Après le renoncement de Laurence Tubiana à Matignon, retour sur deux semaines de négociations à gauche

  • il y a 3 mois
Alors que la gauche tarde toujours à proposer un nom pour briguer Matignon, l'économiste et diplomate du climat Laurence Tubiana prend "acte" des "oppositions" au sein de la gauche autour de son nom et renonce à briguer le poste.

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Transcription
00:00Bon, ça fait quoi ? Ça fait dix jours désormais qu'on entend quasiment la même chose, un peu plus même, décidément.
00:04S'accorder ce renom, c'était une promesse ? Pour l'instant, la promesse, assurément, elle n'est pas tenue.
00:08Non, toujours pas tenue et passion archive, Tanguy, si on peut le dire ainsi.
00:11On va essayer de se replonger dans les déclarations des différents cadres d'une oeuvre populaire
00:15depuis le 7 juillet et le second tour des législatives.
00:19Regardez par exemple, au lendemain, Olivier Faure et Mathilde Panot, respectivement socialistes et insoumis,
00:23disaient dans les matinales radio, il faut être en mesure de présenter une candidature commune d'ici la fin de semaine.
00:29Le même jour, le 8 juillet, Jean-Luc Mélenchon, qui était interrogé sur une autre chaîne, disait
00:34« Oui, bien sûr, ce n'est pas le plus dur de trouver un nom. Il y a des noms, il y a des propositions.
00:38Il n'y en a pas eu en cette fin de semaine. »
00:40Le 12 juillet, encore une fois, Jean-Luc Mélenchon, lors d'une conférence devant ses militants, qui affirme
00:44« Il y aura une candidature commune du nouveau Front populaire le 18 juillet, date de l'élection du président de l'Assemblée nationale.
00:50Il n'y a pas eu de nom non plus cette semaine-là. »
00:52Le 13 juillet, on continue. Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, dit aux Parisiens « Oui » à la question
00:58« Aurez-vous un nom à présenter avant le 18 juillet ? »
01:00« Il n'y a pas eu de nom. »
01:01Et puis plus récemment, Jean-Luc Mélenchon, interrogé sur BFM TV, disait « Oui, au fond, on peut avoir un nom
01:06et on n'exclut pas de ne pas en avoir un. »
01:08Finalement, il se peut effectivement qu'il n'y ait pas de nom cette semaine non plus pour la gauche.
01:12Les négociations patinent.
01:14Ce qu'on apprend, il y a quelques instants, c'est que les chefs de partis ne se parlent plus.
01:17Ils se boudent en quelque sorte, mais les délégations continuent de se parler avec des noms
01:21qui, pour l'instant, sont évoqués mais qui ne sont pas vraiment crédibles.
01:23Et nous sommes le 22 juillet. La suite au prochain épisode.
01:26Merci beaucoup, Anthony.

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