qu'on peut faire travailler les fonctionnaires territoriaux,
00:09:19je ne sais pas, je pose la question comme ça, une heure de plus.
00:09:21Et puis comme ça, ça laisse plus de temps pour les parents pour les récupérer.
00:09:24Tiens, Eric de Ritmaten.
00:09:25Faire travailler des fonctionnaires une heure de plus, ça serait mal vu.
00:09:28Non, mais je pense que 30...
00:09:30Non, mais bon, est-ce qu'ils accepteraient, premièrement ?
00:09:32Deuxièmement, il y a une marge de sécurité.
00:09:34On peut accepter 5 ou 10 minutes, peut-être, une tolérance.
00:09:38Troisième point, je pense que là, vraiment, 30 euros,
00:09:41c'est peut-être une somme pour beaucoup de personnes,
00:09:43mais c'est le civisme, c'est le lire-respect.
00:09:46Le problème, c'est que les gens ne respectent pas les horaires.
00:09:48Là, vous avez raison, la règle, c'est la règle.
00:09:50C'est l'éducation, c'est la règle.
00:09:52Tiens, Élodie.
00:09:53En fait, oui, ce qui est compliqué, c'est qu'on peut se dire,
00:09:55pourquoi pas leur proposer de travailler une heure de plus,
00:09:57mais ceux pour qui, en fait, c'est juste de lire-respect
00:09:59et qu'ils sont un peu en dilettante,
00:10:01le problème, c'est que si vous autorisez une heure de plus,
00:10:03ils risquent d'arriver encore une heure en retard.
00:10:04C'est-à-dire qu'il y a un moment où c'est un engrenage
00:10:06qui devient complexe à gérer.
00:10:07Il ne faut pas que ce soit de la dilettante.
00:10:08Si c'est parce que, je ne sais pas, on a été retenu au travail
00:10:11et qu'on ne peut pas être à l'heure pile-poil.
00:10:13Ça peut arriver.
00:10:14Voilà, ça peut arriver.
00:10:15Si effectivement, c'est un Jean-Foutisme, là, 30 euros.
00:10:19Là, c'est surtout le cas, beaucoup, quand même.
00:10:20Ça ne peut pas être des exemples.
00:10:21Vous avez raison, c'est vrai.
00:10:23Bon, premier vol réussi pour Ariane 6.
00:10:25La fusée européenne a pu mettre une dizaine de microsatellites
00:10:28en orbite cette nuit, Chana.
00:10:29Mission réussie pour malgré un petit loupé en fin de vol,
00:10:33puisque la fusée a dévié de sa trajectoire.
00:10:35Mais ce succès marque tout de même le retour
00:10:37d'un accès autonome de l'Europe à l'espace.
00:10:39C'est Emmanuel Macron qui a adressé un immense bravo
00:10:42aux équipes qui rendent possible ce qui paraît impossible.
00:10:45Voilà, très gros enjeux, parce que c'était
00:10:47l'indépendance spatiale de l'Europe qui était en jeu, justement.
00:10:51Voilà, lancement crucial réussi.
00:10:53Allez le sport, la France qui dit adieu à l'euro de football.
00:11:04Groupe Verlaine.pro
00:11:06Vivez un moment d'émotion devant votre programme
00:11:09avec XXL Maison, mobilier design et décorations.
00:11:14Bon, ben on rentre à la maison, Chana.
00:11:15Et oui, plus tôt que prévu, malheureusement.
00:11:17Les Bleus se sont inclinés hier soir face à l'Espagne
00:11:21avec le score de 2 buts à 1.
00:11:24Pourtant, tout avait bien commencé pour les hommes de Didier Deschamps
00:11:26avec une ouverture du score sur une tête réussie
00:11:29de Randal-Colomoigny dès la 9e minute.
00:11:31Mais les Espagnols ont vite repris le dessus
00:11:34avec 2 buts quasiment d'affilée à la 21e et à la 25e minute
00:11:38signés par Lamine Yamal et Dani Olmo.
00:11:40Donc, score final 2 buts à 1.
00:11:42Kylian Mbappé a tout simplement reconnu
00:11:44que l'Espagne a été meilleure. Écoutez.
00:11:47On est tombé sur une bonne équipe.
00:11:48Ils ont bien joué. Nous, on n'a pas été bons.
00:11:51Et donc, ils ont fait un meilleur match que nous.
00:11:54Donc, eux vont en finale et nous on est éliminés.
00:11:56C'est la réalité du football.
00:11:58On avait l'ambition d'être champion d'Europe.
00:11:59J'avais l'ambition d'être champion d'Europe.
00:12:00On ne l'est pas.
00:12:01Donc, à partir de ce moment-là, c'est une compétition ratée.
00:12:04Mais c'est le football. Il faut passer à autre chose.
00:12:07Je pense que l'année, elle a été longue.
00:12:09Je vais aller en vacances, me reposer.
00:12:11Ça va faire beaucoup de bien.
00:12:12Et c'est de revenir très fort.
00:12:15Et puis, Chana voulait y revenir sur le phénomène espagnol.
00:12:18Oui. Alors, celui qui a égalisé le score, c'est Lamine Yamal.
00:12:23Et il a seulement 16 ans, presque 17.
00:12:26Mais il a toujours 16 ans, ce qui fait de lui
00:12:28le plus jeune buteur de l'histoire de l'Euro.
00:12:31C'est presque insolent de se faire éliminer par un joueur de 16 ans.
00:12:34Contrairement à Kylian Mbappé
00:12:35et tous les grands joueurs qu'on a dans l'équipe de France.
00:12:37Mais bon, passons.
00:12:38À la fin du match, il a déclaré que c'était le but
00:12:40le plus spécial de sa toute jeune carrière.
00:12:4416 ans et il nous humilie.
00:12:46Il nous renvoie à la maison.
00:12:48Il joue et il joue bien.
00:12:49En tout cas, on a sauvé l'honneur
00:12:50parce qu'on aura réussi à marquer pendant cette Euro.
00:12:52Quand même. Merci, c'est vrai.
00:12:58C'était votre programme avec XXL Maison,
00:13:01mobilier design et décoration.
00:13:03C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
00:13:05installateur de panneaux photovoltaïques
00:13:07garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:13:09Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:13:12Cette question que je vous pose ce matin.
00:13:14La France Insoumise menace d'organiser une marche sur Matignon.
00:13:17Est-ce que leurs méthodes vous inquiètent ?
00:13:19Est-ce que ce sont à vos yeux des méthodes antidémocratiques,
00:13:21des méthodes violentes ?
00:13:22Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo
00:13:25et votre message.
00:13:26Restez bien avec nous.
00:13:27Petite pause et puis ensuite on parlera du combat
00:13:29de la soeur de Samuel Paty.
00:13:31Un combat qui se poursuit.
00:13:32Elle vient de saisir le tribunal administratif de Nice
00:13:36pour que l'État reconnaisse sa responsabilité
00:13:40dans l'assassinat de son frère par un islamiste de 18 ans.
00:13:43A tout de suite.
00:13:48C'est News, il est 6h15.
00:13:50Bienvenue à tous.
00:13:51Tout d'abord, le Point Info,
00:13:52le rappel des titres avec Sean Alusto.
00:13:57Le nouveau Premier ministre peut-il être un Premier ministre de droite ?
00:14:00C'est en tout cas la proposition d'Edouard Philippe
00:14:02et de Xavier Bertrand.
00:14:03Le maire du Havre a appelé hier à une coalition
00:14:06entre le camp présidentiel et les Républicains.
00:14:09C'est la seule alternative à un gouvernement dirigé
00:14:11par le Nouveau Front Populaire.
00:14:12Et pour cela, il faudrait rassembler les députés Renaissance,
00:14:15Modem, Horizon et LR.
00:14:19La plainte pour agression sexuelle contre deux joueurs
00:14:21du XV de France est vécue comme un traumatisme pour l'équipe.
00:14:24Ce sont les mots de leur sélectionneur, Fabien Galtier, cette nuit.
00:14:27Oscar Gégou et Hugo Auradou seront transférés aujourd'hui à Mendoza
00:14:31en vue d'une possible mise en examen.
00:14:33Ils nient toute forme de violence à l'encontre de la plaignante
00:14:36mais confirment une relation sexuelle.
00:14:38La procureure générale a demandé leur placement en détention provisoire
00:14:41et ils ont cours jusqu'à 20 ans de prison.
00:14:45Et puis, premier vol réussi pour Ariane 6.
00:14:47La fusée européenne a pu mettre une dizaine de microsatellites
00:14:50en orbite cette nuit.
00:14:51Il y a eu un petit loupé quand même en fin de vol.
00:14:53La fusée a dévié de sa trajectoire.
00:14:55Mais ce succès marque le retour d'un accès autonome de l'Europe à l'espace.
00:14:59Emmanuel Macron a adressé un immense bravo aux équipes.
00:15:04Kémy Séba, activiste panafricaniste, a été déchu de sa nationalité française.
00:15:10On en avait beaucoup parlé.
00:15:12Il était connu, il est toujours connu, pour sa détestation de la France.
00:15:15Il est béninois et il était également français.
00:15:18Il ne l'est plus.
00:15:19Il a été condamné plusieurs fois pour incitation à la haine raciale.
00:15:21Il avait notamment brûlé son passeport français,
00:15:23ce qui donne une indication sur son lien avec la France.
00:15:26Les autorités françaises lui reprochent une posture constante et actuelle,
00:15:30résolument antifrançaise, susceptible de porter gravement atteinte
00:15:35aux intérêts français et de nature à caractériser, je cite,
00:15:38une déloyauté manifeste à l'égard de la France.
00:15:41Donc, Kémy Séba n'est plus que béninois.
00:15:43Il était franco-béninois.
00:15:44Il n'est plus que béninois.
00:15:45Il n'a plus la nationalité française.
00:15:48Le combat de la sœur de Samuel Paty se poursuit.
00:15:51Michaëlle Paty vient de saisir le TA, le tribunal administratif de Nice.
00:15:56Le recours qu'elle avait déposé il y a 4 mois pour que la responsabilité
00:15:59de l'État dans l'assassinat de son frère soit reconnue est resté sans réponse.
00:16:02Alors cette fois-ci, Michaëlle Paty attend une condamnation par la justice.
00:16:06Les informations de Noémie Schultz.
00:16:09Il y a 4 mois, la sœur de Samuel Paty avait déposé un recours administratif
00:16:13préalable pour que soit reconnue la responsabilité de l'État.
00:16:17Pour Michaëlle Paty, l'assassinat de son frère aurait pu être évité
00:16:20s'il a préfecturé.
00:16:21Le rectorat avait pris au sérieux les menaces dont il faisait l'objet.
00:16:24Dans son recours, elle dressait la liste des fautes commises par l'administration.
00:16:28Une action du collège et du rectorat après le mensonge d'une élève
00:16:31qui avait accusé Samuel Paty d'avoir fait sortir les musulmans de son cours
00:16:34pour projeter les caricatures de Charlie Hebdo.
00:16:37Une action aussi face à la gravité des menaces de mort,
00:16:40largement sous-estimées par le rectorat.
00:16:42Et enfin, reproche fait au ministère de l'Intérieur
00:16:45puisque les services de renseignement n'avaient pas mis Samuel Paty
00:16:48sous protection le temps que la situation s'apaise.
00:16:52L'idée de Michaëlle Paty était d'obtenir une reconnaissance officielle
00:16:56de responsabilité plutôt que d'attendre une condamnation par la justice.
00:17:00Les services du Premier ministre mais aussi les ministères
00:17:04de l'Éducation nationale et de l'Intérieur avaient 2 mois pour répondre
00:17:07à ce qu'ils n'ont pas fait face à ce silence qui a été interprété
00:17:10comme une décision de rejet.
00:17:12La sœur de Samuel Paty a donc saisi le tribunal administratif de Nice
00:17:16pour que soit reconnue par la justice la part de responsabilité de l'État.
00:17:24Restez bien avec nous. Dans un instant, l'économie.
00:17:26Avec Eric Derritte-Mathel, on va parler de la croissance.
00:17:29Elle est un peu plus forte que prévu.
00:17:32Attention à ne pas tout casser avec des mesures économiques dangereuses.
00:17:36Vous voyez de quoi je veux parler.
00:17:38On va détailler tout ça avec Eric Derritte-Mathel.
00:17:41A tout de suite.
00:17:45L'INSEE a publié ses prévisions pour cette année et cela s'annonce bien
00:17:49ou plutôt cela s'annonçait bien car l'étude a été faite,
00:17:55et c'est ça qui est important Eric Derritte-Mathel,
00:17:57avant le résultat du second tour des législatives.
00:17:59Et vous nous dites que ce n'est vraiment pas le moment de tout casser ?
00:18:01Ah non, ça c'est sûr.
00:18:02Ce n'est vraiment pas le moment de tout casser parce que le baromètre éco,
00:18:05si l'on peut dire, il est sur beau.
00:18:07Ce n'est pas le beau fixe mais disons qu'il est sur beau.
00:18:10Je vais vous donner quelques chiffres Romain.
00:18:11La croissance est effectivement plus forte que prévu.
00:18:131,1% prévu pour l'année 2024.
00:18:16Si l'on regarde le pouvoir d'achat, plus 1,4% en guerre de pouvoir d'achat
00:18:20et les emplois créés, il y en a eu d'abord 55 000 au premier semestre
00:18:24et là, on va en avoir, alors je me trompe,
00:18:27c'est 55 000 créations prévues au second semestre,
00:18:30après 130 000 au premier semestre.
00:18:32Vous faites le calcul, 185 000 sur cette année.
00:18:34Vous voulez dire que tout s'annonçait, disons, pas trop mal.
00:18:38Ça s'annonçait pas trop mal effectivement
00:18:40mais si le NFP arrive aux responsabilités,
00:18:43on pourrait passer du beau temps à l'orage voire à la tempête
00:18:46parce que les mesures qui s'annoncent,
00:18:48c'est tout pour décourager l'initiative individuelle.
00:18:50Tenez, prenez la fiscalité.
00:18:51On est déjà, vous le savez bien, sur des taux records de prélèvement obligatoire,
00:18:5548% de la richesse que l'on crée.
00:18:57Ça veut dire qu'on vous prend 48% de ce que vous créez comme richesse.
00:19:01C'est 6 points de plus que la moyenne européenne.
00:19:04C'est quand même considérable, 6 points de plus.
00:19:07Est-ce qu'il faut encore en ajouter ? Pas sûr.
00:19:09Le SMIC, il est indexé sur l'inflation,
00:19:11il sera relevé de 2% à l'automne,
00:19:13ce qui mettra le net à 1425 euros.
00:19:15En faire plus, ce serait décourager l'embauche.
00:19:17C'est rendre le travail plus cher en France
00:19:19alors que la productivité est en chute libre depuis 2019.
00:19:22J'ai regardé les chiffres d'Eurostat.
00:19:24La productivité en France a baissé de 8,5%
00:19:28alors que la moyenne en Europe était à moins 2,5%
00:19:31sur la même période, bien entendu.
00:19:33Cela montre bien qu'en France,
00:19:35on a perdu énormément de production, de productivité.
00:19:38Face à la gauche, qu'est-ce qui se passe ?
00:19:41On vous dit plus de charges, plus de fiscalité.
00:19:44Voilà la réponse prévue par NFP.
00:19:47Si je vous comprends bien, Eric Derritte,
00:19:49le Nouveau Front Populaire,
00:19:51c'est une entreprise de découragement, c'est ça ?
00:19:53Entreprise, est-ce que vous êtes sûr que c'est le bon terme ?
00:19:55L'entreprise à la gauche, ce n'est pas forcément ce qu'on aime.
00:19:57C'est plutôt matraquage à tous les niveaux.
00:19:59On voit avec la fiscalité, le projet de retour à l'ISF,
00:20:02la retraite à 62 ans qui de nouveau plomberait nos comptes,
00:20:05on le sait bien, et nous amènerait au déclassement des agents
00:20:07par les agences de notation,
00:20:09peut-être même mise sous tutelle par Bruxelles.
00:20:11Vous savez bien que la France fera le contraire
00:20:13de ce qu'on lui demande, à savoir assainir ses comptes.
00:20:16Alors ce qui se prépare, c'est plutôt, je dirais,
00:20:18une entreprise de démolition de notre économie.
00:20:20Revenir en arrière, disait-on hier à Bercy,
00:20:23ce serait une faute irrémédiable.
00:20:26Merci beaucoup Eric.
00:20:28Effectivement, le message est passé.
00:20:30La reprise est timide, attention à ne pas la casser.
00:20:34C'est le message que vous nous faites passer,
00:20:36les informations que vous nous donnez ce matin.
00:20:386h26, le temps, on commence en allant à la plage.
00:20:41La météo des plages.
00:20:43La météo des plages avec BDOR.fr
00:20:45L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:20:48L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:20:52Place à présent votre météo des plages
00:20:54où les conditions météorestes auront mitigé
00:20:56près des côtes de la Manche.
00:20:5721 degrés à Deauville, 22 degrés à Grandville
00:21:00avec en prime le maintien d'un temps très nuageux.
00:21:02Sur la façade ouest, une alternance de nuages et d'éclaircies.
00:21:0521 degrés seulement à Noirmoutier ou encore pour les sables d'Olonne.
00:21:08Dans l'eau, vous aurez localement entre 16 et 17 degrés.
00:21:11En allant vers le Pays Basque, ce sera l'été,
00:21:13notamment à Arcachon ou encore à Saint-Jean-de-Luz
00:21:15où vous aurez localement entre 26 et 32 degrés
00:21:17et surtout un ciel parfaitement dégagé.
00:21:20Autour du golfe du Lion, également de bonnes conditions.
00:21:2228 degrés à Palavas ou encore à Sanary.
00:21:24Pas un seul nuage à l'horizon.
00:21:26Et dans l'eau, vous aurez localement 21 degrés du côté d'Argelès.
00:21:29Entre la côte d'Azur et la Corse, la chaleur se maintient.
00:21:3232 degrés à Antibes, 31 degrés à Cannes
00:21:34avec en prime un ciel parfaitement dégagé.
00:21:36Dans l'eau, vous aurez localement 24 degrés à Ajaccio
00:21:39où l'indice UV sera de 10.
00:21:42La météo des plages avec BDR.fr
00:21:44L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:21:47L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:21:51Le temps, Alexandra Blanc.
00:21:53La météo avec Groupe Verlaine.
00:21:55Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:21:59Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:22:02Alexandra, il y a des orages aussi chez nos amis belges.
00:22:04Oui, en effet, on a eu des orages hier sur un axe orageux
00:22:07entre le centre et les régions de l'Est
00:22:09et bien évidemment, ça a débordé du côté de la Belgique
00:22:12notamment à Bruxelles avec des orages assez impressionnants.
00:22:15Parfois, sous ces orages, on a eu localement jusqu'à 40-50 mm de précipitation.
00:22:19Ce fut d'ailleurs le cas entre la région Rhône-Alpes et la Bourgogne.
00:22:22Beaucoup d'eau en 24 heures, notamment sur le Lyonnais
00:22:25ou encore sur la région d'Ygenèse.
00:22:27Au programme aujourd'hui, un temps toujours variable
00:22:29même si on note tout de même une belle amélioration.
00:22:31Ce matin, on retrouve de la pluie au moment où je vous parle
00:22:34entre le Lyonnais et l'Isère.
00:22:36Avec localement des pluies parfois assez soutenues.
00:22:38On aura également ce matin quelques orages résiduels
00:22:40en remontant vers les régions de l'Est
00:22:42et puis toujours se dégrader entre les régions du Nord et les régions du Sud.
00:22:45Plein soleil dans le Sud, plein soleil également du côté de la Corse.
00:22:48En revanche, sur le Nord, ça va rester assez nuageux.
00:22:51Dans l'après-midi, même type de configuration,
00:22:53temps nuageux au Nord, nuageux également en allant vers le massif central
00:22:56avec peut-être quelques orages, une nouvelle fois résiduels
00:22:59entre le massif central et la Lorraine et l'Alsace.
00:23:02On retrouve du grand beau temps, notamment à Bordeaux, à Toulouse
00:23:05ou encore en allant vers Marseille et vers Nice.
00:23:07Les températures sont très douces ce matin, localement jusqu'à 22-23 degrés
00:23:12pour la Côte d'Azur, douceur également à Limoges
00:23:14ou encore à Clermont-Ferrand avec 17 degrés.
00:23:1619 degrés ce matin du côté de Besançon
00:23:19et dans l'après-midi, les températures resteront globalement estivales.
00:23:22C'est une belle journée d'été à l'échelle nationale.
00:23:2532 degrés en moyenne à Lyon ou encore à Grenoble.
00:23:2826-27 degrés entre la Bourgogne et la Franche-Comté.
00:23:3126 degrés à Paris.
00:23:33Ça reste en revanche beaucoup plus frais sur la Bretagne
00:23:35ou encore sur les Pays de la Loire, avec en moyenne entre 21 et 23 degrés
00:23:39entre La Rochelle et Nantes.
00:23:41La suite du programme, regardez, avec une dégradation.
00:23:45Prévue pour les journées de jeudi, de vendredi et puis samedi.
00:23:48Journée chaotique sur les régions du nord,
00:23:50notamment entre le Massif central et les Ardennes.
00:23:53Plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du soleil.
00:23:55Les températures vont quant à elles dégringoler.
00:23:57Petit aperçu du 14 juillet.
00:24:00C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
00:24:02l'installateur de panneaux photovoltaïques garanti à vie avec contrat de maintenance.
00:24:06Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:24:09C'est nous, il est 6h30, il n'est pas terrible votre...
00:24:12Oui, mais moi, je vous en prie Romain.
00:24:14Elles ne sont pas terribles vos prévisions.
00:24:17Surtout samedi.
00:24:18Surtout samedi, les températures resteront fraîches.
00:24:21Bon.
00:24:22A la une ce matin, les attaques au couteau.
00:24:24Phénomène tabou en France et qui pourtant se multiplie
00:24:27selon les derniers chiffres dont on dispose.
00:24:29Il y en a 120 par jour en France.
00:24:32Pourquoi est-ce tabou ?
00:24:33Qui sont les auteurs ?
00:24:34On en parle ce matin.
00:24:36Le Nouveau Front Populaire maintient la pression sur Emmanuel Macron.
00:24:39L'objectif des partis de gauche ?
00:24:41Que le prochain Premier ministre soit issu de leur rang
00:24:43et non de la droite et du centre.
00:24:45Alors que le NFP, petit détail, est loin d'avoir la majorité.
00:24:49Elodie Huchard avec nous, à tout de suite Elodie.
00:24:52L'interdiction de l'Abaya, le Nouveau Front Populaire,
00:24:55voudrait la remettre en cause.
00:24:57Elle a été une des mesures phares du passage de Gabriel Attal
00:24:59à l'éducation nationale.
00:25:01Et pourtant, un certain Jean-Luc Mélenchon
00:25:04considérait en 2007 le voile islamique
00:25:06comme un accoutrement contraire à la dignité républicaine.
00:25:09Vous l'entendrez.
00:25:11Dimanche, c'est le 14 juillet, et donc notre fête nationale.
00:25:14Et comme chaque année, cet événement sera marqué
00:25:16par le traditionnel défilé militaire.
00:25:18Sur CNews, on mène notre armée à l'honneur à cette occasion
00:25:21avec des reportages chaque jour.
00:25:23Vous allez voir, on est parti en immersion
00:25:25dans un exercice militaire dans le Morbihan.
00:25:28A Meudon, un jeune homme de 19 ans a été poignardé
00:25:31par un géorgien en pleine rue.
00:25:33Ça s'est passé dans la nuit de lundi à mardi.
00:25:35Un drame qui illustre une nouvelle fois la hausse des attaques
00:25:37à l'arme blanche et la hausse des attaques au couteau en France.
00:25:40Chana.
00:25:41Oui, souvenez-vous, on vous parlait hier matin
00:25:43de l'agression d'un sexagénaire dans le métro marseillais
00:25:46par un adolescent d'âgé seulement 15 ans.
00:25:49En Angleterre, quand on parle d'attaque au couteau,
00:25:51on parle d'épidémie.
00:25:53En France, c'est beaucoup plus sensible.
00:25:55On va tenter de comprendre pourquoi avec Camille Guédon.
00:25:59Des faits qui se banalisent.
00:26:01Partout en France, les agressions au couteau
00:26:03dans les lieux publics se multiplient ces dernières semaines.
00:26:06Selon les derniers chiffres de l'INSEE, du Figaro,
00:26:09entre 2015 et 2018, 120 agressions à l'arme blanche
00:26:13ont eu lieu chaque jour en France.
00:26:15On se rend compte qu'il y a de plus en plus de personnes
00:26:19qui sont porteurs de couteaux, des armes,
00:26:23qui sont réprimées par la loi.
00:26:27Et dans pas mal d'endroits, à titre expérimental,
00:26:32on a justement mis en place des amendes forfaitaires
00:26:35de 500 euros pour celui qui serait porteur d'une arme.
00:26:39Les résultats du test lancé depuis le printemps
00:26:42visant à sanctionner de 500 euros le port non justifié
00:26:45d'une arme de catégorie D ne sont pas encore connus.
00:26:48Depuis 2019, aucune étude précise à évaluer ce phénomène
00:26:52qui s'est accéléré en France après la période Covid.
00:26:55Il faut absolument cartographier toute la criminalité
00:26:57qu'il est possible de cartographier et la France
00:26:59est vraiment en retard au niveau européen
00:27:01et même au niveau occidental de manière générale.
00:27:03On ne peut pas traiter les attaques au couteau
00:27:05comme on traite effectivement les attaques à l'arme à feu
00:27:07ou les dégâts du trafic de drogue.
00:27:0987% des meurtriers par arme blanche sont des hommes
00:27:12et 63% d'entre eux ont déjà eu affaire aux forces de l'ordre.
00:27:19Edouard Philippe interrogeait hier soir sur son dîner
00:27:22il y a quelques mois avec Marine Le Pen.
00:27:24Ce dîner a pu surprendre.
00:27:26Le maire du Havre assure que cette rencontre
00:27:28a confirmé leur désaccord profond. Écoutez-le.
00:27:32Nous avons dîné parce qu'on se connaît peu
00:27:34et on a dîné et on a constaté à l'occasion du dîner
00:27:38qui était un dîner cordial que nous avions des désaccords
00:27:41très profonds sur de très nombreux sujets.
00:27:43Vous aviez besoin d'un dîner pour constater ça ?
00:27:46Pourquoi est-ce qu'il faudrait...
00:27:48Moi j'aime bien rencontrer les gens.
00:27:50Marine Le Pen fait plus de 30% à l'élection présidentielle.
00:27:54Ça ne me dérange pas de dîner avec elle.
00:27:56D'ailleurs je pourrais dîner avec elle,
00:27:57je pourrais dîner avec Jean-Luc Mélenchon
00:27:58et à chaque fois je leur ferais part de désaccords
00:28:00qui sont sans doute très profonds
00:28:01sur des sujets très nombreux.
00:28:03Edouard Philippe dîne avec qui il veut, il le dit cher.
00:28:05Il y a une espèce de procès.
00:28:07Oui Pierre, là en fait on fait semblant
00:28:09de découvrir aussi une évidence.
00:28:10On dit ce dîner bien sûr que des hommes
00:28:12ou femmes politiques dînent ensemble
00:28:14et ne passent pas partie du même bord politique.
00:28:16Ça arrive régulièrement et on ne va pas imaginer
00:28:18qu'Edouard Philippe va rejoindre le Rassemblement National.
00:28:20Tout ça a été orchestré aussi par Thierry Solaire
00:28:23qui est proche d'Emmanuel Macron.
00:28:25Ils se connaissent très bien avec Edouard Philippe.
00:28:27C'est aussi une bande d'hommes politiques
00:28:29qui en rencontrent d'autres.
00:28:30Je pense qu'il ne faut pas non plus voir plus loin
00:28:32et on peut croire Edouard Philippe
00:28:33quand il dit qu'il a des accords
00:28:34et nombreux et profonds avec Marine Le Pen.
00:28:36Oui voilà, il y a une espèce de petit ton
00:28:39qui ressemble au ton utilisé dans un tribunal.
00:28:43Oui parce qu'en fait il doit se justifier d'un dîner
00:28:46et je pense que ça peut avoir un côté pénible
00:28:48avec la petite musique qu'il montrait.
00:28:50Mais une fois de plus, je ne pense pas qu'on puisse accuser
00:28:52Edouard Philippe d'avoir envie d'une coalition
00:28:54avec le Rassemblement National.
00:28:55La France Insoumise appelle à marcher sur Matignon.
00:28:57Ils veulent un Premier ministre du Nouveau Front Populaire
00:29:00et entendent faire céder le chef de l'État
00:29:02dans un communiqué.
00:29:03La coalition de gauche a reproché au président de la République
00:29:05d'avoir refusé la démission de Gabriel Attal.
00:29:08C'est une décision antidémocratique
00:29:10selon la gauche et l'extrême gauche.
00:29:13Élodie Huchard, aujourd'hui la stratégie
00:29:15du Nouveau Front Populaire est claire.
00:29:17Mettre la pression sur le président
00:29:19pour mettre l'un des leurs à Matignon ?
00:29:21Oui et de deux manières.
00:29:22Premièrement, aller assez vite.
00:29:24C'est-à-dire qu'ils veulent proposer rapidement
00:29:26un nom à Emmanuel Macron.
00:29:28Ce qui montrait qu'ils sont prêts à gouverner
00:29:30et qu'ils sont d'accord entre eux.
00:29:31Emmanuel Macron ne serait plus le maître des horloges.
00:29:33Alors attention parce que le président de la République
00:29:35devrait partir ce matin à Washington
00:29:37si ça n'est pas annulé au dernier moment.
00:29:39On sait qu'il a envie de prendre son temps.
00:29:41Deuxièmement, il voudrait trouver un nom
00:29:43de Premier ministre qui soit acceptable.
00:29:45En proposant par exemple Jean-Luc Mélenchon,
00:29:47c'est la garantie quasiment certaine
00:29:49qu'Emmanuel Macron ne fera pas ce choix-là
00:29:51sauf s'il veut diviser la gauche.
00:29:53Il pourrait proposer un nom qui fasse consensus
00:29:55et qui rende la tâche plus compliquée
00:29:57à Emmanuel Macron s'il devait refuser.
00:29:59Assumer de ne pas nommer Jean-Luc Mélenchon,
00:30:01c'est assez facile.
00:30:02Assumer de ne vouloir personne de la gauche,
00:30:04ça l'est un peu plus.
00:30:05Dans le même temps, il y a cette stratégie politique
00:30:07et une autre stratégie qui se met en place
00:30:09menée par Adrien Quatennens
00:30:10qui veut une grande marche populaire
00:30:12pour forcer le président à nommer l'un des leurs
00:30:14à Matignon.
00:30:15Il veut une grande marche sur Matignon,
00:30:17comme il le dit.
00:30:18On rappelle que ce sont les méthodes de la gauche
00:30:20qui est assez habituée à prendre la rue à témoin
00:30:22et même comme arme politique
00:30:24quand il s'agit de faire céder le pouvoir en place.
00:30:26Merci beaucoup Élodie.
00:30:27Parmi les projets de la France insoumise,
00:30:29il y a le retour de l'Abaya à l'école
00:30:31presque un an après son interdiction
00:30:33mise en place par Gabriel Attal.
00:30:35L'insoumis, député insoumis Rodrigo Arenas
00:30:38veut annuler cette interdiction.
00:30:40Le député franche, fraîchement réélu,
00:30:42estime qu'il vaut mieux faire confiance
00:30:44au directeur d'établissement
00:30:46pour faire appliquer la laïcité,
00:30:48une position qui provoque évidemment
00:30:50inquiétude et colère chez les enseignants.
00:30:52Audrey Berto.
00:30:53L'Abaya pourrait faire son retour à l'école.
00:30:56C'est en tout cas la volonté de l'insoumis
00:30:58Rodrigo Arenas, fraîchement réélu.
00:31:01Interrogé sur le port de ce vêtement traditionnel,
00:31:04l'élu souhaite revenir sur son interdiction
00:31:06presque un an après sa mise en place
00:31:08par Gabriel Attal.
00:31:10Un pas en arrière pour cet enseignant.
00:31:12On ne peut pas accepter, on ne peut pas tolérer
00:31:15ce type de pas en arrière
00:31:17par rapport à la laïcité.
00:31:19La laïcité a besoin d'être défendue
00:31:23tout simplement parce que cette laïcité
00:31:25garantit notre liberté de conscience,
00:31:28le fait d'avoir ou pas une religion.
00:31:32Rodrigo Arenas affirme faire confiance
00:31:34au chef d'établissement pour faire preuve
00:31:36de discernement et défend la position
00:31:38de l'ancien ministre de l'éducation nationale
00:31:40Papendiay.
00:31:41Le problème c'est qu'on va dire au chef d'établissement
00:31:44et au directeur d'école, débrouillez-vous.
00:31:46Comme on l'a fait auparavant,
00:31:49comme l'avait fait Papendiay par exemple,
00:31:51c'est tout simplement irresponsable.
00:31:54Les chefs d'établissement et les directeurs d'école,
00:31:57ils ont besoin de soutien.
00:31:59Selon le ministère de l'éducation nationale,
00:32:011731 atteintes à la laïcité ont été signalées
00:32:04lors de ce deuxième trimestre scolaire.
00:32:07Voilà le Front Populaire qui veut le retour
00:32:09de l'abaya à l'école,
00:32:11l'autorisation de porter un abaya à l'école
00:32:14pour de jeunes élèves.
00:32:17On sera avec Didier Le Maire,
00:32:19professeur de philosophie, lanceur d'alerte
00:32:22sur les dangers de l'islamisme à l'école.
00:32:25Il sera avec nous à 7h10 exactement.
00:32:29Le défilé militaire du 14 juillet, c'est dimanche.
00:32:31Vous pourrez le suivre en direct sur CNews
00:32:34avec Chana Lusso et Thierry Cabane.
00:32:37Vous serez tous les deux à présenter
00:32:39le 14 juillet dimanche matin.
00:32:41Ça va être super.
00:32:42À partir de quelle heure ?
00:32:43À partir de 9h.
00:32:44On fait le before, le défilé et le débrief.
00:32:47Formidable.
00:32:48Vous étudiez toutes les arts.
00:32:52Bien sûr, il faut.
00:32:54On vous emmène avec le 3e régiment
00:32:57d'infanterie de marine de Vannes.
00:32:59Chaque jour, sur CNews,
00:33:01on met l'armée française à l'honneur.
00:33:03Un exercice a été organisé dans le Morbihan
00:33:05pour qu'ils s'entraînent à évacuer
00:33:07des ressortissants étrangers en zone de conflit.
00:33:09On était sur place.
00:33:10Reportage CNews, signé Jean-Michel Decaze.
00:33:14Plage de Sucignaux, dans le Morbihan.
00:33:17Au petit matin, le 3e régiment de Vannes
00:33:20débute les manœuvres de débarquement.
00:33:22Le scénario imaginé pour cet exercice
00:33:25consiste à évacuer des ressortissants
00:33:27en zone de conflit.
00:33:29Opération menée avec les armées américaines et espagnoles.
00:33:33On s'est approchés des côtes grâce à la marine nationale
00:33:35avec notre PHA qui est derrière nous au large
00:33:38à quelques milles derrière moi.
00:33:40PHA, traduire porte-hélicoptère amphibie.
00:33:43Les troupes ont été transportées sur zone
00:33:45par le Mistral, navire français
00:33:47positionné à 8 km de la côte.
00:33:50Toute la manœuvre est suivie et commandée à bord
00:33:53grâce à la vidéo et à la photo.
00:33:56En fonction du zoom de la carte,
00:33:59on peut analyser et suivre individuellement
00:34:03quasiment chaque véhicule.
00:34:05Si on a besoin d'avoir un peu plus d'instantanéité,
00:34:08on peut déployer des drones.
00:34:10Le commandant du Mistral avait préalablement
00:34:12déployé des commandos et installé des radars
00:34:15sur Belle-Île et l'île de Ouattes
00:34:17pour sécuriser la zone.
00:34:19Les opérations d'évacuation de ressortissants
00:34:21sont très complexes,
00:34:22qui nécessitent de s'y entraîner tous les ans.
00:34:24Il n'y a pas plus compliqué qu'une opération amphibie
00:34:26qui combine des éléments maritimes, navals,
00:34:28des bateaux, des avions également
00:34:30pour sécuriser l'espace aérien,
00:34:32des hélicoptères, comme vous l'avez vu sur notre pont d'envol,
00:34:34des troupes terrestres.
00:34:35En mars dernier, le Tonnerre, porte-hélicoptère
00:34:37du même type que le Mistral,
00:34:39avait évacué 240 Français résident à Haïti.
00:34:42L'île était en proie à des attaques de gangs locaux.
00:34:47Allez le sport avec la France
00:34:49qui fait ses adieux à l'Euro de football.
00:35:09Bon Shana, les Espagnols ont été plus forts que nous,
00:35:11tout simplement.
00:35:12Tout simplement.
00:35:13Même Kylian Mbappé le reconnaît.
00:35:15Les Bleus se sont inclinés face aux Espagnols hier.
00:35:18Pourtant, tout avait bien commencé pour les hommes
00:35:20de Didier Deschamps avec une ouverte du score
00:35:22sur une tête réussie de Randal Colomoyni
00:35:24dès la neuvième minute.
00:35:26Mais les Espagnols ont vite repris le dessus
00:35:28avec deux buts quasiment d'affilée
00:35:30à la 21ème et à la 25ème minute
00:35:32signés par Lamine Yamal et Dani Olmo.
00:35:35Score final, donc, deux buts à un.
00:35:37L'Espagne a donc gagné son ticket pour la finale
00:35:40et affrontera soit l'Angleterre, soit les Pays-Bas
00:35:42dimanche prochain, évidemment, hier soir.
00:35:44C'était la déception pour les supporters français.
00:35:48On était moins forts et c'est ça le problème,
00:35:50c'est qu'on n'a pas joué à notre niveau,
00:35:53malgré le potentiel qu'on a dans cette équipe.
00:35:56On n'a pas joué à notre niveau et on ne va pas se mentir,
00:35:59ils sont meilleurs que nous.
00:36:01On n'a pas beaucoup marqué pendant cette heure.
00:36:03On a marqué avec un but, donc il était là ce soir
00:36:05mais ça n'a pas suffi.
00:36:06L'Espagne a montré un bon niveau de jeu.
00:36:09Malheureusement, ça pouvait pencher d'un côté
00:36:12comme de l'autre.
00:36:13On est quand même bâtis un peu plus en forme,
00:36:15on aurait pu espérer un peu mieux.
00:36:35Vous le savez, on en parle sur CNews,
00:36:37le nouveau Front populaire veut à nouveau autoriser
00:36:39la baïa à l'école.
00:36:40Dans un instant, on va écouter Jean-Luc Mélenchon.
00:36:42Il n'était pas de cet avis il y a quelques années.
00:36:44Vous allez voir.
00:36:45Restez bien avec nous sur CNews.
00:36:46A tout de suite.
00:36:51CNews, il est 7h moins le quart.
00:36:52Bon réveil à tous.
00:36:53Bienvenue dans La Matinale.
00:36:54Tout de suite, le Point Info.
00:36:55Chana Lousteau.
00:36:59La France Insoumise appelle à marcher sur Matignon.
00:37:02Ils veulent un Premier ministre du nouveau Front populaire
00:37:04et entendent faire céder le chef de l'État.
00:37:07Dans un communiqué, la coalition de gauche a reproché
00:37:09au Président de la République d'avoir refusé
00:37:11la démission de Gabriel Attal.
00:37:13Une décision antidémocratique, selon eux,
00:37:15une trahison même de la Constitution.
00:37:19Le combat de la sœur de Samuel Paty se poursuit.
00:37:21Michaëlle Paty vient de saisir le tribunal administratif de Nice.
00:37:25Le recours qu'elle avait déposé il y a quatre mois déjà
00:37:28pour que la responsabilité de l'État dans l'assassinat
00:37:30de son frère soit reconnue est restée sans réponse.
00:37:33Alors cette fois-ci, Michaëlle Paty attend
00:37:35une condamnation par la justice.
00:37:39Depuis à Meudon, un jeune homme de 19 ans
00:37:41a été poignardé en pleine rue.
00:37:43Ça s'est passé dans la nuit de lundi à mardi,
00:37:45alors qu'il se baladait avec des amis.
00:37:47Le suspect est un géorgien de 32 ans,
00:37:49sans domicile fixe et déjà connu pour des faits
00:37:51de toxicomanie et d'alcoolémie.
00:37:53Il a été interpellé par les forces de l'ordre
00:37:55et la victime a été hospitalisée en urgence absolue.
00:37:59On en parlait il y a quelques instants,
00:38:01un député LFI veut revenir sur l'interdiction
00:38:03du port de la baïa à l'école.
00:38:05C'est intéressant parce que le leader insoumis,
00:38:07Jean-Luc Mélenchon, n'a pas toujours défendu
00:38:09le port de vêtements islamiques
00:38:11comme il le fait aujourd'hui.
00:38:13Il n'a pas toujours défendu le port du voile,
00:38:15entre autres.
00:38:17On voulait vous montrer une archive qui date de 2017.
00:38:19Ce n'est pas une période antédiluvienne,
00:38:21c'est 2017, il y a 7 ans.
00:38:23C'était pendant la campagne de la présidentielle.
00:38:25Écoutez ce que disait Jean-Luc Mélenchon
00:38:27à cette époque.
00:38:29Dans le chapitre 7, la proposition 7,
00:38:31je veux une république laïque.
00:38:33Voilà ce que vous proposez.
00:38:35Je propose de refuser
00:38:37de rencontrer d'État à État
00:38:39ceux qui obligent nos ministres femmes
00:38:41à porter des accoutrements
00:38:43contraires à la dignité républicaine.
00:38:45C'est quoi les accoutrements contraires
00:38:47à la dignité républicaine ?
00:38:49Je vais vous donner un exemple.
00:38:51Les ministres qui mettent des mantilles
00:38:53pour aller voir le pape,
00:38:55en tant que ministre de la République française.
00:38:57Les personnes qui sont obligées
00:38:59de se mettre un voile sur la tête,
00:39:01ou pourquoi pas des gants, pour rencontrer
00:39:03tel ou tel ministre.
00:39:05Vous allez me dire que je parle encore de Marine Le Pen,
00:39:07mais vous approuvez Marine Le Pen qui à Beyrouth
00:39:09a refusé de mettre un voile pour rencontrer le moufti ?
00:39:11Absolument Madame.
00:39:13Nous les français, nous ne faisons pas
00:39:15imposer des signes religieux.
00:39:17D'autant que si j'ai bien compris ses explications,
00:39:19cette rencontre avait lieu en dehors
00:39:21du lieu de culte. Et par conséquent,
00:39:23ce monsieur n'avait aucun titre
00:39:25à essayer d'imposer à un français,
00:39:27quel qu'il soit, un comportement qui ne convient pas.
00:39:29Est-ce qu'à Rome, il ne faut pas faire comme à Rome ?
00:39:31Non.
00:39:33Nous les français, nous ne faisons pas
00:39:35nous ne nous faisons pas
00:39:37imposer des
00:39:39des vêtements religieux.
00:39:41Bon, le ton a changé,
00:39:43Hélo Ducharme.
00:39:45Oui, mais c'était plus cohérent à l'époque,
00:39:47quand on connaît un peu la pensée de Jean-Luc Mélenchon,
00:39:49à la fois de cette gauche laïque et surtout
00:39:51de cette gauche qui respecte la dignité
00:39:53des droits de l'homme, la dignité de la femme.
00:39:55Effectivement, du coup, quand on a un Jean-Luc Mélenchon
00:39:57ou les membres de son mouvement
00:39:59qui défendent le port de la baïa, notamment
00:40:01à l'école ou pour n'importe quelle femme,
00:40:03on se dit que c'est assez loin de la liberté
00:40:05de la femme qu'il défend.
00:40:07Honnêtement, je trouve que cette séquence-là, elle est plus cohérente
00:40:09que les propos qu'on entend aujourd'hui de Jean-Luc Mélenchon
00:40:11quand on connaît sa construction personnelle.
00:40:13Merci, merci Elodie.
00:40:15Restez bien avec nous dans un instant la politique.
00:40:17On va revenir sur le
00:40:19nouveau front populaire
00:40:21qui veut imposer
00:40:23un nom de Premier ministre, alors qu'il n'a pas
00:40:25la majorité, et loin de là, bien sûr,
00:40:27avec 180 députés seulement.
00:40:29On va en parler avec vous Elodie.
00:40:31Restez bien avec nous sur CNews, à tout de suite.
00:40:35La politique avec vous
00:40:37Elodie Huchard. Le nouveau front
00:40:39populaire n'a de cesse de réclamer un Premier ministre
00:40:41venant de la gauche, mais les Républicains
00:40:43passent à l'offensive. Ils estiment
00:40:45que le futur Premier ministre doit venir
00:40:47de leur rang. Oui, parce que les Républicains
00:40:49finalement ont vu ce que faisait la gauche.
00:40:51Réclamer Matignon, ils auraient donc tort de se priver
00:40:53de ne pas faire pareil. Et puis surtout,
00:40:55les Républicains constatent qu'à l'inverse
00:40:57de la France insoumise, ils ne sont pas un repoussoir
00:40:59pour un certain nombre de potentiels alliés.
00:41:01On peut citer un certain nombre de prises de parole
00:41:03qui vont dans ce sens depuis quelques heures.
00:41:05D'abord celle de Xavier Bertrand,
00:41:07le président de la région Hauts-de-France, qui dit
00:41:09si on veut mettre un coup d'arrêt à Jean-Luc Mélenchon
00:41:11et à la France insoumise, la seule solution
00:41:13c'est un gouvernement d'urgence nationale dirigé
00:41:15par les LR. On a aussi Olivier Marlex,
00:41:17l'ancien patron des députés républicains
00:41:19à l'Assemblée nationale, qui demande
00:41:21solennellement au chef de l'État de nommer un Premier ministre
00:41:23qui vient de son parti. Et puis,
00:41:25Édouard Philippe qui a reconnu aussi au 20h
00:41:27que s'il y avait une coalition entre
00:41:29ensemble et les Républicains, on avait
00:41:31un groupe de 220 députés,
00:41:33alors qu'on rappelle que le Nouveau Front Populaire en a
00:41:35178. Alors, ce n'est pas la première fois
00:41:37qu'on envisage récemment un Premier ministre
00:41:39de droite. Ça fait un peu plus d'un an
00:41:41qu'à chaque remaniement, on entend aussi le nom
00:41:43de Gérard Larcher, le président du Sénat qui revient
00:41:45régulièrement. On sait que les deux hommes
00:41:47se parlent, Emmanuel Macron et Gérard Larcher,
00:41:49avec leur fonction, évidemment,
00:41:51qui leur imposent un dialogue assez récurrent.
00:41:53Il a quand même vu le président de la République deux fois
00:41:55en une semaine. Alors, Gérard Larcher peut être un homme
00:41:57rassembleur. Il a évidemment une très bonne connaissance
00:41:59de l'État et il a eu un avis un peu changeant.
00:42:01D'abord, il a été assez silencieux
00:42:03sur ses rumeurs. Ensuite, il a fait savoir
00:42:05que ça ne l'intéressait pas. Mais, mardi dernier,
00:42:07en réunion de groupe devant ses sénateurs,
00:42:09il a expliqué qu'il pouvait prendre ses responsabilités.
00:42:12Alors, en cas de Premier ministre, les Républicains,
00:42:14évidemment, les candidats seraient nombreux
00:42:16et surtout, ce serait plus facile pour Emmanuel Macron,
00:42:18sans doute, de cohabiter avec un président de droite
00:42:20qu'avec un président venu de la gauche.
00:42:22Alors, justement, quels seraient les avantages de cette configuration
00:42:24avec un Premier ministre LR ?
00:42:26Alors, d'abord, si on s'en tient à de la mathématique pure et simple
00:42:28comme le fait Édouard Philippe et qu'on ajoute
00:42:30les deux composantes, ensemble, et les Républicains,
00:42:32et bien, effectivement, il y aurait une majorité alternative.
00:42:34Toujours pas de majorité absolue, mais ça serait bien
00:42:36la composante la plus importante de l'Assemblée nationale.
00:42:39L'avantage, ça peut être aussi, dans le calcul d'Emmanuel Macron,
00:42:41de se dire, on n'a de cesse que la France,
00:42:43de dire que la France penche à droite.
00:42:45Donc, autant aller chercher un Premier ministre
00:42:47de ce côté-là. Mais, dans ce cas-là, pourquoi ne pas
00:42:49vraiment aller du côté du Rassemblement national ?
00:42:51Et puis, il y a des dialogues, voire des transfuges
00:42:53assez récurrents entre la Macronie
00:42:55et les Républicains. On voit Gérald Darmanin,
00:42:57Bruno Le Maire, Édouard Philippe, qui ont été
00:42:59quand même des figures importantes des quinquennats
00:43:01d'Emmanuel Macron, qui venaient de la droite.
00:43:03On sait aussi que, lors de la précédente législature,
00:43:05les Républicains ont travaillé avec le gouvernement
00:43:07sur un certain nombre de textes. Ils ont tenté,
00:43:09pas toujours avec une franche réussite,
00:43:11d'être en groupe pivot. On se rappelle, par exemple,
00:43:13de la loi immigration, qui a été réécrite complètement
00:43:15par la droite. Mais, les LR n'ont pas toujours
00:43:17été un partenaire très fiable. Par exemple,
00:43:19comme sur les retraites, on se rappelle que le groupe
00:43:21n'avait pas franchement été tenu. Mais, finalement,
00:43:23face à l'adversité et ou au plaisir
00:43:25d'avoir un poste ministériel, il pourrait devenir
00:43:27un peu plus constructif. En revanche,
00:43:29si le Président fait ce choix, certes, il va
00:43:31peut-être calmer la droite, mais il va clairement faire
00:43:33enrager la gauche. – Bon, on a parlé
00:43:35des avantages. Est-ce que ce serait vraiment
00:43:37possible à mettre en place ? Est-ce qu'on peut
00:43:39véritablement avoir un Premier ministre LR ?
00:43:41– Alors, ça va être compliqué, parce que si on reprend
00:43:43le calcul d'Édouard Philippe, certes, en ajoutant
00:43:45tout le bloc ensemble, tous les Républicains,
00:43:47ça fait bien 220 candidats,
00:43:49220 députés. Le seul problème,
00:43:51c'est que vous avez en Macronie une aile gauche
00:43:53qui ne voudra absolument pas cette alliance.
00:43:55Et vous avez, au sein des LR, sans doute
00:43:57un autre groupe qui va se former, mené par Aurélien Pradié,
00:43:59qui ne voudra pas non plus
00:44:01aller avec la Macronie. Donc, en fait, là, vous enlevez
00:44:03facilement 30 à 40 députés
00:44:05à cette nouvelle coalition. Ça ne va pas être
00:44:07si simple. Et puis, on se rappelle
00:44:09que pendant la campagne des législatives, LR
00:44:11a tenu, grâce à sa ligne d'indépendance,
00:44:13pas d'alliance, ni avec la République,
00:44:15ni avec la Macronie, ni avec le Rassemblement
00:44:17national. Donc, est-ce qu'ils ont vraiment
00:44:19intérêt à casser cette ligne d'indépendance ?
00:44:21Ça n'est pas sûr. On sait, par exemple,
00:44:23le rapprochement ou les ambiguïtés de Gérard Larcher
00:44:25avec le président de la République ne font pas plaisir
00:44:27à tout le monde à droite. Et puis, Édouard Philippe
00:44:29le reconnaît aussi. Certes, il pourrait y avoir un accord,
00:44:31mais un accord très technique, pas de fond. Donc, finalement,
00:44:33est-ce qu'on a plus intérêt à avoir
00:44:35un Premier ministre de droite ?
00:44:37C'est exactement la même chose que quand on parlait de cette fameuse
00:44:39majorité plurielle qui va des communistes au LR.
00:44:41C'est-à-dire qu'on aura des ministres, oui, mais on n'aura toujours
00:44:43pas de politique. La question aussi,
00:44:45c'est évidemment l'incarnation.
00:44:47Un Premier ministre de droite, très bien. Et après, qu'est-ce qu'on fait
00:44:49du gouvernement ? Parce que pourquoi les Républicains
00:44:51auraient un gouvernement avec uniquement
00:44:53des membres issus de leur rang ? Ils n'ont quand même pas
00:44:55le poids à l'Assemblée pour faire ça.
00:44:57Et puis, en revanche, là où ça a un avantage,
00:44:59c'est pour le président de la République, premièrement.
00:45:01Pour lui, c'est plus facile de gérer avec la droite.
00:45:03Et puis, surtout, potentiellement, s'il prend quelqu'un qui pourrait
00:45:05être candidat en 2027, eh bien, il a déjà
00:45:07trouvé le moyen de l'affaiblir.
00:45:11Il faut suivre, évidemment, tout cela.
00:45:13Il y a les intérêts des partis,
00:45:15les intérêts particuliers, aussi.
00:45:17Et puis, il y a l'intérêt général.
00:45:19Il y a un moment où il va falloir faire un effort.
00:45:21Oui, mais l'intérêt général, je pense que
00:45:23tout le monde l'a oublié depuis
00:45:25peut-être les Européennes. Eh bien, c'est bien dommage.
00:45:27Oui, on est d'accord. Merci beaucoup,
00:45:29Élodie. À 8h10,
00:45:31c'est Gérald Darmanin,
00:45:33ministre de l'Intérieur,
00:45:35réélu à Tourcoing, vous le savez,
00:45:37comme député, mais encore ministre de l'Intérieur,
00:45:39qui sera l'invité de Laurence Ferrari.
00:45:418h10, Gérald Darmanin,
00:45:43invité de Laurence Ferrari sur CNews et sur Europe 1.
00:45:456h58, Le Temps,
00:45:47avec Alexandra Blanc.
00:45:59Alexandra, il y avait des orages et de la grêle hier.
00:46:01Oui, des conditions météo variables,
00:46:03instables, et surtout cette grêle assez
00:46:05impressionnante hier en Saône-et-Loire,
00:46:07en conflit de masse d'air avec un air
00:46:09beaucoup plus chaud qui est remonté, notamment,
00:46:11du Maghreb et de la péninsule ibérique, et un air
00:46:13beaucoup plus frais qui nous arrivait par la façade
00:46:15atlantique, et donc conséquence de la grêle hier
00:46:17en Saône-et-Loire ou encore dans les Ardennes,
00:46:19avec donc ces orages localisés
00:46:21qui ont parfois donné des rafales de vent
00:46:23de plus de 100 km par heure.
00:46:25On a eu également de fortes précipitations, notamment
00:46:27entre le Lyonnais et la Bourgogne, où il est tombé
00:46:29l'équivalent de plusieurs semaines de pluie
00:46:31en seulement quelques heures.
00:46:33Alors, au programme aujourd'hui, un temps toujours variable
00:46:35pour la région du Nord, temps bien nuageux ce matin.
00:46:37On retrouve quelques averses également
00:46:39entre le Lyonnais et les régions de l'Est,
00:46:41avec localement encore quelques petits
00:46:43orages, et puis plein soleil dans le Sud,
00:46:45avec un ciel parfaitement dégagé, notamment
00:46:47à Nîmes, à Montpellier, ou encore
00:46:49en allant vers Perpignan. Dans l'après-midi,
00:46:51très peu d'évolution, tant qu'il devrait rester
00:46:53nuageux sur le Nord. Localement,
00:46:55quelques orages attendus, vous le voyez,
00:46:57entre le massif central et le Nord-Est,
00:46:59temps nuageux également à Lille ou encore
00:47:01à Paris, avec peut-être quelques trouées
00:47:03dans le courant de l'après-midi, en tout cas,
00:47:05on l'espère. Côté température, grande douceur
00:47:07aujourd'hui, 18 degrés à Paris,
00:47:0919 degrés à Toulouse, et déjà 23 degrés
00:47:11pour nos amis niçois. Dans l'après-midi,
00:47:13les températures resteront
00:47:15estivales au Nord comme au Sud, avec
00:47:1727 degrés du côté de Besançon
00:47:19ou encore de Strasbourg. Vous aurez 32
00:47:21degrés à Lyon, localement 30 degrés
00:47:23en allant vers Nîmes, et en moyenne
00:47:2520 degrés du côté de Brest.
00:47:27Température bien trop fraîche sur le Nord-Ouest.
00:47:33Il est 7h,
00:47:41bienvenue à tous, la France insoumise menace
00:47:43d'organiser une marche sur Matignon, ils veulent
00:47:45faire pression sur le gouvernement
00:47:47et sur le Président de la République pour
00:47:49imposer le nouveau Premier
00:47:51ministre. Est-ce que leurs méthodes
00:47:53vous inquiètent ? Est-ce que ce sont à vos yeux
00:47:55des méthodes séditieuses, des méthodes
00:47:57antidémocratiques, des méthodes
00:47:59violentes ? Vous flashez le QR code,
00:48:01vous enregistrez votre vidéo, on vous entendra à 7h30
00:48:03et à 8h30, j'ai hâte de vous entendre,
00:48:05on a tous hâte de vous entendre.
00:48:07Un jeune homme de 19 ans
00:48:09qui rentrait de soirée avec des amis à Meudon
00:48:11a été attaqué au couteau par un SDF
00:48:13géorgien toxicomane.
00:48:15Les habitants sont choqués car
00:48:17cela aurait pu être évité.
00:48:19La sœur de Samuel Paty a
00:48:21déposé un recours devant le tribunal
00:48:23administratif. Elle veut que l'État soit condamné
00:48:25pour l'assassinat de son frère par
00:48:27un islamiste tchétchène de 18 ans. La réponse
00:48:29de l'éducation nationale et de certains
00:48:31collègues de Samuel Paty n'avait pas permis
00:48:33d'éviter le drame. Ca a été vécu
00:48:35comme un traumatisme, c'est ce qu'a déclaré le sélectionneur
00:48:37du 15 de France, Fabien Galtier
00:48:39cette nuit au sujet de l'agression sexuelle
00:48:41qui aurait commis deux
00:48:43rugbyman, deux des rugbyman français
00:48:45en Argentine, deux rugbyman français.
00:48:47Vous l'entendrez, vous entendrez Fabien Galtier.
00:48:49Certains
00:48:51français aisés sont tentés
00:48:53de quitter la France dans le cas où
00:48:55le NFP arriverait au pouvoir
00:48:57car les mesures économiques mises en avant
00:48:59par l'Alliance de Gauche sont très défavorables
00:49:01à ceux qui travaillent et gagnent
00:49:03bien leur vie et qui ont accumulé
00:49:05un patrimoine. On va en parler
00:49:07avec Eric de Ritmaten. A tout de suite Eric.
00:49:09Et puis
00:49:11nous accueillons Didier Lemaire. Bonjour
00:49:13Didier Lemaire, professeur de philosophie,
00:49:15lanceur d'alerte sur les
00:49:17dangers de l'islamisme à l'école.
00:49:19On va parler de ce projet
00:49:21du NFP de
00:49:23revenir sur l'interdiction du port de la Baïa.
00:49:25On va vous entendre à
00:49:277h10. Merci d'être là.
00:49:29La France insoumise appelle
00:49:31à marcher sur Matignon. Ils veulent un
00:49:33Premier ministre du Nouveau Front Populaire
00:49:35et entendent faire céder le chef de l'État.
00:49:37Dans un communiqué, la coalition de gauche a reproché
00:49:39au président de la République d'avoir refusé
00:49:41la démission de Gabriel Attal.
00:49:43C'est une décision antidémocratique
00:49:45selon eux, une trahison même
00:49:47de la Constitution. Kylian Salé
00:49:49et Maxime Lavandier.
00:49:51Des propos
00:49:53qui font vivement réagir ces dernières heures.
00:49:55Ceux de l'insoumis Adrien Quatennens,
00:49:57publié sur le réseau social X.
00:49:59Il propose d'organiser une
00:50:01grande marche populaire en direction de Matignon
00:50:03pour faire céder Emmanuel Macron
00:50:05sur le choix du Premier ministre.
00:50:07Coup de force contre la démocratie, capitole
00:50:09à la française. Les réactions
00:50:11pour dénoncer cette initiative se multiplient.
00:50:13Ces gens-là qui n'ont pas
00:50:15la majorité sont toujours
00:50:17dans la stratégie de la tension.
00:50:19Il faut reconnaître
00:50:21que dans la rue, ils sont forts.
00:50:23Ils sont forts
00:50:25avec les antifas,
00:50:27avec les black blocs,
00:50:29avec les banlieues, avec les fichiers S.
00:50:31Chez les politiques à gauche aussi,
00:50:33cet appel est dénoncé, à l'image du maire
00:50:35de Marseille, Benoît Payan, qui se demande
00:50:37qu'est-ce que c'est que cette manière de faire ?
00:50:39Du côté du Rassemblement national,
00:50:41cette déclaration est à l'image
00:50:43de la France insoumise. Ils veulent bordéliser
00:50:45les institutions, ils appellent à l'insurrection.
00:50:47Monsieur Léon, lors des émeutes de l'année dernière,
00:50:49dont j'étais sur le terrain en tant que policier, n'appelait pas au calme
00:50:51mais M. Mélenchon, c'était pareil.
00:50:53Et à chaque fois, c'est les mêmes discours,
00:50:55c'est les mêmes intentions avec les mêmes personnes.
00:50:57Dans un communiqué, le nouveau Front populaire
00:50:59appuie cette stratégie d'intimidation
00:51:01en mettant en garde Emmanuel Macron contre
00:51:03le maintien de Gabriel Attal au poste de Premier ministre
00:51:05qui, pour eux, serait démocratiquement
00:51:07inacceptable.
00:51:11Dominique Régnier, le politologue,
00:51:13analyse la recomposition politique.
00:51:15Dans le Figaro, il explique que le RN
00:51:17représente désormais près de 80%
00:51:19des votes de droite.
00:51:21Autant dire que le RN, c'est ce qu'il dit,
00:51:23c'est la droite, Chana.
00:51:25Ce qui veut dire, je continue de le citer, que le barrage républicain
00:51:27devient un barrage contre la droite
00:51:29orchestré par une gauche qui n'a jamais été
00:51:31aussi faible sous la Ve République.
00:51:33Voilà, et on en parlera, c'est très intéressant,
00:51:35on en parlera avec Franck Alizio,
00:51:37député RN
00:51:39des Bouches-du-Rhône. Il sera avec nous
00:51:41en plateau à 7h40.
00:51:43A Meudon, un jeune homme de 19 ans
00:51:45a été poignardé en pleine rue.
00:51:47Il rentrait d'une soirée avec des amis,
00:51:49ça s'est passé dans la nuit de lundi à mardi.
00:51:51Le suspect est un Georgien de 32 ans,
00:51:53sans domicile fixe. Il a été interpellé
00:51:55par les forces de l'ordre et la victime a été hospitalisée
00:51:57en urgence absolue.
00:51:59Le récit est signé Kylian Salé.
00:52:01Une nouvelle agression au couteau en pleine rue.
00:52:03Il est 1h20 du matin dans la nuit
00:52:05de lundi à mardi. Oscar M,
00:52:0719 ans, se balade avec ses amis rue
00:52:09de la Belgique à Meudon. Le groupe croise
00:52:11un homme étrange. Il titube et semble
00:52:13être interrogé. L'individu s'adresse particulièrement
00:52:15à Oscar M et lui demande
00:52:17de le suivre, ce qu'il refuse.
00:52:19L'individu est sorti,
00:52:21il semblerait que ce soit un cutter,
00:52:23et aurait porté 3 coups
00:52:25au niveau de
00:52:27l'abdomen et du bras,
00:52:29le blessant
00:52:31gravement.
00:52:33L'agresseur présumé est un sans domicile fixe
00:52:35Georgien de 32 ans,
00:52:37connu pour des faits de toxicomanie et d'alcoolémie.
00:52:39Il est interpellé par la police nationale
00:52:41vers 4h30 du matin à Meudon.
00:52:43C'est dans cette ville d'ordinaire tranquille
00:52:45que Prisca Thévenot et son équipe ont été agressés
00:52:47il y a quelques jours.
00:52:49Ça peut arriver dans n'importe quel endroit,
00:52:51dans n'importe quelle ville, village.
00:52:53Vous savez, vous avez des individus
00:52:55qui se zonent
00:52:57et qui sont souvent,
00:52:59comme je vous ai dit, sous l'emprise
00:53:01des produits stupéfiants, de la boisson,
00:53:03alcoolisées, et
00:53:05on voit bien que ces individus,
00:53:07du jour au lendemain, peuvent
00:53:09se passer à l'action, comme ça,
00:53:11pète un câble.
00:53:13Les derniers chiffres sur le nombre d'attaques au couteau datent de 2020,
00:53:15avec 120 agressions par jour,
00:53:17selon l'Observatoire national de la délinquance
00:53:19et des réponses pénales.
00:53:21Ça a été vécu comme un traumatisme.
00:53:23Ce sont les mots du sélectionneur du 15 de France,
00:53:25Fabien Galtier, cette nuit,
00:53:27après la plainte pour agression sexuelle
00:53:29contre deux de ses joueurs,
00:53:31Oscar Gégou et Hugo Auradou,
00:53:33actuellement en garde à vue à Buenos Aires.
00:53:35Ils seront transférés aujourd'hui à Mendoza,
00:53:37une ville d'Argentine,
00:53:39en vue d'une possible mise en examen.
00:53:41Alors, ils nient tous les deux toute forme de violence
00:53:43à l'encontre de la plaignante, mais confirment
00:53:45une relation sexuelle. La procureure générale
00:53:47de Mendoza a demandé leur placement
00:53:49en détention provisoire pour agression
00:53:51sexuelle en Réunion. Ils risquent tous les deux
00:53:53jusqu'à 20 ans de prison.
00:53:55Écoutez Fabien Galtier.
00:53:57Pour le groupe, pour la délégation,
00:53:59ça a été
00:54:01vécu comme
00:54:03un traumatisme,
00:54:05une forme de sidération
00:54:07quand on a appris
00:54:09les nouvelles
00:54:11et lorsque
00:54:13la police
00:54:15a débarqué à l'hôtel
00:54:17à Buenos Aires.
00:54:19Donc, ça a été vraiment une journée
00:54:21très difficile, très, très dure.
00:54:23Je parlerai de sidération
00:54:25pour le groupe.
00:54:27À Toulouse,
00:54:29si vous allez chercher
00:54:31vos enfants en retard au centre
00:54:33de loisirs, vous vous exposez
00:54:35à une amende de 30 euros. Bon, 30 euros par retard.
00:54:37La mesure entrera en vigueur
00:54:39à la rentrée le 1er septembre. C'est beaucoup 30 euros
00:54:41si c'est chaque jour, vous avez 150 euros par
00:54:43semaine. Ça peut chiffrer très vite.
00:54:45Ça incite à arriver à l'heure. Exactement.
00:54:47Cette décision peut paraître un petit peu radicale
00:54:49mais la municipalité s'explique en disant
00:54:51que ça leur coûte de l'argent que les parents arrivent en retard
00:54:53puisque la ville doit payer les employés
00:54:55qui attendent les retardataires
00:54:57et donc ils doivent payer les heures supplémentaires.
00:54:59Reportage de Jean-Luc Thomas.
00:55:03Dès la rentrée prochaine, les parents
00:55:05dont l'enfant est accueilli en péri-scolaire
00:55:07juste après les cours vont devoir regarder
00:55:09leur montre. Ils seront pénalisés
00:55:11s'ils viennent chercher leur enfant en retard.
00:55:13Je trouve qu'en fait
00:55:15c'est un peu exagéré.
00:55:17Je ne suis pas vraiment d'accord parce que je pense qu'on n'est pas en retard
00:55:19volontairement.
00:55:21Pour moi c'est un peu légitime je trouve.
00:55:23Si ça se reproduit plusieurs fois,
00:55:25je pense qu'au bout d'un moment
00:55:27c'est bien de mettre
00:55:29une loi
00:55:31qui évite les abus.
00:55:33La mairie, organisatrice
00:55:35des CLAE, ne veut plus payer
00:55:37les heures supplémentaires dues à plusieurs
00:55:39centaines de parents.
00:55:41On est environ à 8000 retards par an
00:55:43sur à peu près 28000
00:55:45enfants qui fréquentent le CLAE tous les jours
00:55:47mais sur ces 8000
00:55:49retards annuels
00:55:51il n'est pas question de
00:55:53sanctionner tous ces retards. Il s'agit bien
00:55:55des retards les plus fréquents,
00:55:57les plus longs, des familles que nous n'arrivons pas à joindre.
00:55:59L'AFCPE, l'opposition
00:56:01municipale, sont contre cette mesure.
00:56:03Dans un an, un bilan sera
00:56:05fait pour savoir si les retards
00:56:07ont diminué ou pas.
00:56:09Voilà.
00:56:11La méthode est peut-être un petit peu dure mais avec ça
00:56:13la règle c'est la règle.
00:56:15Tiens, on a un professeur
00:56:17avec nous, qu'est-ce que vous en pensez ? 30 euros de...
00:56:19C'est pas l'école, c'est le centre de loisirs.
00:56:21Écoutez, je pense
00:56:23que c'est une mesure qui est
00:56:25sans doute nécessaire
00:56:27parce que quand il y a trop de transgressions
00:56:29effectivement, comment faire autrement
00:56:31pour que ça fonctionne ?
00:56:33Mais elle est dure, très très dure.
00:56:35Je pense que tout le monde sera à l'heure
00:56:37à la rentrée à Toulouse.
00:56:39Bon, allez, on change totalement
00:56:41de sujet. Les
00:56:43bleus ont perdu hier face aux espagnols
00:56:45qui étaient plus forts que nous, donc on va rentrer à la maison
00:56:47un petit peu plus tôt.
00:56:57Vivez un moment
00:56:59d'émotion devant votre programme
00:57:01avec XXL Maison,
00:57:03mobilier design et décoration.
00:57:05La France fait ses adieux
00:57:07à l'Euro de football, Chana. Et oui, on rentre à la
00:57:09maison, vous l'avez dit Romain, un peu plus tôt
00:57:11que prévu puisque les bleus se sont inclinés
00:57:13face aux espagnols hier
00:57:15soir. Pourtant tout avait bien commencé
00:57:17pour les hommes de Didier Deschamps avec une ouverture
00:57:19du score sur une tête réussie de Randal
00:57:21Colomoyni dès la neuvième minute.
00:57:23Mais les espagnols ont vite repris le dessus
00:57:25avec deux buts quasiment d'affilée
00:57:27à la 21ème et à la 25ème minute
00:57:29signés par Lamine Liamal
00:57:31et Dani Olmo. Score final
00:57:332 buts à 1, donc Kylian Mbappé lui-même
00:57:35reconnaît que l'Espagne a été
00:57:37meilleure tout simplement.
00:57:39On est tombé sur une bonne équipe,
00:57:41ils ont bien joué, nous on n'a
00:57:43pas été bon et donc
00:57:45ils ont fait un meilleur match que nous, donc eux vont en finale
00:57:47et nous on est éliminés. C'est la réalité
00:57:49du football. On avait l'ambition d'être champion
00:57:51d'Europe, j'avais l'ambition d'être champion d'Europe, on l'est pas.
00:57:53Donc à partir de ce moment-là,
00:57:55c'est une compétition ratée.
00:57:57Mais c'est le football, il faut passer à autre chose.
00:57:59L'année elle a été longue,
00:58:01je vais aller en vacances me reposer,
00:58:03ça va faire beaucoup de bien et essayer de revenir
00:58:05très fort.
00:58:23La NFP
00:58:25et plus précisément le député
00:58:27NFP Rodrigo Arenas
00:58:29souhaite revenir sur l'interdiction
00:58:31de l'abaya, ce vêtement islamique
00:58:33à l'école. Il veut l'autoriser à nouveau, pour
00:58:35être clair. Didier Lemaire, professeur de
00:58:37philosophie, lanceur d'alerte sur les dangers
00:58:39et sur la montée de l'islamisme à l'école, est avec nous, on va en parler.
00:58:41Restez bien avec nous sur CNews, à tout de suite.
00:58:49CNews, 7h14.
00:58:51Une reprise d'antenne
00:58:53un peu rapide. Merci d'être avec nous,
00:58:55merci d'avoir choisi CNews.
00:58:57Tout d'abord, le point info, le rappel des titres,
00:58:59c'est avec Chana Lusso.
00:59:03Le nouveau Premier ministre peut-il être
00:59:05un Premier ministre de droite ? C'est en tout cas la proposition
00:59:07d'Edouard Philippe et de Xavier Bertrand.
00:59:09Le maire du Havre appelle à une
00:59:11coalition entre le camp présidentiel
00:59:13et les Républicains. C'est la seule alternative
00:59:15selon lui à un gouvernement dirigé par
00:59:17le nouveau Front Populaire. Pour cela, il faudrait
00:59:19rassembler les députés Renaissance
00:59:21avec les députés Modem, Horizons
00:59:23et les Républicains.
00:59:25Premier vol réussi pour
00:59:27Ariane 6. La fusée européenne a pu mettre
00:59:29une dizaine de microsatellites en orbite
00:59:31cette nuit. Il y a eu un petit loupé
00:59:33quand même en fin de vol. La fusée a
00:59:35dévié de sa trajectoire, mais c'est
00:59:37un succès qui marque le retour
00:59:39d'un accès autonome de l'Europe à l'espace.
00:59:41Emmanuel Macron a adressé un immense
00:59:43bravo aux équipes qui rendent possible
00:59:45ce qui paraît impossible.
00:59:49Didier Lemaire est avec nous. Bonjour,
00:59:51merci d'être là. Professeur de philosophie,
00:59:53je disais tout à l'heure, lanceur d'alerte
00:59:55sur les dangers et la montée de
00:59:57l'islamisme à l'école. Il y a une petite
00:59:59musique qui s'installe.
01:00:01Ça a
01:00:03démarré avec les déclarations du député
01:00:05NFP, Rodrigo Arenas.
01:00:07Il souhaite revenir sur l'interdiction
01:00:09de l'abaya
01:00:11à l'école. Ça avait été interdit
01:00:13très clairement,
01:00:15il y avait du flou, ça avait été interdit très clairement
01:00:17par Gabriel Attal lors de son passage au
01:00:19ministère de l'éducation nationale.
01:00:21Il y a une petite musique qui s'installe qui dit que l'abaya
01:00:23ne serait pas un vêtement religieux.
01:00:25Comme vous connaissez parfaitement ces questions,
01:00:27vous connaissez les élèves, vous connaissez
01:00:29le fonctionnement d'un lycée,
01:00:31on va tout décrypter.
01:00:33Déjà, sur le fait que certains disent que l'abaya
01:00:35c'est un vêtement classique. C'est faux.
01:00:37Qu'est-ce que vous dites ?
01:00:39Je peux donner le témoignage même
01:00:41d'une collègue dans mon ancien lycée de
01:00:43Trappes qui un jour a posé cette question aux élèves
01:00:45qui portaient l'abaya à ce moment-là
01:00:47en leur disant, si demain matin
01:00:49je viens en cours avec une abaya,
01:00:51qu'allez-vous penser ?
01:00:53Et les élèves qui étaient en classe
01:00:55et qui portaient l'abaya ont répondu
01:00:57en chœur, en riant,
01:00:59mais madame, nous penserons que
01:01:01vous vous êtes convertie à la religion musulmane.
01:01:03Donc CQFZ,
01:01:05il n'y a zéro débat évidemment.
01:01:07Non, il n'y a pas de débat. L'abaya
01:01:09est d'ailleurs un signe de substitution
01:01:11du voile.
01:01:13Elle remplace le voile
01:01:15et c'est un signe de séparatisme,
01:01:17de communautarisme
01:01:19et aussi de fracture
01:01:21de la nation parce que
01:01:23il signifie le refus
01:01:25de l'égalité entre les hommes
01:01:27et les femmes et donc
01:01:29il enferme ces jeunes filles finalement
01:01:31dans une communauté qui est
01:01:33séparée de la communauté nationale.
01:01:35C'est un message politique
01:01:37évidemment utilisé par les islamistes.
01:01:39C'est un message politique,
01:01:41c'est un message pour séparer ces enfants
01:01:43et faire régner dans l'espace scolaire
01:01:45les lois de la charia.
01:01:47Le député Arenas
01:01:49dit que l'abaya ne porte pas atteinte
01:01:51à l'ordre public. Quel est votre avis sur cette déclaration ?
01:01:55C'est une déclaration surprenante.
01:01:57C'est un peu comme s'il disait
01:01:59que l'exhibitionnisme ou le tapage
01:02:01ne porte pas atteinte à l'ordre public
01:02:03tant que les victimes
01:02:05ne s'en plaignent pas.
01:02:07C'est-à-dire qu'il faudrait au fond consentir
01:02:09à l'infraction pour qu'il n'y ait
01:02:11pas de trouble à l'ordre public
01:02:13et donc il faudrait, selon sa logique,
01:02:15supprimer les lois
01:02:17qui interdisent l'exhibitionnisme
01:02:19ou le tapage, puisqu'il veut supprimer
01:02:21la circulaire
01:02:23qui interdit l'abaya et c'est une
01:02:25circulaire très utile je pense pour les chefs d'établissement.
01:02:27L'abaya
01:02:29qui est un marqueur d'obscurantisme, un refus
01:02:31d'égalité, une atteinte à la liberté
01:02:33des femmes.
01:02:35Comment les filles considèrent les filles ?
01:02:37Pourquoi ce député ?
01:02:39Quel est son intérêt ?
01:02:41Quelle est sa démarche ?
01:02:43Comment vous expliquez cette prise
01:02:45de position ?
01:02:47Comment il en arrive à se dire qu'il faut
01:02:49autoriser des jeunes filles
01:02:51dans un lycée, ce sont des très jeunes,
01:02:53à porter ce vêtement islamique en France ?
01:02:55Oui, sous couvert de
01:02:57tolérance en réalité, il s'agit de
01:02:59fracturer la République,
01:03:01de fracturer l'école, de s'allier
01:03:03avec des forces qui sont
01:03:05hostiles à la démocratie
01:03:07et à la République, c'est-à-dire à des
01:03:09principes de liberté et d'égalité
01:03:11qui portent sur l'individu.
01:03:13C'est-à-dire qu'il y a un refus de l'individu
01:03:15et cette alliance elle se fait entre
01:03:17des néo-marxistes, finalement
01:03:19qui sont léninistes
01:03:21et gramschistes, c'est-à-dire
01:03:23des gens qui pensent que
01:03:25ce n'est pas le prolétariat en tant que
01:03:27tel qui fera la révolution, mais
01:03:29ce sont des communautés
01:03:31que l'on va organiser
01:03:33et monter
01:03:35contre la démocratie et contre
01:03:37la nation, qui seront
01:03:39les forces de cette révolution.
01:03:41Donc il s'agit d'une alliance
01:03:43au fond entre l'islamisme
01:03:45et des théories
01:03:47révolutionnaires du passé.
01:03:49Donc les jeunes femmes qui portent
01:03:51la baïa sont des victimes
01:03:53consentantes ou pas
01:03:55de ce mouvement
01:03:57politique ? Oui, en plus il y a
01:03:59derrière cela un présupposé raciste.
01:04:01Ces jeunes femmes,
01:04:03parce qu'elles seraient de famille musulmane,
01:04:05elles n'auraient pas le droit
01:04:07d'être des françaises comme les autres
01:04:09et il faudrait qu'elles restent
01:04:11finalement dans une communauté
01:04:13et une communauté, encore une fois, ce n'est pas la religion
01:04:15en tant que telle qui est
01:04:17le problème. Le problème c'est l'usage de
01:04:19cette religion à des fins politiques.
01:04:21Depuis le 7 octobre et
01:04:23l'attaque des terroristes du Hamas
01:04:25contre Israël, vous avez remarqué une proximité
01:04:27entre l'islamisme et LFI.
01:04:31Je crois que nous avons vécu depuis le 7 octobre
01:04:33une campagne antisémite
01:04:35dans notre pays qui est sans précédent dans notre histoire.
01:04:37Sans précédent.
01:04:39Peut-être y a-t-il eu la période de Vichy
01:04:41mais encore une fois,
01:04:43là c'est une campagne politique
01:04:45qui a été menée et qui
01:04:47a des effets aujourd'hui
01:04:49dans la société française.
01:04:51Nombre de jeunes
01:04:53lycéens juifs subissent
01:04:55une ségrégation.
01:04:57La situation est
01:04:59catastrophique pour les juifs de notre pays.
01:05:01Je ne sais pas d'ailleurs dans les mois qui viennent
01:05:03ce qui peut arriver
01:05:05mais le climat
01:05:07est délétère.
01:05:09Qu'est-ce qui se passe dans les lycées ?
01:05:11Est-ce qu'on ne décrit pas
01:05:13toute la réalité de ce qui se passe dans les lycées ?
01:05:15Je reçois des témoignages
01:05:17d'élèves mais aussi d'enseignants juifs
01:05:19dans les lycées
01:05:21mais aussi à l'université
01:05:23qui sont aujourd'hui
01:05:25dans des situations extrêmement
01:05:27difficiles. La pression est exercée
01:05:29à la fois par
01:05:31les élèves et parfois même
01:05:33par des collègues.
01:05:35Sous quelle forme ?
01:05:37D'abord une mise à l'écart,
01:05:39une forme de ségrégation.
01:05:41On ne parle plus à ces personnes,
01:05:43on les met de côté. Je peux citer
01:05:45l'exemple d'un jeune garçon
01:05:47dans un très bon lycée parisien
01:05:49au retour d'un voyage d'Auschwitz
01:05:51avec son professeur d'histoire.
01:05:53Le lendemain,
01:05:55le professeur d'histoire distribue un texte
01:05:57du journal Le Monde
01:05:59expliquant qu'il se déroule
01:06:01aujourd'hui un génocide contre
01:06:03les palestiniens. Cet enfant
01:06:05qui est de famille juive
01:06:07conteste la teneur de ce texte
01:06:09et il est aussitôt
01:06:11mis à l'index
01:06:13par ses camarades et par le professeur.
01:06:15Plus personne ne lui parle aujourd'hui.
01:06:17Voilà comment ça se passe
01:06:19actuellement dans certaines écoles
01:06:21en France. Merci beaucoup
01:06:23Didier Lemaire d'être venu ce matin
01:06:25pour témoigner et nous parler de la Baillard
01:06:27et témoigner de l'antisémitisme
01:06:29qui règne dans certaines classes,
01:06:31dans certaines écoles, dans certaines universités.
01:06:33C'est terrifiant ce que vous nous décrivez
01:06:35ce matin. Merci d'être venu ce matin
01:06:37nous parler.
01:06:41L'NFP, le Nouveau Front Populaire
01:06:43et son programme
01:06:45économique, ça fait peur
01:06:47à certains Français
01:06:49aisés qui pourraient être tentés de quitter
01:06:51le pays. On va voir ça avec Eric de Ritmaten.
01:06:57La chronique éco. Avec vous
01:06:59Eric de Ritmaten. On va revenir sur cette inquiétude
01:07:01qui pèse sur le
01:07:03moral d'un certain nombre de Français
01:07:05face au projet du Nouveau Front Populaire.
01:07:07Le mot exil revient
01:07:09dans les discussions. Partir, quitter la France
01:07:11c'est facile à dire mais est-ce que c'est facile à faire ?
01:07:13Alors c'est pas facile mais surtout ce qu'il faut voir
01:07:15c'est que les fiscalistes, les avocats fiscalistes
01:07:17sont de plus en plus sollicités.
01:07:19Ils sont sollicités parce que les mesures
01:07:21NFP font peur à tous ceux qui ont
01:07:23il faut le reconnaître, un gros patrimoine.
01:07:25Ceux qui ont travaillé toute leur vie, ceux qui ont créé de la richesse
01:07:27ceux qui ont acheté des appartements
01:07:29et qu'on leur impose peut-être
01:07:31on va leur imposer peut-être une politique
01:07:33qu'ils ne veulent pas. Donc oui, l'exil
01:07:35on en parle si ça tourne mal.
01:07:37Vous en avez parlé avec un établissement bancaire. Ils vous disent quoi ?
01:07:39Alors c'est pas si simple parce que si vous voulez
01:07:41comme dit la banque, si vous quittez tout
01:07:43vous vendez tout. C'est comme ça que ça se passe.
01:07:45Et donc il y a une exit tax
01:07:47à ne pas confondre avec la flat tax. Pourquoi ?
01:07:49Parce que si vous avez un appartement
01:07:51une résidence principale, j'ai pris l'exemple
01:07:53de 500 000 euros.
01:07:55Tout d'un coup elle vaut 600 000 parce que le prix du mètre carré
01:07:57a augmenté. Donc vous avez vu la plus-value
01:07:59c'est 100 000. Et bien là on va vous mettre 30%
01:08:01de taxe si vous décidez de partir
01:08:03à l'étranger. 30% de taxe ça fait 30 000 euros
01:08:05à payer aux impôts. Vous allez me dire
01:08:07bah oui mais c'est un peu comme la flat tax.
01:08:09Non ! Là c'est l'exit tax
01:08:11parce que si vous avez une résidence principale
01:08:13elle n'est pas imposée sur les plus-values. Donc c'est
01:08:15une manière de retenir en fait ceux qui sont candidats
01:08:17à l'exil. Un tiers pris par les impôts
01:08:19sur la plus-value.
01:08:21Ah oui c'est vraiment plus risquatoire. Après sur
01:08:23l'assurance vie, sur les actions, là c'est toutes
01:08:25les plus-values qui seront taxées à 30%.
01:08:27Ça c'est la flat tax. Alors
01:08:29est-ce que c'est un phénomène courant
01:08:31cet exil ? En fait il a existé
01:08:33beaucoup dans les années 80, en 1980
01:08:35quand les communistes sont arrivés au pouvoir
01:08:37sous François Mitterrand. On appelait ça
01:08:39l'IGF, l'impôt sur les grandes fortunes.
01:08:41Et vous vous souvenez peut-être d'André Lajoigny qui était
01:08:43le patron du parti communiste français.
01:08:45Il disait on va faire rendre gorge au patron
01:08:47en parlant des grands industriels du Nord.
01:08:49Alors ensuite bon ben quand les patrons
01:08:51partent ou quand les candidats à l'exil se retrouvent
01:08:53au Luxembourg, en Irlande ou en Suisse
01:08:55parce que c'est trois destinations très prisées
01:08:57et bien ils sont obligés d'y rester.
01:08:59C'est 6 mois de l'année plus un jour.
01:09:01C'est un peu fini la France. L'exil il faut renoncer
01:09:03à ses acquis français. Une fois que vous êtes parti
01:09:05on peut pas tricher. Oui quand on est parti
01:09:07on touche sa retraite, on a la sécu ou pas ?
01:09:09Oui ça j'ai posé la question. La retraite c'est normal
01:09:11parce que c'est cotisé. D'ailleurs même le Maroc
01:09:13et le Portugal font vraiment des avantages fiscaux.
01:09:15Il n'y a pas de CRDS, pas de CSG
01:09:17donc c'est plutôt avantageux pour les anciens
01:09:19qui se sont installés depuis longtemps. La sécu,
01:09:21si c'est en Europe, si vous restez en Europe, oui
01:09:23là vous la touchez, il faut une carte de résidence.
01:09:25Alors je termine par un point.
01:09:27La taxe en fait, cette exit taxe
01:09:29elle a été créée par Nicolas Sarkozy.
01:09:31Elle était assez importante à l'époque.
01:09:33Et puis elle a été allégée par Emmanuel Macron
01:09:35parce qu'il voulait faire venir des start-up en France
01:09:37qui puissent venir aller. Donc il l'a allégée
01:09:39et c'est pour cela que la gauche, la forte gauche
01:09:41d'aujourd'hui, NFP, veut revenir
01:09:43sur cette décision, veut alourdir
01:09:45cette exit taxe. Elle sera
01:09:47beaucoup plus coûteuse, elle pourrait rapporter 3 milliards
01:09:49de plus. Comment ? Parce que toutes les plus-values
01:09:51qui seront faites à l'avenir quand on s'exilera
01:09:53elles seront mises sur l'impôt sur le revenu.
01:09:55Et comme la gauche veut monter jusqu'à 70%
01:09:57l'impôt, vous savez qu'il est progressif,
01:09:59là ça va coûter cher et l'exil
01:10:01ça risque de ne pas être simple. À ce moment-là il faudra
01:10:03faire des sacrifices.
01:10:04Merci beaucoup Éric de Rietmaten.
01:10:06C'est vrai qu'on entend cette petite musique
01:10:08à droite, à gauche.
01:10:10On a eu le détail avec vous.
01:10:127h29, le temps, on est un petit peu en retard.
01:10:14On commence avec la météo des plages.
01:10:16La météo des plages avec BDOR.fr
01:10:18L'agence BDOR vous propose l'achat de
01:10:20pièces d'or et lingots d'or. L'agence BDOR
01:10:22partenaire de votre nouvelle épargne.
01:10:24Place à présent
01:10:26votre météo des plages où les conditions météo
01:10:28resteront mitigées près des côtes de la Manche.
01:10:3021 degrés à Deauville, 22 degrés
01:10:32à Grandville avec en prime le maintien
01:10:34d'un temps très nuageux. Sur la façade
01:10:36ouest, une alternance de nuages et d'éclaircies.
01:10:3821 degrés seulement à Noirmoutier ou encore
01:10:40pour les sables d'Olonne. Dans l'eau, vous aurez localement
01:10:42entre 16 et 17 degrés.
01:10:44En allant vers le Pays Basque, ce sera l'été
01:10:46notamment à Arcachon ou encore à Saint-Jean-de-Luz
01:10:48où vous aurez localement entre 26 et 32 degrés
01:10:50et surtout un ciel parfaitement
01:10:52dégagé. Autour du golfe du Lyon
01:10:54également de bonnes conditions. 28 degrés
01:10:56à Palavas ou encore à Sanary. Pas un seul
01:10:58nuage à l'horizon. Et dans l'eau, vous aurez
01:11:00localement 21 degrés du côté d'Argelès.
01:11:02Entre la côte d'Azur et la Corse,
01:11:04la chaleur se maintient. 32 degrés à Antibes
01:11:0631 degrés à Cannes avec en prime
01:11:08un ciel parfaitement dégagé. Dans l'eau,
01:11:10vous aurez localement 24 degrés à Ajaccio
01:11:12où l'indice UV sera de 10.
01:11:34Alexandra, c'est l'été aujourd'hui
01:11:36mais seulement dans le sud.
01:11:38Oui, journée contrastée sur les régions du nord
01:11:40avec ce dégradé nord-sud. Plus vous irez vers le sud
01:11:42plus vous aurez du grand beau temps. Quelques
01:11:44averses ce matin sur le Lyonnais. Dans l'après-midi
01:11:46quelques orages entre le massif central
01:11:48et les régions de l'Est. Dans le sud, toujours
01:11:50du grand beau temps. Côté température, c'est
01:11:52très doux ce matin avec jusqu'à 19 degrés
01:11:54pour le midi toulousain. 18 degrés
01:11:56à Paris et 23 à Nice. Et dans l'après-midi
01:11:58les températures resteront globalement
01:12:00estivales à l'échelle nationale. 32 degrés
01:12:02à Lyon, 30 degrés pour le Pays Basque
01:12:04et localement jusqu'à 26 degrés
01:12:06à Paris.
01:12:08C'était La Météo avec Groupe Verlaine
01:12:10installateur de panneaux photovoltaïques garantis
01:12:12à vie avec contrat de maintenance.
01:12:14Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:12:16C'est News 7h31.
01:12:18Merci d'être avec nous. Bienvenue dans la matinale
01:12:20à la une ce matin. Les attaques
01:12:22au couteau. Phénomène tabou en France
01:12:24et qui pourtant se multiplie selon
01:12:26les derniers chiffres dont on dispose.
01:12:28Il y en a 120 par jour dans le pays.
01:12:30Pourquoi est-ce tabou ? Qui sont les auteurs ?
01:12:32On en parle dès le début de ce journal.
01:12:34Le nouveau Front Populaire maintient la pression
01:12:36sur Emmanuel Macron, l'objectif des partis de gauche.
01:12:38Que le prochain Premier Ministre
01:12:40soit issu de leur rang et non de la droite
01:12:42ou du centre alors que le
01:12:44NFP, petit détail et pas des moindres,
01:12:46n'a pas la majorité à l'Assemblée.
01:12:48Elodie Huchard avec nous et puis on sera
01:12:50également avec Franck Alizio, député
01:12:52RN réélu des Bouches-du-Rhône.
01:12:54Dimanche, c'est le 14 juillet
01:12:56et donc notre fête nationale
01:12:58et comme chaque année, cet événement sera marqué
01:13:00par le traditionnel défilé militaire.
01:13:02Et sur CNews, on met notre armée
01:13:04à l'honneur à cette occasion.
01:13:06On est partis en immersion dans un exercice
01:13:08militaire dans le Morbihan.
01:13:10A Meudon, près de Paris,
01:13:12un jeune homme de 19 ans a été poignardé
01:13:14par un homme géorgien
01:13:16en pleine rue. Ça s'est passé
01:13:18dans la nuit de lundi à mardi, un drame
01:13:20qui illustre une nouvelle fois la hausse
01:13:22des attaques au couteau en France.
01:13:24On vous parlait hier matin de l'agression
01:13:26que ça génère dans le métro marseillais
01:13:28par un adolescent âgé de seulement 15 ans.
01:13:30En Angleterre, quand on parle
01:13:32d'attaque au couteau, on parle d'épidémie.
01:13:34En France, vous allez voir que c'est beaucoup plus sensible.
01:13:36On va tenter de comprendre pourquoi
01:13:38avec Camille Guédon.
01:13:40Des faits qui se banalisent.
01:13:42Partout en France,
01:13:44les agressions au couteau dans les lieux publics
01:13:46se multiplient ces dernières semaines.
01:13:48Selon les derniers chiffres de l'INSEE,
01:13:50du Figaro, entre 2015 et 2018,
01:13:52120 agressions à l'arme blanche
01:13:54ont eu lieu chaque jour en France.
01:13:56On se rend compte qu'il y a
01:13:58de plus en plus de personnes
01:14:00qui sont porteurs
01:14:02de couteaux,
01:14:04des armes,
01:14:06qui sont réprimées par la loi.
01:14:08Et dans
01:14:10pas mal d'endroits,
01:14:12à titre expérimental,
01:14:14on a mis en place
01:14:16des amendes forfaitaires de 500 euros
01:14:18pour celui qui serait
01:14:20porteur d'une arme.
01:14:22Les résultats du test lancé depuis le printemps
01:14:24visant à sanctionner de 500 euros
01:14:26le port non justifié d'une arme de catégorie D
01:14:28ne sont pas encore connus.
01:14:30Depuis 2019, aucune étude
01:14:32précise à évaluer ce phénomène
01:14:34qui s'est accéléré en France après la période Covid.
01:14:36Il faut absolument cartographier
01:14:38toute la criminalité qu'il est possible de cartographier
01:14:40et la France est vraiment en retard
01:14:42au niveau européen et même au niveau occidental
01:14:44de manière générale. On ne peut pas traiter
01:14:46les attaques au couteau comme on traite effectivement
01:14:48les attaques à l'arme à feu
01:14:5187% des meurtriers par arme blanche
01:14:53sont des hommes et 63%
01:14:55d'entre eux ont déjà eu affaire aux forces
01:14:57de l'ordre.
01:14:59Voilà et on sera avec Pierre-Marie Sèvres
01:15:01que vous avez vu dans ce reportage à 8h30
01:15:03avec nous sur le plateau.
01:15:05La France insoumise appelle à marcher
01:15:07sur Matignon. Ils veulent
01:15:09un Premier ministre du Nouveau Front Populaire
01:15:11et entendent faire céder le chef de l'État
01:15:13dans un communiqué. La coalition de gauche
01:15:15a reproché au président de la République d'avoir refusé
01:15:17la démission de Gabriel Attal. C'est une décision
01:15:19antidémocratique selon eux.
01:15:21Elodie Huchard avec nous. Elodie,
01:15:23aujourd'hui la stratégie du Nouveau Front Populaire est très claire
01:15:25c'est mettre la pression maximum
01:15:27sur le président de la République
01:15:29pour tenter de mettre un
01:15:31éléphiste
01:15:33un élève du Nouveau Front Populaire
01:15:35à Matignon.
01:15:37Oui alors d'abord en essayant d'aller
01:15:39vite puisque comme le président de la République
01:15:41devrait partir à Washington ce matin,
01:15:43l'idée c'est de proposer un nom rapidement
01:15:45pour montrer qu'eux sont prêts à gouverner
01:15:47et il renvoie finalement
01:15:49la balle dans le camp d'Emmanuel Macron. Deuxième
01:15:51stratégie c'est de trouver un nom qui soit
01:15:53acceptable. C'est-à-dire que Emmanuel Macron
01:15:55si on lui propose Jean-Luc Mélenchon, évidemment
01:15:57il serait tenté de refuser sauf à vouloir
01:15:59diviser le Nouveau Front Populaire. Mais s'il propose
01:16:01un candidat ou une candidate un peu
01:16:03plus consensuel, qui fait un peu moins
01:16:05polémique pour le président de la République, ça sera
01:16:07beaucoup plus dur d'assumer, de
01:16:09refuser de nommer quelqu'un qui vient de la gauche
01:16:11et puis parallèlement à ces stratégies
01:16:13un peu plus politiques, il y a effectivement
01:16:15Adrien Quatennens qui appelle à une marche
01:16:17sur Matignon pour forcer Emmanuel Macron
01:16:19d'aller vers un Premier Ministre
01:16:21du côté justement du Nouveau Front Populaire.
01:16:23Alors on voit que ça c'est une stratégie de la gauche
01:16:25bien connue, c'est-à-dire que quand on est à court
01:16:27d'arguments et bien finalement on sollicite la rue, on la
01:16:29prend à témoin et on la prend comme arme
01:16:31pour tenter de se faire entendre. Pas sûr que ce soit
01:16:33très gagnant comme stratégie. Merci
01:16:35Elodie. Ce chiffre qui illustre
01:16:37l'inquiétude des Juifs
01:16:39en France, des Français Juifs
01:16:41après le score du Nouveau Front Populaire.
01:16:43Depuis dimanche dernier, 2000
01:16:45d'entre eux se sont renseignés pour faire leur
01:16:47alia, c'est-à-dire quitter la France pour rejoindre Israël.
01:16:49Et selon David Kaminsky du CRIF,
01:16:51si la communauté juive de France veut
01:16:53quitter le pays, c'est à cause de la France insoumise
01:16:55qui frôle trop souvent avec l'antisémitisme.
01:16:57Écoutez.
01:16:59Le résultat des élections a fait
01:17:01un peu tout basculer. C'est-à-dire
01:17:03que pourrait arriver
01:17:05au pouvoir un parti
01:17:07clairement antisémite,
01:17:09un parti qui prône quand même
01:17:11un mouvement terroriste,
01:17:13le dénie, mais qu'il le prône.
01:17:15Est-ce qu'on imagine en France un parti
01:17:17prôné Daesh, prôné
01:17:19l'Etat islamique ? C'est exactement la même chose.
01:17:21C'est-à-dire qu'on arrive
01:17:23aux confins de l'inacceptable.
01:17:27Le défilé militaire du 14 juillet, c'est dimanche.
01:17:29Vous pourrez le suivre en direct sur
01:17:31CNews. A cette occasion, on met l'armée française
01:17:33à l'honneur toute la semaine dans la matinale.
01:17:35Et ce matin, on vous emmène avec
01:17:37le troisième régiment d'infanterie
01:17:39de marine de Vannes. Un exercice
01:17:41est organisé dans le Morbihan pour qu'ils
01:17:43s'entraînent à évacuer des ressortissants
01:17:45étrangers en zone de conflit.
01:17:47On était sur place. Reportage CNews de Jean-Michel Decaze.
01:17:51Plage de Sussignau dans le Morbihan.
01:17:53Au petit matin, le
01:17:55troisième régiment de Vannes débute les
01:17:57manœuvres de débarquement. Le scénario
01:17:59imaginé pour cet exercice
01:18:01consiste à évacuer des ressortissants
01:18:03en zone de conflit.
01:18:05Opération menée avec
01:18:07les armées américaines et espagnoles.
01:18:09On s'est approché des côtes grâce à la marine nationale
01:18:11avec notre
01:18:13PHA qui est derrière nous au large
01:18:15à quelques milles derrière moi.
01:18:17PHA, traduire, porte-hélicoptère
01:18:19amphibie. Les troupes ont été transportées
01:18:21sur zone par le Mistral,
01:18:23navire français positionné
01:18:25à huit kilomètres de la côte.
01:18:27Toute la manœuvre est suivie
01:18:29et commandée à bord grâce à la vidéo
01:18:31et à la photo. En fait, en fonction
01:18:33du zoom de la carte,
01:18:35on peut analyser
01:18:37et suivre individuellement
01:18:39quasiment chaque véhicule. Si on a besoin
01:18:41d'avoir un peu plus
01:18:43d'instantanéité, on peut déployer des drones.
01:18:45Le commandant du Mistral avait
01:18:47préalablement déployé des commandos
01:18:49et installé des radars
01:18:51sur Belle-Île et l'île de Ouattes
01:18:53pour sécuriser la zone. Les opérations
01:18:55d'évacuation de ressortissants sont des opérations
01:18:57très complexes qui nécessitent de s'y entraîner
01:18:59tous les ans. Il n'y a pas plus compliqué qu'une opération
01:19:01amphibie qui combine des éléments maritimes
01:19:03navals, donc des bateaux,
01:19:05des avions également pour sécuriser
01:19:07l'espace aérien, des hélicoptères, comme vous l'avez vu
01:19:09sur notre pont d'envol, des troupes terrestres.
01:19:11En mars dernier, le Tonnerre, porte-hélicoptère
01:19:13du même type que le Mistral,
01:19:15avait évacué 240 Français
01:19:17résident à Haïti.
01:19:19L'île était en proie à des
01:19:21attaques de gangs locaux.
01:19:23Voilà, et pour suivre le
01:19:2514 juillet sur CNews, ça sera dimanche
01:19:27à partir de 9h, avec vous Shana ?
01:19:29Oui, j'aurais le plaisir de présenter l'édition
01:19:31spéciale avec Thierry Cabane.
01:19:33De 9h à 13h.
01:19:35Tout le défilé du 14 juillet
01:19:37avec Shana et avec Thierry Cabane.
01:19:39Dimanche, à partir de
01:19:419h. Restez bien avec nous dans un instant.
01:19:43On va parler de la situation
01:19:45politique, notamment LFI
01:19:47qui lance un appel à une marche
01:19:49sur Matignon. On en parle avec
01:19:51Franck Alizio, député RN des Bouches-du-Rhône
01:19:53qui est avec nous ce matin. A tout de suite.
01:19:55...
01:19:59CNews, 7h42.
01:20:01La France Insoumise menace d'organiser
01:20:03une marche sur Matignon. Ils veulent
01:20:05faire pression pour imposer le nouveau Premier
01:20:07ministre. Est-ce que les méthodes
01:20:09de la France Insoumise vous inquiètent ?
01:20:11Est-ce que ce sont, à vos yeux, des méthodes
01:20:13séditieuses ou antidémocratiques ?
01:20:15J'ai
01:20:17posé cette question dès le début
01:20:19de la matinale. Vous avez flashé le QR code.
01:20:21Voici vos réponses.
01:20:23Pour les gens de la France Insoumise, il faut peut-être leur faire
01:20:25comprendre qu'ils n'ont pas la majorité.
01:20:27Alors, ils sont arrivés les premiers, c'est très bien
01:20:29pour eux, tant mieux pour eux. Mais
01:20:31imposer les choses comme ils le font, oui,
01:20:33c'est dangereux parce qu'en fait, ils
01:20:35n'écoutent qu'eux, ils n'écoutent pas les autres.
01:20:37Ils ne veulent rien savoir. Ils veulent vraiment s'imposer
01:20:39avec leur loi, ce qu'ils ont envie de faire
01:20:41et ne pas écouter les autres.
01:20:43Et oui, je pense que c'est très dangereux.
01:20:45Et là, oui, nous aussi, on peut faire barrage.
01:20:47Il faut faire barrage. Tous les autres partis doivent faire barrage
01:20:49à LFI. Ils ont souhaité faire
01:20:51un nouveau front populaire. Donc, maintenant,
01:20:53il faut arrêter avec ces éléments de langage outranciers.
01:20:55Ils veulent marcher sur
01:20:57Matignon, un coup
01:20:59d'État comme au Capitole.
01:21:01Les coups d'État, ça se fait avec des armes.
01:21:03Et il n'y avait pas d'armes au Capitole.
01:21:05Il n'y aura pas d'armes en France.
01:21:07Donc, le
01:21:09NFP, on en pense ce qu'on en veut, mais c'est le groupe
01:21:11majoritaire. On se demande sur quelle planète
01:21:13vit cette gauche parce qu'ils veulent
01:21:15que Macron nomme un
01:21:17premier ministre alors qu'ils n'en ont pas encore
01:21:19trouvé. Alors, chercher l'air,
01:21:21franchement, si on doit
01:21:23être gouverné par cette gauche,
01:21:25ça fait peur.
01:21:27Ils sont vraiment déconnectés. Ils vivent vraiment
01:21:29sur une autre planète. Il serait temps qu'ils atterrissent
01:21:31parce que là, c'est une
01:21:33catastrophe pour le pays.
01:21:35– Franck Aliziot est avec nous.
01:21:37Bonjour. – Bonjour. – Merci d'être là, député
01:21:39RN des Bouches-du-Rhône.
01:21:41Tiens, à cette question, vous répondez quoi ?
01:21:43Est-ce que les méthodes
01:21:45de LFI vous inquiètent, et notamment
01:21:47la marche vers Matignon ou sur
01:21:49Matignon, appel lancé
01:21:51par Adrien Quatennens ?
01:21:53– Oui, pour une raison simple, c'est qu'aujourd'hui,
01:21:55lorsqu'on lit la carte de l'Assemblée nationale,
01:21:57le front
01:21:59populaire
01:22:01est à 100 voix,
01:22:03à 100 sièges de la majorité.
01:22:05100 sièges, pas 10, c'est pas 20,
01:22:07c'est pas 30, pas de doute, il est à 100 sièges.
01:22:09LFI lui-même,
01:22:11si on regarde que LFI, est à 200 sièges
01:22:13de la majorité. Donc,
01:22:15c'est quoi si ce n'est un coup de force ?
01:22:17Si ce n'est une menace ? Si c'est un coup de pression ?
01:22:19Évidemment, je veux dire,
01:22:21les régimes comme ça,
01:22:23les partis qui font des menaces, qui menacent
01:22:25de marcher, il y a
01:22:27près de 100 ans, ce Rome,
01:22:29c'est les partis fascistes, c'est Mussolini
01:22:31qui a marché
01:22:33pour prendre le pouvoir de force.
01:22:35Donc évidemment, ce sont des
01:22:37propos et des
01:22:39techniques extrémistes et
01:22:41de volonté de, plus que
01:22:43d'imposer, de renverser le régime. Parce que quand
01:22:45on menace de marcher sur
01:22:47Matignon ou sur l'Elysée,
01:22:49on veut menacer, c'est un coup de force.
01:22:51Honnêtement, c'est dangereux, c'est grave
01:22:53et c'est inquiétant et ça renforce
01:22:55l'idée de, comment dire,
01:22:57pendant la campagne, on reprochait à Jordan
01:22:59de dire, si je n'ai pas la majorité,
01:23:01pardon, Jordan Bardella, si je n'ai pas
01:23:03la majorité absolue, je n'aurais
01:23:05pas les moyens de gouverner et donc,
01:23:07la question se posera, je ne pourrai pas aller à Matignon.
01:23:09Ça, c'était respecter les institutions.
01:23:11Ça, c'était surtout respecter l'électeur en étant honnête.
01:23:13Dire à l'électeur, nous sommes
01:23:15200, la majorité est à 289,
01:23:17mais on y va quand même et si on n'y va pas,
01:23:19on marche sur Matignon, ça ce n'est pas respecter
01:23:21les institutions, c'est anti-démocratique
01:23:23et anti-républicain.
01:23:25Edouard Philippe défend,
01:23:27comme Xavier Bertrand d'ailleurs, l'idée d'un Premier
01:23:29ministre issu des rangs des LR.
01:23:31Le calcul est simple, il n'y a pas de majorité, personne n'a
01:23:33la majorité absolue donc, bon,
01:23:35ça on la connaît la situation. Et son calcul
01:23:37c'est de dire, avec le
01:23:39groupe macroniste, donc Renaissance
01:23:41plus Horizon, plus le
01:23:43Modem, plus les LR, ça fait 220
01:23:45députés. Et
01:23:47on ferait émerger
01:23:49un Premier ministre issu des
01:23:51rangs des LR. Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:23:53Bien qu'à 220 députés, on n'est pas à 289.
01:23:55Encore une fois, c'est arithmétique, c'est bête et méchant.
01:23:57C'est-à-dire que pour arriver, il faudrait
01:23:59qu'il décroche
01:24:01les socialistes et les écologistes
01:24:03du nouveau Front populaire.
01:24:05Est-ce qu'ils vont y arriver ? Et s'ils y arrivent,
01:24:07évidemment, en échange, les socialistes vont demander
01:24:09Matignon. Mais vous, sur certains textes,
01:24:11vous pourriez voter avec eux ?
01:24:13Je ne dis pas tous les textes, mais certains textes,
01:24:15le budget ? Nous, on a une philosophie assez
01:24:17simple, assez claire.
01:24:19C'est tous les textes qui vont
01:24:21dans l'intérêt des Français et dans l'intérêt
01:24:23de la France, nous les voterons. Tous les
01:24:25textes qui vont contre l'intérêt des Français et
01:24:27contre l'intérêt de la France, on ne les votera pas. On ne change pas de philosophie.
01:24:29Une fois qu'on a dit ça, ça veut dire que vous pourriez
01:24:31voter avec les
01:24:33220 ? Dans le
01:24:35sens où ce n'est pas celui qui
01:24:37porte le texte qui importe, c'est le texte
01:24:39lui-même. Nous, on avait
01:24:41voté le texte pouvoir d'achat au tout début
01:24:43du second quinquennat d'Emmanuel Macron.
01:24:45Pourquoi ? Parce qu'il y avait
01:24:47peu d'avancées, mais le peu d'avancées qu'il y avait,
01:24:49ça allait dans le sens des Français. Pourquoi on
01:24:51avait voté la loi immigration ? Parce qu'il y avait très peu d'avancées,
01:24:53mais le peu d'avancées qu'il y avait, ça allait
01:24:55dans le sens de l'intérêt de la France, tout simplement.
01:24:57Il y a Dominique Reynier. Je ne sais pas si vous avez lu
01:24:59le politologue Dominique Reynier dans le Figaro
01:25:01ce matin. Regardez ce qu'il dit.
01:25:03Le RN représente désormais près de 80%
01:25:05des votes de droite. Autant
01:25:07dire que le RN, c'est la droite.
01:25:09Mais alors le barrage républicain
01:25:11devient un barrage contre la droite
01:25:13orchestré par une gauche qui n'a jamais
01:25:15été aussi faible sous la Ve République.
01:25:17Ça résume votre sentiment.
01:25:19Vous êtes le parti qui a obtenu
01:25:21le plus de voix et vous êtes
01:25:23exclu des négo. Et je crois même que Dominique
01:25:25Reynier poursuit en disant au final
01:25:27du coup le barrage républicain devient
01:25:29un barrage contre les résultats
01:25:31des électeurs et donc contre les Français.
01:25:33Puisqu'au final on s'oppose à
01:25:35la volonté des Français. Vous avez une petite
01:25:37minorité qui s'oppose à la
01:25:39volonté de la majorité exprimée
01:25:41par les voix. Bien évidemment
01:25:43dans les faits, on voit bien
01:25:45que ce qu'il reste,
01:25:47les LR d'Olivier Marlex,
01:25:49qui sont sans arrêt en train d'essayer de négocier
01:25:51au début c'était avec Macron, maintenant
01:25:53c'est carrément avec les socialistes et les écologistes parce qu'ils ne pourraient
01:25:55pas faire sans eux. Ça pose
01:25:57un véritable problème et ils ne sont plus
01:25:59ni de prix, ni de force d'opposition
01:26:01de droite ou nationale.
01:26:03Donc oui, entre
01:26:052022 et aujourd'hui, en deux ans
01:26:07le nombre de nos électeurs
01:26:09au second tour des législatives
01:26:11a été multiplié par trois.
01:26:13Il y avait trois millions et demi d'électeurs en 2022.
01:26:15Nous avons dix millions d'électeurs
01:26:17cette année. Donc évidemment
01:26:19que nous sommes devenus
01:26:21le pivot central
01:26:23et la seule force d'alternance
01:26:25en dehors de la gauche et des
01:26:27macronistes. Et on voit bien qu'aujourd'hui
01:26:29ce qui va remplacer, ce qui risque
01:26:31de remplacer le macronisme
01:26:33original, la version
01:26:35originale, c'est un macronisme de gauche
01:26:37et la seule différence ce sera
01:26:39encore plus d'immigration et encore plus d'impôts.
01:26:41Alors qui va soutenir
01:26:43cette politique ? Nous encore une fois
01:26:45c'est au cas par cas et en fonction
01:26:47des projets de loi.
01:26:49Mais l'idée même d'avoir un Premier ministre
01:26:51socialiste, d'avoir un gouvernement avec des écologistes
01:26:53qui elles-mêmes ne peuvent pas s'attendre. Le Président
01:26:55s'est mis dans une situation
01:26:57inextricable par cette
01:26:59dissolution.
01:27:01Il se retrouve avec une Assemblée qui en commande le gouvernement.
01:27:03Si nous avions eu
01:27:05la majorité, Emmanuel
01:27:07Macron aurait déjà appelé à Matignon
01:27:09Jordan Bardella, preuve que
01:27:11nous n'étions pas le désordre et nous n'étions pas
01:27:13le problème, nous aurions été
01:27:15la solution. Là il se retrouve face à
01:27:17un problème qui est insoluble.
01:27:19Franck Elisiot, merci beaucoup d'être venu ce matin
01:27:21sur le plateau de la matinale de
01:27:23CNews. Je vous rappelle à 8h10, Gérald Darmanin
01:27:25invité de Laurence Ferrari. L'économie
01:27:27à présent, avec Eric Dorey de Matin,
01:27:29l'INSEE a publié ses prévisions
01:27:31pour cette année. Ça s'annonce bien
01:27:33ou plutôt ça s'annonçait bien
01:27:35car l'étude a été faite avant les résultats du
01:27:37second tour des législatives. Vous nous dites
01:27:39que ce n'est pas le moment de tout casser Eric ?
01:27:41Oui Romain, ce n'est pas le moment de tout casser. Vous savez
01:27:43quand on regarde les mesures qui s'annoncent
01:27:45enfin en tout cas ça peut faire peur, c'est vrai
01:27:47franchement. Et revenons sur les prévisions de l'INSEE.
01:27:49C'est plutôt beau, ce n'est pas le beau fixe
01:27:51mais c'est plutôt beau. Regardez la croissance
01:27:53plus 1,1 prévue cette année. Gain de pouvoir
01:27:55d'achat plus 1,4. Création
01:27:57d'emplois, vous le voyez, 185 000 sur l'année.
01:27:59Donc c'est vrai que l'année
01:28:01finalement n'est pas si mal que cela. On s'attendait à pire.
01:28:03Alors vous voulez dire que tout s'annonçait
01:28:05disons pas trop mal ? Oui ça s'annonçait
01:28:07pas trop mal mais bon si vous voulez avec
01:28:09maintenant les mesures qui se préparent avec
01:28:11le NFP, on pourrait passer
01:28:13vraiment vite à l'orage, même à la tempête. Alors les mesures
01:28:15qui s'annoncent font tout pour décourager
01:28:17l'initiative individuelle. Si vous prenez la fiscalité
01:28:19vous savez qu'on est déjà à un taux de prélèvement record
01:28:2148% de la richesse créée
01:28:23sans vol en taxe, ça c'est la France et c'est
01:28:256 points de plus que d'ailleurs la moyenne européenne.
01:28:27Si vous regardez le SMIC, il est maintenant
01:28:29indexé sur l'inflation, il va
01:28:31même être relevé de 2%. Est-ce qu'on va
01:28:33en faire plus ? Ce serait très préjudiciable
01:28:35pour les chefs d'entreprise. Ensuite la productivité
01:28:37elle est en chute libre en France, on n'en parle jamais
01:28:39mais on a perdu 8,5%
01:28:41en France par rapport
01:28:43à la période Covid, vous vous rendez compte ?
01:28:45La zone Europe a perdu 2,5%
01:28:47donc on n'arrive pas à remonter la pente. Franchement
01:28:49encore commencer à alourdir
01:28:51les charges et les problèmes
01:28:53sociaux, vraiment c'est pas réglé si vous voulez.
01:28:55Si je vous comprends bien, Eric
01:28:57le nouveau Front Populaire c'est une entreprise
01:28:59de découragement ? C'est en tout cas un matraquage
01:29:01qui s'annonce à tous les niveaux, vous voyez avec la fiscalité
01:29:03le retour à l'ISF, la retraite
01:29:05à 62 ans qui plomberait nos comptes
01:29:07alors qu'aujourd'hui Bruxelles a demandé à la France
01:29:09d'assainir ses comptes, c'est pas le chemin qu'on prend
01:29:11finalement c'est une entreprise
01:29:13de démolition, un retour en arrière,
01:29:15comme on s'y disait hier, ce serait vraiment une faute
01:29:17irrémédiable. Merci beaucoup Eric
01:29:19de Ritmaten, dans un instant Paul Sujit
01:29:21situation politique
01:29:23dingue, on ne sait toujours
01:29:25pas, on est quoi ? Trois jours
01:29:27après le second tour des législatives, si la France
01:29:29va être gouvernée à droite,
01:29:31au centre, à gauche,
01:29:33à l'extrême gauche, on ne sait toujours pas, on n'en a aucune idée.
01:29:35On va en parler avec vous Paul Sujit dans un instant
01:29:37à tout de suite.
01:29:41La politique avec vous Paul Sujit
01:29:43Bonjour Paul. Trois jours après
01:29:45les élections législatives, on ne sait donc
01:29:47toujours pas qui va gouverner la France
01:29:49comment vous décririez cette situation Paul ?
01:29:51Le premier sentiment qui me vient Romain c'est
01:29:53d'assister à un conclat, vous savez c'est ce moment singulier
01:29:55dans la vie de l'église où une poignée de cardinaux
01:29:57se réunissent dans le secret de la chapelle Sixtine
01:29:59pour s'accorder entre eux et malgré
01:30:01leurs divergences parfois notables, sur le nom du futur
01:30:03pape. Parce que les tractations
01:30:05en ce moment, les calculs d'appareil et
01:30:07autres négociations incertaines se poursuivent
01:30:09à huis clos, sans qu'on sache toujours qui
01:30:11participe. Je pense par exemple à cette rencontre
01:30:13presque secrète entre Gérard Larcher et Emmanuel
01:30:15Macron, dont on n'aurait pas eu vent sans la
01:30:17sagacité de mes collègues Claire Conruyt et Emmanuel Galliero
01:30:19sans même savoir non plus quelles sont les positions
01:30:21que les uns et les autres défendent
01:30:23je pense cette fois à cet enregistrement
01:30:25douteux d'une conversation téléphonique que Fabien
01:30:27Roussel aurait eue dans le train et dans laquelle
01:30:29il aurait parlé d'une union sur les insoumis. Bref
01:30:31en tout cas pendant ce temps nous,
01:30:33les pieuses zouailles de cette église en deuil qui se
01:30:35cherche un nouveau pontife, nous sommes
01:30:37condamnés à rester les bras ballants sur la place Saint-Pierre
01:30:39à réciter peut-être le je vous salue
01:30:41Marie en attendant dans un mélange d'espoir
01:30:43et d'anxiété que la fumée enfin soit blanche
01:30:45Alors vous parlez d'espoir
01:30:47et d'anxiété Paul
01:30:49parce que quel que soit leur
01:30:51bord politique, les électeurs ne
01:30:53savent pas si leurs idées vont être représentées
01:30:55ou non au gouvernement, c'est pas rien
01:30:57Bah oui c'est ça le plus grave, le pire est comme en
01:30:59apesanteur, suspendu au cours hasardeux de
01:31:01ces négociations politiques et incapable
01:31:03de savoir si le futur gouvernement va augmenter
01:31:05dès le premier jour le SMIC à 1600 euros et
01:31:07autoriser massivement des sans-papiers ou au contraire
01:31:09s'il va poursuivre voire accélérer
01:31:11pourquoi pas le train des réformes qui ont été conduites sous
01:31:13la précédente législature, au fond
01:31:15il est confortable d'être un électeur du Rassemblement
01:31:17National, ce sont les seuls aujourd'hui qui sont sûrs
01:31:19de ne pas être contents à la fin, mais pour les autres
01:31:21bien malin qui sauraient dire donc qui va s'installer
01:31:23à Matignon et quand les noms qui circulent
01:31:25vont de Gérard Larcher à Jean-Luc Mélenchon en passant
01:31:27par Gérald Darmanin, Olivier Faure, Boris Vallaud ou Marine
01:31:29Tondelier, reconnaissez que c'est quand même
01:31:31plus la même chose que quand on hésitait
01:31:33entre Catherine Vautrin ou Julien
01:31:35Normandie. Et demain donc à la tête du pays
01:31:37on pourrait avoir alors peut-être un agrégat
01:31:39d'énarques ou alors un comitère soviétique
01:31:41ou encore un gouvernement d'urgence nationale
01:31:43emmené par un LR tendance jupée
01:31:45et le pire dans tout ça c'est que si aucune
01:31:47option n'est certaine, aucune non plus n'est
01:31:49improbable. Ça veut dire qu'on peut s'attendre
01:31:51à tout, alors même que les programmes des uns
01:31:53et des autres sont très différents et même
01:31:55incomparables. Bah oui incomparables,
01:31:57par exemple les patrons de PME qui nous écoutent
01:31:59vivent sans doute dans l'attente de savoir si le futur
01:32:01gouvernement va poursuivre le débroussaillage
01:32:03du maquis de normes dans lequel ils sont empêtrés, c'est le
01:32:05problème des républicains, ou rehausser le SMIC
01:32:07à un niveau tel qui va l'émener à la banqueroute.
01:32:09Tout cela alors même que plus rien encore
01:32:11une fois ne dépend d'eux, ni de quiconque d'ailleurs,
01:32:13en dehors de quelques lieutenants politiques
01:32:15à qui revient la lourde tâche de traduire
01:32:17politiquement les résultats nébuleux
01:32:19de cette élection qui pourtant devait servir
01:32:21à tout clarifier. Est-ce que la France va poursuivre
01:32:23ou stopper sa politique d'investissement dans le nucléaire ?
01:32:25Est-ce qu'elle va réguler ou accélérer
01:32:27l'immigration légale ? Est-ce qu'elle va prendre à bras le corps
01:32:29enfin la hausse de l'insécurité ?
01:32:31Comme sur la place Saint-Pierre,
01:32:33on n'a plus qu'à s'en remettre à la Providence et à guetter
01:32:35patiemment ce cri, Abemus Papam.
01:32:37Abemus, Premier ministre,
01:32:39merci beaucoup.
01:32:41Merci beaucoup Paul Sujit.
01:32:43Merci d'être là tous les matins.
01:32:457h58, dans une dizaine
01:32:47de minutes, on sera avec Gérald Darmanin,
01:32:49le ministre de l'Intérieur et député
01:32:51réélu. Vous le savez,
01:32:53avec Laurence Ferrari qui va l'interroger
01:32:55sur CNews et sur Europe. C'est l'heure de la météo
01:32:57du temps avec Alexandre Blanc.
01:32:59La météo avec
01:33:01Groupe Verlaine, installateurs de panneaux
01:33:03photovoltaïques garantis à vie avec contrat
01:33:05de maintenance. Groupe Verlaine,
01:33:07le climat de confiance.
01:33:09Alexandre, il y aura encore des orages
01:33:11aujourd'hui. Oui mais des orages moins
01:33:13nombreux qu'hier, des orages résiduels ce
01:33:15matin notamment entre le centre et
01:33:17le nord-est du pays sur les régions du nord.
01:33:19Toujours un temps très nuageux et se dégrader
01:33:21entre les régions du nord et les régions du sud
01:33:23puisque plus vous irez vers le sud, plus vous aurez
01:33:25du grand beau temps dans l'après-midi. Très peu d'évolution
01:33:27partiellement, toujours un temps partiellement
01:33:29un nuageux entre le bassin parisien,
01:33:31le nord ou encore le nord-est avec localement
01:33:33quelques averses. Vous le voyez entre le
01:33:35massif central, le Lyonnais ou encore
01:33:37en remontant vers la Lorraine et vers l'Alsace.
01:33:39Toujours du grand beau temps au sud de la
01:33:41Garonne ou encore autour du golfe du Lion.
01:33:43Ciel parfaitement dégagé également pour
01:33:45nos amis Corse. Les températures, grande
01:33:47douceur une nouvelle fois aujourd'hui avec
01:33:4918 degrés en moyenne à Paris ce matin.
01:33:5115 degrés près des côtes de la Manche et déjà
01:33:5323 degrés sous le soleil de
01:33:55Nice et dans l'après-midi, les températures
01:33:57resteront particulièrement élevées
01:33:59sur l'arc méditerranéen. 31 degrés
01:34:01à Perpignan, 31 degrés également
01:34:03à Marseille, 33 degrés du côté
01:34:05de Bastia ou encore de Calvier. Puis ces
01:34:07températures qui resteront également élevées
01:34:09sur le Lyonnais avec 32 degrés
01:34:11tandis que la fraîcheur va dominer sur le nord-ouest
01:34:13avec seulement 20 degrés à Brest
01:34:15et 21 degrés du côté de Nantes.
01:34:17La suite du programme, regardons-la ensemble.
01:34:19Défilé de perturbations avec un temps
01:34:21très perturbé jeudi, vendredi
01:34:23et surtout samedi avec un temps
01:34:25très nuageux et pluvieux au nord de la Loire.
01:34:37C'est Newsy les 8h,
01:34:39bienvenue à tous. La France insoumise menace
01:34:41d'organiser une marche sur Matignon.
01:34:43Ils veulent faire pression pour imposer
01:34:45le nouveau Premier ministre alors qu'ils n'ont pas
01:34:47la majorité, loin de là d'ailleurs.
01:34:49Est-ce que leur méthode vous inquiète ?
01:34:51Est-ce que ce sont à vos yeux des méthodes
01:34:53séditieuses, des méthodes antidémocratiques,
01:34:55des méthodes violentes ? Vous flashez
01:34:57le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
01:34:59On vous a entendu à 7h30, on vous entendra à nouveau
01:35:01à 8h30.
01:35:03Et si le camp macroniste s'alliait
01:35:05aux républicains ? C'est ce que propose
01:35:07Édouard Philippe ou encore Xavier Bertrand
01:35:09qui défendent tous les deux
01:35:11l'idée d'un Premier ministre issu
01:35:13des rangs DLR, on va en parler avec vous,
01:35:15Elodie Huchard. Et puis un jeune homme
01:35:17de 19 ans qui rentrait de soirée avec des
01:35:19amis à Meudon a été attaqué
01:35:21au couteau par un SDF géorgien
01:35:23connu pour sa
01:35:25toxicomanie. Les habitants sont
01:35:27très choqués car ça aurait pu être vraiment
01:35:29évité.
01:35:31La France Insoumise appelle à marcher sur Matignon,
01:35:33ils veulent un Premier ministre du Nouveau Front Populaire
01:35:35et entendent faire céder le
01:35:37chef de l'État, Chana. Et dans un communiqué,
01:35:39la coalition de gauche a reproché au président
01:35:41de la République d'avoir refusé la démission
01:35:43de Gabriel Attal. C'est une décision
01:35:45antidémocratique, selon eux,
01:35:47une trahison même de la Constitution.
01:35:49Kylian Salé et Maxime Lavandier.
01:35:51Des propos
01:35:53qui font vivement réagir ces dernières heures.
01:35:55Ceux de l'insoumis Adrien Quatennens,
01:35:57publié sur le réseau social
01:35:59X. Il propose d'organiser une
01:36:01grande marche populaire en direction de Matignon
01:36:03pour faire céder Emmanuel Macron
01:36:05sur le choix du Premier ministre.
01:36:07Coup de force contre la démocratie, capitole
01:36:09à la française, les réactions
01:36:11pour dénoncer cette initiative se multiplient.
01:36:13Ces gens-là donc, qui n'ont pas la
01:36:15majorité, sont toujours
01:36:17dans la stratégie de la tension.
01:36:19Alors là, il faut reconnaître
01:36:21que dans la rue, ils sont
01:36:23forts. Ils sont forts
01:36:25avec les antifas,
01:36:27avec les black blocs,
01:36:29avec les banlieues, avec les fichiers S.
01:36:31Chez les politiques à gauche aussi,
01:36:33cet appel est dénoncé, à l'image du maire
01:36:35de Marseille, Benoît Payan, qui se demande
01:36:37qu'est-ce que c'est que cette manière de faire ?
01:36:39Du côté du Rassemblement national,
01:36:41cette déclaration est à l'image
01:36:43de la France insoumise.
01:36:45Ils veulent bordéliser les institutions, ils appellent à l'insurrection.
01:36:47M.Léaumont, lors des émeutes de l'année dernière,
01:36:49quand j'étais sur le terrain en tant que policier,
01:36:51n'appelait pas au calme et M.Mélenchon, c'était pareil.
01:36:53Et à chaque fois, c'est les mêmes discours,
01:36:55c'est les mêmes intentions avec les mêmes personnes.
01:36:57Dans un communiqué, le nouveau Front populaire
01:36:59appuie cette stratégie d'intimidation
01:37:01en mettant en garde Emmanuel Macron
01:37:03contre le maintien de Gabriel Attal au poste
01:37:05de Premier ministre, qui pour eux, serait
01:37:07démocratiquement inacceptable.
01:37:09Le nouveau Premier ministre,
01:37:11peut-il être un Premier ministre
01:37:13issu des rangs des LR ?
01:37:15Peut-il être de droite ?
01:37:17C'est en tout cas la proposition d'Edouard Philippe.
01:37:19Le maire du Havre appelle à une coalition
01:37:21entre le camp présidentiel et les Républicains.
01:37:23Selon lui, c'est la seule alternative
01:37:25pour échapper à un gouvernement
01:37:27dirigé par le nouveau Front populaire.
01:37:29C'était hier soir sur TF1.
01:37:31Il y a un autre bloc, au centre,
01:37:33composé de Renaissance,
01:37:35du modem d'Horizon,
01:37:37et des LR,
01:37:39qui n'est pas un bloc constitué,
01:37:41je le reconnais, mais qui,
01:37:43si on le prend dans son ensemble,
01:37:45fait 220 députés, donc plus
01:37:47que le nouveau Front populaire.
01:37:49Est-ce qu'à l'intérieur de ce bloc,
01:37:51on est capable de s'entendre,
01:37:53non pas du tout sur une coalition,
01:37:55je ne crois pas qu'on y arrivera,
01:37:57mais sur un accord technique
01:37:59qui permet d'avancer et de gérer
01:38:01les affaires du pays ?
01:38:03Voilà un avis partagé par Xavier Bertrand,
01:38:05qui plaide pour un gouvernement LR.
01:38:07C'est un coup d'arrêt à Jean-Luc Mélenchon
01:38:09et à la France Insoumise.
01:38:11La seule solution, c'est un gouvernement
01:38:13d'urgence nationale, dirigé par les Républicains.
01:38:15C'est possible, ou pas, un Premier ministre
01:38:17issu des LR ?
01:38:19Ça va être compliqué.
01:38:21D'abord, il arrive à 220 députés.
01:38:23On n'est toujours pas à une majorité absolue,
01:38:25mais aucune force en présence ne l'a.
01:38:27Et surtout, 220 députés dans cette coalition,
01:38:29ça veut dire qu'il prend vraiment
01:38:31la totalité du bloc ensemble
01:38:33et la totalité des Républicains.
01:38:35Vous avez ces groupes comme des groupes absolument homogènes.
01:38:37Vous avez au sein d'ensemble l'aile gauche
01:38:39qui ne voudra pas d'un Premier ministre de droite
01:38:41qui ne voudra pas s'allier.
01:38:43Vous avez au sein du groupe les Républicains,
01:38:45un groupe qui va sans doute se créer, mené par Aurélien Pradié,
01:38:47qui ne voudra pas s'allier avec la Macronie.
01:38:49Quand vous commencez à enlever tous ces députés,
01:38:51vous n'êtes plus à 220, plutôt à 180
01:38:53ou peut-être 190, avec un peu de chance, députés.
01:38:55Évidemment, pour le président de la République,
01:38:57ça serait beaucoup plus simple de s'entendre
01:38:59et de cohabiter avec, par exemple, un Xavier Bertrand
01:39:01qu'avec un Jean-Luc Mélenchon.
01:39:03Après, sur le fond, il y a aussi une limite très claire
01:39:05et c'est ce que dit Édouard Philippe hier au 20h,
01:39:07c'est-à-dire que ce serait certes une coalition,
01:39:09certes un Premier ministre de droite,
01:39:11en revanche, comme ils n'ont quand même pas
01:39:13que des accords loin de là,
01:39:15ça serait un gouvernement technique,
01:39:17c'est-à-dire qu'on s'entend sur des postes
01:39:19mais on ne s'entend pas sur le fond
01:39:21et donc ça ne fait pas avancer la situation politique
01:39:23ni la situation du pays.
01:39:25Merci beaucoup Elodie.
01:39:27La situation est toujours très tendue en Nouvelle-Calédonie.
01:39:29Un homme est mort ce matin, on l'a appris il y a quelques instants.
01:39:31Il y a eu un nombre de morts depuis le début des émeutes
01:39:33il y a maintenant deux mois.
01:39:35Cet homme a été tué par les forces de l'ordre dans la commune de Montdor.
01:39:37C'est à l'est de Nouméa
01:39:39mais on ne connaît pas encore les circonstances de son décès.
01:39:41Hameudon, un jeune homme de 19 ans
01:39:43poignardé en pleine rue,
01:39:45ça s'est passé dans la nuit de lundi à mardi.
01:39:47Oui, alors qu'il était avec des amis.
01:39:49Le suspect est un Géorgien de 32 ans
01:39:51sans domicile fixe.
01:39:53Il a été interpellé par les forces de l'ordre
01:39:55et la victime a été hospitalisée en urgence absolue.
01:39:57On va parler des attaques au couteau à 8h30.
01:39:59Ça a été vécu comme un traumatisme.
01:40:01Ce sont les mots du sélectionneur du 15 de France
01:40:03Fabien Galtier,
01:40:05cette nuit, après la plainte pour agression sexuelle
01:40:07contre deux de ses joueurs.
01:40:09Oscar Gégou et Hugo Auradou
01:40:11actuellement en garde à vue à Buenos Aires
01:40:13seront transférés aujourd'hui à Mendoza
01:40:15en vue d'une possible mise en examen.
01:40:17Ils nient tous les deux toute forme de violence
01:40:19à l'encontre de la plaignante
01:40:21mais confirment une relation sexuelle.
01:40:23Ils risquent jusqu'à 20 ans de prison.
01:40:25Voilà, la procureure générale de Mendoza a demandé
01:40:27un temps de détention provisoire.
01:40:29Voilà le choc, la sidération
01:40:31dans le 15 de France, évidemment.
01:40:33Il est 8h06.
01:40:35Restez bien avec nous.
01:40:37Dans un instant, la grande interview avec Laurence Ferrari.
01:40:39Laurence qui reçoit ce matin le ministre de l'Intérieur.
01:40:41Gérald Darmanin, également député,
01:40:43réélu le week-end,
01:40:45enfin, élu le week-end dernier.
01:40:478h06, la grande interview dans un instant.
01:40:538h12, bienvenue dans La Matinale.
01:40:55Tout de suite, c'est la grande interview.
01:40:57Laurence, vous recevez Gérald Darmanin.
01:40:59Et c'est votre grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:41:01Bonjour Gérald Darmanin.
01:41:03Toujours ministre de l'Intérieur et député du Nord.
01:41:05Vous voulez impérativement, Gérald Darmanin,
01:41:07faire barrage à la France insoumise pour éviter
01:41:09que ce parti n'arrive aux responsabilités.
01:41:11Que redoutez-vous de leur part ?
01:41:13Je pense qu'il y a deux choses extrêmement dangereuses.
01:41:15Il y a la France insoumise
01:41:17et ses parlementaires qui soutiennent des positions
01:41:19à mon avis totalement contraires
01:41:21à ce qu'est la République.
01:41:23Il y a la police. Ils sont anti-police.
01:41:25Hugo Bernalicis a rappelé, il a redit, oui,
01:41:27c'est factuel, la police tue.
01:41:29Voilà, il pense que les policiers tuent.
01:41:31Il y a des manifestations dans lesquelles participent
01:41:33les dirigeants de la France insoumise où on dit
01:41:35« Suicidez-vous aux policiers qui les protègent ».
01:41:37Pour autant, ils veulent désarmer la police, supprimer la BAC.
01:41:39Bon, voilà, la scène se ligne dans une semaine.
01:41:41Malheureusement, nous recommençons.
01:41:43Et nous voyons bien que les parlementaires,
01:41:45Nouveau Front Populaire pour une grande partie
01:41:47et la France insoumise sont du côté
01:41:49de ceux qui envoient des pavés, des haches
01:41:51sur la tête des gendarmes.
01:41:53Bon, ça, c'est évidemment absolument impossible.
01:41:55J'aime trop la police et la gendarmerie pour pouvoir
01:41:57discuter avec ces gens-là.
01:41:59Et puis le programme du Front Populaire.
01:42:01Et là, pour le coup, c'est l'ensemble de la gauche qui est concernée.
01:42:03Il faut qu'ils les rompent quand on est de gauche raisonnable
01:42:05avec ce programme délirant pour notre économie.
01:42:07– Le SMIC à 1 600 euros,
01:42:09l'indexation des salaires sur...
01:42:11– Évidemment, évidemment.
01:42:13Et puis considérer désormais que l'augmentation des impôts
01:42:15est une solution. Il faut être contre toute augmentation
01:42:17d'impôts. Mais je constate aussi la sortie
01:42:19de notre système de dissuasion nucléaire.
01:42:23C'est ça, le programme du Front Populaire.
01:42:25C'est arrêter le nucléaire civil.
01:42:27C'est-à-dire une augmentation
01:42:29des coûts énergétiques immédiatement
01:42:31et la souveraineté de la France qui,
01:42:33d'un seul coup, sera complètement stoppée.
01:42:35Dans ma région qui est industrielle, qui a besoin
01:42:37de l'énergie, je pense aux ouvriers
01:42:39de la CGT de Gravelines.
01:42:41Chez moi, c'est la trahison de la gauche
01:42:43pour ces gens-là.
01:42:45Ce n'est pas possible, le Front Populaire.
01:42:47Donc ce n'est pas possible pour les personnes
01:42:49qui sont individuellement dangereuses.
01:42:51Et ce n'est pas possible pour le programme.
01:42:53Et puis enfin, ce n'est pas possible encore
01:42:55dans ces dernières heures, appeler à marcher
01:42:57sur Matignon. – Oui, il y a un appel à marcher.
01:42:59C'est féditieux pour vous ? – C'est factieux,
01:43:01incontestablement. Une marche sur Matignon.
01:43:03Il y a des gens qui ont marché dans les années précédentes.
01:43:05Ce n'étaient pas des partis démocratiques.
01:43:07Donc quand ils marchaient en Italie,
01:43:09lorsqu'ils marchaient en France,
01:43:11dans les siècles qui nous ont précédés,
01:43:13Jean-Luc Mélenchon est trop fin
01:43:15historien, fait trop de références culturelles
01:43:17et historiques pour ne pas voir ce qu'il dit
01:43:19et ce qu'il fait. Il met dans notre pays
01:43:21le gène, me semble-t-il,
01:43:23de la division. Et ça, c'est un gène
01:43:25extrêmement difficile. – Vous dites au moindre
01:43:27ministre de la France insoumise,
01:43:29je vote la censure. Mais est-ce que
01:43:31le Président de la République a le choix ?
01:43:33Les institutions, la coutume de la Vème République
01:43:35fait qu'il faut appeler à Matignon
01:43:37celui qui est issu du plus grand groupe
01:43:39à l'Assemblée ? – Le Président de la République
01:43:41fera son choix institutionnel.
01:43:43Je le respecte profondément.
01:43:45Quand le Président de la République
01:43:47Mitterrand, le Président de la République Chirac,
01:43:49nomme un Premier ministre de cohabitation,
01:43:51ça n'empêche pas les parlementaires
01:43:53qui sont du corps du Président de la République,
01:43:55qui seraient dans ces cas-là dans l'opposition,
01:43:57de faire leur rôle également.
01:43:59Je suis député,
01:44:01je ne voterai
01:44:03pas un seul texte du nouveau Fonds Populaire.
01:44:05Je serai sans doute le premier
01:44:07signataire d'une motion de censure
01:44:09si la France insoumise était responsabilité,
01:44:11moi je ne peux pas accepter
01:44:13que Mme Rousseau, par exemple,
01:44:15des Verts, puisse participer
01:44:17à un gouvernement, ou que
01:44:19Mme Tondelier, qui a invité
01:44:21M. Médine aux universités d'été,
01:44:23qui a des discours
01:44:25extrêmement ambiguës sur la laïcité,
01:44:27qui là aussi
01:44:29était du côté de ceux qui envoyaient des pavés
01:44:31sur la tête des gendarmes
01:44:33à Seine-Soline,
01:44:35puisse avoir ma voix.
01:44:37Alors il y aura peut-être des discussions au sein
01:44:39de ce qui était hier la majorité,
01:44:41mais moi je ne voterai en rien
01:44:43un texte qui vient de cette gauche-là,
01:44:45et je censurerai immédiatement
01:44:47des personnes, des gouvernements qui viendraient de cette gauche-là.
01:44:49Gérald Darmanin, vous appelez les socialistes
01:44:51à se désolidariser de la France insoumise ce matin.
01:44:53Oui, il y a beaucoup d'électeurs de gauche
01:44:55qui ont voté M. Glucksmann, qui ont voté pour nous
01:44:57au premier et au second tour,
01:44:59qui ne partagent pas du tout l'alliance gauchiste
01:45:01qu'ont fait une partie des socialistes
01:45:03avec la France insoumise.
01:45:05Je pense qu'il y a des socialistes sincères, républicains,
01:45:07de gauche, avec lesquels nous pourrions travailler.
01:45:09Bernard Cazeneuve, par exemple,
01:45:11et il y en a évidemment d'autres.
01:45:13M. Hollande ? Non, je pense que M. Hollande
01:45:15il s'est lié avec la France insoumise.
01:45:17Il s'est compromis
01:45:19avec la France insoumise.
01:45:21Alors s'il y avait un mea culpa, et que c'était qu'une alliance électorale,
01:45:23bon, ce serait évidemment regrettable.
01:45:25Peut-être que ce serait pardonnable,
01:45:27mais il faudrait rompre,
01:45:29et rompre avec clarté. On ne peut pas,
01:45:31me semble-t-il, avec ceux qui ont
01:45:33l'ambiguïté sur les valeurs de la République,
01:45:35qu'il y a à discuter. Donc ma position personnelle,
01:45:37ce n'est pas que la France insoumise.
01:45:39Ma position personnelle, c'est que les valeurs de la République sont plus
01:45:41importantes que des alliances électorales.
01:45:43Pour quelques semaines ou quelques mois d'un gouvernement,
01:45:45personnellement, je combattrai ces gouvernements.
01:45:47Gérald Darmanin, vous en appelez ce matin à la droite,
01:45:49notamment aux élus LR, qui n'ont pas suivi
01:45:51Éric Ciotti dans son alliance avec le Rassemblement national,
01:45:53et qui pourraient être tentés, peut-être,
01:45:55de faire une coalition avec vous.
01:45:57Qu'est-ce que vous leur proposez exactement ?
01:45:59Je pense que l'important, c'est la ligne politique,
01:46:01et que les gens doivent se retrouver sur cette ligne politique.
01:46:03Les critères sont assez simples.
01:46:05Et on ne peut pas créer de nouveaux impôts,
01:46:07on ne peut pas augmenter les impôts en France.
01:46:09Donc toute solution économique qui passerait par l'augmentation
01:46:11de la fiscalité, ce ne serait pas possible.
01:46:13Donc nous pouvons travailler avec tous ceux qui ne veulent pas
01:46:15augmenter les impôts, tous ceux qui ne veulent pas créer
01:46:17de nouveaux impôts. Nous pensons que la redistribution,
01:46:19le pouvoir d'achat, ça passe par le travail,
01:46:21et pas par l'assistanat. Ça, je pense que c'est
01:46:23une chose sur laquelle on peut se retrouver.
01:46:25Et puis que nous devons garantir une fermeté extrêmement forte.
01:46:27Il faudrait former, sans doute, la justice pour une réponse pédale
01:46:29beaucoup plus ferme. C'est ce qu'ont dit les électeurs
01:46:31pour la campagne, qui viennent de la droite ou de la gauche d'ailleurs.
01:46:33Il faut continuer à réguler
01:46:35très fortement l'immigration, tout en permettant
01:46:37à intégrer les personnes qui se comportent
01:46:39bien sur notre territoire. Et il faut soutenir
01:46:41nos forces de l'ordre. Si déjà on n'augmentait pas les impôts,
01:46:43si on considère que c'est par le travail qu'on vit mieux
01:46:45et qu'il faut soutenir
01:46:47fermement l'autorité de notre pays,
01:46:49je pense qu'on peut bâtir une coalition autour
01:46:51de ces trois thèmes. Bien sûr, ça parle,
01:46:53je pense, à la droite
01:46:55particulièrement, mais ça peut parler à une partie de la gauche républicaine.
01:46:57Mais effectivement, on voit bien
01:46:59la sorte de valeurs. Vous pouvez
01:47:01réunir, mais concrètement, ça se traduirait comment ? Un groupe ?
01:47:03Un groupe dans lequel il y aurait à la fois
01:47:05des élus macronistes de la droite
01:47:07et du centre ? Un nouveau groupe à l'Assemblée ?
01:47:09Non, je ne le crois pas. Je pense que c'est
01:47:11beaucoup trop tôt pour les reconstitutions
01:47:13partisanes. Ça viendra. Je pense qu'il faudra se poser
01:47:15ce genre de questions, mais je pense que c'est beaucoup trop tôt.
01:47:17Aujourd'hui, il y a des grandes choses
01:47:19qui peuvent se faire lorsque les femmes et les hommes
01:47:21de bonne volonté se réunissent pour la République. En 1958,
01:47:23le général Legault n'avait pas de majorité absolue.
01:47:25Et pourtant, il a rétabli le franc.
01:47:27Il a mis fin à la guerre d'Algérie.
01:47:29Et il a redonné des institutions à la France.
01:47:31Et son gouvernement a été renversé à la fin.
01:47:33Le gouvernement de M. Pompidou a été renversé au bout de
01:47:35trois ans. Mais ça n'a pas empêché que
01:47:37Guy Mollet, du Parti Socialiste
01:47:39et d'Égolisse se soient retrouvés.
01:47:41Il faut qu'on puisse se dire
01:47:43« jetons les rocunes à la rivière, les inimitiés personnelles,
01:47:45les égaux ». Moi, je laisserais bien volontiers ma place
01:47:47au gouvernement si ça permettait
01:47:49de faire, évidemment, ce genre de
01:47:51coalition, mais qui est une coalition d'idées,
01:47:53qui ne peut pas être une combinazione politique.
01:47:55— Très bien. On voit bien que Laurent Bauquier, Bruno Retailleau,
01:47:57Gérard Larcher, qui a été reçu hier soir
01:47:59par le président de la République, pour l'instant disent non.
01:48:01Ils n'ont aucun intérêt à monter sur le Titanic, pour être très clair.
01:48:03Et ils demandent un Premier ministre
01:48:05de droite, DLR. — Alors, il peut y avoir
01:48:07un Premier ministre de droite. C'est pas moi qui choisis. Et ça ne me gênerait
01:48:09en rien. Et puis,
01:48:11par ailleurs, le Titanic, me semble-t-il, c'est pas une bonne
01:48:13formule, parce que là, on parle de la France. Donc ça dépend si on préfère
01:48:15son parti, son petit avenir personnel
01:48:17ou notre pays. Moi, je t'ai toujours préféré mon pays à mon parti.
01:48:19Et donc, je crois qu'on peut
01:48:21discuter. Ce qui est sûr, c'est que
01:48:23la difficulté que nous avons,
01:48:25c'est qu'aujourd'hui, ce qui
01:48:27représentait hier la majorité présidentielle
01:48:29plus la droite ne fait pas
01:48:31289 voix à l'Assemblée nationale, c'est-à-dire la majorité.
01:48:33— C'est mathématique. — Voilà. Donc il faut que nous
01:48:35puissions aussi regarder les choses en face.
01:48:37Nous avons perdu les élections. Alors
01:48:39je pense que personne n'a gagné ces élections.
01:48:41Moi, j'invite les gens de mon
01:48:43camp à comprendre qu'ils ont perdu les élections.
01:48:45Voilà. Et que c'est normal en démocratie
01:48:47parfois de perdre. Et quand
01:48:49on sait qu'on a perdu, on peut regagner après et recréer
01:48:51cette espérance. La droite
01:48:53n'a pas gagné ces élections non plus.
01:48:55Et je pense que le Front populaire, on le constate,
01:48:57n'a pas de majorité non plus. Donc un peu d'humilité
01:48:59devant les Français. Ça s'adresse
01:49:01à nous. Évidemment, ça s'adresse aux autres.
01:49:03Je pense qu'il faut respecter ceux qui
01:49:05ont voté parce que, vous le savez, c'est
01:49:07la plus grande élection en participation depuis
01:49:091981. Et il faut donc
01:49:11constater que personne n'a de majorité et prendre un
01:49:13petit peu de temps pour éviter le drame
01:49:15du Front populaire et pouvoir
01:49:17construire entre femmes et hommes de bonne volonté
01:49:19quelque chose sans revenir sur des petites
01:49:21querelles partisanes. Votre ligne pendant cette campagne
01:49:23électorale rapide, c'était ni LFI
01:49:25ni RN. Il y a près de 10 millions de
01:49:27Français qui ont mis un bulletin RN dans
01:49:29l'urne. Ils ont le sentiment, aujourd'hui,
01:49:31qu'on n'a pas vraiment entendu leur voix.
01:49:33Qu'est-ce que vous leur dites à ces gens-là ? Vous pensez
01:49:35que leurs élus, les élus RN, ils vont
01:49:37voter votre budget, par exemple, à la rentrée ?
01:49:39Les élus RN, sans doute pas.
01:49:41Et on n'a pas besoin, me semble-t-il, de discuter
01:49:43avec le RN pour avoir une
01:49:45coalition, fort heureusement.
01:49:47Mais je pense que les électeurs RN, oui, je leur parle.
01:49:49Je leur dis que nous
01:49:51comprenons leur colère et qu'ils veulent davantage de
01:49:53fermeté. Je suis leur homme.
01:49:55Ils veulent que le travail paye plus. Je
01:49:57suis leur homme. Ils veulent que
01:49:59l'impunité ou le
01:50:01point de mesure n'existe plus dans notre pays.
01:50:03Je pense à cette femme que j'ai
01:50:05croisée pendant cette
01:50:07campagne électorale à Tourcoing, qui était infirmière à l'hôpital
01:50:09Dron, qui dit « Moi, j'ai deux gamins, je travaille
01:50:11beaucoup, je m'en sors à peine
01:50:13et je vois qu'à côté de chez moi,
01:50:15ça ne travaille pas et on s'en sort mieux. »
01:50:17Même si c'est un ressenti.
01:50:19Moi, j'appelle les femmes et les hommes politiques à arrêter de parler de
01:50:21sentiments et d'essayer de démontrer
01:50:23par un tableau Excel ou par des statistiques que ce n'est pas
01:50:25vrai. Nous expliquons trop aux Français pourquoi
01:50:27ce qu'ils disent est faux. Ce qu'ils disent, c'est ce qu'ils
01:50:29pensent, c'est leur sentiment et il faut le respecter.
01:50:31Un sentiment, ça se respecte. Je dis aux
01:50:33électeurs RN que moi, je le comprends. Je comprends
01:50:35cette colère populaire et nous devons
01:50:37donc être très clairs sur notre ligne politique.
01:50:39On doit arrêter de gaudiller.
01:50:41On doit être très clair. Ils veulent plus d'autorité
01:50:43et que le travail paye plus. Je pense que ça,
01:50:45ça ramène à la maison républicaine
01:50:47beaucoup d'électeurs qui votent.
01:50:49Ils veulent plus de sécurité, ils veulent vivre tranquillement.
01:50:51Est-ce que là, vous n'avez pas
01:50:53une part de responsabilité aussi ? Votre bilan
01:50:55est-il exactement celui que vous souhaitiez ?
01:50:57Est-ce que vous n'auriez pas pu faire mieux sur l'insécurité ?
01:50:59Bien sûr qu'on peut toujours faire mieux. Évidemment qu'on peut
01:51:01toujours faire mieux. Moi, je pense que j'ai soutenu très
01:51:03fortement les policiers et les gendarmes.
01:51:05On leur a donné beaucoup de moyens. On a augmenté le nombre
01:51:07de policiers et de gendarmes, de brigades de gendarmerie,
01:51:09de policiers, de moyens technologiques.
01:51:11Je pense que j'aurais donné des ordres extrêmement clairs.
01:51:13Mais bien sûr qu'on peut faire beaucoup mieux.
01:51:15Évidemment. Et cet échec
01:51:17est aussi l'échec de notre politique collective
01:51:19et donc de la mienne. Je pense qu'il y a aussi
01:51:21d'autres raisons pour lesquelles la sécurité fonctionne
01:51:23pas toujours très bien en France. Notamment
01:51:25la réponse pénale. C'est incontestable.
01:51:27Tous les policiers et gendarmes disent, on interpelle des personnes.
01:51:29Très souvent, les moyens mis par le garde des Sceaux
01:51:31d'ailleurs, que je remercie parce qu'on a très bien
01:51:33collaboré avec Eric Dupond-Moretti, nous ont permis
01:51:35de pouvoir mettre à comparution
01:51:37immédiate beaucoup de délinquants.
01:51:39Et puis ils ne font pas leur peine qui est prononcée
01:51:41au tribunal parce que c'est trop long,
01:51:43parce qu'il n'y a pas assez de places de prison, parce que les élus
01:51:45ne veulent pas reconstruire, parce qu'on n'est pas assez ferme
01:51:47dans la réponse pénale. Donc je pense qu'il y a un sujet
01:51:49aussi de réponse pénale. Et puis il y a incontestablement
01:51:51d'autres sujets beaucoup plus profonds.
01:51:53L'école, quand un gamin de 12 ans donne un coup de couteau
01:51:55à un gamin de 13 ans, c'est pas de la faute de la police.
01:51:57Peut-être que c'est de la faute des parents.
01:51:59Peut-être que c'est en partie de l'école qui n'a pas été
01:52:01assez respectée dans son autorité. Et puis il y a un sujet
01:52:03d'immigration. C'est incontestable.
01:52:05Et nous devons continuer
01:52:07très fortement à lutter contre l'immigration irrégulière.
01:52:09Et ça, peut-être qu'on ne l'a pas assez
01:52:11bien fait. Et c'est évidemment
01:52:13un échec de notre part.
01:52:15La lutte contre l'islam radical est aussi une priorité.
01:52:17Il faut continuer à expulser
01:52:19les imams qui tiennent des prêches
01:52:21qui sont contraires aux lois de la République.
01:52:23Oui, on a fait voter une loi séparatiste, une loi immigration.
01:52:25Deux lois que veulent supprimer d'ailleurs le Front Populaire.
01:52:27C'est-à-dire qu'ils veulent donner des coups de couteau.
01:52:29Il n'y a pas d'autre mot à notre
01:52:31système de protection
01:52:33des Français. Et ce matin encore,
01:52:35nous avons pu interpeller
01:52:37et il sera expulsé aujourd'hui
01:52:39un imam radicalisé
01:52:41d'origine sénégalaise
01:52:43qui est dans le département de l'Aube.
01:52:45Désormais, avec la loi immigration et la loi
01:52:47séparatisme que j'ai portée, nous
01:52:49avons la possibilité d'expulser des imams
01:52:51radicalisés en 24 heures.
01:52:53Ça, c'est de l'efficacité pour la protection des Français.
01:52:55Cet imam, il évoque dans ses prêches
01:52:57que les femmes doivent rester chez elles.
01:52:59Que les musulmans ne doivent pas se mélanger
01:53:01aux non-musulmans. Ces personnes n'ont rien à faire sur le territoire
01:53:03de la République. Et de voir le
01:53:05Nouveau Front Populaire dire que dès qu'ils vont arriver,
01:53:07ils vont supprimer ces lois, je pense
01:53:09que c'est extrêmement dangereux pour mon pays.
01:53:11Le Rassemblement National, j'y reviens un instant,
01:53:13c'est la droite aujourd'hui, dit Dominique Régnier
01:53:15de la Fondapol dans une interview au FédGaro.
01:53:17Il dit que ça représente 80%
01:53:19des votes de droite. Qu'est-ce que
01:53:21vous dites à ces électeurs-là pour
01:53:23leur dire, c'est nous qui allons incarner les idées
01:53:25de la droite ?
01:53:27Je respecte l'analyse de Dominique Régnier.
01:53:29Moi, je pense que c'est aussi la gauche.
01:53:31C'est-à-dire que, bien sûr que c'est la droite.
01:53:33Mais c'est aussi la gauche. Moi, je vois des bureaux
01:53:35de vote qui ont toujours voté, communistes, socialistes
01:53:37chez moi, qui ont voté comme un seul homme pour
01:53:39le Front National et c'est pas la première élection.
01:53:41Pour le Rassemblement National, pour l'extrême droite
01:53:43et c'est pas la première élection.
01:53:45Je pense qu'il y a des électeurs, très souvent
01:53:47des classes populaires et classes moyennes
01:53:49qui ont voté massivement pour le Rassemblement
01:53:51National. Et donc,
01:53:53c'est pas une question de, est-ce que la droite est partie au
01:53:55RN ou est-ce que la gauche est partie à l'extrême gauche ?
01:53:57Ce n'est pas vrai. Les électeurs populaires,
01:53:59dans leur grand
01:54:01nombre, ont voté pour l'extrême droite.
01:54:03Nous n'avons pas su parler aux électeurs
01:54:05qui travaillent, des employés,
01:54:07des ouvriers, des femmes seules qui élèvent des gamins.
01:54:09Nous n'avons pas su leur parler.
01:54:11Et ça, c'est un échec de notre majorité.
01:54:13Nous avons parlé, malheureusement,
01:54:15aux cadres supérieurs. Les cadres supérieurs,
01:54:17c'est bien, mais c'est pas eux qui font
01:54:19l'immense majorité du peuple français.
01:54:21Donc nous devons absolument, et ça, je pense que c'est
01:54:23le rôle d'une droite populaire, d'une droite sociale,
01:54:25je pense que c'est le rôle d'une gauche aussi,
01:54:27mais moi, personnellement, je suis de droite, donc j'essaie de
01:54:29parler là où je suis né,
01:54:31moi qui suis fils d'ouvrier. Nous n'avons pas su
01:54:33parler aux ouvriers, aux employés de France. Et ça,
01:54:35c'est un drame pour un parti qui
01:54:37se dit républicain. Quand on veut être le bloc
01:54:39central, il faut parler
01:54:41au bloc central de la population aussi.
01:54:43Et nous n'avons pas parlé au bloc central de la population.
01:54:45Édouard Philippe a confirmé hier soir
01:54:47avoir eu un dîner privé avec Marine Le Pen.
01:54:49Est-ce que ça vous dérange ?
01:54:51Édouard Philippe dit qui le souhaite.
01:54:53Moi, je n'aurais pas dîné avec Marine Le Pen.
01:54:55Lui, c'est lui, vous, c'est vous.
01:54:57Non, mais moi, j'aime beaucoup Édouard Philippe.
01:54:59Je ne sais pas dans quelles conditions cela s'est passé.
01:55:01Chez Thierry Solaire. J'aime beaucoup Thierry Solaire
01:55:03également, mais moi, je n'aurais pas dîné avec lui.
01:55:05Vous n'auriez pas fait ce dîner-là. Vous pourriez vous allier
01:55:07avec Édouard Philippe, créer une structure avec lui ?
01:55:09Édouard Philippe a de grands talents,
01:55:11et je l'espère, aidera notre pays à aller
01:55:13beaucoup mieux. Il n'est pas le seul,
01:55:15et tout le monde connaît mon amitié et mon estime très profonde
01:55:17envers Édouard Philippe, qui est un homme d'État.
01:55:19L'actuel Premier ministre, Gabriel Attal, a fait entendre
01:55:21sa différence dès dimanche soir.
01:55:23Une dissolution non choisie, mais il refuse
01:55:25de la subir, alors que vous, vous avez conseillé
01:55:27la dissolution à Emmanuel Macron. C'est un concurrent.
01:55:29Vous êtes en concurrence, vous et Gabriel Attal.
01:55:31Non, écoutez, il vient de la gauche,
01:55:33je viens de la droite. Il est élu en Ile-de-France,
01:55:35je suis élu en province.
01:55:37Voilà, je pense que nous sommes complémentaires.
01:55:39Et je pense qu'il faut, avec Gabriel Attal,
01:55:41me semble-t-il, que l'on puisse parler
01:55:43demain ou après-demain sur comment
01:55:45on peut aider notre camp politique
01:55:47à aller mieux. On a très bien travaillé
01:55:49ensemble depuis sept ans. Il n'y a pas de raison
01:55:51que désormais nous soyons en concurrence, me semble-t-il.
01:55:53Aujourd'hui,
01:55:55la question des hommes
01:55:57n'intéresse peu, c'est la ligne politique.
01:55:59L'incarnation, c'est important, monsieur Arcarmanin.
01:56:01D'abord, une incarnation, c'est celle du Président
01:56:03de la République. Il ne faudrait peut-être pas l'oublier.
01:56:05Tout le monde dit beaucoup de mal de lui, mais
01:56:07je constate que le Président de la République,
01:56:09fort heureusement, c'est celui qui a permis
01:56:11à Gabriel Attal et à d'autres
01:56:13de pouvoir être en responsabilité politique.
01:56:15Je n'aime pas qu'on dise du mal
01:56:17du Président de la République comme ça, gratuitement,
01:56:19au moment où peut-être la difficulté est plus forte pour lui.
01:56:21La loyauté, c'est toujours intéressant
01:56:23en politique. Mais incontestablement, nous avons
01:56:25un moment où nous devons dire que nos égos
01:56:27personnels doivent passer après la ligne politique.
01:56:29Qu'est-ce que l'on veut ? Je préfère être dans un groupe politique,
01:56:31dans un parti politique que je ne dirige pas,
01:56:33mais qui est clair, non au Front Populaire,
01:56:35que dans un parti politique ou un groupe politique
01:56:37que je dirige et qui n'est pas clair.
01:56:39Je ne suis pas en ligne politique
01:56:41et je me rangerai comme un militant.
01:56:43C'est une politique, ça fait plus de 20 ans que je suis militant,
01:56:45j'ai commencé au RPR, je ne vais pas changer.
01:56:47Je pense que les soldats sont plus importants que les généraux.
01:56:49Gérald Darmanin, nous sommes à quelques jours
01:56:51du début des Jeux Olympiques. Est-ce que vous souhaitez
01:56:53rester à votre poste pour assurer la sécurité
01:56:55de cet événement planétaire ? Vous avez dit à plusieurs
01:56:57reprises que vous souhaitiez quitter la place
01:56:59Beauvau, mais pour démissionner, il faut
01:57:01qu'Emmanuel Macron décide de vous libérer.
01:57:03Ce n'est pas non plus
01:57:05l'emprisonnement d'être ministre de la République,
01:57:07c'est un grand honneur.
01:57:09Toutes les nuits, je suis au travail,
01:57:11avec des événements dramatiques en Nouvelle-Calédonie.
01:57:13Je suis à mon poste, bien évidemment.
01:57:15On expulse un imam radicalisé aujourd'hui
01:57:17jusqu'à ce que le président de la République décide
01:57:19de changer de gouvernement. Après, je pense que la démocratie,
01:57:21c'est important. Quand les Français ont voté,
01:57:23il est normal qu'il y ait des conséquences.
01:57:25Si nous pensons que, un, nous avons gagné
01:57:27et que, deux, tout doit être comme avant,
01:57:29c'est que nous n'avons pas compris ce qu'ont dit les Français
01:57:31quand ils se sont déplacés en masse. Rien ne doit être
01:57:33comme avant et nous n'avons pas gagné les élections.
01:57:35Donc, on doit éviter le drame
01:57:37du nouveau front populaire, mais on doit aussi
01:57:39prendre avec humilité le fait que nous n'avons pas gagné
01:57:41ces élections et que de nouvelles têtes doivent émerger.
01:57:43Ça fait sept ans que je suis ministre,
01:57:45quatre ans que je suis ministre de l'Intérieur.
01:57:47J'ai été élu député par
01:57:49la population de ma circonscription. Il est normal
01:57:51de les représenter à l'Assemblée nationale.
01:57:53Et la sécurité des géants sera assurée, Gérald Darmanin ?
01:57:55Tant que je serai à mon poste, y compris si c'est jusqu'aux Jeux Olympiques,
01:57:57je l'assurerai, mais le président de la République
01:57:59change de gouvernement quand il le souhaite.
01:58:01C'est la Constitution et moi, je respecte la Constitution.
01:58:03Merci à vous, Gérald Darmanin, d'être venu ce matin
01:58:05sur nos antennes CNews et Europe 1.
01:58:07Un grand merci à nos téléspectateurs
01:58:09et nos auditeurs d'Europe 1. Vous êtes de plus en plus
01:58:11nombreux à nous écouter, plus de 400 000 auditeurs.
01:58:13Merci à vous de nous suivre.
01:58:15Plus forte progression des radios.
01:58:17Merci à vous et bonne journée sur nos deux antennes.
01:58:23CNews, il est 8h30. Merci à vous,
01:58:25Laurence Ferrari et à votre invité,
01:58:27Gérald Darmanin, le ministre de
01:58:29l'Intérieur. L'équipe de la matinale est là.
01:58:31On est avec Jeanne Allousteau, Élodie Hichard,
01:58:33Éric Derrête-Mathen, Alexandra Blanc
01:58:35et on accueille Pierre Marissev, directeur de l'Institut
01:58:37pour la Justice. On va parler des attaques
01:58:39au couteau, phénomène tabou en France
01:58:41et qui pourtant se multiplient selon
01:58:43les derniers chiffres dont on dispose.
01:58:45Il y en a 120 par jour en France.
01:58:47Pourquoi est-ce tabou ? Qui sont les auteurs ?
01:58:49On en parle avec vous dans un instant, Pierre Marissev.
01:58:51L'interdiction de l'Abaya,
01:58:53le nouveau Front Populaire,
01:58:55voudrait la remettre en cause.
01:58:57Alors, cela avait été
01:58:59une des mesures phares du passage
01:59:01de Gabriel Attal à l'éducation nationale et pourtant
01:59:03un certain Jean-Luc Mélenchon, considéré en 2017,
01:59:05le voit l'islamique comme un accontrement
01:59:07contraire à la dignité républicaine.
01:59:09Vous l'entendrez. Tout d'abord, je voudrais
01:59:11revenir avec vous, Élodie Hichard, sur ce que vient de dire
01:59:13le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
01:59:15sur l'idée d'un Premier ministre issu
01:59:17des rangs des Républicains.
01:59:19C'est ce que défend
01:59:21Édouard Philippe, on l'a entendu.
01:59:23Il l'a dit hier soir. Gérald Darmanin n'a pas dit non.
01:59:25Alors, il ne dit pas non. En revanche, sur la
01:59:27stratégie, il y a une différence. C'est qu'Édouard Philippe
01:59:29disait très clairement que s'il y a une coalition
01:59:31et un Premier ministre de droite,
01:59:33il ne serait pas d'accord sur le fond et que c'était
01:59:35finalement plus une sorte de coalition.
01:59:37On fait semblant de s'entendre. Gérald Darmanin
01:59:39a bien précisé que lui,
01:59:41il ne pensait pas forcément en termes de parti
01:59:43mais pour son pays. Et donc, sur le fond,
01:59:45c'est-à-dire que Gérald Darmanin, plutôt à l'inverse
01:59:47d'Édouard Philippe d'ailleurs, il veut bien une coalition,
01:59:49il veut bien un Premier ministre de droite. Il sent
01:59:51que ce ne soit pas vraiment son sujet. Ce qu'il veut d'abord, c'est une coalition
01:59:53qui puisse tenir et qui puisse
01:59:55faire avancer le pays. Lui-même d'ailleurs
01:59:57qui explique qu'il a toujours
01:59:59préféré son pays à son parti. Effectivement,
02:00:01on a vu que Gérald Darmanin, quand il a pensé
02:00:03être plus utile pour Emmanuel Macron
02:00:05que pour les républicains auxquels il appartenait
02:00:07à l'époque, il n'a pas hésité à faire
02:00:09le transfuge. Donc sur l'idée, il y a quand même
02:00:11une petite différence entre les deux hommes.
02:00:13Merci Elodie. Restez bien avec nous,
02:00:15bien sûr.
02:00:17A Meudon, un jeune homme
02:00:19s'est fait attaquer par un géorgien
02:00:21toxicomane, attaqué au couteau.
02:00:23A Marseille, on en parlait hier,
02:00:25un homme de 63 ans qui fait une petite réflexion
02:00:27dans le métro marseillais
02:00:29qui dit, excusez-moi mademoiselle, est-ce que vous pourriez enlever vos pieds
02:00:31du siège ?
02:00:33Et le camarade,
02:00:35le petit ami de 15 ans
02:00:37de cette jeune femme attaque le monsieur
02:00:39au couteau. Les agressions au couteau
02:00:41se multiplient. On en parle avec vous, Pierre-Marie Sèvres.
02:00:43Merci d'être là.
02:00:45Parce qu'il y a quelque chose
02:00:47d'étonnant et vous allez nous l'expliquer.
02:00:49Avec les attaques au couteau, il y a peu de chiffres
02:00:51en réalité. En tout cas, peu de chiffres
02:00:53officiels. Elles se multiplient
02:00:55et on a l'impression que c'est noyé
02:00:57dans des chiffres. Pourquoi et qu'est-ce qu'on en sait ?
02:00:59Alors il y a un chiffre qui revient
02:01:01assez souvent, c'est le chiffre de 120 attaques au couteau
02:01:03par jour. Alors c'est un chiffre
02:01:05qui certes est fait à la loupe
02:01:07mais qui me semble cohérent avec beaucoup
02:01:09de chiffres qui viennent d'autres pays européens
02:01:11où les statistiques sont très officielles. Il se trouve
02:01:13qu'en France, ce chiffre-là date de...
02:01:15Le dernier chiffre qui est disponible a été rendu
02:01:17par l'ONDRP. C'était un organisme
02:01:19de statistiques qui donnait des analyses
02:01:21très intéressantes, à titre personnel je les trouvais très intéressantes,
02:01:23je les lisais toutes, sur la criminalité
02:01:25et sur les statistiques criminelles. Et malheureusement
02:01:27cet organisme a été supprimé en 2020
02:01:29et donc depuis 2020, il ne produit
02:01:31plus d'études, il ne produit plus d'analyses.
02:01:33Ses services auraient été
02:01:35transférés au ministère de l'Intérieur
02:01:37dans un autre service qui s'appelle Interstate
02:01:39mais qui offre une analyse
02:01:41beaucoup moins fine de la réalité et qui
02:01:43ne donne par exemple pas ce nombre d'attaques au couteau.
02:01:45Donc depuis 2020, nous n'avons pas les chiffres
02:01:47d'attaques au couteau. Alors,
02:01:49quand on n'a pas de chiffres comme ça, on se dit
02:01:51on veut nous les cacher ou pas ? On va parler déjà
02:01:53de l'Angleterre. En Angleterre,
02:01:55ils les comptabilisent. En France, les chiffres
02:01:57ne sont pas publics. En Angleterre, on les comptabilise.
02:01:59Mais la France est une exception à l'échelle européenne
02:02:01sur les statistiques criminelles. La France est probablement
02:02:03l'un des pays les moins bien dotés en termes de statistiques.
02:02:05Les Anglais, par exemple, ils savent qu'ils ont
02:02:07136 attaques au couteau
02:02:09par jour. Ce qui me semble
02:02:11donner de la
02:02:13crédibilité au chiffre de 120 attaques au couteau.
02:02:15En Allemagne, on est à 50 attaques au couteau
02:02:17par jour. Un pays qui est moins touché par l'insécurité
02:02:19que la France et l'Angleterre. Donc,
02:02:21on a des chiffres, on a des moyens de
02:02:23mesurer la réalité. En Angleterre, je vais vous donner
02:02:25un autre exemple, ça a augmenté de 80% sur
02:02:27les 8 dernières années. 80%.
02:02:29La France ne peut pas mesurer
02:02:31cette augmentation, ne peut pas mesurer.
02:02:33On ne sait pas comment la situation évolue. Alors même
02:02:35qu'on dit que le ministère de l'Intérieur
02:02:37et de la Justice disent qu'ils luttent contre le phénomène.
02:02:39Par exemple, en délitualisant le fait
02:02:41d'avoir un couteau. Avant,
02:02:43vous passiez au tribunal. Maintenant, si vous portez
02:02:45un couteau sur vous, dans un certain nombre
02:02:47de ressorts, de tribunals, on va vous donner
02:02:49immédiatement une amende et on vous saisit immédiatement l'arme.
02:02:51C'est supposé être plus efficace.
02:02:53Mais on ne sait pas si c'est plus efficace puisqu'on ne le
02:02:55mesure pas. En tout cas, le grand public n'a pas
02:02:57accès à ces chiffres. Alors, l'exemple qu'on se pose,
02:02:59est-ce que c'est tabou ? Pourquoi ? Est-ce que c'est une
02:03:01criminalité importée ? Est-ce qu'il y a
02:03:03beaucoup d'étrangers impliqués ? Qu'est-ce qui se passe ?
02:03:05Alors, c'est évidemment, encore une
02:03:07fois, pour le manque de statistiques, difficile à savoir.
02:03:09Mais en Allemagne, on a une statistique,
02:03:1140% des auteurs d'attaques au couteau
02:03:13sur les 2-3 dernières
02:03:15années, n'étaient pas allemands.
02:03:17Les 60% restants sont
02:03:19peut-être allemands, ou non allemands,
02:03:21peut-être d'ascendance migratoire.
02:03:23Et c'est un sujet, le but, encore
02:03:25une fois, n'est pas de jeter la pierre sur l'immigration
02:03:27ou sur les étrangers, encore moins.
02:03:29Faut comprendre ce qui se passe pour pouvoir régler le problème.
02:03:31Ce n'est pas un problème de personnes, c'est un problème
02:03:33de phénomène de fonds qu'il faut régler.
02:03:35Et en France, on ne peut pas le régler. En Allemagne,
02:03:37on a des statistiques pour toutes les infractions,
02:03:39pour toutes les nationalités d'origine.
02:03:41En France, on a des statistiques à la louche
02:03:43sur des catégories d'infractions,
02:03:45sur des personnes qui sont originaires de continents.
02:03:47Imaginez, ce n'est pas avec les continents
02:03:49qu'on va s'en sortir. Il y a évidemment des spécificités
02:03:51à chaque nationalité, à chaque culture.
02:03:53Il peut y avoir un message dans une attaque au couteau,
02:03:55puisque l'État islamique avait lancé
02:03:57des appels aux assassinats avec des couteaux.
02:03:59Absolument. C'est ce qu'on appelle le terrorisme low cost.
02:04:01Je rappelle l'attaque d'Annecy.
02:04:03Une attaque d'Annecy qui était, encore une fois,
02:04:05un acte de terrorisme visiblement pas directement téléguidé,
02:04:07qui est exactement du terrorisme low cost,
02:04:09où on poignarde des couteaux,
02:04:11des enfants avec des couteaux.
02:04:13Et c'est la même chose sur d'autres affaires.
02:04:15Je vous rappelle l'affaire Matisse,
02:04:17c'était une attaque au couteau.
02:04:19Matisse à Châteauroux. L'affaire de Thomas à Crépole,
02:04:21c'était une attaque au couteau.
02:04:23L'affaire Alban-Gervais à Marseille,
02:04:25c'était une attaque au couteau.
02:04:27Donc oui, on envoie un message.
02:04:29C'est un vrai phénomène de fond, qui est un phénomène européen,
02:04:31qui n'est pas seulement français, mais qu'il faudrait
02:04:33enfin essayer de comprendre, pour enfin essayer
02:04:35de le faire reculer. Et j'ajouterais que
02:04:37les britanniques, les travaillistes britanniques
02:04:39qui ont gagné
02:04:41le week-end dernier, les élections,
02:04:43avaient dans leur programme un point très clair
02:04:45dans lequel ils accusaient les conservateurs
02:04:47de n'avoir pas réagi à ce phénomène,
02:04:49qui est en augmentation, je vous le disais, de 80% sur les 8 dernières années.
02:04:51Donc la gauche britannique
02:04:53qui accusait la droite britannique de rien faire.
02:04:55Absolument. Bon. Merci beaucoup Pierre-Marie Sèvres.
02:04:57Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
02:04:59Parmi les projets de la France insoumise,
02:05:01il y a le retour de l'Abaya à l'école.
02:05:03Presque un an après son interdiction,
02:05:05mise en place par Gabriel Attal,
02:05:07l'insoumis Rodrigo Arenas, un député,
02:05:09veut l'annuler, Chanor.
02:05:11Oui, le député fraîchement réélu estime qu'il vaut mieux
02:05:13faire confiance au directeur d'établissement
02:05:15pour faire appliquer la laïcité,
02:05:17une position qui évidemment provoque inquiétude
02:05:19et colère chez les enseignants. Audrey Bertheau.
02:05:21L'Abaya
02:05:23pourrait faire son retour à l'école ?
02:05:25C'est en tout cas la volonté de
02:05:27l'insoumis Rodrigo Arenas,
02:05:29fraîchement réélu.
02:05:31Interrogé sur le port de ce vêtement traditionnel,
02:05:33l'élu souhaite revenir
02:05:35sur son interdiction presque un an après
02:05:37sa mise en place par Gabriel Attal.
02:05:39Un pas en arrière pour cet enseignant.
02:05:41On ne peut pas accepter,
02:05:43on ne peut pas tolérer
02:05:45ce type de pas en arrière
02:05:47par rapport à la laïcité.
02:05:49La laïcité a besoin
02:05:51d'être défendue
02:05:53tout simplement parce que cette laïcité
02:05:55garantit notre liberté
02:05:57de conscience, le fait
02:05:59d'avoir ou pas une religion.
02:06:01Rodrigo Arenas affirme
02:06:03faire confiance au chef d'établissement
02:06:05pour faire preuve de discernement
02:06:07et défend la position de l'ancien ministre
02:06:09de l'éducation nationale, Pap Ndiaye.
02:06:11Le problème c'est qu'on va dire
02:06:13au chef d'établissement et au directeur d'école
02:06:15débrouillez-vous.
02:06:17Comme on l'a fait auparavant,
02:06:19comme l'avait fait Pap Ndiaye par exemple,
02:06:21c'est tout simplement irresponsable.
02:06:23Les chefs d'établissement
02:06:25et les directeurs d'école,
02:06:27ils ont besoin de soutien.
02:06:29Selon le ministère de l'éducation nationale,
02:06:311731 atteintes à la laïcité
02:06:33ont été signalées lors de ce deuxième
02:06:35trimestre scolaire.
02:06:37Ce chiffre qui illustre
02:06:39l'inquiétude des Français
02:06:41de confession juive après le score
02:06:43du nouveau Front populaire.
02:06:45Depuis dimanche dernier, 2000 d'entre eux
02:06:47se sont renseignés pour faire leur alia,
02:06:49aller s'installer en Israël,
02:06:51quitter la France pour rejoindre Israël.
02:06:53Si la communauté juive veut quitter la France
02:06:55aujourd'hui, c'est à cause de la France insoumise
02:06:57qui frôle trop souvent
02:06:59avec l'antisémitisme.
02:07:01Le résultat des élections
02:07:03a fait un peu tout basculer.
02:07:05C'est-à-dire que pourrait arriver
02:07:07au pouvoir un parti
02:07:09clairement antisémite,
02:07:11un parti qui prône
02:07:13quand même un mouvement terroriste,
02:07:15le dénie, mais qu'il le prône.
02:07:17Est-ce qu'on imagine en France
02:07:19un parti prôné Daesh,
02:07:21prôné l'Etat islamique ?
02:07:23C'est exactement la même chose.
02:07:25C'est-à-dire qu'on arrive aux confins
02:07:27de l'inacceptable.
02:07:29La France insoumise
02:07:31qui menace d'organiser une marche
02:07:33sur Matignon. Ils veulent faire pression
02:07:35pour imposer un nouveau Premier ministre.
02:07:37Alors qu'ils sont loin d'avoir
02:07:39la majorité, même relative.
02:07:41Est-ce que leurs méthodes
02:07:43vous inquiètent ? On va en parler dans un instant
02:07:45avec vous, Elodie Huchard, mais d'abord
02:07:47la parole au téléspectateur de la matinale.
02:07:49Est-ce que ce sont à vos yeux des méthodes
02:07:51séditieuses, des méthodes antidémocratiques,
02:07:53des méthodes violentes tout simplement ?
02:07:55Vous avez flashé le QR code,
02:07:57voici vos réponses.
02:07:59On connaît les élus
02:08:01de LFI,
02:08:03des extrémistes de gauche
02:08:05très dangereux pour la démocratie.
02:08:07Si nous en sommes là aujourd'hui, c'est
02:08:09à cause des LR qui ont
02:08:11soutenu
02:08:13leur candidat,
02:08:15qui se sont désistés
02:08:17pour faire barrage aux RN.
02:08:19Aujourd'hui, nous en payons les conséquences.
02:08:21Ce qu'ils font n'est pas normal.
02:08:23C'est antidémocratique, c'est la dictature.
02:08:25Les gens qui ont voté pour ces gens-là
02:08:27ne se rendent pas compte.
02:08:29Le communiste a toujours été « fais ce que je dis,
02:08:31ne fais pas ce que je fais ». Ils vont nous mettre
02:08:33la France qui n'est déjà pas dans un bel état,
02:08:35dans un état catastrophique
02:08:37aux yeux du monde entier, c'est une honte.
02:08:39Ça fait penser à la marche sur Rome,
02:08:41ça fait penser
02:08:43à la marche sur le capital.
02:08:45C'est vraiment antidémocratique.
02:08:47Surtout, il faut rappeler que le nouveau Front Populaire
02:08:49n'est pas majoritaire.
02:08:51Il est arrivé premier, certes,
02:08:53dans une coalition de plusieurs parties,
02:08:55mais il n'est pas majoritaire.
02:08:57Donc ce n'est pas à lui de décider de l'avenir de la France.
02:08:59Élodie Huchard,
02:09:01LR est fidèle à sa façon de faire ?
02:09:03Oui, c'est-à-dire que quand ils sont à court
02:09:05d'arguments qui veulent vraiment mettre la pression,
02:09:07soit ils organisent eux-mêmes les manifestations,
02:09:09soit ils les rejoignent.
02:09:11C'est-à-dire que là, c'est une tentation de se dire
02:09:13qu'on va mettre la pression encore plus sur Emmanuel Macron,
02:09:15on va mettre le feu dans la rue.
02:09:17Une fois de plus, c'est jouer justement avec le feu
02:09:19et pas sûr qu'Emmanuel Macron cède
02:09:21devant cette pression-là. Au contraire, justement,
02:09:23ça ne donne pas vraiment envie
02:09:25de tenter un gouvernement avec la France insoumise
02:09:27qui, dans le même temps, appellent eux-mêmes à aller marcher sur Matignon.
02:09:29Des personnes âgées
02:09:31ont été abandonnées
02:09:33dans une résidence senior en liquidation
02:09:35à Vézerance-Curtin, c'est en Isère.
02:09:37La résidence du Clos des Tilleuls a été placée
02:09:39en redressement judiciaire.
02:09:41Les résidents, qui pour certains sont très vulnérables,
02:09:43n'ont pas tous une solution alternative
02:09:45et se retrouvent complètement livrés
02:09:47à eux-mêmes. On est allés sur place,
02:09:49vous voyez ce reportage de Fabrice Elsner
02:09:51avec le récit de Mathilde Ibanez.
02:09:53Vous voyez là,
02:09:55c'était l'accueil, mais il n'y a plus personne
02:09:57donc c'est tout fermé.
02:09:59Dans cette résidence pour seniors,
02:10:01une quarantaine de personnes âgées,
02:10:03parfois centenaires, sont livrées à eux-mêmes.
02:10:05Là, vous voyez, il y avait les repas,
02:10:07il y avait ce qu'on devait faire,
02:10:09et là, il n'y a plus rien, c'est fini.
02:10:11Une annonce surprenante.
02:10:13C'est difficile à réagir sur le moment,
02:10:15on est un petit peu suffoqués, affolés,
02:10:17on se dit, mais qu'est-ce qui se passe ?
02:10:19On sort d'un cauchemar,
02:10:21on n'a même pas senti,
02:10:23on est dedans.
02:10:25Certains se retrouvent aujourd'hui sans rien.
02:10:27Je me sens très mal.
02:10:29J'y prends mal.
02:10:33Et puis, j'arrive pas à manger.
02:10:35Et je sais pas
02:10:37comment faire.
02:10:41J'ai pas de famille par là.
02:10:43On a une épée de la clôtelette sur la tête,
02:10:45et j'ai peur,
02:10:47je dors pratiquement plus,
02:10:49je fais des cauchemars.
02:10:51Dans ces couloirs vides,
02:10:53les seuls visiteurs sont les soignants,
02:10:55le personnel ou encore le maire,
02:10:57qui passent prendre des nouvelles des seniors encore présents,
02:10:59dans l'espoir de trouver rapidement une solution.
02:11:01On ne peut pas faire grand chose,
02:11:03surtout les rassurer.
02:11:05On est là pour les rassurer,
02:11:07pour discuter avec eux.
02:11:09Si certains vont pouvoir encore déménager,
02:11:11d'autres, sans solution,
02:11:13subissent cette situation de plein fouet.
02:11:17Premier vol réussi.
02:11:19On a pitié pour ces personnes âgées.
02:11:21Mais c'est terrible.
02:11:23C'est terrible.
02:11:25C'est pour ça que je voulais en parler ce matin.
02:11:27Premier vol réussi pour Ariane 6.
02:11:29La fusée européenne a pu mettre une dizaine
02:11:31de microsatellites en orbite cette nuit.
02:11:33Mission réussie, malgré un petit loupé
02:11:35en fin de vol, puisque la fusée a dévié
02:11:37de sa trajectoire, mais ça reste un succès.
02:11:39Un succès qui marque le début,
02:11:41le retour d'un accès autonome
02:11:43de l'Europe à l'espace.
02:11:45La politique.
02:11:47Un député LFI
02:11:49veut revenir sur l'interdiction du port de la baïa
02:11:51à l'école.
02:11:53C'est intéressant,
02:11:55parce que le leader insoumis,
02:11:57Jean-Luc Mélenchon, n'a pas toujours
02:11:59défendu le port de vêtements islamiques
02:12:01comme il le fait aujourd'hui.
02:12:03Il n'a pas toujours défendu le port du voile,
02:12:05entre autres. Je voulais vous montrer cet archive
02:12:07qui date de 2017. C'était pendant la campagne présidentielle.
02:12:09Écoutez ce que disait Jean-Luc Mélenchon à cette époque.
02:12:11Dans le chapitre 7,
02:12:13la proposition 7,
02:12:15je veux une république laïque.
02:12:17Voilà ce que vous proposez.
02:12:19Je propose de refuser
02:12:21de rencontrer d'État à État
02:12:23ceux qui obligent nos ministres femmes
02:12:25à porter des accoutrements contraires
02:12:27à la dignité républicaine.
02:12:29C'est quoi les accoutrements contraires à la dignité républicaine ?
02:12:31Alors, voilà, je vais vous donner un exemple.
02:12:33Les ministres qui mettent
02:12:35des mantilles pour aller voir le pape
02:12:37en tant que ministre de la République
02:12:39française. Les personnes
02:12:41qui sont obligées de se mettre
02:12:43un voile sur la tête, ou pourquoi pas
02:12:45des gants pour rencontrer tel ou tel ministre.
02:12:47Donc vous approuvez par exemple, vous allez me dire que je parle encore de Marine Le Pen,
02:12:49mais vous approuvez Marine Le Pen qui
02:12:51à Beyrouth a refusé de mettre un voile pour rencontrer
02:12:53un moustique. Absolument.
02:12:55Absolument madame. Nous les français
02:12:57nous ne faisons pas imposer
02:12:59des signes religieux. D'autant que si j'ai bien
02:13:01compris ses explications, cette rencontre
02:13:03avait lieu en dehors du lieu de culte.
02:13:05Et par conséquent, ce monsieur
02:13:07n'avait aucun titre à essayer d'imposer
02:13:09à un français, quel qu'il soit, un comportement
02:13:11qui ne convient pas. Est-ce qu'à Rome, il ne faut pas
02:13:13faire comme à Rome, comme les Romains ?
02:13:15Non. Bon, disons que la
02:13:17façon de voir les choses de Jean-Luc Mélenchon
02:13:19a bien évolué, il le dit. Oui, mais finalement,
02:13:21on reconnaît un peu l'histoire personnelle
02:13:23de Jean-Luc Mélenchon et surtout son histoire
02:13:25politique. On se dit qu'il était plus cohérent dans la séquence
02:13:27qu'on vient d'entendre qu'il
02:13:29ne l'est actuellement. Parce que là,
02:13:31il représentait une gauche laïque, une gauche
02:13:33qui estime qu'elle n'a pas à se soumettre à une quelconque
02:13:35religion. Et puis une gauche aussi qui
02:13:37respecte notamment les droits des femmes.
02:13:39Et c'est vrai qu'aujourd'hui, quand
02:13:41ce député Rodrigo Arenas dit que pourquoi pas
02:13:43la baïa à l'école, c'est
02:13:45avouer déjà que c'est un
02:13:47recul par rapport à ce qui avait été fait. Et puis
02:13:49surtout ne pas reconnaître une partie de la dignité
02:13:51et du respect de la femme.
02:13:53Merci Elodie. Allez, on change totalement de sujet.
02:13:55On accueille le docteur Brigitte Millot.
02:13:57Avec nous, bonjour Brigitte. Le Figaro nous
02:13:59apprend que l'équipe de France de cyclisme sur piste
02:14:01est en stage à Tignes,
02:14:03en prévision des épreuves d'endurance des
02:14:05JO de Paris. Et vous nous expliquez ce qui
02:14:07se passe dans notre corps en altitude.
02:14:09Oui, alors
02:14:11quand on est en altitude,
02:14:13le taux d'oxygène baisse.
02:14:15Alors, je vais vous montrer un petit peu
02:14:17des chiffres, des exemples.
02:14:19Quand on dit le taux d'oxygène baisse,
02:14:21dans l'air, il y a toujours 21%
02:14:23d'oxygène en quantité. Mais c'est en fait
02:14:25la pression qui baisse.
02:14:27Donc en fait, on va être en manque d'oxygène.
02:14:29L'organisme va être en manque d'oxygène,
02:14:31comme on va peut-être le voir, suivant la
02:14:33altitude. Voyez, on dit qu'au niveau
02:14:35de la mer, c'est à 100%.
02:14:37Après, à 3000 m, ça
02:14:39commence à baisser, à baisser, à baisser
02:14:4170%. Et à 5000 m,
02:14:43là, on est à 50%, encore
02:14:45une fois. Pour se faire une idée,
02:14:47un avion de ligne, c'est 10 000 m d'altitude.
02:14:49Ah oui, c'est pour ça.
02:14:51Donc, mais
02:14:53comme le corps humain est une merveille,
02:14:55qu'est-ce qu'il fait quand il est
02:14:57en manque d'oxygène ?
02:14:59Il y a tout un tas de petits capteurs
02:15:01qui vont aller prévenir notre organisme
02:15:03en disant, attention, on manque d'oxygène
02:15:05parce qu'en fait, on a besoin, toutes nos
02:15:07cellules ont besoin d'oxygène pour fonctionner.
02:15:09Toutes, toutes, toutes.
02:15:11Sinon, ça ne fonctionne plus.
02:15:13Et notamment, quand on fait
02:15:15un effort musculaire, quand on est sportif,
02:15:17quand on va faire les JO, on a encore
02:15:19plus besoin d'oxygène.
02:15:21Donc, que se passe-t-il quand l'organisme manque
02:15:23d'oxygène ? Notre
02:15:25corps va réagir en fabriquant
02:15:27ce qu'on appelle de l'EPO,
02:15:29de l'érythropoyétine. Vous savez, on en parle
02:15:31souvent, notamment
02:15:33quand on parle de dopage.
02:15:35C'est l'EPO
02:15:37de synthèse. Alors que là,
02:15:39c'est nos reins qui vont fabriquer
02:15:41cette hormone, l'érythropoyétine.
02:15:43Et que fait cette hormone ?
02:15:45Quand l'oxygène baisse, fabrication
02:15:47d'EPO. Et que fait cette hormone ?
02:15:49Elle va aller stimuler
02:15:51ce qu'on appelle la moelle osseuse.
02:15:53C'est la moelle, dans nos os, c'est elle qui fabrique
02:15:55tous les éléments de notre sang. Vous savez, notre moelle
02:15:57osseuse. Rien à voir avec la moelle épinière.
02:15:59La moelle qui est à l'intérieur de nos os fabrique
02:16:01nos globules blancs, nos globules rouges, nos plaquettes.
02:16:03Et ça va stimuler la fabrication
02:16:05de globules rouges. Donc, comme ça,
02:16:07on aura une augmentation de globules
02:16:09rouges. Et donc, comme ça, on aura
02:16:11plus d'oxygène. Et donc, comme ça,
02:16:13on fonctionnera mieux. Et donc, nos sportifs
02:16:15seront prêts
02:16:17pour les JO au mois d'août.
02:16:19Toutes ces équipes qui s'entraînent déjà.
02:16:21Parce qu'il faut un certain temps, quand même.
02:16:23Ils y sont déjà, je crois, depuis le 5 juillet
02:16:25à Tignes. Et voilà, ils s'entraînent.
02:16:27Attention, tout ça, ça se fait sous surveillance. Parce qu'en fait,
02:16:29tous les organismes ne réagissent
02:16:31pas pareil. Donc, c'est vraiment sous surveillance
02:16:33médicale. Il y a aussi,
02:16:35évidemment, toutes les équipes de nutritionnistes
02:16:37qui sont là pour les surveiller.
02:16:39Parce qu'on ne réagit pas tous de la même
02:16:41manière. Et en sachant que
02:16:43l'EPO, aussi, comme elle augmente
02:16:45le nombre de globules rouges, il faut surveiller
02:16:47que ça n'augmente pas trop pour ne pas
02:16:49créer un centre OPP
02:16:51qui pourrait être ennuyeux.
02:16:53Donc, voilà ce qui se passe. Voilà pourquoi
02:16:55nos cyclistes sont à Tignes
02:16:57en ce moment.
02:16:58Merci beaucoup, Brigitte.
02:17:00Merci également à vous. Record d'audience
02:17:02pour la matinale de CNews lundi matin.
02:17:04Record historique. Bravo à vous tous.
02:17:06On n'a jamais été aussi nombreux ensemble
02:17:08pour se réveiller lundi matin
02:17:10sur CNews. Donc, un grand
02:17:12merci pour votre fidélité.
02:17:14Ça nous fait chaud au coeur
02:17:16à tous. On se retrouve demain matin,
02:17:18dès 5h55, avec toute l'équipe, évidemment.
02:17:20Avec Chana Lousteau, avec le docteur Brigitte Millot,
02:17:22avec Élodie Huchard, Alexandra Blanc
02:17:24et Éric de Ritmaten.
02:17:26Voilà l'équipe de la matinale dans un instant. C'est l'heure des pros.
02:17:28Avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:17:30Belle journée.