• il y a 3 mois
Il y a dix jours, le Nouveau Front populaire sortait vainqueur au second tour des élections législatives le 7 juillet dernier. Mais depuis quelques jours, les négociations sont à l’arrêt à cause de désaccords et de blocages, du PS et de LFI principalement, alors que la gauche doit désigner d’ici le 18 juillet une personne qui présidera l’Assemblée nationale. 

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Transcription
00:00Aucun nom acté pour le poste de Premier ministre.
00:02Arrêt des négociations.
00:03La gauche se fracture.
00:05Cela fait dix jours que le nouveau Front populaire,
00:07composé de la France Insoumise, du Parti communiste français,
00:10du Parti socialiste et d'Europe Écologie-Les Verts,
00:13est arrivé en tête au second tour des élections législatives le 7 juillet dernier.
00:17Depuis plusieurs jours, tous ces partis n'arrivent pas à se mettre d'accord
00:19et à reprendre les négociations sur le poste de Premier ministre.
00:22En tout cas, ils sont confrontés à une situation de blocage.
00:25Situation de blocage due au refus permanent,
00:28incessant du Parti socialiste,
00:30de l'ensemble des propositions qui sont posées sur la table.
00:33Deux noms avaient été proposés.
00:35Le premier, celui du guet-belo,
00:37soutenu par les communistes et la France Insoumise,
00:39mais refusé par le Parti socialiste.
00:41Puis, Laurence Toubiana, personnalité de la société civile.
00:44Une candidature appuyée par les écologistes,
00:46les communistes et les socialistes,
00:48mais qui n'a pas convaincu la France Insoumise.
00:50Je sais ce qui est tenté,
00:51c'est de mettre constamment la pression sur les insoumis
00:53pour que derrière, ils acceptent des personnes
00:55qui sont prêtes à aller faire des alliances avec Macron
00:57et qui vont abandonner le programme.
00:58On ne trahira pas le programme.
01:00Et je refuse que derrière, on vienne nous voir
01:02et nous rendre, nous, responsables
01:03parce qu'on est tout simplement des politiques
01:04qui tiennent leurs promesses.
01:05Une situation qui en exaspère plus d'un,
01:08dont François Ruffin,
01:09qui avait été lui-même pressenti
01:10pour être le leader de ce nouveau Front populaire.
01:13Est-ce que c'est par un chiffoumi ?
01:14Est-ce que c'est en tirant à la courte paille
01:16qu'on trouve enfin un nom pour Matignon ?
01:18Ou c'est simplement, quand on est en démocratie, par le vote ?
01:21Quand on voit ce que font les partis aujourd'hui,
01:24c'est à désespérer les gens.
01:25Le secrétaire national du Parti communiste français,
01:27Fabien Roussel, tire la sonnette d'alarme
01:29et invite à reprendre les négociations au plus vite.
01:31Si on ne trouve pas de solution dans les heures qui viennent,
01:35dans les jours qui viennent,
01:37ce serait un véritable naufrage,
01:39je le dis sincèrement.
01:41Un manque de respect pour tous ces électeurs, ces électrices.
01:43Tout comme Marine Tondelier,
01:45secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts.
01:47J'ai un peu honte,
01:49parce qu'il faut se dire qu'on vient tous,
01:51les chefs de parti, les militants, les candidats,
01:54et puis beaucoup de Français quand même,
01:55de donner six semaines de notre vie
01:57pour permettre, peut-être,
01:59de changer le quotidien des gens.
02:02Pas juste d'améliorer leur quotidien,
02:03mais aussi de permettre leur lendemain.
02:05Et donc je pense qu'on doit être à la hauteur,
02:07je pense qu'on doit tout donner.
02:08Et j'ai la sensation qu'on a tout donné pendant cinq semaines,
02:12mais là j'ai du mal à être fière cette semaine.
02:13Cette situation crispe aussi les militants.
02:15Ah ben c'est beaucoup trop long.
02:18C'est à la fois décevant et pas spécialement inattendu.
02:20Ça fait plutôt maternel que politique.
02:22En plus de trouver un nom pour Matignon,
02:24le nouveau Front populaire doit se mettre d'accord
02:26pour choisir une personne qui présidera l'Assemblée nationale
02:29avant demain, le 18 juillet.

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