Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire au poste de Première ministre après les législatives de juillet dernier, se dit "prête", même si elle considère que l'alliance des partis de gauche devra chercher des "accords" avec les autres forces politiques.
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00:00Maintenant, j'entends bien que cette année va être compliquée, aucun gouvernement n'aura une majorité absolue.
00:05Tous les gouvernements qui seront en face des parlementaires seront amenés peut-être à tomber. Demain, si c'est Xavier Bertrand qui l'a annoncé la semaine dernière, c'est impossible.
00:15Vous avez eu la main tendue d'Horizon, la main tendue des députés LR avec leur pacte de Wauquiez qui n'a pas été repris par les macronistes, c'est impossible.
00:25Vous savez, nous sommes la seule coalition parlementaire qui a annoncé un non et qui s'est fixé là-dessus et qui ne bouge pas, intangible.
00:33Pendant des semaines, vous avez des macronistes qui jouent sur les JO. Vous dites aux Français que pendant 15 jours, vous avez vécu des JO magnifiques, vous voulez que ça continue.
00:41Vous savez qu'il y a 3 millions de Français qui sont au SMIC, qui veulent que leur vie change.
00:45Vous savez qu'il y a des étudiants et des étudiantes ou des lycéens et des lycéennes qui nous attendent pour l'abrogation du parcours sup' qui sont là et qui ont été attentifs aux élections législatives.
00:54M. Macron a demandé une dissolution. Il a mis les dates effectives, le 30 juin et le 7 juillet. Maintenant, il a perdu.
01:02Ses ministres démissionnaires acquiescent, l'avouent. M. Darmanin l'a avoué encore une fois il y a quelques jours.
01:09Mais à un moment donné, il faut faire respecter les urnes et laisser du sicacité diriger le pays.
01:15Vous savez l'état des services publics en France. 4 personnes sont mortes dans les urgences au CHU de Nantes.
01:22Il faut une réponse politique. Ça, c'est ce que nous demande la nation.
01:26Ça veut dire que vous partez dans l'optique que ce gouvernement tiendra un an avant une nouvelle dissolution ?
01:31Moins d'un an, même. En tout cas, l'abrogation des retraites.
01:35Et en l'occurrence, ça pourrait être même quelques jours avant une motion de censure.
01:38Ça pourrait être un mois, deux mois, trois mois. Mais ensuite, c'est les parlementaires qui sont responsables.
01:43Et ensuite, leurs électeurs dans la circonscription qui seront aussi mettre une pression.
01:46Moi, j'appelle aussi les syndicats, les associations, les sociétés civiles aussi à accompagner notre gouvernement,
01:51comme nous l'avons gouverné, à mettre une pression sur les parlementaires.
01:54Vous savez, pendant la réforme des retraites, il y avait des milliers de Français qui avaient demandé
01:57par maintenance parlementaire, des députés macronistes ou républicains, pour leur mettre la pression.
02:01Et à ce moment-là, quand il y a une motion de censure, elle n'est pas passée à neuf voix près,
02:05parce qu'il y a eu une pression populaire. Et si la pression populaire aussi est constante par rapport à l'enjeu politique,
02:11je vous garantis que les députés macronistes qui sont encore aujourd'hui sortants,
02:17ou certains encore là au Parlement, voteront des textes sur la justice sociale, sur l'augmentation du SMIC.