Caroline Pilastre, éditorialiste et consultante : «Aux Etats-Unis il y a les armes, mais la banalisation des crimes à coups de couteau existe depuis des années en France».
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00:00En faisant un parallèle, alors évidemment que cyniquement,
00:04même s'il ne l'a absolument pas cherché, c'est bon pour la campagne
00:09de Donald Trump par rapport à tout ce que tu disais concernant M.
00:12Biden, parce que son État, me concernant, fait mal au cœur.
00:15Et je pense qu'on veut aussi le laisser maintenir, même si c'est lui,
00:18vous avez raison Sarah de le rappeler, qui jusqu'à présent décide de rester.
00:22Mais ça arrange aussi certainement ses équipes, parce que s'il se retire
00:26au profit d'un autre candidat démocrate, évidemment que ce candidat
00:28viendra également avec son staff.
00:30Donc, vous aurez également des gens au chômage.
00:32Donc, c'est de la politique.
00:33Il y a beaucoup de cynisme.
00:35Et en France, n'oublions pas que nous avons les couteaux.
00:38C'est le parallèle que je voulais faire.
00:40Aux États-Unis, il y a les armes.
00:41Si on parle évidemment de la violence à l'état pur.
00:43Mais la banalisation des crimes à coups de couteau en France existe
00:48depuis des années et vous en avez toutes les dix minutes.
00:51Alors, heureusement que le marché de l'arme en France n'est pas celui
00:55aux États-Unis, c'est à dire, si je puis m'exprimer ainsi trivialement
00:59à la one again, malgré tout, tuer de manière low cost n'importe quel citoyen.
01:04Ça existe aussi en France, ainsi que la violence en politique.
01:08Parce que quand vous avez des partis chez nous qui s'amusent à dire
01:12le président se prend pour Louis XVI,
01:14ce couvert, il va finir sur une pique et qu'on appelle un peu à du meurtre,
01:22mais de manière totalement décomplexée.
01:24Je suis désolée quand vous avez des esprits faibles ou des personnes
01:27qui sont malléables et manipulatrices.
01:29Ça peut aussi agir sur d'autres esprits faibles.