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Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 10/07/2024.

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00:00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir, l'Angleterre se qualifie pour la finale de l'Euro, ce
00:00:21soir Dortmund dans ce stade que vous découvrez, succès de Buzyn grâce à Walkins à la
00:00:2698e année qui eut un succès sur le buzzer contre les Pays-Bas, 2 buts à 1 dimanche,
00:00:31l'Angleterre défiera l'Espagne pour le titre continental, l'Angleterre en finale
00:00:34de la grande tournée, une première depuis 1966, présentation de nos chroniqueurs chéris
00:00:41ce soir, comment ? Il y a 3 ans j'étais en finale, c'est pas très grave, on la refait,
00:00:52le président m'a corrigé, merci président, il y a une barre de mille, on a connu meilleur
00:01:05début, je suis désolé, bonsoir Johan, pas de problème, Timothée Mément bonsoir,
00:01:12vous allez bien ? Parfaitement, ça va avec ton anglais, mieux que moi, une mèche de
00:01:18cheveux, il adore son jingle, on lui joue à chaque fois, à la basse mémé, ça va
00:01:25mémé, ça va, ça va bien, un jour à Munich, un autre soir à Boulogne-Millancour, c'est
00:01:32le nourrisson, un voyageur, l'homme au sommeil devant, bonsoir, bonsoir tout le monde, il
00:01:37y a une grosse équipe pour le retour, et les amis, oui bien sûr, je me sens un peu
00:01:44tendu, pas du tout, je me sens tendu comme un slip, on va voir ça, vous allez voir,
00:01:50vous allez faire l'équipe du soir, ça va aller mieux, il y a l'effet, je ne sais pas
00:01:53si ça va aller mieux, mais on va la faire, regardez le professeur, vous expliquez le
00:01:57foot, pourquoi les champs s'est planté, qu'est-ce qu'il fallait qu'il change, il
00:02:01explique un peu la vie, mais il est là pour ça aussi, bien sûr mes amis, et puis il
00:02:06m'a corrigé sur la finale du tournoi, l'Angleterre, j'étais resté à 66 en effet en 2021, mais
00:02:11c'est vrai que la finale était moisie, pas de dégagement, Angleterre 2, Pays-Bas
00:02:171, l'Angleterre donc rallie la finale de l'Euro, ce sera dimanche à Berlin, à vous
00:02:21de nous montrer les images, Tanguy, bonsoir.
00:02:23Et du côté de Dortmund, ce sont les Néerlandais qui ont pris le meilleur dans cette partie,
00:02:27dans cette demi-finale avec le but splendide de Charlie Simmonds, on va le revoir évidemment
00:02:32au ralenti après cette perte de balle de déclin de Reiss.
00:02:36Missile énorme !
00:02:38Derrière, pénalty obtenu par les Anglais pour cette faute de Dumfries, transformation
00:02:42hurricane, Dumfries on le retrouve sur cette tête, ça touche la barre, l'occasion est
00:02:47passée pour les Néerlandais, en toute fin de rencontre c'est Olly Watkins qui va offrir
00:02:50la victoire à l'Angleterre, l'Angleterre qualifiée comme en 2021, vous avez perdu
00:02:55face à l'Italie, ce sera face à l'Espagne dimanche soir.
00:02:57Voilà, la qualification de l'Angleterre est-elle logique ou est-elle heureuse ?
00:03:03Ça c'est dans quelques minutes, mais pour l'heure, je vous préviens mes petits, mais
00:03:07pour l'heure...
00:03:08Est-ce que c'est de la faute de Deschamps si les Pays-Bas sont éliminés d'abord ?
00:03:11Ah, on commence à avoir les raisons de la tension du Bébert !
00:03:17Tour de France, onzième étape, on va en reparler avec Patrick Chassé.
00:03:21Un duel de costaud à l'occasion de cette onzième étape, le maillot jaune Tadej Pogacar
00:03:26a tenté de grappiller du temps par rapport à ses concurrents, Jonas Vingegaard et Primoz
00:03:31Roglic sont lancés à sa poursuite.
00:03:35Le Danois va réussir à revenir sur Pogacar, il va même s'imposer au sprint.
00:03:40Au classement général, pas de bouleversement, Pogacar est toujours en jaune.
00:03:43Vingegaard, troisième.
00:03:45Du côté du rugby, la victoire au bout du monde pour le 15-2 France.
00:03:47Développement sur ses 43-28 contre l'Uruguay.
00:03:50Armand Tévidé au 4 et s'inscrit dans celui-ci de Pozolo-Tulagui.
00:03:54Le Perpignanais, inarrêtable, auteur d'un doublé.
00:03:57Le prochain match des Bleus, ce sera samedi face aux Argentins.
00:04:00Ce sera du côté de Buenos Aires.
00:04:02Oh mes amis, c'est un peu dissipé tout ça.
00:04:06C'est encore de la faute de Bertrand Latour.
00:04:08Bon mes amis, cette qualification anglaise, comment la qualifier ?
00:04:12Vous venez de voir le match tranquillement.
00:04:14Est-elle logique ou est-elle heureuse ?
00:04:16Habillage à l'anglaise.
00:04:18Et je prends les dépositions.
00:04:20Bertrand Latour, logique ou heureuse ?
00:04:22Logique.
00:04:23Logique.
00:04:24Dave ?
00:04:25Logique.
00:04:26Logique ?
00:04:27Vérité, logique.
00:04:28Vérité, logique.
00:04:29Président ?
00:04:30Plutôt logique.
00:04:31Plutôt logique.
00:04:32Ok.
00:04:35Plutôt logique.
00:04:36Pourquoi heureuse ?
00:04:37Pourquoi aurait-il pu être heureuse ?
00:04:39Ça se produit à la 90ème minute.
00:04:42Le timing.
00:04:43La présence ici est peut-être heureuse.
00:04:45Mais leur qualification est logique.
00:04:46Ouais.
00:04:47Mais racontez-moi le match alors.
00:04:48Sur la première mi-temps, je trouve que c'était très équilibré.
00:04:50Ça jouait des deux côtés.
00:04:51Et puis la deuxième mi-temps, ils n'ont pas non plus pris l'avantage.
00:04:53Vous trouvez qu'il y avait un gros avantage anglais ?
00:04:55Non, moi, j'ai trouvé la première période des Anglais.
00:04:57Les Anglais étaient au-dessus.
00:04:59Je sais pas.
00:05:00Moi, j'ai pas trouvé tant que ça.
00:05:01Alors, ils sont menés au score ?
00:05:02Donc, ils vont chercher, oui.
00:05:03Ils essaient d'aller chercher le résultat de l'égalisation.
00:05:06Moi, je trouve que le pénalty, il est heureux.
00:05:08Ça se siffle.
00:05:09Moi, je suis pas sûr de le siffler.
00:05:10T'as une balle sauvée sur la ligne.
00:05:11T'as le poteau de Foden.
00:05:13Les deux fois par Foden.
00:05:15T'as une autre frappe que le gardien.
00:05:17Oui, en nombre d'occasions.
00:05:18Ouais, mais je trouve que franchement, c'est leur...
00:05:20La première période des Anglais, honnêtement, c'est leur meilleur mi-temps.
00:05:24Et de loin.
00:05:25Sur le premier match.
00:05:27Premier match.
00:05:28Le premier match, c'est le temps de marquer.
00:05:29Et puis, ils s'arrêtent, quoi.
00:05:30Non.
00:05:31Première mi-temps, super.
00:05:32Et après...
00:05:33Super.
00:05:34C'était très flatteur.
00:05:35Serbi.
00:05:36C'était contre la Serbi.
00:05:37Ils marquent.
00:05:38Et après, ils contrôlent.
00:05:39Là, j'ai trouvé qu'ils avaient mis plus de jeux là que dans tout le reste de l'Euro
00:05:42réuni.
00:05:43Parce qu'ils sont menés encore.
00:05:44Pareil.
00:05:45De toute façon, c'est une équipe à réaction.
00:05:46C'est pas une équipe proactive.
00:05:47Je trouve qu'en seconde période, après, c'était plus une espèce de match de contrôle,
00:05:53d'attente.
00:05:54Il n'y avait personne pour vraiment accélérer.
00:05:55Mais même dans ce registre-là, ils ont été meilleurs.
00:05:56Ils ont été meilleurs.
00:05:57Et ils marquent un but qui est refusé pour un rejeu vraiment de peu.
00:06:00Enfin, je trouve que le peu qui a été provoqué, c'est quand même venu d'eux.
00:06:02Vous avez oublié la tête de Dumfries sur la barre transversale en 30ème but.
00:06:07Quand il parle d'un côté...
00:06:08Puis le nombre d'occasions en deuxième période, alors c'était du contrôle, mais j'ai vu que
00:06:14la réception de Milvold Van Dijk, parade de Pickford, 65ème.
00:06:1768ème, Pays-Bas, centre de Gagpo, Pickford, parade peu académique qui repousse le 11ème.
00:06:21Il y avait des trucs.
00:06:22Chavis Simons qui a marqué un but magnifique, mais il réapparaît.
00:06:25Mais il manque sa volée.
00:06:27Et joli, très joli mouvement de contre-attaque.
00:06:30Parce qu'il n'y a pas eu beaucoup de mouvements collectifs, moi, j'ai trouvé.
00:06:33Avec des joueurs associés qui se comprennent et tout ça.
00:06:35C'est un petit peu le corps de cette équipe.
00:06:36Ce n'est pas un jeu de contre-attaque.
00:06:37Là où ils glissent, l'anglais glisse, ils se rattrapent quand même.
00:06:39Non, c'est Reinders qui donne le tempo.
00:06:41Qui s'appuie sur Gagpo.
00:06:42Gagpo pour Ake.
00:06:43Ake qui recève Reinders.
00:06:45Après il y a un centre.
00:06:46Végors qui coupe.
00:06:47Reinders rate un peu sur le centre et ça passe.
00:06:49Mais parce que là, l'action est magnifique.
00:06:50Des Pays-Bas, ce n'est pas un contre.
00:06:51C'est une conservation de balles qui part de l'arrière-droite.
00:06:55Ça va dans l'axe.
00:06:56Ça part à gauche.
00:06:57Et puis après, il y a un double-une-deux et centre en retrait.
00:06:59Moi, franchement, je trouvais que c'était assez équilibré.
00:07:03Un peu plus logique, mais pas logique.
00:07:06Ce n'est pas écrasant.
00:07:08Parce que c'est rare que tout le monde dise logique.
00:07:13Peut-être que c'est parce que par rapport au reste du tournoi des Anglais,
00:07:15où quasiment toutes leurs qualifications, les deux qualifications précédentes
00:07:19et même les matchs de poules, franchement, c'était capilotracté.
00:07:23Et parfois même, honnêtement, ils n'auraient pas dû s'en sortir.
00:07:25Là, on a l'impression que c'est quand même leur match le plus abouti.
00:07:28Même si ce n'est pas l'Espagne qu'on a vu hier.
00:07:31C'est beaucoup plus dangereux dans le jeu.
00:07:33Ils se sont créés des occasions, les Anglais.
00:07:34Parce que les Pays-Bas, ils se sont créés des occasions sur des situations arrêtées aussi.
00:07:37Il faut voir, il y a deux situations arrêtées.
00:07:38Deux corners sur la transversale.
00:07:41Et Van Dijk qui prend l'avantage sur Walker, là, quand il y a l'arrêt du gardien.
00:07:45Donc, c'est des situations arrêtées.
00:07:47Moi, je trouve que ce qu'ils ont bien fait, l'Angleterre,
00:07:49c'est qu'ils ont obligé les Pays-Bas à défendre des choses qu'ils n'aiment pas faire.
00:07:54Les Pays-Bas aiment bien avoir le ballon, une forme de maîtrise, un peu.
00:07:57Et je trouve que ça s'est inversé.
00:07:59Les Anglais, ils ont pris le ballon, surtout sur la première mi-temps.
00:08:01Comme l'avaient fait les Français.
00:08:02Ils ont créé des choses, comment ?
00:08:04Comme l'avaient fait les Français.
00:08:0570% de possession contre les Pays-Bas.
00:08:06C'est vrai.
00:08:07Ils en avaient été privés.
00:08:09Ils avaient été en difficulté.
00:08:10Ils avaient concédé aussi, là, beaucoup d'occasions au secteur qu'ils n'aiment pas.
00:08:13Je suis d'accord avec toi.
00:08:14Ils n'aiment pas défendre.
00:08:15Après, la possession anglaise, elle a souvent existé.
00:08:17Elle a souvent été très stérile.
00:08:18Et aujourd'hui, je trouve que grâce à Meïnou, elle a été efficace, souvent tranchante.
00:08:24En tout cas, en première période, il a vraiment cassé des lignes,
00:08:26soit par les ballons portés, soit par les passes.
00:08:32Son pressing a été très bon.
00:08:34Son pressing a été très bon.
00:08:35Je le trouve déterminant aujourd'hui et rassurant pour l'avenir de l'Angleterre.
00:08:39D'ailleurs, c'est une dernière fois, on a vu les Anglais presser leur adversaire.
00:08:41D'habitude, c'est une équipe très conservatrice qui essaye de défendre.
00:08:45On est en bas et on est avec des lignes serrées.
00:08:47Et là, je trouve, notamment en première période, qu'ils ont obligé les Néerlandais à allonger.
00:08:51Ce qui était injouable.
00:08:52Il faut donner mieux.
00:08:53Il faut donner mieux.
00:08:54Et assez libre.
00:08:55Plus axial, moins enfermé sur son côté.
00:08:58Il faut aller un peu plus.
00:09:00Je trouve que le fait qu'il soit libre...
00:09:03Il a mis un bazar.
00:09:04La première période de Foden, c'est au niveau.
00:09:06Ça va quand même mieux.
00:09:07Depuis qu'ils ont un peu changé leur manière de fonctionner, les Anglais,
00:09:09Southgate a quand même trouvé une recette.
00:09:11Ce n'est pas un orgasme de football du premier à la dernière minute.
00:09:16C'est plus rationnel.
00:09:17C'est 100 fois mieux.
00:09:18C'est beaucoup mieux que ce qu'on voyait en début de tournoi.
00:09:20Il a mis ses prétendus meilleurs joueurs dans des positions qui semblent mieux leur convenir.
00:09:25Et Foden en est le premier.
00:09:26Southgate a cherché le complément de Declan Rice pendant tout son tournoi.
00:09:29Il avait commencé contre la Serbie par Trent Alexander-Arnold, à côté de Rice.
00:09:33Tiens, il y a Timothée qui nous fait des yeux au ciel.
00:09:36Puis après, il a mis Gallagher.
00:09:37Et depuis trois matchs, c'est justement Lutti, Kobe, Maino, joueurs de Manchester United.
00:09:43Je l'ai beaucoup vu en première période.
00:09:45Moi, en deuxième.
00:09:46Vous l'avez vu un peu ?
00:09:47Oui, mais parce qu'en deuxième, il y a eu des plus longues périodes de possession.
00:09:50On a vu les Anglais faire un petit peu tourner.
00:09:52D'ailleurs, un moment, j'ai trouvé ça un petit peu soporifique.
00:09:55J'ai retrouvé un peu ce qu'avait fait l'Angleterre sur certains matchs.
00:09:59C'est nouveau ça ?
00:10:00Vous savez, on invente beaucoup.
00:10:01On s'ennuie, on met des ronfles.
00:10:04C'est quand même un joueur qui apporte une fraîcheur.
00:10:07De toute façon, je l'ai dit un peu tout au long de cette compétition.
00:10:10Dans cette équipe d'Angleterre, il y a beaucoup de joueurs de très haut niveau
00:10:13qui sont habitués aux très grands matchs et qui abordent ces compétitions
00:10:16peut-être sans fraîcheur, sans enthousiasme, sans joie.
00:10:22J'ai pensé dès le début que les jeunes seraient là pour apporter ça.
00:10:25Les jeunes ou les inattendus ?
00:10:26C'est curieux quand même ce que tu dis.
00:10:28Tu dis ça de joueurs qui appartiennent à un pays qui court après un titre international
00:10:33et qui est désespéré.
00:10:35S'ils arrivent blasés alors qu'ils n'ont rien gagné, est-ce que ça a désespéré tout ?
00:10:38Blasés ou cramblés ?
00:10:39Non, parce que là, sa théorie, c'est qu'ils soient blasés.
00:10:41Est-ce qu'ils sont blasés ou inversement peut-être stressés, tendus, j'en sais rien ?
00:10:45Toujours est-il que ça manque de fraîcheur, ça manque de joie, de plaisir.
00:10:49C'est pour ça qu'on peut élargir à toutes les équipes, sauf à l'Espagne.
00:10:52Mais nous, palmeurs, ce sont les joueurs qui t'ont apporté ça.
00:10:55Vous avez trouvé des équipes fatiguées ce soir ?
00:10:56Non, moi j'ai trouvé les Anglais en calme.
00:10:58C'est la bonne excuse de dire qu'on est fatigué quand ça ne marche pas,
00:11:01qu'on n'arrive pas à jouer, qu'on est éliminé.
00:11:03Parce qu'en plus les joueurs jouent assez peu.
00:11:06Je ne parlais pas de fraîcheur physique.
00:11:08Je ne parlais pas de fraîcheur physique, je parlais d'enthousiasme,
00:11:12de plaisir d'être là, de kiffer, de jouer, de tenter des trucs.
00:11:15Je trouve que ça ronronne un petit peu en Angleterre depuis des années.
00:11:19Et là, les jeunes, je le dis encore une fois, mais nous, palmeurs,
00:11:22font du bien dans ce registre-là.
00:11:24J'ai l'impression que c'est aussi le sélectionneur qui a un canevas
00:11:28qui est extrêmement prudent, avec des lignes à ne pas dépasser d'habitude.
00:11:31On le sait, je l'ai raconté mille fois.
00:11:34Il a progressé du côté Will Steele.
00:11:36C'est exactement ça.
00:11:38Il a beaucoup fait progresser.
00:11:39Sur les dernières compétitions, Garry Southgate,
00:11:42ça a été révélé d'ailleurs, c'est que la fédération anglaise
00:11:45avait fait une observation très précise, très détaillée
00:11:48de tous les derniers vainqueurs des grands tournois,
00:11:50notamment Portugal et France.
00:11:52Et qu'en fait, ils avaient étudié tout.
00:11:54Les profils des joueurs, les zones, le nombre de passes, etc.
00:11:57Bref, ils avaient tout détaillé.
00:11:59Et du coup, ils avaient essayé de calquer leur jeu.
00:12:01Et quand tu vois le profil de ces équipes,
00:12:03c'est des équipes extrêmement conservatrices.
00:12:05La France comme le Portugal, etc.
00:12:07Garry Southgate et leurs staffs ont essayé de calquer ça.
00:12:10Donc moi, j'ai l'impression que c'est aussi l'approche prudente des Anglais.
00:12:13C'était The Athletic.
00:12:14The Athletic.
00:12:15The Athletic.
00:12:19Le MVP qui est le MVP du match.
00:12:20Pour vous, on fait un petit tour de propriétaire.
00:12:22Simply the best, Tina Turner.
00:12:24On connaissait des concepts.
00:12:28Bertrand ?
00:12:29Foden ?
00:12:31Foden.
00:12:32Le joueur qu'il faudrait distinguer.
00:12:34Parce que le MVP, un mec de Platon...
00:12:36Vous voulez distinguer Foden.
00:12:37A vous de jouer.
00:12:40Va pour Foden.
00:12:41Va pour Foden.
00:12:42Ça me semble difficile de ne pas penser à Watkins,
00:12:44même s'il est rentré très tard et qu'il qualifie.
00:12:49Saka ?
00:12:50Saka ?
00:12:52Boukayo ?
00:12:53Sur le côté, j'ai trouvé qu'il avait fait des choses intéressantes.
00:12:56Un système à trois dans le couloir,
00:12:58pour lui, il n'est pas habitué à ça.
00:13:00Je trouvais qu'il avait fait des choses intéressantes.
00:13:02Vous, président ?
00:13:03L'homme du match, c'est Watkins.
00:13:05Pour moi.
00:13:06Après, le meilleur joueur du match.
00:13:08Pour vous, les concitoyens, il n'y a que les stats.
00:13:10Tu ne regardes pas les matchs.
00:13:11Il n'y a que les stats.
00:13:12Il change légèrement le match.
00:13:14Ce qui me saoule, c'est que vous ne regardez que les buts.
00:13:16Il n'est pas décisif.
00:13:17C'est incroyable.
00:13:18Vous ne regardez pas les matchs.
00:13:19Le mec qui a joué un quart d'heure...
00:13:23En plus, le but est fantastique.
00:13:24Je suis assez d'accord.
00:13:25Ça se défend.
00:13:26Ça se défend.
00:13:27Un petit peu, quand même.
00:13:28Et puis, je trouve que le but est très important.
00:13:29Incroyable.
00:13:30C'est prise de balle, là.
00:13:31La prise de balle, la frappe entre les jambes, tout le temps.
00:13:33Je répète à chaque fois.
00:13:34Les attaquants frappés entre les jambes.
00:13:36Pourquoi ?
00:13:37Parce que le défenseur, il ouvre les jambes forcément au moment de la frappe.
00:13:41C'est un réflexe pour essayer de contrer la balle.
00:13:43Et tu tires au mieux.
00:13:44Et donc, le gardien ?
00:13:45Et le gardien, en plus, ne voit pas le départ du ballon.
00:13:47Après, elle est chirurgicale.
00:13:49Ça va très vite.
00:13:50Ça existait avant.
00:13:51Ça existe aujourd'hui.
00:13:52Ça existe toujours.
00:13:53Mais toujours.
00:13:54Le mec ouvre les jambes tout le temps.
00:13:55C'est un réflexe.
00:13:56Voilà.
00:13:57Tirer entre les jambes.
00:13:58Merci.
00:13:59Wolkins, le premier de cordée, c'était vous ?
00:14:01Oui.
00:14:03Il change la donne.
00:14:05C'est difficile de dire que c'est le MVP d'un joueur où il a joué quelques minutes.
00:14:09Mais il qualifie son équipe sur le gong.
00:14:12Donc, je pense qu'encore une fois, c'est ce qu'on retiendra.
00:14:15Et pas en regardant uniquement les stats, les buts et les passes décisives.
00:14:18Quand on regardera les images fortes de cet Euro, on verra ce but.
00:14:22Ça fait pas mal de buts quand même pour les Anglais.
00:14:24Dans le temps initial.
00:14:25Dans les moments où ils n'étaient pas éliminés.
00:14:27C'est vrai.
00:14:29Bellingham contre Stéphanie Slovak.
00:14:31Slovak.
00:14:32Kane en début de prolongation.
00:14:34Vous aviez eu un mot d'esprit, mon cher Johan.
00:14:37Ça faisait l'heure du 96e, c'est ça ?
00:14:39Oui.
00:14:40Bellingham égalisé à la 96e.
00:14:41Et Kane donne l'avantage à l'Angleterre à la 91e.
00:14:44Alors, retour vers le futur.
00:14:46C'est vraiment très intéressant.
00:14:48Merci.
00:14:49Il s'éclate en fait.
00:14:50Je m'étonne.
00:14:51Ça, je lui dirai.
00:14:52Si tu le sens comme ça.
00:14:53C'était un trait d'esprit.
00:14:54Vous avez un trait d'esprit par an.
00:14:56Je voulais le souligner.
00:14:58Voilà, mon cher Président.
00:14:59On revient sur Fauden.
00:15:01Dites-moi, Fauden, vous l'avez trouvé intéressant.
00:15:03Gareth Southgate l'a fait sortir.
00:15:05Après, quand Talman rentre, tout ça.
00:15:07Ça vous a surpris quand il le sort, Southgate ?
00:15:09Oui.
00:15:10Je trouve qu'il avale un peu la trompette, non ?
00:15:11Il baisse un petit peu.
00:15:12Vous avez le droit de trouver que j'ai eu une mauvaise idée en citant,
00:15:15en surlignant la prestation de Fauden.
00:15:17Ne prenez pas ce petit ton.
00:15:19Tout pour vous, mon cher Bertrand.
00:15:21On va se détendre ce soir, mon Bertrand.
00:15:23L'Euro est terminé.
00:15:24Je suis en vacances dans 1h20, donc je suis très détendu.
00:15:26Il va envoyer des bandes de partout.
00:15:28Il va envoyer.
00:15:30Je ne le connais pas car je sens qu'il est dans cet esprit-là ce soir.
00:15:33Non, mais il est taquin.
00:15:35Il est joueur.
00:15:36Allez, mon Bertrand.
00:15:37Fauden.
00:15:38Je quitte le plateau, sinon ?
00:15:40Non, ce n'est pas dans votre contrat.
00:15:42Non, mais Fauden, je trouve que le replacement, la nouvelle animation,
00:15:46je vais y arriver, anglaise, lui bénéficie.
00:15:48Ce n'est peut-être pas le Fauden hyper aérien qu'on a pu voir sur certains matchs,
00:15:52beaucoup de matchs même avec Manchester City.
00:15:54Je le trouve quand même dangereux.
00:15:56Il a touché le poteau.
00:15:57Ça ne joue vraiment rien.
00:15:58La frappe est absolument incroyable.
00:15:59Il ne joue plus libre.
00:16:00Elle est sublime.
00:16:01Souvent, à votre place, pendant l'Euro, c'est Giovanni Castelli qui disait
00:16:04« Fais chier sur ce gars qui met Fauden sur un poteau ».
00:16:06Oui, parce qu'il était anglais.
00:16:07Et là, ce soir, c'est moins le cas.
00:16:09Il ne joue plus de la même manière les Anglais ce soir
00:16:12comme ils ont débuté leur compétition contre les Serbes.
00:16:14Je trouve que ça lui profite.
00:16:16On voit davantage ses qualités.
00:16:17Parce que le couloir est pris par Tripierre.
00:16:19C'est le dépannage.
00:16:22C'est un problème parce qu'avec son pied droit,
00:16:24il ne peut pas vraiment s'engager plein balle sur le côté gauche.
00:16:27Le retour de Chauve va les aider d'ailleurs.
00:16:29Mais Fauden, il se passe quand même quelque chose de différent
00:16:33quand il touche la balle.
00:16:35C'est-à-dire qu'il se retourne plus facilement que les autres.
00:16:37Il accélère.
00:16:38Il te fait exploser des tout petits espaces.
00:16:40Il te les met en miettes et il te trouve des solutions.
00:16:43En plus, ce soir, il déclenche hyper vite.
00:16:45Le but qu'il a à deux doigts de mettre, qui est sauvé sur la 23e minute,
00:16:49c'est une merveille de maîtrise technique.
00:16:52Même s'il se prend un peu les pieds dans le tapis au départ,
00:16:54je pense que sa prise ne sera pas très bonne.
00:16:56Derrière, tu as vu comment il l'enchaîne.
00:16:58Il élimine quasiment le gardien.
00:17:00Franchement, c'est un joueur différent.
00:17:02Quand il est en canne comme ça, honnêtement,
00:17:04l'Angleterre a cette arme-là.
00:17:06C'est un des rares qui arrive à provoquer ça dans cette équipe.
00:17:08Ce n'est pas qu'une histoire de canne.
00:17:10Je trouve que c'est aussi une histoire de position du mec.
00:17:12Le mec est quand même plus à l'aise dans ses dépassements.
00:17:15On a parlé avec l'équipe de France de mettre des joueurs à leur place.
00:17:17C'est quand même assez important.
00:17:19Là, il était un peu figé.
00:17:21Quand tu joues à City, ce n'est pas pareil.
00:17:23Il y a quand même beaucoup plus de mouvement autour du mec.
00:17:25Donc, il peut rester sur un côté.
00:17:27Mais là, en Angleterre, où c'est assez défensif,
00:17:29il n'y a pas peu de dépassements de fonction.
00:17:31Quand tu es offensivement, tu peux être un peu libre,
00:17:33déplacé, être plus proche de Bellingham
00:17:35pour pouvoir combiner.
00:17:37Même si je trouvais que Bellingham n'était pas terrible ce soir.
00:17:39Mais ça lui permet aussi
00:17:41de trouver des positions de frappe,
00:17:43d'être à son niveau.
00:17:45Mais à City, quand il est sur un côté, il est côté droit.
00:17:47Ce qui veut dire que quand il rentre avec son gauche,
00:17:49il en a mis un paquet à des buts comme ça.
00:17:51Parce qu'il a d'endraivés aux abords de la surface.
00:17:53Et il en roule super bien.
00:17:55D'ailleurs, il a failli le refaire.
00:17:57Il y en a qui peuvent jouer côté gauche
00:17:59ou côté droit sans problème.
00:18:01Mbappé, à l'époque, il jouait à droite.
00:18:03Il a pu jouer à gauche sans problème.
00:18:05Moi, personnellement, quand j'ai joué à droite,
00:18:07j'étais perdu.
00:18:09Et Foden, je pense que c'est pareil.
00:18:11Il a plus une sensation
00:18:13de rentrer, ou frapper, ou s'appuyer sur les mecs.
00:18:15Et quand tu joues de l'autre côté,
00:18:17c'est plus difficile.
00:18:19Aujourd'hui, il joue dans beaucoup d'équipes.
00:18:21Il y a beaucoup de faux-pieds.
00:18:23Il n'y a plus que moi à l'époque.
00:18:25Comme des gauchers qui allaient, qui s'entraient débordés.
00:18:27Il y en a moins.
00:18:29J'ai trouvé que Foden a une faculté
00:18:31de vitesse pied-ballon.
00:18:33Ce qui lui permet de faire des différences
00:18:35soit dans la conduite, dans les prises de balles,
00:18:37ou dans l'élimination.
00:18:39Il a ce truc de pouvoir enclencher rapidement
00:18:41après avoir éliminé quelques adversaires directs.
00:18:43Foden, 40 passes, 40 réussis.
00:18:4540 sur 40.
00:18:47Pour un joueur offensif.
00:18:49Régis,
00:18:51j'étais en train d'écouter
00:18:53ce que disaient les gens sur Foden.
00:18:55J'ai dit, mais Régis, il m'a mis Saka.
00:18:57J'étais en train de revoir mon petit listing,
00:18:59mon petit carnet de bord que je fais sur les actions.
00:19:01Je vois juste à un moment Saka un petit peu impliqué.
00:19:03Il sert Foden
00:19:05sur sa frappe magnifique sur le poteau.
00:19:07Saka, je n'ai pas beaucoup vu.
00:19:09Je trouvais qu'il était vachement muselé.
00:19:11Je trouve que ce n'est pas son registre.
00:19:13Ce n'est pas là où il est le mieux sur le côté.
00:19:15Je trouve que pour cette équipe,
00:19:17à partir du moment où ils ont changé leur organisation
00:19:19depuis le match contre la Suisse,
00:19:21il a du mal à trouver des vrais joueurs de couloir.
00:19:23Lui, il arrive à s'adapter le mieux
00:19:25par rapport à la situation de jeu.
00:19:27Ça peut être mieux.
00:19:29Je trouve que sur la première mi-temps,
00:19:31il faisait des choses.
00:19:33Il a mené une relation avec les autres.
00:19:35Ce qui est bien.
00:19:37Ce qui peut être intéressant de temps en temps.
00:19:39En deuxième mi-temps,
00:19:41il a été bien pris par Hakek.
00:19:43Il a rossiré les espaces.
00:19:45Ils n'avaient pas réglé ce problème.
00:19:47Mes amis, on a fait le tour du propriétaire.
00:19:49On va aller en Angleterre
00:19:51puisque l'Angleterre est qualifiée
00:19:53comme en 2021 pour la finale de l'Euro.
00:19:55Merci de me le rappeler.
00:19:57Petite revue de presse Tanguy.
00:19:59On a tout simplement été sur le Daily Mail,
00:20:01l'un des journaux les plus suivis en Angleterre
00:20:03avec ce titre « What a feeling »
00:20:05pour Ollie Watkins, le buteur du soir.
00:20:07On va aller voir exactement
00:20:09qui est l'homme du match.
00:20:11C'est Ollie Watkins, tout simplement,
00:20:13qui a reçu le trophée d'homme du match
00:20:15comme l'a brillamment dit Johan Mikko.
00:20:17C'est une déclaration de l'homme du match.
00:20:19Watkins, t'as une vie là.
00:20:21Je le jure sur ma vie, sur la vie de mes enfants.
00:20:23Ce n'est pas la question.
00:20:25Parlez sans crainte.
00:20:27On va entrer en jeu et tu vas me faire une passe
00:20:29des zigzigs.
00:20:31Ce n'est pas grand-chose pour ça.
00:20:33C'est frais. C'est plutôt sympa.
00:20:35Espagne-Angleterre.
00:20:37Ça sera dimanche au stade olympique.
00:20:39Le titre européen.
00:20:41On le croyait sur parole.
00:20:43Le titre européen se jouera dimanche
00:20:45entre l'Espagne et l'Angleterre.
00:20:47Durant cet héros,
00:20:49l'Espagne a démontré
00:20:51qu'elle avait le plus beau jeu au collectif
00:20:53contrairement à l'Angleterre, plus avare
00:20:55dans son animation offensive.
00:20:57Faut-il souhaiter ce dimanche
00:20:59la victoire de l'Espagne ?
00:21:01Oui ou non ?
00:21:03À l'Espagne.
00:21:05Bertrand, faut-il souhaiter la victoire
00:21:07de l'Espagne ? Oui ou non ?
00:21:09Ni espagnol, ni anglais.
00:21:11Et si on s'en fout, comment on fait ?
00:21:13Tu me dis que tu t'en fous.
00:21:15Ok.
00:21:17Si la chose footballistique ne vous intéresse pas.
00:21:19Il sera en vacances.
00:21:21Je souhaite que les Bleus gagnent.
00:21:23Après que ce soit les Espagnols,
00:21:25les Georgiens, les Anglais, les Italiens.
00:21:27Je m'en fous.
00:21:29Il sera à Cancun.
00:21:31Durant cet euro, Bertrand,
00:21:33l'Espagne a démontré qu'elle avait
00:21:35le plus beau jeu au collectif.
00:21:37L'Angleterre, un peu plus avare.
00:21:39Refaites votre présentation.
00:21:41Faut-il souhaiter la victoire
00:21:43de l'Espagne ?
00:21:45Oui ou non ? Vous empêchez.
00:21:47Pour vous embêter, je vais dire les Anglais.
00:21:49Quand tu poses des questions,
00:21:51on commence par là.
00:21:53C'est d'abord les leaders qui donnent le ton.
00:21:55J'adore.
00:22:01Pas nécessairement.
00:22:03Régis ?
00:22:05Oui ou non ?
00:22:07Je voulais accompagner Bertrand.
00:22:09Vas-y, papa.
00:22:13C'est super duel là-dessus.
00:22:15Super duel, mes amis.
00:22:17Joe, vous adressez à la caméra.
00:22:19Regardez ce qu'un vrai présentateur télé.
00:22:21Je rigole.
00:22:23C'est ça qu'il aurait dû faire par consultant.
00:22:29Bertrand, vous êtes associé
00:22:31avec Timothée Mément.
00:22:33Qui commence ?
00:22:35Tu n'as pas l'air d'un partenaire
00:22:37le plus convaincu.
00:22:43Régis ou Dave ?
00:22:45Dave commencera.
00:22:47Faut-il souhaiter la victoire de l'Espagne ?
00:22:49Si, seigneur, mais en français.
00:22:53Je souhaite la victoire de l'Espagne.
00:22:55J'ai tendance à penser
00:22:57que ça peut faire école.
00:22:59Que cette équipe
00:23:01peut en inspirer d'autres.
00:23:03On a trop souvent dit ces dernières années
00:23:05que si tu jouais bien, tu te plantais.
00:23:07Et pour gagner, il fallait jouer moche.
00:23:09Que ce style
00:23:11réservé, contri, me fatigue.
00:23:13Cette équipe d'Espagne m'inspire.
00:23:15J'ai envie qu'elle en inspire d'autres.
00:23:17Donc viva España.
00:23:19Bertrand, faut-il souhaiter la victoire de l'Espagne ?
00:23:21Vous répondez non, vous persistez dans vos déclarations.
00:23:23On ne vous écoute pas, cher Bertrand.
00:23:25L'équipe anglaise est composée
00:23:27de joueurs de classe mondiale que j'aime énormément.
00:23:29Un secteur offensif extrêmement performant.
00:23:31Avec des joueurs de classe.
00:23:33Les Anglais, dans les grandes compétitions,
00:23:35ont de la difficulté à les remporter.
00:23:37C'est une belle histoire pour un peuple
00:23:39qui adore ce jeu.
00:23:41Cette équipe tourne autour depuis quelques années.
00:23:43Lors de la précédente compétition,
00:23:45ils sont tombés contre une équipe de France excellente
00:23:47dans la zone de l'univers éliminée.
00:23:49À force de tourner autour,
00:23:51ce serait pas mal qu'ils décrochent le gros lot.
00:23:55Régis, vous souhaitez la victoire de l'Espagne ?
00:23:59Je ne vais pas revenir sur tous les matchs de l'Espagne.
00:24:01Sur la qualité qu'ils ont pu produire.
00:24:03Ce qui me touche pour les amoureux du foot,
00:24:05c'est d'avoir une philosophie de jeu
00:24:07et de pouvoir la mettre en application sur le terrain.
00:24:09Le vrai travail se trouve ici.
00:24:11Et de confirmer de match en match
00:24:13sur cette qualité.
00:24:15On voit bien qu'en regardant cette équipe d'Espagne,
00:24:17on a une idée de jeu, une philosophie,
00:24:19une réflexion sur le jeu dans beaucoup de domaines.
00:24:21L'animation offensive, l'animation défensive,
00:24:23ça défend très bien, ça attaque très bien.
00:24:25Pour les amoureux du foot,
00:24:27pour le travail, pour l'avenir,
00:24:29c'est un exemple à prendre l'équipe nationale d'Espagne aujourd'hui.
00:24:31Il vous restera 4 secondes et 4 dixièmes.
00:24:33On file du côté de la maison.
00:24:35Timothée, c'est à vous.
00:24:37Je ne vois pas pourquoi l'Espagne devrait l'emporter.
00:24:39Si on s'en tient purement au jeu,
00:24:41si on veut avoir une vision d'esthète, ok.
00:24:43Mais je ne crois pas que les finales répondent à cette vision-là.
00:24:45Je pense que les finales sont quelque chose
00:24:47à décorréler du reste d'un tournoi.
00:24:49Et à ce moment-là, les Anglais ont leur mot à dire.
00:24:51D'autant que les Anglais ont pouvait aujourd'hui,
00:24:53qui savait, faire du beau football parce qu'on s'est régalé en première période.
00:24:55Par ailleurs, c'est une équipe qui
00:24:57est allée au bout du dernier tournoi,
00:24:59du dernier Euro
00:25:01et a buté face à l'Italie.
00:25:03Moi, j'ai envie de les voir gagner.
00:25:05Encore une fois, c'est une immense nation de football.
00:25:07Elle mérite de remporter un titre à nouveau.
00:25:094 secondes et 4 dixièmes pour la paire Régis et Dave.
00:25:11Avez-vous autre chose à ajouter
00:25:13pour enfoncer le clou ou personnel ? Merci.
00:25:15Si vous voulez le sacre d'une équipe ennuyeuse,
00:25:17vous ne gênez surtout pas. Moi, je préfère le football champagne
00:25:19de l'Espagne. Mais pourquoi pas ?
00:25:21Un dernier argument
00:25:23de flèche au cuir à décrocher.
00:25:25Un professeur.
00:25:27Démagogique.
00:25:29J'admets.
00:25:31Si vous choisissez
00:25:33l'Espagne LV1,
00:25:35vous votez Régis
00:25:37et Dave.
00:25:39Si c'est English, première langue, c'est
00:25:41Albert Chao.
00:25:43Président.
00:25:45Président.
00:25:47Vous ne parlez pas l'anglais ?
00:25:49Non.
00:25:51Même pas.
00:25:53Allemand. Très bien.
00:25:57Moi, je pense que
00:25:59ce qu'a dit Dave,
00:26:01pour moi, c'est primordial.
00:26:03En fait, ça a un tel impact
00:26:05sur les autres nations
00:26:07ou les autres personnes qui regardent
00:26:09ces événements-là.
00:26:11Pour moi, il faut que l'Espagne
00:26:13l'emporte pour le football.
00:26:15Quand tu regardes
00:26:17le Portugal-la-France
00:26:19depuis l'Euro 2016,
00:26:21t'as quand même l'Angleterre qui s'en inspire,
00:26:23t'as quand même des nations qui s'inspirent
00:26:25de la manière d'arriver au bout avec un jeu minimaliste
00:26:27et qu'on défend de bien, etc.
00:26:29Et puis, c'est le renouveau
00:26:31de l'Espagne aussi. Ils ont gardé à leur base
00:26:33de possession de jeu, mais avec
00:26:35une transition qui est beaucoup plus rapide
00:26:37à chaque moment. Ils sont capables
00:26:39de mettre beaucoup plus d'intensité
00:26:41dans leurs transmissions.
00:26:43Donc, je trouve que
00:26:45le football, c'est un spectacle.
00:26:47Et je trouve que c'est important
00:26:49pour moi que l'Espagne l'emporte par rapport à ça.
00:26:51Pour dire qu'en fait,
00:26:53comme a dit Dave,
00:26:55c'est ou le beau jeu ou la victoire.
00:26:57Là, au moins, tu peux avoir le beau jeu
00:26:59et la victoire en même temps.
00:27:01C'est un truc insupportable.
00:27:03J'ai l'impression que les mecs qui font du beau jeu
00:27:05en fait, ils jouent au football pour perdre les matchs.
00:27:07Donc, c'est pas du tout le cas.
00:27:09Les mecs qui font du beau jeu, c'est aussi pour leur remporter en se disant
00:27:11si on fait le meilleur jeu
00:27:13et on est meilleur que l'adversaire, on a quand même plus de chances de l'emporter.
00:27:15Mais en général, on a souvent
00:27:17ce débat-là avec des équipes
00:27:19qui n'ont pas de beau jeu.
00:27:21Quand on leur pose la question, il y a un réflexe
00:27:23on va dire un peu sécuritaire. Moi, je me souviens
00:27:25de la conférence de presse d'Aurelien Chouabelli
00:27:27qui a dit finalement, à la fin d'une carrière, on ne se souvient que du palmarès.
00:27:29Je me souviens également dans cette conférence
00:27:31de presse que Jonathan Kloss
00:27:33avait défendu son propos.
00:27:35J'espère qu'il changera dans sa façon de penser
00:27:37au long de sa carrière. Je lui souhaite.
00:27:39Et je me souviens que Jonathan Kloss, dans cette même
00:27:41conférence de presse, avait
00:27:43accrédité cette thèse également, mais
00:27:45Jonathan Kloss, à un moment dans la conférence
00:27:47de presse, on l'avait fait un pas de côté, on l'avait dit
00:27:49tiens, De Zerbi arrive à Marseille, est-ce que vous allez
00:27:51reconsidérer finalement votre idée
00:27:53peut-être de quitter l'OM à un an
00:27:55du terme de votre contrat ? Et il avait dit oui
00:27:57parce que De Zerbi... Mais vous aurez compris
00:27:59qu'ils ne vous disent pas ce qu'ils pensent les mecs.
00:28:01Ils s'en foutent.
00:28:03Je m'appuie sur...
00:28:05Le mec, il peut aussi avoir
00:28:07un sentiment que De Zerbi peut amener
00:28:09une bonne manière... Je ne parle pas de De Zerbi.
00:28:11C'est la première partie de la réponse.
00:28:13Ils sont dans une équipe
00:28:15qui est suspectée depuis
00:28:17des années de mal jouer. Ils ne vont pas vous dire, bien évidemment,
00:28:19le seul truc qui compte c'est de bien jouer.
00:28:21Sinon, ça ne sert à rien de gagner des titres.
00:28:23Précisément, le seul truc qu'ils arrivaient à faire, c'est
00:28:25de gagner des titres sans bien jouer.
00:28:27De gagner des titres, ils ont gagné
00:28:29deux. D'accord, et fait les finales.
00:28:31Et là, il y a une demi... Vous avez gagné un titre. Oui, d'accord.
00:28:33Oui, bref.
00:28:35Champion du monde et Ligue des Nations.
00:28:37Elle est en finale. Ligue des Nations,
00:28:39deux titres. Et pour le coup, en jouant bien.
00:28:41En jouant bien. Moi, je ne crois
00:28:43pas ça. Tu peux bien jouer.
00:28:45Bien sûr, mais moi, je suis d'accord avec toi.
00:28:47Il y avait un joueur en or
00:28:49à cette époque. Je crois que le PSG...
00:28:51Ligue des Nations. Ligue des Nations, oui.
00:28:53C'est Cablé.
00:28:55Tu n'avais pas besoin de le dire.
00:28:57En 2022, il n'était pas là. Mais petit,
00:28:59Timothée et Bertrand. Timothée et Bertrand,
00:29:01il y avait un point qui a été souligné par le président.
00:29:03Le vainqueur d'une grande compétition
00:29:05laisse toujours une marque,
00:29:07une empreinte, on va dire un sillon,
00:29:09une direction. Vous aviez l'air un peu
00:29:11d'en douter, Bertrand et
00:29:13Timothée, sur l'influence du vainqueur.
00:29:15Non, mais je ne sais pas. Ça ne vous inspire pas plus
00:29:17ou finalement, si c'est un argument, vous
00:29:19dites finalement oui.
00:29:21Ce n'est pas mal.
00:29:23Je ne sais pas. J'ai la sensation
00:29:25que c'est moins vrai que ça a pu l'être.
00:29:27Je suis convaincu que l'Allemagne
00:29:29ou l'Italie, dans les années
00:29:3180 ou 70, ont laissé des empreintes
00:29:33qui effectivement ont fait école pendant
00:29:35longtemps. Je pense qu'aujourd'hui,
00:29:37il y a dans les clubs
00:29:39des entraîneurs qui créent
00:29:41des façons de jouer qui, à mon avis, font
00:29:43plus école que ce que
00:29:45propose la finale
00:29:47d'un événement. Un tournoi,
00:29:49je dis. La finale, c'est là. Faut-il souhaiter
00:29:51la victoire ? Non, ce n'est pas sur la finale.
00:29:53C'est le tournoi.
00:29:55Par exemple, l'équipe d'Espagne
00:29:57de 2010-2012.
00:29:59Je pense que l'équipe d'Allemagne s'en inspire
00:30:01de la même période. Je pense qu'il
00:30:03se calque un petit peu dessus.
00:30:05L'équipe de France de Laurent Blanc
00:30:07calque aussi dessus, avec ses
00:30:09moyens et son machin, mais elle cherche
00:30:11à faire ce jeu de davantage de contrôle
00:30:13avec une identité de jeu
00:30:15plus marquée. Peut-être qu'il avait déjà ça en lui
00:30:17mais que ça a confirmé. Je pense que ce n'est pas neutre.
00:30:19Quand tu as une équipe qui domine à ce point,
00:30:21fatalement, tu essaies un petit peu
00:30:23de te positionner. Il y a aussi l'exemple
00:30:25de l'Allemagne. L'exemple de l'Allemagne
00:30:27en 1998, quand ça se passe mal,
00:30:29les mecs ont dit qu'ils ont révolutionné
00:30:31le football allemand par rapport à leur sélection.
00:30:33Donc, ils ont commencé à rentrer
00:30:35dans les clubs pour essayer de former des joueurs
00:30:37pour avoir un style différent.
00:30:39Donc, la sélection peut amener quelque chose.
00:30:41Alors là, c'est une réflexion
00:30:43d'un pays. Dans un pays, pas par rapport
00:30:45à la victoire des Blancs en 1998.
00:30:47Mais là, dans la réflexion d'un pays, une sélection
00:30:49peut amener de structurer
00:30:51la philosophie du football différemment.
00:30:53Par rapport à ce que je te disais, tu ne penses pas, par exemple,
00:30:55que ce qu'ont fait Klopp et Guardiola
00:30:57a plus d'impact sur la réflexion
00:30:59du football global que la finale
00:31:01Angleterre-Italie il y a 3 ans
00:31:03ou la précédente entre la France
00:31:05et le Portugal ? Je ne sais pas.
00:31:07C'est difficile à juger.
00:31:09Ce que je vois, c'est que la France
00:31:11a fait des enfants,
00:31:13non ? Garçonsgate se dit
00:31:15qu'on veut jouer un peu comme la France.
00:31:17Je trouve qu'avec le matos qu'ils ont, c'est un peu
00:31:19dans le même esprit.
00:31:21Mais après, je ne sais pas.
00:31:23Il y a eu l'équipe de Guardiola
00:31:25de Barcelone qui a révolutionné
00:31:27le football dans les années 2005-2010.
00:31:29Quand il est arrivé, c'était 2008-2009.
00:31:31Mais ça a révolutionné.
00:31:33Par rapport aux gardiens qui sortent de derrière,
00:31:35à l'époque, ce n'était pas du tout le même football.
00:31:37Je suis d'accord que ça a un gros impact dans les clubs.
00:31:39Mais je pense que les sélections, c'est important aussi.
00:31:41Régis, sur l'influence du vainqueur
00:31:43ou autre chose ?
00:31:45L'influence ou l'impact ?
00:31:47Je trouve que c'est un des grands mérites
00:31:49de cette équipe d'Espagne d'avoir révolutionné
00:31:51leur football, même s'ils ont gardé
00:31:53les grands principes. On a toujours regretté
00:31:55que l'Espagne ait une forme de possession
00:31:57stérile, du jeu à plat,
00:31:59faire 150 passes et attendre le dernier moment
00:32:01pour la pousser au fond.
00:32:03Je pense qu'il y a un bilan
00:32:05qui a été fait au sein de la fédération.
00:32:07Les acteurs du foot espagnol se disent
00:32:09qu'il faut qu'on évolue, qu'on aille plus vite,
00:32:11qu'on mette plus de réflexion dans notre jeu.
00:32:13J'ai parlé de terrain hier espagnol,
00:32:15sur l'intelligence de jeu, les trois,
00:32:17sur les déplacements, dans l'utilisation du ballon,
00:32:19l'orientation, la relation avec les attaquants,
00:32:21la relation avec les défenseurs,
00:32:23c'est incroyable. Donc tout leur mérite
00:32:25le revient parce qu'il y a une remise en question qui a été faite.
00:32:27Les questions sont posées.
00:32:29C'est le fruit d'une réflexion ou c'est aussi l'adaptation
00:32:31à des talents qui sont les tiens
00:32:33et que tu essaies de les mettre dans les meilleures conditions.
00:32:35Je trouve que l'Espagne, notamment avec
00:32:37ses deux ailiers,
00:32:39sont des joueurs qui n'étaient pas très espagnols
00:32:41dans leur manière d'appréhender le foot
00:32:43comme on peut le percevoir nous.
00:32:45Ils le sont aussi un peu.
00:32:47Yamal et Nico Williams,
00:32:49ce n'est pas ce que moi je me disais
00:32:51d'Espagne.
00:32:53Le fait d'investir des espaces,
00:32:55ça leur profite parce que ce sont leurs qualités.
00:32:57Ce n'est pas que des ailiers
00:32:59qui prennent de la vitesse.
00:33:01Je ne te dis pas que c'est des mecs qu'il faut mettre 4x100 au JO.
00:33:03Pour des joueurs d'espace,
00:33:05ils ont une réflexion.
00:33:07Je ne dis pas le contraire.
00:33:09Ce n'est pas les mêmes joueurs
00:33:11que ce que tu es en train de décrire.
00:33:13Je ne dis pas ça, je dis juste que
00:33:15si tu as la possibilité d'avoir des contre-attaques,
00:33:17ils vont s'engouffrer.
00:33:19C'est vraiment leur qualité forte aussi.
00:33:21Je vais vous résumer ça.
00:33:23Ils sont rapides, mais ils sont aussi connectés au jeu.
00:33:25Dans quelques minutes, on fera le Tour de France.
00:33:27La 11ème étape pour Jonas Vingegaard.
00:33:29Avec un succès
00:33:31de Vingegaard face à Pogacar.
00:33:33Au sprint, nous serons en ligne avec
00:33:35l'éminence grise de l'équipe du soir quand on parle
00:33:37de briciclette, Patrick Chassard.
00:33:39A tout de suite.
00:33:49La page Tour de France.
00:33:51La 11ème étape pour Jonas Vingegaard.
00:33:53Le massif central a été aujourd'hui
00:33:55le terrain de jeu spectaculaire pour la quête
00:33:57du maillot jaune.
00:33:59On va voir ça en image.
00:34:0131,6 km de l'arrivée.
00:34:03Attaque de Pogacar.
00:34:05Vingegaard accompagné de Roglic.
00:34:0725 secondes de différence au maximum.
00:34:09Dans l'avant-dernière difficulté
00:34:11au col de Pertus, Vingegaard revient
00:34:13sur le sauvéne.
00:34:1514 km de l'arrivée.
00:34:17L'arrivée va être jugée au sprint.
00:34:19C'est le Danois qui va s'imposer derrière.
00:34:21Evenepoel termine 3ème à 25 secondes
00:34:23et garde sa deuxième place
00:34:25au classement général.
00:34:27Roglic, 4ème, qui a chuté aux abords de l'arrivée,
00:34:29reste 4ème en général.
00:34:31Vingegaard a-t-il gagné plus qu'une étape
00:34:33aujourd'hui ?
00:34:35Habillage Tour de France.
00:34:37Clotout parti sur les chemins Bertrand Lattour.
00:34:39Oui.
00:34:41David Abadou ?
00:34:43Je ne suis pas sûr.
00:34:45Timothée ?
00:34:47Je ne suis pas certain non plus.
00:34:49Monsieur Brouard ?
00:34:51Oui.
00:34:53Régis, vous allez être spectateur.
00:34:55Vous êtes dans la voiture.
00:34:57Il est sur le porte-bagages.
00:35:01Alors, pas sûr et pas certain.
00:35:03J'aurais bien aimé avoir
00:35:05juste une petite explication parce qu'on va retrouver
00:35:07après notre Patrick.
00:35:09Pas certain. Le doute, c'est quoi ?
00:35:11Le doute, c'est que
00:35:13hormis ce coup d'orgueil
00:35:15qui fait qu'il arrive à revenir
00:35:17alors qu'on pensait qu'il était un peu
00:35:19un peu plié.
00:35:23En fait, c'est quoi le gain ?
00:35:25Il le bat d'une demi-seconde.
00:35:27Il n'y a pas un moment où
00:35:29il le met en difficulté.
00:35:31Il a juste montré qu'il pouvait répondre.
00:35:33Il est toujours à la bourre.
00:35:35Je trouve que sur l'essentiel,
00:35:37Pogacar a quand même été
00:35:39le plus protagoniste. L'autre a juste réagi.
00:35:41C'est très bien d'être en capacité de réagir
00:35:43mais il ne m'a pas montré qu'il était capable de le mettre KO.
00:35:45J'ai un gros doute
00:35:47sur le fait que ça rapporte plus
00:35:49que cette victoire qui est symbolique.
00:35:51Vous avez entendu ?
00:35:53Bonsoir Patrick.
00:35:55Bonsoir à tous.
00:35:57Bonsoir mémé.
00:35:59J'ai l'impression que ce tour 2024
00:36:01est le tour de la réconciliation
00:36:03entre vous et Bertrand Latour.
00:36:05J'ai entendu Bertrand pendant les arguments de deuil
00:36:07dire que le gain n'est pas chronométrique
00:36:09mais psychologique. Est-ce que vous accréditez
00:36:11la lecture de Bertrand Latour ?
00:36:13J'ai pas besoin d'un tuteur.
00:36:17Tu sais quoi Bertrand ?
00:36:19Tu vas causer d'abord puis je vais compléter
00:36:21derrière si tu veux.
00:36:23Je vais taquiner Patrick, je sais que tu es susceptible.
00:36:25Mais je le sais bien !
00:36:27Non mais Patrick,
00:36:29c'est un gain psychologique ?
00:36:31Notre Vingegaard
00:36:33est entré dans la tête de Pogacar ?
00:36:35Alors oui,
00:36:37il y a un gain psychologique qui est certain
00:36:39mais pour moi
00:36:41il n'y a pas qu'un gain psychologique.
00:36:43C'est qu'on assiste à un truc, moi honnêtement
00:36:45je n'aurais pas mis
00:36:47ma tête sur le bio pour ça.
00:36:49J'ai quand même l'impression que
00:36:51le Vingegaard qui nous a été montré
00:36:53en début de tour
00:36:55progresse beaucoup plus vite que prévu.
00:36:57Rappelez-vous au Galibier,
00:36:59je crois d'ailleurs que
00:37:01je m'étais un petit peu montré déçu
00:37:03que finalement Pogacar
00:37:05la taxita à seulement 800 mètres
00:37:07du sommet du Galibier
00:37:09en faisant un gain
00:37:11important au bas de la descente
00:37:13du Galibier en arrivant à Valoire
00:37:15où il avait repoussé à peu près une demi-minute
00:37:17son adversaire. Donc là moi il me semble
00:37:19quand même que ce jour-là il y avait plus à gagner
00:37:21de la part de Pogacar parce que
00:37:23Vingegaard était vulnérable. Il l'est beaucoup
00:37:25moins. D'ailleurs trois jours plus tard
00:37:27alors qu'on pensait qu'il manquait de puissance,
00:37:29on a bien vu quand même que finalement
00:37:31il avait limité les dégâts dans le contre-la-montre
00:37:33en perdant je sais plus
00:37:3525 secondes ou 30
00:37:37secondes et en fait
00:37:39sur les chemins de Troyes
00:37:41les chemins blancs, on s'est rendu
00:37:43compte que Vingegaard
00:37:45qui a été très critiqué, avait fait
00:37:47une course au contraire très
00:37:49prudente, très maligne
00:37:51finalement obtenant
00:37:53ses fins, c'est-à-dire que
00:37:55cette échappée soit reprise
00:37:57parce qu'il avait plus à perdre en étant avec ses
00:37:59deux grands rivaux, Pogacar et
00:38:01Venpool, qu'en étant repris
00:38:03dans un groupe où derrière il avait
00:38:05encore quelques équipiers. Donc vous voyez que
00:38:07tout ça est quand même assez
00:38:09symptomatique des progrès qu'il a accomplis, de la
00:38:11sagesse, de la sérénité et c'était pas
00:38:13tout à fait le cas, en tout cas, il me semble
00:38:15de la part de Pogacar aujourd'hui
00:38:17Patrick, on va voir les images que vous avez
00:38:19sélectionnées, mais je fais juste un petit vrai parce qu'on vous
00:38:21offre, on va vous offrir ce soir
00:38:23le maillot blanc du meilleur jeune du Tour de France dédicacé
00:38:25par le lauréat de l'édition 2024
00:38:27donc on attend que l'édition soit terminée
00:38:29Venpool ? Ben, Venpool
00:38:31aujourd'hui, voilà, ce sera dédicacé donc
00:38:33vous pouvez aller jouer, évidemment
00:38:35vous connaissez l'adresse. Patrick, vous les
00:38:37revoir, on va dire deux images
00:38:39sur cette 11ème étape
00:38:41vous nous les racontez, elles vont s'afficher
00:38:43je pense que vous les voyez et commentaires sur
00:38:45images, Patrick, on vous les envoie
00:38:47allons-y !
00:38:49On est dans la descente du Pertus, dont on parlait tout à l'heure
00:38:51ils sont tous les deux
00:38:53et vous allez voir ce virage, regardez l'extérieur qu'il fait
00:38:55le maillot jaune, il prend pas du tout
00:38:57la bonne trajectoire, alors
00:38:59comment interpréter ça ? A ce moment-là, je vous avoue qu'on
00:39:01se perd en conjecture et la deuxième image
00:39:03c'est après l'arrivée, et bien vous voyez qu'il n'a pas
00:39:05du tout le visage habituel, on connaît un Pogacar
00:39:07un petit peu taquin, un petit peu
00:39:09toujours amusé par les circonstances
00:39:11y compris, d'ailleurs dans le passé
00:39:13quand ça ne souriait pas vraiment, et bien là
00:39:15on a eu un Pogacar qui clairement
00:39:17avait perdu le sourire, qui ne donnait pas
00:39:19le change, et je rejoins complètement
00:39:21bien sûr Bertrand quand il dit
00:39:23que sur le plan psychologique
00:39:25Vingegaard a marqué
00:39:27un coup, en tout cas Pogacar était
00:39:29il me semble marqué, il a voulu tester
00:39:31son adversaire et visiblement
00:39:33le résultat lui déplait
00:39:35fortement. On est partout sur la route du Tour
00:39:37regardez juste en bas, non c'est pas fini
00:39:39on va se connecter avec Claire Briconne
00:39:41dans quelques minutes Claire, vous nous avez fait
00:39:43la gentillesse de rester
00:39:45vous serez en exclusivité
00:39:47dans quelques minutes, vous parlerez la première
00:39:49après minuit, dans quelques minutes
00:39:51Claire qui est à Agen, qui a recueilli
00:39:53les impressions de tous les acteurs dont on parle
00:39:55elle est à tout de suite la petite, elle est à Agen
00:40:07vous pouvez passer
00:40:09mon micro est bien branché
00:40:11est ce que vous m'entendez Merlin ?
00:40:13je n'appuie pas sur l'embelle,
00:40:15voilà, une fois que je suis
00:40:17en pause de son, c'est votre problème, pas le mien
00:40:19est ce que vous m'entendez ?
00:40:21sinon si on m'entend
00:40:23je peux prendre le relais
00:40:25donc le micro
00:40:27ne marche pas, donc voilà
00:40:29vous m'entendez Mme Rossi ?
00:40:31Philippe Rizzoli, non plus, le micro
00:40:33ne marche pas, Johann, venez
00:40:35Nous allons retrouver Agin, Claire, Briconne, Claire, m'entendez-vous ma chère Claire ?
00:40:42Oui, je vous entends.
00:40:45Je suis désolé, il y a du sabotage.
00:40:47Vous êtes à Agin, donc vous avez toujours évidemment un petit tour d'avance.
00:40:50On était en train de parler avec Patrick Chassé d'un Pogacar extrêmement déçu après cette défaite.
00:40:57Vous qui traînez autour des airs d'arrivée, avez-vous cette confirmation, avez-vous cette sensation
00:41:02que notre ami Tadej Pogacar était au fond du bocal ?
00:41:09Alors c'est compliqué de parler de Pogacar direct, parce que pour ne rien vous cacher,
00:41:14il ne fait pas toute la zone mixte, il ne va pas jusqu'au bout de la zone mixte depuis plusieurs jours déjà.
00:41:18Depuis qu'il porte le maillot jaune, pour s'économiser évidemment, ça fait partie du temps de récupération.
00:41:23Mais en plus aujourd'hui, peut-être que c'était encore plus le cas,
00:41:26en tout cas on l'a vraiment très très peu vu à cet endroit.
00:41:30Du coup on a un petit peu regardé autour des bus.
00:41:33En effet Charles-Antoine Nora a pas mal parlé avec l'équipe UAE.
00:41:37Et ce qu'il en sort en tout cas, c'est vraiment qu'on sent la tension monter du côté de cette formation.
00:41:43Des termes qui sont employés, qui n'étaient peut-être pas employés avant.
00:41:46Je pense à Pavel Sivakov par exemple, qui a dit que Vingegaard s'était positionné en tant que victime
00:41:52avant le départ du Tour de France notamment.
00:41:55Et que là ce n'était plus vraiment le cas.
00:41:57En tout cas on sent vraiment quelque chose qui est en train de monter.
00:42:00Pas de colère, c'est trop fort encore.
00:42:02Mais voilà, une espèce de rivalité qui est encore plus aggravée, en tout cas mise en avant.
00:42:07Ce qui n'est pas forcément le jeu de la Jumbo-Visma d'ailleurs, de la Visma-Lisoye.
00:42:11C'est plutôt l'inverse d'ailleurs.
00:42:13Eux ne veulent pas forcément parler des adversaires.
00:42:15Je pense à Vingegaard qui a été interrogé en zone mixte sur cette avance et cet ascendant psychologique
00:42:21qu'il aurait pris sur Pogacar.
00:42:24Il a répondu, je ne pense pas à lui, je me concentre sur moi.
00:42:28Il ne voulait pas parler de Pogacar directement.
00:42:30Il n'est pas tombé dans le panneau, la question du journaliste qui était habile.
00:42:34Mais voilà, Vingegaard est quelqu'un d'intelligent.
00:42:36Il est surpris d'ailleurs, il l'a dit, de ses jambes, il est surpris de sa condition physique.
00:42:40Écoutez-le Vingegaard.
00:42:47Quand Pogacar a attaqué, je n'ai pas réussi à le suivre.
00:42:50Mais ensuite j'ai imprimé mon propre rythme.
00:42:52Je voyais déjà dans le Puy-Marie que je pouvais revenir avec mon équipe.
00:42:58Et puis là il a relancé un autre sprint dans la descente, il a repris un peu d'avance.
00:43:03À ce moment-là, je pensais vraiment que je devais limiter la casse.
00:43:06Mais j'ai fait une ascension fantastique.
00:43:11Quand je l'ai revu devant moi un kilomètre de la fin, je me suis remis à y croire.
00:43:18Ce Danois est calme et lucide.
00:43:21Diriez-vous, cher Bertrand Latour, le même compliment à Thalèche Pogacar ?
00:43:25Non, mais il continue ce qu'il a déjà fait par le passé, il fait n'importe quoi.
00:43:28Il court n'importe comment Pogacar je trouve.
00:43:30C'est-à-dire aujourd'hui il attaque à 31 kilomètres de l'arrivée ?
00:43:34Sauf que là, ce qu'il n'a pas compris ou ce qu'il a mal mesuré,
00:43:36mais ce n'est pas de la faute de Vingegaard qui lui a dit, si je viens c'est pour regarder en gros.
00:43:40Alors qu'on savait bien que s'il venait, c'est qu'en fait il n'a pas les mêmes clients qu'autour d'Italie.
00:43:44Là il ne faut pas attaquer à 50 kilomètres de l'arrivée et ensuite je prends deux minutes.
00:43:47Il est bon le Danois, mais ça il le sait puisque jusqu'à maintenant,
00:43:50il n'avait jamais sorti de sa roue ou remis dans le canibier depuis deux ans.
00:43:53Et en fait, avec lui, Pogacar, il a la Real Madrid, il a les meilleurs du monde.
00:43:57C'est-à-dire qu'il a une équipe de fous furieux.
00:43:59Mais si tu es très fort, tu mets un tempo, tu fais bosser ton équipe au max.
00:44:03Il a une équipe de fous, il l'a fait très peu travailler je trouve.
00:44:06Il attaque trop loin, il grille les ailes.
00:44:11Vingegaard, je ne sais pas quand il va digérer l'enchaînement des états
00:44:15parce qu'il est revenu d'une grave blessure, etc.
00:44:18Et puis en plus, hier, il y a deux jours, quand il y a l'étape des chemins blancs,
00:44:24à arriver à dire la tactique de Vingegaard,
00:44:28ce n'est pas bon quand tu commences à tailler ce que font les autres.
00:44:30Concentre-toi sur ce que tu as à faire.
00:44:32Vingegaard, il n'est pas là pour te le servir, le Tour de France.
00:44:34Il court d'une certaine manière, il faudra avoir les boules.
00:44:36Mais quand tu commences, à chaque arrivée, à dire qu'ils font ça,
00:44:39Evenpool, lui, je l'aime bien.
00:44:40Arrête. Concentre-toi sur ce que tu as à faire.
00:44:42Tu as une grande équipe et réfléchis plus.
00:44:44Claire Bricogne prend votre rôle, Bertrand Latour. Claire ?
00:44:49Oui, moi aussi, je suis de plus en plus d'accord avec Bertrand.
00:44:51Et comme Patrick, moi aussi, ça m'inquiète.
00:44:53Mais c'est vrai que ce qui est intéressant, en tout cas,
00:44:56c'est qu'on a l'impression que Pogacar n'a pas ajusté sa tactique
00:44:59suivant la forme qu'on voit de Vingegaard.
00:45:02C'est-à-dire qu'on a l'impression que finalement, au début du Tour,
00:45:04il avait dans l'idée, dans l'intention d'y aller très fort,
00:45:08la première et la deuxième semaine.
00:45:10Et on a l'impression que c'est encore ce qu'il a essayé de faire,
00:45:12notamment aujourd'hui, sans vraiment ajuster ça
00:45:15par rapport à la forme de Vingegaard, qui est bien meilleure
00:45:17que ce qu'il attendait, j'imagine, et ce qu'on attendait tous.
00:45:20On va écouter Remco Evenpool.
00:45:22Pour lui, les attaques de Pogacar ne sont pas létales.
00:45:25Plus létales ou pas létales pour l'instant.
00:45:27Écoutez le Belge.
00:45:29Je pense que 25 secondes, ce n'est pas un écart assez honteux.
00:45:36Je suis content. J'avais des bonnes jambes.
00:45:39Peut-être pas les meilleures jambes.
00:45:40Du coup, Taddeï a mis une attaque explosive.
00:45:43Mais après, ce n'est pas qu'il a vraiment tué le peloton,
00:45:46ou le reste du groupe.
00:45:49Jonas, il a montré dans le col de Pertus
00:45:52qu'il avait encore des très bonnes jambes,
00:45:54qu'il pouvait mettre un rythme hyper fort.
00:45:56Et puis, pour moi-même, c'était juste trouver mon propre rythme
00:45:59et me battre jusqu'à l'arrivée.
00:46:01C'est ce que j'ai fait.
00:46:02Patrick, il y a quelques minutes sur ce plateau,
00:46:05votre meilleur allié désormais sur ce Tour 2024, Bertrand Latour,
00:46:09on peut se poser la question,
00:46:10Pogacar fait n'importe quoi, il a attaqué trop tôt.
00:46:12Si Pogacar attaque trop tôt, si on se pose la question,
00:46:15est-ce que même nous, les commentateurs,
00:46:17on commence à avoir l'influence de Vingegaard dans nos esprits ?
00:46:21Il est rentré également dans nos têtes.
00:46:23On a une toute autre lecture de la course de Pogacar
00:46:26et surtout, la forme de Vingegaard.
00:46:29Non mais attendez, ce n'est pas nouveau, cette façon de courir.
00:46:33On a deux bonhommes qui ne courent pas du tout de la même façon.
00:46:36Et ce n'est pas de cette année, c'était le cas de l'année dernière,
00:46:39c'était le cas il y a deux ans et c'était également le cas
00:46:42lors de la deuxième victoire de Pogacar.
00:46:45C'est-à-dire que Pogacar, lui, il capitalise.
00:46:47Rappelez-vous ce qu'il a fait, là je pense que tout le monde aura la mémoire,
00:46:50sur le dernier Giro, il fonctionne un petit peu comme ça.
00:46:54C'est-à-dire qu'il va effectivement essayer de grappiller seconde après seconde.
00:46:58Après tout, il a une minute 14 d'avance sur Vingegaard.
00:47:00Il faudra quand même que Vingegaard aille la reprendre,
00:47:03cette minute et quelques broutilles.
00:47:05Donc vous voyez bien qu'on réédite ce qui n'a pas toujours marché,
00:47:09et là je le concède complètement à Bertrand, dans le passé.
00:47:13Mais ce qui reste, c'est finalement sa marque de fabrique.
00:47:15Et Vingegaard, à l'opposé, c'est un mec qui va construire sa victoire dans le tour,
00:47:19probablement sur une étape.
00:47:21Bon, je crois qu'on ne prend pas un grand risque en disant que c'est probablement
00:47:24l'étape d'Isola 2000, qui passera par trois cols à plus de 2000 mètres d'altitude.
00:47:31Mais là, attention, c'est quand même un gros risque,
00:47:33qui passera à l'avant-veille de l'arrivée du tour,
00:47:36donc pour un nouveau passage dans les Alpes,
00:47:38une fois que les Pyrénées auront été franchies.
00:47:40Donc vous voyez quand même que Vingegaard, lui, il fait casino sur une étape,
00:47:45parfois deux, mais plus souvent une que deux.
00:47:48Et je pense quand même qu'on peut reconnaître que les deux stratégies
00:47:52sont diamétralement différentes.
00:47:54Et puis Remco Evenpool, on ne le sait pas,
00:47:56parce que lui, c'est son premier Tour de France.
00:47:58Moi, il me semble qu'il avait une étape qui lui était favorable aujourd'hui.
00:48:01Il n'a pas su en profiter.
00:48:03Je suis quand même un petit peu plus inquiet pour le Belge,
00:48:05alors que j'étais plutôt élogieux les jours précédents.
00:48:09Remco Evenpool, moi, personnellement, je n'y crois pas.
00:48:12Sur la Vuelta, la saison dernière, il avait été dominé par les Jumbo-Visma,
00:48:15le triplé, on se souvient, de Kuss, Oglish et ce diable de Vingegaard.
00:48:20Vous n'étiez pas tout à fait d'accord avec l'analyse de Patrick ?
00:48:24Ecoutez, ne coupez pas à Patrick.
00:48:26Restez à l'antenne, écoutez la dispute.
00:48:29Disons que Patrick part du postulat que tout va se jouer.
00:48:33Vingegaard va essayer son état d'isole à 2000.
00:48:36J'ai regardé un peu le parcours à venir avec Dave.
00:48:38Samedi, il est arrivé au sommet, Saint-Larry-sous-Land.
00:48:40Il ne faut pas le rater.
00:48:41Avec un enchaînement le 13 juillet, avec un enchaînement de cols.
00:48:44Étape pérenne ce week-end, samedi dimanche.
00:48:46Tout à fait. Il y a une arrivée au sommet.
00:48:48Jusqu'à maintenant, il était dans une position conservatrice,
00:48:50parce qu'il revenait à la compétition.
00:48:53Pogacar avait été impressionnant sur le Giro.
00:48:56Le parcours pouvait l'avantager.
00:48:58Là, il s'est dit, pour la première fois, depuis le début du tour,
00:49:01il ressort vainqueur d'un combat entre les deux.
00:49:03À la marge, sur une seconde, et dans un exercice au sprint,
00:49:07où il est censé être bien moins bon que Pogacar.
00:49:09Là, je me dis, il doit se dire,
00:49:11si j'étais capable de reprendre 30 secondes à Pogacar sur une montée,
00:49:15peut-être qu'il n'est pas si bien que ça, en fait, le Slovene.
00:49:17Et c'est pour ça qu'il s'agace.
00:49:18Donc moi, je n'interdis pas, s'il est bien,
00:49:20que Vingegaard mette une cacahuète à Saint-Larry-sous-Land samedi.
00:49:24Et on verra combien de temps il gagne et s'il est capable.
00:49:26– Vingegaard, qui me semble avoir une équipe bien moins performante
00:49:30que celle de Pogacar.
00:49:31– Il y a Pogacar qui fait le boulot à sa place, donc il n'y a pas de problème.
00:49:33– Est-ce que Vingegaard, vous pensez qu'il peut tenter une attaque
00:49:36samedi et dimanche ?
00:49:38Je crois laisser un an chez vous, Patrick.
00:49:41– Non, non, non, je ne crois pas.
00:49:44Attention, on spécule, on peut se tromper et vous aurez le droit de me tailler.
00:49:48Je ne crois pas parce que les Pyrénées ont traditionnellement
00:49:50le plus souvent réussi, il me semble.
00:49:52Je n'ai pas vérifié à Pogacar qu'à Vingegaard.
00:49:54Parce qu'on est en début de tour.
00:49:56Donc Vingegaard, il spécule plutôt sur la durée pour s'améliorer.
00:49:59Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, il a fait une bonne impression.
00:50:01Rappelons que ce sont des massifs intermédiaires
00:50:03et que la différence, elle se fera dans les grands massifs.
00:50:06C'est toujours comme ça sur le Tour de France.
00:50:08Et Pogacar, il l'a dit d'ailleurs.
00:50:10Il a dit, moi je me suis entraîné en vue des grands tours,
00:50:13en vue, pardon, des grands cols.
00:50:15Pas en vue des cols comme on a eu, le pas de payroll.
00:50:18Ok, c'est difficile, mais ce n'est pas non plus l'enfer.
00:50:21Et là, l'explication entre les deux hommes,
00:50:23elle n'a pas duré très longtemps quand même.
00:50:25Là, ce sera autre chose.
00:50:26Les Pyrénées, tu parles des Pyrénées, de cette étape de plaidadé.
00:50:28Les Pyrénées à plaidadé, c'est le Tourmalet.
00:50:31C'est vrai que c'est difficile des deux côtés.
00:50:33Mais derrière, il y a la Hurquette dans six ans
00:50:35qui n'est quand même pas un col extrêmement difficile.
00:50:38Et il y a la montée de plaidadé.
00:50:40Ça me paraît, franchement, ça me paraît,
00:50:42je n'ai pas l'impression que tous les ingrédients sont réunis
00:50:45pour que Vingegaard, on l'a vu, est quand même très contact.
00:50:49Les Pyrénées, ce n'est pas un grand massif.
00:50:51Les Pyrénées, c'est précisément un grand massif.
00:50:54Et depuis deux ans, ce qu'on voit, c'est qu'en haute montagne,
00:50:56Vingegaard est mieux que Pogacar.
00:50:58Aujourd'hui, on était typiquement dans des profils de col
00:51:00qui correspondent plutôt à Pogacar,
00:51:02qui est un coureur bien plus explosif que Vingegaard.
00:51:04Moi, je pense que ce qui arrive, et notamment dans les Pyrénées,
00:51:06même si ça ne vaut pas les Alpes,
00:51:07parce que les Alpes, c'est quand même 100 fois mieux,
00:51:09dit le mec d'Alberville.
00:51:10Moi, je pense que ça peut totalement lui correspondre.
00:51:13Et je te trouve bien cavalier d'annoncer qu'il ne va pas taquer.
00:51:15Moi, je n'en sais rien.
00:51:16Mais je trouve que tu t'avances beaucoup.
00:51:18Je ne te dis pas qu'il ne va pas taquer.
00:51:19C'est ce que tu viens de dire.
00:51:20Il t'a pris deux temps pour le dire.
00:51:21Je ne te dis pas qu'il ne fera pas…
00:51:22Attends.
00:51:23Je te dis qu'il ne fera pas de différence.
00:51:24L'année dernière, il y avait deux étapes dans les Pyrénées.
00:51:27L'année dernière, il y avait deux étapes dans les Pyrénées.
00:51:30Il a repris…
00:51:31Alors, si mes souvenirs sont bons, à La Reims, il reprend du temps.
00:51:34Effectivement, il reprend du temps, mais c'est des broutilles.
00:51:36Et le lendemain…
00:51:37La situation n'était pas la même.
00:51:38Il n'avait pas une minute de retard.
00:51:40La situation n'était pas la même.
00:51:41C'est-à-dire que c'était un peu gâchard d'aller le challenger.
00:51:43Là, c'est à lui de rattraper du temps.
00:51:44Donc, il ne va pas attendre l'étape des Champs-Élysées qu'il n'y aura pas pour attaquer.
00:51:47Il ne va pas attendre le chrono.
00:51:48Donc, ça peut commencer dès samedi.
00:51:50Allumez votre télévision.
00:51:51Voilà.
00:51:52Merci beaucoup.
00:51:53On a retrouvé Chouchou et Loulou.
00:51:54Régis Laspalace et Chevalier.
00:51:55Bertrand Latour et Patrick Chassé.
00:51:57Patrick, on vous fait la bise.
00:51:59Allez, go dur.
00:52:00Allez, David.
00:52:01On y croit.
00:52:02Go dur.
00:52:03Go dur.
00:52:04Tiens, à propos, on va parler…
00:52:06Il est vraiment meilleur en cyclisme.
00:52:07Il est vraiment meilleur en cyclisme.
00:52:10Il y a des gens qui arrivent.
00:52:11Ne t'inquiète pas.
00:52:13Là, tu n'as pas d'argument.
00:52:14Claire, sur la route du tour, aujourd'hui, il y a une sensation.
00:52:17C'était le virage Bardet.
00:52:18Bardet, évidemment, a été fêté par ses supporters.
00:52:21Et franchement, entre nous, depuis son maillot jaune, lors de la première étape,
00:52:26le tour de Bardet, ça s'est transformé un peu en critérium d'après-tour.
00:52:29Opinion, Claire.
00:52:33Non, je ne crois pas.
00:52:34Je crois qu'il va…
00:52:35Parce que critérium, ça veut dire pas de victoire officielle.
00:52:39En tout cas, ce n'est pas une course officielle.
00:52:41C'est certainement ça que vous entendez par ce terme.
00:52:43Je ne crois pas que ce soit ça.
00:52:44D'ailleurs, il a essayé de partir à l'avant aux avopostes plusieurs fois aujourd'hui,
00:52:48Romain Bardet.
00:52:49Il en a profité, bien sûr.
00:52:50Et cet hommage, il était un peu à l'image de Romain, qui ne voulait pas trop en faire,
00:52:55qui dit toujours qu'il n'a pas l'habitude d'être au centre de l'attention.
00:52:58Ça lui allait bien.
00:52:59La façon dont c'était fait, ça lui allait bien aussi.
00:53:02Beaucoup d'émotions autour de tout ça.
00:53:04Beaucoup de fierté également.
00:53:05Mais ne mettez pas quand même Romain Bardet tout de suite dans la poche, Olivier.
00:53:09D'ailleurs, ça vous a déjà joué un tour, rappelez-vous.
00:53:12Je sais, je sais.
00:53:13Je vous lance tout le temps.
00:53:16J'attends toujours la victoire de Guillaume Martin, d'ailleurs.
00:53:18On a un petit différent.
00:53:20Je vous embrasse, Claire.
00:53:21Elle va arriver.
00:53:22Elle va arriver ?
00:53:23Ok.
00:53:24Non, mais en fait, ce que vous aimez dans votre vie, c'est brûler les idoles.
00:53:29Bardet, Bardet.
00:53:31Doucement sur les idoles.
00:53:32Vous avez tué Pinot depuis dix ans.
00:53:34Et donc là, Bardet, le bonheur des gens vous embête.
00:53:37Lui, il est heureux.
00:53:38Il est célébré.
00:53:39Il a été maillot jaune.
00:53:40Il a gagné une étape.
00:53:41Il reste encore quinze jours de tour dans des massifs qui peuvent l'avantager.
00:53:45Vous dites, il est en tournée.
00:53:47C'est la dernière tournée de manque de respect.
00:53:50Ce qui me dérange chez vous, c'est votre manque de cohérence.
00:53:53Au football, vous défendez les épiciers.
00:53:55Et en vélo, vous défendez les héros romantiques.
00:53:58En revanche, il y a un trait commun.
00:53:59C'est que j'apprécie, elle a juste valeur les sportifs qui gagnent.
00:54:02Et qui ont fait de grandes choses comme Romain Bardet.
00:54:04Ce que vous n'avez pas fait ce soir.
00:54:05Et je pense qu'il vous en voudra très longtemps, Romain.
00:54:07Le nombre de tours de France qu'a gagné Bardet.
00:54:09Il a été deux fois sur le podium.
00:54:11Deux fois sur le podium, en effet.
00:54:14Quatre victoires d'étapes, je crois.
00:54:16Une baltringue, quoi.
00:54:17Non, non, non.
00:54:19Bon coureur, mais pas grand coureur.
00:54:21Bon coureur.
00:54:22Bon coureur ?
00:54:23Ce n'est pas un grand coureur ?
00:54:24Ce n'est pas un grand coureur, Bardet.
00:54:25Non, ce n'est pas un grand coureur.
00:54:26Du coup, des grands coureurs, il y a qui ?
00:54:27Il y a Bernard Hinault.
00:54:28Après, on a arrêté.
00:54:29On a fermé l'augmentation.
00:54:30Fignon.
00:54:31Fignon.
00:54:32Donc, il faut vraiment gagner le tour pour être un grand coureur.
00:54:33Un grand coureur de tours.
00:54:34On parle du tour, là.
00:54:35C'est un coureur exceptionnel quand on gagne le tour.
00:54:38Oui, oui, oui.
00:54:39C'est-à-dire qu'il y avait une poule.
00:54:40S'il ne gagne jamais le tour de France, ce sera un bon coureur.
00:54:42Non, il y avait une poule.
00:54:43C'est différent.
00:54:44Ah, d'accord.
00:54:46C'est différent.
00:54:47Ce n'est pas un suceur de roues.
00:54:52Le maillot blanc a gagné, mes petits.
00:54:54Qui est porté pour l'instant sur les épaules de Remco Evenpool.
00:54:57Vous jouez, vous gagnez.
00:54:59Et on vous le dédicacera par le vainqueur.
00:55:01Le Loral 2024.
00:55:02Claire et Patrick, merci.
00:55:03On vous embrasse.
00:55:04Et à bientôt dans l'équipe du soir.
00:55:07On enchaîne sur quoi ?
00:55:08On enchaîne sur des champs.
00:55:10Ça va aller mieux.
00:55:11Au lendemain, l'ignation des bleus à l'Euro.
00:55:14Le patron de la Fédération française de football maintient Didier Deschamps.
00:55:19Confirmation du président sur le site L'Equipe.
00:55:22Interrogé par Étienne Moatti.
00:55:23Je ne vois pas de raison de remettre en cause son contrat, nous dit le président.
00:55:26Les résultats du passé plaident pour lui.
00:55:28Et les objectifs ont été atteints.
00:55:30L'objectif, c'était la demi-finale.
00:55:31Ils sont dans le dernier carré.
00:55:32Didier poursuivra sa mission.
00:55:34Toujours sur le site L'Equipe, à peu près au même moment.
00:55:36Son âge du jour.
00:55:37Souhaitez-vous voir Didier Deschamps poursuivre à la tête de l'équipe de France jusqu'à la Coupe du Monde 2026 ?
00:55:4175% de non.
00:55:43Plus de 100 000 votants.
00:55:45Didier poursuivra sa mission.
00:55:47C'est une erreur de confirmer aussi rapidement Didier Deschamps à cette question.
00:55:50Quatre chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:55:52Si vous mettez les résultats avant le résultat du Superduel, là j'en perds mon latin.
00:55:56Non, c'est le sondage.
00:55:58Ah, c'était le sondage.
00:56:00Pardonnez-moi, pardonnez-moi.
00:56:02Cette émission n'est pas truquée.
00:56:04J'ai eu un doute.
00:56:05Je l'ai exprimé.
00:56:07J'ai des malheureuses ce soir.
00:56:09Oui, Régis et Dave.
00:56:12Qui commence ? Régis ou Dave ?
00:56:14Même système.
00:56:15Tu veux te désonner un peu ?
00:56:16Non, on ne va pas désonner.
00:56:17Non, allez, c'est parti.
00:56:18Ça sera Dave, c'est ça.
00:56:19Non, Bertrand et Timothée.
00:56:21On avait gagné ou pas le précédent ?
00:56:22Non, non, non.
00:56:23On en change ?
00:56:24Début.
00:56:26Est-ce une erreur de confirmer aussi rapidement Didier Deschamps ?
00:56:30C'est un oui.
00:56:32Le DAV est demandé.
00:56:34Oui, c'est le timing qui m'interpelle.
00:56:37On sort de la compétition qui est nuancée, qui est mitigée,
00:56:42qui mériterait de prendre le temps de faire un bilan sur le jeu,
00:56:47sur l'envie aussi de Didier Deschamps.
00:56:49On peut prendre le temps.
00:56:50D'ailleurs, quand on lui a posé la question en conférence de presse,
00:56:52il a dit attendez, c'est trop tôt, j'en sors.
00:56:54Je crois que lui-même avait aussi le temps de réfléchir,
00:56:57que la fédération peut réfléchir avec lui sur
00:57:00est-ce que le bilan est complètement satisfaisant ?
00:57:02Est-ce que le jeu produit ?
00:57:03Est-ce que la désaffection d'une partie du public,
00:57:04ce n'est pas quelque chose à prendre en compte ?
00:57:06Bref, il y avait le temps de réfléchir et ensuite de s'exprimer.
00:57:09Timothée, est-ce une erreur de confirmer aussi rapidement Deschamps ?
00:57:12Non.
00:57:13Non, parce que je pense que la fédération est tout simplement dans son rôle.
00:57:16Elle a un rôle qui est censé être froid,
00:57:19censé avoir du recul,
00:57:20elle a fixé un objectif, il est atteint.
00:57:22Après, je rejoins ce qui a été dit sur la désaffection,
00:57:25sur un jeu qui a été moyen.
00:57:27Peut-être qu'il faut aider Didier Deschamps
00:57:29avec la direction technique nationale
00:57:31pour faire évoluer certaines choses.
00:57:33Mais non, pour moi, la fédération française est tout simplement dans son rôle.
00:57:37Régis Bois.
00:57:38On dit souvent qu'il faut prendre le temps et le recul nécessaire
00:57:40après une compétition importante.
00:57:43Alors, il y a un élément qui me ressemble, qui me semble important,
00:57:45c'est qu'il y a un contrat, les objectifs ont été atteints,
00:57:48il faut respecter le contrat et ne pas bouger là-dessus.
00:57:52Mais il y a un bilan, il y a un état des lieux à faire,
00:57:55il y a voir ce qui a fonctionné et voir ce qui n'a pas fonctionné
00:57:59dans les relations, dans le jeu, dans le travail.
00:58:02Donc, il y a un plan d'action aussi à présenter
00:58:04et après, on discutera.
00:58:06Ok. Bertrand Latour, 36 secondes, 8 dixièmes, on y va.
00:58:10C'est du tableau noir.
00:58:11Dave est tout seul puisque nous sommes 3 contre 1
00:58:13puisque Régis nous a rejoints, il a bien fait.
00:58:15Le tort de Didier Deschamps, effectivement,
00:58:17c'est d'avoir réussi et atteint les objectifs
00:58:19qui avaient été fixés par son président.
00:58:22Effectivement, on lui a demandé d'être en demi-finale,
00:58:24il y a été, donc je ne vois pas de quel droit.
00:58:26Et en plus de ça, il a un contrat, pourquoi donc ?
00:58:28Il aurait dû être remis en question,
00:58:30il aurait dû discuter des facteurs d'amélioration,
00:58:32il n'y a pas de souci, mais le mettre en danger,
00:58:34se poser la question de le virer parce que ses objectifs sont atteints,
00:58:37je trouve ça ubuesque et j'espère que chacun dans son métier
00:58:40travaille aussi bien que lui et réussit toujours ses objectifs
00:58:43parce que s'il fallait être aussi sévère avec vous
00:58:46que vous l'êtes avec lui, disons qu'on ne serait pas rendus.
00:58:48Ok, très bien.
00:58:50Sévère ou injuste, peut-être.
00:58:52Peut-être un peu injuste dans le propos de Bertrand Latour.
00:58:56Le site l'équipe, on y va, vous votez ?
00:58:58Président, est-ce une erreur de confirmer aussi rapidement
00:59:01l'idée d'échange, vous avez entendu Superdwell ?
00:59:03Aussi rapidement, c'est une question de timing.
00:59:05Non, mais la question, elle peut se poser forcément
00:59:07par rapport à ce qu'on a vu à cet euro-là.
00:59:09Moi, je rejoins plutôt le...
00:59:11Alors, c'est quoi ?
00:59:13Pour moi, c'est plutôt une erreur, oui.
00:59:15J'ai une analyse à faire de ce qui s'est passé,
00:59:18surtout avec le spectacle qu'on a pu voir
00:59:21et puis aussi avoir des échanges entre le président,
00:59:24le sélectionneur pour savoir,
00:59:26puis peut-être le staff autour,
00:59:28savoir déjà s'il a peut-être la solution
00:59:31pour améliorer certains trucs, etc.
00:59:33Alors si après, on prend juste le truc,
00:59:35oui, il a atteint ses objectifs,
00:59:37mais c'est aussi, on a le droit d'ouvrir un peu le champ
00:59:40et de savoir comment il a atteint cet objectif-là.
00:59:43Parce que là, je veux bien entendre qu'il est arrivé en demi,
00:59:45donc c'est son objectif, merci, au revoir,
00:59:47on repart pour deux ans.
00:59:48Mais s'il est éliminé en quarts de finale au pénalty,
00:59:50donc il n'a pas atteint ses objectifs,
00:59:51là, on commence à discuter.
00:59:52Donc je trouve que ça se joue à rien
00:59:54et ça serait bien aussi que de temps en temps,
00:59:57on discute un peu du contenu par rapport au matériel
00:59:59que l'équipe de France a.
01:00:00Mais là, moi, je n'ai pas le droit de joindre.
01:00:02Mais je trouve que c'est très rapide, tu vois.
01:00:04C'est comme si c'était comme une lettre à la poste.
01:00:06C'est-à-dire que comme si on avait fait un euro super,
01:00:08spectaculaire, et qu'on se fait sortir en demi,
01:00:10là, je n'ai même pas envie de se poser la question.
01:00:12Bon, les gars, tu vois, il y a eu quelque chose,
01:00:14mais on n'a pas réussi, ça n'a pas arrivé.
01:00:16Entretenir un flou, entretenir un flou tout en éventu.
01:00:19Mais si, si tu ne tranches pas de suite,
01:00:22si tu ne tranches pas de suite, tu entretiens un flou,
01:00:24même si tu le gardes à l'issue de tes réflexions,
01:00:27qui l'aurait fragilisé ?
01:00:29Soit tu tranches dans le vif rapidement,
01:00:31soit tu le gardes.
01:00:33Moi, je te fais un grenelle du foot
01:00:35pour savoir si les Bleus peuvent jouer.
01:00:37Pourquoi tu ne peux pas avoir un échange
01:00:38et après sortir de là et dire, c'est bon,
01:00:40on est reparti pour deux ans,
01:00:41on met tout ça de côté, on y va, quoi.
01:00:43Là, c'est comme si c'était logique, en fait.
01:00:45Non, mais ce n'est même pas ça.
01:00:47Je trouve que c'est même un argument qu'on peut renverser.
01:00:49Ils ont tellement peur qu'effectivement,
01:00:52Didier Deschamps soit profondément remis en cause,
01:00:55qu'en fait, vite, vite, il faut absolument le valider.
01:00:59Et d'ailleurs, ça rejoint un tout petit peu
01:01:02la façon de faire, non pas sur le timing,
01:01:04mais après la Coupe du monde 2022,
01:01:07où la prolongation jusqu'en 2026,
01:01:09elle a été faite sur un coin de table.
01:01:12Mais ça n'a aucun rapport.
01:01:13Mais comment ça n'a aucun rapport ?
01:01:14On parlait d'une prolongation de contrat
01:01:16à l'issue d'une compétition réussie.
01:01:17Là, on parle de maintenir en fonction
01:01:19quelqu'un qui a un contrat et qui a réussi
01:01:21de mettre actuellement ses objectifs à l'avoir.
01:01:23Ce que je veux dire, c'est que ça rejoint la même logique
01:01:25de ne surtout pas discuter.
01:01:26Mais discuter avec qui, en fait ?
01:01:27De ne surtout pas discuter.
01:01:28Mais discuter avec qui ?
01:01:29Déjà de discuter entre la Fédération et le Sénat.
01:01:32C'est Philippe Diallo et Hubert Fournier
01:01:34qui m'ont expliqué et demandé à Didier Deschamps.
01:01:35Ils n'ont pas le droit d'avoir une réflexion
01:01:36sur ce qu'ils ont vu.
01:01:37Ils n'ont pas le droit de discuter.
01:01:38C'est ça qui est fou.
01:01:39Moi, je trouve que Didier Deschamps,
01:01:40il peut faire ce qu'il veut.
01:01:42En fait, il n'y a pas de discussion possible
01:01:44pour éventuellement le mettre de côté.
01:01:46En fait, il a un totem.
01:01:48Alors après, moi, si je veux aller dans l'extrême,
01:01:50tout le monde me dit de son palmarès.
01:01:52Mais en fait, il a un titre.
01:01:54Comme Émile Jacquet, comme Roger Lemaire,
01:01:56comme Michel Hidalgo.
01:01:57Il n'a pas plus que les autres, en fait.
01:01:59Donc, en fait, il peut être discuté.
01:02:01On a le droit d'échanger.
01:02:02Il a une pérennité dans les résultats, quand même.
01:02:04Il a un titre, mais une pérennité dans les résultats.
01:02:06Tu vois, l'Angleterre, la dernière fois,
01:02:08il a dit qu'il y a eu une finale, deux finales.
01:02:10Mais ils ont un titre.
01:02:11D'accord ?
01:02:12Donc, on ne parle pas de ce qu'ils ont fait.
01:02:14Ils ont fait des quarts de finale, des demi-finales.
01:02:16Donc, moi, c'est-à-dire que lui, en fait,
01:02:18on n'a pas le droit.
01:02:19C'est-à-dire qu'un jour, il arrivera et il dira,
01:02:21bon, j'arrête.
01:02:22Si lui, il ne le dit pas,
01:02:23personne ne peut le mettre de côté.
01:02:24J'ai l'impression qu'il est intouchable, en fait.
01:02:25L'avenir de Didier Deschamps.
01:02:27L'avenir de Didier Deschamps.
01:02:29L'avenir de Didier Deschamps.
01:02:30Un débat indispensable.
01:02:31C'est-à-dire, actuellement, sur le site L'Équipe,
01:02:33c'est rédigé par Vincent Deluc.
01:02:36A retrouver demain dans le journal.
01:02:38Tu peux débattre là-dessus, quand même.
01:02:40Timothée.
01:02:41Timothée.
01:02:42Non, non, je vous coupe.
01:02:43Parce que Timothée et Dave,
01:02:44vous êtes dans Super 2,
01:02:45dans le camp d'en face.
01:02:46Et l'un de nos assistants...
01:02:47J'ai oublié deux titres, pardon.
01:02:48Parce que l'ignoration, je...
01:02:49Voilà.
01:02:50Excusez-moi.
01:02:51Et vous êtes dans le camp d'en face.
01:02:52Vous êtes opposé à cette question.
01:02:53Faut-il, finalement, reconduire Didier Deschamps ?
01:02:54Vous avez demandé à mon assistant...
01:02:56Oui, oui.
01:02:57Vous avez demandé à notre assistant Paul Giffard
01:02:59de revoir une séquence en conférence de presse.
01:03:01On est le 24 juin.
01:03:03Didier Deschamps interrogé sur le jeu poussif des Bleus.
01:03:05Écoutez sa réponse.
01:03:06Et vous avez retenu cette communication
01:03:08de Didier Deschamps.
01:03:09On y va.
01:03:10On n'a pas marqué.
01:03:11Mais à côté de ça,
01:03:12après, vous faites les commentaires
01:03:14que vous voulez les uns et les autres.
01:03:16Voilà.
01:03:17À travers ce qu'on a au stade
01:03:20en soutien populaire.
01:03:22Et puis...
01:03:23Et puis de 10 millions à chaque match.
01:03:26Je pense que si les gens,
01:03:27ils n'aiment pas ce qu'ils voient,
01:03:29ils changent de chaîne.
01:03:30C'est plus facile à la maison.
01:03:31Quand ils sont au stade,
01:03:32ils ont payé le billet.
01:03:33Il reste des débuts jusqu'à la fin.
01:03:35Timothée, ça vous a déçu, ça ?
01:03:36Non, mais en fait,
01:03:37c'est ce que je veux dire.
01:03:38C'est que, pour moi,
01:03:39la fédération,
01:03:40pour répondre à la question du débat,
01:03:42la fédération,
01:03:43elle, effectivement,
01:03:44elle le rassure tout de suite.
01:03:46Ce sera toi.
01:03:47Mais, pour moi,
01:03:48il faut que, justement,
01:03:49cet empressement
01:03:50permette d'ouvrir la discussion.
01:03:52Et lui dire,
01:03:53sur le jeu,
01:03:54il y a sûrement des choses à faire.
01:03:55Et je laisserai plus la parole
01:03:56à Jo ou à Régis
01:03:58pour en parler.
01:04:00Mais, sur la communication,
01:04:01moi, ça,
01:04:02il n'a pas le droit.
01:04:03Parce qu'il faut quand même rappeler
01:04:04qu'il est à la tête
01:04:05de l'équipe de France.
01:04:06Un poste important
01:04:07de la Fédération française de football
01:04:08qui est une délégation
01:04:09de services publics.
01:04:10Ce n'est pas une entité privée, là.
01:04:11Quelque part, exactement.
01:04:12Mais ça le devient.
01:04:13Il représente la France.
01:04:15Donc, il n'a pas le droit
01:04:16de dire, si ça ne vous plaît pas,
01:04:17vous zappez.
01:04:18Ça, il n'a pas le droit.
01:04:19Ils ont zappé.
01:04:204 millions moins
01:04:21le téléspectateur de moyenne.
01:04:22Donc, 3 millions
01:04:23par rapport à l'euro,
01:04:244 millions par rapport à la Coupe du Monde.
01:04:31Déjà que tu ne leur as pas
01:04:32donné d'émotion.
01:04:33Tu joues moche en disant
01:04:34attention, nous, on gagne moche.
01:04:36Mais à la fin, tu ne gagnes pas.
01:04:37Donc, en fait, ça tombe un petit peu.
01:04:38Et bien, à ce moment-là,
01:04:39OK, tu as 2 ans de contrat.
01:04:40Tu as atteint tes objectifs.
01:04:41Mais maintenant, on va parler.
01:04:42Et il y a peut-être des choses
01:04:43à changer dans ton jeu
01:04:44et dans ta carrière.
01:04:45Parce que moi, on veut le juger
01:04:46sur les résultats.
01:04:47D'accord ?
01:04:48Sur le palmarès.
01:04:49Non, mais lui, c'est ce qu'il dit.
01:04:50Non, ça ne marche plus.
01:04:51Il s'en fout du jeu.
01:04:52Il s'en fout du jeu.
01:04:53Je veux gagner.
01:04:54Tu n'as gagné qu'une fois en 12 ans.
01:04:56Donc, maintenant, on peut débattre
01:04:58pour dire pourquoi tu continues.
01:04:59Regardez.
01:05:00Non, mais c'est ça.
01:05:01Non, mais c'est gagner en fait.
01:05:02Mais lui, sa tête, c'est
01:05:03je m'en fous du jeu.
01:05:04Je veux gagner.
01:05:05Donc, dans la finalité,
01:05:06je vais dans ta discussion à toi.
01:05:09Donc, tu n'as gagné qu'une fois en fait.
01:05:10Non, mais excusez-moi.
01:05:11Non, stop.
01:05:12Excusez-moi, mais le débat…
01:05:13En tant que performance,
01:05:14il y a les 2 finales
01:05:15qui pour lui comptent aussi.
01:05:16Mais ce n'est pas grave.
01:05:17Excusez-moi.
01:05:18Le débat ce soir est un petit peu
01:05:20en dehors, juste un petit peu
01:05:21à la marge de Didier Deschamps
01:05:23puisqu'en 2021, les bleus
01:05:24se font sortir à l'Euro 2021
01:05:26en 8e de finale.
01:05:27Il y a eu un sondage
01:05:28qui était le même
01:05:29que celui de l'équipe aujourd'hui
01:05:30où il y a eu un non à 75 %.
01:05:32Est-ce que vous faites conférence
01:05:33encore à Didier Deschamps ?
01:05:34Vous aimeriez le voir
01:05:35qu'il continue jusqu'à la Coupe du Monde.
01:05:36Eh bien, en 2021,
01:05:37malgré une défaite donc cuisante
01:05:39en 8e de finale,
01:05:40c'était un oui à 78 %.
01:05:44Tu avais autre chose.
01:05:45Pour moi, tout le monde dit
01:05:46oui en 8e, on s'est fait éliminer.
01:05:47Mais tu avais autre chose
01:05:48dans le jeu.
01:05:49Ce qui veut dire
01:05:50que l'opinion publique
01:05:51aujourd'hui par rapport
01:05:52à l'équipe de France,
01:05:53elle veut peut-être du plaisir,
01:05:54elle veut du jeu,
01:05:55elle veut un peu d'émotion.
01:05:57En 2021, il y a la thèse
01:06:00de l'accident,
01:06:01c'est-à-dire quelque chose
01:06:02un peu que tu n'as pas vu venir
01:06:03où tu mènes 3-1, etc.
01:06:05Il y a peut-être des prémisses,
01:06:06mais ce que je veux dire,
01:06:07c'est que le truc,
01:06:08tu le rejoues 10 fois,
01:06:09sans doute que tu passes
01:06:10un certain nombre de fois.
01:06:11Si seulement tu venais
01:06:12de l'équipe de champion du monde.
01:06:13Bien sûr, j'entends bien.
01:06:14La question est différente.
01:06:18Deschamps, 78% à l'issue de ce tournoi.
01:06:21Il faut qu'il continue.
01:06:22Je trouve que là,
01:06:23il n'y a rien de ce qui s'est passé
01:06:25en demi-finale de cet Euro
01:06:27que tu n'as pas vu venir
01:06:28depuis un petit moment.
01:06:29C'est-à-dire que là maintenant,
01:06:31qu'est-ce qu'il en reste de cet Euro ?
01:06:33Une fois qu'on a dit
01:06:34qu'il a atteint le dernier carré,
01:06:35qu'est-ce qu'il reste concrètement
01:06:36de cet Euro ?
01:06:37Absolument rien.
01:06:38Il en reste le problème Bappé,
01:06:39le problème Griezmann.
01:06:40Le problème,
01:06:41quand ton délire,
01:06:42c'est de gagner moche,
01:06:43si tu ne gagnes pas,
01:06:44finalement, tu as été moche.
01:06:45En fait, c'est une posture
01:06:46qui est tout ou rien.
01:06:48Ça ne souffre pas le milieu.
01:06:50Juste rapidement,
01:06:51sur ces deux sondages,
01:06:52à mon avis,
01:06:53il ne faut pas minorer
01:06:54le rôle qu'ont les médias aussi.
01:06:56En 2021,
01:06:57il y avait Benzema qui était là.
01:06:59On s'était dit,
01:07:00ça va bien jouer et tout.
01:07:01Et peut-être que aussi,
01:07:02le rôle qu'on a tous joué sur ce plateau,
01:07:05mais les médias ne l'ont pas.
01:07:07Ça n'a pas bien joué tout le temps.
01:07:08Ça n'a pas bien joué tout le temps.
01:07:09Après,
01:07:10tu n'as pas la même poule non plus.
01:07:11Tu as le Portugal,
01:07:12tu as l'Allemagne,
01:07:13tu as l'Anglique.
01:07:14On avait battu les Allemands.
01:07:15On avait quand même bien souffert.
01:07:16D'accord,
01:07:17mais tu joues quand même trois.
01:07:18Je ne sais pas,
01:07:19là, on a quand même joué.
01:07:20En poule, on parle.
01:07:21Bien sûr,
01:07:22mais en poule,
01:07:23tu as joué les Payback
01:07:24qui sont les demi-finalistes de l'Euro.
01:07:25Tu as joué les Autrichiens
01:07:26qui se sont fait taper contre les Turcs.
01:07:27Mais franchement,
01:07:28j'ai trouvé que c'était une équipe
01:07:29avec le plus d'enthousiasme du tournoi.
01:07:30Les Polonais qui n'étaient pas bons.
01:07:31Sur quatre équipes,
01:07:32tu avais deux bonnes équipes plus nous.
01:07:33On peut être objectif là-dessus.
01:07:35Oui, oui.
01:07:36Je trouve qu'on avait une grosse poule.
01:07:37Pas si mal la poule,
01:07:38mais la poule de 2021,
01:07:39elle est quand même plus haute.
01:07:40L'Allemagne-Portugal.
01:07:41L'Allemagne chez elle,
01:07:42l'Hongrie chez elle
01:07:43et le Portugal.
01:07:44Mais 2021,
01:07:45je n'ai pas trouvé
01:07:46que ça avait été non plus
01:07:47un régal absolu.
01:07:48Mieux que là,
01:07:49mais pas non plus.
01:07:50Oui, oui.
01:07:51Philippe Diallo
01:07:52reconduit Didier Deschamps,
01:07:53mais il glisse à Etienne Motti.
01:07:54Il y aura quand même un débriefing.
01:07:55Peut-être que Thibauté,
01:07:56vous allez être réussi.
01:07:57On va échanger ensemble
01:07:58dans les prochains jours
01:07:59pour analyser plus en profondeur
01:08:00ce qui nous a manqué
01:08:01pendant cette demi-finale
01:08:03et qui nous aurait permis
01:08:04d'aller plus haut.
01:08:05Hier, Didier Deschamps
01:08:06va dire…
01:08:07Il faudrait lui dire juste,
01:08:08ce n'est pas qu'est-ce qui a manqué
01:08:09dans cette demi-finale,
01:08:10c'est qu'est-ce qu'il a manqué
01:08:11dans tout l'Euro.
01:08:12Ce serait bien
01:08:13qu'il pose cette question-là
01:08:14parce qu'en fait,
01:08:15là aussi, il revient juste
01:08:16pourquoi on a perdu en demi-finale
01:08:17donc on va essayer de voir
01:08:18ce qui n'allait pas.
01:08:19Mais s'ils analysent ça,
01:08:20ce n'est même pas la peine.
01:08:21Mais de toute façon,
01:08:22ça sert à quoi ce débrief ?
01:08:23Je ne sais rien.
01:08:24Que dalle.
01:08:25Tout le monde est confirmé,
01:08:26on va faire style
01:08:28et ça va être mieux plus tard.
01:08:32Si on va au bout
01:08:33de la logique qui est la vôtre,
01:08:34c'est donc que c'était
01:08:35tellement dégueu
01:08:36qu'il faut le changer.
01:08:37Non, ce n'est pas ça.
01:08:38Discuter.
01:08:39Faire des grands débats
01:08:40pour dire la fin au garde.
01:08:41Oui.
01:08:42Très bien.
01:08:43Mais pas de souci.
01:08:44Honnêtement, sérieux.
01:08:45Qui on met derrière ?
01:08:46Zidal.
01:08:47Je ne sais rien.
01:08:48La Fédération.
01:08:49Donc, je dois dire
01:08:50qu'il faut l'enlever.
01:08:51Sinon, donnez-moi le poste.
01:08:52Je vais le faire.
01:08:53Tu peux le faire
01:08:54avec le candidature.
01:08:55C'est qu'en décembre.
01:08:57Je vais me présenter.
01:08:58C'est très facile.
01:08:59Tu sais très bien
01:09:00qui va y aller derrière.
01:09:01Zidal.
01:09:02Allons-y.
01:09:03Je veux bien.
01:09:04Je dis simplement
01:09:05Zidine Zidane.
01:09:06On a tous la chaîne cryptée
01:09:07à péage
01:09:08qui diffusait
01:09:09les matchs de Madrid.
01:09:10On l'a tous.
01:09:11Zidane, ce n'était pas
01:09:12la victoire.
01:09:13Il a gagné.
01:09:14Il a gagné
01:09:15ses trois ligues des champions.
01:09:16Mais si l'argument
01:09:17de Deschamps,
01:09:18on ne lui reproche pas
01:09:19sa régularité au niveau
01:09:20même s'il n'a gagné
01:09:21que deux grandes compétitions.
01:09:22On lui reproche
01:09:23la manière avec laquelle
01:09:24il obtient ses résultats-là.
01:09:25Moi, je pense,
01:09:26je suis désolé de le dire,
01:09:27que Zidine Zidane,
01:09:28il n'est pas si éloigné que ça.
01:09:29Le Real Madrid de Zidane
01:09:30que j'ai vu jouer,
01:09:31c'est rarement un Real
01:09:32que j'ai vu largement dominer,
01:09:33avoir la position tout le temps
01:09:34et avoir 50 occasions
01:09:35par match.
01:09:36C'est ton avis.
01:09:37Tu n'es pas d'accord avec moi ?
01:09:38Non, mais tu es d'accord.
01:09:39On ne sait pas ce qui va se passer
01:09:40s'il arrive.
01:09:41On ne sait pas ce qui va se passer.
01:09:42On sait ce qu'il a fait
01:09:43quand il a entraîné Zidane.
01:09:44Moi, on enlève Deschamps
01:09:45et tu pars sur autre chose.
01:09:46Autre chose,
01:09:47ce sera donc Zidane.
01:09:48Là aussi,
01:09:49il y a eu la gestion des mecs.
01:09:50Il n'y a pas que le résultat
01:09:51de la bouillie qu'on a vu.
01:09:52La gestion de Griezmann,
01:09:53c'est une catastrophe pour moi.
01:09:54Mais Griezmann,
01:09:55il est à côté de ses pompes
01:09:56toute la compète.
01:09:57Qu'est-ce que tu veux
01:09:58que je te dise ?
01:09:59Mais il est à côté de ses pompes.
01:10:00Il démarre à un endroit
01:10:01où il ne joue pas.
01:10:02Là, pourquoi tu ne le remets
01:10:03pas dans le milieu ?
01:10:04Parce que d'un coup,
01:10:05il y a Kanté qui arrive.
01:10:06Il est phénoménal,
01:10:07donc on le met.
01:10:08Moi, je pense qu'il a fait
01:10:09une erreur avec Kanté.
01:10:10Rétrospectivement,
01:10:11Griezmann a été ton meilleur joueur
01:10:12il y a un an et demi
01:10:13dans le milieu.
01:10:14D'un coup, tu me le refous
01:10:15devant offensivement.
01:10:16Après, tu le refous à droite.
01:10:17Troisième match sur le banc.
01:10:18Donc, à un moment donné,
01:10:19c'est toi, Zidane,
01:10:20ton meilleur joueur.
01:10:21Le premier match,
01:10:22ça serait ma mémoire me fait défaut.
01:10:23Le premier match,
01:10:24il est relayeur
01:10:25comme il était
01:10:26à la Coupe du Monde.
01:10:27Non, je ne crois pas.
01:10:28Bien sûr que si.
01:10:29Le premier match,
01:10:30il est relayeur,
01:10:31pas bon.
01:10:32Et deuxième match,
01:10:33il joue soutien d'attaquant
01:10:34avec Thuram.
01:10:35Il y a des mecs
01:10:36qui ont été mieux que lui.
01:10:37Mieux que lui ?
01:10:39Il faut t'appuyer dessus.
01:10:40Mais moi, je pense que
01:10:41c'est un foot virtuel
01:10:42mais en vrai,
01:10:43ni Griezmann et ni Bappé,
01:10:44ils auraient dû jouer.
01:10:45Mais le problème,
01:10:46c'est que c'était impossible
01:10:47à faire pour Bappé.
01:10:48Surtout, je trouve que
01:10:49de la même façon
01:10:50que d'analyser juste
01:10:51comme ça, c'est une débilité
01:10:52de dire on va analyser
01:10:53cette demi-finale.
01:10:54Evidemment,
01:10:55ce n'est pas ça le sujet.
01:10:56Mais même, je dirais même
01:10:57que la phase finale,
01:10:58c'est assez réducteur.
01:10:59Il est là depuis
01:11:00combien de temps ?
01:11:0112 ans.
01:11:02Exactement.
01:11:03Ça fait très longtemps.
01:11:04En plus, on fait tous
01:11:05les plateaux ici.
01:11:06Ça fait très longtemps
01:11:07qu'on ne voit pas,
01:11:08je parle du contenu,
01:11:10qu'on voit très peu
01:11:11d'évolution,
01:11:12très peu de progrès.
01:11:13Mais à chaque fois,
01:11:14on nous renvoie,
01:11:15oui, mais la qualification,
01:11:16c'est son problème, etc.
01:11:17Évidemment,
01:11:18aujourd'hui, une équipe
01:11:19comme l'équipe de France,
01:11:20elle ne peut pas ne pas se qualifier.
01:11:21Évidemment qu'elle va se qualifier
01:11:22en se promenant.
01:11:23Mais justement,
01:11:24profitons de cette marge
01:11:25pour essayer de construire
01:11:26quelque chose.
01:11:27Voilà.
01:11:28Un protocole de jeu
01:11:29qui te permet d'être
01:11:30une valeur refuge,
01:11:31c'est-à-dire qui te permet
01:11:32d'exister quand ton homme-clé
01:11:33n'est pas en forme.
01:11:35Eh bien oui,
01:11:36mais ce n'est pas des champs.
01:11:39Il y a un débat
01:11:40un peu global.
01:11:41J'en parlais tout à l'heure
01:11:42avec certains copains
01:11:43qui étaient là
01:11:44sur la formation française
01:11:45et sur quels joueurs
01:11:46nous formons.
01:11:47Ceux qui font le jeu,
01:11:48le jeu est au milieu de terrain.
01:11:50On est plutôt d'accord là-dessus.
01:11:52Quel joueur dit
01:11:53des champs,
01:11:54aurait pu prendre
01:11:55et n'a pas pris,
01:11:56dont les caractéristiques
01:11:57sont première la technique.
01:11:58Moi, j'adore tous les joueurs
01:11:59qui sont en équipe de France.
01:12:00Il y a des grands
01:12:01au milieu de terrain
01:12:02et des bons au milieu de terrain
01:12:03et il n'y a pas un joueur
01:12:04dont qualité première
01:12:05qui te dit technique.
01:12:06Mais c'est parce que
01:12:07tu ne les formes pas.
01:12:08Mais ça, mais ça,
01:12:09mais sauf que Deschamps
01:12:10est le dernier à y en avoir.
01:12:11Et ça, Deschamps,
01:12:12il fait aussi avec.
01:12:13Non, mais ce n'est pas dire.
01:12:14Mais non, ce n'est pas dire.
01:12:15Oui, mais il fait aussi avec.
01:12:16Il est aussi sélectionneur.
01:12:17Il peut peut-être dire,
01:12:18on voudrait faire une formation.
01:12:19Ça fait 12 ans qu'il est là.
01:12:20Et après, le seul joueur
01:12:21qui fait ça,
01:12:22c'est Griezmann
01:12:23qui n'a pas été formé en France
01:12:24et qui n'a même pas été formé
01:12:25au milieu de terrain.
01:12:26Tu peux aussi prendre
01:12:28Franchement, je ne suis pas d'accord avec toi.
01:12:30Christopher Nkunku en France.
01:12:31Nkunku, il a fait 10 matchs dans la saison
01:12:33et il soit d'accord de France.
01:12:34Après, ça aurait été pas
01:12:35une aberration de plus.
01:12:37Il a fait 8 matchs,
01:12:38mais il l'adore.
01:12:39C'est parce qu'il nous a sortis
01:12:40des mecs qu'il n'a jamais fait jouer
01:12:41parce qu'il s'était blessé.
01:12:42Il nous a expliqué que les mecs,
01:12:43il n'avait pas trop joué à Liverpool.
01:12:44L'autre qui n'avait pas joué là,
01:12:45il nous a expliqué plein de trucs.
01:12:46Donc, il aurait pu prendre Nkunku
01:12:47et puis finalement,
01:12:48sur le tournant,
01:12:49il aurait pu peut-être faire quelque chose.
01:12:50Pourquoi pas ?
01:12:51Est-ce une erreur de confirmer
01:12:54aussi rapidement Deschamps
01:12:55pour ce soir les téléspectateurs
01:12:57de l'équipe du soir ?
01:12:58C'est une erreur.
01:12:59Victoire de Dave et de Régis.
01:13:01Tiens, un écho sur un des Français
01:13:03qui allait discuter l'Euro,
01:13:04c'est Kingsley Coman
01:13:05qui se pose des questions
01:13:06sur son avenir international.
01:13:07Oui, c'est ce qu'on peut lire ce soir
01:13:09sur le site L'Equipe,
01:13:10information d'Hugo Delon,
01:13:11Loïc Tenzi de Damien à De Gaulle.
01:13:13Il y a une réflexion en privé
01:13:14qui est menée par Kingsley Coman
01:13:16sur son avenir international,
01:13:17surtout avec le maintien de Didier Deschamps.
01:13:20Ça pourrait encore alimenter
01:13:21sa réflexion.
01:13:2215 minutes à l'Euro.
01:13:23Kingsley, un peu plus.
01:13:24Tu passes le mois de juin
01:13:25à Badly Spring pour jouer
01:13:2615 petites minutes.
01:13:27Effectivement,
01:13:28c'est mieux que de partir en Maldive.
01:13:30Ça rentre aussi dans la réflexion
01:13:32de nous savoir
01:13:33si on le conserve ou pas.
01:13:34Ah, parce que Kingsley Coman
01:13:35a décidé d'arrêter les meubles.
01:13:37Je pense que Griezmann,
01:13:38je pense que c'est pareil.
01:13:40Griezmann, il voulait déjà
01:13:41quasiment arrêter
01:13:42après la Coupe du Monde
01:13:43parce que les mecs,
01:13:44ils sont rincés,
01:13:45ils jouent trop de matchs,
01:13:46ça leur demande beaucoup
01:13:47de sacrifices personnels.
01:13:48Allez, pub !
01:13:50La une de l'équipe,
01:13:51Tanguy Le Sévillé.
01:13:52Avec ce duel,
01:13:53ce mano-a-mano
01:13:54entre Taday Pogacar
01:13:55et Jonas Vingegaard.
01:13:56Elle est belle.
01:13:57Reste à suivre
01:13:58sur ce Tour de France 2024.
01:13:59Mano-a-mano.
01:14:00Angleterre-Espagne
01:14:01en finale de l'Euro
01:14:02puisque ce soir,
01:14:03l'Angleterre a remporté
01:14:04la deuxième demi-finale.
01:14:05Un succès sur le buzzer
01:14:06contre les Pays-Bas.
01:14:072 buts à 1.
01:14:08Du côté de Dortmund,
01:14:09cette demi-finale
01:14:10de l'Europe,
01:14:11c'est un match
01:14:12qui va être un peu
01:14:13plus difficile
01:14:14parce qu'il y a
01:14:15beaucoup de meubles.
01:14:17Du côté de Dortmund,
01:14:18cette demi-finale
01:14:19se disputait
01:14:20avec des Néerlandais
01:14:21qui ont réussi
01:14:22à ouvrir le score
01:14:23grâce à Xavi Simmonds,
01:14:24joueur du Paris Saint-Germain,
01:14:25avec ce missile énorme.
01:14:31Il le cherche.
01:14:32Il l'a sollicité.
01:14:33Sur lequel Jordan Pickford
01:14:34ne peut rien.
01:14:35Finalement,
01:14:36le pénalty
01:14:37pour Harry Kane,
01:14:38la faute de Dumfries.
01:14:39Dumfries,
01:14:40on le retrouve
01:14:41sur cette tête.
01:14:42Ça touche la barre.
01:14:43Ça s'envole
01:14:44et en toute fin de match,
01:14:45c'est Olly Watkins
01:14:46qui offre la victoire
01:14:47et la finale
01:14:48à l'équipe d'Angleterre.
01:14:49Nouvelle finale de l'Euro
01:14:50comme en 2021.
01:14:51Les Anglais avaient été battus
01:14:52par l'Italie à l'époque.
01:14:53Ce sera le match
01:14:54à l'Espagne dimanche.
01:14:55On prépare les JO
01:14:56demain à France
01:14:57des Républiques Dominicaines.
01:14:58Demain,
01:14:59aujourd'hui,
01:15:00avec Thierry Henry en conf.
01:15:01On a parlé d'un joueur
01:15:02des Néerlandais
01:15:03qui n'a pas disputé
01:15:04une minute,
01:15:05une seule minute
01:15:06à l'Euro.
01:15:07C'est Warren Zahir Emery
01:15:08qui avait été nommé
01:15:09capitaine à un désespoir
01:15:10à la prise de fonction
01:15:11pour l'Euro.
01:15:12Il n'a pas joué du tout.
01:15:13De quoi avoir quelques regrets
01:15:14pour le sélectionneur olympique.
01:15:15Thierry Henry.
01:15:16Au départ,
01:15:17dans votre liste,
01:15:18vous aviez appelé
01:15:19un joueur
01:15:20qui finalement a été appelé
01:15:21pour l'Euro
01:15:22par Didier Deschamps.
01:15:23Je parle de Warren Zahir Emery.
01:15:24Je voulais savoir,
01:15:25du coup,
01:15:26il a joué zéro minute
01:15:27à l'Euro.
01:15:28Est-ce que vous regrettez
01:15:29ce choix
01:15:30de la part de Didier Deschamps
01:15:31d'avoir, entre guillemets,
01:15:32pris Warren Zahir Emery
01:15:33et de ne pas pouvoir
01:15:34l'utiliser pour vous ?
01:15:35Ça, c'est une question
01:15:36pour Didier.
01:15:37Qu'est-ce que tu sous-entends ?
01:15:39Oui, mais attendez.
01:15:40Il ne répond pas à la question.
01:15:41Je pensais que,
01:15:42vu ton lancement,
01:15:43il allait mettre une mine.
01:15:44Il ne dit rien.
01:15:45Ce que je voulais dire,
01:15:46c'est qu'il dit,
01:15:47franchement,
01:15:48c'était pour faire ça.
01:15:49Parfois, quand tu ne dis rien,
01:15:50c'est un peu plus éloquent.
01:15:51Oui, tu dis beaucoup quand même.
01:15:52Juste de dire,
01:15:53demande la Dédé,
01:15:54c'est bon.
01:15:55Moi, je ne suis pas
01:15:56du tout d'accord avec vous.
01:15:57C'est-à-dire qu'en fait,
01:15:58il y a une question
01:15:59sur un joueur A.
01:16:00Henry l'a sans venir.
01:16:01D'ailleurs,
01:16:02il fait ouh là ?
01:16:03Il ne va pas répondre.
01:16:04Vous voulez qu'il dise quoi ?
01:16:05Non, mais rien.
01:16:06C'est juste que des choix
01:16:07ont été faits.
01:16:08La question ne se pose plus.
01:16:09Là, c'est une question
01:16:10pour l'aider.
01:16:11Tu sens que le mec,
01:16:12vis-à-vis de moi,
01:16:13il les a là.
01:16:14Je l'interprète comme ça.
01:16:15C'est comme hier Griezmann
01:16:16qui dit des trucs
01:16:17sans les dire.
01:16:18Mais Griezmann,
01:16:19hier, pour moi,
01:16:20il dit beaucoup.
01:16:21Juste cette réponse-là,
01:16:22pour moi,
01:16:23c'est que le mec est agacé
01:16:24et qu'il en dit beaucoup.
01:16:25Il s'est agacé
01:16:26qu'il n'ait pas eu.
01:16:27La France est lignée à l'euro.
01:16:28La journée de Mbappé
01:16:29à Madrid dévoilée.
01:16:30Il sera présenté
01:16:31le 16 juillet prochain.
01:16:32Le lieu de la présentation,
01:16:33c'est du classique.
01:16:34Ce sera au stade
01:16:35Santiago Bernabeu.
01:16:36La cérémonie démarra à midi.
01:16:37Il sera en conférence de presse
01:16:38juste après.
01:16:39On a également appris
01:16:40qu'il porterait bien
01:16:41le numéro 9
01:16:42comme Benzema.
01:16:43Les masques tombent.
01:16:44La page Mercato.
01:16:45Je ne serai pas là le 16.
01:16:46Je vous le dis.
01:16:47La page Mercato.
01:16:48Deux infos
01:16:49et l'indiscrétion.
01:16:50C'est officiel
01:16:51qu'Ephraim Thuram
01:16:52s'engage à la juve.
01:16:53Oui, il va suivre
01:16:54les traces de son papa Lillian
01:16:55qui avait porté
01:16:56les couleurs de la Juventus
01:16:57tuant entre 2001 et 2006.
01:16:58Le milieu de terrain
01:16:59français assigné
01:17:00jusqu'en 2029
01:17:01avec la Juventus.
01:17:02Son transfert
01:17:03rapportera
01:17:0420 millions d'euros
01:17:05plus 600 000 euros
01:17:06de bonus.
01:17:07Il évoluera,
01:17:08vous le voyez,
01:17:09sous les ordres
01:17:10de Thiago Mota.
01:17:11Mercato toujours.
01:17:12France-Italie toujours.
01:17:13Enzo Le Fay
01:17:14rejoint officiellement
01:17:15l'Ice Rom.
01:17:1635 matchs disputés
01:17:17avec Rennes
01:17:18et puis s'en va
01:17:19pour Enzo Le Fay.
01:17:2024 ans.
01:17:21Il a signé
01:17:22pour 5 saisons
01:17:23avec la Roma.
01:17:24Il portera le numéro 28.
01:17:2523 millions d'euros
01:17:26dans le sens
01:17:27des arrivées
01:17:28du côté de Rennes.
01:17:29Albert Grombach
01:17:30doit signer à Rennes
01:17:31contre une quinzaine
01:17:32de millions d'euros.
01:17:33Il arrive de Bodoglimt
01:17:34en Norvège.
01:17:35Un faux l'équipe.
01:17:37Mercato-OM.
01:17:38Un retour
01:17:39pourrait revenir.
01:17:40Oui, c'est...
01:17:41C'est en forme ceci.
01:17:42En forme de quoi ?
01:17:43Dans l'équipe
01:17:44de Roberto De Zerbi,
01:17:45on parle peut-être
01:17:46d'une arrivée,
01:17:47d'un retour
01:17:48d'Alexis Sanchez.
01:17:49C'est-à-dire
01:17:50sur le site L'Equipe.
01:17:51Vous le voyez
01:17:52en formation de
01:17:53Mélissande Gomez
01:17:54sur le site L'Equipe.
01:17:55Vous pouvez y aller
01:17:56dès maintenant.
01:17:57Surprise sur le Tour de France.
01:17:58Jonas Vingegaard
01:17:59domine Tadej Pogacar.
01:18:00On l'a dit,
01:18:01c'était un duel de costauds
01:18:02aujourd'hui
01:18:03à l'occasion de cette
01:18:0411e étape.
01:18:05Le maillot jaune,
01:18:06Tadej Pogacar
01:18:07a tenté de grappiller
01:18:08du temps par rapport
01:18:09à ses concurrents.
01:18:10Jonas Vingegaard
01:18:11et Primoz Roglic
01:18:12sont partis
01:18:13à sa poursuite.
01:18:14Le Danois
01:18:15a réussi à revenir
01:18:16dans les pas
01:18:17du Slovène.
01:18:18Il s'impose finalement
01:18:19au sprint face à Pogacar.
01:18:20Pas de bouleversement
01:18:21au général.
01:18:22Pogacar reste toujours leader.
01:18:24Vingegaard, 3e.
01:18:25La page vous me le donne.
01:18:26Djokovic est en demi-finale.
01:18:27Il y a peut-être un pied
01:18:28déjà en finale.
01:18:29Il affrontera Lorenzo Mussetti
01:18:30qui lui a disputé 5-7
01:18:32pour dominer Taylor Free.
01:18:34Victoire 3-6, 7-6-6,
01:18:362-3-6, 6-1
01:18:37dans la dernière manche.
01:18:38On vous a mis le plus beau point
01:18:39du jour de la part de l'Italien.
01:18:40Novak Djokovic, lui,
01:18:42a pu profiter du spectacle.
01:18:44Le sphère qualifiée
01:18:45sans jouer
01:18:46puisqu'Alex de Minor
01:18:47a déclaré forfait
01:18:48avant la rencontre.
01:18:49Djokovic mène 5 victoires
01:18:50une face à l'Italien.
01:18:51L'autre demi-finale.
01:18:54A Carlos Alcaraz.
01:18:56On voit la fin
01:18:57de ce joli point
01:18:58de Mussetti.
01:18:59Chez les filles,
01:19:00la qualification
01:19:01pour le dernier carré
01:19:02d'Elena Rybakina.
01:19:03Elle est en haut de l'écran.
01:19:04La tête de série numéro 4.
01:19:05C'est défaite d'Elina Zvitolina.
01:19:07Victoire en 2-7,
01:19:096-3, 6-2.
01:19:10Elle n'a jamais
01:19:11vraiment tremblé.
01:19:12Elle s'impose
01:19:13en une heure de jeu.
01:19:14Elle affrontera
01:19:15Barbara Krejcikova.
01:19:16L'autre demi-finale
01:19:17opposera Yasmine Paulini
01:19:18qui avait brillé à Roland
01:19:19à la surprenante
01:19:20croate Donna Vekic.
01:19:22La France bat l'Uruguay.
01:19:23C'est chez nous.
01:19:24Le score ?
01:19:2543-28.
01:19:264 essais inscrits
01:19:27pour les bleus.
01:19:28Dont un doublé
01:19:29pour Baptiste Couilloux.
01:19:30Bien aidé,
01:19:31on va le voir,
01:19:32par la perte de balle
01:19:33uruguayenne.
01:19:36Il va filer tout seul
01:19:37comme un grand
01:19:38à l'essai.
01:19:39Le meilleur marqueur
01:19:40d'essai du Top 14.
01:19:41Il va donc inscrire
01:19:42un doublé
01:19:43dans cette partie.
01:19:44Tout comme
01:19:45le Perpignanais
01:19:46Pozzolo Tudaghi.
01:19:47Hauteur également
01:19:48d'un doublé.
01:19:49Cette percée,
01:19:50personne ne peut
01:19:51l'arrêter.
01:19:52A noter également
01:19:53le 7 sur 7
01:19:54au pied de l'Uruguay 2.
01:19:55Le prochain match
01:19:56des bleus,
01:19:57ce sera à Buenos Aires
01:19:58samedi face de nouveau
01:19:59aux Argentins.
01:20:00Tu es contre DCM2 ?
01:20:01C'est un problème
01:20:02de physique
01:20:03chez les Uruguayens.
01:20:04Inquiétude pour
01:20:05l'équipe de France
01:20:06masculine
01:20:07de Handball.
01:20:08Victime d'une blessure
01:20:09au pouce
01:20:10de la main gauche
01:20:11d'Ikamem.
01:20:12Actuellement
01:20:13à l'infirmerie.
01:20:14Il n'y a pas de fracture
01:20:15mais cela demande
01:20:16quelques jours
01:20:17d'immobilisation.
01:20:18On a fait appel
01:20:19à l'arrivée
01:20:20ce mercredi midi
01:20:21à Créteil.
01:20:22Prochain match
01:20:23ce sera face
01:20:24à l'Allemagne
01:20:25samedi à 17h40.
01:20:26Inquiétude
01:20:27pour l'équipe
01:20:28de France
01:20:29de Handball.
01:20:30En revanche,
01:20:31une bonne nouvelle
01:20:32pour l'équipe
01:20:33de France
01:20:34de basket.
01:20:35Victor Wemba Diama
01:20:36était malade
01:20:37face à l'Allemagne
01:20:38lundi soir.
01:20:39Il va mieux.
01:20:40Il était de retour
01:20:41sur le parquet
01:20:42à l'entraînement
01:20:43avec quelques échanges
01:20:44sympathiques sur le terrain.
01:20:45Le joueur des Spurs
01:20:46devrait peut-être
01:20:47la vendredi
01:20:48à 23h.
01:20:49Le numéro 9
01:20:50de Tony Parker
01:20:51sera retiré
01:20:52en équipe
01:20:53de France.
01:20:54La cérémonie
01:20:55sera sur notre
01:20:56antenne.
01:20:57Grosse page
01:20:58basket vendredi
01:20:59pour les fans
01:21:00de la balle orange.
01:21:01Il essaie
01:21:02de tuer
01:21:03la guille
01:21:04il y a quelques
01:21:05secondes
01:21:06sur le plateau.
01:21:07Tuer la guille
01:21:081m92
01:21:09145 kg.
01:21:10Une jolie bestiasse.
01:21:11Maillot blanc
01:21:12gagné.
01:21:13Porté actuellement
01:21:14par Remco Evenpool.
01:21:15Vous serez dédicacé
01:21:16par le lauréat
01:21:17de Berthrand Latour
01:21:18qui a fait
01:21:19le premier saut
01:21:20à la perche
01:21:21en battant
01:21:22le record du monde
01:21:23avec un saut
01:21:24à 6m06.
01:21:25Le thème
01:21:26les détenteurs
01:21:27de records mythiques.
01:21:28Les détenteurs
01:21:29de records mythiques.
01:21:30L'Euro
01:21:31s'est terminé
01:21:32donc ?
01:21:33Ça peut.
01:21:34Je suis également
01:21:35dans l'athlétisme.
01:21:36J'évolue également
01:21:37dans l'athlétisme.
01:21:38C'est un record
01:21:39mythique
01:21:40qu'il faut trouver.
01:21:41C'est un record
01:21:42mythique
01:21:43qu'il faut trouver.
01:21:44C'est un record
01:21:45mythique
01:21:47Ah ben c'est Huissenbolt !
01:21:48Non.
01:21:50Mon record
01:21:51date de 93.
01:21:52Le 27 juillet.
01:21:53Carl Lewis
01:21:54est toujours actif.
01:21:55Non, Carl Lewis.
01:21:56Mais non...
01:21:58Michael Johnson.
01:21:59Michael Johnson
01:22:00en 93 ?
01:22:01Non.
01:22:02C'était 87.
01:22:03J'ai eu l'attentat.
01:22:042h45.
01:22:05Ça vous met sur la voie ?
01:22:06Sotomayor.
01:22:07Javier Sotomayor.
01:22:08Bravo.
01:22:092 points
01:22:10pour
01:22:11David Abadou.
01:22:12Je n'ai pas dit le prénom.
01:22:13Ce record
01:22:14a eu lieu
01:22:15les
01:22:1622
01:22:1723
01:22:18et 24
01:22:19juin 2010.
01:22:20Bolt.
01:22:213 jours.
01:22:22Bolt.
01:22:23Sur un sprint.
01:22:24C'est pas rapide.
01:22:25Tu vas dire Bolt
01:22:26toute la soirée.
01:22:27100 et 200, je sais pas.
01:22:28C'était en Angleterre.
01:22:29T'as dit quoi les dates ?
01:22:303 jours.
01:22:3122, 23, 24 juin 2010.
01:22:32C'était en Angleterre.
01:22:33Oh mais non,
01:22:34mais je suis un âne.
01:22:37Je suis français.
01:22:41J'ai perdu le plus long match
01:22:42de l'histoire du tennis.
01:22:44Mahut.
01:22:45Nicolas Mahut
01:22:46face à John
01:22:47Isner.
01:22:48Il a pas dit le prénom.
01:22:50Attention, je n'ai que 24 ans.
01:22:53Je n'ai que 24 ans.
01:22:56Mon prénom est français,
01:22:57pourtant je suis suédois.
01:23:00Du plantis.
01:23:01Comment ?
01:23:02Du plantis ?
01:23:03Du planteau.
01:23:04Ah oui, c'est ça.
01:23:07Ça va pas vite là.
01:23:08David, il est dehors.
01:23:09Pourquoi je suis dehors ?
01:23:10On y va, on y va, on y va.
01:23:11On enchaîne, on enchaîne.
01:23:12C'est les jokers.
01:23:13Je suis le joker.
01:23:14J'ai le joker, j'avais 5.
01:23:15Si ?
01:23:16Ah bah alors Dave,
01:23:17vous passez vous.
01:23:18C'est mon nombre de titres
01:23:19qui est mythique.
01:23:20Mon nombre de titres...
01:23:21Phelps.
01:23:22Phelps ?
01:23:23Non.
01:23:24Oh mince !
01:23:25J'ai remporté 24 trophées majeurs.
01:23:2724.
01:23:28Putain.
01:23:29Ah les gars.
01:23:30C'est Deschamps, oui.
01:23:31Comment ?
01:23:32Deschamps-Demis ?
01:23:33Deschamps-Demis ?
01:23:34Non.
01:23:35A 37 ans,
01:23:36je suis d'ailleurs en lice
01:23:37pour remporter un 25e.
01:23:38Ah les gars.
01:23:39Vous êtes sérieux ?
01:23:40Joko.
01:23:42Même si je suis une légende de l'athlétisme,
01:23:46je n'ai jamais remporté
01:23:47de médaille d'or olympique.
01:23:49Un gars qui a marqué
01:23:50l'histoire de l'athlétisme...
01:23:51Ben Johnson.
01:23:52Non, c'est pas Ben Johnson.
01:23:53Je reviens.
01:23:54Vous revenez.
01:23:55Je réalise un saut légendaire
01:23:56au championnat du monde
01:23:57de l'athlée en 91.
01:23:58Mike Powell.
01:23:59Mike Powell.
01:24:00Mike Powell, 3 points.
01:24:01Je reviens.
01:24:02Je reviens.
01:24:03Il y a encore beaucoup de questions ou pas ?
01:24:04Je détiens 3 records du monde mythique.
01:24:09Bolt.
01:24:10Ah oui ?
01:24:114 en plus.
01:24:12C'est le championnat du monde.
01:24:13Il n'est pas né de Monaco.
01:24:15Il n'est pas né de Monaco,
01:24:16c'est vrai qu'il fallait le dire.
01:24:17Attention, on continue.
01:24:19Je suis français.
01:24:21Je ne comprends pas.
01:24:23J'ai battu un record du monde
01:24:24à Talens en 2018.
01:24:26La Villenie.
01:24:27La Villenie.
01:24:28Non, vous êtes éliminé.
01:24:29Non, c'est l'autre.
01:24:30Ma particularité
01:24:31de pouvoir pratiquer...
01:24:32Maillard.
01:24:33C'est l'autre.
01:24:34Kevin Maillard.
01:24:353 points.
01:24:36Je n'ai pas vu celle-là.
01:24:37Je n'ai pas vu celle-là.
01:24:383 points.
01:24:39C'est décathlon.
01:24:40C'est décathlon.
01:24:41C'est quoi le rapport ?
01:24:42C'est décathlon.
01:24:43Attention, la dernière.
01:24:44La dernière.
01:24:45Je suis espagnol.
01:24:46Nadal.
01:24:47Non.
01:24:48Je pratique le sport automobile.
01:24:49Pour 3 points.
01:24:50Alonso.
01:24:51Fernando Alonso.
01:24:52Je viens de brancher
01:24:53sur la culture sport.
01:24:54Je dois admettre que
01:24:55je ne suis pas très bien.
01:24:56Tu ne t'en rends pas compte.
01:24:57C'est terrible.
01:24:58Tu ne t'en rends pas compte
01:24:59que tu es en face de toi.
01:25:00En plus, c'est toi.
01:25:01C'est terrible.
01:25:02Arrêtez vos points.
01:25:03Arrêtez vos points.
01:25:04C'est terrible.
01:25:05Arrêtez vos...
01:25:06Arrêtez vos points.
01:25:07Un point large.
01:25:08Je veux le point large.
01:25:09Regardez.
01:25:1046-48.
01:25:11Et ça continue pendant toute la nuit.
01:25:15On continue à beaucoup de zéro.
01:25:16On vous embrasse, mes petits.
01:25:18La maison est ouverte demain.
01:25:20A demain, pour les espoirs.
01:25:21France, République dominicaine
01:25:22acclamant la titi.
01:25:23Et sanglo à Reims et Irémry.
01:25:25Allez, à demain.
01:25:26Bonne nuit.
01:25:34Sous-titrage MFP.

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