Harold Huwart "La scène de l'ouverture des JO était volontairement provocatrice"

  • il y a 3 mois
Avec Harold Huwart, député Liot d'Eure-et-Loir

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##LE_TOUR_DE_FRANCE_DES_NOUVEAUX_DEPUTES-2024-07-30##

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00:008h35, paroles de députés, Sud Radio, parlons vrai avec mon invité ce matin, Arol Duvar, député du groupe indépendant Liott d'Eure-et-Loire dans la troisième circonscription, Arol Duvar, bonjour.
00:10Bonjour.
00:10Et merci d'être avec nous ce matin. Les sabotages se multiplient un peu partout en France.
00:14Le dernier en date, les réseaux de fibre optique de plusieurs opérateurs téléphoniques français vandalisés dans la nuit de dimanche à lundi.
00:20Et puis quatre jours après les sabotages sur le réseau SNCF, un militant d'ultra-gauche, comme nous dit-on, de 28 ans a été interpellé dimanche sur des voies de chemin de fer pas très loin de Rouen.
00:29La situation vous préoccupe-t-elle aujourd'hui, Arol Duvar ?
00:33Préoccuper, c'est peut-être un peu exagéré, mais c'est sûr que les JO, c'est un moment d'exposition, sensible, et donc c'est forcément un moment où il est tentant de s'attaquer,
00:42notamment aux réseaux, qui sont l'élément le plus fragile avec les infrastructures de tout, puisqu'on a un déploiement de force de l'ordre,
00:49notamment dans la capitale, qui protège largement la population, mais les réseaux sont impossibles à sécuriser.
00:56Oui, qui délaissent un petit peu, vous le voyez peut-être dans votre salle conscription ou pas ?
00:59Il est impossible de sécuriser des dizaines de milliers de kilomètres de réseaux d'infrastructures, donc le sujet c'est plutôt de faire confiance aux enquêteurs et à la justice.
01:08Il est vrai que le mode opératoire rappelle évidemment toujours l'ultra-gauche, en revanche, il faut rester prudent jusqu'au bout de l'enquête.
01:17Ce qui est sûr, c'est qu'on va identifier assez rapidement l'origine de ces actes, et que ce sera aussi un élément d'appréciation pour l'opinion.
01:24Une cinquantaine de militants d'extinction rébellion arrêtés à Paris, suspectés d'avoir planifié des actions de sabotage contre des épreuves des JO au début de ces Jeux Olympiques.
01:33Certains dénoncent une politique trop répressive, qu'en pensez-vous vous-même ?
01:37Je crois que c'est surtout une politique préventive, et qu'il appartient au pouvoir public et à la préfecture de police de prendre les mesures de protection qui sont nécessaires à l'ordre public.
01:47Moi, à ce stade, compte tenu de l'affichage d'un certain nombre d'intentions d'actes de sabotage, qui peuvent être qualifiés de criminels, l'idée de prendre ces mesures préventives ne me choque pas.
01:58Alors après, pour ces militants, on parle de bottes de paille, de mâts destinés à former des tipis, de toilettes sèches, de seaux remplis d'eau.
02:05Est-ce que ce n'est pas un peu excessif pour cela d'arrêter les personnes ? Ils ont quand même le droit de manifester, non ?
02:11Il y a un droit de manifester, effectivement, mais il y a aussi la nécessité dans des événements extrêmement sensibles, et avec des mouvements de foule et de population, de prendre des mesures.
02:21Je crois que chacun doit prendre conscience du fait que ces événements engagent la sécurité des Français, et à ce stade ne sont pas comparables à une situation ordinaire.
02:31Harold Duvar, la politique, toujours pas de nouveau Premier ministre, Emmanuel Macron veut se laisser le temps, il veut passer les Jeux Olympiques, il n'y a pas de Premier ministre avant la mi-août, pas d'urgence selon vous, vous comprenez ce timing du Président ?
02:44Alors j'ai du mal à le comprendre, parce que pour ma part, je pense que la Constitution charge le Président de nommer un Premier ministre, ça lui crée l'obligation de nommer et de charger une personnalité, de former un gouvernement.
02:57Et ça c'est une obligation, et je vois, j'étais hier dans une exploitation agricole en Beauce avec les responsables des syndicats agricoles, il y a des mesures d'urgence à prendre, parce que la récolte s'annonce catastrophique pour l'agriculture française,
03:09et ces mesures ne peuvent pas être prises par un gouvernement démissionnaire, donc il y a urgence à faire jouer le jeu de nos institutions.
03:16On nous parle de trêve olympique, moi je suis très frappé, il y a des dizaines de millions de français qui se rendent au travail tous les matins, et je pense que trêve olympique peut-être,
03:25mais nos entreprises, nos agriculteurs, notre économie, elles gagnent des médailles pour la France aussi tous les jours, et il faut y penser.
03:33Aujourd'hui on a une situation économique qui va devenir très incertaine, beaucoup d'entrepreneurs qui sont inquiets, et ça ce n'est pas bon pour l'avenir, et ça demande quand même de prendre des mesures immédiates.
03:42Ça veut dire qu'elle est aberrante pour vous cette trêve olympique demandée par Emmanuel Macron ?
03:46Elle est difficile à expliquer à des électeurs qui, pour 40 millions d'entre eux, se sont rendus aux urnes avec une volonté de changement,
03:52et qui aujourd'hui se retrouvent avec une sorte de suspense et de zone, qui en plus c'est une zone qui potentiellement n'est pas totalement constitutionnelle.
04:01Les ministres députés, ça n'est pas dans la constitution, c'est contraire à la constitution.
04:05L'idée qu'il n'y a pas de premier ministre nommé, ça n'est pas le jeu de nos institutions, et vous pouvez dérouler toute la bobine des conséquences de cette situation, ça n'est pas souhaitable.
04:16En plus on a des enjeux économiques, on a des enjeux budgétaires.
04:18La rentrée va être très lourde, déjà avec cette question du budget, on devrait déjà avoir avancé.
04:24On devrait déjà avoir avancé, et tant qu'on n'avance pas avec le gouvernement et les missionnaires, l'administration continue son travail sans orientation politique,
04:31ce qui est quand même aussi un sujet pour l'avenir.
04:33Moi je crois qu'il y a urgence aujourd'hui à jouer le jeu, à se jeter à l'eau, et à faire jouer nos institutions.
04:40Je pense qu'il faut faire confiance à notre constitution, et puis faire confiance à l'esprit de responsabilité des uns et des autres.
04:47Harold Luvard, qui pour le poste de premier ministre ? La candidate du nouveau Front Populaire, Lucie Castex ?
04:52C'est une proposition qui est venue tardivement, à l'issue de discussions qui ont pris quand même beaucoup de temps.
04:59C'est un peu paradoxal de voir une personnalité qui n'a pas été élue, dont la seule compétence avérée est d'avoir été énarque,
05:07et aux fonctionnaires, c'est quand même un peu contradictoire avec l'expérience de terrain qui est exigée aujourd'hui.
05:13Matignon, quand j'étais plus jeune, c'est quelque chose d'extraordinairement difficile en temps normal.
05:20Auprès de Jean-Marc Ayrault, non ? C'était cela ?
05:22Absolument, c'était il y a un certain temps. En revanche, aujourd'hui, dans les conditions, il nous faut quelqu'un d'assez exceptionnel, avec une énorme expérience.
05:29Il y a une question que pose la candidature de Lucie Castex au poste de premier ministre, c'est que moi je me pose,
05:34c'est qui déministre les filles dans un tel gouvernement ? Parce que là, pour le coup, je vois les habitants, je vois les citoyens,
05:40j'entends aussi mes collègues parlementaires, c'est la question qui arrivera immédiatement sur cette candidature.
05:46Donc ça veut dire que pour vous, très concrètement, pas d'alliance possible avec la gauche tant que les insoumis sont là ?
05:52Il y a une clarification évidente à avoir sur la place de la France insoumise et les intentions de la France insoumise
05:59par rapport au gouvernement, à l'exercice du pouvoir et à nos institutions.
06:03Ça veut dire que vous appelez les socialistes, les écologistes, pourquoi pas, à finalement rompre avec les insoumis ?
06:08C'est ça votre appel ?
06:10Je les appelle surtout à s'affirmer dans leur identité, dans leurs valeurs et à être fidèles à leur histoire et aux valeurs que ces formations-là ont toujours portées.
06:22Gérald Larmann verrait bien Xavier Bertrand à Matignon, il peut servir grandement la France, déclare le ministre de l'Intérieur.
06:29Autre soutien, une ministre démissionnaire, Sabrina Agresti-Roubach, qui dit que Xavier Bertrand est un grand républicain parmi les républicains.
06:36Xavier Bertrand, ce serait un bon Premier ministre selon vous ?
06:40Je pense qu'il réunit pas mal de qualités parmi celles qu'on cherche, mais moi j'ai la conviction après un mois à l'Assemblée nationale
06:49que la solution ne viendra pas de l'intérieur de l'hémicycle et de l'Assemblée nationale.
06:53C'est le cas pour Xavier Bertrand ?
06:55Oui, alors il est président de région, il s'est battu contre Marine Le Pen, il a toujours eu un discours social aussi
07:01puisque la situation des Hauts-de-France fait que c'est nécessaire d'avoir un discours de protection, de justice sociale, de solidarité.
07:07Il y a lui, il y a Jean-Louis Bourleau, il y a Bernard Cazeneuve, moi je pense à un gouvernement de personnalité extérieure
07:13qui soit capable de parler au français, parce que ça c'est ce que les partis oublient depuis un mois.
07:17On a voté et depuis tout le monde oublie de parler au français.
07:20Je pense que moi j'ai été élu dans un contexte de front républicain de premier tour.
07:23C'était un peu une particularité d'ailleurs assez unique en France, parce que front républicain pour vous, dès le premier tour.
07:28Oui parce qu'il y avait un danger.
07:29Face à un candidat particulier.
07:31On était face au directeur de campagne de Marine Le Pen, un ancien préfet, donc la circonscription était considérée comme perdue.
07:36Donc on a fait bloc avec tout le monde de la droite républicaine jusqu'au socialiste et c'est possible.
07:41Mais il faut parler au français, il faut avoir conscience que les français veulent l'union républicaine,
07:45veulent un gouvernement de défense républicaine avec des mesures qui avancent et qui changent le quotidien.
07:51Et on le voit, si dans l'année on n'est pas capable de prendre des mesures sur le pouvoir d'achat,
07:56sur la sécurité, sur les services publics qui sont essentiels, sur l'accès à la santé, notamment au milieu rural,
08:02on aura raté une occasion de faire avancer la république.
08:05C'est là-dessus que les français nous attendent.
08:07Et ça, il ne faut pas perdre cette boussole de vue.
08:09Ça veut dire quoi ? C'est avec l'ERN et l'ennemi public numéro un pour la France ?
08:12Non non, mais c'est une formation politique qui propose des solutions qui vont aggraver la situation.
08:19Donc il faut défendre, je pense, une forme de stabilité de nos institutions.
08:25Il faut aussi défendre nos libertés face à l'extrémisme.
08:29Ça, c'est le grand message de la mobilisation du 7 juillet notamment, du second tour.
08:33Et si on oublie ça, on se condamne à l'échec.
08:35Donc je pense que les uns et les autres, au lieu de penser à 2027,
08:38devraient avoir conscience qu'on n'arrivera pas à 2027,
08:41si avant on ne met pas tout sur la table pour s'entendre et pour travailler ensemble.
08:47De plus en plus de Français votent ERN, quasiment 11 millions sur l'ensemble des législatives.
08:54Vous comprenez que ces électeurs puissent avoir le sentiment qu'on leur a volé d'une certaine manière la victoire,
09:00qu'avec cette stratégie de front républicain, on n'est pas sur une forme de déni de démocratie ?
09:05Je ne pense pas, parce qu'ils ont quand même 150 députés.
09:09Là où ça aurait été problématique, c'est s'ils avaient eu 250, voire une majorité,
09:13puisqu'on voit bien qu'ils ne veulent en aucune façon participer à l'exercice du gouvernement.
09:18Leur jeu, c'est de faire trébucher les autres, de ne pas participer au jeu des institutions, au jeu de la majorité.
09:25En revanche, personne n'a été volé dans ce second tour.
09:29N'oublions pas que ce qui a marché, c'est la discipline du front républicain.
09:34Donc tout le monde a été élu avec les voix des autres.
09:36Et ça, ça crée pour chacun la responsabilité de penser aux Français,
09:40de discuter avec les autres, d'avoir conscience qu'on n'a pas tout seul la vérité sur tous les sujets.
09:44Donc il faut sortir des blocs, sortir des jeux de parti,
09:47et avoir l'humilité de se dire que les autres aussi ont une part de la solution,
09:51et que dans un moment important, les Français doivent s'unir, comme ça a toujours été le cas dans l'histoire de la République.
09:56Il y a toujours eu des gouvernements d'union républicaine pour sortir des grandes crises,
09:59et cette histoire-là, elle doit être à l'ordre du jour.
10:02Gouvernement d'union républicaine qui va d'où à où concrètement ?
10:06À l'Assemblée DLR ? Au Nouveau Front Populaire ? Moins les Insoumis ?
10:11Je pense qu'il faut être surtout pragmatique avec tous ceux qui veulent jouer le jeu.
10:14Et en réalité, on retombe toujours sur ceux qui acceptent l'idée que,
10:18en dehors de positions extrémistes et de la préparation de 2027,
10:23on a tous des responsabilités à prendre pour le quotidien des Français.
10:27Franchement, n'oublions pas que les Français ont donné un mandat,
10:30et que si on n'est pas capable de trouver des solutions rapidement, donc nécessairement en s'unissant,
10:35puisqu'on ne peut pas gouverner avec des blocs de 180 députés,
10:38la prochaine fois, c'est l'ERN qui va gagner, et ça, ça change énormément de choses sur l'avenir du pays.
10:42Et ça, c'est une grosse inquiétude pour vous ?
10:44C'est une grosse inquiétude pour beaucoup de gens.
10:46La gauche a présenté une proposition de loi abrogeant la réforme des retraites.
10:50Est-ce que vous-même, vous la voterez ? Et puis, est-ce que le groupe Liott la votera globalement ?
10:55Alors, je pense que c'est un peu compliqué, quand on a passé une année à dire que la réforme des retraites
11:02était au contraire... Enfin, ne prenez pas en compte le dialogue social,
11:06de revenir tout de suite avec une réforme, une proposition de loi d'abrogation, qui...
11:11Donc vous n'y êtes pas forcément favorable ?
11:13Je pense que la bonne solution, c'est pas de simplement chercher une revanche contre Emmanuel Macron,
11:18la bonne solution, c'est de repartir à zéro, c'est de redonner la parole aux partenaires sociaux,
11:23employeurs, syndicats, et de construire quelque chose qui soit fidèle au dialogue social,
11:29qui soit transpartisan, ça demande un peu de temps.
11:31Je pense que l'urgence, c'est pas d'avoir une revanche contre la précédente législature,
11:36l'urgence, c'est le quotidien, où on a des besoins sur services publics, santé, pouvoir d'achat, sécurité,
11:42et là, il faut immédiatement se mettre au travail.
11:45Alors, Luivard, selon la Cour des Comptes, les dépenses de l'Elysée ont fortement augmenté en 2023,
11:5011 millions d'euros de plus qu'en 2022.
11:53Est-ce que ça vous étonne, déjà ?
11:55Et alors, c'est peut-être symbolique, mais est-ce que ça pose un problème d'exemplarité de la part de l'Elysée et d'Emmanuel Macron ?
12:00Alors, évidemment, 8-11 millions d'euros à chaque fois, c'est des sommes considérables.
12:06Pour nous tous, on n'a pas l'idée de ce que ça peut représenter.
12:09À l'échelle du budget de l'État, c'est pas significatif.
12:13Mais, donc, il faut être vigilant.
12:15Après, il y a plus de déplacements, il y a plus de cérémonies, de dîners d'État, donc ça se comprend.
12:23Mais on peut chercher des économies partout.
12:25Il y a une chose qui me frappe et qui coûte beaucoup plus cher que le budget de l'Élysée,
12:29c'est tout l'appareil des secrétaires d'État, des ministres dans leurs déplacements extérieurs,
12:35officiers de sécurité, escorte, qui me paraissent disproportionnés par rapport au degré d'exposition et à l'importance de ces personnages-là.
12:44Je pense que le niveau de risque terroriste ne justifie plus qu'on ait autant de moyens assurés pour l'organisation du déplacement d'autant de personnalités.
12:52Deux questions rapidement pour conclure sur les Jeux Olympiques, la cérémonie d'ouverture.
12:56D'abord, Barbara Butch, porte-plainte pour cyber-harcèlement.
13:00Militante féministe qui figurait au centre du banquier où figuraient des drag queens.
13:05Qu'est-ce que ça vous inspire, ça ?
13:07La scène était volontairement provocatrice, donc elle expose à ce type de conséquences.
13:13En revanche, la violence sur Internet, sur les réseaux, n'est pas acceptable.
13:18À ce niveau, la loi qui protège peu les personnalités doit être appliquée dans sa rigueur.
13:23Plus léger, un peu plus joyeux, Harold Duveur, vous êtes l'ancien maire de Nogent-le-Rotrou.
13:28Oui, ça fait une semaine.
13:29Depuis que vous êtes député, forcément, vous avez lâché ce mandat de maire.
13:35Nogent-le-Rotrou, en tout cas, qui se réveille avec un vice-champion olympique, le cavalier Karim Lagouaille, sur le concours complet en équitation.
13:42C'est une sacrée fierté, ça, pour la commune.
13:45Oui, c'est vrai qu'on n'est pas nombreux à Nogent-le-Rotrou.
13:48C'est une petite ville de 10 000 habitants, mais on a un champion olympique.
13:51En plus, c'est pour la troisième fois, donc c'est unique et historique pour l'équitation française.
13:55Ce qui me semble le plus important, c'est qu'au-delà de l'exemple qu'ils donnent à chacun sur la discipline qu'on doit s'imposer à soi-même si on veut réussir,
14:04ce qui me frappe, c'est que nos champions, ils sont toujours très prêts, très pronds à revenir sur le terrain, à s'occuper des jeunes, à leur donner l'exemple.
14:12Et moi, je sais que le travail de Karim dans nos clubs, il est fondamental, il donne de l'espoir à beaucoup de jeunes.
14:18Et aujourd'hui, quand je pense à tous ces Jeux, je vois aussi l'après.
14:22C'est tous ces jeunes qui vont s'engager dans les clubs, qui vont y trouver du plaisir.
14:26Et ça, c'est structurant pour une société.
14:28Le grand sujet de notre société aujourd'hui, c'est l'éducation, c'est le lien social, c'est la solidarité.
14:33Et ça, le sport donne un immense exemple qui est fondateur pour la suite.
14:37Merci beaucoup Harold Duvard, député du groupe indépendant Lyott de Rélois.
14:41Troisième circonscription, merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio.
14:44Bonne journée.

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