Plus d'une semaine depuis le résultat des élections législatives, la gauche n'a toujours pas de nom pour son Premier ministre. Gabriel Attal, lui, est toujours à Matignon, même si sa démission pourrait être acceptée par Emmanuel Macron mardi 16 juillet.
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00:00Mais l'un n'exclut absolument pas l'autre, ce que je pense surtout, c'est qu'il faut
00:03retrouver le chemin de la discussion.
00:05Une fois de plus, si on veut être respectueux vis-à-vis des millions d'électeurs qui ont
00:09placé le nouveau Front populaire en tête au deuxième tour des élections législatives,
00:13il faut que nous nous comportions de manière responsable et donc discuter, nous revoir
00:18et aboutir à la fois à une proposition de candidat unique de la gauche au perchoir et
00:22à un candidat qui nous rassemble au poste de Premier ministre.
00:25Mais on ne peut pas rester en l'État, une fois de plus, des millions d'électeurs veulent
00:29que ça change, nous devons être à la hauteur et on ne peut pas de cette manière-là piétiner
00:33leur vote.
00:34Yann Brossat, juste une question, certains de ceux qui participent aux négociations
00:39disent qu'au fond, le problème que personne ne veut voir et ne veut dire, c'est que les
00:43insoumis ne veulent pas gouverner dans ces conditions, est-ce que vous avez les mêmes
00:48échos que moi ?
00:49En tout cas, moi je pense qu'il faut partir d'un fait, nous disposons d'une majorité
00:53relative, ce qui veut dire deux choses, une majorité ça veut dire que c'est à nous
00:57qu'il revient de gouverner, elle est relative, et donc ça veut dire que pour appliquer nos
01:01mesures, celles qui figurent dans notre programme, il faut qu'on soit capable de construire des
01:05majorités sur des projets de loi et donc travailler avec d'autres forces politiques
01:10y compris celles qui ne sont pas aujourd'hui au sein du nouveau Front Populaire, c'est
01:14un fait.
01:15Si on veut demain avancer sur le dossier des retraites, il va bien falloir qu'on soit
01:19rejoint par d'autres.