Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00C'est Newsy, il est 6h, bienvenue à tous, à la Une, ce matin, Jordan Bardella pourrait
00:00:06aller à Matignon même s'il manque quelques sièges au RN pour avoir la majorité absolue
00:00:11stricte à l'Assemblée Nationale, le Président du RN a précisé sa position hier soir, vous
00:00:17l'entendrez, et puis on va analyser cela avec Elodie Huchard, à tout de suite Elodie.
00:00:22Jean-Luc Mélenchon refuse pour l'instant un débat d'entre-deux tours avec Jordan Bardella,
00:00:26faut-il que les deux leaders politiques s'affrontent, on vous a posé la question.
00:00:30Une agression à la sortie d'une boîte de nuit au Sable d'Olonne qui rappelle le drame
00:00:35de Crépeaule, deux jeunes ont été blessés au couteau par une bande de voyous, on va
00:00:40vous raconter ce qui s'est passé.
00:00:41La France affrontera le Portugal vendredi en quart de finale de l'Euro de foot, les
00:00:47Bleus qui ont battu dans la douleur, les Belges un but à zéro, et puis le programme des
00:00:53partis aux législatives, et si on parlait salaire, l'Omid Guillaume avec.
00:00:58Jordan Bardella pourrait accepter d'aller à Matignon même sans une majorité absolue,
00:01:03stricte, après avoir été catégorique sur la question, le Président du RN précise
00:01:08sa position.
00:01:09Il pourrait effectivement donc être candidat au poste de Premier ministre même s'il lui
00:01:12manque quelques sièges, c'est ce qu'il a dit hier soir sur TF1.
00:01:15Il n'y a pas un Français qui nous regarde ce soir qui peut légitimement penser que je
00:01:20peux changer les choses si je n'ai pas de majorité absolue, alors s'il manque deux
00:01:23ou trois fauteuils pour avoir cette majorité absolue, il n'est pas impensable que des députés
00:01:28élus sous d'autres couleurs, divers droits, républicains, acceptent de travailler à
00:01:31nos côtés et de voter la confiance, mais si vous les comprenez bien que je ne veux pas
00:01:35être Premier ministre pour ma gloriole personnelle.
00:01:37Dans le cas où la majorité absolue ne serait pas atteinte par le RN, Jordan Bardella se
00:01:44prépare à toutes les éventualités, on peut dire qu'il a nuancé, précisé sa position,
00:01:50il s'adapte à tout et surtout il voit bien qu'avec les désistements qui sont en train
00:01:53de se faire, sans doute qu'une majorité absolue est moins facilement atteignable.
00:01:57Alors ça pose plusieurs questions, d'abord c'est la limite justement de cette majorité
00:02:01relative, là il parle dans l'extrait de s'il manquait deux ou trois sièges, alors
00:02:04est-ce que s'il en manque dix, s'il y en a 15, j'imagine qu'il faudra que le Rassemblement
00:02:07national décide de où on met la jauge et puis la deuxième question c'est est-ce qu'il
00:02:12va vraiment pouvoir récupérer les députés dont il parle, il cite notamment ceux qui
00:02:16viennent de diverses droites ou des républicains, alors s'il en manque peu effectivement c'est
00:02:21loin d'être impossible, en revanche il faut bien voir qu'un certain nombre de députés
00:02:23notamment LR qui pourraient se rapprocher du RN sont plutôt ceux qui sont en difficulté
00:02:28dans leur circonscription, donc tout va dépendre aussi du résultat de dimanche, alors la question
00:02:32d'abord, pourra-t-il récupérer les députés et pourra-t-il leur faire confiance à ces
00:02:37députés les républicains, si vous demandez par exemple au gouvernement si les députés
00:02:41les républicains sont fiables pour les alliances, ils vous répondront que non, donc il faut
00:02:44aussi faire attention à ceux que vous allez récupérer, puis en fait la question que
00:02:47se pose simplement Jordan Bardella c'est quelles sont les conditions et les garanties
00:02:52qu'il faut qu'elles soient réunies pour qu'ils puissent gouverner le pays pleinement
00:02:55et sans problème.
00:02:56Merci Elodie, alors voilà l'état des lieux, pour bien comprendre, dimanche dernier avec
00:03:0033,1% des suffrages, le RN et ses alliés ont rassemblé plus de 10 600 000 voix, un
00:03:05chiffre historique si on ne compte pas le second tour de la présidentielle de 2022.
00:03:09Alors très concrètement, le RN s'est qualifié au second tour dans 443 circonscriptions
00:03:14sur 577 et sur ces 443 circonscriptions, il est arrivé en tête dans 296 d'entre
00:03:22elles, donc en clair, le RN est arrivé en tête dans plus de la moitié des circonscriptions.
00:03:25Désistement en cascade pour faire barrage au Rassemblement national, 155 candidats
00:03:32arrivés troisième dans leurs circonscriptions ont déjà décidé de se retirer pour le
00:03:36second tour.
00:03:37Emmanuel Macron a été très clair, aucune voix ne doit aller à l'extrême droite quitte
00:03:41à faire gagner un candidat insoumis, oui oui, et vous allez voir que dans certains
00:03:44cas, cela donne des situations surprenantes.
00:03:47Mathieu Dewez.
00:03:48C'est un appel sans la moindre ambiguïté, non qualifié pour le second tour dans la
00:03:53huitième circonscription du Nord, le candidat de la majorité présidentielle Tariq Mekhi
00:03:58choisit de voter pour David Guiraud, le candidat insoumis opposé au second tour à Ethan Lace
00:04:04du RN.
00:04:05Un choix que dénonce Éric Ciotti.
00:04:07L'alliance Macron-Mélenchon s'écrit sous les yeux, ébahis de millions de Français.
00:04:11Le candidat Renaissance de Roubaix appelle à voter pour l'insoumis David Guiraud qui
00:04:15nie l'attentat antisémite du 7 octobre, insulte le député meilleur habibe de Port
00:04:20et les juifs de Dragon Céleste.
00:04:21Pour faire barrage au RN, certains candidats pourtant qualifiés pour le second tour préfèrent
00:04:27se désister au profit d'un candidat insoumis.
00:04:30C'est le cas de Laurent Bonataire, candidat Horizon, arrivé en troisième position dans
00:04:34la quatrième circonscription de Seine-Maritime.
00:04:36C'est un choix nécessaire, dicté par le sens des responsabilités.
00:04:40Tout ce qui divise notre société, qui est extrême, qui est mensonger, est en dehors
00:04:45du réel et du possible, nuit au débat démocratique et au final, abîme le pacte républicain.
00:04:50Il offre ainsi une chance à la candidate Eléphie Alma-Dufour de conserver son siège
00:04:55de députée.
00:04:56L'année dernière, durant les émeutes consécutives à la mort de Naël, elle avait notamment
00:05:00déclaré que la faim justifiait les moyens.
00:05:02Elle sera opposée au second tour au candidat RN, Guillaume Pénel.
00:05:06C'est ça que Jordan Bardella a appelé hier soir l'alliance du déshonneur, les alliances
00:05:13du déshonneur.
00:05:14Oui, des alliances, des soutiens, des désistements, parce qu'il n'y a pas à proprement parler
00:05:18d'union ou d'alliance, mais ce sont ces désistements qui vont permettre l'élection
00:05:23de candidats qui étaient jusque-là non seulement en compétition mais dont les partis
00:05:26sont en plus très éloignés idéologiquement.
00:05:27Jordan Bardella qui invite Jean-Luc Mélenchon à débattre, sauf qu'une nouvelle fois,
00:05:32le leader insoumis renvoie la balle au ténor de son parti.
00:05:36Oui, il ne dit ni oui ni non.
00:05:38Il rappelle que le candidat du Nouveau Front Populaire à Matignon n'a pas encore été
00:05:42désigné, mais alors qu'en pensent les électeurs ? Est-ce qu'ils souhaitent voir un débat
00:05:46entre les deux hommes ? On est allé à vous poser la question.
00:05:49Reportage de Mathieu Devesse, Florian Paume et Charles Pousseau.
00:05:52Jordan Bardella se dit prêt à débattre avec Jean-Luc Mélenchon, mais le leader
00:05:56de la France Insoumise est-il le bon adversaire face au président du Rassemblement National ?
00:06:01Oui honnêtement, ça peut être pas mal.
00:06:02Comme ça, ils sont face à face directement parce que ce sont les deux représentants en soi.
00:06:07Et puis il est quand même très à l'aise à l'oral.
00:06:10Je crois qu'il faudrait quelqu'un d'un petit peu plus jeune, plus dans l'air du temps.
00:06:14Pour les électeurs qui hésitent à voter pour le Rassemblement de gauche, le fait
00:06:18que ce soit un représentant de l'AFI peut les inciter justement à ne pas voter pour la gauche.
00:06:23Jean-Luc Mélenchon a répondu à Jordan Bardella et renvoie la balle vers la France Insoumise.
00:06:28Monsieur Bardella a raison, il y a besoin d'un débat entre les deux projets pour les Français.
00:06:33Le candidat du Nouveau Front Populaire pour la primature n'a pas été désigné.
00:06:37Il doit donc s'adresser aux Insoumis, premier mouvement en nombre d'élus au premier tour
00:06:41du Nouveau Front Populaire.
00:06:42Pour cela, il doit solliciter Manuel Bompard, son coordinateur, Mathilde Panot, présidente
00:06:47du groupe, ou Clémence Guettet, coordinatrice du programme.
00:06:50Il semblerait pourtant que la coalition de gauche se soit entendue pour désigner Marine
00:06:55Tondelier, la secrétaire nationale des écologistes.
00:06:58Monsieur Jordan Bardella, nous nous sommes répartis les débats au sein du Nouveau Front
00:07:03Populaire.
00:07:04Après Manuel Bompard et Olivier Faure, c'est à mon tour de représenter notre coalition
00:07:08au troisième débat.
00:07:09Dois-je comprendre que vous n'osez pas débattre avec moi ?
00:07:11Deux jours après Manuel Bompard, Olivier Faure, le patron du PS, avait en effet également
00:07:17débattu avec Jordan Bardella et Gabriel Attal.
00:07:19Le RN et la France Insoumise portent tous les deux des projets de Frexit déguisés.
00:07:26C'est ce qu'affirme Bruno Le Maire dans le Figaro ce matin.
00:07:28Alors il s'explique puisque d'un côté vous avez Jordan Bardella qui veut réduire de
00:07:322 à 3 milliards d'euros la contribution de la France au budget de l'Union Européenne
00:07:36et de l'autre le Nouveau Front Populaire qui plaide pour refuser les règles budgétaires
00:07:41européennes.
00:07:42Dans tous les cas, Bruno Le Maire nuance et affirme qu'il ne met pas de signe égal entre
00:07:46le RN et la France Insoumise qui ont des histoires différentes.
00:07:50Voilà, dans un instant, restez bien avec nous, dans un instant on ira en Corrèze.
00:07:54On a suivi la campagne de l'entre-deux-tours des législatives dans la circonscription
00:08:01où se présente François Hollande.
00:08:04Deux jeunes rugbymen poignardés au sable de l'Aune alors qu'ils sortaient de boîte
00:08:08de nuit.
00:08:09Ça s'est passé le week-end dernier.
00:08:10Ils ont été attaqués par un groupe de voyous de La Roche-sur-Rion avec qui un conflit avait
00:08:15éclaté un peu plus tôt dans la soirée.
00:08:17L'une des victimes a dû être amputée de la rate et l'autre est toujours plongée
00:08:21dans un coma artificiel.
00:08:22Reportage sur place de Thibault Marcheteau avec le récit de Godéric Bey.
00:08:27Le week-end dernier, Antonin et Lucas, deux jeunes rugbymen des sables de l'Aune, sortent
00:08:32avec des amis en boîte de nuit.
00:08:33Vers 2h du matin, une dispute éclate dans la discothèque avec un autre groupe de jeunes
00:08:37originaire de La Roche-sur-Rion.
00:08:39Selon les témoignages que nous avons recueillis, l'un des rugbymen prend un coup et le groupe
00:08:43de jeunes est expulsé.
00:08:44Mais c'est en sortant de la boîte de nuit, vers 5h du matin, que la situation tourne
00:08:49au drame.
00:08:50Les amis de Lucas et Antonin étant encore sous le choc, ce sont les frères de Lucas
00:08:53qui n'étaient pas présents ce soir-là, qui nous racontent la suite.
00:08:56Mon frère et ses amis rentrent, commencent à rentrer chez eux, recroisent les mêmes
00:09:02personnes où il y a eu l'intercassion dans cette boîte de nuit.
00:09:04Le mec leur dit de venir dans la ruelle, ils passent le virage dans la petite ruelle, ils
00:09:10s'approchent, puis en moins d'une demi-seconde, deux coups de couteau.
00:09:13Les assaillants prennent la fuite, laissant les deux jeunes au sol, dans un bain de sang.
00:09:17Ils ont dû être transférés par hélicoptère au CHU de Nantes.
00:09:21Pour la famille, c'est incompréhensible.
00:09:23Là, on parle de coups de couteau, les mecs sont là pour tuer, ce qu'ils veulent tuer
00:09:27en fait.
00:09:28Il n'y a pas d'autre mot, c'est de la barbarie, c'est de la haine pure.
00:09:31Ils vont en soirée, nous on y allait pour danser, ils y vont pour tuer maintenant.
00:09:37Dans un communiqué, le maire de la ville s'offusque de la situation et dénonce des
00:09:41actes commis par des barbares.
00:09:43Il assure également mettre à disposition des enquêteurs toutes les images prises par
00:09:47les caméras de surveillance de la ville.
00:09:49Voilà Yannick Moreau qui parle de ces attaques devenues banales dans beaucoup de villes françaises.
00:09:57C'est le maire des Sables d'Olonne qui écrit ça, des attaques devenues banales
00:10:01dans beaucoup de villes françaises, mais pas en Vendée, écrit-il, pas au Sables d'Olonne.
00:10:05Les délinquantes ne sont pas les bienvenues au Sables d'Olonne, ils demandent que ce
00:10:09crime soit jugé dans les meilleurs délais et que les coupables soient très sévèrement punis.
00:10:13On va suivre évidemment cette affaire, ce drame.
00:10:17Allez, l'équipe de France affrontera le Portugal, vendredi.
00:10:21Votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux solaires pour
00:10:26professionnels et propriétaires exploitant leur commerce.
00:10:28Groupe Verlaine.pro.
00:10:29Vivez un moment d'émotion devant votre programme avec XXL Maison,
00:10:35mobilier design et décoration.
00:10:38Les Bleus se sont qualifiés hier soir grâce à leur victoire dans la douleur,
00:10:42il faut le dire, face à la Belgique, Chana.
00:10:43Et oui, score final, un but à zéro.
00:10:46Les hommes de Didier Deschamps ont dû attendre la 85e minute pour enfin être libérés d'un
00:10:51interminable 0-0 et c'est Randall Colomonier qui a été décisif, même si le but de la
00:10:56victoire ne lui a pas été accordé, puisqu'en fait il a tiré, mais c'est un défenseur des
00:11:01Diables Rouges qui a dévié la balle avec sa cuisse et qui l'a fait rentrer dans les cages belges.
00:11:06Donc officiellement, les Bleus n'ont toujours pas marqué de but dans cet euro.
00:11:10C'est un contre son camp.
00:11:18C'était votre programme avec XXL Maison, mobilier design et décoration.
00:11:24C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:11:28garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:11:30Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:11:33Restez bien avec nous, dans un instant, la suite de cette campagne passionnante, historique
00:11:39des législatives, de l'entre-deux-tours des législatives.
00:11:43On ira en Corrèze, Anthony Esteve a suivi François Hollande et les autres candidats.
00:11:48A tout de suite.
00:11:54C'est Newsy, les 6h15.
00:11:55Bienvenue à tous.
00:11:56Tout d'abord, le Point Info.
00:11:57Les dernières informations.
00:11:58Chana Lusto.
00:12:02Des enfants victimes de menaces antisémites à Nice.
00:12:04Ces élèves d'une école juive ont été pris à partie hier par deux individus juste
00:12:08à côté de l'établissement.
00:12:09Ils revenaient d'une sortie scolaire et étaient clairement identifiables.
00:12:13Ils portaient une kippa et l'uniforme de l'école.
00:12:15L'agent, chargé de leur sécurité, s'est interposé.
00:12:18Résultat, il a été blessé au visage.
00:12:22Les candidats aux élections législatives ont jusqu'à ce soir 18h pour se retirer
00:12:26ou non avant le second tour.
00:12:28Ces dernières heures, on a pu assister à des désistements en cascade, notamment pour
00:12:32faire barrage au Rassemblement national.
00:12:33Emmanuel Macron a été très clair.
00:12:36Aucune voix ne doit aller au parti de Jordan Bardella, quitte à faire gagner un candidat
00:12:39insoumis.
00:12:40Résultat, 155 candidats, arrivés 3e dans leur circonscription, ont déjà décidé
00:12:45de se retirer.
00:12:46Et puis, c'est une bonne nouvelle pour Donald Trump.
00:12:49La Cour suprême américaine a étendu l'immunité pénale du président hier soir.
00:12:53Une décision qui retarde encore le procès fédéral du candidat à la présidentielle.
00:12:58Ce qui veut dire très clairement qu'il pourrait ne pas être jugé avant le scrutin
00:13:02de novembre prochain.
00:13:03Donald Trump s'est félicité d'une décision historique.
00:13:05Évidemment, Joe Biden lui dénonce un dangereux précédent.
00:13:10Pas de désistement dans la première circonscription de Corrèze, celle de François Hollande.
00:13:14L'ancien président de la République engagé avec le nouveau Front populaire est arrivé
00:13:17premier dimanche dernier.
00:13:19Et il sera face à deux candidats au second tour dimanche prochain.
00:13:23Une candidate erraine, arrivée 2e, et un candidat républicain du Canal Historique,
00:13:27qui a décidé de se maintenir.
00:13:28Une triangulaire qui pourrait être favorable à François Hollande.
00:13:32Reportage à Tulle, signé Antoine Esteve et Jérôme Antenot.
00:13:34C'est une triangulaire inespérée en Corrèze pour l'ancien président qui finit en tête.
00:13:39Il peut maintenant compter sur la division des voix en cette ère de cœur.
00:13:43Un éparpillement qui rassure beaucoup les soutiens de François Hollande.
00:13:46Le fait que le candidat LR ne se désiste pas alors qu'il arrive en 3e position et
00:13:50ne respecte pas les règles du désistement républicain font que ça va sécuriser aussi
00:13:56l'ensemble du scrutin de dimanche prochain.
00:13:59Le Rassemblement national ne dispose donc pas de réserve de voix.
00:14:02Sa candidate a fait campagne sur l'insécurité rurale et l'espoir immense de battre un ancien
00:14:07président de la République.
00:14:08Je sais que si je bats M.Hollande, ça sera d'une courte avance, mais peu importe.
00:14:12Le tout, c'est que j'arrive en tête et que je fasse gagner aussi Jordan pour être
00:14:18premier ministre.
00:14:19En 3e position, le député républicain sortant est dans une situation inconfortable.
00:14:24Il compte bien faire campagne en dénonçant le bilan local de l'ancien président.
00:14:27Ils sont en colère en milieu rural.
00:14:29On peut rajouter les déserts médicaux, on peut rajouter toutes ces décisions qui n'ont
00:14:34pas été prises jusqu'ici et François Hollande y a participé de 2012 à 2017.
00:14:40Cette élection, c'est un gros challenge personnel pour François Hollande.
00:14:44Il n'imagine pas un seul instant pouvoir perdre dans son fief.
00:14:47Il a appelé dimanche soir ses électeurs, je cite, « au devoir impérieux de battre
00:14:51l'extrême droite ».
00:14:53Bon, François Hollande, je vous entends parler chez vous, en tout cas, il revient
00:14:57pour faire quoi, Élodie Huchard ? Il veut revenir, en tout cas, à l'Assemblée nationale,
00:15:02on ne sait pas si on le verra dimanche, mais il veut revenir pour faire quoi exactement ?
00:15:05Alors d'abord, sans doute pour exister, ce qui est souvent le cas dans les hommes politiques
00:15:09qui reviennent.
00:15:10Après, la possibilité d'exister ou pas, ce n'est pas lui en fait qui va en décider.
00:15:14Il est dans un collectif, on le rappelle, sans doute qu'il a envie d'être un peu
00:15:17en surplomb du reste du groupe.
00:15:18C'est effectivement l'ancien président de la République, ce n'est pas anodin.
00:15:21En réalité, je ne vois pas bien la France insoumise, par exemple, se dire que François
00:15:24Hollande est plus important qu'un autre député malgré son statut.
00:15:26Est-ce qu'il rêve de plus, d'une présidence de groupe, d'être Premier ministre ? Après
00:15:30tout, il faut bien rêver.
00:15:31Alors, Premier ministre, on l'a entendu, après, ce sont des scénarios de journalistes,
00:15:36mais Matignon ?
00:15:37Alors, on l'a entendu, parce que quand il est revenu, tout le monde se pose la question
00:15:42de pourquoi, quand vous avez été un président de la République, revenir entre guillemets
00:15:46comme « simple député » ? Forcément, Premier ministre, est-ce qu'on imagine vraiment
00:15:50Emmanuel Macron, président de la République, et François Hollande, Premier ministre ?
00:15:52Alors, là, au moins, vraiment, on s'amuserait, par contre.
00:15:54Quand on connaît l'ego et la haine entre les deux, ça serait très drôle, je pense.
00:15:58On n'y est pas.
00:15:59On n'y est pas.
00:16:00Merci beaucoup.
00:16:01Merci Elodie Huchard.
00:16:02Restez bien avec nous sur CNews.
00:16:03Dans un instant, on va parler salaire, monnaie, monnaie, argent, avec revenu, avec l'OMIGUILLEAU.
00:16:08Et tout de suite.
00:16:09L'OMIGUILLEAU avec nous, on va parler de programme des législatives.
00:16:17Le matin, vous nous dites, l'OMIGUILLEAU, qu'à votre avis, un sujet a été totalement
00:16:21oublié pendant la campagne, c'est le niveau des salaires en France et la question de la
00:16:24smicardisation.
00:16:25Oui, on a très peu parlé d'emploi, on l'a dit, on a peu parlé aussi de salaire et de
00:16:29rémunération.
00:16:30Ce n'est pas nouveau, Romain.
00:16:31En France, nous avons deux problèmes à propos des salaires.
00:16:34Le premier, c'est la trop grande différence entre le salaire brut et le salaire net.
00:16:38En effet, le niveau des cotisations, qu'elles soient patronales ou salariales, est trop élevé
00:16:42en raison d'un système de redistribution qu'on sait très généreux, plus généreux
00:16:45qu'ailleurs en Europe et dans le monde, et qui fait que l'on prélève sur les salaires
00:16:48de quoi financer une protection sociale et des aides d'un niveau qu'on ne trouve nulle
00:16:53part ailleurs.
00:16:54Alors certes, une partie de ce qui est pris dans la poche des salariés leur revient dans
00:16:57l'autre, mais une partie seulement, et avec une dette qui n'a cessé de se creuser année
00:17:01après année.
00:17:02La pression sur ceux qui travaillent est aujourd'hui de plus en plus forte.
00:17:06L'autre problème des salaires, au-delà de la différence entre le brut et le net, c'est
00:17:10leur niveau trop bas, la fameuse smicardisation contre laquelle voulait lutter Gabriel Attal.
00:17:156 millions de salariés aujourd'hui en France sont proches du smic, le salaire médian en
00:17:19France est de 2 000 euros, et quand on regarde le salaire moyen cette fois-ci, nous sommes
00:17:24sous la moyenne des pays de l'OCDE, loin derrière des pays comme l'Allemagne, la Belgique, le
00:17:29Danemark ou encore les Etats-Unis, où on a moins de problèmes de pouvoir d'achat, puisqu'on
00:17:33gagne au mieux sa vie.
00:17:34Le mythe, comment faire alors pour que les salaires augmentent sans mettre en péril les
00:17:37entreprises ? Ça ne repose pas sur les entreprises.
00:17:40Effectivement, tous les employeurs n'ont pas les reins assez solides et les carnets de
00:17:42commandes assez remplis pour pouvoir augmenter sensiblement leurs salariés.
00:17:45C'est pour ça d'ailleurs que la promesse d'un smic à 1 600 euros du nouveau front
00:17:49populaire est une aberration qui mettrait en danger aujourd'hui de nombreuses entreprises.
00:17:53Une solution, c'est d'abord de travailler plus, nous sommes en effet moins productifs
00:17:58que nos voisins, quand on regarde, on travaille sur une vie 20% de moins que les Italiens,
00:18:0315% de moins que les Allemands ou encore 10% de moins que les Espagnols, donc en travaillant
00:18:07plus, on pourrait effectivement gagner plus.
00:18:10Et puis l'autre solution, c'est de réduire les cotisations pour augmenter le salaire
00:18:13net, mais pour ça, il faut accepter de revoir ce fameux système de redistribution.
00:18:17Tiens, travailler plus pour gagner plus, ça me rappelle quelqu'un, Nicolas Sarkozy peut-être.
00:18:24Cela veut dire, mais ceci dit, c'était on travaille plus, on gagne plus, le message
00:18:30était limpide.
00:18:31Oui, cela veut dire réduire les aides, ça veut dire notamment réduire les aides, mais
00:18:37pas uniquement, on peut essayer de lutter plus efficacement contre certaines dépenses
00:18:41par exemple.
00:18:42Les arrêts de travail sont aujourd'hui deux fois plus nombreux en France que dans des
00:18:45pays du nord de l'Europe, pays à la structure démographique et aux conditions de travail
00:18:49pourtant similaires, pourtant il n'y a pas de raison qu'il y ait deux fois plus de malades
00:18:53en France qu'ailleurs.
00:18:54Il y a sans doute des choses à revoir pour éviter les arrêts abusifs ou trop faciles
00:18:58et de complaisance qui coûtent aujourd'hui une fortune aux entreprises.
00:19:02Même chose avec le chômage, alors je sais bien que la réforme ne se fera pas, mais
00:19:06il est normal, il n'est pas normal, plutôt qu'avec 7,5% de chômage aujourd'hui et bientôt
00:19:108 demain, des entreprises disent qu'elles ne parviennent toujours pas à recruter.
00:19:14Nous ne sommes pas au plein emploi, donc si on ne trouve pas de candidats, c'est bien
00:19:18que certains ne veulent pas travailler et trouvent donc plus d'intérêt aujourd'hui à rester
00:19:21chez eux qu'à reprendre le chemin du travail.
00:19:24C'est quelque chose qu'il faut changer aussi, car nous n'avons plus les moyens de cette
00:19:27oisiveté.
00:19:28Merci beaucoup Le Myc, 6h26, restez bien avec nous, le temps et on commence avec la météo
00:19:33des plages.
00:19:34La météo des plages avec BDOR.fr
00:19:36L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
00:19:39L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
00:19:43Place à présent à votre météo des plages où les conditions météo resteront mitigées
00:19:47du côté de Deauville ou encore de Grandville où vous aurez localement entre 18 et 20°C.
00:19:51Les températures restent donc largement en dessous des normales de saison.
00:19:54Sur la façade ouest, seulement 20°C à Noirmoutier ou encore pour les sables d'Olonne avec une
00:19:58alternance de nuages, d'éclaircies et d'averses.
00:20:00En allant vers le Pays Basque, même type de conditions météo, seulement 22°C à
00:20:04Arcachon ou encore 20°C à Saint-Jean-de-Luz.
00:20:06Dans l'eau, vous aurez localement 21°C à Royan.
00:20:10Autour du golfe du Lyon, conditions météo également assez contrastées, excepté du
00:20:14côté de Sainte-Marie-sur-Mer où là le beau temps est bel et bien au rendez-vous.
00:20:17La chaleur se maintient également et entre la côte d'Azur et la Corse, on retrouvera
00:20:21du beau temps, notamment à Antibes ou encore à Cannes où vous aurez localement entre
00:20:2428 et 29°C.
00:20:26Excellente journée à tous.
00:20:30L'agence Bédéor vous donne accès au marché de l'or physique.
00:20:33L'agence Bédéor, partenaire de votre épargne.
00:20:37C News, il est 6h27, Le Temps, Alexandra Blanc.
00:20:40La météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie
00:20:44avec contrat de maintenance.
00:20:46Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:20:49Alexandra, le temps sera encore mitigé aujourd'hui.
00:20:51Oui, ça ne sera pas le grand beau, un peu à l'image d'hier.
00:20:53A noter également que le département de la Haute-Marne reste placé sous surveillance
00:20:57en raison de la crue de la Marne.
00:20:59Elle déborde toujours.
00:21:00Il y a encore quelques inondations.
00:21:01Ça devrait néanmoins aller de mieux en mieux, même si on attend quelques gouttes de pluie
00:21:06aujourd'hui sur un bon quart nord-est.
00:21:08Alors au programme aujourd'hui, toujours un temps assez variable, assez mitigé.
00:21:11Beaucoup de nuages, trop de nuages pour un 2 juillet, notamment sur les régions du Nord
00:21:15ou encore entre les Pyrénées et le Nord-Est.
00:21:17A noter également le renforcement du vent.
00:21:20Ça décoiffe, notamment à Marseille ou encore à Montpellier.
00:21:23Encore beaucoup de vent aujourd'hui.
00:21:24Attention au risque d'incendie qui restera particulièrement important aujourd'hui.
00:21:28Dans l'après-midi, très peu d'évolution avec localement quelques averses sur un bon
00:21:32quart nord-est entre la Lorraine, l'Alsace ou encore en allant vers les Ardennes.
00:21:37On retrouvera également quelques nuages sur la pointe bretonne.
00:21:40Et puis, plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps.
00:21:42Toujours beaucoup de vent pour le couloir rhodanien et quelques orages attendus du côté
00:21:48de la Corse.
00:21:48Côté température, c'est plutôt frais au Nord ce matin avec seulement 11 degrés du
00:21:52côté de Dijon ou encore de Strasbourg contre localement 20 degrés à Nice ou encore 17
00:21:57degrés pour le Pays basque.
00:21:59Dans l'après-midi, à l'échelle nationale, les températures restent bien trop fraîches.
00:22:03Regardez, nous sommes en moyenne entre 4 et 7 degrés en dessous des normales de saison,
00:22:07notamment sur le Pays basque.
00:22:09Seulement 21 degrés attendus à Biarritz, 22 degrés à Toulouse contre 28-29 degrés
00:22:14a priori à cette période de l'année.
00:22:16Donc, on est vraiment largement en dessous des normales de saison.
00:22:19Vous aurez 22 degrés à Limoges, encore à Clermont-Ferrand, 22 degrés en Bretagne et
00:22:24jusqu'à 28 degrés à Marseille ou encore en Corse.
00:22:27C'est la suite du programme.
00:22:28Demain, une nouvelle perturbation va arriver par le Nord-Ouest.
00:22:30On retrouvera toujours du vent en Méditerranée et un peu d'instabilité.
00:22:34Cette perturbation, elle va balayer le Pays de l'Ouest en Est pour la journée de jeudi.
00:22:38On aura du beau temps au Nord, toujours de la fraîcheur avant une légère amélioration
00:22:42à partir de vendredi à priori.
00:22:44A priori, ça reste à prendre avec des pincettes.
00:22:46La semaine prochaine devrait être estivale au Nord comme au Sud avec une remontée des
00:22:53températures.
00:22:54Mais ça reste à confirmer, on ne s'emballe pas.
00:22:57C'est la météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie
00:23:01avec contrat de maintenance.
00:23:02Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:23:04C'est Newsy, il est 6h30, bienvenue à tous à la Une.
00:23:09Ce matin, Gérald Darmanin pourrait être élu dans sa circonscription de Tourcoing grâce
00:23:14à la France Insoumise.
00:23:15La candidate soutenue par LFI qui écrit accessoirement la police tue a annoncé se désister pour
00:23:22faire gagner le ministre de l'Intérieur contre le RN.
00:23:26Elodie Huchard avec nous, à tout de suite Elodie.
00:23:29Le bloc central cherche une majorité, Gabriel Attal en a parlé hier soir, des précisions
00:23:36à suivre du côté des Républicains, Xavier Bertrand propose un gouvernement provisoire
00:23:41de la République.
00:23:42Des écoliers juifs pris pour cible par deux hommes à Nice, un agent de sécurité s'est
00:23:48interposé, il a été blessé au visage.
00:23:50Une candidate insoumise se désiste pour faciliter la victoire de Gérald Darmanin.
00:23:58Oui, vous avez bien entendu, on l'a appris hier soir, arrivé troisième au premier tour,
00:24:03Leslie Mortreux s'est retiré et laisse le champ libre au ministre de l'Intérieur dans
00:24:08sa circonscription du Nord.
00:24:10Une alliance choquante Elodie Huchard.
00:24:12Oui, alors on rappelle effectivement la situation sur place pour Gérald Darmanin.
00:24:15Il est arrivé en tête certes, mais d'une très courte tête parce qu'il n'y a que 837
00:24:20voix qui le séparent finalement du candidat Rassemblement National, alors que la candidate
00:24:24du Nouveau Front Populaire a comptabilisé 12 000 voix.
00:24:27Donc hier, elle annonçait se désister, alors elle ne dit pas clairement qu'il faut voter
00:24:30pour Gérald Darmanin, évidemment, mais les choses sont assez claires.
00:24:33Elle dit dans un communiqué, parce que je crois que l'extrême droite, aux antipodes
00:24:36de ses valeurs, je peux vous appeler ici et sans ambiguïté à ne pas voter pour le Rassemblement
00:24:40National.
00:24:41Plus loin dans ce communiqué, toujours, elle demande à la société tout entière de se
00:24:43réveiller face à l'imposture de ce parti raciste, antisocial et mensonger.
00:24:48Et puis, qu'incarnerait le camp national ?
00:24:51Et puis, on sait quand même qu'elle représente, comme vous le disiez Romain, ce Nouveau Front
00:24:55Populaire, où dans les rangs, on a entendu que la police tue, que la police faisait du
00:24:58racisme systémique, qu'il fallait la désarmer et donc cette candidate voudrait quand même
00:25:02la victoire du ministre de l'Intérieur.
00:25:04On ne voit pas vraiment dans quel sens c'est le moins logique.
00:25:06Est-ce que le plus choquant finalement, c'est de voir le Nouveau Front Populaire se dire
00:25:09que le ministre de l'Intérieur finalement doit être sauvé, alors qu'il dit souvent
00:25:14qu'il n'est pas si loin que ça du RN, qu'il incarne tout ce qu'il déteste, l'ordre notamment
00:25:17et la protection des forces de l'ordre ? Ou est-ce que le plus bizarre, c'est de voir
00:25:20Gérald Darmanin, même s'il n'a pas vraiment le choix, accepter ce désistement et donc
00:25:24gagner grâce à quelqu'un qui passe sa vie à cracher sur les forces de l'ordre ?
00:25:27A priori, il va accepter.
00:25:29De toute façon, il n'a pas le choix, en réalité, il ne l'a sans doute même pas demandé.
00:25:32Il y a un désistement, vous en profitez, c'est comme ça, à la fin des fins, vous
00:25:35en profitez.
00:25:36Mais ça n'est pas forcément quelque chose de voulu et de demandé.
00:25:38Réaction de Jordan Bardella qui parle d'une alliance contre nature entre Mélenchon et
00:25:42Emmanuel Macron.
00:25:43Oui, le président du RN déclare, je suis assez surpris de voir un président de la
00:25:46République venir au secours d'une mouvance d'extrême gauche violente qui appelle à
00:25:49l'insurrection.
00:25:50Gabriel Attal plaide pour une assemblée nationale plurielle.
00:25:54Oui, selon le Premier ministre, c'est la seule alternative à une majorité absolue
00:25:58pour le rassemblement national, ce qui veut dire concrètement une gouvernance nouvelle
00:26:02avec à la fois un groupe à droite, à gauche et au centre.
00:26:06Écoutez, c'était hier soir sur TF1.
00:26:08Aujourd'hui, l'alternative, elle est claire.
00:26:10Soit le rassemblement national a une majorité absolue, soit vous avez une assemblée nationale
00:26:15plurielle où vous avez des groupes politiques.
00:26:17Plurielle, pardonnez-moi, c'est du jargon.
00:26:19Ça veut dire quoi ?
00:26:20Ça veut dire que vous avez plusieurs groupes politiques.
00:26:21De droite et de gauche ?
00:26:22De droite, de gauche, du centre.
00:26:24Jusqu'où à gauche ?
00:26:25Non mais attendez, de droite, de gauche, du centre qui, projet par projet, travaillent
00:26:29ensemble au service de l'intérêt des Français.
00:26:30C'est ce que vous faites depuis deux ans de manière très pénible.
00:26:32Oui, mais probablement que à l'issue de ces élections législatives, étant donné
00:26:37le résultat, il y aura une gouvernance et une manière de fonctionner nouvelle.
00:26:40Et je vais vous dire, moi je pense que c'est ce que les Français attendent dans une majorité.
00:26:44Voilà, quant à Xavier Bertrand, il souhaite de son côté un gouvernement provisoire de
00:26:49la République.
00:26:50Regardez ce que dit le président LR de la région Hauts-de-France.
00:26:52Moi, je veux un gouvernement de sursaut républicain, un gouvernement provisoire de la République
00:26:55comme ça existait à une époque quand il a fallu reconstruire.
00:26:59C'est l'après-guerre, Hélodie Huchard.
00:27:00Oui, c'est ce que je voulais vous dire.
00:27:01Visiblement, nous sommes en guerre et nous n'étions pas forcément au courant, mais
00:27:04il est visiblement le temps de reconstruire.
00:27:06Là où Emmanuel Macron a peut-être réussi son pari, c'est que dissoudre pour rendre
00:27:12fou tout le monde, visiblement, ça fonctionne quand même parce qu'on voit tout le monde
00:27:15qui perd un peu les pédales et qui va un peu dans tous les sens.
00:27:18Alors, surtout ce gouvernement, vous appelez-le comme vous voulez, provisoire, du non-national,
00:27:22cette majorité plurielle, comment elle existe, premièrement, parce qu'elle est trouvée
00:27:25une majorité plurielle à l'Assemblée nationale.
00:27:27Si vous enlevez la France insoumise et le Rassemblement national, ça ne fera donc pas
00:27:30de majorité, quoi qu'il en soit.
00:27:31Et puis, comment dans les faits ça fonctionne ? C'est bien joli de dire on va tous se
00:27:34mettre autour de la table, on va travailler ensemble, c'est merveilleux.
00:27:37Comment vous mettez d'accord un communiste, un socialiste et un élu des Républicains
00:27:40si c'est le cas ? Finalement, c'est pareil, il fallait se présenter tous sous la même
00:27:43bannière, le camp du centre et qui serait allé des communistes aux Républicains.
00:27:46Ça n'a jamais véritablement fonctionné.
00:27:48Et qui peut imaginer qu'on puisse trouver une majorité sur plusieurs textes avec les
00:27:55communistes à l'extrême gauche et jusqu'au LR qu'on appelle le canal historique ?
00:28:00Non, parce qu'en fait, une majorité un peu élargie, ça arrive.
00:28:02Vous avez à la fois le camp présidentiel et des alliés.
00:28:05Bien sûr que ça fonctionne, mais là, c'est beaucoup trop large.
00:28:06En fait, c'est toute l'Assemblée, à l'exception de la France insoumise et du RN.
00:28:10Et puis, on imagine mal aussi, par exemple, les communistes se dire nous avons fait campagne
00:28:13avec la France insoumise.
00:28:14Maintenant, on change de stratégie, on va s'allier avec les macronistes et les LR.
00:28:18Deux policiers blessés par un militant d'extrême gauche à Nantes en marge d'une
00:28:22manifestation contre le Rassemblement national dimanche soir.
00:28:24Les agents ont contrôlé un homme qui portait un casque et un masque.
00:28:27Oui, suspecté d'être un casseur.
00:28:29Ils ont voulu l'interpeller, sauf que l'individu n'a pas voulu se laisser faire.
00:28:33Des coups violents sont partis à tel point qu'un policier a perdu une dent dans cette
00:28:37agression.
00:28:38Selon Christian Lannes du syndicat de police Unité, de plus en plus d'individus anti-flics
00:28:43se mêlent aux manifestations d'extrême gauche.
00:28:56Des coups de pied à mes collègues.
00:28:58Ils ont essayé de le maîtriser.
00:29:00Et alors qu'un collègue le maîtrisait au sol pour l'interpeller, l'individu a réussi
00:29:06à mettre deux coups de poing au visage d'un de mes collègues, du deuxième collègue,
00:29:12et lui occasionnant notamment une dent cassée.
00:29:14Là, en l'occurrence, c'est un individu qui est bien catégorisé anti-fa, qui a la haine
00:29:21des policiers.
00:29:22Ce genre d'individu, on en retrouve malheureusement de plus en plus sur ce genre de manifestation.
00:29:27On se demande s'ils viennent pour manifester ou pour casser du flic, il n'y a pas d'autre
00:29:32terme, et blesser des policiers.
00:29:34Second tour des législatives J-5, Jordan Bardella a laissé entendre qu'il pourrait
00:29:39aller à Matignon même s'il lui manquait quelques députés pour obtenir la majorité
00:29:44absolue.
00:29:45Il pourrait alors avoir besoin de voix de quelques députés de droite qui pourraient
00:29:49voter avec le Bloc national.
00:29:50Est-ce que Jordan Bardella doit accepter d'aller à Matignon avec une majorité relative ?
00:29:57La question peut se poser, j'aimerais vous entendre, vous nous dites ça, vous flashez
00:30:01le QR code, vous enregistrez votre vidéo, on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:30:06Des enfants victimes de menaces antisémites à Nice, ces élèves de l'école juive Kerem
00:30:11Menahem ont été pris à partie hier par deux individus juste à côté de l'établissement.
00:30:17Il revenait d'une sortie scolaire et l'agent chargé de leur sécurité s'est interposé.
00:30:21Résultat, il a été blessé au visage.
00:30:23Reportage de Franck Triviaud avec le récit d'Audrey Bertheau et de Mathilde Ibanez.
00:30:30Un groupe d'enfants juifs pris à partie à proximité de leur école.
00:30:33Il est environ 13h hier quand des écoliers se font insulter par deux individus.
00:30:39Le vigile chargé de leur sécurité s'interpose.
00:30:42Les deux hommes lui jettent des projectiles en verre à la figure.
00:30:45Il est ensuite asséné deux coups.
00:30:48Un témoin de la scène et ami du vigile nous raconte.
00:30:50En fait j'étais assis en train de manger et j'ai un ami à moi qui s'occupe de la sécurité de l'école juive
00:30:55qui est juste derrière, qui était en sang au milieu de la route
00:30:59et qui était en train de se faire taper par deux mecs.
00:31:02Donc je suis intervenu pour essayer de séparer un peu tout le monde.
00:31:06Ce policier dénonce une agression à caractère antisémite.
00:31:09Ils étaient facilement identifiables, ils avaient des uniformes et des kippas.
00:31:15Donc ils ont été pris à partie parce qu'ils étaient juifs
00:31:18et sans l'intervention d'agents de sécurité on aurait pu craindre le pire.
00:31:22La scène se serait déroulée le long d'un parc pour enfants.
00:31:26Celui-ci serait mal fréquenté pour cette mère de famille.
00:31:29Pas bien fréquenté, il y a des mauvaises fréquentations.
00:31:32Ils volent des téléphones, ils les lancent dans les buissons
00:31:35et puis il y a aussi quelques drogués de temps en temps.
00:31:37Donc voilà, c'est pas vraiment un jardin pour les enfants malheureusement.
00:31:40Le parquet de Nice a annoncé l'ouverture d'une enquête en flagrance
00:31:44du chèque de violences aggravées à raison de la religion de la victime
00:31:48et injures publiques à raison de la religion.
00:31:53Voilà, c'est très grave ce qui se passe en France
00:31:55et c'est très grave ce qui s'est passé à Nice.
00:31:57C'est pour ça qu'on en parle ce matin.
00:32:00Le sport avec le Tour de France et la victoire historique de Biniyam Diarmée.
00:32:04Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:32:07Installateur de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
00:32:10exploitant leur commerce.
00:32:11groupeverlaine.pro
00:32:13Vivez un moment d'émotion devant votre programme
00:32:16avec XXL Maison, mobilier design et décorations.
00:32:22Biniyam Diarmée qui est érythréen et qui a remporté la troisième étape
00:32:25hier dans les rues de Turin.
00:32:27Oui, Grimet qui remporte la première arrivée au sprint de ce Tour.
00:32:32Du côté des favorites, Adey Pogacar a dû laisser son maillot jaune
00:32:35à l'équatorien Richard Carapaz.
00:32:38Aujourd'hui, la quatrième étape verra les couleurs du Tour revenir en France.
00:32:42Direction Valoire, en passant par les Alpes et notamment le col du Galibier.
00:32:51C'était votre programme avec XXL Maison, mobilier design et décorations.
00:32:57C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux
00:33:00photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:33:02Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:33:06C'est news, il est 6h40.
00:33:08Restez bien avec nous.
00:33:09Dans un instant, la suite de cette campagne des législatives.
00:33:13Second tour, le compte à rebours est lancé.
00:33:15Les candidats ont jusqu'à 18 heures pour s'inscrire.
00:33:19On en parlera avec vous, Élodie Bouchard.
00:33:21Il y a déjà eu 150 désistements.
00:33:23Puis, on verra que certains font de la politique,
00:33:26alors que ce n'est peut-être pas leur rôle.
00:33:27Notamment des responsables d'universités et des footballeurs.
00:33:31Encore à tout de suite.
00:33:37C'est news, il est 7h45.
00:33:38Merci d'être avec nous.
00:33:39Tout d'abord, le Point Info, Chana Lusso.
00:33:44Jordan Bardella pourrait accepter d'aller à Matignon,
00:33:46même sans une majorité absolue, stricte.
00:33:49Après avoir été catégorique sur la question,
00:33:52le président du RN précise sa position.
00:33:55S'il lui manque quelques sièges,
00:33:56Jordan Bardella croit au ralliement de députés
00:33:59élus sous d'autres couleurs que le Rassemblement national,
00:34:01notamment les Républicains et les divers droits.
00:34:05Jordan Bardella qui invite Jean-Luc Mélenchon à débattre,
00:34:07sauf qu'une nouvelle fois, le leader insoumis
00:34:09renvoie la balle au ténor de son parti.
00:34:11Celui qui ne cache pas son ambition d'être nommé Premier ministre
00:34:15ne dit ni oui, ni non.
00:34:16Il rappelle que le candidat du Nouveau Front Populaire à Matignon
00:34:19n'a pas encore été désigné.
00:34:22Et puis, deux jeunes rugbymans
00:34:23sont poignardés au sable d'Olonne
00:34:25alors qu'ils sortaient de boîte de nuit.
00:34:26Ça s'est passé le week-end dernier.
00:34:28L'un d'eux est toujours plongé dans un coma artificiel ce matin.
00:34:31L'autre a dû être amputé de la rate.
00:34:33Ils ont été attaqués dans une ruelle
00:34:35par un groupe de voyous de la Roche-sur-Yon
00:34:37avec qui un conflit avait éclaté un peu plus tôt dans la soirée.
00:34:42Est-ce que c'est leur rôle ?
00:34:44France Université, une association qui regroupe
00:34:46quasiment l'ensemble des dirigeants d'universités de France,
00:34:50appelle très clairement à faire barrage au Rassemblement national.
00:34:53On peut lire entre autres dans un communiqué
00:34:55que la politique du RN se fonde sur des principes d'exclusion,
00:34:58de repli, mais aussi sur la peur et le rejet de l'autre.
00:35:01Une prise de position dénoncée par le syndicat Étudiants Unis.
00:35:05Dans un communiqué publié hier, l'association France Université
00:35:10se positionne clairement contre le Rassemblement national.
00:35:13La menace est immédiate, réelle et inédite.
00:35:16Elle doit être affrontée avec gravité et détermination
00:35:19car elle ne constitue pas une alternance ordinaire en démocratie.
00:35:22Une prise de position dénoncée par le syndicat Étudiants Unis.
00:35:25Ce n'est pas au rôle d'une association universitaire
00:35:29de donner son avis sur ces élections,
00:35:30encore moins une association qui se veut représenter
00:35:33l'ensemble de l'enseignement supérieur.
00:35:35Ce monde universitaire, malheureusement,
00:35:37ça montre qu'aujourd'hui il est contrôlé, en tout cas,
00:35:40par une minorité qui évidemment ne veut pas critiquer les blocages,
00:35:44la présence du nouveau front populaire à l'Assemblée,
00:35:48mais qui par contre va attaquer le Rassemblement national.
00:35:51Et ça, ce n'est pas un choix pour les universités,
00:35:54ce n'est pas une décision qui se veut en accord
00:35:56avec ce que veulent les présidents de l'université.
00:36:00Une association qui avait déjà fait parler lors de la loi Immigration.
00:36:04C'est la même association qui, lors de la loi Immigration,
00:36:08avait appelé à s'opposer à cette loi Immigration,
00:36:10qui avait soutenu les mobilisations étudiantes,
00:36:12même celles qui pouvaient mener à des blocages,
00:36:15notamment à des organisations d'extrême-gauche.
00:36:17Donc France Université, l'association,
00:36:19on n'est pas à son premier coup d'essai.
00:36:21C'est une association qui, en permanence,
00:36:23se situe du côté de la gauche et de l'extrême-gauche.
00:36:25Il y a quelques jours, l'université de Paris-Nanterre
00:36:28a appelé à voter contre le Rassemblement national.
00:36:30Plusieurs autres universités ont suivi,
00:36:32comme Bordeaux, Vannes ou encore Strasbourg.
00:36:36Voilà, est-ce que c'est leur rôle de dire pour qui il faut voter ?
00:36:41La question peut se poser également pour Jules Koundé,
00:36:43qui appelle, je cite, à faire barrage à l'extrême droite
00:36:46et au Rassemblement national.
00:36:48C'est ce que dit le joueur de foot de l'équipe de France.
00:36:54Avant Koundé, il y a Marcus Thuram qui avait demandé à se battre
00:36:57pour que le RN ne passe pas, alors que le capitaine des Bleus,
00:36:59Kylian Mbappé, s'était positionné contre les extrêmes.
00:37:04Il y en avait d'autres qui s'étaient exprimés,
00:37:06comme Rabiot qui avait dit qu'il faut que la démocratie s'exprime.
00:37:11Donc voilà, chacun comme Olivier Giroud.
00:37:14Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:37:15Est-ce que les footballeurs doivent parler de politique ?
00:37:17C'est peut-être pas le...
00:37:19Tiens, Élodie Huchard ?
00:37:20Si j'étais cynique, je dirais que j'ai entendu tout à l'heure
00:37:22que nous n'avons toujours pas marqué de but pendant l'Euro.
00:37:25Peut-être qu'ils voudraient marquer des buts et parler politique plus tard.
00:37:27Chacun son job, oui.
00:37:29Les politiques font de la politique, ils font du foot
00:37:30et on n'inverse pas les rôles, ça se passe mieux.
00:37:32Allez, 6h47, restez bien avec nous.
00:37:35Dans un instant, on va parler de cette campagne du second tour
00:37:38avec les désistements, 150 désistements.
00:37:41Déjà plus de 150 désistements.
00:37:43Les toutes dernières informations avec Élodie Huchard, à tout de suite.
00:37:507h moins 10, merci d'être avec nous.
00:37:52Élodie Huchard, la politique, le compte à arbre est lancé.
00:37:54Les candidats au second tour ont jusqu'à 18h ce soir
00:37:58pour déposer leur candidature.
00:38:01On connaîtra donc à ce moment-là le nombre précis de désistements.
00:38:04Depuis dimanche, les manœuvres en coulisses vont bon train
00:38:08pour éviter une victoire du Rassemblement national.
00:38:11Élodie, cela donne une situation incompréhensible ?
00:38:14Oui, alors du côté notamment du camp présidentiel,
00:38:17si vous comprenez la stratégie du camp présidentiel pour les désistements,
00:38:21il faut se manifester maintenant ou se taire à jamais.
00:38:23Globalement, on a compris, il faut barrer la route au Rassemblement national.
00:38:27Jusque-là, c'est clair.
00:38:28Mais comment doit-on faire ?
00:38:29On l'a vu dès dimanche soir, le président de la République expliquait
00:38:32qu'il faut faire barrage au Rassemblement national,
00:38:34mais sans citer dans sa déclaration le nouveau Front populaire.
00:38:37Alors évidemment, les Français restent logiques.
00:38:39Dans la plupart des cas, faire barrage au Rassemblement national,
00:38:42c'est favoriser le Front populaire.
00:38:43Mais quand même, il ne faut pas le dire trop fort.
00:38:46Alors, il y a trois écoles pour l'instant dans la majorité.
00:38:48Ceux qui disent faisons barrage au Rassemblement national,
00:38:51coûte que coûte, ils sont en réalité assez nombreux.
00:38:54Il y a ceux qui disent plutôt, c'est un nini avec nuances, je dirais.
00:38:57C'est-à-dire, il faut faire barrage au Rassemblement national,
00:39:00sauf si c'est un candidat de la France insoumise.
00:39:02C'est la majeure partie d'entre eux qui ont cet avis.
00:39:05On l'a vu notamment hier avec une réunion autour du président de la République.
00:39:08La plupart de ses ministres étaient sur cette voie.
00:39:10Et puis, il y a ceux aussi un peu plus extrêmes qui disent
00:39:13aucune voie pour le nouveau Front populaire.
00:39:15En revanche, du côté de la France insoumise, les choses sont bien plus claires.
00:39:18Si un candidat du nouveau Front populaire est arrivé en troisième position
00:39:21et que son désistement permettra d'éviter une victoire du RN,
00:39:24dans ce cas-là, il se retire.
00:39:26Alors, je vous donne quelques exemples quand même assez improbables
00:39:28qui sont liés à ces désistements.
00:39:30Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur,
00:39:32qui va sans doute être élu grâce aux voix et au désistement de Leslie Mortreux,
00:39:35qui représentait le nouveau Front populaire.
00:39:37Donc, un ministre de l'Intérieur réélu grâce à une candidate
00:39:40qui dit que la police tue et qu'il faut la désarmer.
00:39:42On a aussi en Seine-Maritime le candidat horizon, c'est Laurent Bonaterre,
00:39:46qui va permettre la victoire d'Alma Dufour,
00:39:48cette députée insoumise qui applaudit quand on brandit le drapeau palestinien dans l'hémicycle.
00:39:52Alors, il a dit ceci, ce candidat,
00:39:54« Si l'annonce de mon désistement a mis le seum au RN, tant mieux. »
00:39:57Le seum, ça veut dire la rage, je traduis.
00:39:59Et puis, on a aussi Renaissance qui soutient David Guiraud.
00:40:01Je pense que je n'ai même plus besoin de donner d'exemple pour ce cas-là.
00:40:04Finalement, à quoi servent ces désistements
00:40:07réalisés par ceux qui veulent empêcher le RN de l'emporter ?
00:40:10Quelle est l'idéologie derrière ?
00:40:12Le problème, c'est qu'il n'y a ni idéologie, ni pensée, en réalité.
00:40:15Derrière, il y a une obsession, c'est de faire battre le RN à tout prix.
00:40:18On a donc organisé des élections pour tenter d'influencer le résultat.
00:40:23Si on ne voulait pas le RN au pouvoir,
00:40:24peut-être que la solution la plus simple pour le camp présidentiel,
00:40:26c'était de ne pas dissoudre.
00:40:27On aurait gagné un peu de temps.
00:40:29On était hier soir à déjà plus de 150 désistements.
00:40:33Il faut bien comprendre que ce chiffre est absolument énorme.
00:40:35On verra effectivement à 18h jusqu'où on peut aller sur ces chiffres.
00:40:39Et puis, il y a un hareau total sur tous ceux qui refusent de se désister.
00:40:42Ils sont décriés en place publique.
00:40:44Tout le monde pousse ces candidats-là à se désister alors qu'ils ne veulent pas.
00:40:47Et puis, surtout, on ne comprend pas du tout la logique.
00:40:49Quelle est la logique de voir des soutiens entre la France insoumise, par exemple, et Renaissance ?
00:40:54Ça fait deux ans qu'on entend le camp présidentiel dire que la France insoumise
00:40:57a bordélisé l'Assemblée nationale.
00:40:59Ce qui est vrai, qu'ils ne respectent pas les institutions.
00:41:01Ce qui est vrai, qu'ils ont un problème avec les républiques,
00:41:03qu'ils flirtent avec l'antisémitisme.
00:41:04Tout ça, on l'a entendu non seulement pendant deux ans,
00:41:06mais encore plus récemment avec les élections.
00:41:08Et bien, finalement, maintenant, ils sont devenus respectables.
00:41:10On s'entend avec eux.
00:41:12Je mets une nuance, effectivement, c'est-à-dire que les candidats qui se désistent
00:41:15ne le font pas forcément en accord ou en alliance
00:41:18avec celui qui va profiter de ce désistement, mais quand même la réalité.
00:41:21Et là, on va juste imaginer deux secondes un monde
00:41:23où le Rassemblement national n'a pas de majorité absolue.
00:41:26Personne n'a de majorité absolue.
00:41:27Et donc, Emmanuel Macron continue à avoir des macronistes,
00:41:29par exemple, dans son gouvernement.
00:41:31Le Front populaire va sans doute rappeler en permanence à ses élus
00:41:34qu'ils sont là grâce à eux.
00:41:35Et puis, surtout, le gouvernement ne pourra plus jamais accuser
00:41:38la France insoumise de quoi que ce soit.
00:41:39Ils ont permis leur réélection.
00:41:41La situation la plus symbolique de cette panique qui prend,
00:41:48qui étreint une partie de nos politiques,
00:41:51c'est ce qui se passe à Tourcoing avec Gérald Darmanin,
00:41:53qui pourrait être élu, comme vous le disiez,
00:41:54et puis on le voyait à 6h30, grâce au désistement d'une élue France insoumise.
00:42:03Ces arrangements, ils se font contre les Français, elle le dit ?
00:42:05Oui, parce qu'en fait, pourquoi on a voulu des élections ?
00:42:08Puisqu'on ne veut pas entendre le résultat des élections.
00:42:10On peut condamner le résultat des élections.
00:42:11Il est évidemment sans aucun contexte, sans aucune critique possible.
00:42:15Et on se demande pourquoi aller voter dimanche est utile,
00:42:18puisque quoi qu'il en soit, en fait, il ne faudrait pas voter rassemblement national.
00:42:21On voit bien à quel point les partis qui sont en train d'organiser ça
00:42:24sont totalement déconnectés à la fois de la réalité du terrain,
00:42:26mais aussi de la volonté des Français.
00:42:28C'est un profond mépris démocratique quand on voit, surtout,
00:42:30à quel point la participation a été importante.
00:42:33On voit que les Français ont voulu faire entendre leur voix.
00:42:35Donc pourquoi, une fois de plus, on ne l'entend pas ?
00:42:37Et puis, c'est un peu dire aux Français, vous êtes des enfants,
00:42:39vous n'avez pas bien compris, vous n'avez pas bien compris pour qui il faut voter.
00:42:41Alors, on va vous aider.
00:42:43C'est ce qui va totalement agacer les Français plus encore.
00:42:45Alors, on rappelle que ces désistements, ils ont toujours existé.
00:42:48C'est ce qu'on appelle le fameux front républicain.
00:42:49Alors, quand c'était il y a des années et qu'on avait deux, trois circonscriptions,
00:42:53où c'était le cas, pourquoi pas ?
00:42:54Quand là, on est sur la plupart, la grande majorité des circonscriptions,
00:42:57honnêtement, ça s'apparente vraiment à un déni démocratique.
00:43:00Et puis, surtout, il faut que les partis comprennent que la situation actuelle,
00:43:03elle est liée à ça.
00:43:04Elle est liée aussi à la montée du rassemblement national,
00:43:06au fait que les partis politiques n'ont pas su écouter les Français
00:43:09et les Français n'ont pas envie qu'on confisque leur vote dimanche.
00:43:12– Merci beaucoup Élodie Huchard.
00:43:146h56, restez bien sur CNews.
00:43:168h10, Éric Ciotti, le président des Républicains, sera l'invité de Laurence Ferrari.
00:43:208h10, grande interview sur CNews et sur Europe 1.
00:43:24Le temps, tout de suite avec Alexandre Abelan.
00:43:27La météo avec Groupe Verlaine.
00:43:29Installateur de panneaux photovoltaïques,
00:43:31garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:43:33Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:43:36– Alexandra, la météo avec vous et l'ouragan Béril
00:43:39qui frappe de plein fouet les Caraïbes actuellement.
00:43:42– Oui, qui touche actuellement le sud de l'arc-en-tier.
00:43:45Et regardez l'œil du cyclone, c'est impressionnant,
00:43:47des vents à plus de 250 km heure.
00:43:51Et ce cyclone, cet ouragan, pardon, Béril,
00:43:53qui va donc se décaler petit à petit en direction du Mexique ou encore du Vénézuela.
00:43:57Regardez l'œil du cyclone par rapport à la taille des îles.
00:44:00D'ailleurs, les dégâts sont considérables,
00:44:02notamment sur l'une des principales îles de Grenade,
00:44:05avec des vents à plus de 250 km heure, tout ou presque a été détruit.
00:44:10Il faut savoir que c'est un cyclone particulièrement précoce.
00:44:12C'est la première fois depuis 174 ans
00:44:15que nous avons un ouragan de catégorie 4 sur l'arc-en-tier.
00:44:21Donc depuis 174 ans, on n'avait pas eu un cyclone aussi tôt dans l'année,
00:44:26notamment au mois de juin ou encore au mois de juillet.
00:44:29Cyclone précoce et surtout particulièrement intense,
00:44:32tout simplement en raison de la présence d'El Niño.
00:44:35El Niño a tendance à réchauffer les océans.
00:44:37Et vous le savez, le principal carburant des ouragans et des cyclones,
00:44:41ce sont les eaux chaudes.
00:44:43Et donc conséquence, les ouragans, les cyclones devraient donc être
00:44:46particulièrement forts cette année avec de nombreux dégâts,
00:44:49notamment sur l'île de la Barbade, avec ce paquebot tout simplement coulé
00:44:54en seulement quelques minutes.
00:44:56Situation à surveiller puisque cet ouragan va petit à petit
00:44:59se décaler en direction du Mexique.
00:45:01On ne sait pas encore s'il va perdre en intensité,
00:45:03mais en tout cas, il était très fort et le restera,
00:45:06notamment en allant vers le Venezuela ou encore le Costa Rica.
00:45:09Les conditions météo en France, beaucoup plus calme évidemment,
00:45:13mais pas forcément plus belles puisqu'on a toujours un temps
00:45:15très mitigé, toujours très nuageux, très brumeux,
00:45:18notamment sur les régions du nord ou encore entre les Pyrénées
00:45:20et le centre du pays.
00:45:22On retrouvera dans l'après-midi, localement, quelques averses
00:45:25en allant du côté de la Lorraine ou encore de l'Alsace,
00:45:27en nuageux également sur les pays de la Loire et puis dans le sud,
00:45:30toujours du grand beau temps, avec néanmoins le maintien du vent,
00:45:33renforcement du vent pour le couloir odannien.
00:45:36Attention donc au risque d'incendie qui va donc se maintenir
00:45:39en cette journée de mardi.
00:45:40On aura également quelques orages du côté de la Corse.
00:45:43Dans l'après-midi, les températures seront fraîches également.
00:45:46Le matin, c'est assez contrasté, 11 degrés seulement en Bourgogne
00:45:49contre 20 degrés à Nice et dans l'après-midi,
00:45:51les températures restent mitigées.
00:45:53Grande fraîcheur sur le nord, 20 à 21 degrés seulement,
00:45:56seulement 19 degrés pour la pointe bretonne,
00:45:5922 degrés à Limoges et à Clermont-Ferrand
00:46:01contre 29 degrés sous le soleil de Montpellier.
00:46:07C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
00:46:09installateur de panneaux photovoltaïques
00:46:11garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:46:13Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:46:17C'est News, il est bientôt 7h.
00:46:18Merci d'être avec nous au second tour des législatives J-5.
00:46:22Jordan Bardella a laissé entendre hier soir
00:46:25qu'il pourrait aller à Matignon,
00:46:27même s'il lui manquait quelques députés
00:46:29pour obtenir la majorité absolue.
00:46:30Il pourrait alors avoir besoin de quelques députés de droite
00:46:34qui pourraient voter avec le Bloc national.
00:46:36Question, est-ce que Jordan Bardella doit accepter
00:46:39d'aller à Matignon avec une majorité relative,
00:46:42j'allais dire presque absolue ?
00:46:44J'aimerais vous entendre, vous flashez le QR code,
00:46:46vous connaissez le principe,
00:46:47vous êtes très simple avec votre smartphone,
00:46:48vous enregistrez votre vidéo
00:46:49et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:46:52Jean-Luc Mélenchon refuse pour l'instant
00:46:54un débat d'entre deux tours avec Jordan Bardella.
00:46:56Faut-il que les deux leaders politiques s'affrontent ?
00:47:00On vous a posé la question.
00:47:02Une agression à la sortie d'une boîte de nuit au Sable d'Olonne
00:47:05qui rappelle tragiquement le drame de Crépole.
00:47:08Deux jeunes ont été blessés au couteau par une bande de voyous.
00:47:11On va vous raconter ce qui s'est passé.
00:47:14La France va affronter le Portugal vendredi
00:47:17en quart de finale de l'Euro de football.
00:47:18Les Bleus qui ont battu dans la douleur,
00:47:20les Belges un but à zéro.
00:47:24Jordan Bardella pourrait accepter
00:47:26d'aller à Matignon même sans une majorité absolue
00:47:29que j'allais qualifier de stricte.
00:47:32Après avoir été catégorique sur la question,
00:47:34le président du RN a précisé sa position.
00:47:36Oui, il pourrait effectivement être candidat
00:47:38au poste de Premier ministre
00:47:39même s'il lui manque quelques sièges.
00:47:41C'est ce qu'il a dit hier soir sur TF1.
00:47:43Il n'y a pas un Français qui nous regarde ce soir
00:47:46qui peut légitimement penser que je peux changer les choses
00:47:48si je n'ai pas de majorité absolue.
00:47:49Alors s'il manque deux ou trois fauteuils
00:47:51pour avoir cette majorité absolue,
00:47:53il n'est pas impensable que des députés élus
00:47:55sous d'autres couleurs, divers droits, républicains,
00:47:58acceptent de travailler à nos côtés
00:47:59et de voter la confiance.
00:48:01Mais si vous les comprenez bien,
00:48:02je ne veux pas être Premier ministre
00:48:04pour ma gloriole personnelle.
00:48:05Alors pour bien comprendre où on en est,
00:48:08voici l'état des lieux.
00:48:10Dimanche dernier, avec 33,1% des suffrages,
00:48:13le RN et ses alliés ont rassemblé
00:48:15plus de 10 millions de voix.
00:48:1710 600 000 voix.
00:48:18Oui, ils se sont qualifiés au second tour
00:48:20dans 443 circonscriptions sur 577
00:48:24et ils sont arrivés en tête dans 296 d'entre elles.
00:48:27Ce qui veut dire que le RN et ses alliés
00:48:29sont arrivés en tête dans plus de la moitié
00:48:31des circonscriptions.
00:48:32Bon, dans le cas où la majorité absolue
00:48:34ne serait pas atteinte,
00:48:35et le dit le chargeur Dan Bardella,
00:48:37se prépare à toutes les éventualités.
00:48:39On peut dire qu'il a adouci sa position ?
00:48:41Oui, et surtout qu'il fait preuve d'adaptation
00:48:43en fonction du résultat possible de dimanche.
00:48:46Il se dit sans doute que la majorité absolue
00:48:47est moins atteignable
00:48:48et donc il faut trouver une solution.
00:48:50Alors ça pose plusieurs questions.
00:48:51La première, évidemment, c'est la jauge
00:48:54qui sera estimée par Dan Bardella
00:48:56comme correcte pour aller chercher
00:48:57des députés ailleurs.
00:48:58Là, il parle de deux ou trois fauteuils.
00:49:00Effectivement, est-ce qu'il faut aller plus loin ?
00:49:01Est-ce qu'il y a dix fauteuils ?
00:49:02On se dit que c'est atteignable ou pas.
00:49:03Ça, c'est évidemment au RN.
00:49:05Dans ce sujet, d'abord, deuxième question,
00:49:07est-ce qu'il pourra vraiment récupérer
00:49:09ses députés ?
00:49:10Parce que d'abord, il faut la volonté
00:49:11de ses députés de se rapprocher
00:49:12du RN.
00:49:13Et puis, il faut voir qu'un certain nombre
00:49:15de LR, notamment, qui sont en ballotage
00:49:17et qui pourraient être proches
00:49:18du RN, sont plutôt en ballotage défavorable.
00:49:21Troisième question, est-ce qu'il pourra
00:49:23faire confiance à ses députés,
00:49:25venant notamment des Républicains ?
00:49:26S'il va demander au gouvernement
00:49:27si les LR sont fiables,
00:49:28ils vous répondront non.
00:49:29Parce que, attention à aller chercher
00:49:31des députés qui vous lâcheraient
00:49:32potentiellement ensuite.
00:49:33En fait, toute la question
00:49:34pour Jordan Bardella, c'est dans quelle
00:49:36mesure, avec quelle garantie,
00:49:37il pourra gouverner pleinement ?
00:49:38C'est évidemment ça qui l'intéresse,
00:49:39de ne pas accepter Matignon,
00:49:41entre guillemets, pour rien.
00:49:43Merci beaucoup, Élodie.
00:49:44Des désistements en cascade
00:49:45pour faire barrage au RN.
00:49:47155 candidats arrivés,
00:49:49troisième dans leur circonscription,
00:49:50ont déjà décidé de se retirer
00:49:52pour le second tour, Chana.
00:49:53Emmanuel Macron a été très clair,
00:49:55aucune voix ne doit aller à l'extrême droite,
00:49:57quitte à faire gagner un candidat insoumis.
00:49:59Alors, vous allez voir que dans certains cas,
00:50:01ça donne des situations surprenantes.
00:50:03Mathieu Devese.
00:50:05C'est un appel sans la moindre ambiguité.
00:50:07Non qualifié pour le second tour
00:50:09dans la huitième circonscription du Nord,
00:50:11le candidat de la majorité présidentielle,
00:50:13Tariq Mekhi, choisit de voter
00:50:15pour David Guiraud.
00:50:16Le candidat insoumis opposé au second tour
00:50:18sera Ethan Lace du RN.
00:50:21Un choix que dénonce Éric Ciotti.
00:50:23L'alliance Macron-Mélenchon s'écrit sous les yeux,
00:50:26ébahis de millions de Français.
00:50:27Le candidat Renaissance de Roubaix
00:50:28appelle à voter pour l'insoumis David Guiraud,
00:50:31qui nie l'attentat antisémite du 7 octobre,
00:50:33insulte le député Meilleur Habib de Port
00:50:36et les Juifs de Dragon Céleste.
00:50:37Pour faire barrage au RN,
00:50:39certains candidats,
00:50:40pourtant qualifiés pour le second tour,
00:50:42préfèrent se désister au profit d'un candidat insoumis.
00:50:46C'est le cas de Laurent Bonaterre,
00:50:47candidat horizon arrivé en troisième position
00:50:50dans la quatrième circonscription de Seine-Maritime.
00:50:53C'est un choix nécessaire,
00:50:54dicté par le sens des responsabilités.
00:50:57Tout ce qui divise notre société,
00:50:58qui est extrême, qui est mensonger,
00:51:00est en dehors du réel et du possible,
00:51:02nuit au débat démocratique
00:51:03et, au final, abîme le pacte républicain.
00:51:06Il offre ainsi une chance à la candidate LFI Alma Dufour
00:51:09de conserver son siège de députée.
00:51:12L'année dernière,
00:51:13durant les émeutes consécutives à la mort de Naël,
00:51:15elle avait notamment déclaré
00:51:17que la fin justifiait les moyens.
00:51:18Elle sera opposée au second tour
00:51:20au candidat RN, Guillaume Pénel.
00:51:23Jordan Bardella qui invite Jean-Luc Mélenchon à débattre.
00:51:27Sauf qu'une nouvelle fois,
00:51:28le leader insoumis renvoie la balle au ténor de son parti.
00:51:31Oui, il ne dit ni oui, ni non.
00:51:33Il rappelle que le candidat du Nouveau Front Populaire à Matignon
00:51:36n'a pas encore été désigné.
00:51:38Mais qu'en pensent les électeurs ?
00:51:39Est-ce qu'ils ont envie de voir un débat entre les deux hommes ?
00:51:42On est allé vous poser la question.
00:51:43Mathieu Devesse, Florian Paume et Charles Pousseau.
00:51:47Jordan Bardella se dit prêt à débattre avec Jean-Luc Mélenchon.
00:51:50Mais le leader de la France insoumise
00:51:51est-il le bon adversaire face au président du Rassemblement National ?
00:51:55Oui, honnêtement, ça peut être pas mal.
00:51:56Comme ça, ils sont face à face directement
00:51:59parce que ce sont les deux représentants en soi.
00:52:01Et puis il est quand même très à l'aise à l'oral.
00:52:04Je crois qu'il faudrait quelqu'un d'un petit peu plus jeune,
00:52:06plus dans l'air du temps.
00:52:08Pour les électeurs qui hésitent à voter pour le Rassemblement de gauche,
00:52:12le fait que ce soit un représentant de l'AFI
00:52:14peut les inciter justement à ne pas voter pour la gauche.
00:52:18Jean-Luc Mélenchon a répondu à Jordan Bardella
00:52:20et renvoie la balle vers la France insoumise.
00:52:22Monsieur Bardella a raison,
00:52:24il y a besoin d'un débat entre les deux projets pour les Français.
00:52:27Le candidat du Nouveau Front Populaire pour la primature
00:52:30n'a pas été désigné.
00:52:31Il doit donc s'adresser aux Insoumis,
00:52:33premier mouvement en nombre d'élus au premier tour du Nouveau Front Populaire.
00:52:37Pour cela, il doit solliciter Manuel Bompard, son coordinateur,
00:52:40Mathilde Panot, présidente du groupe,
00:52:42ou Clémence Guetté, coordinatrice du programme.
00:52:45Il semblerait pourtant que la coalition de gauche
00:52:47se soit entendue pour désigner Marine Tondelier,
00:52:50la secrétaire nationale des écologistes.
00:52:52Monsieur Jordan Bardella,
00:52:54nous nous sommes répartis les débats au sein du Nouveau Front Populaire.
00:52:58Après Manuel Bompard et Olivier Faure,
00:53:00c'est à mon tour de représenter notre coalition au troisième débat.
00:53:03Dois-je comprendre que vous n'osez pas débattre avec moi ?
00:53:06Deux jours après Manuel Bompard, Olivier Faure, le patron du PS,
00:53:10avait en effet également débattu avec Jordan Bardella et Gabriel Attal.
00:53:15Le Rassemblement National et la France Insoumise
00:53:17portent tous les deux des projets de Frexit déguisés.
00:53:21C'est ce qu'affirme Bruno Le Maire dans le Figaro ce matin.
00:53:23Oui, il s'explique.
00:53:24D'un côté, vous avez Jordan Bardella qui veut réduire
00:53:26de 2 à 3 milliards d'euros la contribution de la France
00:53:29au budget de l'Union Européenne.
00:53:30Et de l'autre, le Nouveau Front Populaire
00:53:32qui plaide pour refuser les règles budgétaires européennes.
00:53:35Dans tous les cas, Bruno Le Maire nuance et affirme
00:53:38qu'il ne met pas de signe égal entre l'URN et la France Insoumise
00:53:42qui ont des histoires différentes.
00:53:44Comme je vous le disais dans les titres,
00:53:45ça rappelle tristement ce qui s'est passé à Crépole.
00:53:47Deux jeunes rugbymen poignardés au sable de l'aune
00:53:50alors qu'ils sortaient de boîte de nuit.
00:53:52Ça s'est passé le week-end dernier, Chana.
00:53:54Oui, ils ont été attaqués par un groupe de voyous de la Roche-sur-Yon.
00:53:57On rejoint tout de suite notre envoyé spécial sur place, Thibault Marcheteau.
00:54:00Thibault, bonjour.
00:54:01Vous avez recueilli le témoignage des frères de l'une des victimes.
00:54:06Absolument, Chana.
00:54:08Pendant une heure, j'ai pu discuter avec les frères de Lucas.
00:54:12Vous savez, c'est ce jeune de 19 ans qui a été victime de coups de couteau
00:54:15à la sortie d'une boîte de nuit samedi matin ici au sable de l'aune.
00:54:19Ils m'ont dans un premier temps présenté leur frère,
00:54:21un jeune de 19 ans, passionné de rugby et embauché dans une entreprise de couverture.
00:54:25D'ailleurs, avec l'un de ses frères, aîné de plusieurs années.
00:54:29Je vous propose d'écouter ce moment de l'interview
00:54:31où ils reviennent sur ce moment où ils ont appris
00:54:34que leur frère Lucas était victime d'un coup de couteau ici au sable de l'aune.
00:54:39On se dit que le danger, il est vraiment partout.
00:54:41On se dit vraiment que le danger, il est devant notre porte.
00:54:45On croit que c'est toujours ailleurs que ça se passe.
00:54:46Et puis, quand ça tombe dessus, on tombe vraiment de haut.
00:54:50Je n'y croyais pas, en fait.
00:54:52Pour moi, c'était irréel.
00:54:53Je ne pensais pas du tout que c'était vrai.
00:54:55Je ne m'y attendais pas.
00:54:56Je venais juste de m'en réveiller.
00:54:59Puis je l'ai appris comme ça.
00:55:03Les deux frères de Lucas sont également revenus
00:55:05sur l'état de santé de leur frère.
00:55:07Pour l'instant, il est stable.
00:55:09Il a subi une opération chirurgicale au niveau de la rate.
00:55:12Mais aujourd'hui, son état de santé est plutôt stable.
00:55:16Il est encore hospitalisé à l'heure où l'on se parle.
00:55:19Les deux frères sont également revenus sur le communiqué du maire de la ville
00:55:22qui parle d'actes faits par des barbares pour qui la vie ne vaut rien.
00:55:26Évidemment, les frères sont satisfaits de ces mots très engagés
00:55:29de la part de Yannick Moreau, le maire des Sables d'Olonne.
00:55:33On sait d'ailleurs que la ville a fourni toutes les images de vidéosurveillance
00:55:36aux enquêteurs pour que justice soit faite.
00:55:38C'est évidemment le souhait de la famille
00:55:40et que ces individus soient interpellés le plus rapidement possible.
00:55:44Merci beaucoup, Thibault Marcheteau.
00:55:46On est choqués en plateau, il faut le dire, par ce qui se passe.
00:55:49Franchement, en Vendée, la Vendée des voyous,
00:55:52quand on entend des voyous de la Roche-sur-Yon,
00:55:53c'était calme il y a quelques années,
00:55:55la Roche-sur-Yon, des voyous de la Roche-sur-Yon,
00:55:57les Sables d'Olonne, idem.
00:55:59François Puponi, vous nous avez rejoints.
00:56:00Bonjour, François Puponi.
00:56:02On va vous retrouver en longueur après la pause.
00:56:05Mais on se dit que la délinquance et la violence
00:56:07touchent maintenant toutes les villes.
00:56:09Pour ceux qui avaient encore un doute ?
00:56:10Oui, pour toutes ces villes, les villes moyennes,
00:56:13qui étaient des villes qui ont basculé,
00:56:15où il n'y a plus de services publics.
00:56:16Il y a eu une problématique aussi de peuplement
00:56:19et des jeunes qui ont basculé dans la délinquance
00:56:21et qui n'ont plus peur maintenant d'aller chercher les autres.
00:56:23Une problématique de peuplement, c'est...
00:56:26Oui, mais quand on voit l'évolution de ces quartiers, de ces villes,
00:56:29on s'aperçoit qu'il y a à la fois de la paupérisation,
00:56:32il y a aussi une prélance d'immigration
00:56:34qui n'existait pas forcément avant dans ces territoires
00:56:36et il bascule dans ce que les villes de banlieue
00:56:38ont connues il y a 40 ans avec quelques années de retard.
00:56:42Restez bien avec nous, François Puponi, bien sûr.
00:56:44L'équipe de France affrontera le Portugal
00:56:45vendredi en quart de finale de l'Euro.
00:56:47On en parle tout de suite.
00:56:50Votre programme avec Groupe Verlaine,
00:56:52installateur de panneaux solaires pour professionnels
00:56:54et propriétaires exploitant leur commerce.
00:56:56groupeverlaine.pro
00:56:59Vivez un moment d'émotion devant votre programme
00:57:02avec XXL Maison, mobilier design et décorations.
00:57:06Les Bleus se sont qualifiés hier soir grâce à leur victoire dans la douleur.
00:57:10Face à la Belgique, score un but à zéro.
00:57:12Oui, les hommes de Didier Deschamps ont dû attendre
00:57:14jusqu'à la 85e minute pour enfin être libérés d'un interminable 0-0.
00:57:19Et c'est Randall Colomoynik qui a été décisif,
00:57:22même si le but de la victoire ne lui a pas été accordé
00:57:24puisque c'est un défenseur des Diables Rouges
00:57:27qui a dévié son tir avec sa cuisse
00:57:29et qui a fait entrer le ballon dans la cage belge.
00:57:32Officiellement, c'est donc un but contre son camp,
00:57:34ce qui veut dire que les Bleus n'ont toujours pas marqué de but dans l'Euro.
00:57:37Mais victoire quand même et joie de Didier Deschamps
00:57:40et du milieu de terrain, Adrien Rabiot qu'on écoute.
00:57:43Une immense fierté pour ce qu'on a fait d'être de nouveau en quart de finale.
00:57:49Voilà, je vous l'ai dit certaines fois après la qualification aussi,
00:57:53même si on nous attend là.
00:57:55On aurait pu faire mieux, mais pour moi, c'est une victoire méritée.
00:57:58On a poussé jusqu'au bout, on n'a pas lâché, on a gardé confiance.
00:58:02Et ce but, cette délivrance à la fin qui arrive au bon moment,
00:58:08parce que je pense que ça leur met un coup aussi.
00:58:11Et puis un zéro, c'est suffisant pour passer en quart.
00:58:17C'était votre programme avec XXL Maison, mobilier design et décoration.
00:58:23C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques,
00:58:27garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:58:29Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:58:32C News, il est 7h11, restez bien avec nous.
00:58:34Dans un instant, on va décrypter ce qui est en train de se passer en France
00:58:36avec François Puponi et avec Élodie Huchard.
00:58:39Restez bien sur C News, à tout de suite.
00:58:45C News, il est 7h15.
00:58:46Tout d'abord, le Point Info avec Chana Lousteau.
00:58:49Des enfants victimes de menaces antisémites à Nice.
00:58:54Ces élèves d'une école juive ont été pris à partie hier par deux individus
00:58:58juste à côté de l'établissement.
00:59:00Ils revenaient d'une sortie scolaire et étaient clairement identifiables.
00:59:03Ils portaient une kippa et l'uniforme de l'école.
00:59:05L'agent chargé de leur sécurité s'est interposé.
00:59:08Il a été blessé au visage.
00:59:11Et puis les candidats aux élections législatives ont jusqu'à ce soir 18h
00:59:15pour se retirer ou non avant le second tour.
00:59:17Ces dernières heures, on a pu assister à des désistements en cascade,
00:59:21notamment pour faire barrage au Rassemblement national.
00:59:23Emmanuel Macron a été très clair.
00:59:25Aucune voix ne doit aller au parti de Jean-Dane Bardella,
00:59:28quitte à faire gagner un candidat insoumis.
00:59:30Résultat, 155 candidats, arrivés 3e dans leur circonscription,
00:59:35ont déjà décidé de se retirer.
00:59:39François Puponi est avec nous, ancien député, ancien maire de Sarcelles.
00:59:42Je voulais, François Puponi, qu'on commence cet entretien,
00:59:46cet échange avec ce qui se passe à Tourcoing.
00:59:48Je trouve que c'est le symbole de la panique actuelle dans le camp macroniste.
00:59:53À Tourcoing, donc, une candidate Nouveau Front Populaire,
00:59:57investie par la France Insoumise, Leslie Mortreux,
01:00:00se désiste pour aider Gérald Darmanin,
01:00:03accessoirement ministre de l'Intérieur, encore,
01:00:06qui fait face au candidat Hérène.
01:00:07Donc LFI, pour bien comprendre, dont les positions anti-police sont connues,
01:00:12Jean-Luc Mélenchon a écrit « La police tue »,
01:00:14aide le ministre de l'Intérieur à se faire réélire face à un candidat Hérène.
01:00:18On marche sur la tête.
01:00:20Oui, ça va être terrible parce que je pense que cette stratégie
01:00:24peut empêcher le Rassemblement National d'être avec une majorité absolue.
01:00:28Ils ont quand même un peu de difficultés.
01:00:31Et puis, ça va donner le sentiment aux Français qui ont voté
01:00:33qu'on est en train de leur voler leur victoire.
01:00:35Donc là, il y aura une déflagration après parce que, d'abord,
01:00:38l'Assemblée Nationale ne sera pas forcément en capacité de pouvoir
01:00:42avoir une vraie majorité.
01:00:43Ça va être assez incroyable en termes de blocage d'institutions.
01:00:47Et puis, les Français disent...
01:00:49Parce que le lendemain, je suis convaincu que tout le monde va continuer à dire
01:00:52« LFI n'est pas fréquentable, c'est insupportable, ce sont des antisémites ».
01:00:55Et ça, les Français vont dire « Mais ces gens-là sont complètement fous ».
01:00:58C'est-à-dire qu'on essaie de voter pour passer des messages.
01:01:01Eux, ils s'arrangent pour garder le pouvoir.
01:01:03Et le lendemain, ils nous expliquent qu'ils ne sont pas fréquentables.
01:01:05C'est incompréhensible pour le français moyen.
01:01:08Parce que l'ERN, qui a récolté 10 600 000 voix,
01:01:11est arrivé en tête dans plus de la moitié des circonscriptions.
01:01:14Le président de la République voulait donner la parole aux Français.
01:01:17On a l'impression que la réponse ne lui convient pas.
01:01:19Du coup, on bidouille, on organise, on fait de la petite tambouille,
01:01:23de la petite politique au cas par cas pour empêcher l'ERN de prendre le pouvoir.
01:01:30C'est l'impression que ça donne.
01:01:31Moi, ce qui me trompe le plus depuis dimanche soir,
01:01:33c'est que personne n'essaye de comprendre le vote ERN,
01:01:36en disant que les gens ont voté, il faut qu'on comprenne pourquoi.
01:01:40Quelles sont les questions qu'elles n'ont pas répondues ?
01:01:42Je vous coupe une seconde, François Pipponi.
01:01:43Mais ce n'est pas depuis dimanche soir.
01:01:45Ça fait 30 ans qu'on vous dit qu'il ne faut pas voter pour l'ERN.
01:01:47En vous expliquant des valeurs, mais en fait, si vous voulez...
01:01:52Mais l'ERN est aux portes du pouvoir.
01:01:55On aurait pu imaginer que les candidats qui ne sont pas ERN
01:01:58puissent essayer de dire aux Français, on a entendu votre message,
01:02:01on va essayer d'en tirer les conséquences.
01:02:02Non, non, c'est comme on fait pour garder le pouvoir.
01:02:04Et je pense que cette stratégie-là, elle est terrible,
01:02:07elle est mortifère pour notre démocratie.
01:02:09Il y en a un qui en parle très bien, c'est Nicolas Sarkozy,
01:02:11qui dit, écoutez, vous voulez faire baisser l'ERN,
01:02:13si c'est votre objectif, très bien, pourquoi pas.
01:02:15Vous faites baisser l'immigration, vous réservez l'insécurité.
01:02:17Vous apportez des réponses de fond.
01:02:18Et vous réglez les problèmes de pouvoir d'achat des Français qui en ont besoin.
01:02:24Dans le calvados, Elisabeth Borne,
01:02:26qui a porté en tant que Premier ministre la réforme des retraites,
01:02:29autre cas baroque, Elisabeth Borne va bénéficier du désistement
01:02:33du candidat France Insoumise aussi.
01:02:35C'est ça l'alliance du déshonneur, dénoncée par Jordan Bardella ?
01:02:38C'est ce qu'il dit, et c'est ce qu'un certain nombre de Français ne peuvent pas comprendre.
01:02:42Je répète, qu'il y ait un accord de l'ordre que Républicain,
01:02:45c'est une stratégie qui n'est pas payante, mais qui existe.
01:02:48De là à aller, par exemple, on l'a vu soutenir Daniel Guirault,
01:02:52le député éléphique, qui a eu des propos antisémites,
01:02:56pour dire, alors qu'il y a quelques semaines, quelques jours,
01:02:59il était infréquentable, insupportable, c'était la honte de la démocratie.
01:03:03Et aujourd'hui, on dit, on va se désister pour qu'il reste député.
01:03:07Ça, c'est incompréhensible.
01:03:09En termes de stratégie, je répète, ça peut marcher.
01:03:11Ça peut empêcher le racisme national d'être avec une majorité absolue,
01:03:14mais c'est incompréhensible pour les Français.
01:03:16En quelques mots, le sénateur Les Républicains, Stéphane Lerudulier,
01:03:20propose l'interdiction des désistements de l'entre-deux-tours,
01:03:23pour plus de démocratie.
01:03:25Quand on est lancé au premier tour, on ne peut pas faire de la tambouille entre-deux-tours.
01:03:29Ça, je pense qu'on le doit laisser.
01:03:30Accueil mitigé chez les politiciens.
01:03:32Les gens peuvent se désister, mais moi, je pense que sincèrement,
01:03:34en tout cas à titre personnel, la position de Bruno Le Maire est la seule.
01:03:39Pas de vote au RN, pas de vote à l'EFI.
01:03:41En disant, il y a deux extrêmes.
01:03:43Même s'il dit que le RN n'est pas l'EFI ?
01:03:46Il dit qu'il n'a pas la même histoire.
01:03:47Il n'a pas la même histoire.
01:03:49Pour le RN, on peut parler de son histoire et de son passé,
01:03:52et de la manière dont il a été créé à partir du FN.
01:03:54Pour l'EFI, il faut parler du présent.
01:03:56Je ne parle pas de l'histoire de l'EFI, je parle du présent,
01:03:58de ce qu'on entend depuis des mois et des mois d'un certain nombre de députés
01:04:02et du patron de cette formation politique.
01:04:04– L'EFI qui est un parti antisémite, c'est ça ?
01:04:06– Oui, certains députés ont eu des propos antisémites, mais avérés,
01:04:10et qui s'est associé aux frères musulmans.
01:04:13Je peux vous dire que dans la circonscription dans laquelle je suis,
01:04:17le député, puisqu'il a été réélu au premier tour, Carlos Villongo,
01:04:20s'est affiché avec Samy Debas, président fondateur du comité
01:04:24contre l'islamophobie en France,
01:04:26organisation interdite sur le territoire national.
01:04:29Et il s'affiche en disant, on est ensemble, on se soutient.
01:04:31C'est une réalité.
01:04:33L'EFI est proche des réseaux frères musulmans.
01:04:36Et on dit, ben oui, mais c'est pas tout à fait pareil,
01:04:38eux ils ont le droit, c'est pas grave.
01:04:40Il y a même un avocat, Riyad Ali, qui a dit qu'à gauche,
01:04:43il y avait de l'antisémitisme contextuel,
01:04:46mais qui n'avait rien à voir avec le vrai antisémitisme extrême-droite.
01:04:49C'est-à-dire qu'on arrive à justifier l'injustifiable.
01:04:51– Gabriel Attal, il cherche une majorité, il tente, ça vous paraît impossible,
01:04:56qu'il pourrait aller… si on comprend bien, parce qu'il faut quand même…
01:04:59il faut avoir un traducteur pour bien comprendre les stratégies des uns et des autres.
01:05:03Mais qu'il pourrait aller du Parti communiste, il exclut l'EFI,
01:05:07du Parti communiste à LR, théoriquement on va dire.
01:05:11Xavier Bertrand, lui, parle d'un gouvernement provisoire.
01:05:14C'est jouable cette espèce de mouvement qui partirait des Républicains,
01:05:19hors LR-RN, et qui irait jusqu'au Parti communiste, pourquoi pas ?
01:05:23– Mathématiquement, oui.
01:05:24Si le rationnement médiapolitique, c'est pas vous que je vais la prendre.
01:05:27– Si le Rassemblement national n'a pas de majorité absolue,
01:05:29c'est-à-dire que la majorité est ailleurs.
01:05:31Et si on réunit tout le monde mathématiquement, sincèrement,
01:05:34comment pouvez-vous imaginer que des députés LR fassent un gouvernement
01:05:38avec des députés LR, des ministres LR, des ministres Républicains, sur quel programme ?
01:05:45– Merci beaucoup François Puponi.
01:05:48À 7h40, on sera avec Mathieu Vallée, député européen du RN.
01:05:527h40, Mathieu Vallée avec nous.
01:05:55– Restez bien sur CNews, dans un instant, la crédibilité du RN sur l'économie
01:05:59s'est fortement améliorée, c'est Lomiguillot qui va nous dire ça.
01:06:02C'est très intéressant, venez voir.
01:06:03Restez bien sur CNews, à tout de suite.
01:06:09C'est un sondage Ipsos pour le Financial Times qui le dit.
01:06:12Lomiguillot, désormais, le Rassemblement national apparaît comme le parti
01:06:16le plus crédible en matière économique aux yeux des Français.
01:06:19– Oui, ce n'est pas une petite évolution Romain, puisque jusqu'à présent,
01:06:22l'économie était plutôt un point faible pour le Rassemblement national
01:06:25qui a d'abord convaincu sur les sujets de sécurité et d'immigration.
01:06:28Mais les choses changent et rapidement, le Rassemblement national est ainsi
01:06:32désormais le parti auquel les Français disent faire le plus confiance
01:06:36pour régler la question centrale du pouvoir d'achat.
01:06:3829% contre 26% pour la gauche et 15% pour ensemble l'actuelle majorité présidentielle.
01:06:45C'est également toujours le RN qui est le mieux placé aux yeux des Français
01:06:48pour lutter contre le chômage et toujours en tête pour lutter contre l'inflation.
01:06:55Ces représentants ont également gagné en crédibilité sur ces sujets
01:06:58aux yeux des Français toujours.
01:07:00– Alors les Français se disent aussi inquiets des décisions futures
01:07:03sur les impôts selon qui arrive au pouvoir.
01:07:05– Oui, effectivement, le niveau des taxes et des impôts inquiète.
01:07:08Et là encore, c'est le RN qui est cité en premier quand on demande aux Français
01:07:11à qui il ferait le plus confiance pour prendre les bonnes décisions
01:07:14en matière de fiscalité.
01:07:1627% contre 23% pour la gauche et 18% pour ensemble.
01:07:21Le RN devance même également la gauche sur la question des services publics
01:07:24où elle était traditionnellement plutôt en tête.
01:07:27– Et concernant la dette, Lemic ?
01:07:28– Et bien là encore, plutôt une surprise.
01:07:29Le Rassemblement national est jugé plus responsable et mieux à même
01:07:33de réduire la dette et les déficits publics que les autres blocs politiques.
01:07:36À une nuance près toutefois, si 23% des Français disent faire confiance au RN
01:07:41pour assainir les comptes publics contre 17% pour l'actuelle majorité et la gauche,
01:07:45ils sont encore plus nombreux, 32% à dire ne faire confiance à personne sur ce sujet.
01:07:51– Merci beaucoup Lemic, mais c'est très important cette information et ce sondage.
01:07:56– Oui, réalisé, je le disais, avant le premier tour par Ipso sur le Financial Times
01:08:01qui montre donc une réelle évolution de la perception du RN sur les sujets économiques.
01:08:05– Le temps tout de suite et on commence avec la Météo des plages.
01:08:09– La Météo des plages avec BDOR.fr
01:08:12– L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
01:08:15L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
01:08:18Place à présent à votre Météo des plages où les conditions météo resteront mitigées
01:08:22du côté de Deauville ou encore de Grandville où vous aurez localement entre 18 et 20 degrés.
01:08:26Les températures restent donc largement en dessous des normales de saison.
01:08:29Sur la façade ouest, seulement 20 degrés à Noirmoutier ou encore pour les Sables d'Olonne
01:08:33avec une alternance de nuages, d'éclaircies et d'averses.
01:08:36En allant vers le Pays Basque, même type de conditions météo, seulement 22 degrés à Arcachon
01:08:40ou encore 20 degrés à Saint-Jean-de-Luz.
01:08:42Dans l'aube, vous aurez localement 21 degrés à Royan.
01:08:45Autour du golfe du Lyon, conditions météo également assez contrastées,
01:08:48excepté du côté de Sainte-Marie-sur-Mer où le beau temps est bel et bien au rendez-vous.
01:08:52La chaleur se maintient également et entre la Côte d'Azur et la Corse,
01:08:55on retrouvera du beau temps, notamment à Antibes ou encore à Cannes
01:08:58où vous aurez localement entre 28 et 29 degrés.
01:09:01Excellente journée à tous.
01:09:03Météo des plages avec BDOR.fr
01:09:05L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
01:09:08L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
01:09:12Allez, le temps tout de suite Alexandra Blanc.
01:09:15La météo avec Groupe Verlaine.
01:09:17Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:09:21Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:09:24Alexandra, ce début de mois de juillet est très loin d'être estival.
01:09:27Oh oui, très loin d'être estival avec d'ailleurs le département de la Haute-Marne
01:09:31qui reste placé sous surveillance pour la crue de la Marne.
01:09:33On a eu de fortes précipitations ce week-end
01:09:35et donc certains cours d'eau débordent encore aujourd'hui.
01:09:37Alors au programme ce matin, un temps très nuageux.
01:09:40C'est loin, très loin d'être estival.
01:09:42Des conditions météo assez maussades avec donc des averses
01:09:44mais également un temps nuageux sur le nord
01:09:47ou encore entre les Pyrénées et le massif central.
01:09:49On retrouve également un temps brumeux sur les régions de l'est.
01:09:52Et puis dans l'après-midi, localement, quelques gouttes de pluie
01:09:55qui vont donc s'inviter en direction de la Lorraine, de l'Alsace ou encore de la Bourgogne.
01:09:59On retrouvera toujours du plein soleil dans le sud avec néanmoins beaucoup de vent.
01:10:02Renforcement du vent, attention donc au risque d'incendie aujourd'hui.
01:10:05Côté température, fraîcheur sur le nord-est avec seulement 11 degrés à Strasbourg ce matin
01:10:10contre 17-18 degrés autour du golfe du Lyon.
01:10:12Et puis dans l'après-midi, les températures vont s'envoler dans le sud.
01:10:15En revanche, ça va rester frais à l'échelle nationale avec seulement 21 degrés pour le Pays-Basque.
01:10:20Vous aurez 22 degrés à Limoges et à Clermont-Ferrand.
01:10:2323 degrés seulement à Lyon et localement jusqu'à 18 degrés seulement du côté de Reims.
01:10:29C'était la Météo avec Groupe Verlaine,
01:10:31installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:10:35Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:10:38C'est Newsy, il est 7h30, bienvenue à tous à La Une ce matin.
01:10:41Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, pourrait être élu député dans sa circonscription de Tourcoing
01:10:48grâce au soutien de fait de la candidate France Insoumise
01:10:53qui a décidé de se désister pour empêcher le RN de l'emporter.
01:10:57LFI, dont le leader Jean-Luc Mélenchon, accessoirement, écrit que la police tue.
01:11:01Vous avez bien entendu, Elodie Huchard avec nous.
01:11:03A tout de suite Elodie.
01:11:05Gabriel Attal lance un appel pour une grande alliance à l'Assemblée Nationale
01:11:09qui pourrait potentiellement aller du Parti Communiste au Républicain.
01:11:12De son côté, Xavier Bertrand propose un gouvernement provisoire de la République.
01:11:18On en parle ce matin.
01:11:20Et puis, à Nice, des écoliers juifs pris pour cible par deux hommes,
01:11:25un agent de sécurité s'est interposé, il a été blessé au visage et à la rate.
01:11:33Le récit dans un instant.
01:11:37Une candidate insoumise se désiste pour faciliter la victoire du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
01:11:44Vous avez bien entendu, on l'a appris hier soir.
01:11:46Oui, arrivé 3e au premier tour, Leslie Mortreux s'est retiré
01:11:50et laisse le champ libre au ministre de l'Intérieur dans la circonscription du Nord.
01:11:53Un soutien de fait, Elodie Huchard, qui est choquant, c'est le moins qu'on puisse dire.
01:11:58C'est un soutien et une alliance finalement improbables.
01:12:01On se rappelle comment s'est passé d'abord le premier tour.
01:12:03Certes, Gérald Darmanin est arrivé en tête, mais d'une très courte avance,
01:12:06parce qu'il y a 837 voix qui le séparent du Rassemblement National
01:12:09et la réserve de voix globale de la candidate représentant le Nouveau Front Populaire et de 12 000 voix.
01:12:14Donc, elle l'annonçait hier dans un communiqué, elle se retire.
01:12:17Elle n'appelle pas pour autant à voter clairement pour Gérald Darmanin,
01:12:20mais les choses sont relativement claires puisqu'elle dit qu'elle croit que l'extrême droite est aux antipodes de ses valeurs
01:12:24et qu'elle veut appeler, ici et sans ambiguïté, à ne pas voter pour le Rassemblement National.
01:12:28Plus loin, elle dénonce un parti raciste, antisocial et mensonger.
01:12:31Donc, on a compris qu'il fallait voter pour Gérald Darmanin.
01:12:34On ne sait pas dans quel sens c'est le moins logique.
01:12:37Est-ce que le moins logique, c'est qu'une candidate représentant la France Insoumise
01:12:40qui explique que la police tue, qu'il y a du racisme systémique et qu'il faut la désarmer,
01:12:44appelle à voter précisément pour le ministre de l'Intérieur qui protège justement ses forces de l'ordre ?
01:12:49Et puis, dans l'autre sens, même si Gérald Darmanin n'a pas forcément demandé ce soutien,
01:12:52même s'il n'y a pas forcément d'alliance entre les deux,
01:12:55qu'il puisse gagner son siège grâce à quelqu'un qui explique que la police tue,
01:12:58honnêtement, c'est assez étonnant.
01:13:00Mais on a ce cas-là, en réalité, dans d'autres circonscriptions d'alliances qu'on n'arrive pas à comprendre.
01:13:05Élodie Huchard, merci Élodie.
01:13:07Jérôme Béglé nous a rejoint. Bonjour Jérôme, vous vouliez réagir ?
01:13:10Si je me mets dix secondes dans la peau d'un électeur LFI,
01:13:13le choix de dimanche, pour lui, pour moi, serait cornelien.
01:13:17Difficile à faire.
01:13:18Ce sont les deux figures que mon parti m'a appris à détester
01:13:23et je dois choisir entre l'une ou l'autre.
01:13:25Est-ce que vous pensez que cette,
01:13:28pas magouille, parce que ce n'est pas une magouille,
01:13:30mais cette tambouille est efficace et va porter Gérald Darmanin ou pas ?
01:13:36Ou est-ce que, finalement, le Rennes pourrait arriver ?
01:13:38Je pense que Gérald Darmanin, en quelles que soient les configurations,
01:13:42triangulaires ou pas, avait de grandes chances d'être élu,
01:13:45a de très grandes chances d'être élu.
01:13:47Après, il n'y a pas un score incroyable.
01:13:49Non, mais on sait qu'il connaît bien sa circonscription, il a l'amour.
01:13:53Il s'est déjà arrivé de rattraper.
01:13:56L'important, c'est de finir en tête et il l'a fini en tête.
01:13:59Après, ça a le mérite de la cohérence,
01:14:00c'est-à-dire qu'on a dit qu'on retirait tous les candidats LFI
01:14:03arrivés en troisième position.
01:14:05Si le Rennes avait une chance de gagner, on le fait en toutes circonstances,
01:14:07y compris face à M. Darmanin, y compris face à Mme Borde.
01:14:11Mais pour l'électeur, effectivement, c'est compliqué à avaler.
01:14:13Chana, réaction de Jordan Bardella.
01:14:16Hier soir, il parle d'une alliance du déshonneur.
01:14:18Oui, d'une alliance contre-nature entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron.
01:14:21Le président du RN déclare
01:14:23« Je suis assez surpris de voir un président de la République
01:14:25venir au secours d'une mouvance d'extrême-gauche violente
01:14:28qui appelle à l'insurrection ».
01:14:30Gabriel Attal plaide pour une « assemblée nationale plurielle ».
01:14:34Selon le Premier ministre, c'est la seule alternative
01:14:36à une majorité absolue pour le RN.
01:14:38Ce qui veut dire concrètement une gouvernance nouvelle
01:14:40avec à la fois des groupes de droite, de gauche et du centre.
01:14:43Écoutez, c'était hier soir sur TF1.
01:14:46Aujourd'hui, l'alternative, elle est claire.
01:14:47Soit le RN a une majorité absolue.
01:14:50Soit vous avez une « assemblée nationale plurielle »
01:14:53où vous avez des groupes politiques.
01:14:54« Plurielle », pardonnez-moi, c'est du jargon.
01:14:56Ça veut dire quoi ?
01:14:56Ça veut dire que vous avez plusieurs groupes politiques.
01:14:58De droite et de gauche ?
01:14:59De droite, de gauche, du centre.
01:15:01Jusqu'où à gauche ?
01:15:01Non mais attendez, de droite, de gauche, du centre,
01:15:04qui, projet par projet,
01:15:05travaillent ensemble au service de l'intérêt des Français.
01:15:07C'est ce que vous faites depuis deux ans de manière très pénible.
01:15:09Oui, mais...
01:15:11Qu'est-ce que ça va changer ?
01:15:12Probablement qu'à l'issue de ces élections législatives,
01:15:14et étant donné le résultat,
01:15:16il y aura une gouvernance et une manière de fonctionner nouvelle.
01:15:18Et je vais vous dire,
01:15:18moi je pense que c'est ce que les Français
01:15:20attendent dans une majorité.
01:15:22Voilà, majorité plurielle pour Gabriel Attal.
01:15:24Xavier Bertrand souhaite de son côté
01:15:26un gouvernement provisoire de la République.
01:15:29C'est ce que dit le président LR de la région Hauts-de-France.
01:15:32Oui, regardez, moi je veux un gouvernement de sursaut républicain,
01:15:35un gouvernement provisoire de la République
01:15:37comme ça existait à une époque quand il a fallu reconstruire.
01:15:40Voilà, il fait référence au gouvernement provisoire
01:15:42de la République française qu'avait mis en place De Gaulle.
01:15:44Après la Seconde Guerre mondiale,
01:15:46on en est là, Jérôme Aiglé et Élodie Huchard ?
01:15:49Allez, Élodie.
01:15:50On ne savait pas qu'on était en guerre
01:15:52et on l'a compris sans doute grâce à cette déclaration
01:15:54de Xavier Bertrand.
01:15:55C'est-à-dire que là, c'est un peu toujours plus lent.
01:15:56On ne peut pas dire qu'Emmanuel Macron,
01:15:58quand il parle de guerre civile,
01:15:59s'est jeté de l'huile sur le feu
01:16:01et tenir de tels propos.
01:16:02Il y a un moment où ça ne va pas.
01:16:04Allez, restez bien avec nous.
01:16:05Tiens, dans un instant, on va entendre vos réponses
01:16:06à cette question que je vous pose depuis le début de la matinale.
01:16:08Jordan Bardella a laissé entendre qu'il pourrait aller à Matignon
01:16:11même s'il lui manquait quelques députés
01:16:13pour obtenir la majorité absolue.
01:16:15Il pourrait alors avoir besoin des voix
01:16:17de quelques députés de droite
01:16:18qui pourraient voter avec le Bloc national.
01:16:21Est-ce que Jordan Bardella doit accepter
01:16:23d'aller à Matignon avec une majorité relative
01:16:26même s'il lui manque quelques députés ?
01:16:29La question se pose et j'aimerais vous entendre sur ce point.
01:16:32Vous avez flashé le QR code, enregistré vos vidéos.
01:16:34On va vous entendre dans un instant.
01:16:36A tout de suite.
01:16:36C'est news, il est 7h39.
01:16:42On accueille Mathieu Vallée, député européen, RN.
01:16:44Bonjour Mathieu Vallée.
01:16:45Bonjour madame, merci de votre invitation.
01:16:46Merci à vous d'être là.
01:16:47Vous êtes un ancien policier, pour ceux qui ne le sauraient pas.
01:16:50Je voudrais vous entendre sur Tourcoing.
01:16:52On en parle beaucoup ce matin parce que c'est vraiment symbolique
01:16:54de ce qui se passe en ce moment.
01:16:56Tourcoing, une candidate NFP investie par LSI.
01:17:01Leslie Mortreux se désiste pour aider Gérald Darmanin,
01:17:04accessoirement ministre de l'Intérieur.
01:17:06Votre ancien ministre de tutelle, qui fait face au candidat RN.
01:17:10LSI, dont les positions anti-police sont connues.
01:17:13Jean-Luc Mélenchon a écrit « La police tue »,
01:17:16qui aide le ministre de l'Intérieur à se faire élire au second tour.
01:17:20Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:17:22D'abord, je salue notre candidat Bastien Verbrugge,
01:17:24qui a fait un score honorable juste derrière le ministre de l'Intérieur.
01:17:29C'est vrai que Gérald Darmanin a combattu la France insoumise
01:17:33durant ces quatre années,
01:17:34depuis lesquelles il est à la tête du ministère de l'Intérieur.
01:17:37Et je trouve que lorsque l'on est droit dans ses convictions,
01:17:39on n'accepte pas les voix de ceux qui détestent la police,
01:17:42de ceux qui détestent les gendarmes
01:17:43et de ceux qui expliquent que dans la société,
01:17:44le problème, c'est les policiers et non pas les voyous.
01:17:47Il y a le cas également d'Elisabeth Borne dans le Calvados,
01:17:51qui a porté en tant que Premier ministre la réforme des retraites
01:17:53et qui va bénéficier du désistement du candidat LSI.
01:17:57Oui, moi, ça me fait l'air jaune parce qu'en fait,
01:17:58ce n'est pas les convictions qui vont les tuer.
01:18:00Finalement, Aurélien Rousseau, l'ancien directeur de cabinet d'Elisabeth Borne,
01:18:03était parti chez la France insoumise.
01:18:05Donc, ce qui était quand même assez drôle,
01:18:07c'est qu'il y a un an, il se faisait la guerre électorale
01:18:10et la guerre politique sur la réforme des retraites,
01:18:12le 49-3 qui avait brutalisé le pays,
01:18:14les manifestations desquelles la France insoumise
01:18:17avait voulu prendre la tête.
01:18:18Et finalement, quand il s'agit de se répartir les sièges,
01:18:20on s'assoit sur ses convictions.
01:18:21Je crois que c'est la politique que les Françaises et les Français
01:18:23ne veulent plus voir.
01:18:23Soit on est droit dans ses convictions,
01:18:25soit on s'assoit dessus et on privilégie ses postes.
01:18:28Et je pense que les Français n'aiment pas ça.
01:18:29Comment vous voulez juger ces appels à ne pas voter RN
01:18:32de la part du Premier ministre,
01:18:34mais également d'autres partis ?
01:18:37Comment vous le vivez ces espèces de barrages
01:18:41appelés par tout ce qui n'est pas Rassemblement national ?
01:18:44Non, mais le sujet, c'est que c'est les Françaises
01:18:46et les Français qui décident.
01:18:47Le général De Gaulle disait que le chef suprême dans un pays,
01:18:49c'est le peuple.
01:18:50Donc, j'ai l'impression que depuis le début de la semaine,
01:18:52de ce second tour des élections législatives,
01:18:54on oublie que c'est les Françaises et les Français qui décident.
01:18:57Et donc, moi, ce que je n'aime pas,
01:18:58c'est qu'on ait des restes à politique
01:18:59qui distribuent des brevets de résocialité.
01:19:01Vous savez, des candidats France Insoumise
01:19:03ou des candidats Front Populaire ou Antipopulaire,
01:19:05il y a des fichés S, il y a des gens qui détestent la police,
01:19:08il y a des gens qui veulent la désarmer.
01:19:09Il y a des gens qui, en réalité, n'ont rien d'honorable.
01:19:12Donc, ce barrage, c'est du flanc.
01:19:14Et en réalité, c'est les Françaises et les Français de dimanche
01:19:16qui décideront quels dirigeants ils veulent voir demain matin.
01:19:18Est-ce que c'est Jordan Bardella
01:19:20ou est-ce que c'est Jean-Luc Mélenchon ?
01:19:21Parce que la réalité, c'est que les Françaises et les Français
01:19:23ont dit dimanche dernier qu'ils ne voulaient plus
01:19:25la politique d'Emmanuel Macron.
01:19:26Ils l'avaient déjà dit aux Européennes,
01:19:27mais comme ils ont du mal à comprendre,
01:19:29ils ont redit ça dimanche dernier.
01:19:30Ils n'ont toujours pas compris.
01:19:31Donc, j'espère que dimanche qui arrive,
01:19:32on va avoir une lourde défaite électorale
01:19:35confirmée de la Macronie
01:19:36et aussi de l'extrême gauche qui est dangereuse sur le pays.
01:19:38Pourquoi Jean-Luc Mélenchon refuse, selon vous,
01:19:41d'aller débattre avec Jordan Bardella ?
01:19:42Parce qu'il préfère distribuer les punchlines
01:19:44et distribuer, si vous voulez, les phrases assassines
01:19:47sur notamment les corps intermédiaires
01:19:50ou les corps policiers et gendarmesques
01:19:51plutôt que de se frotter à l'exercice du débat
01:19:54avec Jordan Bardella.
01:19:55Ça serait bien, parce qu'on aura un vrai débat.
01:19:57Est-ce que concrètement,
01:19:58parce qu'on ne parle pas beaucoup des idées
01:19:59depuis le début de la campagne,
01:20:00est-ce que concrètement les brigades anticriminalités,
01:20:02qui sont les primo-intervenants sur les terroristes,
01:20:04souvent comme au Bataclan,
01:20:05on les supprime ou on les garde ?
01:20:06Est-ce que sur l'immigration,
01:20:07on fait un référendum pour ouvrir les frontières
01:20:10ou pour protéger nos frontières ?
01:20:11Est-ce que sur l'économie,
01:20:12est-ce qu'on met ce SMIC à 1 600 euros
01:20:13qui va appauvrir et abaisser toutes les entreprises
01:20:16ou est-ce qu'on révalorise de 10 %
01:20:18par les entreprises, les salaires,
01:20:19jusqu'à 3 fois le SMIC exonéré de charges fiscales ?
01:20:22Ça, c'est des exemples concrets
01:20:23sur lesquels on aimerait bien avoir les positions
01:20:25et de la Macronie et du parti du Front de gauche
01:20:28ou en tout cas de la France insoumise
01:20:29ou du nouveau Front antipopulaire,
01:20:30parce qu'aujourd'hui, les noms changent,
01:20:32mais finalement, les idées restent les mêmes.
01:20:34Alors, restez avec nous, évidemment.
01:20:35La question que je pose depuis le début de la matinale
01:20:37au téléspectateur de CNews tous les matins,
01:20:38il y a une question, ce matin, c'est celle-ci.
01:20:41Jordan Bardella a laissé entendre
01:20:43qu'il pourrait aller à Matignon,
01:20:44même s'il lui manquait quelques députés
01:20:46pour obtenir la majorité absolue.
01:20:48Il pourrait alors avoir besoin de voix
01:20:50de quelques députés de droite
01:20:52qui pourraient voter avec le Bloc national.
01:20:54Est-ce que Jordan Bardella doit accepter
01:20:55d'aller à Matignon avec une majorité relative
01:20:58ou presque ou quasi absolue ?
01:21:01La question se pose, voici vos réponses.
01:21:04Bien sûr que non, il ne doit pas y aller
01:21:06avec une majorité relative.
01:21:09La majorité absolue est indispensable pour lui.
01:21:11Personnellement, le fait que Jordan Bardella
01:21:15soit à Matignon avec une majorité relative,
01:21:20même si ce n'est qu'à 10, 15 ou 20 voix
01:21:24de la majorité absolue,
01:21:25ça sent le piège à plein nez.
01:21:27C'est le meilleur moyen pour qu'il ne puisse pas
01:21:30gouverner comme il le souhaite.
01:21:32Oui, je pense que Jordan Bardella
01:21:34doit aller à Matignon,
01:21:36c'est quand même le choix des Français,
01:21:37on l'a voté pour lui.
01:21:39Après, seul lui peut prendre la décision,
01:21:41je pense, avec le groupe Rassemblement National.
01:21:45Bon, Mathieu Vallée, qu'est-ce que vous en dites ?
01:21:48Il y a tous les points de vue.
01:21:49Il y a ceux qui disent qu'il ne faut surtout pas
01:21:50qu'il y aille s'il n'a pas les manettes,
01:21:52donc s'il n'a pas la majorité absolue,
01:21:53les 289 voix.
01:21:54Ou ceux qui disent qu'il faut quand même qu'il y aille,
01:21:57il pourra trouver une majorité
01:22:00pour voter certains textes.
01:22:02Non, mais le but, ce n'est pas d'être
01:22:03le collaborateur d'Emmanuel Macron.
01:22:05Jordan Bardella explique aux Françaises et aux Français
01:22:06qu'il faut une majorité absolue
01:22:07pour que le pays soit gouvernable,
01:22:09pour que ce qu'on propose aux Françaises et aux Français,
01:22:11le pouvoir d'achat, l'immigration, la sécurité,
01:22:13pour lutter contre ces sujets-là,
01:22:16on puisse avoir une majorité qui nous suive.
01:22:18Donc, vous avez bien vu que pendant deux ans,
01:22:20le gouvernement a utilisé les 49.3 pour le budget,
01:22:22pour la réforme des retraites, pour ces sujets
01:22:24qui sont essentiels pour les Françaises et les Français.
01:22:26Donc là, on est en période électorale,
01:22:27on dit aux Françaises et aux Français,
01:22:28vous voulez changer de cap,
01:22:29vous voulez que votre quotidien s'améliore.
01:22:31On ne fera pas en quatre mois ce qui n'a pas été fait en sept ans,
01:22:33mais en tout cas, on s'engage à mettre en place
01:22:35ce qu'on vous promet pour le faire.
01:22:36Il faut une majorité absolue.
01:22:38Donc, il ne faut pas y aller si vous n'avez pas les manettes,
01:22:40si vous n'êtes pas assuré de tenir les manettes.
01:22:42On n'est pas bornés et têtus sans faire de jeu de mou.
01:22:45La réalité, c'est que dimanche soir,
01:22:47lorsque les Françaises et les Français auront décidé,
01:22:49on regardera combien de députés on a en RN
01:22:52ainsi que l'alliance avec Eric Ciotti.
01:22:54Et puis derrière, il y aura sûrement des négociations.
01:22:56Évidemment, si on est à cinq ou dix députés
01:22:58proches des 289 nécessaires
01:23:00pour avoir la majorité absolue à l'Assemblée,
01:23:01on verra ce qui est possible de faire ou pas.
01:23:03En tout cas, le but, ce n'est pas d'avoir une ligne de CV
01:23:05sur celui de Jordan Bardella.
01:23:07Ce n'est pas de se faire plaisir.
01:23:08C'est de redresser un pays aujourd'hui
01:23:09dont le pronostic vital est engagé
01:23:10sur l'économie, sur l'immigration, sur la sécurité,
01:23:13sur le pouvoir d'achat.
01:23:14Vous avez vu qu'hier, on a pris 11,5 % en plus
01:23:16sur les tarifs du gaz.
01:23:17Et c'était déjà 10 % le 1er février.
01:23:19Donc aujourd'hui, l'horloge tourne contre nous
01:23:22et il faut qu'on puisse rapidement avoir une majorité absolue
01:23:25pour que les Françaises et les Français
01:23:27voient le changement qu'on annonce
01:23:28puisque on fera ce qu'on a annoncé.
01:23:30Si le RN n'a pas la majorité absolue
01:23:33avec les plus de 10 600 000 voix du premier tour,
01:23:37le fait que vous soyez arrivé en tête
01:23:38dans plus de la moitié des circonscriptions,
01:23:40ce serait un déni de démocratie ou pas ?
01:23:42Non, le peuple a toujours raison.
01:23:43Et lorsque le peuple vote, le peuple gagne.
01:23:46C'est ce qu'on dit.
01:23:47Et puis, vous avez vu que dimanche dernier,
01:23:49on a eu 39 députés élus au premier tour,
01:23:52dont une grande partie sont issus des 88 députés
01:23:55qui ont été élus il y a deux ans.
01:23:56Donc, c'est quoi le message ?
01:23:57C'est que la moitié des députés élus il y a deux ans
01:24:00ont été reconnus dans le travail, dans la proximité,
01:24:02dans l'humilité et dans la sincérité
01:24:04qu'ils ont de leurs électeurs.
01:24:05Et pour l'autre partie, ils ont fait des scores
01:24:07entre 48 et 49 % et demi.
01:24:09Donc, on voit que durant ces deux années,
01:24:11majoritairement, les Français ont expliqué
01:24:12que les députés du RN ont été sérieux,
01:24:14ont contribué au travail parlementaire,
01:24:16ont voulu améliorer le quotidien.
01:24:17Là, on leur dit qu'on veut passer de l'opposition
01:24:20à la majorité pour que nos idées aujourd'hui
01:24:22puissent demain être celles qui changeront le pays.
01:24:24Mathieu Vallée avec nous ce matin.
01:24:25Merci beaucoup d'être venu sur le plateau
01:24:27de la matinale de CNews.
01:24:28Bonne journée à vous, Mathieu Vallée.
01:24:30On va parler économie avec vous.
01:24:32Le Mic Guillot, on parle des salaires législatifs.
01:24:35Et si on reparlait des salaires ?
01:24:37Ce matin, vous nous dites, Le Mic,
01:24:39qu'à votre avis, un sujet a été totalement oublié
01:24:42pendant la campagne, c'est le niveau des salaires en France
01:24:44et la question de la smicardisation.
01:24:47Oui, en effet, il y a la question de l'emploi
01:24:49dont on a malheureusement peu parlé.
01:24:51Et c'est lié à la question des salaires.
01:24:53On rappelle, on a en France deux problèmes principaux
01:24:57autour des salaires et des rémunérations.
01:24:58Le premier, c'est la trop grande différence
01:25:00entre le salaire brut et le salaire net.
01:25:02En clair, le niveau des cotisations,
01:25:04qu'elles soient patronales ou salariales,
01:25:06est trop élevé en raison d'un système
01:25:08de redistribution très généreux,
01:25:09bien plus généreux en France qu'ailleurs,
01:25:12qui fait que l'on prélève sur les salaires
01:25:13de quoi financer une protection sociale
01:25:16et des aides d'un niveau qu'on ne trouve
01:25:17nulle part ailleurs en Europe.
01:25:18Alors certes, une partie de ce qui est pris
01:25:20d'un côté dans la poche des salariés
01:25:22leur revient dans l'autre,
01:25:23mais une partie seulement.
01:25:24Et avec une dette qui n'a cessé de se creuser
01:25:26année après année, la pression sur ceux qui travaillent
01:25:29se fait de plus en plus forte.
01:25:31Ça, c'est pour le niveau des cotisations.
01:25:33L'autre problème, c'est le niveau des salaires
01:25:35en lui-même.
01:25:36Il est particulièrement bas en France.
01:25:38C'est la fameuse smicardisation
01:25:40contre laquelle voulait lutter Gabriel Attal.
01:25:426 millions de salariés aujourd'hui en France
01:25:45sont proches du smic.
01:25:46Le salaire médian est de 2 000 euros.
01:25:48Et quand on regarde le salaire moyen en France,
01:25:51il est peu élevé, en dessous de la moyenne
01:25:53des pays de l'OCDE, loin derrière des pays
01:25:55comme l'Allemagne, la Belgique, le Danemark
01:25:57ou encore les États-Unis,
01:25:59où on a réglé le problème du pouvoir d'achat
01:26:01tout simplement en payant mieux.
01:26:02Alors, question à mille points, Lomiguillot.
01:26:05Comment faire pour que les salaires augmentent
01:26:06sans mettre en péril les entreprises ?
01:26:09Ça ne repose pas sur la comptabilité des entreprises.
01:26:11Je dis tout simplement en payant mieux,
01:26:12mais encore faut-il pouvoir le faire.
01:26:14En effet, tous les employeurs n'ont pas les reins
01:26:16assez solides et le carnet de commandes assez rempli
01:26:18pour pouvoir augmenter sensiblement leurs salariés.
01:26:20C'est pour ça que la promesse d'un smic à 1 600 euros,
01:26:22notamment, est une aberration qui mettrait en danger
01:26:25de nombreuses entreprises.
01:26:27Une des solutions, vous vous souvenez peut-être
01:26:29de cette phrase, c'est de travailler plus
01:26:30pour espérer gagner plus.
01:26:32Nous sommes en effet moins productifs que nos voisins.
01:26:34Vous le voyez, on travaille sur une vie
01:26:3620 % de moins que les Italiens, 15 % de moins que les Allemands,
01:26:3910 % de moins que les Espagnols.
01:26:42On pourrait augmenter la productivité
01:26:44pour tout simplement augmenter les salaires.
01:26:46Et puis, l'autre solution, c'est de réduire les cotisations
01:26:49pour augmenter le salaire net.
01:26:50Mais pour ça, il faut, je le disais,
01:26:52accepter de revoir notre système de redistribution.
01:26:55Revoir notre système de distribution,
01:26:57ça veut dire réduire les aides.
01:26:58Oui, notamment, mais pas uniquement.
01:27:00On peut aussi essayer de lutter plus efficacement
01:27:02contre certaines dépenses qui nous coûtent très cher.
01:27:04Les arrêts de travail, par exemple,
01:27:06ils sont deux fois plus nombreux en France
01:27:08que dans certains pays du nord de l'Europe,
01:27:10à la structure démographique pourtant identique
01:27:12et aux conditions de travail proches.
01:27:14Il n'y a donc pas de raison qu'on soit deux fois plus malade
01:27:16ou deux fois plus absent en France que dans ces pays.
01:27:19Il y a sans doute des choses à revoir dans notre système
01:27:21pour éviter les arrêts abusifs ou trop faciles
01:27:23et de complaisance qui coûtent donc,
01:27:24je le disais, extrêmement cher.
01:27:26C'est la même chose avec le chômage.
01:27:28Je sais bien que la réforme ne se fera pas,
01:27:30mais il n'est pas normal qu'avec 7,5% de chômage,
01:27:33bientôt 8 selon la Banque de France,
01:27:35des entreprises nous disent qu'elles ne parviennent pas à recruter.
01:27:37Nous ne sommes pas au plein emploi.
01:27:39Si on ne parvient pas à recruter,
01:27:40c'est bien que certains ne veulent pas travailler
01:27:43et préfèrent ou finalement trouvent plus de confort
01:27:46dans des aides et dans un système qui les incite à rester chez eux
01:27:49plutôt qu'à reprendre le chemin de l'emploi.
01:27:51C'est quelque chose qu'il faut aussi changer
01:27:53parce que nous n'avons plus les moyens
01:27:55de nous permettre cette forme d'oisiveté.
01:27:57Lomiguillot, quelqu'un veut réagir ?
01:27:59Tiens, Jérôme Béglé, je vous vois opiner du chef, il a raison.
01:28:02Lomiguillot, Président.
01:28:05Je vote Lomiguillot.
01:28:07Une voix, c'est bien.
01:28:08Voilà, vous avez déjà eu une voix.
01:28:09Deux, allez, deux avec la mienne.
01:28:10Merci beaucoup.
01:28:11Trois avec la vôtre.
01:28:14Merci beaucoup Lomiguillot.
01:28:15Non mais ce sont des sujets extrêmement sérieux
01:28:17parce que tout est là, c'est la question du pouvoir d'achat, le salaire.
01:28:20Le nombre de personnes qui payent, la quantité.
01:28:22Le travail qui doit payer, le travail qui doit payer.
01:28:24Bon, dans un instant, la politique avec vous Jérôme Béglé,
01:28:27juste après la petite pause, on va étudier deux scénarios.
01:28:30Petit 1, premier scénario,
01:28:31le Rassemblement national a la majorité absolue à l'Assemblée.
01:28:34Deuxième scénario,
01:28:36le Rassemblement national n'a pas la majorité à l'Assemblée.
01:28:39On va voir ça avec vous dans un instant, juste après la pause.
01:28:42A tout de suite.
01:28:46C'est News 7h54, Jérôme Béglé avec nous.
01:28:50Jérôme, projetons-nous au 8 juillet,
01:28:52quels sont les différents scénarios qui s'offrent à Emmanuel Macron.
01:28:56Au lendemain du second tour des législatives.
01:28:59Premier cas de figure,
01:29:00le Rassemblement national obtient la majorité à l'Assemblée.
01:29:04Expliquez-nous.
01:29:05Bon, c'est le scénario le plus simple.
01:29:06Le président de la République nommera lundi, mardi ou au pire, mercredi,
01:29:10Jordan Bardella, Premier ministre,
01:29:11et le chargera de former un nouveau gouvernement.
01:29:13On a compris ces derniers jours que le Rassemblement national
01:29:15avait déjà phosphoré sur le sujet
01:29:17et qu'un gouvernement était quasiment dans les cartons.
01:29:20Même si certaines nominations, comme par exemple à la Défense
01:29:22ou aux affaires étrangères, peuvent être désapprouvées par le président,
01:29:25ce gouvernement serait donc nommé en toute hypothèse en fin de semaine prochaine.
01:29:29S'ensuivrait une convocation du Parlement pour une session extraordinaire.
01:29:33Celle-ci servirait notamment à voter une loi de finances rectificatives,
01:29:37portant notamment un abaissement des taux de TVA sur l'énergie
01:29:40et les produits de première nécessité
01:29:42qui apparaissent comme la grande priorité du Rassemblement national.
01:29:45Pourront également être votés dans la foulée quelques mesures symboliques,
01:29:48comme un encadrement plus sévère de l'AME,
01:29:50de quelques allocations versées aux étrangers
01:29:52ou sur l'alourdissement de certaines peines pénales.
01:29:55On entrerait alors dans ce qu'on pourrait appeler une cohabitation classique,
01:29:58quoique sans doute plus houleuse,
01:30:00que les trois vécues sous la Vème République précédemment.
01:30:05A noter que le Premier ministre et une partie de son gouvernement
01:30:09se retrouveraient avec Emmanuel Macron,
01:30:11aux côtés d'Emmanuel Macron,
01:30:12pour accueillir les délégations et représenter la France
01:30:15lors des Jeux olympiques qui s'ouvrent dans trois semaines.
01:30:17Hypothèse plus compliquée, plus épineuse.
01:30:20S'il n'y a aucune majorité claire à l'issue du second tour dimanche soir ?
01:30:25En clair, si le RN n'obtient pas les 289 députés
01:30:29nécessaires pour constituer une majorité absolue.
01:30:32Au début, le RN avait initialement refusé de nommer l'un des siens à Matignon.
01:30:37Mais depuis 36 heures,
01:30:38cette position semble moins claire, moins radicale.
01:30:40Hier, sur Europe 1, Sébastien Chenu n'expliquait pas
01:30:42que le RN gouverne même en cas de majorité relative.
01:30:46Et plus tard, Jean-Denis Barbéda lui a emboîté le pas, si je puis dire.
01:30:49Autre possibilité, que le président de la République
01:30:51veuille coûte que coûte trouver une autre majorité.
01:30:54C'est le scénario qui tourne pour l'instant à l'Elysée.
01:30:58Numériquement et politiquement, ce serait une folie.
01:31:00Mais parce que ne pas tenir compte du vote des Français
01:31:02et lui faire dire à une élection le contraire de ce qu'elle veut vraiment dire,
01:31:06c'est déjà arrivé, mais ça n'a jamais porté bonheur à ceux qui l'ont fait.
01:31:08Dans ce cas, ce serait donc trouver un Premier ministre
01:31:10qui incarnerait la fameuse majorité, qui irait du PCF à LR.
01:31:16Nous le doutons que cet homme ou cette femme providentielle,
01:31:18s'il ou elle existe, ne serait pas nommée tout de suite.
01:31:21L'actuel gouvernement serait alors prolongé,
01:31:23dans une sorte de respiration artificielle
01:31:25qui le ferait expliquer les affaires courantes,
01:31:28mais l'empêcherait de prendre des décisions importantes.
01:31:30Les Jeux olympiques et les vacances rendraient cette décision
01:31:33peu viable mais peu visible les semaines prochaines,
01:31:36mais elle serait beaucoup plus lourde à assumer début septembre à la rentrée.
01:31:39D'autant que le gros morceau législatif commencera dès la rentrée,
01:31:44la confection et le vote du budget 2025.
01:31:47Compte tenu de l'envolée des taux d'intérêt et du ralentissement économique,
01:31:50cet exercice se révélera périlleux déjà pour une majorité absolue et stable.
01:31:55Si en plus nous sommes dans une impasse politique,
01:31:57cela relèverait de la mission impossible.
01:32:00– Merci beaucoup, merci Jérôme Héllet.
01:32:02Comment vous voyez les choses dimanche soir ?
01:32:05– À ce stade, je pense que le RN aura la majorité absolue,
01:32:09tellement proche de la majorité absolue
01:32:11qu'il y aura la poignée de ralliements nécessaires.
01:32:15– 7h55.
01:32:15– C'est un pari qui n'engage que moi.
01:32:17– C'est pour ça que je vous posais la question
01:32:20et je sais très bien que c'est vous qui voyez, mais vous analysez tout ça.
01:32:257h57, 8h10, soyez là, Éric Ciotti sera l'invité de Laurence Ferrari.
01:32:31Éric Ciotti, président des Républicains,
01:32:34invité de Laurence Ferrari sur CNews et Europe 1.
01:32:37Tout de suite le temps, Alexandra Blanc.
01:32:41La météo avec Groupe Verlaine,
01:32:43installateur de panneaux photovoltaïques,
01:32:44garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:32:46Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:32:50– Alexandra, le temps sera encore mitigé aujourd'hui.
01:32:53– Oui, les jours passent et se ressemblent, ma chère Shana,
01:32:55avec des conditions météo assez mitigées aujourd'hui,
01:32:57un temps très nuageux ce matin, avec toujours du vent, du vent en Méditerranée.
01:33:00Attention donc au risque d'incendie puisque le vent va se renforcer aujourd'hui
01:33:04avec des rafales de l'ordre de 60 à 70 km par heure.
01:33:07Et puis dans l'après-midi, on aura localement quelques averses
01:33:10sur un bon quart nord-est, notamment, vous le voyez,
01:33:12entre la Franche-Comté, le nord de la Bourgogne,
01:33:14la Lorraine ou encore l'Alsace-Rihanne, bien méchant,
01:33:16mais tout de même, quelques petites averses partout ailleurs du beau temps,
01:33:20notamment en allant vers le sud ou encore vers les Alpes du Sud.
01:33:23Les températures contrastées, grandes douceurs,
01:33:26notamment autour du Golfe du Lion avec déjà 20 degrés à Nice
01:33:29contre seulement 11 degrés pour nos amis bourguignons.
01:33:31Et dans l'après-midi, les températures restent bien trop fraîches à l'échelle nationale.
01:33:36Ça reste doux autour du Golfe du Lion avec 29 degrés à Montpellier
01:33:38ou encore 28 à Marseille, mais sur la façade ouest,
01:33:41vous aurez en moyenne entre 19 et 23 degrés,
01:33:44seulement 20 degrés à Paris et à Lille.
01:33:46Nous sommes en moyenne 5 à 6 degrés, en dessous des normales de saison.
01:33:49Mais la semaine prochaine devrait, a priori, être estivale.
01:33:52A priori, je dis bien.
01:33:54C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
01:33:56installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:34:00Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:34:047h59, merci d'être avec nous, second tour des législatives J-5.
01:34:08Jordan Bardella a laissé entendre qu'il pourrait aller à Matignon
01:34:11même s'il lui manquait quelques députés pour obtenir la majorité absolue.
01:34:15Il pourrait alors avoir besoin des voix de quelques députés de droite
01:34:19qui pourraient voter avec le Bloc national.
01:34:21Est-ce que Jordan Bardella doit aller à Matignon, doit accepter d'aller à Matignon
01:34:26avec une majorité relative ou pas ?
01:34:28La question peut se poser.
01:34:29J'aimerais vous entendre vous flasher le QR code
01:34:31et vous enregistrer votre vidéo.
01:34:33On vous entendra à 8h30 à la Une ce matin.
01:34:39Jean-Luc Mélenchon refuse pour l'instant un débat d'entre-deux-tours avec Jordan Bardella.
01:34:45Faut-il que les deux leaders politiques s'affrontent ?
01:34:47On vous a posé la question.
01:34:49Une agression à la sortie d'une boîte de nuit au Sable d'Olonne
01:34:52qui rappelle le drame de Crépole.
01:34:54Deux jeunes ont été blessés au couteau par une bande de voyous.
01:34:58On va vous raconter ce qui s'est passé.
01:34:59On rejoindra Thibault Marcheteau en direct des Sables d'Olonne.
01:35:03Jordan Bardella pourrait donc accepter d'aller à Matignon
01:35:05même sans une majorité absolue stricte.
01:35:07Après avoir été catégorique sur la question,
01:35:09le président du RN précise sa position.
01:35:12Il pourrait effectivement être candidat au poste de Premier ministre
01:35:15même s'il lui manque quelques sièges.
01:35:17C'est ce qu'il a dit hier soir sur TF1.
01:35:19Il n'y a pas un Français qui nous regarde ce soir
01:35:21qui peut légitimement penser que je peux changer les choses
01:35:24si je n'ai pas de majorité absolue.
01:35:25Alors s'il manque deux ou trois fauteuils pour avoir cette majorité absolue,
01:35:29il n'est pas impensable que des députés élus sous d'autres couleurs,
01:35:32divers droits, républicains, acceptent de travailler à nos côtés
01:35:35et de voter la confiance.
01:35:37Mais si vous les comprenez bien,
01:35:38je ne veux pas être Premier ministre pour ma glorieuse personnelle.
01:35:41Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que Jordan Bardella dit
01:35:45qu'il ira s'il a les manettes.
01:35:48Exactement, c'est-à-dire qu'il s'adapte.
01:35:49Il voit que comme peut-être qu'avec les désistements,
01:35:51la majorité absolue est plus dure à obtenir,
01:35:54le but c'est de pouvoir gouverner.
01:35:55Mathieu Vallée nous l'a dit tout à l'heure,
01:35:57il ne veut pas être le collaborateur d'Emmanuel Macron,
01:35:59donc il peut aller chercher des majorités.
01:36:01La question, et c'est le Rassemblement national qui le décidera,
01:36:03c'est de savoir quelle est la jauge.
01:36:05Dans le son qu'on vient d'entendre,
01:36:06il dit 2 à 3 députés qui pourraient manquer.
01:36:08Est-ce que si c'est 10, ça leur semble encore correct ?
01:36:10Est-ce que si c'est 20, 30, c'est cette jauge qu'il faut avoir ?
01:36:12Parce que le but, c'est qu'il puisse véritablement gouverner,
01:36:15que les conditions et qu'il ait des garanties
01:36:17quant à l'exercice de son pouvoir en tant que Premier ministre.
01:36:21Regardez l'état des lieux.
01:36:22Le RN et ses candidats se sont qualifiés au second tour
01:36:25dans 443 circonscriptions sur 577
01:36:29et ils sont arrivés en tête dans 296 d'entre elles.
01:36:34Jordan Bardella qui invite Jean-Luc Mélenchon à débattre.
01:36:37Sauf qu'une nouvelle fois, le leader insoumis
01:36:39renvoie la balle au ténor de son parti, Chana.
01:36:41Il ne dit ni oui ni non.
01:36:42Il rappelle que le candidat du Nouveau Front populaire à Matignon
01:36:45n'a pas encore été désigné.
01:36:48Mais qu'en pensent les électeurs ?
01:36:49Est-ce qu'ils ont envie de voir un débat entre les deux hommes ?
01:36:51On est allés vous poser la question.
01:36:53Reportage de Mathieu Devesse, Florian Paume et Charles Pousseau.
01:36:57Jordan Bardella se dit prêt à débattre avec Jean-Luc Mélenchon.
01:37:00Mais le leader de la France insoumise est-il le bon adversaire
01:37:03face au président du Rassemblement national ?
01:37:05Oui honnêtement, ça peut être pas mal.
01:37:07Comme ça, ils sont face à face directement
01:37:09parce que ce sont les deux représentants en soi.
01:37:12Et puis il est quand même très à l'aise à l'oral.
01:37:14Je crois qu'il faudrait quelqu'un d'un petit peu plus jeune,
01:37:17plus dans l'air du temps.
01:37:18Pour les électeurs qui hésitent à voter pour le Rassemblement de gauche,
01:37:23le fait que ce soit un représentant de l'AFI
01:37:24peut les inciter justement à ne pas voter pour la gauche.
01:37:28Jean-Luc Mélenchon a répondu à Jordan Bardella
01:37:31et renvoie la balle vers la France insoumise.
01:37:33M. Bardella a raison, il y a besoin d'un débat
01:37:36entre les deux projets pour les Français.
01:37:38Le candidat du nouveau Front populaire pour la primature
01:37:40n'a pas été désigné.
01:37:42Il doit donc s'adresser aux Insoumis,
01:37:44premier mouvement en nombre d'élus au premier tour
01:37:46du nouveau Front populaire.
01:37:47Pour cela, il doit solliciter Manuel Bompard, son coordinateur,
01:37:51Mathilde Panot, présidente du groupe,
01:37:53ou Clémence Guettet, coordinatrice du programme.
01:37:55Il semblerait pourtant que la coalition de gauche
01:37:58se soit entendue pour désigner Marine Tendelier,
01:38:00la secrétaire nationale des écologistes.
01:38:03M. Jordan Bardella, nous nous sommes répartis les débats
01:38:06au sein du nouveau Front populaire.
01:38:08Après Manuel Bompard et Olivier Faure,
01:38:10c'est à mon tour de représenter notre coalition
01:38:12au troisième débat.
01:38:14Dois-je comprendre que vous n'osez pas débattre avec moi ?
01:38:16Deux jours après Manuel Bompard, Olivier Faure,
01:38:19le patron du PS, avait en effet également débattu
01:38:22avec Jordan Bardella et Gabriel Attal.
01:38:25Dans l'actualité également, ce qui s'est passé au sable de l'Aune.
01:38:28En Vendée, deux jeunes rugbymen poignardés au sable de l'Aune
01:38:31le week-end dernier alors qu'ils sortaient de boîte de nuit, Chana.
01:38:33Ils ont été attaqués par un groupe de voyous de la Roche-sur-Yon
01:38:36avec qui il y avait eu un conflit un peu plus tôt dans la soirée.
01:38:39On rejoint tout de suite notre envoyé spécial sur place,
01:38:41Thibault Marcheteau.
01:38:42Thibault, vous avez recueilli le témoignage
01:38:44des frères de l'une des victimes.
01:38:48Absolument, Chana.
01:38:49Pendant une heure, j'ai pu discuter avec les deux frères de Lucas.
01:38:52Vous savez, c'est ce garçon de 19 ans qui a été agressé au couteau
01:38:56en sortant d'une discothèque ici, au sable de l'Aune.
01:38:58Il a été attaqué au couteau dans des ruelles non loin d'ici.
01:39:02Ses deux frères m'ont d'abord parlé de Lucas,
01:39:05ce jeune de 19 ans embauché dans une entreprise de couverture
01:39:09et passionné de rugby.
01:39:10Je vous propose d'écouter ce moment de l'interview
01:39:12où ils reviennent sur la stupeur,
01:39:14sur le sentiment qu'ils ont ressenti quand ils ont appris
01:39:16que leur frère avait été victime d'une attaque au couteau.
01:39:19On se dit que le danger, il est vraiment partout.
01:39:22On se dit vraiment que le danger, il est devant notre porte.
01:39:25On croit que c'est toujours ailleurs que ça se passe.
01:39:27Et puis, quand ça nous tombe dessus, on tombe vraiment de haut.
01:39:31Je n'y croyais pas, en fait.
01:39:32Pour moi, c'était irréel.
01:39:33Je ne pensais pas du tout que c'était vrai.
01:39:36Je ne m'y attendais pas.
01:39:37Je venais juste de me réveiller et je l'ai appris comme ça.
01:39:45Il y a également un état de santé.
01:39:48Ses deux frères m'ont donné l'état de santé de Lucas.
01:39:52On sait qu'il est encore hospitalisé.
01:39:54Il a subi une opération chirurgicale de la rate.
01:39:58Pour, évidemment, suite à ce coup de couteau,
01:40:01il est aujourd'hui dans un état stable,
01:40:03nous rassurait l'un de ses frères Clément, son frère aîné.
01:40:06On a également évoqué cette lettre ouverte,
01:40:09faite par le maire des Sables d'Olonne,
01:40:11qui évoque un acte fait par des barbares pour qui la vie ne vaut rien.
01:40:16Évidemment, la famille est touchée par les mots du maire,
01:40:18des mots très engagés.
01:40:20On sait d'ailleurs que la mairie a fourni aux enquêteurs
01:40:22toutes les images de vidéosurveillance
01:40:24pour que les individus soient arrêtés le plus rapidement possible.
01:40:29Merci beaucoup, merci beaucoup Thibault Marcheteau.
01:40:32Ce qui frappe dans ce qui s'est passé aux Sables d'Olonne,
01:40:35ce qui est très triste, il faut le dire,
01:40:37c'est que les Sables d'Olonne, c'est une jolie station balnéaire
01:40:40qui est très calme.
01:40:41La Roche-sur-Yon, c'est une jolie commune de Vendée
01:40:46qui est calme également, qui, j'allais dire, était calme.
01:40:50Ce qui veut dire que la violence, les agressions
01:40:54touchent désormais, pour ceux qui en douteraient encore,
01:40:57toutes les villes de France.
01:40:58Même cette partie ouest de la France,
01:41:00qui était jusqu'ici épargnée, Elodie Huchard.
01:41:02Oui, parce que maintenant, la violence est partout.
01:41:04Et d'ailleurs, malheureusement, comme la violence,
01:41:06on a tendance à penser qu'elle est concentrée dans certaines villes
01:41:09ou certains quartiers, là où il y a beaucoup de force de l'ordre,
01:41:11eh bien, pour un certain nombre de délinquants,
01:41:12évidemment qu'il est plus facile d'aller taper dans des communes
01:41:16où il y a moins de présence policière, où l'État est moins présent.
01:41:18Et puis, parce que malheureusement, cette violence désinhibée,
01:41:21elle existe évidemment de partout.
01:41:23C'est-à-dire le fameux petit coin tranquille de France
01:41:25où il ne se passait pas grand-chose,
01:41:26où on était garanti d'être en sécurité.
01:41:27Aujourd'hui, on ne l'a plus.
01:41:29Et c'est vrai que fait d'hiver après fait d'hiver,
01:41:30malheureusement, on se fait toujours la même réflexion.
01:41:32Ce sont des villes moyennes.
01:41:33On ne connaissait pas de problème avant.
01:41:35On va revenir sur la campagne des législatives.
01:41:38Je voulais qu'on aille en Corrèze.
01:41:40Pas de désistement dans la première circonscription de Corrèze,
01:41:43celle de François Hollande, l'ancien président de la République,
01:41:46engagé sous la bannière du nouveau Front populaire,
01:41:48est arrivé premier dimanche dernier.
01:41:50Il sera face à deux candidats au second tour, Chana.
01:41:53Une candidate erraine, arrivée deuxième,
01:41:55et un candidat républicain du canal historique
01:41:57et qui maintient sa candidature.
01:41:59Une triangulaire qui pourrait être favorable à François Hollande.
01:42:03Reportage à Tulle de Jérôme Rampenaud et Antoine Esteve.
01:42:08C'est une triangulaire inespérée en Corrèze
01:42:10pour l'ancien président qui finit en tête.
01:42:12Il peut maintenant compter sur la division des voix en cette ère de cœur.
01:42:15Un éparpillement qui rassure beaucoup les soutiens de François Hollande.
01:42:18Le fait que le candidat LR ne se désiste pas
01:42:21alors qu'il arrive en troisième position
01:42:22et ne respecte pas les règles du désistement républicain
01:42:26font que ça va sécuriser aussi l'ensemble du scrutin de dimanche prochain.
01:42:32Le Rassemblement national ne dispose donc pas de réserve de voix.
01:42:34Sa candidate a fait campagne sur l'insécurité rurale
01:42:37et l'espoir immense de battre un ancien président de la République.
01:42:40Je sais que si je bats M. Hollande, ça sera d'une courte avance.
01:42:44Mais peu importe, le tout c'est que j'arrive en tête
01:42:46et que je fasse gagner aussi Jordan pour être Premier ministre.
01:42:52En troisième position, le député républicain sortant
01:42:54est dans une situation inconfortable.
01:42:56Il compte bien faire campagne en dénonçant le bilan local de l'ancien président.
01:43:00Ils sont en colère en milieu rural.
01:43:02On peut rajouter les déserts médicaux,
01:43:04on peut rajouter toutes ces décisions qui n'ont pas été prises jusqu'ici.
01:43:09Et François Hollande y a participé de 2012 à 2017.
01:43:13Cette élection, c'est un gros challenge personnel pour François Hollande.
01:43:16Il n'imagine pas un seul instant pouvoir perdre dans son fief.
01:43:19Il a appelé dimanche soir ses électeurs, je cite,
01:43:22« au devoir impérieux de battre l'extrême droite ».
01:43:26C'est News 8h08.
01:43:27Restez bien avec nous.
01:43:28Dans un instant, Eric Ciotti, président des Républicains,
01:43:31sera l'invité de Laurence Ferrari.
01:43:32A tout de suite.
01:43:37C'est News, il est 8h15.
01:43:38Bienvenue à tous.
01:43:39On attend Eric Ciotti qui va arriver d'une minute à l'autre
01:43:42et qui est dans les embouteillages.
01:43:43On se dit tout.
01:43:45Du coup, l'interview politique sera dans quelques instants.
01:43:48Tout d'abord, on va faire un point sur l'actualité avec Chana Lousteau.
01:43:52Les dernières informations avec Chana.
01:43:56Des enfants victimes de menaces antisémites à Nice.
01:43:59Ces élèves d'une école juive ont été pris à partie hier
01:44:02par deux individus juste à côté de l'établissement.
01:44:04Ils revenaient d'une sortie scolaire et étaient clairement identifiables.
01:44:07Ils portaient une kippa et l'uniforme de l'école.
01:44:10L'agent chargé de leur sécurité s'est interposé.
01:44:13Résultat, il a été blessé au visage.
01:44:16Les candidats aux élections législatives ont jusqu'à ce soir 18h
01:44:20pour se retirer ou non avant le second tour.
01:44:22Ces dernières heures, on a pu assister à des désistements en cascade,
01:44:26notamment pour faire barrage au Rassemblement national.
01:44:28Emmanuel Macron a été clair.
01:44:30Aucune voix ne doit aller au parti de Jordan Barrella,
01:44:33quitte à faire gagner un candidat insoumis.
01:44:36Résultat, 155 candidats arrivaient 3e dans leur circonscription,
01:44:40qui ont déjà décidé de se retirer.
01:44:43Et puis aux Etats-Unis, cette bonne nouvelle pour Donald Trump.
01:44:46La Cour suprême américaine a étendu l'immunité pénale du président hier soir.
01:44:50Une décision qui retarde encore le procès fédéral du candidat à la présidentielle,
01:44:55ce qui veut dire qu'il pourrait ne pas être jugé avant le scrutin de novembre.
01:44:59Donald Trump s'est félicité d'une décision historique.
01:45:02Évidemment, Joe Biden, lui, dénonce un dangereux précédent.
01:45:07Merci Shana.
01:45:09Tiens la question que je vous pose ce matin dans la matinale de CNews.
01:45:12Second tour des législatives J-5.
01:45:15Jordan Barrella a laissé entendre qu'il pourrait aller à Matignon,
01:45:18même s'il lui manquait quelques députés pour obtenir la majorité absolue.
01:45:21Il pourrait alors avoir besoin de quelques députés de droite
01:45:25qui pourraient voter avec ce qu'on va appeler le bloc national.
01:45:28Est-ce que Jordan Barrella doit accepter d'aller à Matignon
01:45:31avec une majorité relative ou quasi absolue ?
01:45:34La question peut se poser.
01:45:36Vous vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo
01:45:38et on vous entendra à 8h30.
01:45:41Est-ce que c'est vraiment leur rôle ?
01:45:42L'association France Université,
01:45:44qui regroupe quasiment l'ensemble des dirigeants d'universités du pays,
01:45:48appelle très clairement à ne pas voter pour le RN.
01:45:52Dans un communiqué, on peut lire, entre autres,
01:45:54que la politique du RN se fonde sur des principes d'exclusion,
01:45:57de repli, mais aussi sur la peur et le rejet de l'autre.
01:46:00C'est une prise de position dénoncée par le syndicat étudiant Uni.
01:46:04Dans un communiqué publié hier,
01:46:06l'association France Université se positionne clairement
01:46:09contre le RN.
01:46:11La menace est immédiate, réelle et inédite.
01:46:14Elle doit être affrontée avec gravité et détermination
01:46:17car elle ne constitue pas une alternance ordinaire en démocratie.
01:46:20Une prise de position dénoncée par le syndicat étudiant Uni.
01:46:23Ce n'est pas au rôle d'une association universitaire
01:46:26de donner son avis sur ces élections,
01:46:28encore moins une association qui se veut représenter
01:46:31l'ensemble de l'enseignement supérieur.
01:46:33Ce monde universitaire, malheureusement,
01:46:35montre qu'aujourd'hui, il est contrôlé par une minorité.
01:46:39Une minorité qui, évidemment, ne veut pas critiquer les blocages,
01:46:42la présence du nouveau Front populaire à l'Assemblée,
01:46:46mais qui, par contre, va attaquer le RN.
01:46:48Ce n'est pas un choix pour les universités.
01:46:52Ce n'est pas une décision qui se veut en accord
01:46:54avec ce que veulent les présidents de l'université.
01:46:57Une association qui ne veut pas critiquer
01:47:00Une association qui avait déjà fait parler lors de la loi Immigration.
01:47:04C'est la même association qui, lors de la loi Immigration,
01:47:08avait appelé à s'opposer à cette loi Immigration,
01:47:10qui avait soutenu les mobilisations étudiantes,
01:47:12même celles qui pouvaient mener à des blocages,
01:47:16notamment à des organisations d'extrême-gauche.
01:47:17Donc France Université, l'association,
01:47:20n'en est pas à son premier coup d'essai.
01:47:21C'est une association qui, en permanence,
01:47:23se situe du côté de la gauche et de l'extrême-gauche.
01:47:25Il y a quelques jours, l'université de Paris-Nanterre
01:47:28a appelé à voter contre le Rassemblement National.
01:47:31Plusieurs autres universités ont suivi,
01:47:33comme Bordeaux, Vannes ou encore Strasbourg.
01:47:36Voilà, est-ce que c'est vraiment le rôle
01:47:38de représentants d'universités de donner des consignes de vote ?
01:47:42La question peut franchement se poser, Elodie Huchard.
01:47:45Oui, surtout, on l'a vu déjà pendant le premier tour,
01:47:47toutes ces tribunes, ces appels à ne pas voter
01:47:49pour le Rassemblement National qui n'ont servi strictement à rien.
01:47:52Et puis, c'est toujours la question de se dire
01:47:53est-ce que c'est le rôle d'une université ?
01:47:55Vous demandiez en fait la réponse.
01:47:56Et non, l'université, elle est là pour instruire les élèves.
01:47:58C'est comme les écoles et les cadres de l'enseignement
01:48:01qui avaient prévenu que si le Rassemblement National
01:48:03arrivait au pouvoir, il ne respecterait pas notamment le programme
01:48:06et il dénonçait un projet politique du côté du Rassemblement National.
01:48:10C'est-à-dire que si les professeurs découvrent aujourd'hui
01:48:12que l'école est un outil politique pour un certain nombre de ministres,
01:48:15il y a une certaine logique là-dessus, ça a toujours été le cas.
01:48:17Voilà, il y a également un footballeur de l'équipe de France,
01:48:20Jules Goundé, qui lance un appel à ne pas voter RN.
01:48:25On a envie de se dire, mais de quoi se mêle-t-il ?
01:48:29Écoutez, apparemment, il n'y a pas de but marqué pendant l'Euro
01:48:32par l'équipe de France, donc il marque des buts
01:48:33et il fera de la politique un peu plus tard.
01:48:35On n'inverse pas les rôles et tout va bien se passer.
01:48:36Voilà, parce qu'Olivier Giroud ou Adrien Rabiot
01:48:39avaient de leur côté dit que les Français votaient déjà pour qui ils voulaient
01:48:44et puis que c'était la démocratie.
01:48:48Dans un instant, Éric Ciotti, président des Républicains,
01:48:51sera l'invité de Laurence Ferrari, grande interview sur CNews
01:48:54et sur Europe 1.
01:48:55Les enjeux pour Éric Ciotti et pour l'Alliance LRRN ?
01:49:00Les enjeux, d'abord, évidemment, c'est de transformer l'essai du premier tour.
01:49:03C'est de voir comment ce groupe, composé notamment par les troupes d'Éric Ciotti,
01:49:08va pouvoir se comporter à l'Assemblée nationale.
01:49:10Est-ce qu'il y aura un groupe ?
01:49:11Est-ce que ce groupe va devoir se diluer dans le rassemblement national ?
01:49:14Et puis, c'est aussi la volonté pour Éric Ciotti d'incarner cette union des droites
01:49:18et de montrer aussi qu'il est non seulement satisfait et sûr, évidemment,
01:49:21de la position qu'il a tenue jusque-là.
01:49:23Et puis, c'est un bon moyen aussi de dresser déjà un premier bilan de cette union
01:49:27à quelques jours juste après le premier tour.
01:49:30Merci beaucoup, Élodie Huchard.
01:49:318h20, tout de suite, c'est la grande interview avec Laurence Ferrari,
01:49:36qui reçoit ce matin Éric Ciotti.
01:49:44Éric Ciotti, le Rassemblement national et ses alliés dont vous faites partie
01:49:47est arrivé largement en tête du premier tour.
01:49:50Un barrage est en train d'être mis en place avec déjà 185 désistements en cas de triangulaire.
01:49:55Est-ce que ce barrage peut vous empêcher d'obtenir la majorité absolue ?
01:49:59Je crois au contraire qu'il va provoquer une prise de conscience dans le pays.
01:50:03Il est tellement ridicule, grotesque.
01:50:06C'est l'alliance de la Carpe et du Hérisson, de Mme Rousseau, de M. Bertrand, de M. Roussel,
01:50:14des insoumis désormais.
01:50:16On voit une candidate insoumise qui a pour slogan « la police tue »,
01:50:21qui soutient désormais le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Police.
01:50:25Mais les Français ne peuvent pas se retrouver dans cette embouille, dans cette magouille.
01:50:30M. Macron qui espère que M. Mélenchon soit demain peut-être Premier ministre,
01:50:36qu'il y ait le plus de députés insoumis.
01:50:38Enfin, on parle de quoi ?
01:50:40On parle des insoumis qui refusent de qualifier le Hamas de terroriste.
01:50:45On parle de députés comme M. Guiraud, qui a proféré des insultes antisémites,
01:50:51d'une violence inouïe, traitant de porc un député,
01:50:56parce qu'il était de confession juive, qui est une insulte antisémite.
01:51:00Mais il y a Rabib.
01:51:02On a ce parti qui a soutenu les émeutes, qui a introduit la violence dans l'hémicycle.
01:51:08Et ça, ça ne gêne personne.
01:51:10M. Macron soutient les insoumis.
01:51:13Donc cette alliance, elle est tellement ridicule.
01:51:15Ils vont faire quoi demain ?
01:51:17Ils pensent quoi de commun ?
01:51:18Ils vont gouverner comment le pays ensemble ?
01:51:21Donc moi, je crois au contraire que cette alliance, parce qu'elle est tellement grossière...
01:51:25C'est une alliance tacite pour vous, entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, Éric Ciotti.
01:51:29Absolument.
01:51:30On voit bien, M. Macron, c'est l'homme du chaos.
01:51:33Il a installé le chaos dans le pays depuis sept ans, le chaos dans les comptes,
01:51:38les déficits, la dette, les impôts, le chaos dans la rue.
01:51:43La violence, la violence antisémite, le chaos migratoire.
01:51:48Et maintenant, il veut introduire le chaos institutionnel et politique.
01:51:52Donc ce qu'il veut, ce que veut M. Macron, c'est qu'il n'y ait pas de majorité absolue,
01:51:55que la coalition des droites, qui a un vrai programme de redressement, ne puisse pas gouverner
01:52:01et que tout soit bloqué et qu'il garde la main.
01:52:03Donc j'appelle aujourd'hui tous les Français qui refusent de voir la France sombrer dans le chaos,
01:52:10de venir vers nous, ceux qui, naturellement, nous ont donné ce succès au premier tour,
01:52:14mais tous les autres, y compris des électeurs qui ont voté pour M. Macron
01:52:18parce qu'ils pensaient que son programme économique était plus à droite.
01:52:22Mais aujourd'hui, il faut choisir.
01:52:23Il n'y a pas deux choix possibles, il n'y en a qu'un.
01:52:26Il y a le choix entre l'extrême gauche, violente, qui provoquerait un chaos dans le pays,
01:52:32et l'alliance des droites, qui conduirait une politique de redressement national,
01:52:36plus de sécurité, moins d'immigration, plus de pouvoir d'achat.
01:52:39Éric Ciotti, Gabriel Attal, qui fustigeait, il y a quelques jours à peine,
01:52:44cette alliance de la honte entre éléfis notamment,
01:52:48parlant de ceux qui étaient des communautaristes, qui étaient poursuivis pour apologie du terrorisme,
01:52:53dit aujourd'hui «désistement, ça ne veut pas dire ralliement».
01:52:55Il y a une nuance ou pas ?
01:52:56On n'y comprend plus rien.
01:52:58C'est tellement ridicule.
01:53:00Je reprends les propos du président de la République.
01:53:02C'était le 12 juin, au lendemain de la dissolution.
01:53:05Il n'avait pas de mots assez durs et de jugements moraux pour stigmatiser la gauche socialiste,
01:53:13qui s'était alliée avec les Insoumis.
01:53:15Et désormais, ce sont eux, c'est lui, M. Attal, M. Macron, qui s'allient avec les Insoumis,
01:53:22M. Darmanin, Mme Borne, qui s'allient avec les Insoumis,
01:53:25et avec la complicité que je déplore tellement,
01:53:29parce qu'elle est tellement honteuse de quelques-uns de chez nous,
01:53:32comme M. Bertrand, qui se rallient à ce scénario du grotesque.
01:53:38Oui, je crois que les Français ne peuvent pas accepter de se faire insulter.
01:53:43Il y a eu presque 11 millions de Français qui ont voté pour notre coalition dimanche.
01:53:47Ces Français, ils aiment la France.
01:53:50Et ils ne supportent pas l'insulte que certains leur profèrent.
01:53:53Vous savez, nous, on a l'habitude d'être attaqués, j'ai l'habitude caricaturé.
01:53:57C'est peut-être le débat politique, même là,
01:53:59s'il prend des tournures qui sont quelque peu outrancières et excessives.
01:54:04Mais nous insulter, c'est insulter les Français.
01:54:06C'est insulter ces hommes et ces femmes qui souffrent,
01:54:09qui voient le pays décliner et qui veulent porter une nouvelle espérance,
01:54:13dire on va enfin essayer autre chose.
01:54:15Il y en a marre de tous ces politiciens qui se mettent toujours d'accord au dernier moment
01:54:19pour se maintenir, pour ne rien faire, pour conduire le déclin de la France.
01:54:23C'est ça qu'il faut changer.
01:54:24Éric Jetté, est-ce que vous pensez que les électeurs vont suivre les consignes de vote
01:54:28qui leur sont données par tel parti ou par tel autre ?
01:54:31Je ne crois pas.
01:54:32Les électeurs sont libres.
01:54:33Et heureusement, on est dans une grande démocratie.
01:54:36Mais comment ?
01:54:37Je me mets dans la peau d'un électeur macroniste qui a voté pour nous il y a quelques années
01:54:42et puis qui avait peut-être été sensible au discours économique de M. Macron,
01:54:47au fait qu'il se disait de droite.
01:54:49Et là, il voit M. Macron dire, votons pour le nouveau Front populaire,
01:54:54allions-nous avec le nouveau Front populaire.
01:54:56Mais regardons le programme du nouveau Front populaire.
01:54:59Et je le dis aux électeurs de droite, notamment à ceux de ma famille politique,
01:55:03les républicains que je préside, pour leur lancer un appel
01:55:06pour que pas une voix républicaine ne manque à la coalition.
01:55:09Le programme du nouveau Front populaire, c'est quoi ?
01:55:12Dès l'été, la libération de 20 % des détenus.
01:55:16Ça veut dire 15 000 criminels et délinquants dans la rue dès le 14 juillet.
01:55:2215 000, vous vous rendez compte le choc de violence que cela va produire ?
01:55:26Le programme du nouveau Front populaire, c'est la régularisation massive des clandestins.
01:55:31Donc un appel à l'immigration immédiate.
01:55:34Le programme du nouveau Front populaire, c'est une augmentation massive,
01:55:38jusqu'à 90 % de l'impôt sur le revenu et la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG.
01:55:45Ça veut dire que les retraités, notamment,
01:55:47paieront une CSG beaucoup plus forte si ce pouvoir arrivait à être en fonction.
01:55:53C'est la fin de la loi contre les squats, une atteinte au droit de propriété.
01:55:58C'est la reconnaissance de l'État de Palestine, dirigée par le Hamas.
01:56:02C'est tout ça le nouveau Front populaire.
01:56:04Et M. Macron et M. Bertrand considèrent qu'il faut voter pour ça.
01:56:11Mais simplement, les bras m'en tombent.
01:56:14Éric Joty, c'est peur contre peur.
01:56:16Vous dites qu'il y aura 20 % des détenus qui seront libérés.
01:56:18Eux disent que vous allez vous prendre aux binationaux dans notre pays.
01:56:22Où sont les peurs de notre côté, sincèrement ?
01:56:25C'est la question de la binationalité.
01:56:26Est-ce que, dans le Rassemblement national que l'on attaque,
01:56:30est-ce qu'il y a une attitude, un comportement, une proposition
01:56:35qui, depuis sept ans, à l'Assemblée nationale, a pu choquer ?
01:56:41Sur les binationaux, c'est une fausse polémique.
01:56:43On parle d'une dizaine, peut-être quelques dizaines d'emplois
01:56:49stratégiques de notre pays, où on dit qu'il faut les réserver à des nationaux.
01:56:54Mais les emplois des fonctionnaires, aujourd'hui,
01:56:56ils sont déjà réservés dans ce cadre.
01:57:00Donc, ce n'est pas un sujet.
01:57:02Simplement, on a voulu faire une fausse polémique.
01:57:04Il n'y a aucune inquiétude à avoir de ce programme.
01:57:06Vous savez, je ne serais pas là s'il y avait des inquiétudes.
01:57:09Au contraire, moi, j'ai vu l'évolution de ce parti.
01:57:12On ne peut pas lui faire un procès sur des comportements
01:57:15qui datent d'un autre siècle.
01:57:18Ce n'est pas acceptable.
01:57:19Ce n'est pas tolérable.
01:57:20Aujourd'hui, le danger, c'est la situation de la France
01:57:24dans laquelle M. Macron l'a enfoncé.
01:57:26Et le danger, c'est le programme de l'extrême gauche.
01:57:29On voit bien où sont les dangers.
01:57:31Mais les Français, ils ne sont pas dupes.
01:57:32Ils voient la violence des insoumis.
01:57:34Et aujourd'hui, comme par hasard, on effacerait par une ardoise magique
01:57:39la dangerosité de M. Mélenchon.
01:57:41Sincèrement, c'est ridicule.
01:57:42Éric Ciotti, Jordan Bardel a réaffirmé qu'il lui fallait
01:57:46une majorité absolue pour aller à Matignon.
01:57:49Mais à quelques sièges près, dit-il désormais ?
01:57:52Qu'est-ce que vous, vous lui conseillez ?
01:57:53S'il lui manque 5, 10, 20 sièges, vous lui dites
01:57:56on ne prend pas le risque, il faut aller à Matignon ?
01:57:59Ce qui est sûr, c'est qu'il faut avoir la certitude
01:58:01que le gouvernement qui serait sorti, issu des urnes
01:58:06et qui viendrait de cette majorité issue des urnes, puisse gouverner.
01:58:10Le reste, ce sont des palinodies.
01:58:13Si on ne peut pas gouverner, on est dans l'impuissance.
01:58:15Donc il faut que les Français nous donnent cette majorité absolue.
01:58:18Je crois que c'est possible et ça va se faire.
01:58:22Parce que j'appelle à une grande réaction pour qu'on essaie le changement.
01:58:27Qu'on ose le changement.
01:58:28Je dis aux Français, n'ayez pas peur.
01:58:30Ce programme, il est raisonnable.
01:58:32Il est responsable.
01:58:33Ce sont des gens sérieux.
01:58:35Mais est-ce qu'il faut qu'il aille à Matignon,
01:58:37même s'il lui manque une dizaine, une vingtaine de sièges ?
01:58:40S'il n'y a pas de majorité absolue, il a dit très clairement qu'il n'irait pas.
01:58:43Après, nous établirons, une fois les élections législatives acquises,
01:58:48s'il peut y avoir une majorité absolue.
01:58:50Est-ce que des députés LR pourraient rejoindre votre coalition après le second tour ?
01:58:53Je l'espère. Je l'espère.
01:58:55Je m'y emploierai parce que je ne les vois pas bloquer le pays
01:58:59et je ne les vois pas participer à une coalition
01:59:03qui comprendrait les insoumis, les communistes.
01:59:05Madame Rousseau, Madame Rousseau quand même !
01:59:08Parce qu'on nous dit que les écologistes sont très fréquentables.
01:59:11Dans les écologistes, il y a Madame Rousseau.
01:59:14Voilà, je le dis quand même pour déciler les yeux de certains.
01:59:18Emmanuel Macron, d'après les informations de nos confrères de JDD,
01:59:21s'apprête à verrouiller plusieurs postes clés de l'État
01:59:24avec de nombreuses nominations qui sont attendues demain
01:59:26lors du Conseil des ministres pour placer des proches des postes stratégiques
01:59:29afin d'entraver les possibilités d'action de Jordan Bardella
01:59:32s'il accédait à Matignon.
01:59:34Comment vous qualifiez cela ?
01:59:35C'est un coup d'État administratif si cela devait advenir.
01:59:38Il y a déjà eu des nominations la semaine dernière de proches.
01:59:43Le mari d'une ancienne ministre notamment, qui a été nommée recteur.
01:59:47Donc on voit bien qu'on est en train, dans une panique générale,
01:59:51de recaser les proches.
01:59:53On dirait que cela s'est toujours fait.
01:59:55Mais là, de façon très accélérée.
01:59:57D'abord, c'est un signe de défaite, peut-être de lucidité en la matière.
02:00:01Mais ce qu'on nous annonce pour demain, on verra si c'est confirmé,
02:00:05c'est un immense coup de balai.
02:00:07On enlèverait des fonctionnaires compétents pour mettre des militants.
02:00:12On mettrait à la tête de la police nationale un militant
02:00:15qui n'a aucune expérience.
02:00:17Enfin, on rentrerait dans un régime différent.
02:00:23Et ça, je le dis, ce n'est pas acceptable, ce n'est pas supportable.
02:00:27Ce serait un coup d'État administratif.
02:00:28Emmanuel Macron sera de toute façon président de la République jusqu'en 2027.
02:00:33C'est en tout cas ce qu'il dit.
02:00:35Doit-il se soumettre, se démettre en cas de défaite encore plus sévère
02:00:40pour son camp dimanche prochain ?
02:00:41Il doit respecter la décision souveraine du peuple.
02:00:45C'est ça, la dignité et la hauteur d'un président de la République.
02:00:47Il y a un cadre institutionnel.
02:00:49Mais je n'imagine pas qu'il veuille entraver la volonté exprimée
02:00:55souverainement par le peuple français dans une élection.
02:00:59Et c'est un point très positif, dimanche, où jamais il n'y a eu autant de votants
02:01:03depuis 1981, depuis plus de 40 ans.
02:01:05Ça veut dire que les Français, on disait qu'ils ne s'intéressaient plus à la politique.
02:01:09Non, quand il y a un enjeu, quand l'avenir du pays est en cause,
02:01:14eh bien, ils se mobilisent.
02:01:15Et je suis persuadé, dimanche, ils se mobiliseront encore plus fort.
02:01:19Et je les appelle en cela pour nous donner la victoire.
02:01:22Mais vous ne croyez pas que, justement, certains seront dégoûtés ?
02:01:25Ils sont en train de faire leur magouille, leur petite combine d'appareils.
02:01:29À quoi ça sert d'aller voter ?
02:01:30Bien sûr, ce spectacle, il est affligeant.
02:01:33Ces alliances contre nature de gens qui se sont insultés, détestés,
02:01:39l'alliance de gens que je pensais républicains avec des gens violents,
02:01:43avec des gens violents, eh bien, elle va choquer.
02:01:47Mais elle peut soulever, et je l'appelle de mes voeux, une réaction aussi,
02:01:51notamment des Français qui n'ont pas encore voté,
02:01:54de tous les Français de droite qui ne peuvent accepter cette collusion,
02:01:59cette compromission qui est en train de s'opérer aujourd'hui
02:02:03dans les arrières-cours des ministères qui sont encore ouverts
02:02:08et qui ne servent plus qu'à ça.
02:02:10Les appels du pied de la Macronie à la gauche se multiplient.
02:02:12Dimanche soir, à la surprise générale,
02:02:13Gabriel Attal annonçait l'abandon de la réforme de l'assurance chômage,
02:02:17réforme qu'il avait ardemment défendue jusque-là.
02:02:21Jusqu'où est-ce qu'il y aura des renoncements ?
02:02:24On voit bien que beaucoup de gages sont donnés.
02:02:28Cette méthode sur la réforme du chômage était totalement erronée.
02:02:33Ce qu'il faut, et c'est ce que nous voulons faire,
02:02:35c'est installer une grande conférence du travail,
02:02:38réunir les partenaires sociaux, réouvrir un dialogue,
02:02:42rassurer sur la pérennité du paritarisme
02:02:45et faire en sorte que tout le monde soit entendu,
02:02:48que nos régimes sociaux soient mieux équilibrés,
02:02:51qu'on puisse favoriser le travail
02:02:53et qu'on puisse exprimer la solidarité nationale.
02:02:55Ce sont ces trois points qui sont au cœur de notre modèle social,
02:02:59que, naturellement, nous voulons protéger, préserver.
02:03:02Quel avenir pour vous, Éric Ciotti, en dehors de ces législatives ?
02:03:07Est-ce que certains postes vous intéressent ?
02:03:09J'en avais déjà parlé avec Marine Le Pen et Jordan Bardella.
02:03:11Ce n'est pas le sujet, je ne répondrai pas de façon personnelle.
02:03:15Ce qui est sûr, c'est que nous avons formé une coalition, une alliance.
02:03:20J'ai voulu casser ce mur qui a enfermé des Français
02:03:25dans une forme de stigmatisation,
02:03:27ce qui n'était pas le cas pour les autres,
02:03:30dire que tous les Français peuvent travailler au redressement national,
02:03:33bâtissons une union.
02:03:35Nous aurons vocation, si nous gagnons et si nous avons la majorité absolue,
02:03:38à participer au redressement de la France.
02:03:41Avec le futur Premier ministre, qui j'espère sera Jordan Bardella,
02:03:45nous le ferons en toute loyauté.
02:03:47Il y a beaucoup d'inquiétudes, ce sera ma dernière question,
02:03:48à l'étranger, sur ce qui se passe en France,
02:03:51une inquiétude des marchés également.
02:03:53Est-ce qu'il y a encore une fois de quoi se dire
02:03:55la France va vivre une crise politique, ça c'est clair,
02:03:58une crise de régime, voire une crise financière,
02:04:00avec le mur de la dette qui arrive de plus en plus vite ?
02:04:03Je ne crois pas.
02:04:03D'ailleurs, les marchés ont plutôt bien réagi après le premier tour.
02:04:08Ce qui peut inquiéter, c'est le programme délirant du nouveau Front populaire.
02:04:12200 milliards d'euros de relance, 6 points de PIB,
02:04:15c'est plus qu'en 1981.
02:04:17Et on avait vu où cela nous a conduit en 1981,
02:04:21100 milliards d'euros d'impôts,
02:04:23alors qu'on est déjà au record du monde des prélèvements obligatoires.
02:04:26100 milliards d'euros d'impôts, 50 dès l'été.
02:04:30Je le dis aux Français, il faut qu'ils mesurent
02:04:33les prélèvements qu'ils vont subir.
02:04:34C'est plusieurs milliers d'euros par an
02:04:38qui vont altérer leur pouvoir d'achat.
02:04:41Voilà, donc l'inquiétude financière,
02:04:43elle est dans le programme du nouveau Front populaire.
02:04:45Notre programme a été chiffré, presque à l'équilibre par l'IFRAP.
02:04:50Il y a une mesure qui coûte, que nous allons financer par des économies.
02:04:53C'est la baisse de la TVA sur les carburants, sur l'électricité, sur le gaz.
02:04:57Parce que c'était une injustice qui était d'ailleurs due à une erreur politique
02:05:01avec la fin du nucléaire qui nous a privés de cette indépendance.
02:05:05Nous allons la corriger et relancer aussi une très grande politique nucléaire
02:05:09qui permettra d'avoir un prix de l'électricité
02:05:12qui auparavant était le moins cher en Europe
02:05:14et qui malheureusement a été indexée sur le gaz à cause de l'Allemagne.
02:05:18Merci beaucoup Éric Ciotti.
02:05:19C'était votre grande interview ce matin sur CNews et sur Europe 1.
02:05:26CNews, 8h37, merci d'être avec nous.
02:05:28Voilà, interview un petit peu décalé
02:05:31puisqu'il y avait des problèmes de circulation.
02:05:34C'est la vie, c'est comme ça.
02:05:36Vous avez écouté évidemment Éric Ciotti et interrogé par Laurence Ferrari.
02:05:41On va débriefer ce qui a été dit, les grandes lignes.
02:05:44On est avec Chana Lousteau, bien sûr,
02:05:45Élodie Huchard, Lomi Guillaume, Alexandra Blanc
02:05:47et on accueille Albert Zénou,
02:05:50rédacteur en chef du service politique du Figaro.
02:05:52Bonjour Albert Zénou.
02:05:53Merci, merci d'être là.
02:05:54On va peut-être revenir sur ce qui a été dit par Éric Ciotti,
02:05:58avec vous, avec vous Élodie Huchard,
02:06:00et puis on va le décortiquer avec Élodie et Albert Zénou.
02:06:03Ce que je retiens, et vous allez me dire si vous retenez la même chose,
02:06:06c'est que le concurrent de l'alliance LRRN,
02:06:13ce n'est plus Macron, ce n'est plus Emmanuel Macron,
02:06:15c'est vraiment, très clairement, l'alliance Nouveau Front Populaire
02:06:19et plus spécifiquement la France Insoumise.
02:06:21Oui, parce que de toute façon, aujourd'hui,
02:06:23on a bien vu après le résultat des élections au premier tour
02:06:25à quel point de toute façon la Macronie était très très loin.
02:06:28Il n'y avait évidemment aucune chance qu'elle n'y ait une majorité absolue ni relative.
02:06:32D'ailleurs, donc effectivement, maintenant,
02:06:33il faut plutôt aller taper du côté de la France Insoumise.
02:06:35Un, parce que dans les faits et dans les chiffres,
02:06:37ce sont les principaux concurrents maintenant du Rassemblement national
02:06:41et de l'alliance LRRN.
02:06:42Et puis aussi, parce qu'il y a tellement ces désistements, etc.,
02:06:44qu'ils ont bien compris que puisqu'en face, on faisait tout contre eux,
02:06:47eh bien, la tentative, c'est d'aller essayer de grappiller des voies.
02:06:50C'est-à-dire que d'un côté, on fait désister des candidats
02:06:52pour tenter de faire bac le Rassemblement national.
02:06:54Donc, le Rassemblement national pointe aussi les incohérences de ces alliances
02:06:58qu'on a vues déjà hier et puis qu'on va voir encore dans la journée
02:07:01puisque c'est avant 18h qu'on connaîtra,
02:07:02enfin, c'est à 18h qu'il faut avoir déposé sa candidature.
02:07:05Voilà, Éric Ciotti qui a dit que le programme du Nouveau Front Populaire,
02:07:07c'était de libérer 20% des détenus, 15 000 criminels et délinquants
02:07:11dans la rue dès le 14 juillet.
02:07:14Et puis là, la folie fiscale.
02:07:16Albert Zénou, c'est le message qu'est venu faire passer ce matin Éric Ciotti.
02:07:23Attention, attention si vous votez pour les candidats du Nouveau Front Populaire.
02:07:27Oui, il s'agit pour la droite qui s'est alliée avec le Rassemblement national
02:07:32d'aller faire bloc pour essayer de retrouver,
02:07:35en tous les cas, une majorité, si ce n'est absolue, au moins relative, importante.
02:07:41Puisque aujourd'hui, la difficulté va être, pour ce bloc-là,
02:07:46d'avoir les fameux 289 députés.
02:07:49Donc, il faut s'en approcher le plus possible.
02:07:51Donc, aller chercher du côté des alliances et dénoncer le jeu de certains à droite,
02:07:59même, qui appellent à voter contre le Rassemblement national
02:08:02et donc contre les alliances avec Ciotti.
02:08:04Et cette gauche qui fait barrage, c'est la fameuse gauche Castor,
02:08:08et donc qui peut empêcher, puisqu'il y a beaucoup de désistements.
02:08:12Je crois qu'on a compté hier soir, il y avait 150 désistements déjà,
02:08:16donc sur les 300 triangulaires.
02:08:19Donc, il y a un vrai risque d'avoir...
02:08:21Ce sera à combien ce soir ?
02:08:24Ça, on le saura à 8 heures.
02:08:26Mais on peut imaginer quoi, une cinquantaine d'autres ?
02:08:28Il peut y avoir un nombre de triangulaires beaucoup, beaucoup plus réduit avec des duels.
02:08:33Et dans cette configuration-là,
02:08:36le Rassemblement national n'est peut-être pas aussi bien parti qu'il ne le pensait.
02:08:40Donc, il va falloir qu'il y ait une mobilisation extrême de l'électorat de droite,
02:08:49puisque là, c'est clair que l'ensemble RN et LR-Ciotti veut mobiliser l'électorat de droite.
02:08:59Je voulais vous entendre également, Albert Zénous,
02:09:01sur ce qui se passe dans certaines circonscriptions,
02:09:04notamment à Roubaix et Ouattre-Lau.
02:09:06Le candidat Tariq Mecqui, ensemble, donc macroniste,
02:09:10cède sa place et appelle à voter David Guiraud.
02:09:13David Guiraud, qui est député sortant de la France insoumise,
02:09:17qui a tenu des propos à caractère antisémite.
02:09:21Oui, c'est incompréhensible que quelqu'un qui appartient à la majorité présidentielle,
02:09:27donc au centre, puisse appeler, alors qu'il n'est pas qualifié,
02:09:33donc il n'y a pas de désistement.
02:09:34Là, c'est juste appeler à voter pour David Guiraud,
02:09:36qui est marqué par le saut de l'infamie.
02:09:40Ces propos qui frisent, et même un peu plus, l'antisémitisme,
02:09:45devraient l'éloigner du champ politique.
02:09:49Et là, on ne comprend pas comment on arrive à appeler à voter pour lui.
02:09:54On est très loin du logiciel macroniste.
02:09:59David Guiraud, c'est vraiment l'aile très radicale et très antisioniste de LFI.
02:10:05Donc, on ne comprend pas.
02:10:08Je pense que ça peut jouer contre ces alliances contre-nature,
02:10:13entre un centre-gauche-centre-droit et une extrême-gauche radicalisée.
02:10:21Symbole de la panique actuelle dans le camp macroniste,
02:10:24à Tourcoing, une candidate NFP, il faut suivre,
02:10:28Nouveau Front Populaire, investie par la France Insoumise,
02:10:30Leslie Mortreux, se désiste, elle, pour aider Gérald Darmanin,
02:10:35accessoirement ministre de l'Intérieur.
02:10:37Donc, une candidate LFI qui, de fait, soutient le ministre de l'Intérieur.
02:10:42Oui.
02:10:42Quand on sait ce que certains LFI disent de la police.
02:10:45Oui.
02:10:45Ça n'a aucun sens politique.
02:10:46C'est étonnant, d'autant qu'on aurait pu penser
02:10:49qu'ils auraient à cœur de faire battre Gérald Darmanin.
02:10:53Puisque, au résultat du premier tour, dimanche soir,
02:10:56on voyait bien que Gérald Darmanin était en une position délicate.
02:10:59Si la candidate NFP se maintenait,
02:11:05le risque de voir l'élection d'un RN sur cette circonscription,
02:11:10donc de battre Gérald Darmanin, était réel.
02:11:12Donc, là, effectivement, il y a quelque chose qui est...
02:11:15En même temps, c'est une logique d'appareil,
02:11:18c'est une logique de système, la gauche ne veut pas être en reste
02:11:23et se désiste, là, ils peuvent se désister, en espérant que,
02:11:27et c'est ce qui se passe aussi dans certains cas,
02:11:30que les macronistes se désistent en faveur des candidats de gauche.
02:11:33Comme tous les matins, je pose une question aux téléspectateurs de CNews.
02:11:37Je ne vous apprends rien, Albert Zénoud.
02:11:38Jordan Bardella a laissé entendre qu'il pourrait aller à Matignon,
02:11:42même s'il lui manquait quelques députés pour obtenir la majorité absolue.
02:11:46Il pourrait alors avoir besoin des voix de quelques députés de droite
02:11:49qui pourraient voter avec le Bloc national.
02:11:51Est-ce que Jordan Bardella doit accepter d'aller à Matignon
02:11:53avec une majorité relative, voire quasi absolue ?
02:11:56Je vous pose la question ce matin.
02:11:58Voici vos réponses.
02:12:00Il est évident que Jordan Bardella ne doit aller à Matignon
02:12:02que s'il a une majorité absolue.
02:12:04S'il a une majorité relative,
02:12:07une motion de censure va être immédiatement votée et adoptée
02:12:12avec l'aide de tous les partis qui sont anti-Rassemblement national,
02:12:18ce qui mettra en grande difficulté.
02:12:20Il ne pourra rien faire passer de son programme
02:12:23pour lequel tous les gens ont voté.
02:12:25À un moment donné, je pense qu'il faut accepter ce qui est acceptable
02:12:28et prendre les décisions qui conviennent.
02:12:30Donc je pense que même avec une majorité relative,
02:12:34M. Bardella doit prendre ce poste, c'est important.
02:12:38C'est un moment historique en France.
02:12:42Bon, Albert Zénou ?
02:12:44Je crois qu'aujourd'hui, ils sont plutôt prêts à prendre le pouvoir
02:12:50avec une majorité relative si elle est importante.
02:12:53S'il manque une dizaine de voix,
02:12:55je pense qu'il se ferait fort, c'est ce qui se dit,
02:12:58d'aller chercher des LR qui se désisteraient,
02:13:03qui accepteraient de rejoindre plus ou moins l'Alliance
02:13:08dans une neutralité positive,
02:13:09ou même rejoindre, quand on est à Matignon,
02:13:12on a des postes à offrir.
02:13:13Donc il y a aussi des gens qui seraient intéressés
02:13:15par rejoindre un gouvernement dirigé par M. Bardella.
02:13:19Donc il y aurait cette possibilité.
02:13:21Après, toute la difficulté, c'est comment tenir trois ans,
02:13:25puisqu'à priori l'élection présidentielle est en 2027,
02:13:28avec une majorité relative.
02:13:29On a vu qu'Emmanuel Macron avait des difficultés depuis 2022,
02:13:33donc au bout de deux ans, il a dû dissoudre.
02:13:36Donc comment tenir trois ans dans cette configuration politique ?
02:13:40Merci beaucoup, Albert Zemmou, d'être venu ce matin
02:13:42sur le plateau de la matinale.
02:13:44Et on accueille le docteur Brigitte Millot.
02:13:45Ça va, Brigitte ?
02:13:46Pas mal, et vous ?
02:13:47Bon, pas mal, pas mal, pas mal.
02:13:49Bientôt les vacances.
02:13:50On pense souvent à sa crème solaire, ces circonstances.
02:13:53On pense moins à faire sa trousse à pharmacie.
02:13:55Ce matin, vous nous donnez des conseils
02:13:57pour préparer notre trousse à pharmacie.
02:13:59Dites-nous tout, Brigitte.
02:14:00Alors, vous allez me dire que ce n'est pas très sympa de dire ça.
02:14:03Pourquoi je suis là ?
02:14:04Parce que moi, mon meilleur conseil, c'est d'aller voir votre médecin
02:14:07si vous n'êtes pas encore parti en vacances.
02:14:09Pourquoi ?
02:14:10Parce que c'est celui qui vous connaît le mieux
02:14:12et c'est celui qui pourra vérifier où vous en êtes de vos vaccinations,
02:14:16qui pourra éventuellement vous conseiller pour des vaccinations
02:14:19selon les lieux dans lesquels vous vous rendez,
02:14:21qui pourra surtout vérifier que vous ayez assez de traitements
02:14:26pour des personnes âgées ou pas, d'ailleurs,
02:14:28qui partent souvent longtemps en vacances.
02:14:30Bien s'assurer qu'on a la quantité suffisante
02:14:33de médicaments pour les vacances,
02:14:35qui pourra aussi vous prescrire des médicaments
02:14:37qui ne sont que sur ordonnance.
02:14:39Et comme il vous connaît bien, par exemple,
02:14:41si vous êtes sujetteux, je mets au féminin
02:14:44parce que ce sont plutôt les femmes qui souffrent d'infections urinaires,
02:14:47il pourra déjà vous prescrire une ordonnance d'antibiotiques
02:14:51que vous aurez au cas où.
02:14:53Si vous êtes sujet à l'herpès,
02:14:55il pourra vous prescrire des antiviraux que vous prendrez
02:14:58quand vous commencez à sentir que ça picote
02:15:00au niveau des lèvres ou ailleurs.
02:15:02Il pourra aussi, si vous êtes allergique,
02:15:05et ça c'est essentiel,
02:15:07vous donner des médicaments à base de cortisone
02:15:10qui ne sont que sur ordonnance,
02:15:12des médicaments ou des crèmes d'ailleurs,
02:15:14aussi si vous avez des petits boutons et que vous êtes allergique.
02:15:17Et surtout, le fameux stylo dont je parle souvent
02:15:20mais que je trouve indispensable en cas de choc anaphylactique,
02:15:24c'est-à-dire s'il y a une allergie importante
02:15:26avec un risque vital quand on commence à s'étouffer,
02:15:29il pourra vous prescrire un stylo auto-injecteur
02:15:32d'adrénaline, d'épinéphrine,
02:15:34on en parle souvent et je continuerai à en parler
02:15:36parce que ça me semble indispensable
02:15:37d'avoir ça sur soi en permanence.
02:15:39Vous voyez, il vous connaît.
02:15:41Il pourra vous prescrire aussi éventuellement
02:15:43des antibiotiques à avoir au cas où,
02:15:46des gouttes auriculaires parce que
02:15:48une des pathologies, un des bobos les plus fréquents de l'été,
02:15:51otite externe,
02:15:52mais on ne peut pas mettre n'importe quoi dans les oreilles
02:15:54parce qu'il y a le tympan-boue,
02:15:55on ne sait pas exactement si c'est une otite externe ou pas.
02:15:57Donc là, il pourra vous prescrire des gouttes
02:15:59qui, quoi qu'il arrive, que vous pourrez mettre,
02:16:01des gouttes antibiotiques auriculaires.
02:16:03Vous voyez, toutes ces petites choses-là.
02:16:05Après, conseils généraux quand même.
02:16:07N'oubliez pas, si vous partez avec les enfants,
02:16:09le carnet de santé.
02:16:10N'oubliez pas votre carnet de vaccination
02:16:13si vous vous blessez ou quoi,
02:16:14savoir où vous en êtes, du tétanos par exemple ou autre.
02:16:17Ça, c'est important.
02:16:19Évitez, si vous partez à la chaleur,
02:16:21les formes suppositoires.
02:16:23Ça peut fondre à la chaleur, bah oui.
02:16:26Évitez aussi, c'est du vécu.
02:16:30Je n'osais pas le dire, c'est du vécu.
02:16:32Évitez-vous.
02:16:34Non, mais les formes liquides, c'est lourd et ça peut se renverser.
02:16:37Ne mettez pas, moi je le vois régulièrement,
02:16:41le sac en plastique, on enlève les médicaments des boîtes
02:16:44et on les met en vrac dans un sac en plastique,
02:16:46sauf qu'on ne sait plus ce que c'est.
02:16:48Donc, on garde les boîtes, on garde les notices
02:16:51et éventuellement même, on écrit dessus ce que c'est,
02:16:54antibiotiques de matin, de soir, pendant cinq jours, etc.
02:16:57Parce que si on les met en vrac, on n'a plus rien.
02:17:00Oui, mais c'est important.
02:17:01Après, autre petit conseil,
02:17:04prenez toujours une deuxième paire de lunettes de vue.
02:17:06Là aussi, c'est du vécu parce que se retrouver en vacances,
02:17:09si on les a cassées ou si on les a perdues.
02:17:12Oui, mais ça fait partie de la trousse à pharmacie aussi.
02:17:14Pas que pour lire les notices, aussi pour lire les cartes au restaurant.
02:17:17Bon, c'est utile d'en avoir une de rechange.
02:17:21Ensuite, si vous prenez l'avion, pensez à garder les médicaments avec vous.
02:17:25On ne sait jamais si les bagages se perdent.
02:17:28Oui, mais c'est important de les avoir sur soi.
02:17:31Il faut que l'on les garde avec soi.
02:17:33Après, dans les petits conseils, il y a des choses basiques
02:17:38qu'on doit tous avoir dans une trousse à pharmacie.
02:17:40Le thermomètre, une pince à épiler pour enlever les échardes,
02:17:44un tire-tique, vous savez, on en a beaucoup parlé.
02:17:46Les tiques, on ne les arrache pas.
02:17:48On prend une petite fourche, on fait tourner, on les enlève.
02:17:50Après, antiseptique pour les bobos,
02:17:53petite compresse, antidiarrhéique, on ne sait jamais.
02:17:57Il faut partir avec un médecin en vacances.
02:17:58C'est mieux.
02:18:00En fait, c'est plus pratique.
02:18:01Ou un pharmacien, ou une médecin, ou une pharmacienne.
02:18:04Après, évidemment, vous pouvez demander conseil à votre pharmacien.
02:18:06Il saura tout ça.
02:18:07N'oubliez pas, évidemment, du paracétamol.
02:18:09Je rappelle que ce n'est pas plus de 3 grammes par jour pour les adultes.
02:18:13Voilà, c'est vrai qu'il faut penser à tout ça.
02:18:16Et souvent, les gens partent, mais sans rien, sans aucun médicament.
02:18:20Le minimum, le basique, l'essentiel, l'incontournable.
02:18:23Vous y pensez, Chanel, quand vous partez en vacances ?
02:18:24Toujours.
02:18:25Toujours, oui.
02:18:25Je suis complètement folle.
02:18:26J'ai ma trousse avec une tonne de choses pour tous les cas possibles et inimaginables.
02:18:30Je suis prête.
02:18:33Oui, mais tu comprends.
02:18:34Ce qui est important, c'est d'y penser à l'avance.
02:18:37Tout le monde n'est pas comme toi, je te garantis.
02:18:39Moi, à chaque fois, j'oublie tout.
02:18:41Vous, vous y pensez ?
02:18:42Non.
02:18:43Non, mais je croise les doigts.
02:18:45Je n'en ai pas trop besoin.
02:18:46Mais maintenant, je vais y penser.
02:18:49Attention, il y a toujours...
02:18:50Mais quand on voit la difficulté, et c'est vrai que c'est vraiment juste pour
02:18:53préparer au plus pressé, sur les petits bobos, les brûlures, les coups de soleil,
02:18:57il faut penser à tout ça.
02:18:58Toi, Ilodie, t'as une trousse...
02:18:59Ah, mais moi, je suis comme Chanar, c'est-à-dire que moi, j'ai tout et du coup, mes amis adorent
02:19:02partir en vacances avec moi parce qu'ils n'ont aucun problème de santé puisque j'ai
02:19:05du quoi tout faire.
02:19:07Merci beaucoup, Brigitte Millot.
02:19:099h moins 10, dans un instant, c'est l'heure des pros avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:19:14Merci, Albert Zénodé, d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
02:19:16Vous avez tous les bons conseils pour les vacances.
02:19:18Je ne sais pas si je prends de rédacteur en chef politique au Figaro, je ne sais pas
02:19:21pourquoi.
02:19:22Vous connaissiez déjà les bons conseils.
02:19:23Gardez santé.
02:19:24Belle journée à vous, à demain.