Mélanie Vogel, sénatrice écologiste des Français à l'Étranger, était l'invitée du Live BFMTV. Les négociations au sein du Nouveau Front populaire sont dans l’impasse ce lundi 15 juillet après le rejet par le Parti socialiste de la nomination d’Huguette Bello comme candidate au poste de Première ministre.
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00:00Justement, sur cette personne aujourd'hui, Olivier Faure a évoqué le fait d'appeler quelqu'un de la société civile qui ne soit peut-être pas marqué politiquement.
00:07Est-ce que ça, vous pensez que ce serait une bonne idée ?
00:09Ça peut être une solution. Ça peut être une solution intéressante que d'avoir une personne qui, au fond, ne soit pas très directement partisane
00:19ou en tout cas totalement associée à un des quatre partis qui discutent. Ça peut faire partie et depuis le début, on a toujours pu imaginer
00:28que la société civile a eu une grande place dans l'aventure politique qui est celle du NFP qui a commencé et ça pourrait évidemment être une solution.
00:37Est-ce que vous avez le sentiment, ce matin, franchement, que cette élection va vous échapper ?
00:41D'une certaine façon, comme le Rassemblement national espérait être à Matignon, vous espérez être à Matignon et que ce soit un troisième candidat qui arrive de nulle part.
00:50François Bayrou, par exemple.
00:52Ce ne serait pas de nulle part. Je pense que, si vous voulez, ça ne va pas nous échapper dans le sens où il y a eu une élection, les gens ont voté,
01:02le programme du Nouveau Front populaire est arrivé en tête et il y a une légitimité démocratique à ce qu'on gouverne.
01:08Est-ce que le président de la République peut jouer un mauvais coup à la démocratie en désignant quelqu'un qui n'a pas de légitimité démocratique ?
01:16C'est possible. Ce n'est pas parce que l'élection nous aura échappé, c'est parce qu'il y aurait eu une faute politique de la part du président de la République.