Retrouvez le replay de la première partie de l'Équipe du Soir du 17/07/2024.
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00:00:00Musique
00:00:16L'équipe du soir, bonsoir, bienvenue au programme aujourd'hui le Tour de France.
00:00:21La situation périlleuse d'un immense club français, les Girondins de Bordeaux.
00:00:25On aura également le JT, mais il y a aussi le match entre l'équipe de France et le Japon.
00:00:32C'est à l'équipe de France Olympique, emmenée par Thierry-Henri qui affrontera tout à l'heure sur la chaîne L'Équipe à 21h05.
00:00:39L'équipe du Japon pour son dernier match de préparation avant d'entrer dans la compétition.
00:00:44Ce sera dans une semaine, un tout petit peu avant le début et la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
00:00:50On sera d'ailleurs là ensemble après la rencontre pour la débriefer ensemble.
00:00:55A mes côtés, le président de l'équipe du soir, c'est Rico Blanco de La Plata.
00:01:00Bonsoir, je voudrais rééquilibrer la parité là, je vois.
00:01:03Messieurs, vous êtes quand même les bienvenus.
00:01:06C'est vrai que ça manque un tout petit peu de parité, mais il y a du beau monde avec notamment l'Argentine, l'Argentin de la déesse Georges Quirino.
00:01:15Buenas noches, compañeros.
00:01:18En ce moment, être argentin, ce n'est pas le meilleur moment.
00:01:22Tu ne le suis pas ?
00:01:23Tu n'es pas obligé de faire porter tout ce qui se fait là-bas.
00:01:26On le condamne même complètement.
00:01:27On le condamne, merci d'avance.
00:01:29La mèche de l'équipe du soir, il adore se surnommer Lisboa.
00:01:32Simon Thé, bonsoir.
00:01:34Par contre, on a la même couleur de chemise.
00:01:36Bien souvent, on est en accord.
00:01:38J'espère qu'on va être en accord pendant l'émission.
00:01:40J'espère vous ressembler dans le temps.
00:01:44On est également avec un petit nouveau.
00:01:47C'est le gourmet de l'équipe du soir.
00:01:49J'aime bien cette présentation.
00:01:51C'est quoi la musique ?
00:01:52Ah oui, bien sûr, Top Chef.
00:01:54Voilà, Top Chef.
00:01:55Comment ça va ?
00:01:56Très bien.
00:01:57Merci d'accueillir.
00:01:58On va guetter, on va voir si le président va faire preuve de bienveillance ou s'il va vous bijouter.
00:02:03Tu peux me donner son nom, c'est le gourmet.
00:02:06Il ne connaît même pas mon prénom.
00:02:08Il a mis une grande claque derrière l'épaule.
00:02:10Viens, gamin.
00:02:11On expliquera ça tout à l'heure.
00:02:13Le professeur de l'équipe du soir, c'est Dave Apadou.
00:02:15Bonsoir Dave.
00:02:16Comment ça va ?
00:02:17Très bien.
00:02:18Impeccable.
00:02:19La repenteur, ça va plus.
00:02:20Déjà, je l'ai senti en déséquilibre.
00:02:21On sera également avec Grégoire Noally pour les infos.
00:02:26Mais avant cela, direction Toulon parce que Giovanni Castaldi nous appelle.
00:02:32Il est en présence du sélectionneur de l'équipe de France Olympique, Thierry Henry.
00:02:38Oui, bonjour Timothée.
00:02:39Bonjour à tous.
00:02:40Avec Thierry.
00:02:42Bon, visiblement, il y a un problème.
00:02:47On est en train de faire le point sur Thierry Henry.
00:02:49On t'entend très bien, Giovanni.
00:02:51Tu peux y aller.
00:02:52On t'entend.
00:02:53Tu es à l'antenne.
00:02:54Fais comme si on était en live.
00:02:59Thierry, dernier match de préparation avant les Jeux Olympiques.
00:03:02Comment vous vous sentez ?
00:03:04Bien.
00:03:05Encore une fois, pas perdu de joueurs en route.
00:03:08Au niveau des blessures, bien sûr, je parle.
00:03:11Donc voilà, une opposition différente de ce qu'on a pu avoir auparavant.
00:03:15Le Paraguay, bien sûr, vous le savez.
00:03:17La Repdom après.
00:03:19Une équipe japonaise qui est très bonne.
00:03:21Très bonne à la construction.
00:03:23Qui peut nous faire défendre bloc bas.
00:03:25Ça va être intéressant de voir comment on va se comporter aussi là-dessus.
00:03:29Bonne en transition.
00:03:30Donc une très bonne équipe.
00:03:31Mais on le sait déjà.
00:03:32On le voit en général dans l'équipe des Jeunes et même avec l'équipe A.
00:03:34Donc c'est tout à fait normal.
00:03:36Donc une autre confrontation.
00:03:37On va voir comment on va s'en sortir cette fois.
00:03:39Par rapport à la compo, on voit qu'il y a très peu de changements.
00:03:41Il y a le retour de Jean-Philippe Mateta en pointe.
00:03:43Je suppose que l'idée, c'est de donner de la continuité ?
00:03:46Continuité, minute à ceux qui vont peut-être commencer.
00:03:49Parce qu'on ne sait jamais ce qui peut se passer.
00:03:50Il peut y avoir des surprises, bien sûr.
00:03:52Mais on n'a pas trop de matchs amicaux avant.
00:03:55Rotation un peu dure.
00:03:56Il y aura rotation forcément pendant le tournoi.
00:03:59Mais il faut mettre les mecs en forme.
00:04:01Je vous rappelle encore une fois que c'est un début de saison.
00:04:03Se retrouver à jouer tous les trois jours.
00:04:05Maintenant, il faut préparer les mecs qui vont commencer.
00:04:08Tout en sachant qu'ils ne sortent pas d'une pause.
00:04:11Donc voilà, il faut préparer tout simplement le 11.
00:04:14Par rapport à la dernière fois qu'on était ici à Toulon,
00:04:16ça a été un festival, une rencontre qui a généré beaucoup de plaisir
00:04:20pour les spectateurs, les téléspectateurs.
00:04:22Comment ça s'est passé la semaine derrière ?
00:04:24Parce que je suppose qu'il y avait de la confiance, de la bonne humeur.
00:04:26Comment on a fait pour gérer ?
00:04:28Non, confiance, c'est un bien grand mot.
00:04:29C'est sûr que c'est mieux de travailler après ce genre de résultat.
00:04:33Maintenant, nous, c'est être prêt contre les Etats-Unis le 24.
00:04:36Je répète la même chose à chaque fois.
00:04:38On va essayer de voir le contenu contre une équipe différente.
00:04:41Mais voilà, comment on va se comporter, en possession ou hors possession ?
00:04:45Je dis assez souvent que les matchs se gagnent dans la surface adverse
00:04:49et les titres se perdent dans ta surface.
00:04:52Donc voilà, c'est assez clair.
00:04:55Essayer de défendre ensemble,
00:04:57que ce soit haut sur un cimetre, bloc médian ou en bas.
00:05:03Et aussi attaquer ensemble.
00:05:05Comme je dis bien souvent, ton premier défenseur, c'est l'attaquant.
00:05:08Et ton premier attaquant, c'est le gardien.
00:05:11Bon match Thierry, à tout à l'heure.
00:05:12Merci, au revoir.
00:05:14Merci beaucoup Giovanni.
00:05:16Régis, on a eu un Thierry Henry assez professoral.
00:05:20Il a piqué la place de Dev Apadou.
00:05:22Mais il a parlé football.
00:05:24Oui, il a parlé football.
00:05:25En même temps, on a l'impression que ça l'embêtait de répondre à ces questions de Giovanni.
00:05:30Oui, il a évoqué plusieurs choses.
00:05:31Le temps de jeu, l'adversaire,
00:05:34qui est sûrement meilleur que les deux autres avant.
00:05:38Il a un état des lieux avant de rentrer dans la compétition.
00:05:43On reparlera un peu plus largement de cette rencontre entre la France et le Japon
00:05:47que vous pourrez suivre tout à l'heure à partir de 21h05 sur la chaîne L'Equipe.
00:05:51Juste avant le début de la rencontre, on retrouvera d'ailleurs Giovanni Castaldi.
00:05:56Avant cela, on va parler de vélo le Tour de France.
00:06:00C'était la 17ème étape aujourd'hui entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Superdévolu.
00:06:03C'est Richard Carapaz qui s'est imposé, Grégoire.
00:06:06Exactement, la victoire de l'équatorien sur cette 17ème étape.
00:06:09A 13 km de l'arrivée, il a déclenché son attaque.
00:06:12Dans le col du Noyais, il a pris une petite avance, un petit coup de pédale sur Simon Yates.
00:06:17Il ne sera pas repris, il remporte sa première étape sur le Tour à 31 ans.
00:06:21Simon Yates prend logiquement cette deuxième place devant Henrik Maas.
00:06:24Guillaume Martin, premier Français, termine sixième.
00:06:26Au clâchement général, il va s'afficher Tadej Pogacar.
00:06:29Pogacar garde évidemment ce maillot jaune pour avoir tenté de semer Vingegaard
00:06:32et d'être repris sur la fin.
00:06:34Le belge Remco Evenepoel, c'est à noter, a repris 10 secondes à Pogacar
00:06:37et 12 secondes à Vingegaard.
00:06:39Pour en parler, on sera tout à l'heure avec Claire Bricogne dans un instant.
00:06:42Mais avant cela, c'est l'été, c'est l'heure de l'apéro. Alors ?
00:06:45Alors ? On n'attend pas Patrick ?
00:06:47Patrick Chassé est avec nous. Rien à voir avec l'apéro.
00:06:50C'est un bon lancement.
00:06:53J'ai failli repartir.
00:06:55Notre spécialiste vélo et pas notre spécialiste apéro qui est avec nous.
00:07:00Les favoris se sont bagarrés aujourd'hui.
00:07:02Patrick, on ne s'y attendait pas nécessairement.
00:07:04Ah non, on ne s'y attendait pas du tout.
00:07:06Quoique, on a eu un début d'étape tenu truant.
00:07:09Une échappée qui s'était destinée mais qui n'arrivait pas à prendre du temps.
00:07:14Et surtout, on a vu que dans cette échappée et dans d'autres,
00:07:17on voyait des coureurs de Vismas, donc des équipiers de Vingegaard
00:07:20qui voulaient absolument glisser en tête.
00:07:24Donc ça, ce n'est pas anodin.
00:07:26Et on s'est dit, tiens, peut-être qu'il met des appuis devant
00:07:30pour s'en servir plus tard s'il tente quelque chose Jonas Vingegaard.
00:07:34Et puis quand il y a eu une échappée d'une cinquantaine de coureurs
00:07:36qui finalement ont pu se barrer,
00:07:38là, ils ont laissé filer.
00:07:40Donc moi, devant ma télé, je me suis dit, bon, ok, ce n'est pas ça.
00:07:43Sinon, ils ne laisseraient pas filer.
00:07:44D'autant que dans les 50, il y avait à nouveau des coureurs de Vismas
00:07:48qui finalement auront servi à quelque chose.
00:07:50Mais c'est vraiment dans le final qu'on a assisté.
00:07:53On n'arrive plus vraiment à une attaque de, non pas Vingegaard,
00:07:58mais de Pogacar.
00:08:00Il n'en a pas assez.
00:08:01Il avait envie d'attaquer.
00:08:03Son instinct parfois stupide, a-t-il dit, je crois,
00:08:05lors de la conférence de presse.
00:08:07On a un autre spécialiste vélo aujourd'hui en plateau
00:08:10qui a même suivi le tour dans une autre vie.
00:08:12C'est Georges Quirino qui est avec nous.
00:08:14Georges, je ne vous voyais pas être tout à fait d'accord
00:08:17sur l'idée de voir les favoris attaquer aujourd'hui.
00:08:21Vous l'aviez à peu près senti ?
00:08:23Non, je suis d'accord avec ce que vient de dire Patrick.
00:08:25Effectivement, c'est dans l'ADN de Pogacar.
00:08:27On a l'impression qu'il ne peut pas s'en empêcher.
00:08:29Je ne sais pas ce que tu en penses, Patrick.
00:08:31Mais moi, de le voir, même dans un état comme ça, y aller,
00:08:34ça me donne le sentiment qu'il n'est jamais totalement serein
00:08:38avec Vingegaard, malgré l'avance qu'il a au classement général.
00:08:42Je ne sais pas s'il a encore en tête peut-être les tours de France
00:08:44des années précédentes.
00:08:45Il a été un petit peu traumatisé justement par la haute montagne
00:08:48où on va arriver, et des étapes avec des dénivelés assez importants.
00:08:52Je ne sais pas si au-delà de l'ADN de Pogacar, il n'y a pas aussi
00:08:56finalement, ou la preuve, l'indice d'une certaine fébrilité
00:09:00toujours jusqu'au bout, ou finalement peut-être qu'il a envie
00:09:05aussi de lui taper un grand coup sur la tête par rapport aux humiliations
00:09:07que lui a subies les années précédentes.
00:09:09L'humiliation, elle est déjà intervenue, il me semble.
00:09:11Je n'ai pas l'impression qu'effectivement, il soit dans la hantise
00:09:16ou en tout cas s'il est dans la hantise d'une contre-performance
00:09:19par rapport à Vingegaard, je dirais qu'il devrait attendre
00:09:22les deux dernières grosses étapes de montagne.
00:09:24Aujourd'hui, c'était une étape certes avec un col du Noyer,
00:09:27mais le col du Noyer est assez méconnu.
00:09:29Il est très irrégulier, il est parfois difficile, on l'a vu,
00:09:32surtout pour ceux qui étaient échappés depuis très longtemps,
00:09:34dans une étape où on a beaucoup donné.
00:09:36Mais pour les favoris, ce n'était pas vraiment une étape.
00:09:38Et à chaque fois effectivement qu'il a été dominé par Vingegaard
00:09:40dans le passé, c'était sur des grands cols.
00:09:43C'était sur le col de la Lose, c'était sur le Ventoux,
00:09:46bref, c'était sur des cols qui n'avaient rien à voir avec le col du Noyer.
00:09:50Ce n'est quand même pas, évidemment, tout le monde le comprendra
00:09:52la même chose.
00:09:53Non, je crois qu'il a cet instinct de chasseur
00:09:56qui le pousse parfois à attaquer.
00:09:58Attention, il a attaqué à un kilomètre du sommet du col du Noyer.
00:10:02Derrière, ça redescendait et ça remontait pendant 3-4 kilomètres
00:10:05pour arriver dans la station de Dévolu.
00:10:07Donc il n'a pas pris, comme il l'a fait d'ailleurs à chaque fois,
00:10:09il n'a pas pris une marge énorme pour attaquer.
00:10:11De toute façon, il n'a pas trop s'exposé à un éventuel contre
00:10:13si ça ne marchait pas.
00:10:15Claire Bricogne est à Super Dévolu.
00:10:17Justement, Claire, merci d'être avec nous.
00:10:19Vous étiez tout au long de la journée tout proche du peloton.
00:10:23Comment vous l'avez analysé, cette petite démonstration de force
00:10:28de la part de Pogacar ?
00:10:29Est-ce que c'était la crainte des autres ?
00:10:31Est-ce que c'était l'envie tout simplement aussi de marquer
00:10:34sa fraîcheur, sa supériorité vis-à-vis des autres ?
00:10:37En fait, je crois que c'est dans la continuité de ce qui se passe
00:10:40depuis quelques jours.
00:10:42Il y a eu un inversement total de garde psychologique.
00:10:45Patrick disait, il y a quelques jours, sur le plateau de l'équipe
00:10:48du soir, que c'était un combat de boxe.
00:10:50Bref, coup pour coup, c'est encore le cas.
00:10:52C'est vraiment ça qu'il essaie de mettre au fur et à mesure.
00:10:54Il a quand même dit que c'était stupide, Pogacar, d'avoir fait ça,
00:10:57notamment d'avoir attaqué de cette manière.
00:10:59Mais en tout cas, il le sent, il a envie de reléguer
00:11:02Vingegaard le plus loin possible.
00:11:05Et surtout, psychologiquement, de lui dire, je suis encore terminée
00:11:08devant toi, il y a encore eu des secondes que je t'ai grappillée, etc.
00:11:11Il y a quand même un écart conséquent au classement général
00:11:14entre les deux, et ça, il ne faut pas l'oublier.
00:11:16Justement, Patrick, vous aviez décidé de choisir quelques images
00:11:19à nous montrer par rapport à cette étape du Tour de France,
00:11:23avec la bagarre entre les trois favoris, et notamment Evenpool
00:11:27qui reprend, in fine, doucement la Vingegaard.
00:11:30C'est ça, parce qu'effectivement, dans cette étape où on n'attend
00:11:32pas de bagarre entre les favoris, moi, personnellement,
00:11:34je n'attendais pas de bagarre, à la fin, ça n'a été que ça.
00:11:37Cinq kilomètres, c'est des échappés qui sont à cinq kilomètres.
00:11:39Ça, c'est l'attaque de Pogacar.
00:11:41Vous voyez que derrière, Vingegaard réagit tout de suite,
00:11:43et le troisième du classement, Evenpool.
00:11:46Et là également, Evenpool qui, d'ailleurs, va se permettre
00:11:49dans le final, on va s'isoler, on va revenir sur des échappés,
00:11:52on voit que Vingegaard a récupéré aussi des équipiers
00:11:55qui étaient devant, et dans le final, là, on est dans la montée
00:11:58vers des voluilles, c'est effectivement Evenpool qui attaque
00:12:00et qui va être capable de reprendre un petit peu de temps
00:12:02par rapport à ces deux hommes qui précèdent au classement.
00:12:06Lui-même, Pogacar, va reprendre deux petites secondes sur la ligne.
00:12:09On voit que dans le côté psychologique, on disait que la guerre
00:12:11psychologique était terminée. Je suis d'accord avec toi
00:12:15quand tu disais tout à l'heure qu'il y a un besoin peut-être
00:12:18d'humilier l'autre. J'ai l'impression que sportivement,
00:12:20le match est plié, mais psychologiquement, à mon avis,
00:12:24ces deux-là, tant qu'ils auront un dossard dans le dos,
00:12:27ils essaieront effectivement de se marquer l'un par rapport à l'autre.
00:12:30Moi, je trouve qu'il a un panache incroyable, ce Pogacar.
00:12:33Franchement, c'est-à-dire que, tel que je vois les choses,
00:12:37Vingegaard et Evenpool, c'est quand même plus des contreurs.
00:12:40Et lui, avec l'avance qu'il a et ce sentiment de supériorité
00:12:45qu'il dégage, en plus, il est adossé à la plus forte équipe,
00:12:49il pourrait être en gestion. Et moi, je suis plus tennis
00:12:52que vélo, et quand tu as un gestionnaire contre un contreur,
00:12:55honnêtement, il ne se passe pas grand-chose.
00:12:58Lui, c'est quand même quelqu'un qui, en fait, oblige les autres
00:13:01à sortir du bois, à baisser les masques, là, dans une étape
00:13:04qui était, je ne vais pas dire anodine, mais un petit peu quand même.
00:13:07En tout cas, ce n'est pas la grande bagarre qu'on espérait.
00:13:10Lui, il t'introduit ça. Et moi, je trouve que ce gars-là,
00:13:14c'est quand même une bénédiction sur ce tour.
00:13:16C'est-à-dire que lui, il est proactif, il est protagoniste,
00:13:19et il oblige les autres à sortir du bois, même dans des étapes
00:13:23où ça pourrait être des étapes juste de transition.
00:13:25Et je le trouve franchement fabuleux. Je trouve que ça s'en approche.
00:13:29Alors, peut-être, parfois, il y a un peu de naïveté.
00:13:31Peut-être que tout n'est pas cérébral, mais honnêtement,
00:13:34je trouve que pour des passionnés de cyclisme, voir ça,
00:13:37c'est beaucoup plus chouette que de voir des courses d'attente, etc.
00:13:40Enfin, c'est mon point de vue.
00:13:41Moi, déjà, j'ai envie de remercier les favoris, là,
00:13:43parce que pour une fois, ils ont laissé partir un coup de vent, quand même.
00:13:45Donc, ils n'ont pas voulu absolument remporter la victoire d'étape.
00:13:47Mais juste sur ça, sur le côté panache de Pogacar,
00:13:50je suis d'accord avec toi, mais en même temps,
00:13:52il y a un côté aussi d'écraser la concurrence.
00:13:55Et avec quelle façon ?
00:13:57C'est un client de début de la saison, même.
00:13:59D'autres l'ont fait avant lui.
00:14:00Là, ça fait quand même des générations qu'on n'a pas vu un champion comme ça, Patrick.
00:14:03Un coureur qui est au Strade Bianche, qui est par à combien ?
00:14:0680 kilomètres de l'arrivée. Je pensais que c'était 70, c'était 80.
00:14:09Qu'il gagne le Giro. Il a gagné combien d'étapes sur le Giro ?
00:14:134, 5 étapes. Il a fini… Je ne sais pas.
00:14:16Quand Merckx faisait ça, on écrivait des étoiles.
00:14:19Oui, mais Merckx était il y a 50 ans déjà.
00:14:21Il y a une surnomination.
00:14:22Non, mais ce n'est plus du tout dans l'air du temps.
00:14:24Peut-être qu'il ressuscite ça.
00:14:26Je ne crois pas. Je me souviens de Pierre Chagny, grand journaliste de cyclisme,
00:14:30qui écrivait, qui disait que le panache, pardon,
00:14:32le panache, c'est une invention de journaliste.
00:14:34C'est-à-dire que le sportif, le coureur, le champion,
00:14:37s'il fait ça, ce n'est pas uniquement pour…
00:14:40Ce n'est pas de l'ice-brouffe.
00:14:41Non, moi, c'est ce que je…
00:14:42Je sais bien que ce n'est pas son intention d'être juste spectaculaire.
00:14:47Mais je trouve que le rendu, je parle bien du rendu,
00:14:49de la même façon que quand une équipe de foot attaque,
00:14:52ce n'est pas pour faire plaisir uniquement au public.
00:14:54C'est parce qu'elle pense que c'est le meilleur moyen de gagner le match.
00:14:57Lui, il pense que c'est comme ça qu'il a le plus de chances de dominer ses adversaires,
00:15:00en les attaquant, en les attaquant, en les attaquant.
00:15:02Je trouve, moi, de mon point de vue, dans mon fauteuil,
00:15:04je trouve que c'est beaucoup plus sympa comme ça
00:15:06que de voir une course où il y a énormément d'étapes de neutralisation.
00:15:09C'est comme ça que je vois le truc.
00:15:11Marie-Pierre Bricogne nous appelle depuis Superdévolu pour répondre à ce débat.
00:15:18Oui, non, je voulais juste ajouter, en termes de guerre psychologique,
00:15:21on n'oublie pas, et Patrick en a parlé, que les Vismas,
00:15:23c'était glissé dans les premiers coups de l'étape notamment.
00:15:26Et on l'a entendu autour des commentaires, des suiveurs, etc.
00:15:29On se demandait un peu quelle était finalement cette stratégie.
00:15:31On s'est même demandé à un moment s'il n'y avait pas un énorme coup
00:15:33que la Visma avait envie de faire sur cette étape.
00:15:35Et le fait que Pogacar aille prendre du temps finalement à Vingegaard sur une étape
00:15:39où on s'est demandé si les Vismas ne préparaient pas quelque chose,
00:15:41je pense que c'est aussi un coup psychologique finalement.
00:15:44C'est juste pour alimenter le débat de la guerre psychologique.
00:15:49Justement, il y avait une des informations de cette étape,
00:15:52c'est donc ces fameuses 12 secondes qu'Evenpool reprend à Vingegaard.
00:15:57Est-ce que cela sera suffisant pour aller disputer la deuxième place ?
00:16:00Est-ce que ça crée un suspense pour le podium ?
00:16:03Écoutez la réponse de Remco Evenpool.
00:16:07Les gars, devant vous, en l'occurrence Vingegaard, vous le visez maintenant ?
00:16:10Non, pas du tout. Je pense qu'il y a encore deux minutes entre nous.
00:16:14C'est beaucoup. Il y a encore ces étapes qui doivent arriver.
00:16:18Je pense que moi je suis peut-être un petit peu meilleur que lui sur une étape comme celle-ci.
00:16:22Il y a encore ces montagnes qui arrivent.
00:16:25Et c'est clair qu'ils auront des plans pour les deux étapes d'Alpes.
00:16:32Du coup, je dois essayer de rester sur cette forme-ci, avec ces jambes-là.
00:16:36Et puis après, consolider la troisième place.
00:16:39Je pense que c'est le plus important pour moi.
00:16:41Claire Bricogne, vous avez rencontré Remco Evenpool à l'issue de cette étape.
00:16:47Vous l'avez senti comment ?
00:16:49Là, ce qu'il nous raconte, c'est de la com'.
00:16:51Il est vraiment abattu ou il avance masqué ?
00:16:56Non, il n'est pas abattu. Je pense qu'il est très content du Tour de France qu'il fait.
00:16:59Je pense que son équipe est très contente du Tour de France qu'il est en train de faire également.
00:17:03Mais par contre, il y a un petit virage.
00:17:05C'est-à-dire qu'en début de semaine dernière, notamment quand on pensait que Vingegaard allait vraiment pas bien,
00:17:10Evenpool disait que je pense que Vingegaard est prenable.
00:17:13Bogacar, c'est une autre planète, mais Vingegaard peut-être prenable.
00:17:16Et là, depuis la journée de repos, en effet, parce qu'il a commencé à le dire dès lundi,
00:17:19il dit qu'il ne croit plus du tout en la seconde place.
00:17:22Maintenant, ce qu'il a envie de faire, c'est sauver sa place sur le podium et donc cette troisième place.
00:17:26Claire Bricogne, Dave Apadou a une question pour vous.
00:17:28Oui, bonsoir, Claire. Un peu pour le prolongement de ce que tu dis sur Evenpool.
00:17:33Moi, ce qui m'intéresse, c'est aussi l'état d'esprit de Vingegaard.
00:17:36Est-ce que, compte tenu du fait qu'il a eu une blessure il n'y a pas si longtemps finalement,
00:17:41est-ce que lui, dans sa tête, c'est bon ?
00:17:43Si je suis deuxième, c'est bien ?
00:17:45Ou est-ce qu'il peut se mettre en péril pour, dans les jours où il y aura des grands calls,
00:17:50essayer d'attaquer, quitte à risquer sa deuxième place ?
00:17:53Parce que je ne le trouve pas très, très, pour l'instant, pas très…
00:17:56Entreprenant ?
00:17:57Oui, pas très entreprenant, c'est le mot, oui.
00:18:01Alors déjà, il faut avoir les moyens de le faire pour être entreprenant à la manière d'un Pogacar.
00:18:06Par exemple, il avait connu un retour de bâton déjà l'année dernière, on se souvient, Taddaï Pogacar.
00:18:10Donc il faut vraiment être dans une forme excellente pour pouvoir faire ce que Pogacar fait aujourd'hui.
00:18:14Mais dans le discours, lui, Vingegaard, il dit toujours qu'il n'abandonne pas et que c'est en effet la victoire ou rien.
00:18:20Et ça, il continue à le dire, évidemment, mais en y croyant certainement de moins en moins.
00:18:24En tout cas, c'est l'impression qu'on a aussi depuis quelques jours maintenant.
00:18:28Depuis le Liorant, en fait.
00:18:29Le Liorant, maintenant, il commence à y croire à nouveau.
00:18:32Il ne se place presque pas en favori, mais en tout cas peut-être juste au-dessus de Pogacar.
00:18:36Et maintenant, c'est complètement l'inverse qui est en train de se passer.
00:18:39Mais c'est vrai que c'est hyper intéressant de voir ça également.
00:18:41Il ne faut pas oublier aussi qu'il y a une course d'équipe.
00:18:43Il y a des choses à aller chercher.
00:18:44Un podium sur le Tour de France, c'est quand même pas mal.
00:18:46Donc est-ce que Vingegaard, à un moment, ne va pas, lui et son équipe en tout cas, ne vont pas changer un peu de stratégie, etc. ?
00:18:53En fait, la vraie question, c'est de savoir, est-ce qu'il y a un moment où on renonce quand on a un contre-la-monde final à Nice ?
00:18:58Et à combien de temps on se dit que là, on renonce ?
00:19:02À combien d'écarts également de Pogacar ?
00:19:04Oui, il ne faut pas oublier que pour ce chrono, sur le papier, indépendamment des semaines de course qu'il y a eu avant,
00:19:09Evenpool est le favori.
00:19:11Mais attention, c'est un chrono qui ressemble beaucoup à Combloux l'année dernière,
00:19:15où rappelez-vous, Vingegaard avait mis une fessée à tout le monde.
00:19:18Donc, s'il progresse, ce qui n'est pas encore complètement acquis, il est déjà à un très haut niveau,
00:19:23mais s'il est encore capable de progresser sur la troisième semaine,
00:19:27lui aussi sera peut-être favori.
00:19:31Moi, je ne crois pas que Vingegaard joue une deuxième place absolument.
00:19:35Il a gagné deux fois le tour.
00:19:37Il a sept minutes d'avance sur le troisième, neuf sur le quatrième.
00:19:39Arrêtez, comme s'il allait...
00:19:41Non, il a deux minutes d'avance.
00:19:43Non, mais sur le quatrième, sur le podium.
00:19:45Non, le quatrième, on s'en fout.
00:19:47Trois minutes d'écart, pratiquement.
00:19:49C'est ce que j'allais dire.
00:19:51Evenpool, c'est son premier tour.
00:19:53Il veut évidemment défendre cette troisième place.
00:19:55Mais en même temps, il est quand même bien à l'abri.
00:19:57Moi, je te pose une question.
00:19:59Evenpool, quand il s'en va, il ne prend que 12 secondes.
00:20:01Vingegaard, il reste, il ne va pas le chercher.
00:20:03On aurait pu penser, moi, sur le coup, qu'il allait en prendre 20 ou 25,
00:20:07en écoutant les commentateurs.
00:20:09Il s'est resté à 12, il s'en sort bien.
00:20:11Il n'y va pas, alors qu'il est troisième, parce qu'il ne peut pas.
00:20:13Ou il se dit, il y a Pogacar qui me suit.
00:20:15Je n'y vais pas et j'attends l'étape de demain.
00:20:19Pourquoi il le laisse partir ?
00:20:21Parce que ce n'est pas lui seulement qui court derrière.
00:20:23Si tu regardes bien les images, quand Evenpool attaque,
00:20:25Vingegaard, au début, se met à rouler,
00:20:27mais il y a Pogacar qui vient le relayer.
00:20:29Et là, c'est aussi une forme de courir.
00:20:31Non, Pogacar, il s'en fout.
00:20:33Mais il s'en fout, mais il le relaie.
00:20:35Il aurait pu rester.
00:20:37Justement, Vingegaard, il regarde souvent dans le rétro.
00:20:39Il aurait aimé que l'autre lève,
00:20:41mais lui, il ne peut pas aller le chercher.
00:20:43Il n'a plus rien.
00:20:45C'est magnifique, déjà, ce qu'il fait Vingegaard.
00:20:47Mais il n'a plus rien dans les chaussettes.
00:20:49Arrêtez un peu.
00:20:51Justement, on va écouter.
00:20:53Lui, il y a 3-4 jours, il a entendu.
00:20:55Les yeux baissés.
00:20:57Il fait croire au suspens.
00:20:59Mais vous regardez trop Bonne nuit les petits.
00:21:01C'est le cas aussi de son coéquipier Laporte.
00:21:03Il faut qu'il tombe.
00:21:05On ne peut pas tirer de conclusion
00:21:07après une bosse comme ça.
00:21:11Le tour, il sera fini à Nice.
00:21:13On va se battre jusqu'à la fin.
00:21:15Il a coincé, mais au final,
00:21:17on était là pour le ramener
00:21:19et sauver tout ça.
00:21:21Ce sont des efforts très courts,
00:21:23très explosifs.
00:21:25On sait que ça convient très bien à Tadège aussi.
00:21:27Demain, une journée encore
00:21:29qui va être difficile
00:21:31et rapide
00:21:33après deux grandes étapes de montagne.
00:21:35C'est ça que j'aimerais.
00:21:37Christophe Laporte, lui, il semble éventuellement
00:21:39à y croire.
00:21:41Pour vous, c'est plutôt plié.
00:21:43Je n'y crois plus.
00:21:45L'argument numéro un, c'est qu'il n'a pas la même équipe
00:21:47que les autres années pour l'aider
00:21:49et faire ce qu'il avait fait par exemple
00:21:51sur le col de la Lose, où ils avaient fait exploser Pogacar.
00:21:53Il y avait aussi Roglic en deuxième leader
00:21:55qui pouvait un peu perturber
00:21:57Pogacar et lui faire lâcher
00:21:59du lest.
00:22:01Je regarde aussi tout le tour de France.
00:22:03A aucun moment, il ne prend vraiment le dessus sur Pogacar.
00:22:05Même si on dit qu'il monte en puissance,
00:22:07le seul moment haut
00:22:09de Vingegaard
00:22:11c'est quand il revient sur Pogacar
00:22:13et il le bat au sprint.
00:22:15Il n'y a jamais un moment où il le fait exploser,
00:22:17il le fait douter.
00:22:19J'ai du mal à croire une métamorphose.
00:22:21Il n'y a plus aucune étape
00:22:23pour que Vingegaard revienne.
00:22:25À part Isola 2000, il faut vraiment un jour
00:22:27sans de Pogacar.
00:22:29Il n'y en a pas eu depuis le début de l'année.
00:22:31Il faut un jour très très haut pour Vingegaard
00:22:33et c'est là où le doute existe.
00:22:35Il faut un jour très très haut pour reprendre
00:22:37plus de 3 minutes à Pogacar, à part Isola 2000.
00:22:39Non, pas pour reprendre 3 minutes, je suis d'accord.
00:22:41Les écarts, on l'a dit de toute façon
00:22:43au soir des Pyrénées,
00:22:45les écarts sont tels qu'on ne voit pas
00:22:47comment ils pourraient être compensés.
00:22:49Maintenant, sur la hiérarchie des forces
00:22:51encore en présence, il faut se méfier.
00:22:53Une équipe peut être impressionnante pendant la deuxième semaine,
00:22:55s'effondrer
00:22:57pendant la troisième, ça s'est quand même vu.
00:22:59Je te l'accorde, ça ne s'est pas vu
00:23:01avec Levisma ces dernières années.
00:23:03Je le verrai avec eux aujourd'hui, ils n'étaient pas très bien.
00:23:05On a dit, j'ai lu, ils se sont fait piéger,
00:23:07j'ai l'impression que c'était quand même à la pédale
00:23:09qu'on a vu Yates, pas celui qui était devant
00:23:11mais son frère jumeau, donc coéquipier de Pogacar
00:23:13qui était derrière.
00:23:15Ils étaient deux d'ailleurs derrière.
00:23:17Il faut être prudent
00:23:19et en ce qui concerne Vingegaard,
00:23:21pour reprendre les risques que tu disais,
00:23:23aujourd'hui, à l'issue de cette étape aujourd'hui,
00:23:25je serais bien incapable de dire
00:23:27si Vingegaard y fatigue
00:23:29ou s'il temporise
00:23:31avant les dernières étapes.
00:23:33Franchement, on peut avoir les deux,
00:23:35on peut le voir se décliner
00:23:37comme on peut le voir avoir une très belle journée
00:23:39comme il a l'habitude de le faire en troisième semaine.
00:23:41Patrick, justement, on va se projeter sur l'étape
00:23:43de demain, ce sera entre Gap
00:23:45et le fief de Bernard Lyons, Barcelonette.
00:23:47Qu'est-ce que l'on peut anticiper ?
00:23:49Et de Gare-en-Sphère, du coup.
00:23:51Effectivement, regardez, c'est une étape.
00:23:53Alors là, si demain, ce n'est pas une étape
00:23:55de baroudeur, je ne sais plus ce que c'est.
00:23:57On est en troisième semaine,
00:23:59c'est jamais plat.
00:24:01C'est mal plat, effectivement,
00:24:03comme on dit sûrement à Barcelonette.
00:24:05Et vous voyez que cette étape,
00:24:07elle convient parfaitement aux baroudeurs.
00:24:09Hier, j'avais dit que les Français avaient 100% de réussite
00:24:11sur les échappés de baroudeurs.
00:24:13Mince, c'est Carapaz qui a gagné,
00:24:15ça fait plus que 75% de réussite.
00:24:17Vous vous rendez compte qu'on aura eu
00:24:19quatre étapes si demain, il y a bien des baroudeurs devant
00:24:21qui auront pu convenir à ce type de coureurs.
00:24:23Les baroudeurs, évidemment, les coureurs qui partent très tôt.
00:24:25Aujourd'hui, ce n'était pas vraiment le cas d'ailleurs
00:24:27et on va résister au retour des meilleurs.
00:24:29Mais je ne vois vraiment pas demain les favoris se faire la guerre.
00:24:31Ça, on peut être à peu près à l'abri là-dessus.
00:24:33On découvre des endroits, grâce au Tour de France,
00:24:35on a découvert la planche des belles filles,
00:24:37et là, je viens de découvrir la côte des demoiselles coiffées.
00:24:39Dernière difficulté.
00:24:41Sur les hauteurs du lac de Serre-Ponçon, je te recommande,
00:24:43c'est vraiment magnifique.
00:24:45Claire Bricogne, votre sensation sur l'étape de demain ?
00:24:51Je suis totalement d'accord avec Patrick Chassé.
00:24:53D'ailleurs, Charles-Antoine Nora a interviewé pas mal de coureurs
00:24:55qui disaient ça également.
00:24:57En tout cas, c'était une des dernières étapes
00:24:59où on pouvait être quasiment sûr
00:25:01que c'est une échappée qui pouvait aller au bout.
00:25:03En tout cas, sur le papier, c'est vraiment
00:25:05ce que le peloton attend demain
00:25:07comme ce qu'on attendait aujourd'hui.
00:25:09Aujourd'hui, il y a quand même une énorme bagarre.
00:25:11C'est-à-dire qu'il faudra vraiment avoir les jambes
00:25:13encore demain pour y aller.
00:25:15Mais il y a beaucoup de coureurs français qui sont motivés également.
00:25:17On espère que ça va augmenter la stat de Patrick.
00:25:19Merci beaucoup Claire,
00:25:21au plus proche du peloton d'avoir été avec nous
00:25:23depuis Superdéveloppement.
00:25:25Merci beaucoup Patrick.
00:25:27Le meilleur des 24 dernières heures de sport, c'est le zap.
00:25:29C'est préparé par Mathieu Meunier.
00:25:53Le but de Lucas Michaud
00:25:55qui était entré
00:25:57juste après
00:25:59le coup de sifflet de la deuxième période.
00:26:01Ça fait un partout, voilà !
00:26:03Nos Français sont enfin lancés dans cet Euro.
00:26:05...
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00:28:09...
00:28:11...
00:28:13Il a toujours réussi.
00:28:19Le gagnant improvisé de Fabio.
00:28:43C'est Vincent Carapaz !
00:28:45Les champions de l'avenir d'aujourd'hui.
00:28:47Ensemble, en compétition finale,
00:28:49il est rencontre pour la deuxième
00:28:51victoire de toute la France.
00:28:53Vincent Carapaz !
00:28:55Le premier hélicoptérien de l'Histoire
00:28:57à lever des bras sur une épreuve.
00:29:05Je ne m'épuise donc.
00:29:08Mais wesh !
00:29:11Elle va dans la surface.
00:29:13Coutelle encore, elle a levé la tête.
00:29:15Coutelle fait le tour. Coutelle qui peut frapper.
00:29:17Aussi ! Oh la frappe !
00:29:19Elle est là, cette frappe en dehors
00:29:21de la surface de réparation qui va au fond.
00:29:23Et non, ce n'est pas Camille Rouguia cette fois-ci.
00:29:25Et Charline Coutelle
00:29:27pour le quatrième but de l'équipe de France.
00:29:29Sur le bloc, remise au bloc,
00:29:31la répartition était parfaite.
00:29:33Nicolas Karabatic ! Qu'est-ce qu'il vient de nous faire
00:29:35Nicolas Karabatic ?
00:29:37Pour faire lever la foule, pour faire lever Chartres.
00:29:3940 ans Nicolas Karabatic
00:29:41qui participera à ses sixièmes Jeux Olympiques.
00:29:43Lui qui a déjà trois médailles d'or autour de cou
00:29:45et une médaille d'argent.
00:29:47L'incroyable palmarès de Nicolas Karabatic.
00:29:55Oh, ça ne marche pas.
00:29:57Ça recommence.
00:29:59Tu as eu peur ? Oui, j'ai eu peur.
00:30:01C'était le meilleur des 24 dernières heures de sport.
00:30:03On va passer à quelque chose de moins réjouissant.
00:30:05La situation des Girondins.
00:30:07La situation des Girondins de Bordeaux.
00:30:09Après l'échec de la potentielle reprise
00:30:11par Fenway Sport Group,
00:30:13les Girondins de Bordeaux se retrouvent
00:30:15dans une situation bien inconfortable.
00:30:17Si Gérard Lopez ne parvient pas
00:30:19à réunir les 40 millions
00:30:21qui manquent pour assurer
00:30:23le maintien des Girondins en Ligue 2
00:30:25pour la saison 24-25,
00:30:27les Girondins resteront
00:30:29en national le niveau amateur
00:30:31où ils ont été rétrogradés
00:30:33pour le moment à titre conservatoire.
00:30:35Ça prend une ampleur
00:30:37qui va au-delà du football à Bordeaux
00:30:39puisque le maire bordelais
00:30:41a réagi, Grégoire.
00:30:43Le maire de Bordeaux, Pierre Oumric,
00:30:45a été interrogé par nos confrères
00:30:47de France Bleu Gironde.
00:30:49Il appelle à ce que Gérard Lopez
00:30:51fasse tout son possible pour sauver le club.
00:30:53Les délais sont très courts
00:30:55pour que le propriétaire du club
00:30:57sauve les Girondins.
00:30:59Il faut trouver 40 millions
00:31:01d'ici mardi prochain.
00:31:03Je rappelle que Gérard Lopez,
00:31:05lui qui arrive en juillet 2021,
00:31:07a déjà injecté 60 millions d'euros.
00:31:09De base, il avait annoncé
00:31:11qu'il aimerait récupérer son argent
00:31:13s'il vendait le club.
00:31:15Êtes-vous extrêmement inquiet
00:31:17pour les Girondins de Bordeaux
00:31:19habillage à la bordelaise ?
00:31:21Thomas ?
00:31:23Non, pas du tout.
00:31:25Évidemment.
00:31:27S'il n'est pas inquiet là,
00:31:29t'es toujours inquiet.
00:31:31Régis ?
00:31:33Oui, la situation,
00:31:35mais je pense
00:31:37qu'ils vont trouver une solution.
00:31:39Pourquoi ?
00:31:41On va commencer par vous, Régis.
00:31:43C'est quoi ?
00:31:45C'est l'expérience des années précédentes
00:31:47où, dans ce genre de situation,
00:31:49les gros clubs ont souvent trouvé
00:31:51une solution ?
00:31:53Il y a bien souvent toutes sortes de partenaires,
00:31:55de gens qui vont s'impliquer
00:31:57dans un projet parce que
00:31:59ça reste les Girondins de Bordeaux,
00:32:01ça reste un club emblématique
00:32:03en France.
00:32:05C'est difficile,
00:32:07ils ont fait une saison difficile
00:32:09en championnat l'année dernière.
00:32:11Mais je pense que beaucoup de monde
00:32:13va se mobiliser autour des Girondins
00:32:15pour sauver la situation.
00:32:17Moi, personnellement,
00:32:19j'y crois.
00:32:2140 millions, c'est beaucoup d'argent.
00:32:23Il y a 40 millions pour rembourser
00:32:25et 40 millions des frais de fonctionnement
00:32:27du club.
00:32:29Mais il y a toujours des solutions.
00:32:31Tout le monde va se relever un peu,
00:32:33entrousser les manches
00:32:35et peut-être trouver des solutions.
00:32:37Tout le monde l'espère,
00:32:39parce que les Girondins de Bordeaux,
00:32:41c'est patrimonial.
00:32:43Le championnat professionnel,
00:32:45même la Ligue 2 sans eux,
00:32:47c'est compliqué.
00:32:49Ce serait un désastre.
00:32:51Maintenant, il faut savoir
00:32:53que sur les deux ou trois dernières années,
00:32:55ils sont déjà passés
00:32:57près du précipice.
00:32:59Déjà, je crois que la DNCG
00:33:01les avait recalés.
00:33:03On leur avait sauvé les fesses
00:33:05par le comexe de la FED.
00:33:07Donc déjà, deux ou trois fois,
00:33:09le coup est passé très près
00:33:11et il n'y avait pas de repreneurs
00:33:13qui s'étaient manifestés.
00:33:15On leur a laissé un peu une chance.
00:33:17Charles Lopez avait un peu remis au pot.
00:33:19Maintenant, il s'agit de 40 millions.
00:33:21Fenway, ça ressemblait un peu
00:33:23à la dernière chance
00:33:25qui était un peu tombée de nulle part.
00:33:27Enfin, on ne l'avait pas vue venir.
00:33:29Je pense qu'il n'y avait rien
00:33:31qui avait filtré.
00:33:33En plus, c'est un partenaire solide
00:33:35qui possède Liverpool,
00:33:37qui possède tout un tas
00:33:39de structures sportives
00:33:41qui ont établi un savoir-faire
00:33:43qui sont un grand groupe.
00:33:45Donc la surface financière,
00:33:47je pense que ce n'était pas
00:33:49un problème pour eux
00:33:51et la situation économique aussi
00:33:53du foot français qui n'avait pas rassuré.
00:33:55Il y avait peut-être des canards
00:33:57dans le placard aussi.
00:33:59Effectivement, que ce soit des éléments
00:34:01qui soient arrivés en surface
00:34:03et qu'ils n'auraient pas plu
00:34:05et que peut-être qu'ils communiquent dessus,
00:34:07évidemment, Aymeray a raison.
00:34:09Maintenant, je pense qu'en sous-texte,
00:34:11un groupe qui a la surface financière
00:34:13de Fenway, je ne pense pas que ce soit
00:34:15exactement ça le problème.
00:34:17Je pense qu'il y a peut-être eu
00:34:19des poids de bilan et des gringolades.
00:34:21C'est après-demain.
00:34:23Thomas Bonavant, vous ironisiez
00:34:25sur votre non-inquiétude.
00:34:27Vous êtes très inquiet.
00:34:29Ce qui m'inquiète, c'est que justement
00:34:31un groupe comme Fenway,
00:34:33qui appartient à Liverpool,
00:34:35face machine arrière,
00:34:37c'est qu'on parlait de cadavres sous le placard,
00:34:39mais là, c'est un dressing complet.
00:34:41Il y a énormément de dettes.
00:34:43Il y a aussi la dette avec Petkovic
00:34:45qui doit vaut aussi de l'argent.
00:34:47Il y a un budget à gérer
00:34:49avec une grille salariale à Bordeaux.
00:34:51C'est ça qui a crevé le club de toute façon.
00:34:53C'est des salaires totalement inadaptés
00:34:55à ce qui se fait aujourd'hui en Ligue 2.
00:34:57La solution aujourd'hui est claire.
00:34:59Trouver un racheteur pour signer un deal
00:35:01comme ça en six jours, je n'y crois pas.
00:35:03Gerard Lopez, est-ce qu'il a envie de remettre
00:35:05de l'argent au pot ? Je n'y crois pas.
00:35:07La meilleure chose qui peut arriver à Bordeaux,
00:35:09ce n'est pas de repartir en National 3.
00:35:11Moi, je pense que si.
00:35:13On se crevait de ça.
00:35:15Après, Bastien a longtemps galéré.
00:35:17Je veux qu'un mec comme Gerard Lopez
00:35:19qui ne sait pas travailler,
00:35:21parte de ce club.
00:35:23Ce qui m'inquiète, c'est que quand on regarde
00:35:25toutes les dernières séquences bordelaises,
00:35:27il n'y a rien qui nous donne une certitude.
00:35:29Je me rappelle le dernier Mercato d'hiver en janvier.
00:35:31On a répété de nombreuses fois
00:35:33qu'il y a un actionnaire minoritaire
00:35:35qui va arriver. Ce sera la semaine prochaine.
00:35:37Si jamais il ne vient pas, ce n'est pas grave.
00:35:39On va réussir à vendre des joueurs.
00:35:41Personne n'est vraiment parti.
00:35:43Il n'y a jamais un actionnaire minoritaire
00:35:45qui est arrivé.
00:35:47Gerard Lopez, on ne l'a même plus vu à Bordeaux.
00:35:49Il a disparu pendant un moment au milieu
00:35:51du marasme des résultats sportifs.
00:35:53J'ai l'impression que personne
00:35:55ne sait vraiment, même dans le club,
00:35:57ce qui peut se passer demain.
00:35:59Même les joueurs.
00:36:01J'en ai côtoyé pendant la saison.
00:36:03Il est complètement désemparé face à la situation.
00:36:05Mais quelles garanties peut leur donner
00:36:07Gerard Lopez, même par rapport
00:36:09à son passé dans d'autres structures sportives
00:36:11pour qu'ils aient confiance en l'avenir ?
00:36:13Je ne vois pas comment
00:36:15on peut être autre chose qu'inquiets.
00:36:17Votre avis sur la situation
00:36:19en Bordelaise et peut-être aussi
00:36:21sur ce personnage central,
00:36:23Gerard Lopez, qui n'en est
00:36:25pas à son coup d'essai.
00:36:27Très inquiétant.
00:36:29J'ai passé des années
00:36:31et des années, pas mal de débats ici.
00:36:33Il est rhabillé pour l'hiver.
00:36:35Ça fait 2-3 ans.
00:36:37Je me demande comment il est vivant.
00:36:39Il a fait cette année,
00:36:41il a mis un chèque
00:36:43pour combler le trou.
00:36:45Il l'a fait quand même.
00:36:47Sauf que ce n'est pas suffisant.
00:36:49Aujourd'hui, il remet au pot,
00:36:51il sort le Mont Blanc, il met 40.
00:36:53Remettre de l'argent,
00:36:55c'est aussi sauver peut-être
00:36:57ce qu'il a mis.
00:36:59Ou il fait banco
00:37:01et il laisse tomber
00:37:03ce qu'il a investi.
00:37:05Je ne sais pas combien il a mis.
00:37:07Tu laisses tomber
00:37:09et tu dis, je me coupe un bras, mais j'arrête.
00:37:11Ou je mets mon argent personnel
00:37:13encore dedans pour avoir
00:37:15le temps dans l'année.
00:37:17Sauf que l'environnement du football
00:37:19est catastrophique au niveau des droits télé.
00:37:21Aujourd'hui, quand les investisseurs
00:37:23voient ce qu'il se passe en L1,
00:37:25même s'ils ont pris 40 briques en L2,
00:37:27ça fait peur de te dire
00:37:29où va le foot français.
00:37:31Fenouil le savait.
00:37:33Tout le monde le sait.
00:37:35Des gros actionnaires continuent à venir
00:37:37en L1 de plus en plus.
00:37:39Là, tu es en L2, tu peux y rester
00:37:412, 3, 4 ans.
00:37:43Régis peut aussi parler des structures.
00:37:45Il a entraîné Bastia longtemps.
00:37:47Sur un groupe comme Fenouil,
00:37:49tu penses que c'est les droits télé
00:37:51de la L2 ?
00:37:53Surtout sur un projet de reprise
00:37:55comme celui-là.
00:37:57Vous me parlez de 40 millions.
00:37:59L'autre, il lâche tout.
00:38:01Il récupère.
00:38:03Pour faire redémarrer le club,
00:38:05avoir des ambitions montées,
00:38:07il faut au moins 100 millions.
00:38:09C'est la réalité dans les 2 ans qui viennent.
00:38:11Il faut 100 millions.
00:38:13Sinon, tu ne vas nulle part.
00:38:15Thomas Bonavant évoquait tout à l'heure
00:38:17l'idée souvent répandue
00:38:19de dire que vu le marasme,
00:38:21il vaut mieux qu'on reparte d'en bas.
00:38:23Vous y croyez ?
00:38:25Je ne partage pas toujours
00:38:27cet avis de repartir en bas.
00:38:29Ça peut être une facilité
00:38:31de remettre les comptes à zéro.
00:38:33Il faut remonter tous les échelons.
00:38:35Ce n'est pas simple.
00:38:37Il faut finir premier.
00:38:39C'est très compliqué.
00:38:41Je pense qu'il est préférable
00:38:43d'essayer de faire le nécessaire
00:38:45pour rester dans le monde professionnel.
00:38:47C'est le président Lopez qui a les clés en main.
00:38:49Entre ce qu'il a injecté,
00:38:51soit il va tout perdre,
00:38:53soit il continue.
00:38:55Je pense qu'il ne peut pas lâcher
00:38:57quelque part.
00:38:59Après, il y a les problèmes des droits télé.
00:39:01Eric vient d'en parler.
00:39:03Ce qui peut être inquiétant,
00:39:05c'est qu'ils n'ont pas de valeur marchande
00:39:07au niveau des joueurs.
00:39:09Quand vous regardez l'effectif aujourd'hui,
00:39:11il y a une vente qui peut se faire
00:39:13à hauteur de 800 000 sur un joueur défenseur.
00:39:15Je connais bien leur effectif.
00:39:17Effectivement, ils ont des salaires
00:39:19très importants.
00:39:21Ils ont rendu David Hacheville à 100 000.
00:39:23Ignatenko avait le salaire de Pierre Nesson.
00:39:25Mais ça, c'est dramatique.
00:39:27Ignatenko avait le salaire
00:39:29d'un des meilleurs joueurs de Ligue 1.
00:39:31Tu imagines la masse salariale ?
00:39:33Je sais ce qu'ils gagnent, les joueurs de Bordeaux.
00:39:35C'est incroyable.
00:39:37Mais c'est pour toutes ces raisons
00:39:39que les gens vont se mobiliser.
00:39:41Pour la masse salariale,
00:39:43130 000 de son budget, il y a un problème.
00:39:45On aura l'occasion d'en reparler
00:39:47sur les antennes de la chaîne L'Equipe.
00:39:49On va faire un saut à Mayol.
00:39:51Retrouvez Giovanni Castaldi.
00:39:53Giovanni, on a vu un Thierry Henry
00:39:55parfois un peu bougon.
00:39:57On n'était pas sûr de savoir
00:39:59s'il avait très envie de vous répondre.
00:40:01On imagine que le staff de l'équipe de France
00:40:03cherche à travers cette rencontre
00:40:05des certitudes.
00:40:09Il est toujours un peu comme ça
00:40:11avant les rencontres.
00:40:13Il y a beaucoup de concentration.
00:40:15Il venait de parler avec ses joueurs.
00:40:17Il est concentré.
00:40:19Il est toujours comme ça
00:40:21avant les rencontres Thierry Henry.
00:40:23Il veut de la continuité.
00:40:25Ce match face à la République dominicaine,
00:40:27même si le score a été large,
00:40:29il y a eu pas mal de satisfaction.
00:40:31Mais il y a eu aussi toujours ces inquiétudes
00:40:33de la manière de défendre à la perte du ballon.
00:40:35Toujours cette quête d'équilibre
00:40:37de la part de Thierry Henry et son staff.
00:40:39C'est là-dessus qu'aujourd'hui ils vont insister
00:40:41parce que le Japon sera bien meilleur
00:40:43que la République dominicaine.
00:40:45Vous entendez les applaudissements de Mayol.
00:40:47C'est pour l'entrée des gardiens tricolores
00:40:49qui vont s'échauffer avec Guillaume Rez,
00:40:52Merci beaucoup Giovanni.
00:40:53Vous avez vu la compo avec Rez,
00:40:55Luque Babadé, Sindila,
00:40:57Truffert, Koné, Mio, Chotard
00:40:59au lycée en soutien de Lacazette
00:41:01et Mateta.
00:41:03L'équipe du soir revient dans un instant.
00:41:21De retour dans l'équipe du soir.
00:41:23Première partie parce qu'il y en aura une deuxième.
00:41:25Une deuxième ce sera après le match
00:41:27de l'équipe de France Olympique
00:41:29emmené par Thierry Henry à Toulon
00:41:31face au Japon.
00:41:33C'est le dernier match de préparation
00:41:35avant de rentrer à proprement parler
00:41:37dans la compétition avec un match
00:41:39face aux Etats-Unis.
00:41:41Ce sera mercredi prochain
00:41:43et ce sera au stade Vélodrome.
00:41:45On retournera là-dessus.
00:41:47Je vous dis à la prochaine.
00:41:49C'était Vélodrome.
00:41:51On retournera tout à l'heure à Mayol
00:41:53discuter avec Giovanni Castaldi,
00:41:55Raphaël Sebaoune et Jérôme Alonso
00:41:57qui commenteront cette rencontre pour vous
00:41:59sur la chaîne.
00:42:01Mais avant cela, c'est le JT Express
00:42:03avec Grégoire Noailly.
00:42:07D'un coup son prénom m'échappe.
00:42:09Hidalgo du coup.
00:42:11C'est baigné la mer de Paris.
00:42:13Anne Hidalgo.
00:42:15Ce n'est pas écrit au début.
00:42:17Anne Hidalgo.
00:42:21C'est bien baigné dans la Seine.
00:42:23Exactement. Il y a 9 jours
00:42:25de l'ouverture des Jeux Olympiques
00:42:27il y a plusieurs repas, Anne Hidalgo
00:42:29a bien nagé ce matin dans le fleuve parisien.
00:42:31Elle était accompagnée du patron
00:42:33de Paris 2004, Tony Estanguet.
00:42:35La mer de Paris avait promis de se baigner
00:42:37dans cette Seine pour prouver
00:42:39la bonne qualité de l'eau.
00:42:41Les organisateurs avaient fait de la dépollution
00:42:43sur sa baignade.
00:42:45Pour elle, c'est une immense satisfaction.
00:42:47Une belle promesse pour l'avenir.
00:42:49C'était 4 ans de travail.
00:42:51On l'a fait.
00:42:53On l'a fait avec conviction et énergie.
00:42:55Faire en sorte que l'on récupère
00:42:57le fleuve pour ses habitants,
00:42:59pour s'y baigner.
00:43:01Imaginez dans un an, un site de baignade
00:43:03ici, une piscine avec
00:43:05toutes celles et ceux qui voudront venir
00:43:07nager, qui pourront venir nager.
00:43:09Et on aura 3 autres sites de baignade.
00:43:11Donc dans un an, un site de baignade
00:43:13peut-être à Paris.
00:43:15On le rappelle, le plan de dépollution
00:43:17aura coûté 1,4 milliard d'euros à l'Etat
00:43:19et aux collectivités parisiennes.
00:43:21Hier, dans l'émission, vous parlez
00:43:23de la vidéo à caractère raciste
00:43:25des footballeurs argentins contre
00:43:27l'équipe de France. La Fédération française
00:43:29de football a porté plainte.
00:43:31Aujourd'hui, les joueurs français ont pris position.
00:43:33Notamment, Wesley Fofana, le défenseur de Chelsea
00:43:35a pris position sur les réseaux sociaux.
00:43:37Il dénonce un racisme décomplexé.
00:43:39Dans le cadre de l'effectif, Axel Di Sazi,
00:43:41Benoît Badiachil, Malo Gusteau
00:43:43et Leslie Ogoshoku, ainsi que Christopher Nkunku
00:43:45se sont désabonnés du compte Instagram
00:43:47d'Enzo Fernandez. Dans la foulée de son post,
00:43:49Fofana a été la cible d'innombrables commentaires
00:43:51racistes sur ses réseaux sociaux.
00:43:53De son côté, Enzo Fernandez est enfin sorti
00:43:55du silence et s'est excusé sur ses réseaux sociaux.
00:43:57Chelsea, son club, a aussi réagi
00:43:59et vient communiquer. Nous reconnaissons
00:44:01et apprécions les excuses publiques de notre
00:44:03joueur et nous utiliserons cela comme une
00:44:05opportunité de sensibiliser.
00:44:07Enzo Fernandez a lancé une procédure disciplinaire
00:44:09en interne, qui a de personnalité.
00:44:11Javier Marcherano, le sélectionneur
00:44:13de l'équipe argentine olympique, s'est exprimé.
00:44:15Lui, il plaide la maladresse et évoque un champ
00:44:17sorti de son contexte. Je connais Enzo,
00:44:19c'est un gars génial. Souvent, dans le cadre d'une
00:44:21célébration, vous pouvez prendre une partie d'une vidéo
00:44:23et la sortir de son contexte.
00:44:25Un peu maladroit pour l'instant. En Argentine,
00:44:27s'il y a bien une chose que nous ne sommes pas, c'est raciste.
00:44:29Parfois, il faut comprendre la culture de chaque pays
00:44:31et parfois, ce que nous percevons comme une
00:44:33plaisanterie peut être mal interprété ailleurs.
00:44:35On comprend la maladresse
00:44:37de Javier Marcherano. On a de la chance,
00:44:39on a sur ce plateau quelqu'un qui a vécu
00:44:41pendant de longues années en Argentine.
00:44:43Evidemment, ça paraît difficile
00:44:45d'abonder dans le sens de Marcherano.
00:44:47Est-ce que vous pouvez peut-être nous expliquer,
00:44:49Georges, ce qu'est un peu plus la culture argentine
00:44:51et ce dérapage ? Ou bien il n'y a pas d'explication,
00:44:53tout simplement ? Non, là, c'est ce que dit
00:44:55Marcherano, c'est n'importe quoi.
00:44:57Il remet une pièce pour repartir
00:44:59dans quelque chose absolument inexcusable.
00:45:01Le côté culturel,
00:45:03on en avait parlé beaucoup après la Coupe du monde.
00:45:05Je dirais que c'est plus dans la provocation,
00:45:07comme on avait dit sur Emiliano Martinez,
00:45:09on chambre l'adversaire. Mais là,
00:45:11il n'y a pas de chant sorti de son contexte,
00:45:13c'est juste un chant raciste.
00:45:15Ce chant, je l'ai entendu
00:45:17plein de fois à l'époque.
00:45:19C'était surtout des supporters qui le disaient
00:45:21parce que c'est un chant qui était
00:45:23passé à la télévision pendant la Coupe du monde
00:45:25et qui, malheureusement,
00:45:27s'était un peu répandu.
00:45:29Il y a un problème avec
00:45:31les chants racistes en Argentie.
00:45:33Il y a un certain laxisme
00:45:35pendant tous les matchs de Copa Libertadores,
00:45:37qui est l'équivalent de Ligue des champions.
00:45:39À chaque fois qu'il y a des clubs brésiliens qui viennent jouer contre Boca
00:45:41ou River Plate, j'ai été présent dans les stades,
00:45:43à la Bombonera, à la Monumental,
00:45:45il y a toujours des chants racistes.
00:45:47Pratiquement toujours.
00:45:49Les seules décisions
00:45:51qui sont prises sont des amendes.
00:45:53Des demi-décisions.
00:45:55On prend des décisions sans trop le prendre.
00:45:57Je rajouterais juste que le gouvernement
00:45:59argentin n'aime pas trop ce qui se passe.
00:46:01Le gouvernement Javier Millei.
00:46:03Ils n'aiment pas trop
00:46:05l'image que ça donne de l'Argentine dans le monde.
00:46:07On espère même, peut-être,
00:46:09que le capitaine de la sélection se positionne
00:46:11pour essayer
00:46:13de laver un petit peu cette image-là.
00:46:15J'ai une question pour toi,
00:46:17Georges.
00:46:19Tu suis les médias argentins, j'imagine,
00:46:21un peu quand même.
00:46:23Les supporters, tu en as parlé.
00:46:25Les joueurs,
00:46:27la vidéo est éloquente,
00:46:29et c'est vrai, ce que tu dis,
00:46:31on l'avait déjà vécu en 2022.
00:46:33Moi, ce qui m'a interpellé,
00:46:35c'est que,
00:46:37c'est peut-être que je n'ai pas suivi ça au détail,
00:46:39c'est pour ça que je t'interpelle dessus,
00:46:41c'était les médias argentins.
00:46:43Il me semble qu'ils ne s'en sont pas emparés tout de suite.
00:46:45Seulement, à partir du moment
00:46:47où il y a eu le dépôt de plainte
00:46:49de la Fédération française de football,
00:46:51qu'il y a les joueurs de Chelsea
00:46:53qui ont réagi publiquement
00:46:55contre la Fédération française,
00:46:57leurs coéquipiers,
00:46:59j'ai l'impression que c'est là que c'est devenu une affaire.
00:47:01Mais qu'en soi, la publication de la vidéo
00:47:03n'avait pas plus alerté que ça
00:47:05les médias argentins,
00:47:07comme si ce n'était pas si choquant que ça.
00:47:09Mais c'est encore une fois un point de vue
00:47:11de quelqu'un qui suit ça à distance.
00:47:13Tu as raison.
00:47:15Je ne voudrais pas généraliser à tous les médias argentins
00:47:17et ne pas dire ici
00:47:19que l'Argentine est un pays raciste,
00:47:21ça ne veut rien dire comme expression.
00:47:23Il ne faut pas fermer les yeux,
00:47:25il y a un vrai problème.
00:47:27Effectivement, tu as raison, même à l'époque en 2022
00:47:29où ce chant était passé en direct à la télévision,
00:47:31il n'y avait pas eu de condamnation.
00:47:33Je me rappelle, à l'époque, ça m'avait rendu complètement fou.
00:47:35Je sens quand même,
00:47:37en tout cas, je regardais un peu les médias aujourd'hui,
00:47:39qu'il y a une prise de conscience.
00:47:41Parce que là, pour la première fois,
00:47:43ce sont des joueurs qui sont dans cette situation-là.
00:47:45C'est des supporters qui représentent le pays,
00:47:47qui représentent le maillot.
00:47:49On est au lendemain sur lendemain
00:47:51d'un moment historique pour l'Argentine
00:47:53et dans le monde, on ne parle que de ça.
00:47:55Il commence à y avoir ce discours aussi de dire
00:47:57qu'il ne faudrait pas qu'on devienne non plus la sélection
00:47:59la plus détestée du monde.
00:48:01J'espère que ça va un petit peu changer.
00:48:03On l'espère tous.
00:48:05Avant de poursuivre ce JT Express,
00:48:07un crochet vers le rugby.
00:48:09Parce que vous le savez, ce soir,
00:48:11la chaîne L'Equipe vous offre à 21h05
00:48:13le dernier match de préparation
00:48:15des Bleus Olympiques en football
00:48:17face au Japon.
00:48:19Sur la chaîne, il y aura également
00:48:21à partir de 19h,
00:48:23prise d'antenne 18h20,
00:48:25la finale de la Coupe du Monde U20
00:48:27de rugby.
00:48:29Ce sera donc à suivre sur la chaîne.
00:48:31Et Sean Mousquez nous fait l'amitié
00:48:33d'être avec nous.
00:48:35Il est arrière de l'équipe de France à 48h
00:48:37de cette finale qui se jouera au Cap.
00:48:39Sean, avant de nous parler de vous,
00:48:41parlez-nous peut-être un peu de la façon
00:48:43dont le groupe gère l'événement,
00:48:45l'attente, l'excitation ?
00:48:49Oui, bonjour.
00:48:51Pour l'instant,
00:48:53beaucoup d'excitation,
00:48:55oui, mais depuis notre qualification,
00:48:57en finale,
00:48:59on ne pense qu'à ça,
00:49:01qu'à cet événement qui arrive
00:49:03dans deux jours maintenant.
00:49:05Donc,
00:49:07l'excitation,
00:49:09oui, il y en a beaucoup. Maintenant, du stress,
00:49:11non, pour l'instant, le groupe est plutôt
00:49:13serein, travaille beaucoup
00:49:15et essaie de récupérer le mieux possible
00:49:17de tous ses premiers matchs.
00:49:19Sean Mousquez, question d'un
00:49:21grand ancien à un tout jeune
00:49:23avec Eric Blanc.
00:49:25Bonsoir ou bonjour, je ne sais pas à quelle heure
00:49:27il est là-bas. Ah non, il y a une heure de décalage
00:49:29à l'Afrique du Sud. Félicitations
00:49:31d'abord pour votre qualification.
00:49:33Vous pratiquez un rugby débridé.
00:49:35Est-ce que tu penses que, et vous connaissez
00:49:37bien les Anglais, vous allez pouvoir
00:49:39pratiquer ce jeu enthousiaste
00:49:41qui vous caractérise ou est-ce que
00:49:43la pression de la finale peut changer la donne ?
00:49:47Non, nous, notre cadre
00:49:49est fait pour avoir un jeu
00:49:51ambitieux, pour pouvoir
00:49:53se créer des opportunités,
00:49:55marquer beaucoup d'essais.
00:49:57On est un jeu très
00:49:59offensif qui nous permet
00:50:01de pouvoir
00:50:03trouver des solutions
00:50:05sur chaque
00:50:07défense.
00:50:09Thomas Bonavant, également une question pour vous Sean.
00:50:11C'est juste pour savoir
00:50:13s'ils sont conscients qu'ils peuvent
00:50:15réaliser quelque chose d'historique, c'est-à-dire
00:50:17de remporter pour la quatrième fois consécutive
00:50:19cette Coupe du Monde U20.
00:50:21Beaucoup de joueurs ont fait le tremplin
00:50:23chez les A, avec des forces
00:50:25très marquées, notamment chez
00:50:27les Elysées, chez les générations précédentes.
00:50:29Savoir un peu quelles sont les grandes forces
00:50:31de votre équipe de France et
00:50:33savoir si vous avez conscience que demain,
00:50:35vendredi plutôt, il se passe quelque chose d'incroyable.
00:50:37Conscience,
00:50:39je ne sais pas.
00:50:41Nous, on a notre aventure
00:50:43depuis maintenant cinq semaines
00:50:45et
00:50:47nous, on a juste
00:50:49un seul objectif, c'est d'avoir
00:50:51ce titre maintenant.
00:50:53Conscience qu'on va créer
00:50:55quelque chose de peut-être historique.
00:50:57Je ne sais pas.
00:50:59On l'aura peut-être plus tard.
00:51:01Et pour en revenir
00:51:03à notre génération,
00:51:05oui, il y a
00:51:07de très bons joueurs partout.
00:51:09Il y a des joueurs qui sont en équipe de France
00:51:11déjà et
00:51:13c'est très bien pour eux, mais
00:51:15ça montre aussi que
00:51:17l'équipe de France
00:51:19a de la ressource et
00:51:21a plein d'autres bons joueurs.
00:51:23Merci beaucoup, Sean Mousquez,
00:51:25d'avoir été avec nous. On vous suivra évidemment
00:51:27sur la chaîne L'Equipe. Ce sera donc
00:51:29vendredi à partir de
00:51:3118h20 pour cette finale
00:51:33face à l'Angleterre.
00:51:35On reprend le cours de notre
00:51:37JT Express avec la présentation
00:51:39de Tanguy Ndombele aujourd'hui à Nice.
00:51:41Des incertitudes, en revanche, pèsent sur
00:51:43son niveau de jeu. Exactement. Il a été
00:51:45recruté libre après la réalisation de son contrat
00:51:47avec Tottenham. Le milieu de terrain de 27 ans
00:51:49veut se relancer après trois prêts successifs
00:51:51à Lyon, à Naples et à Galatasaray. Beaucoup de questions
00:51:53autour de son état de forme et de son niveau.
00:51:55Écoutez sa réponse. C'était au micro
00:51:57de Mikel Lefebvre.
00:51:59C'est vrai que je sors
00:52:01de plusieurs saisons
00:52:03assez compliquées.
00:52:05Pour un joueur de ne pas jouer,
00:52:07on n'est pas des robots.
00:52:09C'est pas forcément
00:52:11de retrouver
00:52:13le joueur que j'étais avant.
00:52:15Je pense que
00:52:17je suis resté un compétiteur
00:52:19même si je ne suis pas le joueur d'avant.
00:52:21Quand tu l'entends, tu prends peur.
00:52:23En rugby, Grégoire, des informations
00:52:25viennent de tomber suite à l'affaire Gégou-Radou.
00:52:27Exactement. On vient de l'apprendre, Oscar Gégou
00:52:29et Gégou-Radou seront en résidence
00:52:31surveillée. C'était l'un des grands combats
00:52:33des avocats et de la famille
00:52:35des joueurs. La détention
00:52:37en résidence surveillée vient d'être accordée.
00:52:39L'avocat des joueurs
00:52:41a pris la parole dans une interview
00:52:43accordée à l'AFP. L'avocat argentin
00:52:45des joueurs affirme qu'il existe des preuves
00:52:47de l'innocence des deux joueurs français.
00:52:49De nouvelles preuves apparaissent.
00:52:51Des vidéos et des images sortent
00:52:53tous les jours. La technologie nous aide
00:52:55et nous permet de structurer un principe
00:52:57d'innocence très fort. Il ne fait aucun doute
00:52:59dans mon esprit qu'ils n'ont pas commis de crime.
00:53:01Pour l'instant, les preuves vidéos sont très positives.
00:53:03Le dernier match de préparation
00:53:05avant les Jeux pour l'équipe de France
00:53:07de Ronde, c'était tout à l'heure
00:53:09sur la chaîne L'Equipe. Victoire des Bleus.
00:53:11Exactement. À neuf jours des Jeux olympiques,
00:53:13les champions d'Europe et champions
00:53:15olympiques en titre se sont imposés face à la Croatie.
00:53:1731 à 26. Une frayeur
00:53:19quand même dans ce match, on va le voir. C'était à la 16e minute
00:53:21de jeu. Nicolas Carabatis reçoit
00:53:23un coup dans le visage par un croate.
00:53:25Le Français est assez longtemps resté au sol.
00:53:27Regardez, il a la main complètement dans le visage.
00:53:29Carton rouge pour la Croatie.
00:53:31Derrière les Bleus, on continue d'accélérer le jeu.
00:53:33Pendant tout le match, ils peuvent
00:53:35remercier leurs gardiens, notamment Vincent Gérard.
00:53:37Autant de 44% d'arrêt à la mi-temps.
00:53:39Direction les Jeux, maintenant pour l'équipe de France.
00:53:41Face au Danemark, le 27 juillet prochain.
00:53:43C'est un point encore pour
00:53:45Raphaël Nadal. On s'attendait à ce qu'il
00:53:47arrête après les Jeux. Finalement,
00:53:49l'Espagnol pourrait continuer.
00:53:51Il continue de nous bluffer un petit peu
00:53:53Raphaël Nadal. Il est actuellement en Suède pour préparer
00:53:55ses Jeux olympiques. Il devrait poursuivre sa carrière
00:53:57jusqu'à l'US Open fin août.
00:53:59Grâce à son classement protégé, il fait bien
00:54:01partie de la liste des inscrits au grand chelem.
00:54:03Il pourrait faire son retour à l'US Open après avoir
00:54:05manqué l'édition 2023. On le rappelle, Nadal à New York.
00:54:07C'est quatre sacres. 2010, 2013,
00:54:092017 et 2019.
00:54:11Merci beaucoup Grégoire. C'était complet et
00:54:13précis. Dans quelques
00:54:15instants, dans 20 minutes,
00:54:17on sera à Mayol sur la chaîne L'Équipe
00:54:19pour le match entre l'équipe
00:54:21de France et le
00:54:23Japon. C'est le dernier match
00:54:25de préparation de cette équipe de
00:54:27France olympique emmenée par Thierry Henry.
00:54:29Avant toute chose,
00:54:31Georges, cette
00:54:33rencontre, elle semble,
00:54:35à une semaine de la compétition, on a l'impression que c'est la répétition
00:54:37générale, qu'il n'y aura pas de
00:54:39recherche, il n'y aura pas à essayer d'essayer
00:54:41telle ou telle joie. Non, je pense que ça
00:54:43permet peut-être de valider une
00:54:45dynamique, une énergie dans
00:54:47l'équipe. Je ne sais pas si le dernier match face à la
00:54:49République dominicaine montre
00:54:51véritablement quelque chose, mais qu'il y a au moins un groupe
00:54:53qui semble s'être construit
00:54:55et des individualités.
00:54:57Je pense à Michael Elysée,
00:54:59évidemment, qui ne serait-ce que par sa touche
00:55:01de balle, on sent qu'à chaque fois qu'il est là,
00:55:03il arrive à activer quelque chose. J'ai envie de voir
00:55:05si le trio que l'on a vu sur le premier match
00:55:07face au Paraguay, notamment dans leur premier mi-temps,
00:55:09la casette, Matheta au lycée, va continuer
00:55:11de bien s'entendre ensemble,
00:55:13ce qui serait quand même une bien belle surprise
00:55:15qu'on n'aurait pas imaginé il y a quelques semaines.
00:55:17Donc, il y a deux,
00:55:19trois choses quand même à regarder, peut-être
00:55:21quelques... Il faudrait peut-être être un petit peu rassuré
00:55:23sur la défense également. Donc, match intéressant à suivre.
00:55:25Pour suivre cette rencontre sur
00:55:27la chaîne d'équipe tout à l'heure, aux commentaires, on aura
00:55:29Raphaël Sebaoune et Jérôme
00:55:31Alonso. Raphaël,
00:55:33encore une fois, c'est
00:55:35la répétition générale, le filage avant
00:55:37la grande compétition.
00:55:39Oui, bonsoir
00:55:41Timothée, bonsoir à tous, bonsoir Jérôme Alonso,
00:55:43oui, dans pile une semaine, ça y est,
00:55:45nos bleus vont disputer les choses
00:55:47olympiques, ce sera à Marseille face aux Etats-Unis,
00:55:49face à une équipe japonaise qu'on présente
00:55:51dans cette préparation comme la meilleure
00:55:53équipe. Donc, voilà, il y a
00:55:55un enjeu important, un dernier filage,
00:55:57continuer à monter en pression
00:55:59et puis, on en a parlé, je crois que c'était Georges
00:56:01qui l'a dit, Jérôme, il y a ce trio d'attaque
00:56:03qu'on attend, qui avait été excellent face
00:56:05au Paraguay. Mateta était parti entre-temps avec
00:56:07Cristal Palace. Donc, Mateta, la
00:56:09casette et puis en soutien Michael Olysée.
00:56:11Oui, si j'ai bien entendu, Georges a dit que c'était une belle surprise
00:56:13que ça fonctionne aussi vite comme ça a fonctionné lors des
00:56:15premiers matchs amicaux, c'est vrai.
00:56:17C'est une belle surprise. Georges a aussi dit qu'il faudrait surveiller
00:56:19la défense. Là, il y a Garde qui est peut-être
00:56:21la plus grande source d'inquiétude
00:56:23côté bleué. Donc, voilà, effectivement,
00:56:25filage, répétition, derniers réglages
00:56:27et puis l'impatience évidemment du grand rendez-vous
00:56:29qui approche. Donc, oui, plein de choses à voir ce soir.
00:56:31Thomas Bonavant, je vous ai
00:56:33vu opiner du chef quand il s'agit de la défense.
00:56:35Oui, moi, j'attends aussi
00:56:37de cette équipe qu'elle essaye de me rassurer sur sa
00:56:39production collective sur
00:56:41pas 90 minutes mais au moins 70
00:56:43parce que sur le match du Paraguay et le match de
00:56:45République dominicaine, j'avais l'impression que c'était surtout
00:56:47en deuxième mi-temps que les chevaux ont été
00:56:49lâchés. Je rappelle que la République
00:56:51dominicaine a marqué un but qui a été refusé
00:56:53d'un bout de chaussure. Donc, voilà,
00:56:55il va y avoir de la continuité là-dessus et surtout cette défense
00:56:57notamment badée qui fait partie des rappelés
00:56:59de plus de 23 ans, moi, qui ne m'a pas
00:57:01franchement rassuré, notamment sur
00:57:03le dernier match. Donc,
00:57:05évidemment que ça va être
00:57:07le chantier prioritaire et
00:57:09surtout, au-delà de parler de la ligne défensive, j'ai envie de parler
00:57:11de ceux qui sont aussi devant. Je trouve qu'il y a un manque
00:57:13de liens et de connexions entre le milieu
00:57:15et la ligne défensive, parce que la défense,
00:57:17ce ne sont pas que les quatre derrière et le gardien.
00:57:19J'ai des doutes aussi sur reste. Je reste
00:57:21sur ma fin pour faire un mauvais jeu de mots.
00:57:23Mais on essaye.
00:57:25Mais voilà, je ne suis pas vraiment rassuré par ce gardien.
00:57:27Mais c'est vrai que
00:57:29l'équilibre défensif, le bloc défensif au-delà
00:57:31de la ligne de quatre va être l'un de mes points de curiosité
00:57:33ce soir. Régis, on rappelle
00:57:35le programme des bleus pendant
00:57:37les Jeux olympiques. Alors, les Etats-Unis, la Guinée
00:57:39et la Nouvelle-Zélande.
00:57:41Par rapport au match de
00:57:43préparation qu'on a eu jusqu'à présent,
00:57:45on a quand même l'impression qu'on monte en gamme avec le Japon.
00:57:47Oui, l'adversaire
00:57:49est beaucoup plus important. Il y a beaucoup plus de qualité technique
00:57:51chez les Japonais.
00:57:53Après Thierry Henry continue dans son losange.
00:57:55C'est une des raisons pour lesquelles
00:57:57ils sont peut-être en difficulté sur l'aspect défensif.
00:57:59C'est un système qui est difficile à maîtriser.
00:58:01C'est un système où il faut avoir
00:58:03beaucoup de compensation un peu partout.
00:58:05Les liens qui peuvent y manquer
00:58:07entre l'aspect défensif et le milieu de terrain,
00:58:09on en parlait avec Georges Doué
00:58:11sur l'aspect technique.
00:58:13Je suis surpris qu'il ne joue pas.
00:58:15C'est très personnel.
00:58:17Après, ça reste
00:58:19une confrontation intéressante pour un dernier match
00:58:21et pour une préparation sur les Jeux olympiques.
00:58:23Greg, le Japon,
00:58:25pour l'équipe de France, ce n'est pas nécessairement
00:58:27un bon souvenir, en tout cas au JO.
00:58:29Pas du tout. Au dernier Jeux olympiques, on vous le rappelle,
00:58:31en 2021, les Bleus étaient très lourdement inclinés
00:58:33face au Japon. Une défaite 4-0
00:58:35qui avait d'ailleurs scellé totalement l'élimination des Bleus
00:58:37dans cette compétition.
00:58:39Il y a donc un petit air de revanche ce soir
00:58:41avec une toute nouvelle équipe de France.
00:58:43Pas la même génération, pas la même équipe.
00:58:45On avait envoyé quelle équipe ?
00:58:47Pour reprendre un mot célèbre,
00:58:49on avait raclé les fonds de tiroirs.
00:58:51Ce n'est pas méchant pour ceux qui étaient là-bas.
00:58:53Je pense qu'ils ont fait leur maximum
00:58:55mais à l'époque, ça avait été très compliqué
00:58:57de juste constituer une équipe.
00:58:59On a même cru que ça commençait à s'esquisser.
00:59:01On a quand même raqué pour faire une équipe.
00:59:03Au gré des refus, on a vu ça.
00:59:05Tu as quand même un petit peu de talent.
00:59:07C'est cohérent.
00:59:09Oui, c'est cohérent.
00:59:11Au milieu, il y a peut-être encore quelque chose
00:59:13à upgrader mais globalement,
00:59:15ça reste une équipe qui est compétitive.
00:59:17Ce soir, tu vas avoir quelque chose
00:59:19comme opposition qui va davantage ressembler
00:59:21à ce que tu vas avoir dans les matchs
00:59:23qui comptent au jeu.
00:59:25A noter que les Japonais sont souvent
00:59:27des équipes très intelligentes.
00:59:29C'est très bien formé. Ce ne sont pas des équipes de duel.
00:59:31J'en discutais avec Philippe Troussier
00:59:33qui connaît bien le Japon.
00:59:35C'est culturel.
00:59:37Leur formation est faite là-dessus.
00:59:39Je crois que c'est Régis qui le disait.
00:59:41Une équipe qui est en losange face à eux,
00:59:43ils ne vont pas se gêner pour aller te chercher
00:59:45là où ça fait mal.
00:59:47Parfois, il y a de la naïveté chez eux
00:59:49dans tout ce qui est duel, corps à corps,
00:59:51vis, position de corps, les trucs comme ça.
00:59:53Autant sur tout ce qui est compréhension du jeu,
00:59:55ils sont bons, ils vont vite, ils sont bien formés.
00:59:57Ça va être un vrai bon test.
00:59:59Eric, en un mot, qu'est-ce que vous attendez
01:00:01de cette équipe ce soir ?
01:00:03C'est une équipe qui est venue d'attaquer.
01:00:05Moi, j'aime bien ce côté offensif.
01:00:07Ils ont marqué plus en vue.
01:00:09La défense, il y a des trous.
01:00:11J'ai vu des brides de matchs,
01:00:13mais j'ai suivi plus d'une mi-temps.
01:00:15C'est vrai que de temps en temps,
01:00:17il y a des boulevards.
01:00:19Les Français ont l'air d'être étincelants
01:00:21en attaque, surtout en deuxième mi-temps.
01:00:23Après, le Japon, c'est discipline, hiérarchie.
01:00:25Ça ne rigole pas.
01:00:27C'est une équipe qui a du bulbe,
01:00:29qui a un cuit football, toujours,
01:00:31c'est qu'on a un chef avec des plumes,
01:00:33ce coup-ci.
01:00:35On va peut-être s'en sortir.
01:00:37Je n'en sais rien.
01:00:39Si on parlait de ça,
01:00:41c'est quand même la clé.
01:00:43Thierry Henry, vous êtes d'accord ?
01:00:45Justement, Jérôme Alonso,
01:00:47vous n'êtes jamais tranquille quand vous êtes sur un stade.
01:00:49On parlait du chef avec des plumes de Thierry Henry.
01:00:51On vous a vu chuter
01:00:53comme des joueurs modernes,
01:00:55en se cachant la bouche.
01:00:57Qu'est-ce qu'il s'est dit ?
01:00:59Non, on parlait de la préparation.
01:01:01Il me disait que ça faisait un mois pile
01:01:03aujourd'hui qu'ils étaient ensemble, le groupe.
01:01:05Il me parlait aussi de la préparation physique.
01:01:07Ils ont fait quasiment une préparation normale
01:01:09d'avant-saison, avec deux préparateurs physiques.
01:01:11Thierry m'a dit que c'est du très très lourd.
01:01:13C'est aussi pour ça que parfois, les matchs amicaux,
01:01:15vous avez des baisses de régime physique,
01:01:17parce qu'il travaille très très fort,
01:01:19et puis qu'il avait envie d'en découdre.
01:01:21Je lui avais demandé comment c'était continué.
01:01:23Il m'a dit que je ne voulais même pas en entendre parler
01:01:25parce que je ne suis pas maître de tout ça.
01:01:27Je fais comme je peux et je ne veux pas dénigrer
01:01:29ceux qui sont là. Il ne veut même pas en entendre parler
01:01:31de la difficulté qu'il a eu, ou les difficultés
01:01:33qu'il a eu à continuer sa liste.
01:01:35Il ne veut pas en entendre parler.
01:01:37On vous retrouve dans un instant sur la chaîne d'équipe.
01:01:39Avant cela, l'habillage prono
01:01:41pour nos chroniqueurs,
01:01:43puisqu'on revient en deuxième partie de soirée
01:01:45après la rencontre. C'est particulièrement vicieux.
01:01:47On est parti avec Thomas
01:01:49pour votre prono.
01:01:51Un partout.
01:01:53Un partout pour Thomas. Dave ?
01:01:55Le football champagne.
01:01:573-2 pour Dave Apadou.
01:01:59Georges Quirino. Le bon score sera 2-1.
01:02:03Vipar française là encore. Régis ?
01:02:053-1. Vipar française, il y a beaucoup
01:02:07d'enthousiasme, Président.
01:02:09Je ne connais pas l'attaque japonaise.
01:02:11C'est des samouraïs.
01:02:13La défense ?
01:02:154-1.
01:02:17J'ai dit 4-1.
01:02:21Merci beaucoup messieurs.
01:02:23On vous reconduit pour la partie 2
01:02:25de cette émission. On se retrouve
01:02:27après la rencontre, le dernier match de préparation
01:02:29de l'équipe de France Olympique.
01:02:31France-Japon, c'est dans un instant
01:02:33sur la chaîne d'équipe.