L'Équipe du Soir du 30 juillet - L'Équipe du Soir - replay

  • il y a 3 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 30/07/2024.

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Sport
Transcription
00:00:00Musique
00:00:14C'est l'équipe du soir, bonsoir l'équipe du soir de l'été, l'équipe du soir des Jeux Olympiques
00:00:18Il fait très chaud, j'ai l'impression du côté du Club France les éventails sont sortis
00:00:21Vous le savez tous les soirs on se retrouve à la même heure pour débriefer la journée olympique
00:00:25Les joies, les déceptions, les médailles
00:00:27Toutes les médailles de toutes les couleurs, les champions mais aussi les échecs
00:00:30Il y en a eu quelques-uns en ce quatrième jour de compétition
00:00:33Et puis surtout on profite un petit peu de l'ambiance de ce Club France
00:00:36Qui répond toujours présent quels que soient les événements
00:00:39Je ne sais pas qui est le DJ du soir ni qui sont les invités du soir
00:00:42On aura toutes les infos tout à l'heure avec notre envoyé spécial évidemment
00:00:46Mais on est ravis de vous accueillir sur le plateau de l'équipe du soir
00:00:48Comme tous les jours avec un beau casting qui a encore vibré aujourd'hui
00:00:52Notamment notre président, Errico Blanco de La Plata
00:00:55Bonsoir
00:00:56Très bien, je reviens de temps en temps
00:00:58C'est la plus grande discothèque du Club France
00:01:01Tu y es allé déjà ?
00:01:02Non
00:01:03Ça te donne envie ?
00:01:04Oui ça donne envie mais je crois que j'ai plus l'âge
00:01:06En tout cas j'ai plus les jambes
00:01:07Tu peux rester assis et regarder aussi, c'est sympa parfois
00:01:10Je te présente le casting
00:01:11Oui je tutoie, parce que dans l'équipe du soir je ne suis pas là
00:01:13Donc moi j'ai un peu de mal à passer au vous à moi
00:01:15L'italien de l'équipe du soir, Davide Aiello
00:01:17Buonasera
00:01:18Je déteste les italiens depuis la finale de l'esprit
00:01:20Je savais que ça allait rester là
00:01:23Tu seras seul contre tous je crois ce soir
00:01:25Vous savez c'est l'avantage qu'on est français
00:01:27On choisit, ça t'arrange bien
00:01:30Le mentaliste est dans la plage, je vous présente Thomas Samuth
00:01:33Le préparateur mental de beaucoup de sportifs
00:01:35Dont Léon Marchand, Florent Manaudou, le Stade d'Erestois
00:01:38Plein de sportifs et d'autres
00:01:40Mentalement on est bien Thomas ou pas ?
00:01:42Oui on a passé une grosse journée
00:01:45Peut-être la plus dense, la plus compliquée de la semaine
00:01:494 courses pour Léon Marchand, on redescend un petit peu ?
00:01:51Oui je m'en doute
00:01:52Un petit peu, juste un petit peu
00:01:54Il est encore un petit peu tout là-haut
00:01:56Je rappelle, si vous voulez connaître les secrets d'une bonne préparation mentale
00:01:59Il y en a 25 compilés là-dedans dans le livre de Thomas
00:02:02Que je vous conseille aux éditions Solar
00:02:04J'ai lu le premier, j'ai compris qu'il fallait que je lise les autres
00:02:06Apparemment j'ai pas les bons codes
00:02:08On enchaîne avec, tiens c'est qui dans l'ordre ?
00:02:10Bien sûr, The Voice
00:02:12Comment ça va ?
00:02:13Fred Verdier
00:02:14Quelle joie
00:02:15Quelle excitation, quel plaisir
00:02:17C'est monstrueux
00:02:18Un peu moins aujourd'hui
00:02:19C'est pas grave, il se passe plein de trucs
00:02:20On a de quoi se nourrir pendant un siècle de sport
00:02:23On parlera tennis peut-être ?
00:02:25Volontiers, toutes sortes de sports
00:02:27Il est bon partout, lui aussi il est bon partout
00:02:29L'homme en noir, Greg Schneider
00:02:31Bonsoir messieurs, dames
00:02:32Bonsoir à tous
00:02:33Je suis un peu épuisé
00:02:34C'est dur
00:02:35C'est pas terminé
00:02:37C'est quoi, c'est les appuis sur la télécommande toi aussi ?
00:02:39J'ai passé la journée sur une Bia7
00:02:42Hier c'était à Versailles
00:02:43Avant-hier c'était le tirage à tour
00:02:45Oh le pauvre
00:02:46C'est un métier
00:02:48C'est un métier
00:02:49Tu nous raconteras toutes les émotions que tu as vécues j'imagine
00:02:52Ce plateau est beaucoup trop masculin
00:02:54J'ai besoin de lumière et de féminité
00:02:56Merci Clabriconne de venir à ma rescousse
00:02:58On va faire du bruit toutes les deux
00:03:00On va se liguer contre tous ces hommes
00:03:02Parce que nous aussi on rapporte des médailles
00:03:03Et on fait des sondages, comme tous les soirs
00:03:05On fait des sondages évidemment
00:03:07Et comme tous les soirs, vous connaissez ou pas d'ailleurs
00:03:09Mais on va vous redire
00:03:10Evidemment pour l'équipe Connect
00:03:11Vous allez dans l'onglet TV du site ou de votre application
00:03:15Vous trouvez l'équipe du soir, c'est juste en dessous
00:03:17Et là vous pouvez réagir en direct
00:03:19L'intitulé du sondage aujourd'hui, elle est simple
00:03:21Elle va intéresser le plateau
00:03:22Léon Marchand va-t-il réaliser le quadruplet en individu ?
00:03:26Rien que ça ?
00:03:28Pas mal
00:03:29J'ai hâte de voir
00:03:30Parce que...
00:03:31Je ne sais pas
00:03:32Lui il va nous dire oui bien sûr
00:03:33Là je peux vous sonder ou pas ?
00:03:35On ne peut pas dire non
00:03:36Tu peux, tu peux dire oui
00:03:37J'ai des douze
00:03:38Sa mentalité est fébrile en ce moment
00:03:40Je n'oserais pas non
00:03:41Tout le monde y croit ?
00:03:42On a envie d'y croire en tout cas
00:03:44Ce n'est pas hors norme
00:03:46Il va affronter des gars hors norme
00:03:48Notamment demain
00:03:50C'est deux duels avec des nageurs qui sont hallucinants
00:03:53Attends, on a des armes
00:03:55Le 200 Pape je pense
00:03:57Thomas Thomak ?
00:03:59Le Hongrois ?
00:04:01Il fait très peur celui-là
00:04:03Christophe Milak
00:04:05Bien un président
00:04:06Je l'ai regardé, c'est lui qui a fait le meilleur temps
00:04:08Des séries, des demi-finales
00:04:11Il a fait en dessous d'une 53
00:04:13Ce qui est énorme
00:04:14Mais c'était que les demi-finales
00:04:15Demain on va accélérer
00:04:17On a confiance
00:04:18On sera des millions de Français à courir avec lui
00:04:19Elle aussi elle court partout
00:04:20Toute la journée, toutes les nuits
00:04:21Surtout c'est notre travail spécial du côté du Club France
00:04:24Qui court aussi les compétitions
00:04:25Je l'ai vu un petit peu sur tous les terrains
00:04:27Comment va Anne-Sophie Bernadis au bout de 4 jours de compétition ?
00:04:30Est-ce qu'elle est toujours debout ?
00:04:31Oui !
00:04:34Toujours debout avec Tom Tricerue, Charles-Antoine Nora
00:04:37Qui m'accompagne France
00:04:38Mais on a très très chaud
00:04:41Gros coup de chaud sur le Club France ce soir malgré
00:04:44Quelques coups de clim
00:04:46On en a pris aussi
00:04:47C'est comme ça qu'on dit ici
00:04:49Avec le bronze de Clarissac, Beignenot et l'argent
00:04:51Pour les Escrimeuses, c'est très dur à dire
00:04:54Françaises
00:04:55Mais on est toujours là
00:04:56Et ça fait encore la fête
00:04:57Derrière moi on est en train d'improviser la déola
00:04:59Parce que oui on fait la fine bouche
00:05:01Mais il y a de nouvelles médailles pour l'équipe de France
00:05:03Et on compte bien les fêter toute la soirée au Club France
00:05:05Parfait ça !
00:05:06Merci beaucoup Anne-Sophie
00:05:07Qui a recueilli plein de réactions
00:05:08Qui seront très intéressantes dans cette émission
00:05:10Elle a très chaud, elle transpire, ça se voit
00:05:12Vraiment je compatis
00:05:15Va t'hydrater, c'est important l'hydratation
00:05:17Tellement de médailles au bout de cette quatrième journée
00:05:20Elles s'affichent ici
00:05:21C'est un petit peu moins qu'hier
00:05:22On n'a eu que deux belles médailles
00:05:24C'est la première journée sans médaille d'or
00:05:27Donc moi je dis, est-ce que c'est déjà l'échec ?
00:05:29On n'en a pas moins qu'hier
00:05:33On a été habitué à tellement
00:05:34C'est un peu frustrant de se dire
00:05:36On n'a que deux médailles, argent et bronze
00:05:38David
00:05:39Non mais c'est vrai qu'on est parti sur des bases extrêmement élevées
00:05:41On a été surpris
00:05:43Après c'est normal un petit peu que ça se calme
00:05:45Ça dépend un petit peu aussi du planning et du calendrier
00:05:47Evidemment
00:05:49On en avait parlé la semaine dernière
00:05:51On a un objectif top 5
00:05:53On est quatrième pour l'instant
00:05:54On a failli être premier hier
00:05:56Si le Japon n'avait notamment pas récupéré une médaille d'or au skate
00:05:59Donc voilà, on est dans les clous
00:06:01Donc moi je ne suis pas inquiet
00:06:03On est toujours devant les Etats-Unis
00:06:05Quand la clé va arriver
00:06:07Sur l'athlétisme on va ramasser les clous
00:06:09Pas seulement, mais avec les Etats-Unis
00:06:11Ils ont quand même des podiums
00:06:13Dans quasiment toutes les disciplines
00:06:15De tous les sports
00:06:17Je pense que sur les Américains, il faut se détendre
00:06:19Sur les Chinois, détendez-vous aussi
00:06:21Il n'y a pas de...
00:06:23Les places 1 et 2, elles sont bouquées
00:06:25Mais en revanche, derrière
00:06:27Après ce qu'il y a d'inquiétant, c'est le Japon quand même
00:06:29Le Japon, on sait qu'ils sont capables d'aller assez haut
00:06:31Honnêtement, ils ont une deuxième semaine
00:06:33Qui est vraiment beaucoup moins forte que la première
00:06:35Vous me direz, traditionnellement, nous aussi
00:06:37Mais pas au même niveau que les Japonais
00:06:39Mais sans forcément se comparer aux autres pays
00:06:41Juste deux médailles aujourd'hui
00:06:43On était parti sur quatre, puis huit
00:06:45Je ne trouve pas que ça...
00:06:47Vous savez, normalement
00:06:49C'est une session normale pour l'équipe de France
00:06:51C'est dix médailles d'or par Olympiade, ce n'est pas phénoménal
00:06:53Et là, il y en a quand même deux qui rentrent
00:06:55C'est des médailles qui ont une histoire
00:06:57C'est des médailles qu'il a fallu aller chercher
00:06:59On ne peut pas minimiser ça
00:07:01On peut minimiser ça parce que ce qui est fait depuis trois jours
00:07:03Est supérieur, mais c'est profondément injuste
00:07:05C'est exceptionnel aussi
00:07:07C'est ce qui a été fait depuis trois jours
00:07:09On retourne un peu dans notre normalité
00:07:11Oui, c'est ça
00:07:13Plus, plus
00:07:15On les prend
00:07:17Les Allemands et les Anglais, ils ont appris combien aujourd'hui
00:07:19À un moment donné, on n'est pas...
00:07:21C'est très bien
00:07:23Les deux médailles du jour sont arrivées en Escrime et en Judo
00:07:25On parlera de ces médailles, bien sûr
00:07:27On a plein d'autres thèmes à aborder
00:07:29Vous avez la rivière qui s'est affichée là
00:07:31Le bronze pour Clarisse Agbenianou en Judo
00:07:33En Escrime, c'est de l'épée par équipe
00:07:35Je vais toutes les citer
00:07:37Oriane Malot-Breton, Marie-Florence Candassamy
00:07:39Coraline Vitalis et Alexandra Louis-Marie
00:07:41Toutes les quatre nous ont apporté de l'argent
00:07:43Au bout d'une finale à suspense
00:07:45Haletant face aux Italiennes
00:07:47De David Aiello
00:07:49Qui nous ont fait très très mal
00:07:51Avec cette touche en or
00:07:53Comment ont réagi les supporters du côté du Club France ?
00:07:55Je crois que là aussi, ils ont eu très chaud
00:08:03Je crois qu'ils ont eu très chaud
00:08:05Je crois qu'ils ont eu très chaud
00:08:07Je crois qu'ils ont eu très chaud
00:08:09Je crois qu'ils ont eu très chaud
00:08:11Je crois qu'ils ont eu très chaud
00:08:13Je crois qu'ils ont eu très chaud
00:08:15Je crois qu'ils ont eu très chaud
00:08:17Je crois qu'ils ont eu très chaud
00:08:19Je crois qu'ils ont eu très chaud
00:08:21Je crois qu'ils ont eu très chaud
00:08:23Je crois qu'ils ont eu très chaud
00:08:25Je crois qu'ils ont eu très chaud
00:08:27Je crois qu'ils ont eu très chaud
00:08:29Je crois qu'ils ont eu très chaud
00:08:32La séance d'infirmière
00:08:34Une association de players
00:08:36Et il y avait une série de responses
00:08:38Mais qu'apprend le tribunal…
00:08:40Naezer !
00:08:42Naezer !
00:08:44Naezer !
00:08:46Naezer !
00:08:48Naezer !
00:08:50Naezer !
00:08:52Naezer !
00:08:54Naezer !
00:08:56Naezer !
00:08:58Naezer !
00:09:00C'est les 5 dernières secondes quand on apprend que c'est l'Italie qui passe.
00:09:11C'était terrible.
00:09:12On va quand même vous poser la question.
00:09:16On reste sur une frustration mais depuis les filles ont savouré cette belle médaille
00:09:19d'argent.
00:09:20C'est super pour elles.
00:09:21Doublé en plus pour Auriane Malobreton qui avait déjà été sacrifice championne olympique
00:09:24en individuelle.
00:09:25L'escrime, est-ce que ce ne serait pas l'événement star de ces Jeux, autant en termes de sport
00:09:31que d'ambiance, que de magie des lieux, du suspense, on l'a encore vu ce soir ? A cette
00:09:36question, deux chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:09:37Premier duel.
00:09:38Non, il nous dit non, c'est l'homme en noir, Grégory, bien sûr, l'événement star de
00:09:46ces Jeux ce n'est pas l'escrime.
00:09:47Fred nous dit oui, c'est l'événement star de ces Jeux, vous êtes du même côté, qui
00:09:52est-ce qui va prendre la main ?
00:09:53Grégory, il mérite.
00:09:54Avec une tête pareille, c'est Tristoun.
00:09:57Grégory, vous avez la main, 30 secondes, pourquoi ce n'est pas l'événement star des Jeux
00:10:00et l'escrime ?
00:10:01Pourquoi ce serait mieux que l'équitation à Versailles, je ne sais pas si vous y êtes
00:10:04allé, mais c'est un choc.
00:10:06Pourquoi ce serait mieux que ce qui s'est passé autour du rugby à Sète qui a été
00:10:09une vraie percée par rapport à ce sport-là ? Pourquoi ce serait mieux que la natation
00:10:13qui régale tous les soirs ?
00:10:14Je vais vous dire, le problème, c'est que j'ai un problème avec le fait d'épreuves
00:10:17stars dans les Jeux, parce que par définition les médailles se valent, je suis désolé
00:10:21mais si c'est un sport olympique, les médailles se valent.
00:10:23J'ai grandi avec ce principe-là et je ne le lâcherai pas.
00:10:26Une médaille de tir vaut une médaille en basket qui vaut une médaille en… Donc cette
00:10:29hiérarchisation-là me met un peu mal à l'aise.
00:10:31Très bien.
00:10:32Alors moi j'ai essayé d'expliquer et d'être clair avec toi Grég, pourquoi ça
00:10:36ne se vaut pas ? Parce que tout simplement il y a beaucoup plus de médailles pour l'instant
00:10:39qui viennent du Grand Palais, parce que le site du Grand Palais est exceptionnel, j'ai
00:10:42parlé moi avec des escrimeuses encore aujourd'hui qui me confirment qu'elles n'ont jamais
00:10:47vu ça.
00:10:48L'ambiance aussi est totalement dingue, je ne dis pas à Versailles, c'est certainement
00:10:51très beau, j'ai vu… Non, non, non, pas à ce point-là.
00:10:53Pour des escrimeuses et pour des escrimeurs, ce qui se passe au Grand Palais c'est du
00:10:56jamais vu.
00:10:57Le site lui-même, les grands escaliers, on se ferait voir Miss Tinguette des Gringolets
00:11:01ou Zizi Jeanmer, c'est monstrueux, c'est exceptionnel et en plus ça descend tous les
00:11:05jours.
00:11:06Bon truc en plume, on l'a Zizi Jeanmer là tout de suite, Zizi Jeanmer pardon.
00:11:10Président, on tranche oui ou non, l'événement stars des Jeux ?
00:11:12Pour moi non.
00:11:13Mais bon, l'escrime, j'ai toujours eu un problème, je respecte ces athlètes, ces
00:11:17sportifs, mais je n'ai jamais eu l'engouement depuis 40 ans parce qu'à l'époque, aujourd'hui,
00:11:25la télé a fait énormément de progrès mais tu ne les vois pas, tu ne les reconnais pas,
00:11:30j'attends le truc vert, le truc rouge, la touche, je ne vois rien.
00:11:34Je suis nul, donc à partir de là c'est plus compliqué.
00:11:37Moi aujourd'hui, ce qui me frappe c'est la natation, ils parlent d'ambiance mais
00:11:40dans cette aréna à la défense, moi je suis scotché, j'aime la natation, j'ai toujours
00:11:45aimé, on a eu aussi des médailles, autant qu'en escrime, c'est des sports majeurs
00:11:50sur les dernières Olympiades et aujourd'hui la natation avec Léo Marchand c'est exceptionnel
00:11:57mais il n'y a pas que lui parce qu'il y a des grands nageurs et il y a une ambiance
00:12:01de discothèque, ça a changé, le public a totalement changé, ce n'est pas comme avant,
00:12:05la natation a changé.
00:12:06Le football il a changé, la natation elle a changé.
00:12:10J'entends vos arguments, j'ai l'impression que sur le public, de toute façon c'est
00:12:13la folie dans tous les lieux, n'importe quel lieu, c'est la folie.
00:12:16Les cavaliers, j'y étais hier, les cavaliers disent qu'ils n'ont jamais entendu parler
00:12:19de tout ça.
00:12:20Tout le monde va dire, donc on va juger sur autre chose, la beauté des lieux, alors on
00:12:22a quelques photos mais vous les avez toutes vues ces images, quand tu décris les épéistes
00:12:27qui sont présentés lors de la finale tout en haut qui descendent les marches, c'est
00:12:30sublime, le lieu de jour comme de nuit il est incroyable, il se passe vraiment quelque
00:12:35chose, on sent l'historique, on sent la pression.
00:12:37Quand vous repensez aux hangars à bœufs où ils évoluaient à Tokyo ou à Pékin,
00:12:43je peux vous dire que c'est vraiment le jour et la nuit.
00:12:45Et je crois qu'Anne-Sophie Bernadie a pu visiter ce lieu parce que je fouine un petit
00:12:50peu sur les réseaux sociaux et je vais crevoir qu'elle y était passée ce matin.
00:12:53Toi qui as vu presque tous les sites d'ailleurs Anne-Sophie, est-ce que celui-ci l'emporte
00:12:56peut-être un peu ?
00:12:57Oui, sur la beauté du lieu c'est absolument magique cet endroit-là et puis quand on se
00:13:04balade dans les coursives on en prend vraiment plein l'abus mais ce que je voulais dire
00:13:08c'est qu'ici au Club France, on a interviewé à la suite de cette finale beaucoup de supporters
00:13:13et quand on entend notre micro tout de suite il y a un mouvement de recul, ils disent
00:13:16« oh non non mais moi je ne peux pas parler des scrims, j'y connais rien ». Et c'est
00:13:19à quoi on leur répond « non mais là on veut te parler des émotions que tu viens
00:13:22de ressentir ». « Ah bah oui, ça en revanche je peux le dire, moi tous les 4 ans je me
00:13:26passionne pour les scrims, j'y connais pas grand-chose mais j'adore, c'est le sport
00:13:29olympique par excellence ». Et ça c'est vraiment ce qui transpire, le mot est bien
00:13:33choisi pour ce soir, ici au Club France, c'est que personne n'est toujours pas spécialiste
00:13:38des scrims alors qu'on se passionne pour ce sport tous les 4 ans mais en revanche
00:13:41tout le monde vibre avec les esprimeurs français depuis le début de ces Jeux.
00:13:45C'est vrai que c'est pas facile à comprendre et que sans la lumière verte ou rouge qui
00:13:48s'affiche on serait bien incapable de dire « activer le coin ».
00:13:51Si t'es pas éduqué, si tu connais pas quand même toutes les règles et tout c'est très
00:13:54compliqué.
00:13:55Sauf que les journalistes et les consultants sont là pour t'expliquer.
00:13:58Tout le monde sur cette rencontre-là, c'est par le suspense qu'il peut y avoir.
00:14:01Quand il y en a un comme ce soir à une touche mais de temps en temps il n'y a pas de suspense,
00:14:05tu gagnes et tu lâches très facilement.
00:14:07Et moi je le dis honnêtement, j'ai regardé la natation par rapport à l'escrime où
00:14:11j'ai suivi mais j'ai raté un peu le final mine de rien parce que je voulais absolument
00:14:17suivre notre phénomène.
00:14:19Est-ce que c'est pas aussi la belle surprise l'escrime, la natation ? Au Marchand on l'attendait.
00:14:24Vous m'avez cité quoi d'autre comme sport ? L'équitation, on est souvent régulièrement
00:14:27au rendez-vous.
00:14:28Judo.
00:14:29J'ai eu une petite surprise au niveau explosion médiatique, il me semble que c'est très
00:14:32clairement le rugby à 7.
00:14:34Oui mais ça a duré un week-end.
00:14:35Ah non, non, c'était encore aujourd'hui, depuis mercredi dernier, c'est parti.
00:14:39On arrête de parler.
00:14:42Il s'est passé un truc que moi je n'attendais pas, l'escrime 7.
00:14:45Le 7 n'a jamais joué devant 80 000 spectateurs.
00:14:48Là on parle des matchs, des test-matchs, des Coupes du Monde, oui 80 000 mais c'était
00:14:52un grand pari.
00:14:53Ils ont lancé quand même les Jeux avec la victoire, avec la porte de Dupont, malheureusement
00:14:59les filles ont trébuché hier, là ils ont terminé, ils ont battu la Chine dans le
00:15:05classement mais j'ai vu une super finale et j'ai vu un super niveau, j'en parlerai
00:15:09tout à l'heure parce que le rugby féminin, il faut en parler un peu, c'est exceptionnel.
00:15:13On en parlera tout à l'heure.
00:15:14Là on est sur l'escrime star des Jeux.
00:15:15Je ne vais pas encore aller voir Thomas qui n'a peut-être pas le temps de voir toutes
00:15:18les compétitions parce que c'était le jour le plus dur, le plus long pour lui avec la
00:15:21datation de Léon Marchand.
00:15:22Est-ce que tu as été pris par l'escrime un petit peu ? Tu as eu le temps de regarder
00:15:25?
00:15:26Je n'ai pas eu le temps de regarder.
00:15:27En arrivant, avant de préparer l'émission, j'étais dégoûté du dénouement final.
00:15:33Après, c'est le sport qui est comme ça et je trouve ça génial parce qu'il y a
00:15:40quelques années où les entraîneurs en escrime n'étaient plus en odeur de sainteté avec
00:15:45la fédération qui était partie en Chine, il me semble, et faire briller la Chine et
00:15:51qu'aujourd'hui, franchement, c'est agréable à voir.
00:15:55On revient au plus haut niveau.
00:15:57Je pense qu'il faut lire aussi.
00:15:59Parce que ça faisait un petit moment que même si l'escrime historiquement est pourvoyeur
00:16:03de médailles, ça faisait un moment qu'on était sur notre faim, je crois, Claire.
00:16:06Oui, en effet.
00:16:07Mais on va peut-être regarder le tableau des médailles à la fois sur cette édition
00:16:12et aussi sur ce qui nous attend en France parce que c'est aussi ça qui va nous intéresser
00:16:15avec la perspective des prochains jours.
00:16:17On va regarder déjà le nombre de médailles qu'on a eues en escrime avec cette médaille
00:16:21en or également qu'on est allé chercher hier du côté de Manon Apiti Brunet, les
00:16:26quatre médailles en argent dont celle d'aujourd'hui avec l'équipe de France par équipe à l'épée.
00:16:31Ça, c'est pour aujourd'hui, à l'instant T, mais si on se projette…
00:16:35Il y a une médaille par jour, pour l'instant, en escrime.
00:16:37C'est la classe.
00:16:38Exactement.
00:16:39Et surtout, si on se projette un petit peu sur la suite, peut-être que ça va continuer,
00:16:41France, parce qu'il y aura encore des épreuves jusqu'au 2 août, il me semble, tous les
00:16:46jours encore des épreuves par équipe, notamment avec l'équipe de France qu'on attend.
00:16:51Et en plus, les stars, jusqu'au 4.
00:16:53Jusqu'au 4.
00:16:54C'était zéro à Londres.
00:16:55Ah oui ?
00:16:56L'escrime française, c'est zéro à Londres.
00:16:57Donc, tu pars quand même de là.
00:16:58Et là, ça a été toute l'année.
00:16:59Ça a été sanglant.
00:17:00Il y a eu des règlements de compte entre certains actes avec les entraîneurs.
00:17:02Et en fait, il y a quand même quelque chose qui est stupéfiant, c'est que tu as quand
00:17:05même fait parler la culture, le statut, l'équipe l'expliquait très bien, c'est-à-dire
00:17:10qu'indépendamment du bazar, des luttes de clans, tu fais médaille tous les jours.
00:17:15Et ça, c'est quand même… ça prouve que tu es un pays d'une culture exceptionnelle.
00:17:19C'est pour moi une surprise.
00:17:20Force de l'habitude.
00:17:21Et ils savent comment faire, on sent, ils savent se dépatouiller des trucs, ils savent
00:17:25trouver un petit moyen.
00:17:26On perd deux fois au Golden Score sur le titre olympique.
00:17:29Mais bon, à côté de ça, avant, il y a énormément de matchs qui se déroulent comme
00:17:34ça, des assauts et tout, ils sont menés 7-0 parfois, 7-2.
00:17:37On va juste regarder justement ce tableau parce que ça explique bien ce que vous étiez
00:17:40en train de dire.
00:17:41C'était Pékin, oui.
00:17:43Des médailles aussi en termes de totale, en fait, France, même s'il n'y a qu'une
00:17:49seule en or par rapport à Tokyo, mais bon, on n'est vraiment pas encore sur la fin
00:17:52encore une fois des compétitions.
00:17:53Il reste encore du temps.
00:17:54David, tu dis que ce n'est pas vraiment une surprise, mais les stars qu'on attendait,
00:17:57Enzo Lefort, Isadora Tibus, la pauvre, Romain Canonné, tout cela, ils sont passés à la
00:18:02trappe.
00:18:03Donc à chaque fois, c'est d'autres escrimeurs qu'on n'attend pas qui vont…
00:18:05Je parlais de… je disais que ce n'était pas une surprise pour moi dans l'engouement
00:18:08qu'il y a autour de l'escrime parce que même si…
00:18:10Regarde Eric, il n'en a rien à secouer.
00:18:12Oui, mais c'est un petit peu un cas désespéré sur l'escrime, mais sinon il n'y a pas…
00:18:15Comme il y a une tradition française, excusez-moi.
00:18:17Non, mais vous aimez tout.
00:18:18Non, oui, ce n'est pas ça.
00:18:19Il n'y a rien, la fléchette, une main dans le dos, l'écureuil qui monte à l'arbre.
00:18:24Non, mais vous aimez tout.
00:18:25C'est une fléchette.
00:18:26C'est un peu drôle.
00:18:27À bientôt, à l'Olympique.
00:18:28Parlez-moi de ce qui me fait drôle quand même.
00:18:29Ce n'est pas un sport, ce n'est pas un petit sport en France.
00:18:33Je n'ai pas dit ça, je respecte les épéistes et les athlètes.
00:18:37Par contre, je termine.
00:18:38Ce qui est incroyable, c'est que tu vois là, on a zappé totalement dans notre débat
00:18:42le judo.
00:18:43Personne n'en parle.
00:18:44Mais parce que c'est prévu après.
00:18:45Regarde.
00:18:46C'est par là, là.
00:18:47Pas encore le moment.
00:18:48Regarde.
00:18:49Abonnez-nous d'exception.
00:18:50C'est mieux que le judo.
00:18:51Non, ce n'est pas une question que c'est mieux.
00:18:52Mais rien n'est mieux de toute façon.
00:18:53L'habitude.
00:18:54Non, c'est pareil.
00:18:55Ce qui trompe, c'est l'habitude.
00:18:56Ce qui trompe, c'est l'habitude.
00:18:57Je suis d'accord avec toi.
00:18:58C'est des halles à poulet, souvent.
00:19:01Très bas de plafond.
00:19:02Beaucoup d'obscurité.
00:19:03Pas beaucoup de spectateurs.
00:19:04Moi, je trouve que j'en ai vécu plein.
00:19:06Des JO, j'ai eu la chance d'aller sur place et tout.
00:19:08On voit très souvent les mêmes ambiances, les mêmes endroits.
00:19:11Et après, tout se déroule vraiment dans la lumière, sur l'assaut.
00:19:15T'as une mise en scène incroyable.
00:19:17Moi, jusqu'à ma mort, je n'oublierai jamais le Grand Palais.
00:19:20C'est évident.
00:19:21C'est un truc de malade.
00:19:22Vraiment.
00:19:23En termes d'ambiance, de résultats, de magie des lieux, de suspense.
00:19:26Oui.
00:19:27Le cadre, le site.
00:19:28Tout est formidable.
00:19:30C'est vraiment une réussite hallucinante.
00:19:32Qu'en pensent les supporters ?
00:19:33C'est quand même eux les principaux concernés.
00:19:34Ceux qui dépensent de l'argent.
00:19:35Ceux qui vont voir tous ces événements.
00:19:38On les écoute.
00:19:39Ils ont été interrogés par Anne-Sophie Bernet.
00:19:42Je pense qu'elles ont quand même fait une belle finale.
00:19:43Elles se sont battues jusqu'au bout.
00:19:45On a eu en plus des montées d'émotions, des descentes.
00:19:48Elles ont dépassé l'Italie.
00:19:49Après, c'est l'Italie qui a repris.
00:19:51Là, c'est la mort subie.
00:19:52Je pense qu'Oriane, elle revit ce qu'elle a vécu sur sa finale
00:19:54où elle n'a pas eu la médaille d'or par rapport à la mort subite.
00:19:58C'est vraiment dommage parce qu'elle revit ça.
00:20:00Mais en même temps, la médaille d'argent,
00:20:01c'est déjà super par équipe, je pense.
00:20:03Elles peuvent être fières.
00:20:04Vraiment fières d'elle.
00:20:06Sur le septième et huitième relais des Françaises,
00:20:08on a vraiment senti qu'il y avait beaucoup de pression.
00:20:10On l'a senti aussi dans la salle.
00:20:12On a commencé à tous avoir peur.
00:20:14Je pense qu'on ne les a pas aidés, pas assez supportés
00:20:16pour aller chercher cette médaille d'or.
00:20:17Mais bon, bravo à elles.
00:20:18Malgré tout, c'est un super argent pour l'escrime française.
00:20:22C'est une petite déception parce que je pense
00:20:24qu'elles avaient les moyens d'aller chercher l'or.
00:20:26Mais ça reste une médaille à la maison.
00:20:28C'est de l'argent.
00:20:29C'est beau quand même.
00:20:30Donc on est quand même fiers d'elles.
00:20:31Forcément, quand ils atteignent une finale,
00:20:33il y a toujours une déception de les voir perdre.
00:20:35Mais je pense qu'il faut réussir à transformer ça
00:20:37en se disant que quoi qu'il arrive,
00:20:38ça reste une médaille d'argent et c'est déjà trop bien.
00:20:40Mais il y a toujours un peu ce sentiment,
00:20:42surtout là avec plusieurs égalisations.
00:20:45On y croyait vraiment.
00:20:46Mais au final, elles sont quand même trop fortes
00:20:48et elles ont une médaille d'argent.
00:20:49Donc c'est tout ce qui compte.
00:20:50Les réactions sont mitigées.
00:20:51Évidemment, il y a de la joie d'avoir une médaille.
00:20:53Mais la frustration, c'est quoi le sentiment
00:20:55qui se prédomine chez vous ?
00:20:56Il faut demander à la tête.
00:20:57C'est toujours un grand mystère pour moi.
00:20:59Depuis que je suis le...
00:21:00On a un spécialiste de la tête là.
00:21:01C'est une question.
00:21:02Justement, depuis 2004, j'ai fait tous les Jeux d'hiver,
00:21:05d'été depuis 2004.
00:21:06Ça se fait en 2021.
00:21:07Et je me suis toujours demandé si en fait
00:21:09quand tu faisais argent,
00:21:11t'étais content ou t'étais pas content.
00:21:13Perec disait la place de la conne,
00:21:14ce n'est pas quatrième, c'est deuxième.
00:21:16Et c'est quelque chose qu'il faut entendre.
00:21:17Seulement,
00:21:18les athlètes réagissent tous différemment.
00:21:20Hier, par exemple,
00:21:21les cavaliers ont hurlé de joie.
00:21:23Non, mais pas tant que ça.
00:21:24Parce qu'ils pouvaient aussi être champions olympiques.
00:21:26Mais en fait, ça dépend des athlètes.
00:21:28Ça dépend de la manière dont il est obtenu.
00:21:30Ça dépend de l'idée qu'il s'en faisait avant.
00:21:31Ça dépend du parcours du mec.
00:21:32C'est-à-dire qu'en fait,
00:21:33il faut totalement individualiser la démarche
00:21:36par rapport au fait d'avoir de l'argent,
00:21:37c'est bien, c'est mal.
00:21:38Tu ne peux pas mettre un cadre.
00:21:39Il faut demander à l'athlète.
00:21:41Là, le scénario, t'as mené tout le match.
00:21:43Voilà.
00:21:44Ça, c'est quand même important.
00:21:45C'est que mes premiers JO,
00:21:46c'est Atlanta 96, professionnellement.
00:21:48Fais-tu une bagarre, tous les deux ?
00:21:50Non, elle a gagné.
00:21:51Je suis très marqué par le 200 de Perec, justement.
00:21:54Alors que ce n'est pas sa distance,
00:21:56c'est quand même une coureuse de 400.
00:21:58Elle va chercher.
00:21:59Elle a une espèce de tête
00:22:00que je n'avais jamais vue avant,
00:22:01qu'on ne lui verra quasiment plus après.
00:22:03Avec la rage,
00:22:04elle est là pour la gagne.
00:22:05Et elle bat Merlène Otey,
00:22:07qui est une spécialiste des bénévoles d'argent.
00:22:09Et Otey, je l'ai vue après,
00:22:11même sur le podium,
00:22:12à la limite,
00:22:13c'est un peu de la résignation.
00:22:14Otey, elle est contente de l'argent.
00:22:16C'est son truc.
00:22:17C'est presque du fatalisme.
00:22:18Parce que Otey,
00:22:19elle n'a pas perdu.
00:22:20Elle a été aussi conquérir l'argent,
00:22:21on peut se le dire.
00:22:22Là, techniquement,
00:22:23les esprimeuses,
00:22:24les épéistes,
00:22:25elles ont perdu.
00:22:26Elles ont perdu un truc
00:22:27au golden score qui est énorme.
00:22:28C'est quand même un truc qui change
00:22:30entre l'or et l'argent.
00:22:31Il y a quand même quelque chose
00:22:32qui se passe dans la tête.
00:22:33Donc, elles finissent,
00:22:34entre guillemets,
00:22:35par une défaite,
00:22:36même si c'est glorieux,
00:22:37même si c'est fabuleux.
00:22:42Donc, c'est une approche
00:22:43qui est quand même
00:22:44un petit peu différente.
00:22:45On rappelle le scénario.
00:22:46Elles ont mené
00:22:47presque tout le match
00:22:48et puis,
00:22:49dans les 4-5 dernières minutes,
00:22:50elles se font passer devant.
00:22:51Elles ont jusqu'à 4 touches
00:22:52d'avance.
00:22:53Une touche d'avance
00:22:54à 13 secondes de la fin.
00:22:55Insupportable comme scénario.
00:22:56Là, on en parlait
00:22:57un petit peu hier
00:22:58des médailles d'argent.
00:22:59Est-ce que c'est une déception
00:23:00ou est-ce qu'on doit être heureux ?
00:23:01Monsieur le mentaliste,
00:23:02comment on ressort de ça
00:23:03quand on est athlète ?
00:23:04Je pense que sur le coup,
00:23:05les filles doivent être déçues
00:23:06en passant aussi près
00:23:08de la médaille d'or.
00:23:09On ne va pas se mentir.
00:23:10Après, à froid,
00:23:11je pense que moi,
00:23:12je reste de l'avis
00:23:13des supporters.
00:23:14Ça reste une médaille.
00:23:15On ne va pas bouder
00:23:16une médaille d'argent.
00:23:17C'est tellement dur
00:23:18à aller chercher.
00:23:19On ne se rend pas compte
00:23:20parce qu'on est habitué
00:23:21à en avoir en escrime.
00:23:22Puis, on a l'impression
00:23:23que oui, c'est l'escrime.
00:23:24On va en avoir
00:23:25mais ce n'est pas aussi simple
00:23:26que ça.
00:23:27C'est un énorme travail
00:23:28au quotidien
00:23:29et je pense qu'il faut
00:23:30surtout les soutenir
00:23:31et surtout ne pas jouer
00:23:32à l'escrime.
00:23:33C'est un énorme travail
00:23:35et surtout ne pas jouer
00:23:36à le franco-français déçu
00:23:37parce qu'on voulait
00:23:38toujours plus.
00:23:39Je ne suis pas là
00:23:40pour dire qu'on se satisfait
00:23:41d'une médaille d'argent.
00:23:42Je trouve que ça reste
00:23:43une belle médaille.
00:23:44Le pire, quand même,
00:23:45la place, c'est quatrième.
00:23:46Pas pour Marie-Jo.
00:23:47Je préfère être second
00:23:48avec la médaille d'argent
00:23:49qui est quatrième.
00:23:50Elle disait
00:23:51que les Américains
00:23:52pensent comme ça.
00:23:53En tout cas,
00:23:54à l'époque,
00:23:55c'était son argument.
00:23:56Et ils vont chercher
00:23:57comme dit Fred.
00:23:58Ils vont chercher plus
00:23:59parce qu'ils pensent comme ça.
00:24:00C'est un énorme travail.
00:24:01C'est un énorme travail
00:24:02et ils vont chercher plus
00:24:03parce qu'ils pensent comme ça.
00:24:04C'était l'argument
00:24:05qu'ils avaient à l'époque.
00:24:06Ça pose aussi une question.
00:24:07Je suis désolé,
00:24:08mais les Françaises
00:24:09avaient aujourd'hui
00:24:10rien de moins
00:24:11que les Italiennes.
00:24:12Rien de moins.
00:24:13Donc après,
00:24:14que tu fasses argent ou or,
00:24:15tu n'es pas moins fort,
00:24:16tu n'es pas meilleur.
00:24:17Quelque part,
00:24:18tu peux quand même
00:24:19te satisfaire du fait
00:24:20que tu as été
00:24:21du niveau de tes adversaires.
00:24:22On ne va pas dire
00:24:23qu'elles ont eu
00:24:24un truc en plus.
00:24:25À un moment donné,
00:24:26ça va.
00:24:27Ça ne marche pas
00:24:28quand tu es sportif de haut niveau
00:24:29de te satisfaire
00:24:30de ne pas avoir…
00:24:31Non, mais tu sais,
00:24:32ça fait trois jours
00:24:33que je n'entends que ça.
00:24:34Que j'entends des mecs
00:24:35médaille d'or
00:24:36qui se disent
00:24:37écoutez-moi,
00:24:38c'était mon jour,
00:24:39c'est tombé sur moi tout ça.
00:24:40Mais ça pouvait être
00:24:41aussi bien une coupe du monde
00:24:42qui m'a tarté.
00:24:43À un moment donné,
00:24:44ce ne sont pas des élus
00:24:45qui sont frappés
00:24:46par un destin.
00:24:47Ce n'est pas comme ça.
00:24:48C'est quelqu'un
00:24:49qui prend une chance
00:24:50un jour en fait.
00:24:51Il prend une chance,
00:24:52il gagne un concours de circonstance.
00:24:53C'est ce qu'il faisait Claude Foké
00:24:54qui était le DTN de la natation.
00:24:55Il faut gagner
00:24:56un concours de circonstance.
00:24:58Mais tu n'es ni plus fort
00:24:59ni moins fort.
00:25:00Si c'est dans une semaine,
00:25:01c'est différent.
00:25:02Pas au golden score
00:25:03dans ces conditions-là.
00:25:04Donc il faut aussi
00:25:05avoir cette empathie
00:25:06pour eux
00:25:07quand ils prennent de l'argent.
00:25:08On peut l'avoir
00:25:09mais pour eux c'est…
00:25:10Quand tu les entends
00:25:11quand même les filles
00:25:12deux, trois heures après
00:25:13une fois qu'ils sont allés
00:25:14voir la famille,
00:25:15c'est retombé.
00:25:16Moi je ne connaissais pas
00:25:17le parcours.
00:25:18Les Italiennes,
00:25:19championne du monde
00:25:20numéro un,
00:25:21les Françaises cinquièmes,
00:25:22beaucoup de soucis,
00:25:23beaucoup de problèmes.
00:25:24Et je ne dis pas
00:25:25que quand tu les entends
00:25:26ils sont attirés
00:25:27mais ils vont
00:25:28à la dernière touche.
00:25:29Ils flirtent avec
00:25:30la médaille d'or
00:25:31mais la médaille d'argent
00:25:32c'est déjà exceptionnel.
00:25:33D'où elles viennent.
00:25:34C'est ce que vous disiez
00:25:35avec des sportifs.
00:25:36Tu peux être deuxième
00:25:37quand tu es un
00:25:38entre guillemets
00:25:39même pas annoncé
00:25:40Colette Besson
00:25:41qui gagne 68,
00:25:42personne n'attend.
00:25:43Tu vois ce que je veux dire.
00:25:44Elle a fait première
00:25:45mais elle est deuxième.
00:25:46Elle est contente.
00:25:47Tout dépend,
00:25:48comme tu dis,
00:25:49si tu es un grand champion.
00:25:50Si tu t'as peine-bol,
00:25:51tu ne peux pas imaginer
00:25:52dans ta tête
00:25:53durant deux ans
00:25:54perdre.
00:25:55Mais derrière,
00:25:56tu démarres
00:25:57certaines compétitions.
00:25:58Tu sais que
00:25:59tu ne peux pas gagner.
00:26:00Tous les sports
00:26:01chronométrés,
00:26:02pas les sports appréciés
00:26:03c'est le foot,
00:26:04le rugby,
00:26:05un arbitre
00:26:06mais les sports chronométrés
00:26:07c'est vraiment
00:26:08tu as une grande avance.
00:26:09Si tu as une touche toute
00:26:10ce n'est pas le cas.
00:26:11Qu'est-ce que tu fais ?
00:26:12Tu es battu.
00:26:13Le soutien des proches,
00:26:14des coachs
00:26:15et des supporters
00:26:16est très important
00:26:17et j'imagine que
00:26:18dès qu'ils seront fêtés
00:26:19du côté du Club France
00:26:20on retrouve Anne-Sophie Bernardi.
00:26:21Cette médaille d'argent
00:26:22sera synonyme
00:26:23presque de médaille d'or
00:26:25Ce que vous racontez en plateau
00:26:27en tout cas me fait penser
00:26:28à un témoignage
00:26:29qu'on a recueilli hier
00:26:30c'est celui de Victor Koretsky
00:26:31qui disait
00:26:32en fait si vous m'aviez dit
00:26:33il y a trois jours
00:26:34que je serais vice-champion
00:26:35olympique ce soir
00:26:37j'aurais sauté au plafond
00:26:38sauf que
00:26:39le scénario a été tout autre
00:26:40il s'est battu pour la victoire
00:26:41jusqu'au bout
00:26:42et finalement
00:26:43il s'est fait battre
00:26:44par Tom Pitcock
00:26:45sur la toute dernière ligne droite
00:26:47donc forcément
00:26:48il disait lui aussi
00:26:50qu'il aurait besoin
00:26:51d'autant la patience
00:26:53et sans doute
00:26:54s'est-il réveillé ce matin
00:26:55avec davantage de satisfaction
00:26:57parce que hier
00:26:58ses premiers mots
00:26:59c'était la déception
00:27:00en tout cas
00:27:01oui ils ont de quoi
00:27:02se consoler ici
00:27:03et puis les supporters
00:27:04qu'on a entendu tout à l'heure
00:27:05ont de quoi se consoler également
00:27:06parce qu'on fête
00:27:07très chaleureusement
00:27:09cette médaille d'argent
00:27:10de l'escrime française
00:27:11ce soir
00:27:12Il n'y aura pas les épéistes
00:27:13c'est ça Anne-Sophie
00:27:14c'est trop tard pour elle
00:27:15donc ce sera demain
00:27:16vous avez le programme déjà ?
00:27:18Il y a une règle effectivement
00:27:19qui a été établie
00:27:20par le comité national olympique
00:27:22et sportif français
00:27:23qui gère ce club France
00:27:24qui est si l'athlète
00:27:26termine sa compétition
00:27:27après 21h30
00:27:29il n'a pas l'obligation
00:27:30de venir le soir même
00:27:32il y a aussi des exceptions
00:27:33également pour Léon Marchand
00:27:34par exemple
00:27:35qui après sa médaille d'or
00:27:36avait un lourd programme
00:27:37donc il ne s'est pas déplacé ici
00:27:39c'est le cas également
00:27:40pour les athlètes
00:27:41qui sont encore engagés
00:27:42par équipe
00:27:43et on a entendu également
00:27:45hier les escrimeuses
00:27:47qui étaient en finale
00:27:49sont sorties du Grand Palais
00:27:51à 3h du matin
00:27:52parce qu'elles ont dû se soustraire
00:27:54au contrôle antidopage
00:27:55donc même si elles avaient voulu
00:27:56se présenter hier soir
00:27:58après cette finale franco-française
00:27:59ça aurait été impossible pour elles
00:28:01donc effectivement
00:28:02il n'y aura pas de représentants
00:28:03de l'escrime française
00:28:04dès ce soir au club France
00:28:06il faudra attendre demain
00:28:07Programme chargé
00:28:08quand on est sportif
00:28:09médaillé olympique
00:28:10ça ne s'arrête pas uniquement
00:28:11au résultat du sport
00:28:14résultat du duel
00:28:15c'est ça que je voulais vous dire surtout
00:28:17l'événement des stars
00:28:18de ces Jeux olympiques
00:28:19est-ce que c'est l'escrime ?
00:28:20Fred Verdier nous disait oui
00:28:21Greg nous disait non
00:28:22c'est une large victoire
00:28:23de The Voice
00:28:24logique
00:28:25je suis très ému
00:28:26très touché
00:28:27Greg, je crois bien
00:28:28j'ai compris depuis longtemps
00:28:30que je faisais les nouvelles
00:28:31pour les perdre
00:28:32ah bon
00:28:33donc on a gagné
00:28:34avant-hier
00:28:35par accident
00:28:36parce que j'avais un bon
00:28:37préparateur mental
00:28:38les Jeux olympiques
00:28:39c'est aussi les réseaux sociaux
00:28:40Claire, on a trouvé
00:28:41des petites pépites aujourd'hui
00:28:42ou pas ?
00:28:43Oui, on se parlait de
00:28:44Tom Pitcock
00:28:45champion olympique de VTT
00:28:46double champion olympique
00:28:47de VTT
00:28:48il avait même signé
00:28:49une victoire mythique
00:28:50vous en souvenez
00:28:51au sommet de l'Alpe d'Huez
00:28:52sur le Tour de France
00:28:53ça ne l'empêche pas
00:28:54d'être fan de quelqu'un
00:28:55et de qui ?
00:28:56de Pauline Ferrand-Prévot
00:28:57qui est devenue
00:28:58elle-même championne
00:28:59olympique de VTT
00:29:00la veille de Pitcock
00:29:01donc il l'a lui-même
00:29:02écrit sur cette publication
00:29:03que vous avez vue
00:29:04quand tu rencontres
00:29:05ton idole
00:29:06c'est rigolo ça
00:29:07Pitcock dont l'idole
00:29:08est Pauline Ferrand-Prévot
00:29:09je n'aurais pas parié
00:29:10là-dessus
00:29:11magnifique
00:29:12c'est qu'un style
00:29:13de championne du monde
00:29:14quand même
00:29:15il arrive un moment
00:29:16elle est peut-être
00:29:17sur les radars
00:29:18d'un cycliste
00:29:19qui fait le même métier qu'elle
00:29:20peut-être que chez les Britanniques
00:29:21il aurait pu avoir
00:29:22une nana incroyable
00:29:23mais pas du niveau de Pauline
00:29:24non
00:29:25pas du niveau de Pauline
00:29:26on passe à autre chose ?
00:29:27oui
00:29:28qu'est-ce qu'il y a
00:29:29sur la suite ?
00:29:30les tops du jour
00:29:31j'avais oublié
00:29:32les tops du jour
00:29:33dis-donc
00:29:34attends ce n'est pas
00:29:35sur ma fiche
00:29:36mais je n'ai pas l'habitude
00:29:37d'habitude c'est
00:29:38mes serviteurs qui présentent
00:29:39alors moi je ne sais plus
00:29:40ah c'est parce que
00:29:41ce n'est pas
00:29:42c'est Léon
00:29:43c'est Léon Marchand
00:29:44Léon Marathon
00:29:454 courses aujourd'hui
00:29:46facilement en finale
00:29:47il termine premier
00:29:48à chaque fois
00:29:49en demi-finale
00:29:50est-on vraiment surpris
00:29:51des résultats
00:29:52de Léon Marchand ?
00:29:53oui c'est un petit peu culotté
00:29:54mais
00:29:55on a l'impression que
00:29:56s'il avait fini
00:29:57deuxième ou troisième
00:29:58on aurait presque été déçu
00:29:59alors que ça reste
00:30:00absolument époustouflant
00:30:01ce qu'il fait
00:30:02habillage à la parisienne ?
00:30:03ah oui
00:30:04Jeux olympiques
00:30:05on est surpris ou pas
00:30:06David Aiello ?
00:30:07on est un peu surpris
00:30:08quand même
00:30:09Thomas ?
00:30:10moi j'ai envie de dire
00:30:11surpris aussi
00:30:12quand même
00:30:13surpris aussi
00:30:14Fred ?
00:30:16même pas
00:30:17même pas
00:30:18Greg ?
00:30:19sauf à vivre sur Mars
00:30:20depuis deux ans
00:30:21je ne vois pas comment
00:30:22on ne peut pas être surpris
00:30:23par ce que fait Léon Marchand
00:30:24lors de ses jours
00:30:25il y a des vagues Président
00:30:26voilà
00:30:27je ne suis pas surpris
00:30:28parce qu'il est parti
00:30:29en 2019
00:30:30il est dans le meilleur club
00:30:31il rejoint Baumann
00:30:33celui qui a fait
00:30:34Michael Phelps
00:30:35et il bat des records
00:30:36en universitaire
00:30:37il se balade
00:30:38pour moi
00:30:39ce n'est même pas
00:30:40un ovni
00:30:41aujourd'hui
00:30:42je suis très confiant
00:30:43qu'il ramène au monde
00:30:44trois médailles d'or
00:30:45et il peut faire
00:30:46le grand chlem
00:30:47ça va être compliqué
00:30:48à cause du bulgare
00:30:49qui a l'air d'être
00:30:50peut-être un peu plus frais
00:30:51l'ongrois
00:30:52pardon l'ongrois
00:30:53on respecte les auteurs
00:30:54il a des goûts bulgares
00:30:55non mais on va arrêter
00:30:56non mais après
00:30:57moi je pense
00:30:58qu'il est même facile
00:30:59parce que je pense
00:31:00qu'il en garde
00:31:01quand je le vois nager
00:31:02cette facilité
00:31:03enfin c'est ce que je me disais
00:31:04je me disais
00:31:05c'est le LVMH
00:31:06de la natation
00:31:07voilà
00:31:08il a fait
00:31:09le LVMH
00:31:10c'est le LVMH
00:31:11de la natation
00:31:12c'est le LVMH
00:31:13voilà
00:31:14il a l'air
00:31:15de se faire la valise
00:31:16il glisse
00:31:17et puis
00:31:18c'est un type
00:31:19on dirait
00:31:20qu'il n'a pas la pression
00:31:21et quand il sort
00:31:22il est frais
00:31:23il est très bien
00:31:24apparemment tellement
00:31:25moi
00:31:26ce qui est incroyable
00:31:27c'est cette fraîcheur
00:31:28quand il sort
00:31:29vous allez me dire
00:31:30les d'autres nageurs
00:31:31j'ai vu aux interviews
00:31:32sont pas mal aussi
00:31:33mais il est lucide
00:31:34sur tout
00:31:35là aujourd'hui
00:31:36on a senti
00:31:37il a quand même fait
00:31:38quatre courses
00:31:39oui mais parce que
00:31:40c'est pour ça en fait
00:31:41que je dis
00:31:42c'est pour ça qu'il est là
00:31:43là où son entraîneur
00:31:44Beaumal
00:31:45il lui a dit
00:31:46bon bah vas-y
00:31:47mais sache que
00:31:48Phelps ne le faisait pas
00:31:49et je ne voulais pas
00:31:50qu'il le fasse
00:31:51donc moi là
00:31:52je veux dire
00:31:53on franchit encore un cap
00:31:54parce qu'en plus
00:31:55j'ai eu l'impression
00:31:56je ne sais pas
00:31:57si c'est à cette info ou pas
00:31:58mais qu'il avait un peu géré
00:31:59du fait d'avoir
00:32:00quatre courses
00:32:01dans la même journée
00:32:02d'avoir géré un petit peu
00:32:03ses efforts
00:32:04et même en gérant
00:32:05ses efforts
00:32:06il se retrouvait avec
00:32:07une avance incroyable
00:32:08et oui regarde
00:32:09la fin du Decembrasse
00:32:10c'est hallucinant
00:32:11je ne sais même pas
00:32:12s'il est passé finalement
00:32:13le chinois ?
00:32:14non le huitier
00:32:15non il n'est pas passé
00:32:16alors qu'il est quand même
00:32:17à touche touche
00:32:18pendant toute la course quasiment
00:32:19et le 25 dernier
00:32:20les 25 derniers
00:32:21c'est en relâchement complet
00:32:22et il termine quand même devant
00:32:25mais largement
00:32:26alors qu'il a relâché
00:32:27c'est phénoménal
00:32:28les copains
00:32:29on a quand même le préparateur mental
00:32:30en personne
00:32:31en marchant ici présent
00:32:32j'ai hâte de l'entendre
00:32:33mais d'abord rappelons
00:32:34la journée marathon
00:32:35qu'il a effectuée aujourd'hui
00:32:36on n'oublie pas
00:32:37que ce n'est pas la première
00:32:38en plus
00:32:39ce n'est pas sa première journée
00:32:40sur les Jeux Olympiques
00:32:4111h12
00:32:42série du 200 mètres papillon
00:32:43donc 13h03
00:32:44la série du 200 mètres Bras
00:32:4520h44
00:32:46demi-finale du 200 mètres papillon
00:32:47donc il est 22h07
00:32:48la demi-finale du 200 mètres Bras
00:32:496-3-2-1
00:32:50c'est ses scores
00:32:51à chaque fois
00:32:52c'est son chrono ?
00:32:53c'est le temps
00:32:54à chaque fois
00:32:55donc il y est allé
00:32:56en mode diesel
00:32:57exactement
00:32:58il commence tranquillement
00:32:59avant de finir en tronc
00:33:00je les ai aussi
00:33:01en termes de chiffres
00:33:02mais je crois qu'il y a mieux
00:33:03que moi pour en parler
00:33:04sur ce plateau
00:33:05Thomas Samut
00:33:06préparateur mental
00:33:07de Léon Marchand
00:33:08pourquoi ?
00:33:09explique-leur
00:33:10pour être surpris
00:33:11de ce qu'il nous a fait
00:33:12encore aujourd'hui
00:33:13surpris
00:33:14déjà parce que
00:33:15ce qu'il a fait aujourd'hui
00:33:16ça n'a jamais été fait
00:33:17jusqu'à présent
00:33:18donc on n'avait pas
00:33:19de référentiel
00:33:20on ne savait pas
00:33:21si c'était possible
00:33:22à un tel niveau
00:33:23surpris
00:33:24moi je ne m'intéresse pas
00:33:25du tout au temps
00:33:26au chrono
00:33:27surpris
00:33:28parce qu'il a réussi
00:33:29à mettre en place
00:33:30une stratégie
00:33:31qui lui permet
00:33:32d'aller vite
00:33:34avec beaucoup d'économie
00:33:36donc ça s'apprend
00:33:37et il le fait
00:33:38de mieux en mieux
00:33:39et pareil
00:33:404 courses
00:33:41à ce niveau-là
00:33:42c'est...
00:33:43on ne se rend pas compte
00:33:44parce que
00:33:45quand on le voit nager
00:33:46on ne voit que la facilité
00:33:47mais plus c'est facile
00:33:48plus c'est complexe
00:33:49pour y arriver
00:33:50et lui
00:33:51il a réussi
00:33:52à faire ça
00:33:53d'autant plus
00:33:54que nager
00:33:55les séries
00:33:56pour lui
00:33:57qui est quasiment sûr
00:33:58d'être qualifié
00:33:59en demi
00:34:00voire en final
00:34:01c'est là
00:34:02où il risque
00:34:03de perdre
00:34:04le plus d'énergie
00:34:05beaucoup plus
00:34:06que
00:34:07pour lui
00:34:08beaucoup plus
00:34:09que sur
00:34:10paradoxalement
00:34:11que dans une finale
00:34:12parce qu'une finale
00:34:13il se lâche
00:34:14il sait comment la nager
00:34:15il a envie
00:34:16d'aller chercher
00:34:17au fond de lui
00:34:18toute sa puissance
00:34:19toute son énergie
00:34:20alors qu'en série
00:34:21il faut réfléchir
00:34:22alors si on réfléchit
00:34:23on est dans le cérébral
00:34:24et ce n'est pas bon
00:34:25le cérébral
00:34:26pour avancer
00:34:27et on voyait
00:34:28au 200 papes
00:34:29ce matin
00:34:30il a un peu regardé
00:34:31ses adversaires
00:34:32un peu pour se situer
00:34:34ce qui est légitime
00:34:36et du coup
00:34:37il est tombé
00:34:38un peu dans le cérébral
00:34:39et c'était un 200 papillons
00:34:41qui lui a coûté
00:34:42un peu plus
00:34:43physiquement
00:34:44mais voilà
00:34:45après
00:34:46il s'est
00:34:47au fur et à mesure
00:34:48que la journée
00:34:49passait
00:34:50il s'est plus en plus
00:34:51centré sur vraiment
00:34:53sa richesse
00:34:54et en fait
00:34:55il faut absolument
00:34:56que Léon
00:34:57et la grande majorité
00:34:58des sportifs
00:34:59se branchent sur le cœur
00:35:00sur ce qu'il y a à l'intérieur
00:35:01sur les sensations
00:35:02c'est ça un peu
00:35:03et pas sur le cérébral
00:35:04c'est quoi la différence ?
00:35:05ces sensations
00:35:06ça que tu veux dire ?
00:35:08En gros
00:35:09c'est que
00:35:10nous en France
00:35:11on est très cérébraux
00:35:12c'est notre pédigrée
00:35:14on est du Descartes
00:35:16je pense donc que je suis
00:35:17donc on est très intellectuel
00:35:19et le sport
00:35:21c'est toute la différence
00:35:23c'est que
00:35:24à force de faire des mouvements
00:35:25quel que soit le sport
00:35:26le corps a appris à le faire
00:35:28quelle que soit l'intensité
00:35:30et souvent
00:35:31c'est le cerveau
00:35:32qui naturellement
00:35:33veut contrôler
00:35:34on est dans le contrôle
00:35:35en France
00:35:36et c'est ça
00:35:38je pense que peut-être
00:35:39que les filles
00:35:40j'en reviens à l'esprit
00:35:41mais en étant proche du but
00:35:43peut-être qu'à un moment donné
00:35:44se sont déconnectées
00:35:45de ce qui faisait leur force
00:35:46un peu l'instinct etc.
00:35:47pour dire
00:35:48là on réfléchit
00:35:49on est prêt du but
00:35:50c'est pour ça qu'en fait
00:35:51la réussite d'un sportif
00:35:52elle est très ténue
00:35:53entre perdre et gagner
00:35:54ça se joue
00:35:55à trois fois rien
00:35:56et on le voit avec
00:35:57je crois que c'est
00:35:58Canon qui s'appelait
00:35:59il y a trois ans
00:36:00quand il a été appelé
00:36:01alors qu'il n'était pas qualifié
00:36:02quelqu'un s'était blessé
00:36:03il prend sa place
00:36:04c'est ça
00:36:05c'est un peu
00:36:07c'était génial
00:36:08c'est que du bonus
00:36:09il arrive
00:36:10il se lâche
00:36:11boum boum
00:36:12il n'était pas du tout
00:36:13dans la réflexion
00:36:14et donc il devient
00:36:15champion olympique
00:36:16la difficulté après
00:36:17c'est de confirmer
00:36:18et voilà
00:36:19on l'a vu
00:36:20il a confirmé
00:36:21au championnat du monde
00:36:22quand même
00:36:23après ça reste les jeux
00:36:24on confirme au jeu
00:36:25et pour Léon
00:36:26on croit que c'est facile
00:36:27ce qu'il fait
00:36:28non non non
00:36:29c'est extrêmement
00:36:30hyper intéressant
00:36:31ce que tu nous apprends
00:36:32on a plein de questions
00:36:33juste d'éclats de Léon Marchand
00:36:34aujourd'hui
00:36:35il y aura aussi des questions
00:36:36juste après ça
00:36:37j'imagine
00:36:38mais il dit en clair
00:36:39la pression
00:36:40j'aime ça
00:36:41donc ça c'est intéressant
00:36:42le public français
00:36:43est incroyable pour moi
00:36:44la piscine est incroyable
00:36:45et puis il ajoute aussi
00:36:47ça va être super fun
00:36:49pour moi
00:36:50donc il y a une vraie notion
00:36:51de plaisir en plus
00:36:52qu'il ne doit pas oublier
00:36:53j'imagine dans tout ça
00:36:54c'est grâce à toi
00:36:56elle est contente
00:36:57c'est lui
00:36:58non non non
00:36:59disons que c'est
00:37:01c'est Léon Marchand
00:37:03qui s'est autorisé
00:37:04à voir la vie comme ça
00:37:06et le sport
00:37:07et c'est pour ça
00:37:08que ce qu'il fait
00:37:09c'est génial
00:37:11parce qu'il est le seul
00:37:12à le faire aussi bien
00:37:14je pense
00:37:15et avec autant
00:37:16de vigueur
00:37:18et je trouve que
00:37:20voilà on a tout intérêt
00:37:21à l'encourager
00:37:22à continuer à aller dans ce sens là
00:37:24et il n'y a aucune facilité
00:37:26à faire ce qu'il fait
00:37:27c'est que
00:37:28il sort
00:37:29d'un pouillème
00:37:31de sa stratégie
00:37:33ça redevient
00:37:34un très bon nageur
00:37:36mais pas le Léon Marchand
00:37:37qu'on a vu au 404 nage
00:37:38donc c'est ça
00:37:39la subtilité du très haut niveau
00:37:40Eric Boucher
00:37:41j'ai une question
00:37:42parce que j'ai entendu
00:37:43les spécialistes commenter
00:37:44il gagne sous l'eau
00:37:45c'est à dire que
00:37:47là il va plus vite
00:37:48et quand j'ai vu des temps
00:37:49de 5 secondes 71
00:37:51à sa première course
00:37:53c'était hallucinant
00:37:54les mecs qui n'existent pas
00:37:55t'as l'impression
00:37:56que c'est des juniors
00:37:57et là c'est la cour
00:37:58je pense
00:37:59j'étais sur fond 2
00:38:00au commentaire
00:38:01explique moi
00:38:02enfin les coulées
00:38:03j'ai compris
00:38:04mais comment il peut gagner
00:38:05autant de temps
00:38:06sous l'eau
00:38:07et c'est là
00:38:08où il fait
00:38:09la grosse différence
00:38:10ça c'est aussi
00:38:11le travail
00:38:12et qu'est-ce qu'il a
00:38:13de plus que
00:38:14les plus grands
00:38:15que Bowman a eu
00:38:16ça me parait
00:38:17quand il est médaille d'or
00:38:18le New York Times
00:38:19une simulation
00:38:20et c'est hallucinant
00:38:21ce qui se passe
00:38:22sur les coulées
00:38:23c'est hallucinant
00:38:24c'est à dire que
00:38:25tout d'un coup
00:38:26il est comme ça
00:38:27avec les autres
00:38:28et tout d'un coup
00:38:29ça fait
00:38:30il a une physiologie
00:38:31à lui
00:38:32il a une récupération
00:38:33qui est énorme
00:38:34et surtout
00:38:35il a travaillé
00:38:36plus que les autres
00:38:37c'est ce qu'on oublie
00:38:38c'est qu'il ne s'est pas
00:38:39cantonné
00:38:40à faire
00:38:41naturellement
00:38:42ce que la nature
00:38:43lui a fourni
00:38:44c'est qu'il a exploité
00:38:45son potentiel
00:38:46et puis on s'amusait
00:38:47ensemble
00:38:48à aller
00:38:49à la rencontre
00:38:50de son potentiel
00:38:51c'est le seul
00:38:52qui prenait des risques
00:38:53en série
00:38:54avec Bob Bowman
00:38:55à pas forcément tenir
00:38:56les séries
00:38:57mais en disant
00:38:58moi mon objectif
00:38:59ce n'est pas
00:39:00c'est de faire
00:39:01les plus longues coulées
00:39:02parce que je sais
00:39:03qu'à moyen terme
00:39:04ça va servir
00:39:05exactement
00:39:06c'est ce qui fera la différence
00:39:07donc il y a des fois
00:39:08il se faisait rouspéter
00:39:09on pourra dire un autre mot
00:39:10par son entraîneur
00:39:11parce qu'il ne faisait pas
00:39:12les chronos demandés
00:39:13mais c'est là
00:39:14où il est très intelligent
00:39:15c'est un nageur
00:39:16qui sait ce qu'il veut
00:39:17il va le chercher
00:39:18et c'est lui
00:39:19qui fait
00:39:20ses entraînements
00:39:21à sa sauce
00:39:22tu as l'air de dire
00:39:23qu'il est au cœur de son projet
00:39:24et qu'il réfléchit indépendamment
00:39:25complètement
00:39:26oui mais je ne peux pas imaginer
00:39:27qu'à l'époque
00:39:28quand Bowman
00:39:29avait fait
00:39:30d'autres grands champions
00:39:31les mecs ne pensaient pas
00:39:32aux coulées quand même
00:39:33je veux bien croire
00:39:34qu'il y ait une prise
00:39:35de conscience
00:39:36et il est allé
00:39:37encore plus loin
00:39:38mais bon les mecs
00:39:39travaillaient
00:39:40ce n'est pas anodin
00:39:41la coulée
00:39:42la poussée
00:39:43les virages etc.
00:39:44c'est là que tu peux gagner
00:39:45ou perdre
00:39:46donc je me dis
00:39:47lui il a une glisse
00:39:48enfin j'ai l'impression
00:39:49quand même
00:39:50je le vois
00:39:511m88
00:39:52pas le plus grand
00:39:53mais il doit avoir
00:39:54une flottaison
00:39:55c'est ce qu'on dit
00:39:56je n'en sais rien
00:39:57incroyable
00:39:58enfin je n'en sais rien
00:39:59il n'a pas un truc
00:40:00en plus quand même
00:40:01au-delà du travail
00:40:02du côté scientifique
00:40:03analyse
00:40:04parce que
00:40:05tous les grands entraîneurs
00:40:06ils sont là avec la vidéo
00:40:07ils regardent
00:40:08ils essayent non ?
00:40:09en fait
00:40:10ce qu'il faut voir
00:40:11c'est que par exemple
00:40:12pour Phelps
00:40:13il a été très bon
00:40:14très tôt
00:40:15à 15 ans
00:40:16et puis
00:40:17il avait une telle marge
00:40:18d'avance sur les autres
00:40:19que peut-être
00:40:20qu'à un moment donné
00:40:21il n'est pas allé au bout
00:40:22des coulées
00:40:23Léon Marchand
00:40:24il a commencé à exploser
00:40:25il y a quoi ?
00:40:26il y a 1 an
00:40:27c'était pas aussi facile
00:40:28il y a quelques années
00:40:29il complexait
00:40:30il le dit lui-même
00:40:31c'est pour ça que je me permets
00:40:32de le dire
00:40:33parce que justement
00:40:34il avait un physique
00:40:35beaucoup plus
00:40:36faible
00:40:37entre guillemets
00:40:38chétif
00:40:39que les autres
00:40:40il était en plus introverti
00:40:41et donc
00:40:42à cet âge-là
00:40:43à 18 ans
00:40:44se voir comme chétif
00:40:45plus petit
00:40:46moins costaud
00:40:47et en plus
00:40:48je suis timide
00:40:49va nager contre Phelps
00:40:50par exemple
00:40:51c'était impossible
00:40:52donc
00:40:53moi
00:40:54j'ai beaucoup plus
00:40:55d'estime
00:40:56pour un sportif
00:40:57comme Léon Marchand
00:40:58qui n'était pas forcément
00:40:59programmé
00:41:00pour atteindre le niveau
00:41:01qu'il a
00:41:02plutôt qu'un mastodonte
00:41:03comme Phelps
00:41:04qui pour lui
00:41:05la natation
00:41:06a tout de suite été facile
00:41:07lui
00:41:08Léon
00:41:09il a été obligé
00:41:10d'aller chercher
00:41:11des choses
00:41:12qu'il ne soupçonnait pas
00:41:13dans son corps
00:41:14et puis une fois
00:41:15qu'il s'est rendu compte de ça
00:41:16mais je peux aller
00:41:17beaucoup plus vite
00:41:18bah oui
00:41:19et journée après journée
00:41:20j'exagère un peu
00:41:21mais
00:41:22il se découvre
00:41:23et c'est pour ça que
00:41:24c'est pas les médailles
00:41:25c'est de voir jusqu'où
00:41:26son talent
00:41:27et son corps
00:41:28son corps
00:41:29dès il complexait
00:41:30sur son corps
00:41:31aujourd'hui
00:41:32c'est devenu
00:41:33sa marque de fabrique
00:41:34on a plein de questions
00:41:35pour vous
00:41:36tout le monde lève la main
00:41:37pour vous poser des questions
00:41:38on écoutera les nageurs aussi
00:41:39qui réagissent
00:41:40Anne-Sophie Barlady
00:41:41en direct du Club France
00:41:42qui a trouvé un Obélix
00:41:43un peu bizarre
00:41:44c'est Bowman
00:41:45on a pris
00:41:46un petit peu
00:41:47un petit peu
00:41:48d'air
00:41:49parce qu'il fait très chaud
00:41:50à l'intérieur
00:41:51du Club France
00:41:52effectivement
00:41:53on a un petit peu
00:41:54de natation
00:41:55sans emplace
00:41:56sur Josquin
00:41:57qui va nous parler
00:41:58de Léon Marchand
00:41:59avec beaucoup de sérieux
00:42:00contrairement aux apparences
00:42:01Josquin
00:42:02Léon Marchand
00:42:03est-ce qu'il vous a impressionné
00:42:04aujourd'hui ?
00:42:05Bonsoir à tous
00:42:06j'ai un petit peu
00:42:07de mal à trouver mes mots
00:42:08Léon Marchand aujourd'hui
00:42:09stratosphérique
00:42:10on se demande
00:42:11si quelqu'un l'a déjà fait
00:42:12justement
00:42:13est-ce que quelqu'un
00:42:14l'a déjà fait ?
00:42:15vous avez la réponse
00:42:16il ne me semble pas
00:42:17j'ai un petit peu
00:42:18d'expérience en natation
00:42:19je nage de 4 nages
00:42:20de papillons
00:42:21de lumière
00:42:22je pense qu'il va le faire
00:42:23je pense qu'il va faire
00:42:24une moisson
00:42:25un marchand d'or
00:42:26un marchand de rêve
00:42:27il va nous vendre du rêve
00:42:29on peut peut-être
00:42:30voir vos yeux
00:42:31juste pour savoir
00:42:32si vous pensez vraiment
00:42:33qu'il peut être une star
00:42:34de ces Jeux Olympiques
00:42:35Léon Marchand
00:42:36vous y croyez ?
00:42:37déjà il y a une grosse ambiance
00:42:38au Club France
00:42:39ça crie des Léons
00:42:40Léons
00:42:41vous sentez ?
00:42:42il y a le charisme
00:42:43Léon Marchand quoi
00:42:44et c'est que le début
00:42:45c'est que le début
00:42:46on sent que la ferveur monte
00:42:47il peut le faire
00:42:48il va y avoir des monstres
00:42:49de ces Jeux
00:42:50on a vu Teddy
00:42:51il gagne
00:42:52ce sera monstrueux
00:42:53on a vu un Nicolas Karabatic
00:42:54un meneur d'hommes
00:42:55qui a traversé
00:42:56les décennies
00:42:57mais Léon Marchand
00:42:58il peut exploser le game
00:43:00il peut réduire Michael Phelps
00:43:02Phelps avec Bob Bowman
00:43:03Bob Bowman qui a tout fait
00:43:05pour Michael Phelps
00:43:06et là on peut passer
00:43:07une étape supérieure
00:43:08on peut envoyer Marchand
00:43:09sur la lune
00:43:12bon ben voilà
00:43:13on est très confiant
00:43:14au Club France
00:43:15pour Léon Marchand
00:43:16et vous pouvez reprendre
00:43:17votre brasse
00:43:18Josquin
00:43:19les lunettes sont sur le nez
00:43:20on l'encourage
00:43:21on l'encourage
00:43:22quand il met la tête
00:43:23avec modération
00:43:24bien sûr
00:43:25on a peut-être
00:43:26une nouvelle recrue
00:43:27pour l'équipe du soir
00:43:28dernière question
00:43:29je reviens sur
00:43:30l'aspect cérébral
00:43:31parce que je trouve ça
00:43:32passionnant
00:43:33et c'est son métier
00:43:34et en plus c'est ton métier
00:43:35tu as dit à un moment
00:43:36que c'était quelque chose
00:43:37de très français
00:43:38de très cartésien
00:43:39on sait que Léon s'entraîne
00:43:40depuis quelques années
00:43:41maintenant aux Etats-Unis
00:43:42est-ce que le fait
00:43:43de cette
00:43:44est-ce que tu penses
00:43:45justement
00:43:46que cette approche
00:43:47différente
00:43:48qu'il a
00:43:49de l'aspect mental
00:43:50provient également
00:43:51de son passage
00:43:52aux Etats-Unis
00:43:53est-ce qu'il s'est nourri
00:43:54de ça
00:43:55d'une culture
00:43:56peut-être également
00:43:57mentale
00:43:58de la préparation mentale
00:43:59différente ?
00:44:00la culture américaine
00:44:01est beaucoup plus
00:44:02smooth
00:44:03qu'en France
00:44:04c'est-à-dire ?
00:44:05tranquille
00:44:06ok
00:44:07maintenant
00:44:08c'est d'une manière générale
00:44:09Léon
00:44:10lui il est arrivé
00:44:11aux Etats-Unis
00:44:12avec déjà
00:44:13un schéma en tête
00:44:14et
00:44:15la première fois
00:44:16qu'il a vu
00:44:17réellement
00:44:18Bowman aux Etats-Unis
00:44:19il a dit
00:44:20moi je m'entraîne
00:44:21comme ça
00:44:22je sais que c'est comme ça
00:44:23que ça va marcher
00:44:24et
00:44:25il avait rien gagné
00:44:26Bowman
00:44:27il a tout gagné
00:44:28et il n'a pas lâché
00:44:29et aujourd'hui
00:44:30il n'y a pas d'ascendant
00:44:31à prendre
00:44:32mais
00:44:33s'il voulait
00:44:34il est complètement
00:44:35autonome
00:44:36par rapport
00:44:37à Bowman
00:44:38par rapport à moi
00:44:39aujourd'hui
00:44:40Léon Marchand
00:44:41il pourrait tracer
00:44:42sa voie tout seul
00:44:43je veux dire
00:44:44il n'a besoin de personne
00:44:45parce qu'il sait
00:44:46maintenant
00:44:47où il doit aller
00:44:48Thomas
00:44:49ce qui est bluffant
00:44:50moi ça m'a complètement bluffé
00:44:51c'est quand
00:44:52il y a 3 ans
00:44:53qu'il fait le choix
00:44:54d'aller en Arizona
00:44:55il a 19 ans
00:44:56cette autonomie de pensée
00:44:57cette ambition-là
00:44:58c'est assez fabuleux
00:44:59c'est venu grandissant
00:45:00ce n'est pas venu
00:45:01en claquant des doigts
00:45:02mais
00:45:03aujourd'hui
00:45:04c'est plus
00:45:05lui
00:45:06qui est impactant
00:45:07pour
00:45:08les équipes américaines
00:45:09parce que les américains
00:45:10ils tirent vers le haut
00:45:11le groupe ?
00:45:12ils tirent vers le haut
00:45:13parce que
00:45:14les américains
00:45:15ne se rendent pas compte
00:45:16ils se disent
00:45:17mais attends
00:45:18Léon Marchand
00:45:19aux entraînements
00:45:20il ne suit pas à la lettre
00:45:21ce que dit l'entraîneur
00:45:22et puis à l'arrivée
00:45:23c'est lui le meilleur
00:45:24donc ils viennent le voir
00:45:25mais comment au fond ?
00:45:26Il est en train de mettre
00:45:27le wild dans le groupe
00:45:28de Bob Bowman
00:45:29et plus personne
00:45:30va l'écouter
00:45:31il reste entre nous
00:45:32même Chase Callix
00:45:33qui s'entraîne avec lui
00:45:34qui était dans du tout
00:45:35il l'a dit
00:45:36il a dit
00:45:37c'est un killer inside
00:45:38il a vraiment
00:45:39l'instinct du tueur
00:45:40complètement
00:45:41c'est un tueur à sang froid
00:45:42je trouve que
00:45:43Bob Bowman
00:45:44W.Hound
00:45:45Warrior
00:45:46Maya Mettiah
00:45:47souvenez-vous
00:45:48elle aussi grande nageuse
00:45:49vice championne olympique
00:45:50du 50m nage libre
00:45:51réagit au micro d'Anne-Sophie Bernaldi
00:45:52sur les performances
00:45:53époustouflantes de Léon Marchand
00:45:54si je vous dis demain soir
00:45:55Léon sera double
00:45:56champion olympique
00:45:57des deux courses
00:45:58vous avez un peu de mal
00:45:59à me croire là
00:46:00oui
00:46:01non
00:46:02j'ai pas du mal
00:46:03à y croire
00:46:04mais avec des silles
00:46:05on pourrait faire
00:46:06planche de champion olympique
00:46:07en équipe de France
00:46:08donc je dirais
00:46:09laissons voir
00:46:10ce qu'est capable de faire Léon
00:46:11sur ses demi-finales
00:46:12la stratégie sur ces finales de demain m'après-midi.
00:46:14Ce n'est pas un grand grand oui pour elle.
00:46:18Vos pronos, rapidement, deux finales demain, deux sans Bras, deux sans Pape, les deux,
00:46:22pas les deux, une seule ?
00:46:23Bras, sûr, et Pape, plus dur à cause du hongrois vulgaire dont tu parles.
00:46:30Moi, il va faire le triplé.
00:46:32Donc, doublé demain ?
00:46:34Doublé demain.
00:46:35C'est conne.
00:46:36Thomas ?
00:46:37Déjà, est-ce que tu vas l'avoir entre les deux courses ? Demain matin, c'est quoi
00:46:41votre relationnel ?
00:46:42On verra demain, on n'a rien prédéfini, on se verra sûrement.
00:46:48Notre objectif pendant toute la semaine, c'est qu'il reste dans le process dans lequel il
00:46:56est.
00:46:57Plaisir ?
00:46:58Ce n'est pas que plaisir, mais qu'il reste là où il puise sa meilleure énergie et
00:47:04qu'il fait nager au très haut niveau, puis après, on verra jusqu'où ça l'amène.
00:47:06D'ailleurs, il reste à l'hôtel, j'ai vu, à côté de la défense.
00:47:09Là, tu n'as pas le temps de rentrer au village.
00:47:12Il n'y a pas le temps parce qu'il y a des fois une heure de navette, fois quatre, ça
00:47:16ne serait pas possible.
00:47:17Juste pour être complet sur les résultats des deux Français, Sterebo et Gastel Delos,
00:47:21sur le 100 mètres d'eau, il faut 7 et 8, c'était ton choix pour une de tes nageuses
00:47:25également.
00:47:26Aubry fait sixième du 800 mètres nage libre et fut groussé, qualifié pour la finale
00:47:30du 100 mètres nage libre, lui qui vise son premier podium olympique.
00:47:33Oui, et attention, le Chinois est passé Eric Rac, donc il y a peut-être quelque chose
00:47:38à faire.
00:47:39Il y a la merveille de la natation mondiale en face, David Popovitcher.
00:47:43Oui, mais je ne l'ai pas cité.
00:47:44C'est franco-français.
00:47:45Attention, parce qu'il est très près de la boîte groussé, tout le monde le sent
00:47:50depuis des mois.
00:47:51Très court, quel moment retenez-vous les tops du jour ? Il y a eu plein de choses,
00:47:56judo, natation, escrime, sport, pas forcément des médailles ou les Français, mais un moment
00:47:59comme ça qui a retenu votre attention, Président ?
00:48:01Moi, je défends le rugby féminin, le seven, puisque de toute façon, je ne suis avec personne
00:48:05de vous.
00:48:06Allez, on part.
00:48:08Toi, tu m'as appris que tu venais… Non, mais je parle du rugby en général, de la
00:48:13finale, de la qualité.
00:48:14Ah, de la Nouvelle-Zélande ?
00:48:15Non, mais pas que de la Nouvelle-Zélande.
00:48:16Le Canada nous avait battus et nous éliminés en quart, elles arrivent à sortir, les Australiennes,
00:48:23elles sont en finale, les États-Unis battent l'Australie en demi dans des suspenses.
00:48:27Et moi, ce que j'ai aimé, c'est… Bon, elles se connaissent, elles font le circuit
00:48:30mondial, elles se voient, mais vous avez vu, jusqu'au bout, à la fin, ils ont fait une
00:48:34photo de famille, tout le monde ensemble, les 34-40 joueuses, derrière, des embrassades,
00:48:41un respect, calme, ça a continué et le niveau pratiqué, exceptionnel, dans une ambiance
00:48:47exceptionnelle.
00:48:48Et franchement, il faut un peu faire un focus sur les filles de temps en temps, parce qu'elles
00:48:54sont double championne olympique, là, la Nouvelle-Zélande en gagnant deux fois, elles
00:48:58étaient favorites, mais en finale, devant le Canada, ça a été très dur, c'est vraiment
00:49:02une très grande finale, et puis j'aime bien, parce que les USA et le Canada blackboule
00:49:07un peu les Européennes, les Anglaises, les Irlandaises, les Françaises, l'Australie,
00:49:11qui était aussi en 2016 à Rio, championne olympique, et ça change un peu.
00:49:15Bravo à elles.
00:49:16Et c'est bien, vous nous parlez du rugby féminin, du rugby à 7, de la Nouvelle-Zélande,
00:49:19même si nous on retient les Françaises qui ne font que 5e, malheureusement.
00:49:21Greg, qu'est-ce que tu retiens de ta journée ?
00:49:22La rencontre avec… J'ai croisé l'entraîneur français après l'un des matchs de classement,
00:49:29parce qu'ils y retournaient aujourd'hui.
00:49:30Ils ont battu la Chine…
00:49:31Et en fait, je lui ai demandé comment il avait fait, en fait, parce que c'est fini.
00:49:35Pour les remobiliser, pour aller chercher la 5e place ?
00:49:37Non, non, mais c'est le rêve d'une vie qui s'écroule, on ne va pas recommencer
00:49:40les Jeux demain, et puis c'est 5 victoires sur 6, quand même, il ne peut pas…
00:49:43Mais je lui ai dit comment vous… Et en fait, il a parlé assez longtemps, et il m'a
00:49:47sorti des trucs que je n'oublierai pas.
00:49:49On était tous les deux avec un mec de midi olympique, des moments comme celui des Jeux,
00:49:53et il m'a dit notamment un truc qui m'a marqué, il m'a dit « on n'arrête pas
00:49:56de dire que le sport de haut niveau c'est les détails ». Mais il dit c'est faux,
00:49:59Ah bon, c'est pas les détails ?
00:50:00Non, il dit, et c'est là qu'il a recité Foké, et qu'il a recité Claude Foké,
00:50:04l'ancien DTN de la… Il dit en fait, le très haut niveau, c'est l'adaptation.
00:50:08C'est-à-dire la capacité à prendre ce qui passe à portée, la capacité à saisir
00:50:14une opportunité, la capacité à transformer son regard à certains moments, c'est beaucoup
00:50:18plus fin que cette histoire de détails dont on nous serine en permanence.
00:50:22Et d'ailleurs en France, excuse-moi je te coupe, on a tendance à se noyer dans le
00:50:25détail, en se disant c'est dans le détail qu'il y a la performance.
00:50:27Non, c'est un piège, c'est un piège.
00:50:29Il vous a mis la musique, ça veut dire que vous étiez trop bons.
00:50:31Le choix de Fred et David…
00:50:33Je ne peux pas dire des trucs comme ça.
00:50:34Non mais c'est très important, on a entendu.
00:50:36Le choix de Fred et David…
00:50:37J'ai noté que…
00:50:38C'est le basket.
00:50:39Oui.
00:50:40De quoi on va parler juste après la pub ?
00:50:41Du basket.
00:50:42De basket.
00:50:43Avec Vincent Poirier, notre consultant vice-champion olympique qui sera avec là, pour revenir sur
00:50:46les basketteurs français qui ont eu très très chaud, et puis je ne demande pas ton
00:50:49choix Thomas, parce que j'imagine que c'était bien sûr, le tir à 10 mètres à la carabine.
00:50:53Le tir à 10 mètres, exactement.
00:50:55Le plongeon.
00:50:56Non mais sérieusement, Biles, on n'en a pas parlé.
00:50:58Simone Biles, c'était ton moment du jour ?
00:51:00Franchement, elle revient…
00:51:01On attend le concours général.
00:51:02Ça arrive.
00:51:03On attend le concours général.
00:51:04Et puis peut-être aussi les Jeux Express.
00:51:06Juste après la pub, on parle basket.
00:51:07Les Bleus ont eu très très chaud, à tout de suite.
00:51:17De retour dans l'équipe du soir de l'été, l'équipe du soir des Jeux Olympiques,
00:51:20l'équipe du soir du Club France aussi, parce que ce sont des images exclusives.
00:51:23On ne voit pas forcément beaucoup d'images du Club France, à quel point c'est la fête,
00:51:26à quel point il y a du monde, à quel point ils sont nombreux et foufous, et ils imitent
00:51:30même bien Léon Marchand parfois.
00:51:31Et on prend du plaisir à fêter les athlètes.
00:51:33Je ne sais pas si on en aura ce soir, mais on reste connectés pour célébrer ce quatrième
00:51:37jour d'Olympiade déjà.
00:51:39Deux médailles aujourd'hui seulement, mais c'est quand même pas mal.
00:51:42En argent et en bronze.
00:51:43L'argent qui est venu de l'escrime, on en a parlé tout à l'heure, et le bronze
00:51:45qui est venu de la judo 4, Clarisse Agbeninou.
00:51:47Ça, on va en parler dans un instant.
00:51:49Mais d'abord, avec tous nos copains de l'équipe du soir, on va revenir sur un événement
00:51:52qui nous a fait très, très peur cet après-midi.
00:51:54Les bleus du basket face au Japon.
00:51:57Qu'est-ce qui s'est passé, Claire ?
00:51:58Il n'y a presque qu'une image à vous montrer.
00:52:00C'est une image d'un 3 points.
00:52:02On va voir à ce moment-là pour aller chercher quoi.
00:52:04Il y a la prolongation à ce moment-là.
00:52:05Vous voyez le Japon qui est en avance, 84-80.
00:52:08On est quasiment sur le gong.
00:52:10On est à 10 secondes à peine de la fin du match.
00:52:12Là, il y a le 3 points.
00:52:13Et derrière, il y a la faute qui permet d'arracher la prolongation.
00:52:15Et derrière, la victoire, donc 94 à 90 pour ces bleus.
00:52:18On va regarder tout de suite le classement par rapport à votre information de taille,
00:52:21évidemment, qui est tombée également.
00:52:23Les bleus, donc, qui sont assurés d'être qualifiés en quart de finale
00:52:27parce que l'Allemagne a battu le Brésil.
00:52:31Vous voyez ça ici.
00:52:32C'est quand même super intéressant, bien sûr.
00:52:35Il fallait surveiller ce match à côté.
00:52:37On s'est fait peur, mais tout va bien.
00:52:38Finalement, on est déjà qualifiés, mais on a quand même eu très, très peur.
00:52:41Avant de vous poser la question fatidique, est-ce que ce match va peut-être servir de déclic pour la suite ?
00:52:46Parce qu'on a quand même tremblé.
00:52:47On va aller voir notre consultant Vincent Poirier, vice-champion olympique.
00:52:50On le rappelle qu'il était à Tokyo avec les bleus et qu'il a dû trembler, lui aussi, devant sa télé.
00:52:54Salut, Vincent.
00:52:55Est-ce qu'on est toujours en vacances en Crète ?
00:52:57C'est important de rester au contact de ces consultants.
00:53:02Salut à tous.
00:53:03Non, on a changé.
00:53:04On est à Disneyland.
00:53:05Ah, sympa.
00:53:06Bon, l'abuse à Mickey.
00:53:07Comment est-ce que tu as vécu ce match, toi, Vincent ?
00:53:09Est-ce que tu as tremblé ou est-ce que tu as été confiant ?
00:53:13J'ai tremblé parce que cette équipe de France nous fait peur.
00:53:22Je n'ai pas l'impression qu'on arrive à dominer les matchs de la façon dont on devrait le faire.
00:53:30C'est vrai que la défense, c'est aussi un problème.
00:53:33On concède beaucoup de rebonds offensifs.
00:53:37Et ça, c'est un secteur de jeu qu'on devrait dominer à tous les matchs.
00:53:42Il y a plusieurs choses qui font que je ne suis pas trop serein.
00:53:47J'espère qu'il y a la qualification.
00:53:49L'important, c'est de finir quand même premier.
00:53:52C'est le Japon qui sort le match de sa vie ou c'est nos bleus qui vraiment n'étaient pas dedans ?
00:53:57On était menés de quatre points plusieurs fois face au Japon qui n'est pas franchement un ogre sur le papier,
00:54:01si je ne dis pas de bêtises.
00:54:04Non, on a l'habitude de jouer le Japon quand même.
00:54:07On l'a joué récemment.
00:54:09C'est une équipe qui joue bien au basket, qui est dangereuse.
00:54:14Mais j'ai l'impression qu'on est en retard sur certains trucs.
00:54:18On n'est pas dominants comme on devrait l'être.
00:54:23Là, c'est le Japon.
00:54:24Mais il y a d'autres équipes qui ont encore plus d'armes.
00:54:27Ce sera beaucoup plus compliqué.
00:54:29On peut remercier Mathieu Strasel qui nous sauve.
00:54:32C'est l'homme du match avec ce panier à trois points à la fin.
00:54:35Et puis surtout la faute derrière qui nous permet d'avoir le lancé franc.
00:54:38T'étais impressionné ? T'étais surpris que ce soit lui qui prenne le tir ?
00:54:44C'est une sortie de balle de Rudy où il ferme la raquette.
00:54:47C'est lui qui se retrouve tout seul.
00:54:50Après, il a la lucidité de faire lever un premier joueur.
00:54:53Ce genre de shoot qu'il est capable de mettre, on l'a vu à Monaco cette année.
00:54:59Je ne suis pas surpris qu'il le mette.
00:55:01J'ai de la confiance pour le faire.
00:55:03J'espère que ça va lui donner encore plus de confiance pour la suite.
00:55:06Et aux autres, dernière question, parce que ce sera notre question du débat après.
00:55:09Ce genre de match, Vincent, est-ce que ça peut servir de déclic ?
00:55:12Quand on est passé tout près de la correctionnelle comme ça,
00:55:14est-ce que ça peut clairement te faire basculer une équipe dans le bon côté ?
00:55:19Te mettre enfin au niveau tout de suite dès l'entame de match ?
00:55:23J'espère.
00:55:26En vrai, c'est donner de la confiance au groupe.
00:55:29Gagner dans des matchs compliqués, avec une prolongation, le match est serré.
00:55:35Ça apporte de la confiance, ça apporte une énergie au groupe.
00:55:38J'espère que ça va jouer sur les prochains matchs.
00:55:41Merci.
00:55:42Merci beaucoup, Vincent Poirier, qui était avec nous en direct
00:55:45pour revenir sur cette deuxième rencontre qui nous a fait un petit peu peur.
00:55:48Salut, la bise à Mickey.
00:55:49Ciao, Vincent.
00:55:50Je vous pose la question à vous.
00:55:52Maintenant, en plateau, les Bleus qui se sont fait très, très peur.
00:55:56Est-ce un match déclic pour la suite ?
00:55:58Ce n'est pas un duel, ce n'est pas un super duel.
00:56:00C'est un deux contre un.
00:56:03Ah, alors ça, ce n'est pas le jingle, mais on peut revoir des images de bait de clic.
00:56:07Ah, c'était le trois-point de Strasel.
00:56:09Ah, alors attends, remontrez-le-moi, je n'avais pas vu.
00:56:11C'était quoi ? C'était en championnat, en Euroleague ?
00:56:12Non, je décours en même temps que vous.
00:56:14C'était en championnat, me dit-on, et comme on a les droits,
00:56:16on peut le passer autant de fois qu'on veut.
00:56:18À l'image de Strasel qui fait des trois-points, on peut la recaler cette image,
00:56:21mais il fallait juste me prévenir.
00:56:22Mais allons-y, revoyons-la.
00:56:24Ah, d'accord.
00:56:26Vous ne m'écoutez absolument pas.
00:56:28Pas de problème, j'ai bien compris que j'étais remplaçante.
00:56:31C'est l'adaptation.
00:56:32Je m'adapte et je rebondis.
00:56:34C'est un deux contre un.
00:56:36Greg tout seul nous dit non, ça ne devra pas être un match des clics,
00:56:40et Fred et David nous disent oui, ça peut être un match des clics.
00:56:42Donc c'est l'un d'entre vous qui va commencer ?
00:56:44Oui, mais lequel ?
00:56:45David pour oui, Greg pour non, Fred pour oui.
00:56:49Deux contre un, habillage, on est prêts ?
00:56:51C'est David qui commence, la régie aussi ?
00:56:54Nous, on est prêts.
00:56:55Moi, je n'ose plus demander des trucs parce que de toute façon, on n'écoute pas.
00:56:57Allez, on y va.
00:56:58David, oui, ça va servir de match des clics ?
00:57:00Oui, je pense que ça peut servir de…
00:57:03Attends, on peut revoir le trois-point de Mathieu Srasel, si ça vous permet de vous mettre…
00:57:08On s'adapte.
00:57:09On n'y arrive pas.
00:57:10Eh bien, on le fait au chrono, à l'ancienne.
00:57:12Tu n'as pas un chrono, Thomas ?
00:57:14Écoute, je vais lancer mon portable.
00:57:16Attention, toi aussi.
00:57:17On est prêts ?
00:57:18Attends, parce que moi, je mets beaucoup de temps à le trouver.
00:57:20C'est un moment un peu long.
00:57:2230 secondes, c'est ?
00:57:23Non.
00:57:24La question, c'est dans les pneus.
00:57:25Non.
00:57:26C'est combien ? Je n'ai pas l'habitude.
00:57:28C'est 30, 30, 30, 30 et 1.
00:57:30C'est ce que je viens de dire.
00:57:31D'accord, oui.
00:57:32Ah non, mais si.
00:57:33Le mec est tout sourd.
00:57:34Le temps qu'on discute, ils ont réussi à trouver la bille.
00:57:3645.
00:57:3745 et 45.
00:57:38David, explique-nous pourquoi c'est un match des clics.
00:57:41Allez, on y va.
00:57:42Ça peut être un match des clics parce que moi, j'ai vu des attitudes, et on en parlera
00:57:45peut-être avec notre ami préparateur mental, qui m'ont beaucoup plu justement à la fois
00:57:49à la fin de match, mais surtout juste après, quand les Français ont réussi à rebondir
00:57:53derrière cette fin de match absolument incroyable.
00:57:55J'ai vu des choses qui, à mon avis, peuvent beaucoup servir cette équipe de France en
00:57:59termes de cohésion.
00:58:00Donc, quoi de mieux que la cohésion pour déclencher le des clics.
00:58:04Greg.
00:58:05Alors, si vous croyez que le Japon a quoi que ce soit à voir avec l'Allemagne des frères
00:58:09Wagner ou nos amis, tous ceux qui nous attendent, les Serbes, les Canadiens, qui ont probablement
00:58:14peut-être la meilleure équipe de la planète, je ne parle même pas des Américains, vous
00:58:18vous trompez.
00:58:19Donc, ne croyez pas qu'un succès contre le Japon, surtout aussi chiche, ait quelque
00:58:24signification que ce soit pour le reste de la compétition.
00:58:28Fred.
00:58:29À chaque jour, suffit sa peine, mon cher Greg.
00:58:31Tu vas chercher la gagne alors que tu es à moins 4 à 10 secondes de la fin.
00:58:36C'est exceptionnel.
00:58:37En plus, ce n'est pas sur Wembi ou quoi que ce soit, c'est Strasel, qui n'a pas encore
00:58:41de statut dans le groupe, qui a fait ça avec Monaco en Bethlique et Ligue très souvent,
00:58:44mais pas comme ça en équipe de France.
00:58:46C'est sa responsabilité.
00:58:47D'ailleurs, c'est Wembi qui en croit en prolongation, mais lui, point d'affilé.
00:58:50Ça cimente un groupe, ça l'unit.
00:58:52C'est super important, ce qui s'est passé.
00:58:54Greg.
00:58:55Donc, si vous me parlez de déclic, vous me parlez d'un déclic mental, forcément.
00:58:57Or, ces mecs ont un problème de basket.
00:58:59Arrive un moment, ils ont un problème de basket.
00:59:00Ils ont un problème de shooter extérieur parce que Fournier n'aimait pas un shoot.
00:59:03Ils se sont quand même fait tartiner en préparation par à peu près tous ceux qui sont passés,
00:59:07les Allemands, les Australiens.
00:59:09Ils ont un problème de basket.
00:59:10Donc, il faut arrêter systématiquement d'incriminer le mental.
00:59:14Il y a quand même des choses qui se passent sur un parquet qui ont à voir avec le jeu.
00:59:17Ils ont un problème de jeu.
00:59:19Fin de ce deux contre un.
00:59:21Avec de bons arguments de part et d'autre.
00:59:23On s'est blessé au pouce, visiblement.
00:59:25Greg Schneider, il ne faut pas s'énerver comme ça.
00:59:27Le mec s'automutile.
00:59:28Attendez, peut-être que le président va le faire.
00:59:30Il n'a pas encore perdu, quoi.
00:59:31Grotesque.
00:59:32Président régulant qui tranche.
00:59:33Moi, je n'en sais rien des clics vers la chute libre ou vers les sommets.
00:59:36Moi, ce que j'ai entendu les consultants avant dans les matchs de préparation,
00:59:40on en a quand même perdu un paquet, quatre, je ne sais pas.
00:59:43J'entendais le consultant de l'équipe, qui est très bon d'ailleurs.
00:59:47Pas celui qu'on a vu.
00:59:48Fred Weiss.
00:59:49Je ne dis pas qu'il est mauvais.
00:59:50Fred Weiss.
00:59:52Il a raccroché.
00:59:53Non, ce n'est pas ça.
00:59:54C'est qu'il y avait eu peut-être un souci sur le choix de certains hommes,
00:59:58qu'on n'avait pas de doublure.
01:00:00Et à certains postes, est-ce qu'on faisait jouer l'équipe de la bonne manière ?
01:00:05Donc, moi, j'ai vu le match en diagonale parce que j'ai vu d'autres choses,
01:00:09le rugby, les scrims, la natation.
01:00:11Je ne suis pas un spécialiste, mais là, je te rejoins un peu.
01:00:14J'ai l'impression que cette équipe de France, bien sûr,
01:00:16on en fait des tonnes pour un baïamant en tête, etc.
01:00:19Mais elle a un problème peut-être simplement aujourd'hui de structure,
01:00:23de jeu et un manque d'efficacité.
01:00:27On continue la conversation.
01:00:28On a encore plein de choses à dire sur le sujet.
01:00:30On écoutera Vincent Collet notamment.
01:00:32Ça se passe juste après la pub.
01:00:33Et puis, on sera aussi toujours du côté du Club France où c'est la fête.
01:00:35A tout de suite dans l'équipe du soir.
01:00:42On est de retour dans l'équipe du soir, toujours en direct du Club France
01:00:47avec tous ses supporters qui ont très chaud,
01:00:50mais qui sont toujours là tous les soirs en ombre pour encourager,
01:00:53pour célébrer, pour fêter les victoires, les médailles,
01:00:55même aussi parfois les déceptions.
01:00:57En tout cas, pour retourner les athlètes qui seraient un petit peu déçus
01:00:59en mode, ce n'est pas grave, tu es un champion dans notre tête.
01:01:01C'est vraiment assez incroyable ce qui s'y passe.
01:01:03Et dans la rue de manière générale, je ne sais pas si ça traverse tout le pays,
01:01:06mais dans Paris, force est de constater que tout le monde a le sourire.
01:01:09Les flics font des blagues.
01:01:10Il y a une ambiance de libération.
01:01:13Mais moi, j'adore cette ambiance.
01:01:14Il pleut du champagne millésime.
01:01:15Mais oui, mais non, mais même une bonne limonade, tu sais,
01:01:17il ne m'en faut plus pour me plaire.
01:01:19Juste avant la pub, on parlait un petit peu des résultats du jour
01:01:21et notamment de cette équipe de France de basket qui nous a fait très, très peur.
01:01:24On était en direct avec Vincent Poirier, qui faisait partie de cette équipe
01:01:28au dernier Jeu de Tokyo, qui nous disait qu'il y a un problème,
01:01:31on perd tous les rebonds.
01:01:32C'est ça que t'as reçu du président ?
01:01:34Alors qu'on devait, a priori, très fort.
01:01:36Ce n'est pas comme si on avait un 2-16 et un autre à 2-22.
01:01:39Dans la raquette, parce que ça pourrait nous aider si on avait ça,
01:01:41mais si on les a, on les a quand même.
01:01:44Mais ça nous a aidés sur la fin de match.
01:01:45Eh oui, bien sûr, bien sûr.
01:01:46Deux contres, double déclic.
01:01:48Problème de rebond, problème de basket, gros problème.
01:01:50Non, de shoot extérieur.
01:01:51Aussi, de réussite.
01:01:53À un moment donné, il faut mettre des paniers, c'est ça le problème.
01:01:55Après, Greg nous dit, pour alimenter le débat,
01:01:58c'est qu'un problème de basket, ce n'est pas un problème mental.
01:02:01Tournons-nous vers le mentaliste.
01:02:02J'ai envie de dire, est-ce que ça existe, ça,
01:02:04de décorréler complètement le mental de la performance ?
01:02:06Complètement, je trouve.
01:02:07Si l'équipe n'est pas bien rodée tactiquement,
01:02:12même si l'équipe est championne mentalement,
01:02:15c'est un sport collectif, ça n'ira pas bien loin.
01:02:17Je ne pense pas que ce soit un problème mental,
01:02:20mais plus un problème, je te rejoins Greg,
01:02:22de stratégie, de ballon, tout simplement.
01:02:26Victor Ubayama a réagi.
01:02:28Oui, il s'est exprimé sur la teneur de ce match, justement.
01:02:32On a fait des efforts que l'on n'était pas censé avoir besoin
01:02:35de faire aujourd'hui.
01:02:37On devait tuer le match avant,
01:02:39mais c'est bien de vivre ce genre de choses en face de poule.
01:02:41Ça prouve qu'on a des tripes et qu'on a ce qu'il faut
01:02:44pour aller plus loin.
01:02:45C'est sûr qu'il vaut mieux vivre ça maintenant qu'en quart.
01:02:49Vous croyez que vous avez vu ce qui va vous tomber dessus en quart ?
01:02:52Déjà, il y a le match contre l'Allemagne vendredi.
01:02:54Oui, mais ils sont qualifiés.
01:02:56Tout ce que vous voyez là, c'est du théâtre.
01:02:59Pour ces équipes-là, c'est du théâtre.
01:03:01Le Serbie-États-Unis dimanche, c'est du théâtre, mais en quart.
01:03:04On n'a pas l'adversaire encore.
01:03:06Ça dépend des derniers matchs de poule.
01:03:08Là, tu ne nous vois même pas passer l'écart.
01:03:10Si, mais ça va être sauvage.
01:03:12Il faudra un collectif.
01:03:13Vous ne pourrez plus donner le ballon à l'Astar.
01:03:15Vous aurez besoin de structures de jeu.
01:03:17Vous aurez besoin de vous en sortir.
01:03:19Même les plus grands joueurs.
01:03:20Les plus grands joueurs ont dit qu'ils passaient le ballon
01:03:22à Lebron James, à Durant.
01:03:23Passer le H-Rodder, c'est pareil.
01:03:24Passer le Jokic, c'est pareil.
01:03:25Vous avez les joueurs partout maintenant.
01:03:27C'est très compliqué.
01:03:29Le jour où les Brésiliens ont l'adresse extérieure,
01:03:31il faut passer par la fenêtre de la Serbie.
01:03:35Greg, ce match est important.
01:03:37Il vaut mieux sortir premier.
01:03:39Je ne connais pas le tableau.
01:03:41Si tu es un, après, en quart,
01:03:43tu as toujours un gros bloc.
01:03:45C'est le jeu de massacre.
01:03:47C'est le bon taux.
01:03:48À vous de la cacher.
01:03:50Après, on est quand même à deux victoires de l'équipe de France.
01:03:52On est en quart de finale.
01:03:53Tu es vite que dalle.
01:03:55Tu peux prendre les États-Unis en quart.
01:03:57Allez, salut.
01:03:58Un premier peut jouer un premier.
01:03:59Tu es en tirage intégral.
01:04:00Oui, mais dans le tirage intégral,
01:04:02il n'y a pas un respect.
01:04:04Débrouillez-vous.
01:04:06On se fait le résultat du 2 contre 1.
01:04:08J'ai l'impression qu'on ne va pas aller plus loin.
01:04:10Résultat du 2 contre 1.
01:04:11Vous étiez deux à nous dire
01:04:12que ce match pourrait servir de déclic.
01:04:14Greg nous disait non.
01:04:15Tu disais quoi dans la pub ?
01:04:17Que tu joues pour perdre ?
01:04:18Le basket, c'est mon jardin.
01:04:21C'est une victoire de Greg Schneider.
01:04:23Ce ne sera pas un match de déclic, visiblement.
01:04:25Vous êtes 72 % à le penser.
01:04:27Je pense au basket 3-3 qui jouait aussi ce soir.
01:04:30On avait de gros espoirs.
01:04:31On a toujours de gros espoirs
01:04:32pour nos garçons et nos filles du basket 3-3.
01:04:34Ça a très mal commencé pour les filles,
01:04:36qui étaient quatrièmes des derniers JO.
01:04:37Elles ont perdu contre la Chine de deux points.
01:04:39On espère qu'elles vont vite se rattraper.
01:04:42Mais on est un petit peu déçus.
01:04:44Les images du jour,
01:04:45clair, parce qu'il est minuit 3.
01:04:46Et je crois qu'on peut.
01:04:47Il y a une certaine limite.
01:04:48Avant, on ne peut pas.
01:04:49À minuit, on peut.
01:04:50Ce que j'adore avec vous,
01:04:51c'est qu'on sait partager les coulisses.
01:04:53On commence par les screams.
01:04:54Ça vous va ?
01:04:55Médaille d'argent.
01:04:56On va voir cette médaille d'argent.
01:04:57Et surtout, encore une mort subite
01:04:59pour Oriane Malot, breton,
01:05:01après l'individuel samedi.
01:05:02Et même cruel résultat.
01:05:03Donc, l'argent par équipe à nouveau.
01:05:04Cette fois, face à l'Italie numéro 1 mondial.
01:05:07On a eu une première touche commune
01:05:09lors de cette mort subite.
01:05:11Et puis, finalement,
01:05:12l'Italie qui a vite pris l'ascendant.
01:05:13Voilà, vous le savez sur ces images.
01:05:14Vraiment, cette image-là,
01:05:15elle est terrible,
01:05:16parce que je pense que les secondes
01:05:17qui se passent après
01:05:18sont absolument difficiles à vivre.
01:05:20Vous les aviez toutes citées.
01:05:21France, on recommence
01:05:22avec Marie-Florence Kandasamy.
01:05:24Donc, Oriane Malot, breton,
01:05:25qu'on a vu sur ces images.
01:05:26Coraline Vitalis,
01:05:27c'est donc la remplaçante également.
01:05:29Alexandra, Louis-Marie.
01:05:30C'est terrible, je repense.
01:05:31Elles sont 4.
01:05:32La dernière, là,
01:05:33qui perd la touche.
01:05:34Oh, qu'est-ce que ça doit être dur,
01:05:35encore plus pour elle à encaisser.
01:05:37Elle doit se sentir tellement responsable.
01:05:38Surtout, c'est elle qui porte
01:05:39complètement la finale.
01:05:40C'est la meilleure de très loin.
01:05:41Excusez-moi,
01:05:42vous êtes le préparateur mental ?
01:05:43Merci, Thomas.
01:05:44Comme en foot,
01:05:45c'est celui qui rate le pénalty.
01:05:47Mais il ne faut surtout pas tomber
01:05:49dans la psychose.
01:05:51Il faut que le rôle des filles, là,
01:05:53soit prépondérant,
01:05:55qu'elles sentent qu'il ne faut pas
01:05:57culpabiliser du tout.
01:05:58À ce niveau-là,
01:05:59ça peut arriver à n'importe qui.
01:06:01Même le meilleur du monde
01:06:02peut défaillir.
01:06:04Nous, on invente des mots à minuit.
01:06:08Ça sera peut-être plus facile,
01:06:09d'autant plus qu'elle,
01:06:10Auriane Malo-Breton,
01:06:11a été de loin la meilleure des 4
01:06:13dans toute la finale.
01:06:14C'est pour ça.
01:06:15C'est dur de l'attaquer.
01:06:16Personne n'est épargné par ça.
01:06:18On n'attaque personne.
01:06:19C'est parti de vos sérieux.
01:06:20Elles font leur jeu.
01:06:22Moi, j'entends les supporters.
01:06:23Mais qu'est-ce qu'on est ?
01:06:24On n'est rien.
01:06:25On ne peut que les aider,
01:06:26les encourager.
01:06:27Mais elles n'ont rien à nous prouver,
01:06:29rien à nous donner.
01:06:30Oui, de la joie, de l'émotion,
01:06:31mais c'est d'abord leur propre existence,
01:06:33leurs émotions.
01:06:35On n'est pas là à payer quoi que ce soit.
01:06:37Les sportifs, de temps en temps,
01:06:39ils devront aussi être focus,
01:06:41comme tu dis,
01:06:42sur leurs plaisirs,
01:06:43leurs émotions,
01:06:44un environnement, on va dire,
01:06:45proche avec qui ils travaillent
01:06:46toute l'année.
01:06:47Ça, c'est une certitude.
01:06:48Tu emmènes tout le monde.
01:06:49Mais après, le reste...
01:06:50Ce n'est pas souvent comme ça,
01:06:51malheureusement.
01:06:52Je me souviens, avec Florent Manoudou,
01:06:54il y a un moment, en 2016,
01:06:56il en avait assez, en fait,
01:06:58de cette pression constante
01:07:00de l'entourage.
01:07:01Pas forcément lui,
01:07:02parce que lui, il gérait bien,
01:07:03il avait tout gagné.
01:07:04Mais tout le temps, tous les matins,
01:07:06se lever en se disant,
01:07:07je dois apporter une médaille à France.
01:07:09Chaque été, c'est,
01:07:10il y a Florent Manoudou,
01:07:11donc c'est normal qu'il ramène des médailles.
01:07:13Il est champion olympique.
01:07:14Et puis en France,
01:07:15soit on est porté au nu,
01:07:16soit on est une triple buse.
01:07:18Donc tous les jours, c'est usant.
01:07:20C'est vraiment usant.
01:07:21Les sportifs ne nous doivent rien,
01:07:23mais par contre,
01:07:24ils nous donnent beaucoup d'émotions.
01:07:25Et c'était le cas de Léon Marchand,
01:07:26encore aujourd'hui.
01:07:27Je pense que c'est notre devoir
01:07:28de le souligner,
01:07:29de le rappeler aussi bien.
01:07:30Et de le répéter tout le temps.
01:07:31Et de le répéter.
01:07:32Parce qu'il n'y a pas de héros.
01:07:33Il n'y a pas de héros.
01:07:34Et de le regarder aussi, finalement.
01:07:35On va le voir à nouveau,
01:07:36Léon Marchand,
01:07:37parce qu'il a réussi,
01:07:38alors la double,
01:07:39même la quadruple,
01:07:40finalement,
01:07:41mission de la journée,
01:07:42avec, quadruple,
01:07:43mission de la journée,
01:07:44avec les qualifs,
01:07:45et donc les demi-finales,
01:07:47vous avez les images ici,
01:07:48avec un temps d'une 53,50,
01:07:50un peu plus d'une seconde
01:07:51de son record perso,
01:07:52et aussi du 200 mètres BRAS.
01:07:53Donc, le jour le plus Léon !
01:07:55Génial !
01:07:56On l'a eu de deux mains !
01:07:57On valide, on valide.
01:07:58Bravo.
01:07:59Ça va être évidemment l'événement
01:08:01sur lequel on va avoir
01:08:02les yeux complètement braqués.
01:08:04Elle vous plaît,
01:08:05cette une à l'essentiel ?
01:08:06Graphiquement, oui.
01:08:07Il lit le journal, Léon ?
01:08:08Il est long.
01:08:09Parce que là,
01:08:10quand il va voir ça,
01:08:11pression !
01:08:12Oui, un petit peu.
01:08:13Non, en ce moment...
01:08:14Il évite les médias.
01:08:15Il faudra l'accrocher
01:08:16plus tard dans le salon.
01:08:17Sur la une,
01:08:18on voyait aussi Agbeninou.
01:08:19On peut la revoir ou pas ?
01:08:20Parce qu'on n'oublie pas non plus
01:08:21les médaillés du jour.
01:08:22Bien sûr, l'argent et le bronze,
01:08:23mais Agbeninou, le bronze,
01:08:24c'est tout.
01:08:25Et puis, fine lame d'argent,
01:08:26fine larme d'argent !
01:08:27Oh, joli jeu de mots.
01:08:28Ils sont forts, l'équipe,
01:08:29quand même.
01:08:30Et justement,
01:08:31puisque Agbeninou,
01:08:32le bronze, c'est tout,
01:08:33tu vas garder la main claire
01:08:34et nous raconter
01:08:35ce qui s'est passé
01:08:36peut-être en judo aujourd'hui.
01:08:37Alors, la championne olympique 2021
01:08:38n'a donc pas disputé la finale.
01:08:40Cette fois-ci,
01:08:41Clarisse Agbeninou,
01:08:42éliminée en demi sur Ouaza Arik,
01:08:44a décroché le bronze.
01:08:45Ici, une heure après,
01:08:46elle l'a dit elle-même
01:08:47qu'elle avait eu du mal
01:08:48à rentrer dans ce combat.
01:08:49Elle a quand même battu,
01:08:50finalement,
01:08:51l'Autrichienne Piovesana
01:08:53sur Ippon.
01:08:54Finalement, on est bien sûr
01:08:55dans la catégorie
01:08:56des moins de 63.
01:08:57Ça reste une déception.
01:08:59Surtout, on voit bien,
01:09:01c'était compliqué.
01:09:02On est totalement sur le thème,
01:09:03finalement,
01:09:04abordé juste avant.
01:09:05Est-ce que là,
01:09:06on digère ça aussi ?
01:09:07Est-ce qu'on arrive
01:09:08à bien le gérer aussi ?
01:09:09Et comment va se passer la suite ?
01:09:10Je crois que c'est toutes les questions
01:09:11que vous allez aborder,
01:09:12ma chère France.
01:09:13Nous y allons.
01:09:14J'ai une question un petit peu sévère,
01:09:15mais je vous la pose,
01:09:16je n'ai pas peur.
01:09:17Et puis, on aura une spécialiste
01:09:18après qui viendra nous aider
01:09:19à y répondre.
01:09:20Le bronze pour Agbeninou,
01:09:21est-ce que c'est
01:09:22la plus grosse déception
01:09:23de ces Jeux pour vous ?
01:09:24À cette question,
01:09:25deux chroniqueurs ne sont pas d'accord.
01:09:26On a un duel.
01:09:27Non, nous répond David,
01:09:28ce n'est pas la plus grosse déception
01:09:29de ces Jeux.
01:09:30Oui, nous dit Fred,
01:09:31c'est la plus grosse déception
01:09:38Fred, tu commences,
01:09:39c'est la plus grosse déception
01:09:40de ces Jeux.
01:09:41Dis-nous pourquoi.
01:09:42Parce que j'étais très impressionné
01:09:43par la réaction
01:09:44de la première intéressée,
01:09:45Clarisse Agbeninou,
01:09:46elle-même,
01:09:47qui était,
01:09:48mais vraiment,
01:09:49d'abord,
01:09:50très très atteinte,
01:09:51évidemment,
01:09:52par sa défaite en demi.
01:09:53Et puis,
01:09:54ce qu'elle dit derrière,
01:09:55d'abord,
01:09:56son approche du combat
01:09:57pour la troisième place,
01:09:58on voit qu'elle a
01:09:59moyennement envie,
01:10:00elle n'est pas impliquée,
01:10:01puis c'est une telle championne
01:10:02qu'elle la plie au bout d'un moment,
01:10:03c'est incroyable.
01:10:04Et derrière,
01:10:05alors qu'elle a gagné une médaille,
01:10:06c'est fabuleux,
01:10:07on sent qu'elle se dit
01:10:08mais avec la forme que j'avais,
01:10:09comment ça se fait
01:10:10que je n'ai pas l'or ?
01:10:11Et elle dit elle-même
01:10:12qu'elle est meilleure
01:10:13que les deux filles
01:10:14qui tirent en finale
01:10:15toutes les deux,
01:10:16ce qui est terrible à dire,
01:10:17mais c'est un constat qu'elle a
01:10:18et on est certain.
01:10:19On a eu un petit problème
01:10:20de chronomètre
01:10:21mais on a tout remis en ordre
01:10:22et vous avez 30 secondes,
01:10:23David.
01:10:24D'accord.
01:10:25Non, non,
01:10:26déjà,
01:10:27moi,
01:10:28avoir une déception
01:10:29quand tu finis avec
01:10:30une médaille autour du cou,
01:10:31je trouve ça quand même
01:10:32hyper dur,
01:10:33donc,
01:10:34enfin,
01:10:35c'est une déception des Jeux
01:10:36effectivement
01:10:37et encore plus,
01:10:38je dirais,
01:10:39le fait qu'elle ait eu du mal
01:10:40comme ça à rebondir
01:10:41et on peut le comprendre
01:10:42que ça a été compliqué
01:10:43pour elle de rentrer
01:10:44dans ce combat-là,
01:10:45je trouve ça encore plus grand,
01:10:46moi,
01:10:47quand je pense
01:10:48déception des Jeux,
01:10:49je ne sais pas,
01:10:50par exemple,
01:10:51il y a l'équipe de France féminine
01:10:52en rugby,
01:10:53qui me parle plus
01:10:54en termes de déception.
01:10:55Excusez-nous
01:10:56pour cet habillage brouillon,
01:10:57vraiment,
01:10:58je m'excuse,
01:10:59on a eu du mal
01:11:00à vous suivre chronomètrement
01:11:01en parlant,
01:11:02ça se dit,
01:11:03mais à 30 secondes,
01:11:04c'est déjà dégagé
01:11:05et ensuite,
01:11:06j'appelle l'expert en plateau.
01:11:07Non,
01:11:08mais en tant que supporter,
01:11:09non,
01:11:10elle doit être fière d'elle,
01:11:11se revaloriser,
01:11:12j'en ai marre
01:11:13parce que,
01:11:14déjà,
01:11:15une médaille,
01:11:16tu montes sur la boîte,
01:11:17pour elle,
01:11:18peut-être,
01:11:19c'est un échec
01:11:20parce que tu as donné
01:11:21les arguments.
01:11:22Nous,
01:11:23après,
01:11:24pour moi,
01:11:25non,
01:11:26il y a d'autres éléments,
01:11:27d'autres événements
01:11:28qui sont plus graves.
01:11:29L'élimination,
01:11:30par exemple,
01:11:31de l'équipe de France,
01:11:32au bord des larmes,
01:11:33et Canada,
01:11:34en plus,
01:11:35en finale,
01:11:36à la médaille d'argent,
01:11:37va chatouiller
01:11:38pratiquement
01:11:39les Néo-Zélandaises.
01:11:40Là,
01:11:41tu as une déception
01:11:42parce que tu as travaillé
01:11:43durant 4 ans
01:11:44et on y croyait vraiment.
01:11:45Clarisse,
01:11:46Clacla,
01:11:47elle est déjà
01:11:48championne olympique,
01:11:49elle a la bronze,
01:11:50elle est déçue.
01:11:51Mais je pense que,
01:11:52enfin,
01:11:53c'est une très grande athlète
01:11:54et,
01:11:55pour moi,
01:11:56c'est la même femme
01:11:57et la même championne
01:11:58qu'elle est l'or ou le bronze.
01:11:59Elle,
01:12:00dans sa vie,
01:12:01peut-être,
01:12:02pendant une vingtaine de jours,
01:12:03un mois,
01:12:04mais les choses vont s'arranger.
01:12:05J'appelle notre consultante
01:12:06judo,
01:12:07judo,
01:12:08judo,
01:12:09judo,
01:12:10c'est dur à dire,
01:12:11il est minuit.
01:12:12Anne-Sophie Mondière,
01:12:13bien sûr,
01:12:14qui a fait les Jeux de Pékin,
01:12:15qui finit 7e
01:12:16et qui passe devant la caméra.
01:12:17Quand on a fait les Jeux,
01:12:18on a le droit.
01:12:19Dis-nous tout,
01:12:20Anne-Sophie,
01:12:21est-ce que tu es outrée
01:12:22par cette question ?
01:12:23Est-ce que c'est,
01:12:24pour toi,
01:12:25la plus grosse déception
01:12:26de ces Jeux,
01:12:27pour l'instant ?
01:12:28C'est un des visages,
01:12:29un des noms qu'on avait coché,
01:12:32ce n'est pas la déception
01:12:33des Jeux,
01:12:34c'est sa déception.
01:12:35Et ça change
01:12:36beaucoup de choses.
01:12:37Nous, on est là
01:12:38pour l'encourager,
01:12:39on est des supporters.
01:12:40On suit une histoire
01:12:41qui est magnifique,
01:12:42quand même,
01:12:43parce qu'elle allait
01:12:44aux Olympiques en 2021,
01:12:45elle voulait être maman,
01:12:47elle a repoussé
01:12:48sa grossesse d'un an,
01:12:49elle est revenue
01:12:50très rapidement,
01:12:51quand même.
01:12:52Entre 2021,
01:12:53la petite arrive,
01:12:54en juin 2022,
01:12:55il faut se rendre compte
01:12:56que sur son premier
01:12:57championnat du monde,
01:12:58elle est tout de suite
01:12:59championne du monde,
01:13:00ça monte déjà la tête
01:13:02et ensuite,
01:13:03elle a repris le physique
01:13:04et moi, je l'ai trouvée
01:13:05très, très forte,
01:13:06alors chez nous,
01:13:07on dit monstrueuse,
01:13:08mais c'est positif.
01:13:09Bien sûr.
01:13:10Sur les championnats
01:13:11du monde,
01:13:12là, du mois de juin,
01:13:13je l'ai trouvée
01:13:14de retour physiquement.
01:13:17Elle fait 3e ?
01:13:18Elle fait 3e.
01:13:19Au mondiaux.
01:13:20Exactement.
01:13:21Et elle a du mal
01:13:22à s'exprimer techniquement
01:13:23parce que les filles,
01:13:24elles ont travaillé
01:13:25pendant sa grossesse,
01:13:26elles ont travaillé
01:13:27sur son retour,
01:13:28elles l'ont observée
01:13:29et on la voit
01:13:30parfois en difficulté
01:13:31sur les gauchères,
01:13:32elle a perdu du temps,
01:13:33elle a trouvé une famille,
01:13:34elle a perdu du temps,
01:13:35mais ce n'est pas
01:13:36la déception,
01:13:37c'est sa déception.
01:13:39Greg,
01:13:40j'ai vu que tu voulais
01:13:41intervenir depuis.
01:13:42Non, mais c'est
01:13:43un cas individuel,
01:13:44donc comme vous dites,
01:13:45ça arrive,
01:13:46d'autant que c'est
01:13:47dans un parcours particulier,
01:13:48vous avez vu
01:13:49ce qui s'est passé
01:13:50en gym avec les filles
01:13:51par exemple,
01:13:52ça, ça a été
01:13:53un fiasco phénoménal,
01:13:54je ne vois pas comment...
01:13:55Oui, mais on ne les attendait
01:13:56pas sur un podium
01:13:57et encore moins
01:13:58une médaille d'or.
01:13:59C'est plus difficile
01:14:00qu'une médaille de bronze
01:14:01d'Abdéline,
01:14:02où je suis désolé,
01:14:03mais c'est...
01:14:04Si le fiasco est collectif,
01:14:05quelque chose n'a pas fonctionné.
01:14:06Si c'est une athlète,
01:14:07il y a les circonstances,
01:14:08il y a ce qui se passe
01:14:09ce jour-là,
01:14:10il y a son parcours à elle,
01:14:11ça me semblerait
01:14:12la charger
01:14:13de manière démesurée,
01:14:14en fait.
01:14:15Elle a réagi
01:14:16après sa troisième place.
01:14:17Et on va compléter
01:14:18justement sur
01:14:19sa déception.
01:14:20À elle,
01:14:21elle a dit
01:14:22il y a beaucoup
01:14:23d'énervement,
01:14:24énormément,
01:14:25j'avoue que c'est dur à avaler,
01:14:26ce qui est dur,
01:14:27je suis au niveau,
01:14:28je suis au-dessus
01:14:29et c'est dur de se contenter
01:14:30de ce qu'on a là,
01:14:31mais je la savourerai
01:14:32plus tard.
01:14:33Je pense que je m'en voudrais
01:14:34longtemps de cette situation
01:14:35qui m'a coûté
01:14:36une finale olympique.
01:14:37C'est ça,
01:14:38même dans ses déclarations,
01:14:39on sent qu'elle n'était pas
01:14:40clairement pas venue pour ça.
01:14:41La suite,
01:14:42il y aura peut-être une pause ?
01:14:43Oui,
01:14:44il y aura peut-être une pause
01:14:45après les Jeux,
01:14:46mais il y aura aussi
01:14:47les JO 2028,
01:14:48donc ça c'est une question
01:14:49bien sûr qu'on lui a posée
01:14:50et elle,
01:14:51elle a juste répondu
01:14:52on ne va pas finir comme ça.
01:14:53Donc,
01:14:54il faut arrêter
01:14:55d'arrêter.
01:14:56Mais non,
01:14:57mais j'en sais rien,
01:14:58elle a 32 ans,
01:14:59elle aura 36 ans,
01:15:00ça se pose,
01:15:01tu peux te poser des questions.
01:15:02Tu vois son sourire
01:15:03quand même à la fin,
01:15:04enfin à un moment,
01:15:05elle n'a pas fini encore
01:15:06et puis elle l'avait déjà
01:15:07un petit peu annoncée
01:15:08et par contre,
01:15:09je pense qu'elle veut vraiment
01:15:10être exceptionnelle
01:15:11et elle va refaire une pause,
01:15:12peut-être encore une pause bébé
01:15:13et là,
01:15:14ça va encore modifier
01:15:15sa récupération
01:15:16parce qu'un enfant,
01:15:17ok,
01:15:18deux enfants,
01:15:19ok,
01:15:20un enfant,
01:15:21ok,
01:15:22deux enfants,
01:15:23deux enfants en bas âge,
01:15:24là,
01:15:25elle partait toujours
01:15:26avec Athéna,
01:15:27est-ce que,
01:15:28comment elle va s'organiser
01:15:29parce qu'Athéna,
01:15:30à un moment donné,
01:15:31va rentrer à l'école,
01:15:32donc ça modifie aussi
01:15:33son fonctionnement
01:15:34et son envie
01:15:35de materner
01:15:36qu'on voit très,
01:15:37très forte.
01:15:38Donc,
01:15:39comment elle va se structurer,
01:15:40comment la Fédération
01:15:41va l'aider à se structurer
01:15:42si elle revient bien
01:15:43avec cette petite,
01:15:44ça va être encore
01:15:45autre chose,
01:15:46ça va être un défi
01:15:47et c'est ce qu'elle dit aussi,
01:15:48elle est déçue,
01:15:49mais elle est déçue aussi
01:15:50pour tout le staff
01:15:52et tous les gens
01:15:53qui l'ont aidé.
01:15:54Bien sûr.
01:15:55Parce que,
01:15:56ils ont mis,
01:15:57tout le monde a mis
01:15:58énormément d'énergie,
01:15:59que ça soit sa famille,
01:16:00autour de la petite,
01:16:01que ça soit la petite aussi
01:16:02qu'elle dit parfois fatiguée
01:16:03parce qu'elle l'emmène
01:16:04à droite,
01:16:05à gauche,
01:16:06voilà,
01:16:07donc,
01:16:08ce n'est pas qu'elle
01:16:09qu'elle inclut
01:16:10dans cette déception
01:16:11et elle est énervée
01:16:12contre elle
01:16:13et ça,
01:16:14c'est très,
01:16:15très dur à passer,
01:16:16cette situation est difficile
01:16:17pour passer à autre chose.
01:16:18Elle est passée,
01:16:19oui.
01:16:20J'imagine,
01:16:21j'imagine bien que tu...
01:16:22Après,
01:16:23juste une chose,
01:16:24elle confirme quand même,
01:16:25enfin,
01:16:26il y a combien de judocates
01:16:27ou même de sportives
01:16:28qui sont au jeu,
01:16:29qui trois,
01:16:30enfin,
01:16:31là c'était trois ans,
01:16:32mais une Olympiade
01:16:33à une autre
01:16:34arrivent à faire un podium,
01:16:35il n'y en a pas beaucoup
01:16:36et elle a réussi
01:16:37dans ces conditions-là.
01:16:38Moi,
01:16:39j'ai envie de lui dire
01:16:40chapeau quoi,
01:16:41parce qu'elle n'a pas pu
01:16:42retrouver peut-être son grand niveau
01:16:43comme tu dis.
01:16:44Alors,
01:16:45il y a la déception,
01:16:46ok,
01:16:47mais franchement,
01:16:48chapeau.
01:16:49On a vu la difficulté
01:16:50pour confirmer,
01:16:51il n'y a rien
01:16:52de plus dur que ça.
01:16:53Mais elle,
01:16:54est-ce qu'elle va réussir
01:16:55à se dire chapeau ?
01:16:56Parce qu'on a l'impression
01:16:57qu'elle s'en veut énormément.
01:16:58C'est ce qu'elle disait,
01:16:59c'est à chaud,
01:17:00c'est normal.
01:17:01Qu'est-ce que tu as pensé
01:17:02de son combat perdu ?
01:17:03Est-ce qu'il t'a semblé
01:17:04qu'elle était au-dessus ?
01:17:05Parce qu'elle,
01:17:06elle a l'air de s'en vouloir,
01:17:07qu'est-ce que toi t'as vu ?
01:17:08Alors,
01:17:09moi je l'ai trouvé
01:17:10moins au-dessus
01:17:11que d'habitude.
01:17:12On l'a déjà vu
01:17:13largement plus incisive,
01:17:14largement plus bagarreuse.
01:17:15Là,
01:17:16elle était peut-être aussi
01:17:17avec le stress en gestion.
01:17:18Et ce qu'elle décrit très bien,
01:17:19c'est une erreur tactique.
01:17:20Parce qu'elle s'est mis en danger.
01:17:21Elle s'est mis en danger,
01:17:22on le voit.
01:17:23Elle veut attaquer,
01:17:24elle se déplace mal
01:17:25et la sanction est immédiate.
01:17:26Et alors,
01:17:27elle a dû attendre
01:17:28le Golden Score,
01:17:29essayer d'aller plus loin,
01:17:30chercher cette troisième scénariste.
01:17:31Elle a essayé
01:17:32de précipiter les choses ?
01:17:33Peut-être.
01:17:34Peut-être.
01:17:35Mais c'est surtout que,
01:17:36là,
01:17:37elle n'a pas eu
01:17:38l'occasion
01:17:39d'attendre
01:17:40le Golden Score.
01:17:43Elle va pour lancer une attaque
01:17:44qu'elle n'a pas besoin de lancer
01:17:45puisqu'elle doit juste maîtriser,
01:17:47comme elle l'a très bien fait
01:17:48tout au long du combat.
01:17:49Donc c'est ça
01:17:50qui l'agace vraiment.
01:17:53Parce qu'elle l'avait en main.
01:17:54Comment réagissent les supporters ?
01:17:56Nous, on débriefe,
01:17:57c'est notre boulot.
01:17:58Les supporters à chaud
01:17:59et notamment ceux du Club France
01:18:00interrogés par Anne-Sophie Bernadie,
01:18:01comment ont-ils réagi ?
01:18:03Désolé.
01:18:06Il faut des médailles
01:18:07pour l'équipe de France.
01:18:08Il faut rebondir.
01:18:09C'est mieux
01:18:10que la quatrième place.
01:18:13Il faut garder la fierté
01:18:15et une médaille de plus
01:18:16pour la France.
01:18:17On est content
01:18:18qu'elle ait gagné
01:18:19quand même la médaille de bronze.
01:18:21On est fiers d'elle.
01:18:22Carrément,
01:18:23c'est une performance énorme.
01:18:25Elle finit avec son bébé
01:18:26dans les bras.
01:18:30Elle a les trois médailles maintenant.
01:18:32Il n'y a aucun souci.
01:18:34Nous, on est contents pour elle.
01:18:36Elle a tellement fait vibrer
01:18:37depuis des années
01:18:39qu'on lui pardonne.
01:18:41C'est comme ça, le sport.
01:18:43C'est toujours une médaille.
01:18:44Je pense que la Française, Clarisse,
01:18:46va quand même positiver
01:18:48après cette médaille de bronze.
01:18:49On est fiers quand même pour elle.
01:18:51Tous les Français sont à côté d'elle.
01:18:52Je pense que c'est que partie remise.
01:18:54C'est fabuleux.
01:18:55On est fiers d'elle.
01:18:56Cette dame qui nous dit
01:18:57qu'on lui pardonne,
01:18:58je pense qu'on peut plus
01:19:00que lui pardonner.
01:19:01C'est dire l'exigence,
01:19:02comme tu disais,
01:19:03que les peuples attendent.
01:19:05C'est lui qui a raison.
01:19:06Elles nous doivent quoi ?
01:19:07Abdel Nino,
01:19:08elles nous doivent quoi ?
01:19:10On est trop exigeants
01:19:12avec nos sportivements,
01:19:13mais c'est intéressant.
01:19:14Ce qui est intéressant,
01:19:15c'est encore une fois,
01:19:16moi, tout le départ du truc,
01:19:17c'est son point de vue à elle
01:19:18qui m'intéresse.
01:19:19Je suis frappé par cette espèce
01:19:21d'obligation qu'elle sentait
01:19:23de gagner.
01:19:24Parce qu'elle ne tombe pas
01:19:25sur une légende japonaise.
01:19:26Elle ne tombe pas sur
01:19:27une Slovène colossale,
01:19:28qui était d'ailleurs sa grande rivale,
01:19:30qui est venue l'embrasser
01:19:31juste après sa médaille de bronze.
01:19:33Elle tombe sur une autre Slovène.
01:19:35Et puis, elle sent que,
01:19:36surtout la finale,
01:19:38les deux judocates,
01:19:40encore une fois,
01:19:41à ses yeux,
01:19:42moi, je ne me permettrais pas,
01:19:43mais à ses yeux,
01:19:44ce n'est pas des flèches.
01:19:45En tout cas, vous pouvez les plier
01:19:46toutes les deux.
01:19:47C'est pour ça, je pense,
01:19:48qu'elle s'en veut.
01:19:49C'est qu'elle sentait
01:19:50que ce titre était à sa portée.
01:19:51Ce n'est pas du tout
01:19:52qu'elle renâcle
01:19:53à une médaille de bronze.
01:19:54C'est magnifique.
01:19:55Mais c'est que l'or
01:19:56était vraiment possible.
01:19:57Ce n'est pas comme contre Hubert,
01:19:58quand tu perds, encore une fois,
01:19:59contre une légende japonaise,
01:20:00par exemple.
01:20:01Et en judo, c'est particulier.
01:20:02Vraiment, on vous félicite,
01:20:09en mode compète
01:20:10pour aller chercher
01:20:11une médaille de bronze.
01:20:12Et on a bien vu,
01:20:13elle l'a dit elle-même en interview,
01:20:14que la première minute,
01:20:15elle n'était pas dedans.
01:20:16C'est ça.
01:20:17Ça se voit,
01:20:18elle a mis un peu plus de temps
01:20:19que ce qu'il fallait quand même
01:20:20pour se remettre dedans.
01:20:21Elle a mis une minute
01:20:22où elle a été très en danger.
01:20:23Et à un moment,
01:20:24sur une reprise,
01:20:25elle a fait un reset.
01:20:26Et là, elle s'est dit
01:20:27que c'était impossible.
01:20:28Mais ce qu'il faut comprendre
01:20:29sur Clarisse,
01:20:30franchement,
01:20:31j'ai rarement vu
01:20:32des athlètes
01:20:33aussi exigeants
01:20:34avec eux-mêmes.
01:20:35Elle est exigeante
01:20:37avec elle-même
01:20:38sur l'entraînement,
01:20:39sur la préparation physique.
01:20:40Elle fait du yoga.
01:20:41Il y a deux jours,
01:20:42elle était encore
01:20:43en train de faire
01:20:44une séance de yoga
01:20:45pour essayer de se relaxer,
01:20:46pour avoir de la souplesse.
01:20:47Et elle est exigeante
01:20:48en termes de maman.
01:20:49Donc, elle essaie
01:20:50de cocher quand même
01:20:51toutes les cases.
01:20:52C'est la société
01:20:53qui nous impose ça.
01:20:54Non, c'est elle
01:20:55qui se l'impose.
01:20:56C'est elle qui se l'impose.
01:20:57Et c'est hyper dur.
01:20:58Et moi,
01:20:59je la salue vraiment
01:21:00par rapport à ça.
01:21:01Parce que,
01:21:02elle est exigeante
01:21:03avec elle-même
01:21:04Je la salue vraiment
01:21:05par rapport à ça.
01:21:06Parce que,
01:21:07moi, j'ai eu un petit garçon
01:21:08entre les Jeux de 2008
01:21:09et 2012.
01:21:10Il était impossible
01:21:11que je parte en stage
01:21:12avec lui.
01:21:13Parce que,
01:21:14c'était trop fatigant.
01:21:15Et là,
01:21:16c'est systématique
01:21:17tout le temps,
01:21:18tout le temps,
01:21:19tout le temps.
01:21:20C'est dur à un moment donné.
01:21:21On a envie de les lâcher quand même.
01:21:22Six médailles
01:21:23pour l'équipe de France de judo.
01:21:24Pas une en or.
01:21:25Pardon d'être exigeante.
01:21:26Est-ce que,
01:21:27pour l'instant,
01:21:28je profite de ta présence,
01:21:29les judocats,
01:21:30les judocates,
01:21:31est-ce qu'ils vous déçoivent
01:21:33Ils sont tous dans les quatre
01:21:34ou presque.
01:21:35Oui, mais vous êtes frustrés
01:21:36ou vous êtes heureux ?
01:21:37Ils ont une densité de dingue.
01:21:38Oui, une densité extraordinaire.
01:21:39Après, c'est un peu plus,
01:21:40un peu moins.
01:21:41Ils sont tous dans les quatre.
01:21:42Attendez, il y a l'armada
01:21:43qui arrive.
01:21:44Ah, c'était pas un mois, l'armada ?
01:21:45Il y a Dico,
01:21:46il y a Marie-Hélène Gaillet,
01:21:47il y a...
01:21:48Madeleine Malonga.
01:21:49Madeleine Malonga,
01:21:50Romain Dicot,
01:21:51Teddy Riner.
01:21:52Et les pare-équipes.
01:21:53Et les équipes.
01:21:54C'est une possibilité
01:21:55vraiment de titre olympique
01:21:56où il y en a une...
01:21:57Tu vois, tu doutes.
01:21:59Ils ont tous été
01:22:00champions du monde
01:22:01ou champions olympiques.
01:22:02Donc à un moment donné...
01:22:03En termes de forme, etc.,
01:22:04il n'y a aucune barrière.
01:22:05Franchement,
01:22:06je les vois beaucoup
01:22:07en ce moment.
01:22:08Je travaille notamment
01:22:09à la maison de la performance
01:22:10où on les voit un peu
01:22:11tous les jours.
01:22:12Et franchement,
01:22:13ils sont affûtés.
01:22:14Pour l'instant,
01:22:15ils ont le sourire.
01:22:16Ça te joue sur le moral aussi
01:22:17de voir qu'il n'y a pas
01:22:18une médaille d'or
01:22:19ou ça les met dans l'ambiance
01:22:20tout le monde fait des médailles
01:22:21et moi aussi,
01:22:22il faut que j'en fasse une ?
01:22:23Non, il y a une ambiance
01:22:24systématiquement.
01:22:25Ils vont très loin.
01:22:26Pour l'instant,
01:22:27c'est quand même
01:22:28un excellent bilan.
01:22:29Six médailles pour l'instant.
01:22:30Six médailles.
01:22:31Un,
01:22:32alors en attention,
01:22:33on dirait finaliste
01:22:34puisqu'il fait cinquième.
01:22:35Oui, quart de finale,
01:22:36c'est fini.
01:22:37Oui, oui.
01:22:38Voilà.
01:22:39Et puis Alpha Dialo
01:22:40qui a été moins performant
01:22:41mais il n'a pas démérité
01:22:42non plus.
01:22:43Il a un peu dépassé
01:22:44son niveau.
01:22:45Donc on sent qu'ils ont
01:22:46une très, très belle dynamique.
01:22:47Donc demain,
01:22:48on attend marrer.
01:22:49La finale de Gaba,
01:22:50on va la regarder.
01:22:51C'est la finale de Gaba.
01:22:52C'est la finale de Gaba.
01:22:53C'est la finale de Gaba.
01:22:54La finale de Gaba,
01:22:55on va la garder.
01:22:56On va la garder.
01:22:57Non mais voilà,
01:22:58c'est aussi ça.
01:22:59Et Gaba était au-delà
01:23:00de son niveau.
01:23:01C'est impossible.
01:23:02Il fallait parier.
01:23:03C'est Alpha Dialo aujourd'hui
01:23:04qui a été éliminé
01:23:05un peu plus précocement
01:23:06que prévu
01:23:07du côté des garçons
01:23:08et qui doit être aussi
01:23:09extrêmement déçu.
01:23:10Il y a une supportrice
01:23:11qui était très déçue ce soir
01:23:12et qui l'a exprimé,
01:23:13je crois,
01:23:14ou qui va l'exprimer
01:23:15dans un instant,
01:23:16micro Dan-Sophie Bernardi.
01:23:17Qu'est-ce que c'est que cette histoire
01:23:18au Club France ?
01:23:19Oui France,
01:23:20on est avec Noémie
01:23:21qui était là ce soir
01:23:22pour une raison
01:23:23bien particulière.
01:23:24En tout cas,
01:23:25pour voir une athlète
01:23:26en particulier,
01:23:27Noémie,
01:23:28racontez-nous
01:23:29pourquoi vous avez pris
01:23:30vos places pour ce soir
01:23:31particulièrement au Club France.
01:23:32Parce que je voulais absolument
01:23:33voir Clarisse Agbenenou.
01:23:34Pour moi,
01:23:35c'est vraiment
01:23:36une athlète exemplaire.
01:23:37Son combat
01:23:38au sein du judo
01:23:39pour les femmes,
01:23:40tout ce qu'elle a fait,
01:23:41c'était magnifique
01:23:42et j'aurais tellement voulu
01:23:43qu'elle ait cette médaille
01:23:44surtout que,
01:23:45voilà,
01:23:46son match pour la médaille
01:23:47de bronze,
01:23:48elle l'a appris
01:23:49en quelques minutes.
01:23:50C'était vraiment dommage.
01:23:51En tout cas,
01:23:52j'espère qu'elle n'est pas
01:23:53trop déçue.
01:23:54En tout cas,
01:23:55on est très fiers de toi
01:23:56Clarisse.
01:23:57Pour nous,
01:23:58tu es toujours la championne
01:23:59que tu es
01:24:00et vraiment bravo encore
01:24:01pour toutes ces émotions
01:24:02que tu nous procures
01:24:03tout le temps.
01:24:04Merci,
01:24:05merci,
01:24:06merci.
01:24:07Je suis déçue quand même
01:24:08de ne pas te voir ce soir.
01:24:09Malheureusement,
01:24:10elle ne passera pas ce soir
01:24:11parce qu'il y a la suite
01:24:12aussi à préparer
01:24:13pour Clarisse Agbenenou.
01:24:14Il y a ses équipes,
01:24:15bien sûr.
01:24:16Petit lot de consolation
01:24:17ce soir
01:24:18où vous n'avez pas pu
01:24:19faire grand-chose.
01:24:21La ferveur française
01:24:22qu'on a vue
01:24:23tout au long du soir,
01:24:24c'est trop cool.
01:24:27Vraiment,
01:24:28on est trop bien entourés.
01:24:30Vive la France !
01:24:32Trop sympa.
01:24:33Merci beaucoup Anne-Sophie.
01:24:35Oui,
01:24:36mais les sportifs
01:24:37ne sont pas à votre disposition.
01:24:38Il y a des échéances
01:24:39et il y a la compétition
01:24:40par équipe,
01:24:41bien sûr,
01:24:42où elle sera très attendue.
01:24:43En tout cas,
01:24:44tu restes avec nous
01:24:45ou tu veux aller te reposer ?
01:24:46On la garde.
01:24:47Ça dépend,
01:24:48si vous parlez de foot,
01:24:49c'est pas mon oeil.
01:24:50Non,
01:24:51c'est que les Jeux olympiques.
01:24:52Je peux te poser une question ?
01:24:53Tu n'as pas dîné
01:24:54chez Odette ?
01:24:56Parce que j'étais
01:24:57dans ta diagonale.
01:25:00Quand je t'ai vu arriver,
01:25:01tu étais avec une amie
01:25:02et vous regardiez
01:25:03un peu comme moi
01:25:04les JO
01:25:05ou autre chose,
01:25:06tu as bien rigolé
01:25:07et je me suis dit
01:25:08mais je rêve ou quoi ?
01:25:11Oui,
01:25:12effectivement.
01:25:13Mais non,
01:25:14d'abord,
01:25:15je ne la connaissais pas.
01:25:16C'est très intéressant.
01:25:17C'est quand elle est venue
01:25:19C'était très intéressant.
01:25:20Très intéressant.
01:25:21Résultat du duel.
01:25:22J'ai appris un truc
01:25:23en judo quand même,
01:25:24c'est travaille ta manche.
01:25:25Je croyais que c'était
01:25:26dans la couture,
01:25:27elle pourrait t'apporter
01:25:28mais ça,
01:25:29je l'ai entendu.
01:25:30Travaille ta manche,
01:25:31c'est la prise de kimono.
01:25:32C'est ça.
01:25:33Est-ce qu'il y a
01:25:34des grosses déceptions
01:25:35de ces Jeux ?
01:25:36Attends,
01:25:37résultat du duel.
01:25:38Je n'ai pas vu moi
01:25:39entre David et Fred.
01:25:40Qui a gagné ?
01:25:41Oh,
01:25:42courte victoire
01:25:43de David Aiello.
01:25:44Non,
01:25:45ce n'est pas la courte.
01:25:46Non,
01:25:47c'est la courte.
01:25:48Malheureusement,
01:25:49non,
01:25:50tu t'es trompé.
01:25:51Claire,
01:25:52les Jeux,
01:25:53ça se passe aussi
01:25:54sur les réseaux
01:25:55et on a encore trouvé
01:25:56des petits trucs sympas
01:25:57je crois.
01:25:58Oui,
01:25:59avec le rugby à 7.
01:26:00C'est un sujet
01:26:01très intéressant
01:26:02et on va regarder
01:26:03surtout,
01:26:04on va séparer ça
01:26:05en deux.
01:26:06On va commencer
01:26:07par Stéphane Perez
01:26:08qui va peut-être,
01:26:09je pense,
01:26:10s'aligner,
01:26:11lui aussi peut-être
01:26:12l'espère-t-il,
01:26:13sur une autre discipline
01:26:14de ces Jeux.
01:26:15Je vous laisse
01:26:17Avec un grand
01:26:19coup de soleil,
01:26:21on va envoyer
01:26:22Claire et David
01:26:24et Scarce
01:26:26qui vont nous montrer
01:26:27la progression
01:26:28de la Chine
01:26:29au final.
01:26:30A tout moment,
01:26:31la chaîne Twitch
01:26:32apparaît.
01:26:33C'est magnifique,
01:26:34ça lui va bien.
01:26:35Je ne sais pas si l'équipe
01:26:37de France de Gym
01:26:38le veut dans son équipe
01:26:39mais en escott,
01:26:40pourquoi pas.
01:26:41Très joli.
01:26:42Ça peut être
01:26:43les nouvelles tenues
01:26:44des garçons
01:26:45ça peut être
01:26:46pour dans 4 ans par exemple.
01:26:48Ah très bien, à l'occident de l'année 2021, je vois mieux Samira Hidsaïd aux anneaux là-dedans.
01:26:53Et on a une deuxième vidéo à vous partager également
01:26:56puisque les Bleus font la fête partout, y compris très très très très très très haut en France.
01:27:02Très haut ?
01:27:03Oui.
01:27:10C'était court, c'était furtif, on a bien compris que c'était dans l'avion.
01:27:13Ils n'ont pas fini de la faire la fête à mon avis.
01:27:15Claire tu vas garder la main parce qu'on passe à Jeux Express.
01:27:17Il y a un jingle ou pas pour Jeux Express ?
01:27:19Sinon je suis spécialiste des jingles.
01:27:21Ah on veut entendre ça.
01:27:22Jeux Express ! Wouh !
01:27:23A toi Claire.
01:27:24Je crois qu'on commence par le volet avec les Français qui ne nous auront pas déçus.
01:27:27On me dit qu'il y a un jingle.
01:27:29Jingle ?
01:27:31Pas de jingle !
01:27:32Pas de jingle !
01:27:33Eh ben je pense que ça va devenir le jingle.
01:27:35C'est pas mal ce bateau français donc, ça passe.
01:27:37Oui, les Bleus qui se sont qualifiés pour les quarts de finale en effet,
01:27:41c'était face au Canada.
01:27:43C'était en 3-7 donc 0-25-20-25-21-25-17.
01:27:48Mission réussie pour eux.
01:27:50Avec un brisard monstrueux au service.
01:27:53Ils sont déjà en quarts.
01:27:54Ils sont déjà en quarts.
01:27:55Ils sont qualifiés.
01:27:56C'est une des rares équipes collectives qui nous font du bien quand même en ce moment.
01:27:58Le foot.
01:27:59Le foot alors.
01:28:00Le foot, pardon.
01:28:01Mais elles n'aiment pas le foot.
01:28:02C'est assez costaud parce que franchement il y a 6 mois on n'en aurait pas donné cher.
01:28:05Ils sont revenus en Ligue mondiale.
01:28:06Là il y a une certaine autorité parce que quand tu bats les Serbes de toute façon c'est que t'es là.
01:28:11Je ne m'attendais pas à les voir aussi bien.
01:28:13C'est fait le Canada.
01:28:15Attendez.
01:28:16Non, non, non.
01:28:17Pas de mépris.
01:28:18Je n'ai pas eu de mépris.
01:28:19Tu mets 3-7 au Canada, c'est jamais un hasard.
01:28:21Oui.
01:28:22Tu remets le couvert.
01:28:23C'est différent.
01:28:26Je crois qu'ils ont été des médailles mondiales.
01:28:28Il ne faut pas les prendre.
01:28:29Qui a gagné la dernière Ligue mondiale ?
01:28:30La Ligue des Nations.
01:28:31C'est l'équipe de France.
01:28:32Mais on est tout là-haut les gars.
01:28:33Ce n'est pas une garantie.
01:28:34C'est vrai.
01:28:35On enchaîne avec les footballeurs.
01:28:36Tiens, tu les réclamais.
01:28:38Mais c'est une bonne nouvelle.
01:28:39Tout va bien évidemment.
01:28:40Pour ce troisième match de poules.
01:28:42On rappelle que les bleus sont déjà qualifiés.
01:28:44Victoire 3-0 également.
01:28:47Je vous donne les buteurs.
01:28:48Peut-être Mateta, Doué et Calimuendo.
01:28:51Quart de finale vendredi.
01:28:52Ce sera contre l'Argentine.
01:28:54Tiens, tiens, tiens.
01:28:55Les humanistes argentins.
01:28:56Ça va être un plaisir de les voir.
01:28:57Bien accueillis à mon avis.
01:28:59Ça va être une bronca dans le stade.
01:29:01Je ne sais pas si vous avez suivi pour l'instant.
01:29:03Tous les athlètes argentins.
01:29:04Que dans le foot ou un petit peu dans tous les sports ?
01:29:06Non, non, non.
01:29:07Pas partout.
01:29:08Dans certains sports, ils sont très mal accueillis.
01:29:11Rapport à la chanson anti-française.
01:29:12Sur le tennis, apparemment, ça se passe bien.
01:29:15L'équitation, ils ne sont pas très forts.
01:29:17De toute façon, ils ne représentent pas une menace.
01:29:19Mais sur les sports co, ils sont bien, bien sifflés.
01:29:21Par contre, c'était un des favoris sur le papier à l'Argentine.
01:29:24Dans ce monde de foot olympique.
01:29:26Voire même le favori.
01:29:27Mais ils ont déçu.
01:29:28Dès les quarts de finale, on tape l'Argentine.
01:29:30J'attends de voir.
01:29:31Vous êtes sympa avec moi.
01:29:32Parce que j'ai oublié de préciser que c'était contre la Nouvelle-Zélande.
01:29:33Ce match, victoire 3-0.
01:29:34Bon, on ne dit que la victoire, finalement.
01:29:36Victoire à zéro, ça suffit.
01:29:383-0.
01:29:393-0 ?
01:29:403-0.
01:29:41Ah, j'ai dû rester à Mateta 1-0.
01:29:433-3.
01:29:44Je voulais manger.
01:29:45Autre équipe de France Collective qui nous a fait du bien aujourd'hui.
01:29:49Les Herbes Balleuses.
01:29:50Oui, exactement.
01:29:513 sur 3.
01:29:52Dans ce groupe face au Brésil.
01:29:5326 à 20.
01:29:54Cette fois-ci, j'ai l'adversaire.
01:29:55La France qui a maîtrisé vraiment le match de bout en bout.
01:29:58Et les Tricolores qui sont en tête de leur groupe.
01:30:00Qui se rapprochent donc de la…
01:30:02Qualification.
01:30:03Des quarts de finale.
01:30:04Et on a fait re-rentrer Graziani et Cléopâtre Darleux.
01:30:08Parce que vous savez que les réservistes, on peut faire tourner.
01:30:10C'est la gardienne Laura Glauser en l'occurrence qui a été énorme aujourd'hui.
01:30:13Ah oui ?
01:30:14Oui, oui.
01:30:15Tamara Oracek aussi fabuleuse.
01:30:16Et puis Pauletta Floppa aussi qualité.
01:30:18Ils regardent tous les matchs.
01:30:19C'est insupportable.
01:30:20Ils sont elles-elles.
01:30:21Ils ont commencé pleine bourre.
01:30:23Mais mine de rien, discrètement, on les…
01:30:25Discrètement ?
01:30:26Il faut demander aux adversaires si c'est discret.
01:30:28Ils viennent de marcher dessus depuis 8 jours.
01:30:30Ça sent très très bon.
01:30:31Pauletta Floppa, Oracek et Glauser, c'était assez exceptionnel.
01:30:34Ça sent très bon.
01:30:35Mieux que les garçons.
01:30:36Assez étonnante du titre.
01:30:37Donc bon.
01:30:38Oui.
01:30:39Mais ce n'est pas toujours une garantie.
01:30:40Ils regardent les garçons.
01:30:41Oui mais…
01:30:42Steven Biles a ébloui le…
01:30:43Ça y est.
01:30:44On en parle enfin.
01:30:45Il fallait faire une petite parenthèse.
01:30:46Bien sûr.
01:30:47Cette superstar des Jeux, mais encore plus.
01:30:50Elle a décroché la médaille d'or.
01:30:52Pas toute seule.
01:30:53Là, elle est toute seule.
01:30:54Mais c'est bien avec l'équipe des États-Unis.
01:30:56Magistrale notamment au sol en Corse.
01:30:58C'est sa huitième médaille olympique.
01:31:00On l'attend sur plusieurs médailles et finales individuelles ces prochains jours.
01:31:05Pourquoi on est tous aussi estomaqués par ses performances ?
01:31:08Moi, j'attends le concours général.
01:31:10Forcément.
01:31:11Mais déjà là, le par équipe, dès qu'elle entre, c'est la rockstar de ces Jeux.
01:31:14Presque plus que le Brown James, non ?
01:31:16Oui.
01:31:17Bien sûr.
01:31:18Bien sûr.
01:31:19Et pourquoi ?
01:31:20Comment on l'explique ?
01:31:21Déjà parce que les Avengers, là, c'est quand même un collectif.
01:31:24C'est quand même pas mal de…
01:31:25Tout…
01:31:26Que des stars d'ailleurs de NBA.
01:31:27Là, Simon Biles, puis il y a aussi son parcours.
01:31:29Le Brown James, ce n'est pas comme s'il n'avait bavé.
01:31:31Bon, ça fait quand même 20 ans qu'il est au plus haut niveau.
01:31:34C'est quand même quelque chose.
01:31:35Puis la gym, je suis désolé, même si on aime beaucoup le basket depuis 1992 au JO,
01:31:39ce n'est pas la même chose.
01:31:41La gym, c'est un des trois grands sports olympiques de référence au Canada et avec l'athlétisme.
01:31:45Et la gym américaine.
01:31:47Ils ont quand même un truc.
01:31:49Ils ont quand même une constance.
01:31:50Ils ont quand même une culture d'une immense profondeur.
01:31:53Mary Lou Retton, alors s'il vous plaît, c'était un truc de dingue.
01:31:55La gym américaine, c'est un truc phénoménal.
01:31:57On enchaîne avec l'aviron.
01:31:58Une déception et une bonne nouvelle.
01:32:00Exactement.
01:32:01On va passer des larmes au rire, ma chère.
01:32:02Vous m'avez volé mon lancement.
01:32:03Une première déclaration.
01:32:04Justement, ça fait extrêmement mal à la tronche.
01:32:07On ne peut pas être plus explicite.
01:32:09Dixit, Mathieu Androdias éliminé avec Hugo Boucheron en demi du deux de couple.
01:32:13Ils étaient les champions olympiques sortant, évidemment.
01:32:16Et puis, on va regarder des images aussi.
01:32:18Des filles, Elodie Ravera, Scara Modzino et Emma Lunati qui discuteront en revanche.
01:32:24Elle, la finale, elle termine deuxième de la demi.
01:32:26Rendez-vous, non pas demain, mais jeudi.
01:32:29On n'a pas eu les images, mais on peut les lancer derrière et écouter si vous voulez.
01:32:31On est là ou pas ?
01:32:32Voilà !
01:32:41C'est chouette.
01:32:42C'est peut-être elles les futures championnes olympiques qui vont prendre la relève de ces messieurs.
01:32:45Du surf ou pas du surf ce soir ?
01:32:47Je ne comprends plus parce qu'on a des Français en quart de finale et des Françaises.
01:32:50Oui, exactement.
01:32:51Le vent trop fort et la pluie ont eu raison des épreuves aujourd'hui.
01:32:56Même à Tahiti.
01:32:57Incertitude aussi pour demain.
01:32:59On parle peut-être plutôt des compétitions jeudi ou vendredi.
01:33:03On rappelle en effet qu'on attend, et vous l'avez dit, un quart franco-français chez les garçons.
01:33:07Notamment entre Colivaste et Johan Duru.
01:33:10Ce sont toujours quand même impressionnantes ces images, mais on a hâte que ça reprenne.
01:33:13Et Johan Dufay, Eva Hine-Pierrot chez les filles, ça aussi, ça va être du franco-français.
01:33:17Donc, on a forcément deux Français en demi-finale.
01:33:19Rien que pour ça, c'est un bel exploit.
01:33:20Bravo les surfers.
01:33:21Badminton, le petit pop-off, le grand pop-off.
01:33:24C'est l'un des Français qu'on surveille de près, évidemment.
01:33:27Thomas Junior, pop-off entré.
01:33:28Réussi, expédié, même victoire en 36 minutes face à Howard Schull, l'américain.
01:33:33Deuxième match demain contre, attention, le 9e mondial, Anthony Giting.
01:33:37On rappelle que pop-off, lui, 20e mondial.
01:33:39Et puis, Kevin Mayer, qu'on attend avec impatience.
01:33:43La dernière déclaration, écoutez-le, ça pique un peu.
01:33:46On a une double déclaration à vous montrer, ma chère France.
01:33:49La première, en effet, où il n'a d'abord pas assuré sa participation.
01:33:54C'est un miracle.
01:33:55Si ça passe, la progression que j'ai eue cette dernière semaine me laisse espérer
01:33:58peut-être 10% de chance d'être au départ du 100 m.
01:34:01J'ai fait le deuil de mes espérances.
01:34:03Et puis, une info, l'équipe a vous rapporté, en plus, qu'on vient d'avoir.
01:34:06Elle est toute fraîche.
01:34:07Sa présence, justement, vendredi, dépendra d'un test de sprint sur 30 m qui aura lieu jeudi.
01:34:14Oui, parce que c'est la première épreuve du Décathlon.
01:34:16C'est ça, c'est le 100 m.
01:34:17Donc, si, déjà, jeudi, il ne le sent pas, il n'ira pas.
01:34:20Sur 30 m.
01:34:22Pour vous dire que c'est vraiment millimétré.
01:34:24Surtout qu'il a dit, je n'ai pas envie de tomber par terre au Stade de France,
01:34:31au bout de 50 m, et terminer potentiellement les JO comme ça.
01:34:35Enfin, les démarrer.
01:34:36C'est triste, quand même.
01:34:38On a tellement vibré avec lui.
01:34:40C'est toujours le recordman du monde actuel.
01:34:42De ne pas pouvoir participer à la fête.
01:34:44Moi, j'étais au meeting de Paris.
01:34:46Quand il tombe par terre, il y a eu un silence assourdissant à ce moment-là.
01:34:51Et un cri que j'ai rarement entendu.
01:34:53Avec toute cette rage, toute cette inquiétude.
01:34:56Tout était mélangé.
01:34:57C'était très impressionnant.
01:34:58Et pour être bon, il faut aussi qu'il oublie la douleur.
01:35:01Parce que quand on se fait mal aux ischios comme ça, une douleur musculaire, c'est très, très douloureux.
01:35:07Normalement, il faut des six semaines de cicatrisation.
01:35:09Pour lui, il va aller beaucoup plus vite.
01:35:11Parce qu'il est très, très bien soigné.
01:35:13Mais l'impact de la douleur dans le cerveau, c'est hyper important.
01:35:18Et ça, il l'a encore en tête.
01:35:20Sinon, il peut s'entraîner à faire la chenille.
01:35:21Comme on le fait du côté du Club France.
01:35:23Petite reprise en douceur pour Kevin Mayer.
01:35:25C'est la fête.
01:35:26Pourtant, il n'y a pas beaucoup de champions ce soir.
01:35:28Parce qu'il n'y a pas beaucoup de médailles à fêter.
01:35:30On l'a dit, Clarisse Agbenenou ne passera pas au Club France.
01:35:32Les Esprimeuses non plus, parce qu'elles ont fini trop tard.
01:35:34Les supporters sont quand même là pour partager, pour célébrer.
01:35:37Pour revivre des beaux moments ensemble.
01:35:39Et pour danser devant nos caméras.
01:35:40Et ça nous fait bien plaisir.
01:35:41Attention, on va peut-être perdre le sourire.
01:35:44Avec peut-être le premier couac de ces Jeux Olympiques.
01:35:47On l'a appris ce matin.
01:35:48En pleine nuit, d'ailleurs, la décision a été prise d'annuler les épreuves de triathlon.
01:35:51Qui étaient prévues ce matin.
01:35:52Annulation à la dernière minute.
01:35:54Pour cause de non-baignabilité de la Seine.
01:35:56En cause, les trompes d'eau qui sont tombées, bien sûr.
01:35:58On s'en souvient, vendredi soir.
01:35:59Lors de la cérémonie d'ouverture.
01:36:01Qui ont rendu l'eau non-baignable.
01:36:03Pour l'instant, l'épreuve est repoussée à demain matin.
01:36:05Mais ça pourrait encore changer, Claire.
01:36:07En fait, il y a plusieurs choses qu'on va voir ensemble.
01:36:10Avec les différents scénarii qui vont se faire maintenant.
01:36:14Les deux possibilités, très clairement, entre aujourd'hui et vendredi.
01:36:17Puisque la date butoir est fixée à vendredi.
01:36:20On affiche le petit tableau des scénarii en même temps.
01:36:23Qu'on regarde ça tous ensemble.
01:36:25Donc, si la qualité de l'eau...
01:36:26Quand tu réclames quelque chose, ça marche.
01:36:27Moi, ça ne marche pas.
01:36:28J'ai compris qui était la patronne.
01:36:30Je peux me taire après ça.
01:36:32Si la qualité de l'eau est bonne, demain, on aura bien les deux épreuves.
01:36:36Les féminines à 8h et les masculins à 10h45.
01:36:40Et si la qualité de l'eau est mauvaise, on va reporter.
01:36:43Dernière chance, vendredi 2 août à ce moment-là.
01:36:47Mais vendredi, il y aura forcément une épreuve.
01:36:50C'est-à-dire, soit on va rester sur le triathlon.
01:36:52Soit on va passer au duathlon.
01:36:54C'est-à-dire, éliminer la natation.
01:36:56Enlever la natation de cette compétition.
01:36:58Avant de te lancer, triathlon reporté.
01:37:01Est-ce que c'est le premier couac de ces Jeux Olympiques ?
01:37:04Justement, Greg, tu vas participer au duel, je crois.
01:37:06Avec un dingle.
01:37:09Oui, c'est un couac, nous dit Greg.
01:37:11Non, ce n'est pas un couac, nous dit David.
01:37:13J'ai l'impression qu'il est chaud.
01:37:14On le laisse prendre la main.
01:37:15Parce que j'ai du mal à le tenir.
01:37:16Il a envie d'y aller.
01:37:18On affiche le duel.
01:37:19On est parti.
01:37:2030 secondes chacun.
01:37:21Greg, tu prends la main.
01:37:22Ils ont pris des risques.
01:37:23Il y a un côté, dans le bon sens, un peu mégalomane
01:37:26où il faut essayer de susciter des choses.
01:37:28Mais là, on joue quand même avec une épreuve.
01:37:30On joue quand même avec les athlètes.
01:37:31C'est comme s'il y avait un 400A.
01:37:33Le mec, il arrive.
01:37:34Il dit, écoutez, je n'ai pas trouvé l'A.
01:37:35Vous avez qu'à me faire un 400B.
01:37:36C'est aussi grotesque que ça.
01:37:38C'est-à-dire que si vous enlevez une épreuve sur le triathlon,
01:37:40vous le dénaturez complètement.
01:37:41Vous allez quoi ?
01:37:42Vous pouvez le remplacer par un chifoumi, une partie d'échec.
01:37:45C'est ubuesque.
01:37:47C'est à la limite du surréaliste.
01:37:49Et c'est au détriment des athlètes.
01:37:51Et ça, ce n'est pas possible.
01:37:53Greg, il s'est trompé de débat.
01:37:55C'est le débat de samedi matin, de samedi soir.
01:37:57Si l'épreuve a annulé.
01:37:59Pour l'instant, on parle d'un contre-temps, d'un couac.
01:38:01Si demain, par bonheur, à 10h45, la course a lieu,
01:38:05ça aurait été une péripétie dans l'histoire de ces Jeux.
01:38:07Et on aurait une épreuve absolument incroyable
01:38:09avec un triathlon qui aura débuté avec l'épreuve de natation dans la Seine.
01:38:12Pour l'instant, c'est juste un contre-temps.
01:38:14Et on verra si ça se transforme en couac.
01:38:17C'est donné.
01:38:18On a 6 secondes d'avance.
01:38:19On s'est encore trompé.
01:38:21On s'est encore trompé.
01:38:22Le nom, oui.
01:38:23Mais vous avez remis à leur place.
01:38:24Il faut juste ajouter une chose assez importante.
01:38:26C'est que c'est la météo de ce soir qui rend finalement la décision de demain incertaine.
01:38:30Le gros orage qui est attendu.
01:38:32Ils le savent quand, en fait ?
01:38:33À 8h moins 10 ?
01:38:34Tu vas à la flotte ?
01:38:35À quelle heure ils le savent ?
01:38:36Dans la 4h du matin ?
01:38:37Petit élément d'information.
01:38:39J'ai pu parler avec quelqu'un qui connaît très bien le triathlon.
01:38:43Parce que c'est le consultant triathlon, ce matin.
01:38:47Tu n'as plus son nom, là, je sens.
01:38:48Non, mais surtout, je ne peux pas non plus le…
01:38:50D'accord.
01:38:51Ne dévoile pas tes sources.
01:38:52Il y a une chose qui est certaine.
01:38:53C'est que ces prélèvements-là, il faut 18h pour les analyser.
01:38:56Donc, c'est les prélèvements qui ne sont pas du tout de cette nuit.
01:38:59C'est les prélèvements que ce matin, si on parle de mardi aujourd'hui,
01:39:03on est mercredi maintenant, mais en gros, pour être clair,
01:39:06mardi matin, en gros vers 5h ou 6h du matin,
01:39:09c'est ces prélèvements-là qui vont être utilisés.
01:39:11Ou vers 8h du matin.
01:39:1218h plus tard, on a les résultats.
01:39:14Ça prend du temps à analyser.
01:39:16Vu la température qu'il y avait…
01:39:18Non, mais là, justement, s'il replie ou pas, on ne sait pas.
01:39:20Ce qui compte, c'est que les prélèvements ont été faits déjà mardi matin,
01:39:25donc il y a 18h, 20h, et c'est ça qui va faire fois.
01:39:28Et si ça ne marche pas, encore une fois, je suis d'accord avec toi, David…
01:39:31On a encore vendredi.
01:39:32Voilà, il y a encore jeudi et vendredi.
01:39:35On a un président pour trancher, pour respecter…
01:39:37Je donne le point à David.
01:39:39Attendons.
01:39:40Pour l'instant, oui, ça serait dramatique, mais ce n'est pas un couac.
01:39:44On a pris des risques aussi à la cérémonie d'ouverture.
01:39:47Bon, il n'y avait pas les compétitions et ça a fonctionné, malgré la pluie.
01:39:51Mais ça ne s'appliquait pas aux athlètes.
01:39:53Oui, je sais, mais c'était quand même…
01:39:55On jouait à un enjeu, quand même, d'image internationale.
01:39:58Enfin, la cérémonie, on a pris des risques.
01:40:02On a quelques réactions d'athlètes, si je peux me permettre.
01:40:04Même sur la sécurité, tu vois.
01:40:06Et notamment un porte-drapeau.
01:40:07Alexis Honquinquan, le paratriathlète multimédaillé
01:40:10qui est porte-drapeau de la délégation paralympique,
01:40:13il a pris la parole à ce sujet au micro d'Anne-Sophie Bernardi.
01:40:16Très tôt ce matin, vers 4 heures du matin à peu près,
01:40:19au moment de mon petit déjeuner.
01:40:21Oui, c'est forcément une mauvaise nouvelle,
01:40:23parce que la nuit a dû forcément être déjà un peu courte par l'enjeu.
01:40:26Et puis derrière, tu fais l'effort de te réveiller
01:40:28et en fait on te dit que tu ne vas pas faire la course.
01:40:30Donc ça, c'est quand même compliqué à avaler.
01:40:32Donc maintenant, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut se remobiliser.
01:40:35Moi, ça m'est déjà arrivé d'avoir des courses de triathlon annulées en duathlon.
01:40:39Donc c'est vrai que c'est une bascule qu'on n'aime pas
01:40:41parce qu'on fait le triple effort, on n'en fait pas que deux.
01:40:43Donc c'est sûr que ce n'est pas évident à digérer,
01:40:45mais il faut avoir confiance et il faut repartir sur une journée plus tard
01:40:50et faire la même course que tu devais faire la veille.
01:40:53Intéressant ce que nous dit le porte-drapeau.
01:40:55C'est vrai qu'il y a aussi cette notion-là.
01:40:57Monsieur le préparateur mental, Thomas,
01:40:59il faut rebasculer en mode tu me lèves pour faire une compétition,
01:41:02puis en fait je me recouche, puis je ne sais pas.
01:41:04Et puis là, c'est là que tu gamberges et c'est le pire pour un sportif.
01:41:06Oui, ça peut déstabiliser.
01:41:08Ça, on ne va pas se mentir.
01:41:10Surtout quand certains sportifs sont très exigeants,
01:41:13très chronométrés, millimétrés.
01:41:15Là, ça peut déboussoler.
01:41:17Ça, c'est une évidence.
01:41:19Anne-Sophie Bernadis en direct du Club France
01:41:21qui veut intervenir alors qu'elle se régale
01:41:23et qu'elle danse la chenille sur le dancefloor.
01:41:25Mais là, c'est très sérieux.
01:41:27C'est le triathlon qui est en péril.
01:41:31J'aimerais juste relativiser ce qui a été dit en plateau.
01:41:34On en parle beaucoup de ce report du triathlon avec Alex Sankaka.
01:41:37Vous l'avez entendu il y a quelques instants.
01:41:39Mais également là, dans les coursives du Club France,
01:41:41on a vu il y a quelques instants le journaliste, l'équipe
01:41:43qui suit le triathlon Romain Donneux
01:41:45qui nous disait qu'évidemment, ce sont les prélèvements
01:41:47de ce matin qui vont être étudiés demain matin.
01:41:50Mais ils vont être étudiés à la lumière
01:41:53des conditions météo de cette nuit.
01:41:55C'est-à-dire que si tout est au vert,
01:41:57mais qu'on prend en considération qu'il y a eu un énorme orage
01:42:00avec tant de millimètres de précipitation
01:42:02de 1h à 3h du matin,
01:42:05ce sera intégré, avec leur manière de calculer,
01:42:10aux prélèvements de ce matin.
01:42:12Ce n'est pas juste uniquement de façon de but en blanc
01:42:15les prélèvements de ce matin.
01:42:17Ils sont à relativiser par rapport aux conditions météo
01:42:19de cette nuit évidemment.
01:42:20Merci Anne-Sophie.
01:42:21Je crois qu'on annonce un petit peu des orages pour ce soir.
01:42:23C'est ce qu'il y a annoncé mais bon.
01:42:25Autre réaction, on a eu Alexia Anquincan.
01:42:27Greg Rouault, notre consultant ex-triathlète devenu coach.
01:42:30Lui, il a l'habitude apparemment
01:42:32de ces changements de dernière minute. On l'écoute.
01:42:34Pour moi, ce n'est pas un couac.
01:42:36Ça fait partie des aléas du sport, du triathlon.
01:42:40Encore une fois, je pense que fut un temps,
01:42:43ce triathlon aurait eu lieu.
01:42:45Malheureusement, je pense qu'on en a tellement fait
01:42:47une affaire d'état de la qualité de la scène
01:42:49que personne n'a voulu prendre de risque.
01:42:52Non, ce n'est pas un couac.
01:42:54Il y a des triathlons où on annule les natations.
01:42:56Là, ils ont cette possibilité de pouvoir reporter.
01:43:00C'était prévu, c'était anticipé.
01:43:02Ça fait partie des aléas.
01:43:04Ce sont des éléments extérieurs.
01:43:06On savait que la qualité de la scène était bonne,
01:43:09mais ce n'est pas exceptionnel.
01:43:11Après, pour avoir fait des triathlons dedans,
01:43:13je peux vous dire que tout le long de l'année,
01:43:15on fait des triathlons dans des eaux qui sont bien pires.
01:43:17On l'entend beaucoup, les triathlètes,
01:43:19dire qu'ils ont déjà nagé dans le bien pire.
01:43:21Donc, ce ne serait pas finalement un couac, Greg ?
01:43:23Le couac, c'est l'annulation.
01:43:25Le couac, ce n'est pas le désenvoyé dans la scène.
01:43:27Ça serait l'annulation, comme il a dit.
01:43:30Par rapport à ce qu'il dit, l'incertitude,
01:43:32c'est déjà un problème quand même.
01:43:34Ils le disent eux-mêmes, ça arrive.
01:43:36Dans ces cas, pourquoi est-ce qu'on va lui dire demain
01:43:38finalement non, écoutez la scène prochaine ?
01:43:40Tout le monde dirait, ce n'est pas possible.
01:43:42Pourquoi les triathlètes ne le disent pas ?
01:43:44On te dit que ça arrive régulièrement dans le triathlon.
01:43:46Même comme ça, ce n'est pas tolérable sur des Jeux olympiques.
01:43:48Claire, vous intervenir.
01:43:50En effet, c'est déjà arrivé sur des triathlons,
01:43:53mais on s'est plutôt renseigné.
01:43:55C'est surtout Benjamin Mas, le DTN de la Fédération française,
01:43:57qui l'a préparé lui-même.
01:43:59Sportivement, c'est quelque chose dont on ne veut pas entendre parler.
01:44:01Ce n'est pas du tout la même chose.
01:44:03On va même enchaîner.
01:44:05En fait, lui, il dit qu'il n'y a jamais eu de duathlon
01:44:07sur ses grandes compétitions,
01:44:09c'est-à-dire sur les Jeux ou sur les championnats d'animaux.
01:44:11Par contre, là-haut, je rejoins et j'irai dans le sens de dire
01:44:13que ça serait un quac en plus,
01:44:15parce qu'on n'a pas eu de plan B, de vrai plan B.
01:44:17Tu pouvais les envoyer à Honfleur,
01:44:19tout le monde était content.
01:44:21Sur ce point-là, oui.
01:44:23Mais attendons, on verra.
01:44:25Si c'était un duathlon, là, ce serait un terrible quac.
01:44:27On continue d'en parler après la pub,
01:44:29on verra le résultat du duel notamment.
01:44:31Et puis, vous me direz les épreuves que vous voulez suivre demain.
01:44:33J'ai hâte de savoir qui sont les Français que vous attendez.
01:44:35A tout de suite.
01:44:45Suite et fin de l'équipe du soir avec...
01:44:47Ce n'est pas une chenille,
01:44:49ce n'est pas un paquito. Quel est ce geste technique ?
01:44:51Monsieur Éric Blanc, habitué des soirées
01:44:53à mouvement.
01:44:55Le pont, c'est le pont.
01:44:57C'est la préparation à l'année.
01:44:59C'est le pont du mariage.
01:45:01En tout cas, ça se passe du côté du Club France.
01:45:03On n'est pas à l'abri de voir Anne-Sophie Bernadine ébouler à tout moment.
01:45:05Je sais que c'est son jeu préféré
01:45:07et qu'elle s'est beaucoup entraînée.
01:45:09Grosse préparation physique et mentale pour Anne-Sophie
01:45:11sur ce jeu. C'est toujours la fête du côté du Club France.
01:45:13Tiens, Anne-Sophie, avant de se quitter,
01:45:15donne-nous le programme de demain.
01:45:17J'espère qu'on aura des médaillés, qu'on aura des DJ.
01:45:19Donne-nous envie de venir là.
01:45:21C'est pour ceux qui veulent se rendre au Club France à la Villette.
01:45:255 euros seulement
01:45:27pour vivre plein de fêtes
01:45:29à la médaille. On espère en avoir beaucoup demain.
01:45:31On sera fixés assez tôt dans la journée
01:45:33puisqu'on croise les doigts pour que
01:45:35ces 2 triathlons aient lieu.
01:45:37Les petits chanceux qui ont eu
01:45:39des billets pour le triathlon femmes,
01:45:41ils vont être gâtés demain parce qu'il y a les 2 courses
01:45:43hommes et femmes. Il y a à chaque fois
01:45:453 sélectionnés français
01:45:47chez les hommes et chez les femmes.
01:45:49On a vu Alexis Hancacan tout à l'heure
01:45:51qui dit que 2 triplés français n'exagèrent
01:45:53rien mais qui pense que
01:45:55Cassandre Beaugrand et Emma Lombardi peuvent monter
01:45:57sur le podium ensemble sur ce triathlon
01:45:59féminin. On aura évidemment le judo
01:46:01avec Marie-Ève Gaillet notamment qui sera
01:46:03en lice demain. Et puis le BMX,
01:46:05je sais que vous adorez ça, France.
01:46:07J'espère donc qu'à votre micro demain soir,
01:46:09il y aura Anthony Jean-Jean parce que je vous le laisse.
01:46:11Je vous laisse Charles-Antoine Nora aussi qui est derrière la caméra.
01:46:13Ah oui, c'est vrai. C'est repos. Merci Anne-Sophie,
01:46:15tu t'es bien donnée. On te retrouve juste
01:46:17après, deux jours après et je prendrai le relais du côté du
01:46:19Club France. Tu me les as bien chauffés donc je pense
01:46:21que j'ai plus qu'à prendre tes chaussons.
01:46:23Merci Anne-Sophie, bonne soirée. Régale-toi un petit peu, profite.
01:46:25On parlait de
01:46:27triathlon avec Anne-Sophie parce que juste avant
01:46:29la pub, on se demandait si c'était le premier
01:46:31couac de ces Jeux. Vous savez qu'il y a eu un report,
01:46:33ça aurait dû avoir lieu ce matin. Normalement, ce sera demain
01:46:35matin. Résultat du duel,
01:46:37couac, c'était un grand oui pour Greg, c'est un
01:46:39couac non pour David, c'est pas un couac.
01:46:41Deux victoires dans les mêmes semaines.
01:46:43C'est que les Français sont ronchons.
01:46:45Ils sont ronchons.
01:46:47Et en plus, la plupart n'ont même pas écouté le duel.
01:46:49C'est vrai, juste au visage, au faciès.
01:46:51C'est vraiment scandaleux.
01:46:53David Faciès, c'est dur.
01:46:55Vous savez comment on termine à chaque fois cette émission ?
01:46:57Quiz. Non, pas un quiz.
01:46:59En vous demandant vos préférées
01:47:01pour demain, votre programme de demain,
01:47:03vos instants que vous allez suivre,
01:47:05que vous ne manquerez sous aucun prétexte.
01:47:07Que me dit-on dans l'oreillette ? Fred Verdier
01:47:09pour commencer. Et pourquoi ?
01:47:11Je ne me souviens même plus. Alors Fred Verdier,
01:47:13qu'est-ce que tu m'as dit ? Le triathlon, dis-donc.
01:47:15Je crois que tu avais choisi ça.
01:47:17Alors peut-être que tu seras dans ton...
01:47:19Comme je t'ai dit, je vais changer.
01:47:21Je vais faire du marchand.
01:47:23Ah, du Léon. Mais on avait déjà des gens sur le...
01:47:25Mais vas-y, vas-y.
01:47:27Là, les deux, l'enchaînement que même
01:47:29Michael Phelps n'a pas osé faire.
01:47:31200 papes, 200 bras,
01:47:33c'est monstrueux.
01:47:35Il y a quand même de super bonnes vibrations.
01:47:37Je ne sais pas, moi, je suis
01:47:39tout prêt à m'extasier, à admirer ça
01:47:41demain soir, ça va être colossal.
01:47:43Je crois que c'était le même choix que...
01:47:45Eric ? Oui. Et Thomas ?
01:47:47Il y a beaucoup. The place to be,
01:47:49les 8 arenas, voilà, terminé.
01:47:51On ne va rien manquer.
01:47:53À partir de 20h30, je crois, les deux finales,
01:47:55Thomas, pour le mot de la fin, s'il fallait encore...
01:47:574h36, les 200 papes.
01:47:59Excusez-moi, je n'avais pas la minute express.
01:48:01C'est très intéressant. Demain, toi qui es son préparateur
01:48:03mental, on n'a pas beaucoup de temps,
01:48:05mais tu as un rôle à jouer ou c'est déjà fait pour toi,
01:48:07le job ?
01:48:09Le job est déjà fait.
01:48:11Mentalement, on parle.
01:48:13Oui, parce que nous, les athlètes que j'accompagne,
01:48:15moi, c'est un travail en profondeur pour qu'ils soient
01:48:17complètement autonomes. Donc là, le process,
01:48:19il est en place, on l'a validé au 404.
01:48:21Je n'ai pas envie de dire
01:48:23qu'il n'y a plus qu'à reproduire,
01:48:25mais c'est juste démo, une présence.
01:48:27Oui, il peut t'appeler à tout moment quand même.
01:48:29Oui, on va s'appeler, mais ce n'est pas
01:48:31parce qu'il va être en panique.
01:48:33C'est juste qu'on fait les derniers petits réglages
01:48:35et puis après, on voit ce qui se passe.
01:48:37On s'inquiète et on s'enlève cette épée de Damoclès
01:48:39tout le temps.
01:48:41Vouloir avoir du résultat pour la France,
01:48:43on ne doit rien au peuple français
01:48:45quand on est sportif de haut niveau aux Jeux Olympiques.
01:48:47Et on espère qu'il va le faire, ce quadruplet.
01:48:49C'est le sondage du jour, d'ailleurs.
01:48:51On validera le sondage
01:48:53tout à l'heure. Greg, toi,
01:48:55choix étonnant de Greg.
01:48:57Non, c'était le plongeon au vol
01:48:59synchronisé féminin.
01:49:01C'est demain à 11h, je crois.
01:49:03Parce que c'est un sport,
01:49:05c'est un entraîneur australien
01:49:07qui m'avait sensibilisé à ça.
01:49:09Si vous voulez, vous apprenez
01:49:11tout dans la vie. Vous apprenez à saisir des objets,
01:49:13vous apprenez à marcher, vous apprenez
01:49:15à nager. Mais tout ce que vous faites en l'air,
01:49:17c'est ce sport-là qui vous l'apprend.
01:49:19Il n'y a aucun geste
01:49:21qui a été construit préalablement.
01:49:23C'est des athlètes qui font...
01:49:25Toutes les figures qu'ils font sont dédiées à ce sport.
01:49:27D'accord. Il n'y a pas de français, ça ne m'intéresse pas.
01:49:29Le choix de David.
01:49:31Mais moi, je veux des français !
01:49:33On n'a plus que 15 secondes, c'est bon.
01:49:35Oui, des français, évidemment. Il y a des français en danger.
01:49:37C'est le horde chez les garçons.
01:49:39Après les deux défaites inaugurales,
01:49:41on est un peu comme ça.
01:49:43On ne s'y attendait pas, en plus.
01:49:45Donc voilà, à 19h, on espère qu'ils vont retrouver
01:49:47notamment leur efficacité offensive.
01:49:49Parce que là, c'est catastrophique. J'ai vu que sur le dernier match,
01:49:51ils étaient à 40% au tir.
01:49:53Allez les Bleus, il faut se réveiller. C'est le moment ou jamais.
01:49:55Parfait. Je n'ai même pas le temps de vous parler d'Anthony Jean-Jean
01:49:57au BMX. Je me sacrifie. Résultat du sondage.
01:49:59Oui, mais on n'a pas le temps.
01:50:01On a réalisé le quadruplet en individuel.
01:50:03On me dit dans l'oreillette,
01:50:0567% de oui.
01:50:07Le peuple du français y croit.
01:50:09On est persuadés de ça.
01:50:11Demain, rendez-vous 22h55, 23h.
01:50:13Après la dernière compétition, on est là pour débriefer tous ensemble.
01:50:15Et je vous souhaite une excellente soirée,
01:50:17avec plein de médailles. Salut à tous.

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