Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 31/07/2024.
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00:00:00Musique
00:00:13...
00:00:39Voilà l'effet Léon Marchand.
00:00:41Est-ce qu'on a vécu une soirée historique pour le sport français ?
00:00:44Oui, évidemment, Léon Marchand, double médaillé d'or.
00:00:47200 mètres papillons, 200 mètres brasses.
00:00:50Est-ce que c'est le plus grand exploit de l'histoire du sport français ?
00:00:53Est-ce que c'est votre plus grand moment devant du sport en France ?
00:00:5712 juillet 98, est-ce que ça le dépasse ?
00:00:59Stéphane Guy, le président.
00:01:01Stéphane Guy.
00:01:02Oh la pauvre !
00:01:04Ça, c'était en 98.
00:01:06On m'a mis à m'embrasser le crâne.
00:01:07Bonne idée Stéphane !
00:01:09Ce n'est pas fou ce qu'on a vécu ce soir quand même.
00:01:11C'était fou, on a vécu un immense moment, un immense moment.
00:01:14Historique, absolument.
00:01:15On parlait de légende il y a 3-4 jours dans l'équipe du soir.
00:01:17Après son premier titre, on se posait la question.
00:01:20La question, là maintenant, ne se pose plus.
00:01:22Ne se pose plus, il a fait un truc historique.
00:01:24Non mais c'est incroyable.
00:01:25Depuis le temps que vous suivez le sport, que vous aimez le sport,
00:01:28vous nous guiderez un peu dans ces émotions qu'on est en train de vivre ce soir.
00:01:31Un casting de grands amoureux de sport qui ont vibré ce soir.
00:01:35Timothée Mémon, le beau gosse de l'équipe du soir, Timothée.
00:01:39Bonsoir Nessaoud, bonsoir à tous.
00:01:40Comment ça va ?
00:01:41On ne peut mieux, on ne peut mieux.
00:01:43Je pense qu'on est passé à ça de la plus grande soirée de l'histoire du sport olympique.
00:01:48Ah, juste à ça ?
00:01:50Il manquait le 100 mètres.
00:01:52Ah bah oui mais on ne peut pas tout avoir.
00:01:54On ne peut pas tout avoir mais on n'était pas loin.
00:01:56On n'était pas loin.
00:01:57Il a connu Léon Marchand, bébé quasiment.
00:02:00Ganesh Pedurand est avec nous, Ganesh, comment ça va ?
00:02:03Ça va très bien, bonjour Nessaoud, bonjour à tous.
00:02:04Et vous êtes dans quel état, sur quel ciel, quel niveau, quel étage là ?
00:02:08Là, on est à un niveau d'excitation à peu près illimité.
00:02:13Il rentre de la piscine Ganesh, il rentre de la piscine.
00:02:15Vous avez vu la première de ces finales avant de venir nous rejoindre.
00:02:18Ça va, vous ne nous détestez pas trop ?
00:02:19Un petit peu quand même.
00:02:20Parce que vous avez quand même l'homme qui a quitté là où tout se passait pour venir à l'équipe du soir.
00:02:24Franchement, ça est statut pour Ganesh.
00:02:27Ça mérite au moins ça.
00:02:29On va profiter de votre expertise évidemment, vous qui connaissez parfaitement Léon Marchand.
00:02:32On continue avec Fred Vernier.
00:02:34Il en a commenté des grands matchs de tennis et des grands événements de sport.
00:02:38Ça se situe où dans toute votre carrière, Fred ?
00:02:41Tout en haut, c'est le Napurna, c'est monstrueux.
00:02:43Moi, je n'ai jamais vécu un truc pareil parce que je me souviens de Londres en 2012
00:02:47où il y a deux médailles d'or aussi, mais c'est deux trucs différents.
00:02:50C'est avec Amélie Muffat et le 4 x 100.
00:02:53C'est déjà fabuleux ce qui se passe à Londres.
00:02:55Mais là, que ce soit le même bonhomme avec en plus une médaille d'argent à côté sur le 1500
00:02:59derrière l'Aideki qui est une légende.
00:03:01Déjà ça, ça m'a achevé, mais que Léon Marchand, en une heure et demie,
00:03:05se gaufre d'abord de 100 papes et ensuite de 100 matchs.
00:03:09Moi, j'en suis resté totalement décoiffé.
00:03:10Il y a eu trois fois plus de médailles ce soir que pour la natation à Tokyo.
00:03:14Mais c'est invraisemblable et on est deuxième au classement des médailles, au tableau des médailles.
00:03:19On va voir ça dans quelques instants.
00:03:20Séverine est avec nous.
00:03:21Séverine, parlez-nous.
00:03:23Séverine, pareil.
00:03:25Magnifique l'hymne.
00:03:26L'hymne belge.
00:03:27Est-ce qu'on célèbre Léon Marchand aussi hors Belgique ?
00:03:31Oui, bien sûr.
00:03:32On aime les sportifs.
00:03:33On aime les grands sportifs.
00:03:34Et la Belgique a une médaille aujourd'hui, une médaille de bronze au judo.
00:03:36Au judo ?
00:03:37Ah oui, magnifique.
00:03:38Victor, on peut une française ?
00:03:39Voilà, exactement.
00:03:40Victor, on peut une française ?
00:03:41Tout à fait.
00:03:42On vous applaudit quand même.
00:03:43Merci, merci.
00:03:44Je tiens à le préciser.
00:03:45On est fair-play.
00:03:46On est très fair-play.
00:03:47Évidemment, j'ai vibré devant Léon Marchand.
00:03:48Il n'y a pas de seum, mais on est toujours très heureux pour la Belgique.
00:03:49Merci, Stéphane.
00:03:50On est heureux de vous avoir, Séverine, avec nous.
00:03:52Claire bricogne pour toutes les images, toutes les infos.
00:03:56Mais la tablette, elle est en train d'exploser, là.
00:03:59En tout cas, elle fonctionne encore.
00:04:02On ne sait pas combien de temps elle va tenir ce soir, mais on va regarder ce petit sondage,
00:04:05justement.
00:04:06Attendez, je la refais.
00:04:07Ce n'est pas un petit sondage.
00:04:08C'est un énorme sondage.
00:04:09Évidemment, avec la une du site, vous cliquez sur l'onglet TV.
00:04:12Est-ce que ça va s'afficher en même temps ?
00:04:14Je ne sais pas.
00:04:15L'onglet TV.
00:04:16En tout cas, vous cliquez dessus.
00:04:17Vous tombez sur le programme.
00:04:18Vous redescendez.
00:04:19Vous allez voir l'équipe du soir, l'équipe Connect, etc.
00:04:21Je vous donne ce sondage tout simple, mais assez franc.
00:04:25Qu'est-ce que vous avez choisi ce soir ?
00:04:27Tomber amoureux de Léon Marchand.
00:04:30C'est une évidence, Claire.
00:04:32Oui, la France est amoureuse de Léon Marchand.
00:04:34Mais on veut voir le niveau du sondage.
00:04:36Franchement, Léon Marchand, qui nous a donné des émotions absolument folles au Club France,
00:04:41à la Villette.
00:04:42C'est France Pirron qui y est pour nous.
00:04:44France, est-ce que le Club France a été complètement renversé par la vague Léon Marchand ?
00:04:49Vous nous entendez bien ?
00:04:51Je vous entends très bien.
00:04:53Mais il fait une chaleur à crever.
00:04:55Je n'ai jamais vécu ça.
00:04:56Qu'est-ce qu'il dit, Timothée Mémon, qu'on n'a pas vécu une soirée historique ?
00:04:59Évidemment que c'est historique.
00:05:00On est 25 000 ce soir.
00:05:02Je sais qu'en plateau, on se demandait.
00:05:04On est 5, 10.
00:05:05Non, au Club France, c'est 25 000 tous les jours.
00:05:07Qui unit tous les peuples ?
00:05:08Qui unit toutes les catégories ?
00:05:09Les mamies, les enfants, les vieux, les jeunes, les journalistes, les people, les supporters.
00:05:14Tout le monde s'en lasse.
00:05:15Les journalistes, on est tous logés à la même enseigne.
00:05:17Tout le monde déborde d'amour pour Léon Marchand.
00:05:19Et derrière moi, je ne sais pas si vous entendez,
00:05:21ce sont les épéistes françaises hier qui ont la médaille d'argent,
00:05:25qui se sont récompensées ce soir et qui vont être fêtées parce qu'hier soir,
00:05:27elles n'ont pas eu le temps de le faire.
00:05:28C'est la fête tout le temps ici.
00:05:29Venez me rejoindre.
00:05:30J'y étais hier soir et c'était quand même fabuleux.
00:05:32Honnêtement, chapeau au CNOSF et à toute l'organisation.
00:05:35Le Club France, c'est un lieu extraordinaire.
00:05:37Allez-y, c'est 5 euros et vous allez fêter ces Jeux Olympiques.
00:05:40C'est absolument fantastique.
00:05:41On revient vous voir pour toutes les réactions, toutes les images de fête.
00:05:45Un coup d'œil sur ce tableau des médailles.
00:05:48La France est donc deuxième de ce classement.
00:05:518 médailles encore aujourd'hui, vous le voyez bien.
00:05:538 médailles en or désormais pour l'équipe de France qui est juste derrière la Chine.
00:05:58On est à 26 médailles au total.
00:06:00On a failli, mais Saoud, Frédéric me le faisait remarquer tout à l'heure,
00:06:03parce qu'avant que le Chinois gagne le 100 mètres nage libre,
00:06:05la dernière course de la Toirée, la France était numéro 1 au classement des médailles.
00:06:09Ce qui, là pour le coup, ça aurait été du jamais vu.
00:06:12Après 5 journées de compétition.
00:06:14Il fallait faire une capture d'écran pour immortaliser le moment.
00:06:17Je ne suis pas sûr que ce sera le rang final, mais c'était quand même dingue.
00:06:21Parce que le 26 médailles, je me souviens de JO où c'est le score final.
00:06:26Los Angeles 84, les premiers JO, c'était 24 médailles.
00:06:29Et c'était le record depuis 48.
00:06:32Ça vous donne une idée, à la fin des JO.
00:06:35Les Roms, Roms 60, OCO 64, c'était la misère de chez misère.
00:06:39On avait une millier d'argent par-ci par-là.
00:06:42Michel Jassy, Kiki Caron en natation, justement, médaille d'argent.
00:06:45Et tout le monde était content.
00:06:46C'était limite défilé sur les champs.
00:06:48La France était en joie.
00:06:50Ce sont déjà des jeux réussis.
00:06:52Quand tu vois ça, toutes les émotions qu'on a vécues depuis le début...
00:06:55Cédric, j'ai entendu le mot immortaliser pour Fred.
00:06:58Vous vous ressortez avec quel sentiment ce soir ?
00:07:00Notamment avec Léon Marchand.
00:07:02Je pense que c'est historique.
00:07:04Et je pense qu'on est complètement à court de superlatifs dès qu'il s'agit de Léon Marchand.
00:07:07Et surtout, on l'a pris pour perpète avec lui.
00:07:09On sait que là, c'est parti.
00:07:11Il n'a que 22 ans.
00:07:12Il est si jeune.
00:07:13Et on sait très bien que c'est parti.
00:07:14Mais pour tellement d'années, on va continuer à vibrer.
00:07:16On se demande même s'il a encore de la marge.
00:07:18Il n'a pas encore évolué.
00:07:19Tu pourras même plus nous le dire.
00:07:21Je ne sais pas ce qu'il doit encore aller chercher.
00:07:22Moi, j'ai regardé l'histoire de Phelps.
00:07:24C'est peut-être idiot de dire ça ce soir.
00:07:27Mais il y a 23 médailles d'or pour Phelps dans son histoire.
00:07:30Mais sur les 23, il y en a 10 sans relais.
00:07:32Il a eu 13 médailles individuelles.
00:07:33Léon Marchand, premier vrai JO.
00:07:37Il peut déjà nous faire quatre individuelles.
00:07:39Mais on ne sait pas.
00:07:41Il a 23 ans.
00:07:42Il paraît avec une marge de progression telle.
00:07:46Même son meilleur temps lui aurait permis de gagner le 100 mètres.
00:07:50Mais c'est quoi ça ?
00:07:53Pourquoi il ne l'a pas fait ?
00:07:55Yanesh, vous y étiez pour la première partie de la soirée.
00:07:57Vous avez vécu ce 200 mètres papillons complètement dingue.
00:08:00Et les 50 derniers mètres notamment.
00:08:02Racontez-nous.
00:08:03Nous, on n'y était pas.
00:08:04On était devant la télé.
00:08:05On était scotché complètement.
00:08:07Déjà, c'était dingue.
00:08:08La piscine était en feu avant même que la soirée commence.
00:08:11Il a fallu attendre que l'ovation s'arrête.
00:08:15Pour pouvoir faire venir les autres nageurs au bord du bassin.
00:08:17Incroyable.
00:08:18Déjà, ça commençait bien.
00:08:20Et puis après, une course magnifiquement stratégiquement très propre.
00:08:24Où il a attendu son moment.
00:08:26Il savait que le Hongrois qui est champion olympique, recordman du monde.
00:08:29Allait partir très vite.
00:08:30Allait être très très fort.
00:08:31Et il a attendu de revenir.
00:08:32Il fait une super dernière coulée.
00:08:34Et ses 50 derniers mètres.
00:08:3550 derniers mètres.
00:08:36Incroyable.
00:08:37On n'entendait plus.
00:08:38On n'avait plus de tympans.
00:08:39Tout le monde criait.
00:08:41Pendant 30 secondes après, tout le monde se tenait à la tête de la piscine.
00:08:44Il met plus d'une seconde.
00:08:45Plus d'une seconde au champion du monde en titre.
00:08:47Recordman du monde du 200 mètres papillons.
00:08:50Sur la dernière longueur.
00:08:51Une seconde sur les derniers 50 mètres.
00:08:53Et surtout, il revient.
00:08:54En fait, il a nagé.
00:08:55C'est un peu technique.
00:08:56Mais il a nagé 24 secondes au premier 50.
00:08:58Et puis 28, 28, 28.
00:09:00Ce qui ne se fait absolument jamais.
00:09:02Parce que le papillon étant la discipline la plus difficile.
00:09:06En fait, on a toujours de plus en plus mal.
00:09:08Et lui, il arrive à revenir plus fort.
00:09:09C'est du jamais vu.
00:09:10Du jamais vu.
00:09:11On est en train de le voir ce soir.
00:09:13Et on va continuer.
00:09:14Je voudrais dire un truc.
00:09:15Parce que dans ces moments-là, on se souvient.
00:09:17On va tous se souvenir, évidemment.
00:09:19Il y a les privilégiés comme Ganesh qui se souviendront d'avoir été là.
00:09:22À ce moment-là, nous, on se souviendra d'avoir été dans notre télé.
00:09:24On se souviendra où on était.
00:09:25Comment on était.
00:09:26Qui on écoutait.
00:09:27Moi, je voudrais rendre hommage à nos confrères de France 2.
00:09:29À Alexandre Boyon.
00:09:30Et puis à Manodou et Lacour qui l'accompagnent.
00:09:33Parce qu'il nous faut partager ces émotions-là de façon magistrale depuis le début.
00:09:37C'est un vieux de la vieille.
00:09:38Alexandre Boyon, lui aussi.
00:09:39Mais c'est un grand commentateur.
00:09:41Dans un moment comme ça, on a besoin d'être porté par une voix comme la sienne.
00:09:44Et puis, j'étais fasciné par notre admiration.
00:09:46Elle est évidemment pour Marchand.
00:09:50Mais bon, qu'est-ce qu'on y connaît ?
00:09:51Pas grand-chose.
00:09:52Mais voir Manodou et Lacour, des maîtres.
00:09:55Ou toi, Ganesh.
00:09:56Regarder ce garçon-là avec autant d'admiration.
00:09:59D'être béat d'admiration.
00:10:00Eux, Manodou, celle qui nous a fait pleurer.
00:10:03La grande Manodou, championne olympique.
00:10:05Elle est béat d'admiration devant ce gamin.
00:10:07Ça, c'est magique.
00:10:08Exactement.
00:10:09Et c'est intéressant parce qu'elle sait ce que c'est.
00:10:10Moi, je me souviens d'avoir été, j'ai eu un privilège de malade.
00:10:13Bord-bassin à Athènes.
00:10:14Quand elle gagne, elle a 17 piges.
00:10:17Elle gagne le 400, je crois, d'abord.
00:10:19Et derrière, elle est dans la position de Léon Marchand.
00:10:22On la voit peut-être gagner 2 courses de plus en individuel.
00:10:26Je crois qu'elle fait argent et bronze.
00:10:28Donc, elle a tous les métaux.
00:10:29Mais elle ne gagne pas.
00:10:30Je me souviens d'une japonaise, notamment, qui fait un dernier 50 monstrueux.
00:10:34Mais donc, elle sait que gagner 3 heures comme ça, c'est juste paranormal.
00:10:40Ce qu'il a fait n'est pas normal.
00:10:42Ce type est bizarre.
00:10:43Et il adore être bizarre.
00:10:44C'est ça, l'histoire.
00:10:45Non, on a tendance à le dire.
00:10:47Mais là, il a battu les meilleurs mondiaux.
00:10:50Il leur a mis des raclées à tous sur des épreuves sur lesquelles il n'était même pas leader à la base avant de venir à cette compétition.
00:10:56Il n'avait jamais couru à 200 mètres Bras.
00:11:00Dans une grande compétition internationale.
00:11:01Jamais.
00:11:02Jamais.
00:11:03Le record de France, il l'a battu sur un meeting d'été.
00:11:05Je ne sais pas si vous vous rendez compte de la dinguerie que c'est, en fait.
00:11:08Non, mais c'est vrai.
00:11:09Là, on est en train de dire que c'est limite que des premières.
00:11:11Et ce type, il est juste extraordinaire.
00:11:13Je ne sais pas, je n'ai pas les mots.
00:11:15Ce qui me plaît particulièrement, c'est qu'il y a quelques jours, le jour de la cérémonie,
00:11:19on était là et on se posait la question de savoir qui on attendait le plus, les uns les autres.
00:11:22Et moi, j'avais dit Léon Marchand parce qu'il y a une énorme attente autour de ce garçon.
00:11:26Il y a un énorme espoir.
00:11:27Sauf que quand on est français, il faut quand même reconnaître que par le passé,
00:11:30souvent, le costume de favori est un costume difficile à porter.
00:11:33Ça n'a pas toujours porté chance aux sportifs français.
00:11:35Et moi, j'espérais.
00:11:37J'espérais voir le début d'une décennie, voir le début de quelque chose à la Phelps, à la Torp, à l'Edeki, on l'a vu aujourd'hui.
00:11:44Voir un immense champion assumer le fait d'être dominant et ne rien laisser, ne pas laisser de miettes.
00:11:51Ce qu'on avait tendance parfois à faire.
00:11:53Il est là, il a les dents longues.
00:11:55On va encore le voir.
00:11:56C'est fabuleux.
00:11:571h50 entre les deux courses seulement.
00:11:59Et en plus, dans cette 1h50, il a quand même pris la première médaille.
00:12:05Donc, protocole, etc.
00:12:07Et il y retourne.
00:12:08J'ai un petit truc à faire.
00:12:09Je vais chercher une deuxième médaille d'or.
00:12:10Et après, je reviens.
00:12:11Il le fait à sa manière.
00:12:12C'est-à-dire tout doucement, comme un petit gamin un peu facétieux, en souriant.
00:12:16Pas du tout une once d'arrogance.
00:12:18Ce qu'on a parfois en chambre d'appel.
00:12:20Le côté, je te fous des coups d'épaule, je te regarde, je te toise.
00:12:23Ce que fait un mec comme Caspar Corbeau ou d'autres.
00:12:26Regarde l'entrée dans le bassin du Hongrois qu'il a battu.
00:12:30Et lui, les entrées, elles sont...
00:12:32Il y a un centurion d'un côté.
00:12:34Puis il y a un petit môme espiègle qui lui dit, je vais te jouer un vilain tour, toi.
00:12:38C'est le personnage.
00:12:39Léon Marchand va s'y attarder, évidemment.
00:12:41C'est pourquoi on vous pose ce sondage.
00:12:42Est-ce que vous êtes amoureux de Léon Marchand ce soir ?
00:12:44Tomber amoureux.
00:12:45Tomber amoureux de Léon Marchand ce soir.
00:12:48Parce que la première fois, la France avait découvert Léon Marchand en grand pour sa première médaille d'or.
00:12:54Ce soir, deux nouvelles médailles d'or pour Léon Marchand.
00:12:56On va en parler très longuement, évidemment.
00:12:58Il n'y a plus un français.
00:12:59Qui ne sait plus qui est Léon Marchand.
00:13:00Ce n'était pas le cas avant les Jeux.
00:13:01Malgré, déjà, son palmarès.
00:13:03Aujourd'hui, tout le monde connaît, il y a 65 millions de Léon Marchand en France.
00:13:0765 millions de sélectionneurs, 65 millions de Léon Marchand maintenant.
00:13:10On peut dire ça.
00:13:11Les images, c'est en direct du Club France avec tous nos envoyés spéciaux.
00:13:14Charles-Antoine Norat, Quentin, Roland.
00:13:16Les épéistes médaillés d'argent hier qui sont fêtés en ce moment.
00:13:20Et la soirée va se poursuivre avec les autres médaillés.
00:13:24Charles-Antoine Norat qui est en train de nous offrir ses images.
00:13:27France Pierron avec Tom Trichereau également.
00:13:29Anne-Sophie Bernadie aujourd'hui.
00:13:31C'était au lâche et elle sera là également au Club France.
00:13:33C'est toute l'équipe qui est en place pour vous faire vivre ces Jeux Olympiques et la fête au Club France.
00:13:37C'est absolument fantastique ce qu'on est en train de vivre.
00:13:39On va continuer avec cette soirée historique pour le sport français.
00:13:43On est à 26 médailles désormais au tableau, au compteur des médailles.
00:13:48Et c'est absolument fantastique.
00:13:49Oui Stéphane.
00:13:50Et on accueille ensuite Julie Soyer parce qu'on va débriefer la victoire de l'équipe de France.
00:13:54C'est historique pour le sport français mais pas que.
00:13:56C'est historique pour le sport mondial parce que moi ce que j'ignorais,
00:13:58jamais aucun nageur de la neige n'avait fait ça.
00:14:00De gagner deux médailles d'or individuelles le même jour.
00:14:03Moi je pensais que le grand Fels dans toute sa boisson avait déjà fait ça.
00:14:07Non.
00:14:08C'est quelque chose de jamais fait, de jamais vu.
00:14:10C'est ça qui est dingue.
00:14:11C'est-à-dire que ça dépasse notre cadre franco-français, notre joie tricolore.
00:14:14Et c'est qu'une heure et demie d'intervalle.
00:14:16Tu vois, c'est pas la même journée.
00:14:17Sur les 200 mètres.
00:14:18Sur les 200 mètres.
00:14:19C'est pas des 50 mètres.
00:14:20Les 200 papillons c'est l'épreuve la plus douloureuse.
00:14:22Le 200 papillons c'est l'épreuve la plus douloureuse du programme.
00:14:25Enfin avec le 404.
00:14:26J'ai kiff-kiff.
00:14:27On vous poserait des questions tout à l'heure.
00:14:29Vous me direz où on a mal quand on fait les 200 m papillons.
00:14:31Nous partout, mais les nageurs, vous me direz précisément quand même.
00:14:34Parce qu'il faut comparer ce qui est comparable.
00:14:36Je nage beaucoup.
00:14:37On en fait combien?
00:14:38On fait 20 mètres.
00:14:39Et encore.
00:14:40Et quand on sait nager.
00:14:42Parce que je ne sais pas nager.
00:14:43Donc c'est encore plus difficile.
00:14:45Julie Soyer est là.
00:14:46Et bien on va l'accueillir, Julie.
00:14:48Parce que l'équipe de France féminine de foot disputait son troisième match ce soir.
00:14:52Franchement, alors j'applaudis déjà Julie.
00:14:54Parce qu'elle a réussi à regarder tout le match de foot.
00:14:57Et en même temps...
00:14:58J'ai regardé un peu la natation.
00:15:00Non mais vous avez regardé Léon Marchand juste.
00:15:02Nous, on a regardé beaucoup d'autres choses que le match de l'équipe de France.
00:15:05J'arrive avec une bonne nouvelle cette fois.
00:15:06Vous êtes une grande professionnelle.
00:15:07Et déjà, bravo Julie.
00:15:09Avant que vous parliez du foot quand même.
00:15:11Vous avez ressenti que ce soit en voyant Léon Marchand?
00:15:13Il est incroyable.
00:15:14Il dégage une facilité.
00:15:16C'est une décontraction, une facilité.
00:15:18Alors qu'il a un statut de favori qui doit être compliqué à gérer.
00:15:21Et il le gère hyper bien.
00:15:23Il est jeune.
00:15:24Il a confiance en lui.
00:15:26Incroyable.
00:15:27Et vous êtes tombée amoureuse ou pas de Léon Marchand?
00:15:29Non, je ne suis pas tombée amoureuse.
00:15:30Mais je trouve qu'il nage très bien.
00:15:31Enfin, on parle du sportif.
00:15:33Évidemment.
00:15:34La question, il n'y avait pas de deuxième...
00:15:36Il n'y avait pas de deuxième degré.
00:15:38Il est incroyable.
00:15:39Incroyable.
00:15:40Léon Marchand qui va être fêté dans toute la...
00:15:42Alors on imagine.
00:15:43Là, le Club France, le jour où Léon Marchand va venir.
00:15:45Il va se passer quoi?
00:15:46Il va falloir l'agrandir.
00:15:47Ça, c'est vachement important.
00:15:48Parce qu'on s'aperçoit que sa cote de notoriété avant le début des Jeux
00:15:52n'était pas si élevée.
00:15:53Tout le monde le savait.
00:15:54Tout le monde avait entendu parler du phénomène.
00:15:55Mais on ne le connaît pas trop parce qu'il s'entraîne aux Etats-Unis.
00:15:58On n'a jamais beaucoup entendu le son de sa voix.
00:16:01Évidemment, un petit peu.
00:16:02Là, vu qu'il a gagné, on va le voir en conférence de presse.
00:16:04On va le voir dans les zones mixtes.
00:16:05On va le voir au Club France.
00:16:06On va le voir partout.
00:16:07Et non seulement les Français vont s'attacher à un champion.
00:16:11Mais ils vont, on l'espère aussi, s'attacher à l'être humain qu'il y a derrière.
00:16:14Et on verra que les autres équipes de France ont regardé Léon Marchand.
00:16:16C'est le cas de l'équipe de France de foot de Thierry Henry.
00:16:18C'est le cas des filles de l'équipe de France.
00:16:21Elle jouait et elle regardait Léon Marchand.
00:16:24L'arbitre arrêtait le match.
00:16:27On va vous raconter tout à l'heure.
00:16:30Mais j'exagère à peine.
00:16:31Oui, je suis d'accord.
00:16:32La planète olympique s'est arrêtée.
00:16:34Mais on vous dit tout juste après.
00:16:35Toutes les salles.
00:16:36Ils ont arrêté.
00:16:37Incroyable.
00:16:38On vous raconte ça juste après.
00:16:39Mais Julie, vous arrivez avec des bonnes nouvelles.
00:16:41L'équipe de France est qualifiée pour la suite de la compétition après la victoire face à la Nouvelle-Zélande.
00:16:46C'était comment ?
00:16:47Est-ce que vous êtes rassurée ?
00:16:49Vous sortez comment de ce match ?
00:16:51Un peu mitigée.
00:16:52Plutôt rassurée dans le jeu.
00:16:53Parce que je trouve qu'on a eu plus de justesse technique.
00:16:56L'équipe était mieux équilibrée.
00:16:58Il y a eu beaucoup de jeux combinés avec pas mal de centres.
00:17:01Beaucoup d'occasions.
00:17:02Mais à la fois attempéré avec le fait que la Nouvelle-Zélande n'a eu que deux tirs.
00:17:09Et sur les deux tirs, il y a eu un but.
00:17:11Au niveau défensif, petite inquiétude.
00:17:15Peut-être des choses à régler.
00:17:17Il y a eu fragilité encore de l'équipe ?
00:17:20Disons qu'on n'était pas du tout en danger sur la première mi-temps.
00:17:23On confisquait le ballon et on avait la maîtrise.
00:17:25Sur une rentrée de touche, la joueuse a le temps de contrôler, de prendre son temps.
00:17:30Elle déclenche une frappe plutôt lointaine et la gardienne s'est fait surprendre.
00:17:34Un peu étonnant.
00:17:36La gardienne qui se fait surprendre en ce moment, ça nous rappelle quelque chose.
00:17:40C'est une phrase qu'on entend un peu trop souvent.
00:17:43Elle est très surprise en ce moment, oui.
00:17:45Ça devient un problème ou pas ?
00:17:47Je ne veux pas citer...
00:17:49C'est un peu problématique.
00:17:51Le rôle d'une gardienne, c'est de rassurer.
00:17:54Le côté serein d'une gardienne est très important.
00:17:57Aujourd'hui, ce n'est pas le sentiment qu'on a quand on regarde les matchs.
00:18:01Elle avait été blessée au match précédent.
00:18:03Ce n'est pas la Pauline, la plus performante d'IGO côté français.
00:18:06C'est plutôt Ferrand Prévost.
00:18:07J'ai remarqué sur le match, Julie, tu me dis si je me trompe.
00:18:10À chaque fois qu'elles ont marqué le but, directement après, c'était un peu compliqué.
00:18:14À chaque fois, elles étaient à deux doigts d'encaisser.
00:18:16D'ailleurs, elles ont encaissé directement après leur premier but.
00:18:18C'était quasiment la même chose sur le deuxième.
00:18:20Oui, c'est un peu problématique.
00:18:22La différence, c'est que cette fois, j'ai trouvé que le temps pendant lequel
00:18:25elles ont peut-être un peu de fébrilité s'est réduit.
00:18:28Du coup, elles ont réussi après à remettre un peu de qualité et de possession
00:18:32et à reprendre quand même la maîtrise du match.
00:18:35On va jouer qui, Julie ?
00:18:36Brésil.
00:18:37Brésil, donc, en quart.
00:18:38Ça, c'est définitif.
00:18:39On peut voir le classement du groupe, Claire, avec vous ?
00:18:43Le classement du groupe.
00:18:44On va aussi s'intéresser à ce qu'il va se passer après, évidemment,
00:18:46parce que les Bleus sont déjà qualifiés.
00:18:48On voit ce groupe avec l'équipe de France qui a six points, en effet, en tête,
00:18:52vous l'avez dit.
00:18:53Je ne sais pas si on a donné le score.
00:18:54On n'a pas donné le score.
00:18:552-1.
00:18:562-1 contre la Nouvelle-Élande.
00:18:57C'est quand même bien de le dire.
00:18:58Double de 4-0, quand même.
00:18:59Il faut le dire aussi.
00:19:00Exactement.
00:19:01On va en parler juste après.
00:19:025 buts pour 4-0.
00:19:04Et donc, quart de finale, ce sera samedi, l'E3 à 21h.
00:19:0821h contre le Brésil.
00:19:11Samedi 21h.
00:19:12Ça me faisera du bien de me souvenir, parce qu'on les avait battus en huitièmes
00:19:14de notre Coupe du Monde en 2019.
00:19:15Oui, et d'autant plus que là, leur joueuse emblématique, Marta,
00:19:18s'est pris un carton rouge sur le match d'aujourd'hui,
00:19:21donc il ne sera pas là pour le quart.
00:19:23C'est dommage pour elle, mais c'est une bonne nouvelle pour la France.
00:19:26C'est une bonne nouvelle pour la France.
00:19:27Le tournoi de foot n'a pas grand intérêt.
00:19:30Je me permets, Julie, de le dire.
00:19:32Les matchs qu'on voit, notamment chez les garçons, c'est quand même très, très faible.
00:19:35Mais on aura quand même quart de finale, France-Argentine chez les garçons,
00:19:38France-Brésil chez les dames.
00:19:40Je pense que même si on n'a pas spontanément envie de se jeter sur les matchs de foot,
00:19:44on a un petit peu envie quand même de les voir.
00:19:46Là, ça va commencer à devenir intéressant à partir des quarts de finale, Julie,
00:19:49pour l'équipe de France.
00:19:51Catoto, phénomène Catoto.
00:19:53Franchement, cinq buts déjà pour elle depuis le début de ces Jeux olympiques.
00:19:57La dernière fois, on se demandait déjà si ça pouvait être, elle,
00:20:00l'élément clé pour aller loin.
00:20:02Visiblement, oui, en tout cas.
00:20:03Heureusement que Guigui Deschamps l'a laissé à l'arrière-plan,
00:20:06parce qu'on aurait été mal.
00:20:08Excellent.
00:20:09Pour moi, c'est la joueuse clé, parce que finalement,
00:20:11il y a que elle qui concrétise les actions et qui marque.
00:20:14Donc, cinq buts jusque-là, c'est fort.
00:20:17J'espère qu'elle en a gardé un petit peu sous le pied pour le quart de finale.
00:20:21C'est vraiment la buteuse.
00:20:22Le deuxième but qu'elle marque, on ne sait pas encore quelle partie du corps
00:20:25elle marque son but, mais elle est là.
00:20:27Elle le prend par derrière en plus.
00:20:29C'est vraiment une finisseuse telle qu'on n'en avait pas.
00:20:33Elle a la capacité à se trouver au bon endroit, au bon moment,
00:20:36et elle est toujours bien placée.
00:20:37Et même si des fois, elle ne brille pas forcément par le nombre de ballons
00:20:40qu'elle touche, il suffit d'un ballon, deux ballons,
00:20:43et elle le met au fond.
00:20:45Ça veut dire qu'elle comble les limites de l'équipe de France actuellement,
00:20:48Clairement, Julie, qu'à Toto ?
00:20:50Disons que la solution vient d'elle pour le moment.
00:20:53Après, j'ai trouvé que sur ce match-là, l'entrée de Sandy Baltimore
00:20:56dans le 11 de départ avait fait beaucoup de bien à l'équipe.
00:20:59Et ça avait bien combiné sur le côté gauche.
00:21:01Je ne sais pas ce que Hervé Renard décidera pour le quart de finale,
00:21:04mais en tout cas, ça a bien fonctionné aujourd'hui.
00:21:06Fred a une question.
00:21:07Oui, son doublé tombe quand même très bien parce qu'on lui redonne confiance.
00:21:10Paradoxalement, elle a une énorme ocase, souviens-toi,
00:21:14en toute fin de match contre le Canada.
00:21:16Derrière, on prend ce but qui finalement nous fait perdre.
00:21:19C'est vraiment une énorme ocase face au but.
00:21:21Ça aurait été assez dur qu'elle soit muette ce soir
00:21:23pour la confiance pour le quart de finale éventuel.
00:21:26Oui, je trouve que c'est bien remis en question.
00:21:29Sur ce match-là, il n'y a rien à dire.
00:21:31Elle a été efficace.
00:21:33Elle a fini ses actions.
00:21:35Du coup, elle nous permet d'accéder au quart.
00:21:37Efficace comme vous, Julie.
00:21:39On essaie, on essaie.
00:21:41On a une idée claire de ce qui va se passer pour le match.
00:21:43Et en plus, on le rappelle, un grande professionnelle.
00:21:45Elle a regardé tout le match et un petit coup d'œil.
00:21:47Un œil à gauche et l'œil à droite pour le foot.
00:21:49Avant de vous laisser filer, question très simple.
00:21:52Est-ce que vous êtes un petit peu plus confiante
00:21:54pour qu'elles aillent loin dans la compétition ou pas ?
00:21:57Visiblement, non.
00:21:58Un petit peu plus qu'après le Canada.
00:22:00Mais j'ai quand même quelques inquiétudes
00:22:02parce que là, on passe quand même un cap au niveau
00:22:04des adversaires qu'on va rencontrer.
00:22:06Ça va se resserrer un peu.
00:22:08Ce n'est pas le pire, le Brésil.
00:22:09Non, ce n'est pas le pire.
00:22:10C'est ce que j'allais dire.
00:22:11Le Brésil, c'est plutôt une bonne pioche.
00:22:12Après, ça va se compliquer un peu.
00:22:14Si, on passe.
00:22:15À un moment donné, il va falloir qu'on met les bonnes équipes.
00:22:17C'est normal.
00:22:18Quand vous vous en foutez du tournoi de foot,
00:22:19ça ne change rien pour vous.
00:22:20C'est vrai, c'est vrai.
00:22:21Pourquoi vous posez la question ?
00:22:23Je m'en fous car on plaisante.
00:22:25Merci infiniment, Julie.
00:22:26On vous laisse filer.
00:22:27Merci infiniment.
00:22:28C'est vous qui suivez ce tournoi féminin.
00:22:30Ce tournoi de foot, d'ailleurs, en général, pour nous.
00:22:32On vous accueille donc pour le quart de finale.
00:22:34Alors, il faut que je renote l'horaire.
00:22:36Samedi, 21h.
00:22:37Samedi, 21h.
00:22:38On adore vous donner les horaires pour que ce soit bien.
00:22:41Samedi, 21h.
00:22:42Comme ça, je les prends pour moi aussi.
00:22:43Samedi, 21h.
00:22:44Donc, le quart de finale face au Brésil.
00:22:45Merci infiniment, Julie.
00:22:47Léo Marchand qui a fait frissonner la France entière
00:22:50avec donc deux titres.
00:22:52Aujourd'hui, le 200 mètres papillon et le 200 mètres brasse.
00:22:55Ensuite, voici comment on a fêté cette première médaille, d'ailleurs,
00:23:00de Léo Marchand en France.
00:23:01Différents lieux, différents endroits, différentes ambiances,
00:23:04mais la même passion autour de Léo Marchand.
00:23:20C'est parti.
00:23:50C'est extraordinaire.
00:24:16C'est extraordinaire.
00:24:17C'était le déroulé de la course au Club France,
00:24:19où sont réunis 25 000 supporters aujourd'hui,
00:24:22à l'intérieur, à l'extérieur également,
00:24:24pour suivre les Jeux Olympiques et donc Léo Marchand.
00:24:27La manière dont on a vécu cette course,
00:24:30cette première médaille d'or,
00:24:31puis la deuxième de Léo Marchand.
00:24:33Alors, on vous pose même la question chez vous.
00:24:35Est-ce que c'était une performance sidérante
00:24:38de la part de Léo Marchand ?
00:24:40Est-ce que ça vous a laissé dans un état de sidération ?
00:24:43L'habillage à la française, peut-être ?
00:24:45Et vous me dites, si vous avez vécu ça,
00:24:47enfin, la manière dont vous avez vécu ça,
00:24:49est-ce que vous avez été sidéré par cette performance
00:24:51de Léo Marchand ce soir ?
00:24:53Ganesh, vous étiez à la fois là-bas et ici.
00:24:57Je ne sais pas si sidéré, le mot,
00:24:59parce que finalement, on attendait quand même
00:25:01qu'il fasse des choses exceptionnelles,
00:25:02surtout après son 404 nage.
00:25:04Néanmoins, c'était très bien cette journée,
00:25:06parce que ça a commencé...
00:25:07Oui ou non, Ganesh ?
00:25:08Oui ou non, Ganesh ?
00:25:09J'ai été...
00:25:10J'ai vu, c'était sympa.
00:25:11Non, mais j'ai été totalement...
00:25:13Sidéré.
00:25:16Vous, vous ne pouvez pas dire oui.
00:25:18Thibauté ?
00:25:19Oui.
00:25:20Oui.
00:25:21C'est un grand oui.
00:25:22Séverine ?
00:25:23Bien sûr.
00:25:24Bien sûr.
00:25:25Ben oui.
00:25:26Fred ?
00:25:27Mais oui, c'est de mystérieux.
00:25:28Soyons sérieux.
00:25:29Stéphane ?
00:25:30Évidemment.
00:25:31Évidemment que oui.
00:25:32Évidemment.
00:25:33Eh ben, c'est un 5 contre 1, Ganesh,
00:25:35qu'on va inventer maintenant.
00:25:39Choisissez-vous, Ganesh.
00:25:40Allons plus loin dans cette sidération,
00:25:42pour partager ça avec nos téléspectateurs.
00:25:45Claire, vous avez quelque chose, on me dit, avant.
00:25:48Un Maurice et quoi ?
00:25:50Pour se rendre vraiment compte de la soirée qu'il a passée,
00:25:52on avait déjà fait ça sur une journée,
00:25:53pour voir un peu comment ça s'était étalé
00:25:55entre le matin et le soir.
00:25:56Là, on va voir le condensé, quand même,
00:25:58en moins de deux heures.
00:26:0020h37, la finale du 200 mètres papillons.
00:26:0221h36, il monte sur le podium pour récupérer sa médaille d'or.
00:26:05Ça a quand même duré, quoi, une bonne dizaine de minutes.
00:26:07Et parce qu'il y a la Marseillaise, quand même, derrière,
00:26:09il ne faut pas l'oublier.
00:26:10Et puis derrière, donc, cette finale du 200 mètres brasses
00:26:12à 22h31.
00:26:13Je pense qu'on se rend bien compte de ce que ça présente.
00:26:16Ça participe à l'effet de sidération.
00:26:18Parce que si c'était qu'une médaille d'or, on est d'accord, Fred ?
00:26:20Mais oui.
00:26:21Si il avait gagné jeudi...
00:26:22Si c'était qu'une, pardon, vous avez compris, évidemment.
00:26:24Qu'une.
00:26:25Mais si le 200 mètres brasses, il avait été mercredi ou jeudi prochain,
00:26:28enfin, je n'en sais rien,
00:26:29vous voyez, avec suffisamment de temps.
00:26:31Ça reste très impressionnant,
00:26:33ce que faisait Michael Phelps,
00:26:35empiler comme ça les courses individuelles
00:26:37et empiler les médailles d'or,
00:26:39parfois à la touche,
00:26:40parfois avec deux longueurs d'avance.
00:26:42Nickel.
00:26:43Mais là, quand on voit le bonhomme, qui a 22 ans,
00:26:45qui n'est jamais monté sur une boîte olympique,
00:26:47il arrive, il est chez lui,
00:26:49il y a quand même une attente,
00:26:50on sent que ça monte, ça monte.
00:26:52Et tout d'un coup, le petit gars,
00:26:53il est déjà au rendez-vous pour la première course.
00:26:55Là, il en a deux.
00:26:56Il s'envoie les deux face aux meilleurs spécialistes,
00:26:58avec une heure et demie de battement.
00:27:00Moi, je suis désolé, je déclare forfait.
00:27:02Mais surtout qu'après la première,
00:27:03il ne célèbre pas complètement.
00:27:05Il ne fait aucune interview,
00:27:07il ne fait rien du tout,
00:27:08il va directement au vestiaire, etc.
00:27:10Je ne sais pas comment...
00:27:11Tu restes concentré, tu gagnes une médaille.
00:27:13Tu sais que tu en as une autre
00:27:14à aller chercher juste après,
00:27:15une heure et demie après.
00:27:16Mais là, il y avait le préparateur mental
00:27:17sur ce plateau hier.
00:27:18Là, on voit le travail.
00:27:19C'est tout ça qui a été préparé.
00:27:20C'est exactement ça.
00:27:21Ils l'ont préparé.
00:27:22Comment tu réagis après ta course ?
00:27:23Alors que tu vas célébrer un podium
00:27:25ou tu vas chanter à Marseillaise
00:27:26dans une arène qui est bouillante.
00:27:29Et 16 000 personnes, c'est vrai.
00:27:31Et tu restes concentré.
00:27:32Après, tu remontes et tu continues
00:27:33et tu vas chercher l'or.
00:27:34C'est juste...
00:27:36Je lisais nos amis de l'équipe ce matin
00:27:38et puis Ganesh va nous le confirmer.
00:27:39Mais en gros, les spécialistes
00:27:41qui suivent ça vraiment de très près
00:27:42expliquent que ça ne se fait pas.
00:27:44Papillon et bras, c'est deux nages.
00:27:46Il y a des doublés papillon-nage-lit
00:27:48parce que c'est à peu près
00:27:49le même type d'effort.
00:27:50Là, c'est aux antipodes.
00:27:52C'est un peu ce que fait Ferrand Prévost
00:27:54lorsqu'elle est championne de VTT
00:27:55et championne sur route.
00:27:56Exactement.
00:27:58On demandera à Ganesh
00:27:59de nous expliquer ça.
00:28:00Effectivement, on m'expliquait l'autre jour
00:28:02que le papillon, c'est les bras
00:28:04qui travaillent.
00:28:05Alors que la brasse, ce sont les jambes.
00:28:07Évidemment, il y a le geste de brasse
00:28:09que je fais très bien.
00:28:11Tu le tiens.
00:28:12Je le produis tous les jours à la piscine.
00:28:17C'est les jambes qui poussent
00:28:19et c'est ça qui rend la performance
00:28:21étonnante, presque paradoxale.
00:28:23C'est ce que je disais encore
00:28:24il y a quelques jours.
00:28:25Il est bon dans tous les segments
00:28:27de la natation.
00:28:28Il est fort sur les bras,
00:28:29fort sur les jambes.
00:28:30Il n'y a absolument aucun nageur
00:28:31qui fait de la brasse et du papillon
00:28:32au niveau mondial.
00:28:33Ça ne se fait pas.
00:28:34Souvent, les brasseurs
00:28:35sont un peu à part.
00:28:36Parce qu'ils n'ont pas
00:28:37le même profil physique ?
00:28:38Parce qu'il n'y a pas
00:28:39le même profil physique
00:28:40mais surtout parce que
00:28:41le barycentre de puissance
00:28:42est plutôt sur les jambes,
00:28:44sur la brasse
00:28:45et plutôt sur les bras,
00:28:46sur le papillon.
00:28:47Généralement, c'est vraiment
00:28:48des types de nageurs différents.
00:28:50Est-ce que tu crois, Ganesh,
00:28:52qu'il aurait été capable
00:28:54d'être en finale du 100 Libres ?
00:28:56Non.
00:28:57C'est trop rapide.
00:28:59C'est très différent.
00:29:01C'est plus de puissance.
00:29:02Lui, c'est un nageur de 200-400.
00:29:03Il peut descendre au 100 mètres
00:29:04sur la brasse, par exemple,
00:29:05mais sur le 100 Libres,
00:29:06je ne pense pas.
00:29:07En revanche, sur le 200 Libres,
00:29:08peut-être qu'à l'auçon du Olympe,
00:29:10il faudra faire attention.
00:29:11Là, il n'a pas fait le relais
00:29:124 fois de son nage libre hier.
00:29:13Ils ont fait 5e.
00:29:14Mais il faut faire attention à lui.
00:29:16L'effet de sidération,
00:29:17même chez un spécialiste
00:29:18comme vous, Ganesh,
00:29:19on rappelle que vous avez été
00:29:20champion de France
00:29:21de nombreuses reprises
00:29:22avant de devenir journaliste
00:29:23par la suite.
00:29:24L'effet de sidération,
00:29:25il marche chez vous aussi
00:29:26dans le sens...
00:29:27Même vous, qui êtes dedans,
00:29:28vous vous dites
00:29:29que ce n'est pas possible
00:29:30ce qu'il est en train de faire.
00:29:31Ce soir, en partant à la piscine...
00:29:32Ce soir, on parle de ce soir.
00:29:33Ce soir, en partant à la piscine,
00:29:34honnêtement, j'étais pas sûr
00:29:35qu'il fasse les 2 médailles.
00:29:36Sur le 200 Papillon, Milak,
00:29:37quand même, c'est un...
00:29:38Milak, c'est l'Hongrois
00:29:39qui était le grand,
00:29:40grand spécialiste.
00:29:41Énorme favori, recordman du monde.
00:29:42A 1 vaincu depuis quelques années.
00:29:43Enfin, vraiment,
00:29:44il n'y a personne
00:29:45qui a réussi à le battre.
00:29:46C'est un peu la star
00:29:47depuis quelques années.
00:29:48Et là, il avait l'air facile
00:29:49en série, en demi-finale.
00:29:50Et là, que Léon Marchand
00:29:51vienne le battre
00:29:52en le remontant au coulet,
00:29:53en finissant devant lui.
00:29:54Celui-là, il a pris
00:29:55une poudre sur la tête.
00:29:56On l'a vu sur le podium.
00:29:57Il est miné, le garçon.
00:29:58Oui, c'est vrai.
00:29:59Pour ce qui ajoute,
00:30:00justement, à cet état
00:30:01un peu de sidération générale,
00:30:02c'est cette 4e longueur
00:30:03avec sa croulée
00:30:04où il sort au 15 m,
00:30:05où il arrive quasiment à hauteur
00:30:06grâce à sa fameuse croulée.
00:30:07C'est un peu sa spécialité.
00:30:08Et je crois que c'est ça aussi
00:30:09qui ajoute.
00:30:10Il est derrière
00:30:11pendant les 3 longueurs.
00:30:12C'était attendu, apparemment.
00:30:13C'est ce que tu expliquais.
00:30:14Non, ce n'était pas attendu,
00:30:15mais on se doutait,
00:30:16pour ceux qui connaissent,
00:30:17qu'il allait avoir cette tactique.
00:30:18Exactement.
00:30:19Et puis, c'est sa 4e longueur
00:30:20qui est assez impressionnante
00:30:21où il ressort à hauteur.
00:30:22C'est ça aussi
00:30:23qui est sidérant.
00:30:24C'est vrai qu'on l'a vécu.
00:30:25C'est qu'il y a eu 2 stratégies
00:30:26sur 2 courses
00:30:27totalement différentes.
00:30:28Tu as tête et cordes,
00:30:29comme on dit en hypisme,
00:30:30pour le 200 brasses.
00:30:31Et puis, 200 pas,
00:30:32pour le contraire,
00:30:33où il y a eu
00:30:34deux courses
00:30:35Et ce qui est fou aussi,
00:30:36c'est que,
00:30:37que ce soit sur le papillon
00:30:38ou la brasse,
00:30:39il accélère
00:30:40jusqu'à la fin de la course.
00:30:41C'est-à-dire que,
00:30:42déjà, quand on fait
00:30:43un 200 papillons,
00:30:44souvent, on a très mal.
00:30:45Donc, on ralentit,
00:30:46on ralentit.
00:30:47Là, en papillon,
00:30:48il accélère.
00:30:49En brasse,
00:30:50il était là
00:30:51avec la ligne du record du monde
00:30:52qu'il a failli battre.
00:30:53C'est complètement dément.
00:30:54Enfin, ça n'arrive jamais.
00:30:55Comment on l'explique ?
00:30:56Comment on l'explique ?
00:30:57Comment ça se fait
00:30:58qu'il ait...
00:30:59Je sais qu'il y a
00:31:00ses mains aussi,
00:31:01il y a sa croix,
00:31:05il y a son nez,
00:31:06il y a tout ce qui se passe
00:31:07sous l'eau.
00:31:08Comment on l'explique ?
00:31:09Déjà, il est très fort,
00:31:10donc il a de la marche.
00:31:11Ça, c'est quand même
00:31:12une qualité que...
00:31:13Enfin, c'est un atout
00:31:14qu'il a dans sa bannette
00:31:15qu'il faut lui reconnaître.
00:31:16Donc, il peut se permettre
00:31:17de commencer lentement
00:31:18et puis d'avoir
00:31:19des courses comme ça
00:31:20en accélération.
00:31:21Mais après,
00:31:22c'est parce qu'il est très fort,
00:31:23il s'entraîne beaucoup,
00:31:24il s'entraîne avec les autres.
00:31:25Il travaille comme un mutant.
00:31:26Et alors,
00:31:27on dit qu'il a
00:31:28un corps parfait.
00:31:29Vous êtes très beau,
00:31:30par exemple, Ganesh.
00:31:31Mais visiblement,
00:31:32vous n'avez pas un corps parfait
00:31:33comme Léon Marchand
00:31:34pour la natation.
00:31:35Alors, vous étiez un champion
00:31:36quand même.
00:31:37Qu'est-ce qu'il a de parfait
00:31:38dans son corps ?
00:31:39Pourquoi est-ce qu'il est
00:31:40parfait, son corps ?
00:31:41Alors, je ne suis pas
00:31:42médecin ni spécialiste
00:31:43de la physiologie.
00:31:44Mais par rapport
00:31:45à la natation, évidemment.
00:31:46Non, mais ce que je pense,
00:31:47c'est un peu à l'image
00:31:48de Michael Phelps
00:31:49qui avait été étudié
00:31:50par la NASA
00:31:51où ils avaient regardé
00:31:52un peu tout...
00:31:53Enfin, comment était
00:31:54constitué son corps.
00:31:55Et je pense qu'il a
00:31:56une hyperlaxité
00:31:57de certaines articulations
00:31:58qui lui permettent
00:31:59d'être très fort
00:32:01Il a de très grands membres.
00:32:02Il a une énorme envergure,
00:32:03etc.
00:32:04Et puis, ce n'est pas
00:32:05un tronc, entre guillemets.
00:32:06C'est ça ?
00:32:07Ce n'est pas une machine
00:32:08au-dessus.
00:32:09Et puis, un peu plus
00:32:10resserré.
00:32:11Il est très équilibré,
00:32:12en fait.
00:32:13Il est très équilibré,
00:32:14c'est ça.
00:32:15C'est évidemment la flottaison.
00:32:16Il y a toujours un truc.
00:32:17Il y a une injustice dégueulasse.
00:32:18Moi, par exemple,
00:32:19qui vous parle,
00:32:20j'ai une flottaison
00:32:21absolument épouvantable.
00:32:22Dès que je me fous
00:32:23dans l'eau...
00:32:24Mais on s'en fout !
00:32:25Attention !
00:32:26Je vais en revenir
00:32:27Et j'ai été humilié.
00:32:28Il faut qu'on le sache.
00:32:29Quand je me mets
00:32:30dans une piscine
00:32:31de 2,50 m de profondeur
00:32:32et que j'essaye
00:32:33juste comme ça,
00:32:34en général,
00:32:35l'eau m'arrive là.
00:32:36Ce qui est déjà
00:32:37assez difficile à encaisser.
00:32:38J'ai assisté
00:32:39à un ancien,
00:32:40très grand,
00:32:41Stéphane Caron,
00:32:42dans une piscine
00:32:43comme ça,
00:32:44en touriste.
00:32:45Un bouchon,
00:32:46un bouchon de liège.
00:32:47L'eau lui arrive là.
00:32:48Quand il y a 2,50 m.
00:32:49Je pense que marchant,
00:32:50c'est une flottaison comme ça.
00:32:51Ce qui, déjà,
00:32:52te facilite quand même
00:32:53pas mal les oignons.
00:32:54Oui, carrément.
00:32:57Les anecdotes sont autorisées.
00:33:03On est indulgents.
00:33:04On vous comprend.
00:33:05On est compatissants.
00:33:06Tu es avec moi ?
00:33:07Je suis complètement avec vous.
00:33:08Ganesh,
00:33:09il était bien à Tokyo.
00:33:10Marchant.
00:33:11Il avait fait...
00:33:12Le 5e ou 6e...
00:33:13Oui, c'est ça.
00:33:14Moi, je ne sais pas,
00:33:15je me suis mis ça en tête
00:33:16par rapport à Phelps
00:33:17qui a ses premiers jeux
00:33:18à une médaille d'or
00:33:19à Pékin
00:33:20et trois
00:33:21à ses deuxièmes jeux.
00:33:22Donc, à ses deuxièmes jeux,
00:33:23en individuel, je parle.
00:33:24C'est comme si c'était quand même...
00:33:25C'est la référence ce soir pour nous.
00:33:27C'est peut-être ça
00:33:28la principale différence
00:33:29entre Phelps
00:33:30et Léon Marchand.
00:33:31C'est que Phelps
00:33:32était extrêmement précoce.
00:33:33Phelps a battu
00:33:34son premier record du monde
00:33:35à 15 ans
00:33:36sur le 200 mètres à Lyon.
00:33:37Alors même qu'à cette époque,
00:33:38Léon Marchand,
00:33:39il n'était pas dans
00:33:40les tous meilleurs français
00:33:41jusqu'à assez tard.
00:33:42Il a explosé
00:33:43il y a 4-5 ans.
00:33:44Mais avant,
00:33:45il a eu une première médaille
00:33:46aux championnats du monde.
00:33:47Je crois qu'il devait être 2e
00:33:48aux championnats du monde junior.
00:33:49Et puis derrière,
00:33:50il a eu la période un peu Covid
00:33:51où ça n'allait pas trop.
00:33:52Thomas Samuth nous l'a raconté
00:33:53effectivement.
00:33:54Et c'est quelqu'un d'ordinaire.
00:33:55C'est ça aussi qu'on dit
00:33:56sur Léon Marchand
00:33:57et on continuera
00:33:58d'en parler avec vous.
00:33:59On va le dire
00:34:00de moins en moins quand même.
00:34:01La question qu'on va se poser
00:34:02c'est va-t-il réussir
00:34:03à rester ordinaire
00:34:04et à continuer
00:34:05à mener sa vie ordinaire
00:34:06surtout à laquelle
00:34:07il tient tant.
00:34:08C'est ça aussi
00:34:09parce que son statut
00:34:10évidemment qui bascule complètement
00:34:11après ses Jeux olympiques.
00:34:12Claire.
00:34:13Justement,
00:34:14les réactions,
00:34:15tout le monde réagit
00:34:16au sujet de Léon Marchand.
00:34:17Ordinaire mais pas vraiment ordinaire
00:34:18puisqu'on rappelle quand même
00:34:19que Léon Marchand
00:34:20n'est pas le seul
00:34:22qui fait partie
00:34:23de ces nageurs de l'histoire
00:34:24qui ont décroché
00:34:25deux médailles d'or
00:34:26sur un seul jour
00:34:27et c'était déjà fait en 1976.
00:34:28Mais depuis,
00:34:29en tout cas,
00:34:30ça n'a pas du tout été fait
00:34:31donc ça reste quand même
00:34:32un exploit absolument extraordinaire
00:34:33qu'on a vécu aujourd'hui.
00:34:34Si bien qu'il y a eu
00:34:35toute une vague de réactions.
00:34:37On aurait même pu aller chercher
00:34:38vos réactions à vous
00:34:39mais on n'a pas fait.
00:34:40On aurait pu en profiter.
00:34:41On va commencer par celle
00:34:42du Président de la République
00:34:43qui a quand même
00:34:44tweeté en anglais
00:34:45en même temps derrière
00:34:46avec une photo
00:34:47que vous reconnaisserez tous.
00:34:48On va en reparler d'ailleurs.
00:34:49Ça, il l'a tweeté
00:34:50au moment de la première médaille d'or.
00:34:52À la minute de la première médaille d'or.
00:34:54Oui, de Léon Marchand.
00:34:55Donc ça, c'est bien sûr
00:34:56en référence à Léon.
00:34:58On continue
00:34:59avec quelqu'un
00:35:00qui est incontournable.
00:35:01Ah ben non, c'est d'abord
00:35:02le deuxième Emmanuel Macron.
00:35:03Il est incontournable aussi,
00:35:04c'est vrai,
00:35:05avec Légende derrière
00:35:06et ce podium, bien sûr,
00:35:07de Léon Marchand.
00:35:08On continue
00:35:09par ce que je vous l'ai dit.
00:35:10Eh oui, évidemment.
00:35:11On a encore une alerte.
00:35:13Une médaille
00:35:14avec magnifique,
00:35:15incroyable, unique
00:35:16Français trois fois champion
00:35:17olympique.
00:35:18Le petit prince du bassin,
00:35:19c'est mignon ça,
00:35:20comme petite appellation.
00:35:21En tout cas,
00:35:22ça peut...
00:35:23Attention,
00:35:24les sourds n'en restent.
00:35:25Un autre incontournable
00:35:26en même temps,
00:35:27Paris 2024
00:35:28avec cette magnifique statue
00:35:29qui est déjà faite.
00:35:30Voilà, pourquoi pas.
00:35:31On pourrait lancer
00:35:32l'information également.
00:35:33On continue.
00:35:34Je ne sais pas
00:35:35combien de temps
00:35:36je vais rester à parler,
00:35:37à avoir mon souffle,
00:35:38mais Martin Fourcade,
00:35:39bien sûr,
00:35:40le star is born.
00:35:41Qui est là, Martin,
00:35:42sur CGO.
00:35:43Il fait partie du protocole.
00:35:44Référence au CGO.
00:35:46Il lui avait remis
00:35:47sa première médaille d'or,
00:35:48d'ailleurs.
00:35:49Il était très, très ému.
00:35:50Il nous le confiait,
00:35:51Martin Fourcade.
00:35:52Et Big Flow et Oli,
00:35:53bien sûr.
00:35:54Toulouse oblige,
00:35:55Toulousain,
00:35:56je ne prononce pas
00:35:57l'autre mot,
00:35:58mais monstre.
00:35:59Léon Marchand,
00:36:00voilà, Léon Marchand,
00:36:01incroyable.
00:36:02Et encore là,
00:36:03franchement,
00:36:04on vous a pris
00:36:05un dixième du dixième
00:36:06du dixième
00:36:07de ce qu'on aurait pu faire.
00:36:08Il y a autre chose
00:36:09qu'on voulait vous montrer
00:36:10quand même,
00:36:11parce qu'on a dit
00:36:12que les stades
00:36:13et notamment les événements
00:36:14qui ont eu lieu,
00:36:15match de préparation
00:36:16entre Lyon et le Torino.
00:36:17Et regardez
00:36:18ce qui s'est passé
00:36:19à ce moment-là.
00:36:24Ah, alors,
00:36:25je ne peux pas vous le faire,
00:36:26mais on va le voir juste après.
00:36:27Oui, on le verra tout à l'heure.
00:36:28Je ne suis pas à la hauteur
00:36:29de l'ambiance,
00:36:30mais on va le voir
00:36:31juste après, promis.
00:36:32On le verra tout à l'heure.
00:36:33C'est vrai qu'il y a
00:36:34des réactions un petit peu partout.
00:36:35Il y a d'autres fan zones
00:36:36où tout le monde
00:36:37était devant les écrans
00:36:38pour voir Léon Marchand.
00:36:39C'est aussi ça,
00:36:40on prend la mesure
00:36:41de ce qui s'est passé,
00:36:42Timothée,
00:36:43de Léon Marchand,
00:36:44de ceux qui étaient devant la télé.
00:36:45J'ai hâte d'avoir
00:36:46l'audience demain.
00:36:47Il y avait 9,5 millions
00:36:48environ pour la première médaille d'or.
00:36:50Ce sera sans doute plus.
00:36:51On va être au-delà
00:36:52des 10 millions, c'est sûr.
00:36:53C'est fabuleux
00:36:54parce que c'est ce que provoquent
00:36:55les Jeux,
00:36:56c'est ce que provoquent
00:36:57ces immenses champions.
00:36:58C'est parfois d'ailleurs aussi
00:36:59ce que provoquent
00:37:00des petites histoires extraordinaires
00:37:01d'athlètes,
00:37:02on va dire,
00:37:03amenés peut-être
00:37:04à ne gagner qu'une fois,
00:37:05à être moins dominants.
00:37:06Mais c'est que,
00:37:07tout d'un coup,
00:37:08c'est ce sentiment,
00:37:09encore une fois,
00:37:10le jour de la cérémonie
00:37:11de l'ouverture,
00:37:12ce sentiment
00:37:13de communauté nationale.
00:37:14On est tous français,
00:37:15on est tous ensemble,
00:37:16on est tous derrière
00:37:17un seul et même nageur,
00:37:18ce qui nous arrive quand même
00:37:19extrêmement rarement
00:37:20sur le reste de l'année,
00:37:22de mettre tout à part.
00:37:23Tout à l'heure,
00:37:24France...
00:37:25Pour de la joie,
00:37:26en plus.
00:37:27Encore une fois,
00:37:28le sport,
00:37:29c'est des émotions positives.
00:37:30On en a tellement peu dans la vie.
00:37:31Exact.
00:37:32Et tout à l'heure,
00:37:33France parlait
00:37:34du panel de population
00:37:36présent au Club France.
00:37:37Ce panel de population
00:37:38est exactement le même
00:37:39derrière les télés.
00:37:40Qu'on soit du fin fond du Larzac
00:37:43ou en plein cœur de la capitale
00:37:45ou au Club France
00:37:46et qu'on est 90 ou 9 ans,
00:37:48probablement que ce moment,
00:37:50on va s'en souvenir,
00:37:52on le gardera.
00:37:53Effectivement,
00:37:54Stéphane a eu raison de le dire
00:37:56grâce aussi aux commentaires
00:37:57de nos confrères
00:37:58de France Télévisions.
00:37:59Bref, c'est un moment unique,
00:38:00un moment de cohésion.
00:38:01Quand tu te rends
00:38:02sur les sites olympiques,
00:38:04la France est là.
00:38:05C'est la France profonde.
00:38:06La France des profondeurs.
00:38:07Les passionnés de sport
00:38:08de tous les départements de France
00:38:10se sont donnés rendez-vous
00:38:11à Paris en ce moment.
00:38:12C'est fascinant
00:38:13de voir les familles
00:38:14dans les tribunes.
00:38:15Ça se vit.
00:38:16C'est pour ça que ça dégage
00:38:17une atmosphère si particulière
00:38:18dans tous les...
00:38:19C'est qu'il y a un moment de fête,
00:38:20de joie,
00:38:21de partage
00:38:22pour tout le monde.
00:38:23Les JO nous rappellent
00:38:24à quel point le sport
00:38:25est fédérateur,
00:38:26tout simplement.
00:38:27Des fois, on oublie,
00:38:28parfois dans l'année,
00:38:29mais là, ça nous rappelle
00:38:30à quel point c'est fédérateur
00:38:31et c'est très important,
00:38:32surtout dans les temps actuels.
00:38:33On va aller voir
00:38:34France Piron au Club France,
00:38:35toujours le partage
00:38:36de ses émotions
00:38:37avec la fête
00:38:38autour de Léon Marchand.
00:38:39Mais Saoud,
00:38:40je ne vous entends pas,
00:38:41donc on va dire
00:38:42que vous m'avez posé une question.
00:38:43C'est une très belle ambiance.
00:38:44Moi, j'ai quand même
00:38:45un petit bémol.
00:38:46Je ne sais pas
00:38:47si je vais réussir
00:38:48à vous me faire entendre.
00:38:49J'ai hâte de voir
00:38:50sa personnalité à Léon Marchand
00:38:51et j'ai hâte
00:38:52qu'il vienne ici
00:38:53au Club France
00:38:54une fois qu'il n'aura
00:38:55plus de compétition,
00:38:56une fois qu'il va lâcher
00:38:57les chevaux.
00:38:58J'ai hâte de le voir
00:38:59se jeter dans la foule.
00:39:00J'ai hâte de le voir
00:39:01avoir des larmes
00:39:02ou avoir de l'émotion
00:39:03parce que pour l'instant,
00:39:04il est en mode robotique,
00:39:05il est en mode performer
00:39:06et moi, j'ai hâte
00:39:07qu'il vive un petit peu ça
00:39:08et qu'il le partage avec nous.
00:39:09C'est très chaud ici.
00:39:10Je ne suis pas du tout d'accord
00:39:11avec France là-dessus.
00:39:12Sa personnalité,
00:39:13il l'exprime
00:39:14dans le bassin.
00:39:15C'est d'abord là
00:39:16qu'on voit ses jeux.
00:39:17Découvrir le personnage
00:39:18au-delà de l'athlète.
00:39:19Oui, mais ce n'est pas
00:39:20parce qu'il a fait
00:39:21un premier lip-up
00:39:22au Club France
00:39:23et tapé dans les mains.
00:39:24C'est un truc
00:39:25que je trouve
00:39:26assez fascinant.
00:39:32qui l'attend
00:39:33comme star française des jeux.
00:39:34Il y a Antoine Dupont
00:39:35qui peut le citer,
00:39:36Teddy Riner, etc.
00:39:37Clarisse Hegbegen peut-être.
00:39:38Mais Léon Marchand,
00:39:39franchement,
00:39:40est très, très secret,
00:39:41très discret
00:39:42pour le grand public.
00:39:43C'est pour ça que je pense
00:39:44que ça a un effet
00:39:45complètement de surprise
00:39:46divine, de sidération
00:39:47qui ajoute au bonheur
00:39:48et à l'euphorie.
00:39:49Alors, Timothée,
00:39:50on va aller voir
00:39:51Vincent Duluc
00:39:52qui est connecté avec nous
00:39:53et qui a assisté
00:39:54à cette soirée
00:39:55et on l'accueille
00:39:56avec plaisir
00:39:57parce qu'il nous accorde…
00:39:58Enfin, c'est quelques minutes
00:40:00On lui pique un peu
00:40:01ces quelques minutes
00:40:02parce que pour vous dire
00:40:03la vérité, Vincent,
00:40:04on vous lit avec bonheur
00:40:05tous les jours
00:40:06dans l'équipe
00:40:07avec votre édito
00:40:08sur ces Jeux Olympiques
00:40:09et puis votre réaction
00:40:10tout à l'heure
00:40:11en disant
00:40:12les 50 derniers mètres,
00:40:13on a vécu
00:40:14un très, très grand moment
00:40:15de l'histoire
00:40:16du sport français
00:40:17et qui mieux que vous
00:40:18pour raconter
00:40:19ce que vous avez vécu
00:40:20et ce que la France
00:40:21a vécu ce soir, Vincent.
00:40:22Profite de vos mots
00:40:23et de votre réaction
00:40:24pour nous dire
00:40:25ce que vous,
00:40:26vous avez vécu
00:40:27et ce que vous pensez
00:40:28que Léon Marchand
00:40:29a fait vivre à la France
00:40:30ce soir.
00:40:31Je pense qu'il y a
00:40:32deux niveaux.
00:40:33Il y a effectivement
00:40:34l'émotion pure,
00:40:35le bonheur collectif
00:40:36qu'on a vu se répandre
00:40:37un peu partout
00:40:38dans les fan zones,
00:40:39à la terrasse des bistrots,
00:40:40vraiment un peu partout.
00:40:41Dans les autres sites,
00:40:42dans les autres salles olympiques,
00:40:43tous les athlètes étrangers
00:40:44en ont parlé.
00:40:45Ça, c'est quelque chose de dingue.
00:40:46Il y a eu l'émotion
00:40:47qu'il y a eu, évidemment,
00:40:48ici, ce soir
00:40:49de ces deux médailles d'or.
00:40:50Mais il y a effectivement
00:40:51au-delà de ça,
00:40:52la trace que ça va laisser
00:40:53dans l'histoire
00:40:55du sport français.
00:40:56C'est un des plus grands exploits
00:40:57de l'histoire du sport français.
00:40:58Alors, on peut discuter
00:40:59des médailles d'or
00:41:00de Marie-Jo Perret,
00:41:01ses trois médailles d'or
00:41:02en Olympiade.
00:41:03Elle a eu moins de courses
00:41:04pour se bâtir un palmarès.
00:41:05Mais ce que vient de faire
00:41:06Léon Marchand,
00:41:07c'est quelque chose
00:41:08de complètement dingue.
00:41:09Et non seulement
00:41:10il y a un exploit,
00:41:11mais en plus,
00:41:12il y a la trace
00:41:13d'une émotion absolue
00:41:14qu'ont été ces derniers
00:41:1550 m sur le 200 m papillon.
00:41:16Donc, c'est vraiment
00:41:17quelque chose
00:41:18qui va rester,
00:41:19qui va rester longtemps,
00:41:20dont on parlera encore
00:41:21dans 50 ans.
00:41:22Enfin, dont vous parlerez
00:41:23dans 50 ans.
00:41:24Et vous,
00:41:25vous les entendrez parler
00:41:26quand même.
00:41:27Alors, justement,
00:41:28Vincent,
00:41:29ça fait combien d'années
00:41:30que vous êtes
00:41:31journaliste sportif,
00:41:32que vous vivez,
00:41:33en tout cas,
00:41:34que vous vivez
00:41:35des émotions sportives
00:41:36comme ça ?
00:41:37Et vous la situez où
00:41:38par rapport à ce que vous,
00:41:39vous avez vécu personnellement ?
00:41:40C'est-à-dire que,
00:41:41là aussi,
00:41:42il peut y avoir
00:41:43la distinction
00:41:44entre les émotions françaises
00:41:45et les émotions internationales.
00:41:46Pour ce qui est
00:41:47des émotions françaises,
00:41:48mais ça vient
00:41:49tout en route.
00:41:50Pour ce qui est
00:41:51des émotions françaises,
00:41:52mais ça vient
00:41:53tout en haut,
00:41:54tout en haut.
00:41:55Allez,
00:41:56c'est dans un top 3.
00:41:57Après,
00:41:58ça obligera à choisir
00:41:59quels sont les deux autres.
00:42:00Mais ça arrive tout en haut.
00:42:01C'est quelque chose
00:42:02d'absolument énorme,
00:42:03impensable,
00:42:04inimaginable.
00:42:05Après,
00:42:06au niveau international,
00:42:07forcément,
00:42:08Michael Phelps
00:42:09a fait mieux.
00:42:10Mark Speed,
00:42:11172 à Munich,
00:42:12a fait mieux.
00:42:13Mais au niveau français,
00:42:14être à ce point
00:42:15au rendez-vous,
00:42:16au rendez-vous
00:42:17qui s'est fixé
00:42:18en étant le meilleur,
00:42:19où il n'était pas
00:42:20le favori,
00:42:21comme sur le 200 m papillon,
00:42:22où c'était plutôt
00:42:23Christophe Milak.
00:42:24C'est quelque chose
00:42:25d'absolument énorme.
00:42:26Et quand on voit
00:42:27la fierté,
00:42:28le bonheur collectif
00:42:29qu'il y a eu ce soir
00:42:30en France,
00:42:31on se rend compte
00:42:32de la trace
00:42:33que cet exploit-là
00:42:34va laisser.
00:42:35Il fait du bien
00:42:36à tout le monde,
00:42:37Léon Marchand,
00:42:38avec ce qu'il réalise.
00:42:39C'est ça,
00:42:40Vincent,
00:42:41pour terminer ?
00:42:42Oui,
00:42:43il fait du bien
00:42:44à tout le monde.
00:42:45Mais ce sont déjà
00:42:46des Jeux Olympiques
00:42:47qui font du bien
00:42:48et qui sont
00:42:49assez formidables.
00:42:50Mais là-dessus,
00:42:51effectivement,
00:42:52ces trois médailles d'or-là
00:42:53donnent un peu
00:42:54au public français
00:42:55qui aime le sport
00:42:56une fierté assez rare.
00:42:57Merci infiniment,
00:42:58Vincent.
00:42:59Vous êtes à Paris,
00:43:00à la Défense Arena.
00:43:01Vous avez assisté
00:43:02à cette soirée dingue.
00:43:03Et on était vraiment
00:43:04très heureux
00:43:05d'avoir vos mots
00:43:06pour parler
00:43:07de cette performance
00:43:08historique
00:43:09pour le sport français
00:43:10et ce moment d'émotion,
00:43:11surtout,
00:43:12qui fait partie
00:43:13des plus grands moments
00:43:14de l'histoire
00:43:15du sport français.
00:43:16On continue
00:43:17d'en parler ensemble.
00:43:18Timothée,
00:43:19je vous ai coupé
00:43:20avant de donner la parole
00:43:21à Vincent.
00:43:22Je ne sais plus
00:43:23ce que je voulais dire.
00:43:24Ce n'est pas très grave.
00:43:25Mais surtout,
00:43:26rebondir sur ce que
00:43:27vient de dire Vincent,
00:43:28c'est vrai qu'on est là,
00:43:29on est en train de parler
00:43:30de ce que ça nous fait
00:43:31à nous français,
00:43:32de ce que ça fait
00:43:33à des millions de Français.
00:43:34Mais on va
00:43:35se rendre compte,
00:43:36on s'en rend peut-être
00:43:37déjà compte,
00:43:38il est peut-être temps
00:43:39de prendre de la hauteur déjà,
00:43:40de se dire que
00:43:41il faut se souvenir
00:43:42des Olympiades passées.
00:43:43Quand Phelps allait nager,
00:43:44on prenait rendez-vous.
00:43:45On allait voir Phelps.
00:43:48On n'était pas australien,
00:43:49on regardait Torp
00:43:50parce qu'il y avait
00:43:51un rendez-vous.
00:43:52Et Léon Marchand
00:43:53va créer un rendez-vous
00:43:54autour d'un sportif français.
00:43:55Et ça,
00:43:56ça,
00:43:57c'est rare.
00:43:58C'est rare,
00:43:59si ce n'est unique.
00:44:00Moi, quand j'étais
00:44:01dans les tribunes,
00:44:02il y avait un nageur
00:44:03libanais qui s'entraîne
00:44:04aux Etats-Unis
00:44:05qui était venu
00:44:06uniquement pour voir
00:44:07Léon Marchand.
00:44:08Donc vraiment,
00:44:09ils étaient tous là.
00:44:10C'est le seul moment
00:44:11où quasiment tous les spectateurs,
00:44:12quelle que soit leur nationalité...
00:44:13D'ailleurs,
00:44:14Vincent,
00:44:15sans approfondir,
00:44:16parce que les Jeux,
00:44:17nous, on adore
00:44:18la diversité des Jeux,
00:44:19il y a quand même
00:44:20deux sports qui ressortent,
00:44:21c'est l'athlée et la natation.
00:44:22Donc quand tu es
00:44:23la figure centrale, majeure
00:44:24d'un de ces deux ensembles,
00:44:25évidemment,
00:44:26tu as un rayonnement
00:44:27qui dépasse
00:44:28très largement ton pays.
00:44:29C'est un rayonnement
00:44:30international.
00:44:31Là, Léon Marchand,
00:44:32c'est un champion international
00:44:33comme Marie-Jo Perret
00:44:34qui était une championne
00:44:35française internationale.
00:44:36Il va rester vivre
00:44:37aux Etats-Unis,
00:44:38a priori.
00:44:39C'est ce qu'il déclarait.
00:44:40Est-ce qu'il sera plus tranquille
00:44:41là-bas ?
00:44:42Ce n'est pas forcément sûr
00:44:43avec son nouveau statut.
00:44:44On continue de parler
00:44:45de cette soirée historique.
00:44:46L'équipe de France,
00:44:47vous le voyez,
00:44:48est deuxième
00:44:49du tableau
00:44:50des médailles.
00:44:51Huit titres déjà,
00:44:52dont deux encore
00:44:53pour Léon Marchand
00:44:54ce soir.
00:44:55C'est absolument fantastique.
00:44:56On vous emmène
00:44:57au Club France.
00:44:58On guette
00:44:59toutes les réactions
00:45:00autour de cette performance
00:45:01inouïe de Léon Marchand.
00:45:02On reviendra sur
00:45:03la médaille d'or
00:45:04pour Cassandre Beaugrand.
00:45:05Là aussi,
00:45:06elle était sidérée
00:45:07elle-même d'avoir
00:45:08gagné la médaille d'or.
00:45:09Les images étaient vraiment
00:45:10extrêmement émouvantes.
00:45:11Toutes les réactions
00:45:12toutes les infos du jour.
00:45:13On va parler de tout.
00:45:14On est là jusqu'à 3 heures du mat.
00:45:15Minimum.
00:45:16Et on prolongera
00:45:17si il faut.
00:45:18Il n'y a pas de problème.
00:45:19Allez, restez bien avec nous.
00:45:20On est heureux
00:45:21de partager
00:45:22tous ces bons moments avec vous.
00:45:23Le Club France
00:45:24qui est à la fête
00:45:25une nouvelle fois.
00:45:26Huit médailles
00:45:27pour l'équipe de France
00:45:28de nouveau,
00:45:29dont les deux en or
00:45:30de Léon Marchand.
00:45:31C'est l'allégresse même
00:45:32pour ces Jeux Olympiques.
00:45:33C'est l'allégresse
00:45:34pour ces Jeux Olympiques.
00:45:35C'est l'allégresse
00:45:36pour ces Jeux Olympiques.
00:45:37C'est l'allégresse
00:45:39de Léon Marchand.
00:45:40C'est l'allégresse même
00:45:41pour ces Jeux Olympiques
00:45:42du côté de l'équipe de France.
00:45:43On est à 26 médailles
00:45:44au total.
00:45:458 médailles d'or au total.
00:45:468 médailles d'or au total.
00:45:47Est-ce que quelqu'un
00:45:48a pu assister
00:45:49à toutes les médailles d'or
00:45:50à toutes les médailles d'or
00:45:51de l'équipe de France ?
00:45:52Par les couilles.
00:45:53Par les couilles.
00:45:54Non mais ce n'est pas possible.
00:45:55On est d'accord ?
00:45:56Impossible.
00:45:57Impossible.
00:45:58Autant que Léon Marchand
00:45:59gagne deux courses
00:46:00en une heure et demie.
00:46:01C'est possible.
00:46:02Il l'a fait.
00:46:03Mais un gars qui doit
00:46:05C'est pas possible.
00:46:06Je n'y crois pas.
00:46:07Eh bien si c'est possible.
00:46:08Non.
00:46:09Il y a un supporter
00:46:10qui a réussi à assister
00:46:11à toutes les médailles d'or
00:46:12de l'équipe de France
00:46:13depuis ses Jeux Olympiques.
00:46:148 médailles d'or.
00:46:15Eh bien il y était.
00:46:16C'est Tony Stormy.
00:46:17Eh bien c'est Hauteman
00:46:18qui est là.
00:46:19Tiens, regardez.
00:46:20Eh bien Redouane
00:46:21a pu rentrer en contact
00:46:22avec Hauteman
00:46:23qui est en direct avec nous.
00:46:24Hauteman,
00:46:25on le redit donc.
00:46:26Bonsoir.
00:46:27Vous avez assisté
00:46:28aux 8 médailles d'or
00:46:29de l'équipe de France
00:46:30depuis ses Jeux Olympiques.
00:46:31Oui, c'est cela.
00:46:32Depuis la toute première
00:46:33aux 8 médailles d'or
00:46:34de France
00:46:35jusqu'à
00:46:36la dernière
00:46:37sur 200 bras
00:46:38de Léon Marchand.
00:46:39Mais comment vous avez fait ?
00:46:40C'est pas possible.
00:46:41C'était sportif.
00:46:42Notamment la transition
00:46:43VTT natation
00:46:44le deuxième jour.
00:46:45Et aussi la transition
00:46:46canoë
00:46:47canoë
00:46:48et
00:46:49et
00:46:50et
00:46:51et
00:46:52et
00:46:53et
00:46:54et
00:46:55et
00:46:56et
00:46:57et
00:46:58et
00:46:59et
00:47:00et
00:47:01et
00:47:02et
00:47:03et
00:47:04et
00:47:05et
00:47:06et
00:47:07et
00:47:08et
00:47:09et
00:47:10et
00:47:11et
00:47:12et
00:47:13et
00:47:14et
00:47:15et
00:47:16et
00:47:17et
00:47:18et
00:47:19et
00:47:20et
00:47:21et
00:47:22et
00:47:23et
00:47:24et
00:47:25et
00:47:26et
00:47:27et
00:47:28et
00:47:29en 3D, ce qui était tiré au sort au début, pour s'assurer qu'on ait cette session-là,
00:47:36la session de doublé potentiel de son papillon, de son bras, c'est l'une des premières
00:47:41qu'on a égauchées, et on a fait en sorte de s'en 3D, on a des gens qui sont un peu
00:47:45spécialistes un peu partout, après on est des dingos de sport, on arrive à suivre un
00:47:49peu tout, et du coup c'est des sessions qu'on ne voulait pas rater, moi personnellement
00:47:55j'ai eu la chance de faire les 8, et on a beaucoup qui en ont fait déjà quelques-unes.
00:48:25Demain, il y a gros débat, je pense que la série va s'arrêter, il y a le surf,
00:48:38j'espère qu'il y aura une médaille, il y a la voile, si jamais on ne les obtient pas
00:48:47j'irai sûrement au kayak, où il y a une grosse chance de médaille, sinon je serai
00:48:53content, le mérite revient aux athlètes, je ne m'insiste pas pour beaucoup.
00:48:57Quand même, être 8 médailles d'or, chapeau, merci affinément Hauteman, bravo encore,
00:49:01bravo affinément, et je vois le baroudeur du sport, c'est votre association, vous étiez
00:49:06à l'euro aussi Hauteman de mémoire ? La baroude, la baroude, la baroude, la baroude,
00:49:12ils ne nous entendaient plus, mais je crois qu'ils étaient à l'euro, donc imaginez
00:49:14la transition.
00:49:15Ils étaient ni quoi du sel d'or pour France-Belgique, ils n'étaient pas en France-Espagne, France-Portugal
00:49:19ils sont arrivés en toute fin de match.
00:49:22Voilà la solution, Hauteman et ses potes, et vous gagnez des médailles d'or à la
00:49:26pelle comme ça.
00:49:27Ça montre, quand on parlait tout à l'heure de cet enracinement du sport, de la passion
00:49:30qu'est dans notre pays, voilà, une belle illustration.
00:49:32C'est génial, Hauteman et ses potes qui ont assisté aux 8 médailles d'or de l'équipe
00:49:36de France.
00:49:37Claire, ça réagit toujours sur Léon Marchand ?
00:49:39Oui, je voulais vous montrer, parce qu'on parle de Léon Marchand, on parle de Léon
00:49:41Marchand, il y en a un autre qui a 3 médailles d'or autour du cou, regardez, je ne sais
00:49:43pas si vous allez le reconnaître.
00:49:44C'est Léon Marchand petit, avec le compte de l'équipe de France, et je vais rester
00:49:56avec moi parce que je vais essayer du coup, je ne suis pas très douée, excusez-moi,
00:49:59d'aller sur Paris 2024 en même temps, c'est le moment, et regardez, il vient juste de
00:50:03tweeter, désolé, s'il vous plaît, confirmez, vous n'êtes pas un robot, j'adore, j'adore.
00:50:09C'est magnifique, c'est exceptionnel.
00:50:11Il ne faut pas trop, oui, c'est abusant, mais moi je n'aime pas trop le côté robotisation
00:50:16du sportif, je pense que c'est très humain ce qu'il fait, ce n'est pas un robot, c'est
00:50:26ce qui fait la beauté du sport précisément, c'est ça.
00:50:28Mais c'est quand même Léon Marchand, ce n'est pas un robot mais c'est Léon Marchand.
00:50:32Léon Marchand c'est beau, validé, validé Fred.
00:50:35Je pense que Bowman, lui en revanche, travaille un maximum sur ce côté, non pas robotique,
00:50:42mais en tout cas mécanique de la performance, de la répétition de la performance.
00:50:45Alors oui, derrière, il y a un être humain et une gestion des émotions, mais je pense
00:50:49que c'est la façon de faire de Bowman et qu'en ce sens-là, il y a quelque chose parfois
00:50:53d'un peu machinal.
00:50:54On continue de parler de Léon Marchand un tout petit peu plus tard, évidemment, les
00:50:57autres faits marquants de cette journée, on aime bien demander à notre chroniqueur
00:51:01un moment choisi hors Léon Marchand, évidemment, on ne pouvait pas vous faire ça.
00:51:06On commence par qui Amaury ? En régie, tiens, ou j'ai le choix ? Hein ? J'ai le choix ?
00:51:14Eh bien j'ai choisi Félix Lebrun, on m'a dit, et donc c'est Vrille, parce que vous,
00:51:18vous avez choisi Félix Lebrun.
00:51:19Alors j'ai vu le match, il est surdoué, on le sait, il n'a que 17 ans, etc.
00:51:24Mais ce qu'il a montré face à l'ancien numéro 1 mondial, aux médaillés de bronze
00:51:28à Tokyo, il menait 3-0, il se fait rattraper 3-3, la force de caractère de ce petit jeune,
00:51:34moi je trouve ça juste hallucinant, alors qu'il est quand même assez attendu en ayant
00:51:38juste 17 ans, en faisant ses premiers Jeux, donc moi je trouve ça quand même assez hallucinant,
00:51:41et moi j'étais super, très très surprise en tout cas par son match, et c'est la force
00:51:46de caractère, parce que quand tu mènes 3-0 et que tu es rattrapé à 3-3, il aurait pu
00:51:49totalement s'effondrer, parce que l'autre a potentiellement pris le dessus, et en fait
00:51:53pas du tout, il était à la maison, le public était juste incroyable, je pense que le public
00:51:56l'a vraiment beaucoup poussé, il a d'ailleurs dit...
00:51:58Il y a une manière autour de Félix Lebrun, c'est extraordinaire d'ailleurs.
00:52:01Franchement je comprends, parce que c'est assez phénoménal ce qu'il est en train
00:52:03de faire, c'est assez extraordinaire en fait, et donc voilà, moi c'est mon fait marquant
00:52:07de la journée.
00:52:08Félix Lebrun c'est validé, et Timothée ?
00:52:10Je prends la balle au bon, puisque moi ce que j'avais noté c'était l'élimination
00:52:13de son frère, parce qu'il y avait un tel storytelling autour de ce binôme, de cette
00:52:19fratrie, que les larmes de ce jeune homme, de cet enfant ou presque-enfant, elles ont
00:52:28été difficiles à regarder, et en réfléchissant à la journée, et effectivement en excluant
00:52:37le cadeau marchand, c'est ce qui m'est resté, parce que des fois le fait marquant
00:52:42il est douloureux, et j'ai trouvé ça très douloureux de le voir, et puis on imagine
00:52:48à peine à un niveau lamentable, j'ai pratiqué du sport avec mes frères, il y a toujours
00:52:53cette part de compétition interne, et il va se retrouver à être le meilleur supporter
00:52:58de son frère, et en même temps il y aura forcément un truc un peu coincé là, ça
00:53:03me fait mal pour lui en fait.
00:53:04Alors ce qui est extraordinaire, c'est que c'était l'inverse en finale du championnat
00:53:07de France, il y a quelques semaines, on était montés sur la table, et oui le grand frère
00:53:10a gagné, il était comme un fou, et le petit frère Félix était en train de pleurer avec
00:53:14toutes les larmes de son corps, à ce moment là, il a choisi de regarder quoi ? Félix
00:53:19Lebrun, aujourd'hui, il était là pour assister au match, qu'est-ce que c'est Brun ?
00:53:22J'imagine l'impression, tu fais un match en bout de finale, et t'as quand même Zizou
00:53:25qui est dans la tribune, enfin je ne sais pas si on se rend compte de la pression, c'est
00:53:28un truc de fou.
00:53:29Le chouchou Félix Lebrun qui va donc disputer son quart de finale demain, 17h je crois pour
00:53:36Félix Lebrun.
00:53:37Vous avez un élément rapidement sur Félix Lebrun Claire ?
00:53:39Oui juste pour quand même rappeler que c'est un exploit aussi phénoménal, puisque c'est
00:53:43le premier français à être qualifié en quart, bien sûr en tennis de table donc,
00:53:47depuis Jean-Philippe Gassien, c'était en 92.
00:53:49Oui à Barcelone.
00:53:50Un sacré point justement.
00:53:51Monstrueux.
00:53:52Qui a été médaillé.
00:53:53Qui a été médaillé, oui.
00:53:54Il perd sur Waldner en finale.
00:53:55Absolument.
00:53:56C'était incroyable.
00:53:57Jean-Philippe Gassien, un nom mythique, et bien il est en train de rejoindre donc Félix
00:53:59Lebrun.
00:54:00On se poursuit.
00:54:01La grosse information qui nous permettait d'y s'attendre, c'est que le numéro 1 mondial,
00:54:04il a perdu, a été sorti.
00:54:05Eh oui, ça veut dire que Félix Lebrun, peut-être, peut-être, peut-être.
00:54:08Alors, à suivre.
00:54:09On marque une courte pause et vous nous direz votre choix marquant de la journée également.
00:54:15Juste après, on continue de parler de Léon Marchand et on vous emmène au Club France
00:54:18où l'on fête toujours les médaillés France-Pierron I.A.
00:54:22Et on la retrouve juste après pour nous raconter cette folle ambiance.
00:54:25A tout de suite.
00:54:39Il est là avec son vélo.
00:54:40Anthony Jean-Jean, célébré au Club France après sa médaille de bronze, aujourd'hui
00:54:44en BMX Freestyle.
00:54:45Anthony Jean-Jean qui était l'un des favoris.
00:54:48Il pouvait viser l'or.
00:54:49D'ailleurs, les systèmes de notation, ce n'est pas toujours facile à suivre.
00:54:54Mais peut-être qu'il aurait mérité un petit peu plus que le bronze.
00:54:57Mais il a le bronze, Anthony Jean-Jean.
00:54:59C'est l'une des 8 médailles du jour.
00:55:01On le rappelle, on est à 26 médailles.
00:55:03On est tous devenus aujourd'hui des spécialistes de la notation du BMX.
00:55:07C'est ça qu'on ne comprend pas.
00:55:09Alors, spécialiste jusqu'à faire une démonstration, Stéphane ?
00:55:13Pas ce soir.
00:55:14Pas ce soir.
00:55:15Mais peut-être que vous y réfléchirez.
00:55:17Il en profite.
00:55:18C'est vraiment le privilège du Club France.
00:55:20Je ne sais pas si c'est mon tour, mais c'est l'événement que j'avais retenu.
00:55:23Parce que ça me rappelle, là, pour le coup, notre enfance.
00:55:26Nous, on a été élevé avec le mythe E.T.
00:55:28Avec ses enfants qui, sur leur BMX, filaient vers la lune.
00:55:31Je n'avais pas pensé à ça.
00:55:33Ramener le BMX au J.O. avec Jean-Jean.
00:55:35Et c'est ce qu'il a fait, ce garçon.
00:55:38Quand tu tombes au premier run, on voyait qu'il avait une masse.
00:55:42Il tombe au bout de 5 secondes.
00:55:44Le rêve olympique peut se briser.
00:55:46Tout le monde a deux chances.
00:55:47Il n'en a plus qu'une.
00:55:48Il joue sa vie sur un run d'une minute,
00:55:50en faisant des figures complètement sidérantes, pour le coup.
00:55:54C'est vraiment magique.
00:55:56Il a même réussi une première mondiale en termes d'éphémérisation.
00:56:00On est tous persuadés qu'il est champion olympique.
00:56:04C'est lui le meilleur.
00:56:05C'est argentin.
00:56:06On verra avec Claire l'une de ses figures.
00:56:08Mais qui, visiblement, a été beaucoup plus parfaite.
00:56:10Et on le verra avec Claire l'une de ses figures
00:56:12qui était absolument époustouflante.
00:56:14J'adore ce que dégagent ces nouveaux sports au J.O.
00:56:19Les J.O. ont tellement besoin de ça.
00:56:21Si votre famille regarde l'idée cadeau pour Stéphane,
00:56:24très facile, un BMX, et il sera comme un gamin.
00:56:28Vous parliez de figure absolument dingue.
00:56:31Claire, est-ce qu'on peut la voir, cette figure d'Anthony Jean-Jean ?
00:56:33On va la regarder.
00:56:35Quitte à la décrire, ça va être un peu compliqué.
00:56:37Je vous propose de l'admirer, ce qu'il a fait, justement.
00:56:40Double flair.
00:56:42Double flair, exactement.
00:56:46Figure encore jamais vue sur le circuit.
00:56:49Figure inédite.
00:56:51Et ça, c'est pas un médaille d'or.
00:56:53Extraordinaire.
00:56:54C'est vrai que les systèmes de notation, ça prête à discussion.
00:56:57Ils sont tous phénoménaux.
00:56:59On ne regarde pas ça avec un œil cocardier.
00:57:01On vibre pour lui, mais c'est des gamins incroyables.
00:57:04C'est un lâcher prise incroyable.
00:57:06Le BMX, freestyle, les compétitions qu'on suit régulièrement sur la chaîne.
00:57:10Même en préparation des Jeux Olympiques, c'était sur la chaîne.
00:57:13Si vous nous suivez régulièrement, vous savez à quel point c'est spectaculaire.
00:57:16On enchaîne avec les choix de chacun.
00:57:18Stéphane s'est fait avec Anthony Jean-Jean.
00:57:20Tout à l'heure, Séverine s'est fait avec Félix Brun.
00:57:23Anthony s'est fait.
00:57:25Il nous reste Fred.
00:57:27On ne l'a pas fait encore.
00:57:29Ah oui, Fred, Pascal Morim.
00:57:31Il en a tous fait.
00:57:33Et Ganesh, qu'on n'a pas fait non plus.
00:57:35On commence par Ganesh, justement.
00:57:37Ganesh, vous avez choisi quoi, vous ?
00:57:39A part Léon Marchand, évidemment.
00:57:41Le choix que j'avais fait, c'était justement Anthony Jean-Jean.
00:57:45Mais on en a déjà beaucoup parlé.
00:57:47J'en profite pour avoir un deuxième choix que je n'avais pas encore au moment où on m'a posé la question.
00:57:52C'est Anastasia Kirpichnikova.
00:57:54Oui, en natation.
00:57:56Qui a fait un exploit absolu en allant chercher la médaille d'argent sur le 1500 mètres nage libre féminin.
00:58:01Elle était vraiment à quelques mètres de Cathy Ledecky qui est absolument une immense championne.
00:58:06Je tiens à mettre en avant ça parce qu'elle a été 5-6ème toute l'année.
00:58:11Et là, elle sort la course de sa vie ce soir.
00:58:13C'est un excellent choix.
00:58:15Tu as réalisé française il y a un an seulement.
00:58:17Absolument.
00:58:19Après l'invasion de l'Ukraine.
00:58:21Qui s'entraîne depuis quelques années avec Philippe Lucas.
00:58:24Qui a obtenu sa nationalité cette année.
00:58:27Elle est déjà allée chercher deux titres de championne d'Europe.
00:58:29Et là, elle vient chercher ce titre de vice-championne olympique.
00:58:32Et le record de France a été pulvérisé ?
00:58:34Absolument.
00:58:35C'était le record de Lormanne Audoux.
00:58:36Alors qu'elle avait déjà battu cette année.
00:58:38Mais qu'elle vient pulvériser ce soir.
00:58:40Fred Verdi a failli donner son choix.
00:58:42Mais il regarde comme nous les images en direct d'Anthony Jean-Jean.
00:58:44Qui arrive tout près de France Pierron.
00:58:47On a un tout petit peu de temps.
00:58:49Regardez.
00:58:50On va suivre le chemin d'Anthony Jean-Jean.
00:58:52Et pendant ce temps-là, Fred Verdier.
00:58:54Je crois qu'il arrive Fred.
00:58:56Vous préférez donner votre choix ou écouter Anthony Jean-Jean ?
00:58:59Nous prenons le temps.
00:59:01Là c'est champion quand même.
00:59:03On a le temps.
00:59:04France, vous devez être heureuse.
00:59:05Parce que c'était l'un des athlètes que vous vouliez absolument suivre.
00:59:08Pendant ces Jeux Olympiques d'ailleurs.
00:59:09Oui.
00:59:12C'était merveilleux.
00:59:13On aurait tellement aimé plus.
00:59:15Mais il nous a fait tellement rêver.
00:59:16Est-ce que dans toute la journée que tu as vécu.
00:59:18Toutes les émotions.
00:59:19Ta plus grande émotion aujourd'hui Anthony.
00:59:21C'était quand ? C'était où ?
00:59:23C'est tout ce moment de partage avec le public.
00:59:25C'était place de la Concorde.
00:59:26Et là c'est ici.
00:59:27Moi j'en veux un.
00:59:28Je ne m'attendais pas à ça.
00:59:29Mais c'était costaud la Concorde quand même.
00:59:31Mais je dirais vraiment ces deux moments-là.
00:59:33Où vraiment le public est au taquet.
00:59:36Ils sont derrière nous à fond.
00:59:37Et là de les sentir tous super heureux.
00:59:40Et super content de voir du sport et du BMX.
00:59:43Donc vraiment c'est incroyable.
00:59:45Explique-nous.
00:59:46Parce qu'en plateau on n'est pas forcément tous des experts.
00:59:47On ne sait pas trop à quoi ça se joue.
00:59:49J'ai entendu dire que tu te reprochais même des petites erreurs.
00:59:52À quoi ça se joue ?
00:59:53Or, argent, bronze.
00:59:54Même si on n'est pas tous d'accord avec les juges.
00:59:56Ça se joue à quoi ?
00:59:57Ça se joue à quelques détails techniques.
00:59:59Les juges ont assisté à tous les entraînements.
01:00:01Donc ils ont vu tout ce que j'ai fait aux entraînements.
01:00:03Ils ont vu que là j'ai fait deux, trois petites choses en moins.
01:00:06Donc ça, mine de rien ça les impacte.
01:00:10Donc voilà.
01:00:12Je pense que j'ai fait quelques petites erreurs techniques.
01:00:14C'est subtil.
01:00:15Mais à ce niveau-là, c'est des toutes petites choses qui font des différences.
01:00:19Et je pense que c'est ce qui m'a manqué aujourd'hui.
01:00:21J'ai fait deux, trois petites erreurs.
01:00:23Ça m'a coûté la médaille d'or.
01:00:24Ce n'est pas grave.
01:00:25Je repars avec cette magnifique médaille de bronze.
01:00:27Remontre-la, remontre-la.
01:00:28Elle est là.
01:00:29Magnifique.
01:00:30On savait que tu étais très fort techniquement.
01:00:32Mais alors mentalement, tu as prouvé que tu en avais des énormes.
01:00:35Parce que pour revenir après avoir un premier run catastrophique
01:00:39et faire abstraction de tout.
01:00:40Qu'est-ce qui se passe ?
01:00:41Est-ce que tu fais un reset dans ta tête pour sortir un run parfait ?
01:00:44Oui.
01:00:45Je pense que c'est ce que j'ai réussi à faire.
01:00:47Et c'est ce que je m'entraîne à faire toute l'année.
01:00:49À vivre les choses par étapes.
01:00:52Et quand il y a un moment comme ça qui est difficile, qui arrive,
01:00:56j'arrive facilement à les mettre de côté.
01:00:59Comme si ça n'avait jamais existé.
01:01:01Et vite me focaliser dans ce que je dois faire pour que ça marche justement.
01:01:05Et ne pas se focaliser sur des échecs malgré qu'il est bien présent.
01:01:09Il faut savoir en apprendre.
01:01:11Et savoir qu'est-ce que je dois améliorer.
01:01:13Qu'est-ce que je dois changer.
01:01:14Mais de suite passer à quelque chose de nouveau.
01:01:16Qu'est-ce que je vais pouvoir changer pour que ça marche cette fois-ci.
01:01:19Donc c'est ce que j'ai fait.
01:01:20Et ça a marché.
01:01:21Ce n'était pas facile.
01:01:22Parce que c'est long.
01:01:23Entre les riders, on cogite beaucoup.
01:01:25On se dit que ça fait trois ans que je travaille pour ce moment-là.
01:01:28Il ne me reste plus qu'une minute.
01:01:30On commence à sentir la pression.
01:01:32Le public a très bien compris les règles aussi.
01:01:34Ils ont très bien compris que le deuxième run c'était le décisif.
01:01:37Donc je suis très content que c'est terminé.
01:01:39Merci pour les émotions.
01:01:40Tu nous as régalé.
01:01:41Dis-moi que tu vas faire la fête ce soir avec cette médaille.
01:01:43Bien sûr, je vais faire un peu la fête.
01:01:44Je vais profiter avec tout ce magnifique public.
01:01:46Et après je vais faire un petit peu la fête.
01:01:48Bravo.
01:01:49Merci Antho.
01:01:50Bravo.
01:01:51Il n'est pas génial.
01:01:52Vive le BMX.
01:01:53Mais oui, génial.
01:01:54Le médaille de bronze pour lui.
01:01:55Même s'il pouvait rêver d'un petit peu plus aujourd'hui.
01:01:58C'est l'une des huit médailles du jour.
01:01:59Anthony Germain qui va pouvoir faire la fête au Club France.
01:02:02Rapidement Stéphane, on passe au triathlon avant de revenir sur Léomar.
01:02:05Vous vous rendez compte de ce sport où les juges viennent voir vos entraînements.
01:02:08Et ça impacte leurs décisions après la compétition.
01:02:11C'est des choses qu'on découvre pour les olympiques.
01:02:13C'est des sports de jugement.
01:02:14C'est incroyable.
01:02:15C'est incroyable.
01:02:16L'anecdote.
01:02:17Et avant que tu parles de triathlon, parce que tu ne vas pas en parler,
01:02:19je veux qu'on cite absolument Pierre Lecorre et Emma Lombardi.
01:02:24Parce qu'ils ne sont ni l'un ni l'autre médaillés ce soir.
01:02:26Ils sont quatrièmes.
01:02:27Ils nous connaissent.
01:02:28Ils sont quatrièmes tous les deux.
01:02:29On ne parle évidemment que des médaillés.
01:02:33Ces athlètes-là ont fait la perf aussi de leur vie aujourd'hui.
01:02:36Et on n'a pas eu le fait marquant.
01:02:37C'est mon fameux choix.
01:02:38On n'a pas eu le fait marquant depuis trois heures.
01:02:40Fred, on en fait un réunique.
01:02:42Non, non, non.
01:02:43Le fait marquant.
01:02:44On peut avoir un petit roulement de tambour de Fred Bernier s'il vous plaît ?
01:02:46Parce que j'ai risqué.
01:02:47Il a attendu.
01:02:48C'est incroyable.
01:02:50Alors les vieux gars en régie là.
01:02:52Ils les payent dès que c'est terminé.
01:02:54Vous avez entendu le petit roulement de tambour.
01:02:57Il est arrivé quand même.
01:02:58Tout est pardonné.
01:02:59Alors Fred, vous avez aimé quoi ?
01:03:01Il a pris quand même deux pianos sur le coin de la tête.
01:03:03Sur la cafetière en deux jours.
01:03:05Il fait deux fois cinq jeux sur son cours mythique.
01:03:07Mais bon, c'est la fête.
01:03:08Je n'ai pas envie de te ramener les souvenirs tristos.
01:03:10J'ai plutôt parlé d'un autre sport de raquette.
01:03:12C'est le badminton.
01:03:13Parce que le badminton en France, c'est quand même très discret.
01:03:15C'est un sport qui cartonne en Asie.
01:03:18Un peu au Danemark aussi.
01:03:20Un peu beaucoup.
01:03:21Mais en Asie, c'est la folie.
01:03:22Et là, Tom Popoff, le Français, a sorti,
01:03:24enfin en tout cas a battu pour aller en huitième de finale
01:03:27Anton Gitting, qui est juste une star en Indonésie.
01:03:30C'est un pays de 300 millions d'habitants.
01:03:32Ils sont tous vraiment en pamoison devant lui.
01:03:34Et il s'est offert ce gars.
01:03:36C'est juste un exploit énorme.
01:03:37Il est en huitième de finale.
01:03:38Ce n'était plus arrivé depuis des années.
01:03:40Il n'y a que Brice Verdez,
01:03:41qui a été mon consultant sur le badminton il y a longtemps,
01:03:43donc je suis content de le saluer,
01:03:45qui avait fait huitième aussi à Pékin.
01:03:47C'est rarissime.
01:03:48Et le badminton est un sport tellement exigeant et tellement beau
01:03:50que c'est fabuleux qu'il ait pu faire ça, le Français, ce soir.
01:03:53Et ça valait le coup de vous donner la parole, Fred.
01:03:55Il fallait le signaler.
01:03:57Quelqu'un d'autre veut m'enseigner quelque chose
01:03:58avant qu'on aille au triathlon ?
01:04:00Tout va bien ?
01:04:01Tout va bien.
01:04:02Magnifique.
01:04:03Vous êtes sympa, Séverine.
01:04:04Vous, vous êtes sympa.
01:04:05J'essaye.
01:04:06Plus sérieusement,
01:04:07on en vient à l'autre médaille du jour,
01:04:08médaille d'or du jour,
01:04:09avec Cassandre Beaugrand,
01:04:11donc en triathlon.
01:04:12Le triathlon qui a donc pu avoir lieu intégralement.
01:04:15On a nagé dans la scène.
01:04:16Et à l'arrivée,
01:04:17le spectacle était sublime
01:04:18et la performance aussi.
01:04:19Et devinez du coup
01:04:20quelle image on a mis au tout début de ce off.
01:04:22Mais Saoud,
01:04:23on va changer dans la scène
01:04:24parce que c'est la première impression de la journée.
01:04:26On a bien disputé un triathlon et pas un duathlon.
01:04:28On va regarder justement ces premières images
01:04:31avec Cassandre Beaugrand
01:04:32qui est donc allée chercher l'or.
01:04:34Hop, c'était parti.
01:04:35À ce moment-là,
01:04:36Cassandre est sortie sixième
01:04:37après l'épreuve de natation.
01:04:39Vous savez qu'il y a la natation.
01:04:40Après, il y a le vélo.
01:04:41Et enfin, cette ligne droite
01:04:42et c'est là son point fort.
01:04:43C'est là qu'elle a pris l'ascendant.
01:04:44Elle termine six secondes devant Dérone.
01:04:46Donc, accélération dans le dernier tour,
01:04:48en course à pied.
01:04:52Et j'ai préféré me taire sur la ligne
01:04:53parce que c'était vraiment très fort.
01:04:55On va la voir un petit peu plus tard.
01:04:58Cassandre Beaugrand,
01:04:59elle semblait complètement médusée
01:05:00parce qu'elle avait réussi.
01:05:01Elle semblait ailleurs,
01:05:02choquée par sa performance
01:05:03et sa médaille d'or.
01:05:04Et Saoud, on ne l'oublie pas aussi,
01:05:05évidemment, puisqu'on a parlé
01:05:06de ceux qui avaient terminé au pied du podium.
01:05:08La médaille de bronze de Léo Berger
01:05:09qu'on n'a pas encore.
01:05:10Absolument.
01:05:11On pouvait en parler juste après Cassandre Beaugrand,
01:05:13mais on peut en parler maintenant.
01:05:14Il n'y a aucun problème.
01:05:15C'est une médaille pour Léo Berger,
01:05:16effectivement, en triathlon également
01:05:17du côté des garçons.
01:05:19Il y a trop de perfs.
01:05:20Il y a trop de perfs,
01:05:21il y a trop de dates,
01:05:22il y a trop de belles histoires.
01:05:23On est noyé.
01:05:24Mais on va se concentrer quand même
01:05:25sur Cassandre Beaugrand.
01:05:26On l'écoute en zone mixte
01:05:27au Club France avec France Pierron.
01:05:29Et on découvre également
01:05:31sa célébration au Club France.
01:05:33Je pense que si on avait dit ça ce matin,
01:05:34je n'aurais cru personne.
01:05:36J'étais vraiment très stressée
01:05:37et c'est vraiment dur de le faire le jour J.
01:05:40J'ai eu des très grosses désillusions
01:05:42dans le passé avec les Jeux de Tokyo.
01:05:43Je suis contente d'avoir pris ma revanche aujourd'hui.
01:05:45J'ai acheté des petites galettes
01:05:46avant le départ,
01:05:47ce qui ne m'est jamais arrivé.
01:05:49Ça ne m'est jamais arrivé.
01:05:52Je ne sais pas vraiment pourquoi.
01:05:54Je pense que c'était vraiment l'émotion.
01:05:56Je me suis dit
01:05:57« là, il faut vraiment que je me remobilise »
01:05:59parce que ça ne commence pas très bien.
01:06:02J'ai réussi à le faire,
01:06:03donc c'est cool.
01:06:04Je ne réalisais pas vraiment,
01:06:05mais c'est vrai que quand je voyais
01:06:06écrit par terre avec la banderole
01:06:07Paris 2024,
01:06:08je me suis dit
01:06:09« ça y est, je l'ai fait ».
01:06:10Et j'avais juste envie
01:06:11que quelqu'un me réveille
01:06:12parce que j'ai l'impression
01:06:13que j'étais encore en train de rêver.
01:06:14Je ne sais pas ce que vous avez appelé
01:06:15Emmanuel Macron,
01:06:16le pire des garçons.
01:06:17Je l'ai appelé lui en fait
01:06:18parce qu'en fait,
01:06:19on me passe le téléphone,
01:06:20on me dit « c'est le président ».
01:06:21Je me suis dit « président de quoi ?
01:06:22De la FED ? »
01:06:23Et en fait,
01:06:24j'ai vu après Emmanuel Macron,
01:06:25j'ai dit « ah en fait,
01:06:26je ne me rendais pas compte,
01:06:27j'étais en train de lui parler ».
01:06:28Et du coup,
01:06:29je ne réalisais pas en fait.
01:06:30J'étais encore sur le petit nuage,
01:06:31donc je pense que
01:06:32j'étais à moitié shootée.
01:06:33Je ne sais plus.
01:06:36Ça, c'était l'une des scènes du jour.
01:06:38Vous avez partagé ça, Séverine.
01:06:39Elle semblait complètement perdue.
01:06:41Elle ne savait plus où elle était.
01:06:42Il y a ça,
01:06:43quand elle monte sur le podium aussi,
01:06:44elle est très très émue.
01:06:45Elle ne se rend pas compte
01:06:46de ce qui se passe.
01:06:47En fait,
01:06:48elle le dit elle-même.
01:06:49Elle est complètement shootée
01:06:50un peu à l'adrénaline
01:06:51tout simplement
01:06:52et vive des émotions pareilles.
01:06:53C'est assez unique.
01:06:54Et tu termines sur le point,
01:06:55Alexandre Trois.
01:06:56Et le podium,
01:06:57il y a la Tour Eiffel
01:06:58dans le dos, l'image.
01:06:59Elle va être dans son salon à vie.
01:07:00Elle aura la Tour Eiffel,
01:07:01elle sur le haut du podium.
01:07:02Elle avait même du mal à réaliser.
01:07:04Tout à fait.
01:07:05On va demander à France
01:07:06confirmation de cette émotion-là
01:07:08de Kassandra.
01:07:09Est-ce que vous avez ressenti ça
01:07:10également en France ?
01:07:13Elle est complètement sidérée
01:07:14par sa performance,
01:07:15sa journée,
01:07:16son émotion,
01:07:17y compris quand elle était avec vous.
01:07:20Oui,
01:07:21et sur son arrivée au Club France,
01:07:22moi ce que je voulais vous raconter,
01:07:23c'est qu'on avait vraiment l'impression
01:07:24d'une petite chose fragile
01:07:25qui ne savait pas trop où elle était.
01:07:26Et je vous jure,
01:07:27mais Saoud,
01:07:28que c'était presque moins impressionnant
01:07:30que le ballon d'or Léon Messi.
01:07:31C'est-à-dire qu'il y avait
01:07:32une trentaine de micros
01:07:33rués sur elle,
01:07:34toute petite chose fragile.
01:07:35Vous imaginez,
01:07:36elle n'est pas du tout fragile
01:07:37mais c'est de l'image
01:07:38qu'elle renvoyait.
01:07:39Et je n'ai jamais vu
01:07:40autant de micros,
01:07:41autant d'interviews,
01:07:42autant de bagarres
01:07:43pour avoir une interview
01:07:44de Cassandre Beaugrand.
01:07:45Alors que, pardon,
01:07:46ce n'est pas forcément
01:07:47l'athlète la plus connue
01:07:48et ce n'est pas le sport le plus suivi
01:07:49mais pourtant,
01:07:50il y a eu un attrait.
01:07:51Il y a eu une rangée de journalistes
01:07:52qui voulaient tous avoir
01:07:53la médaille d'or du jour.
01:07:54Ça m'a vraiment impressionnée.
01:07:55Je me suis cru au ballon d'or
01:07:56et limite,
01:07:57c'était plus simple
01:07:58d'avoir Léon Messi.
01:07:59Petit clin d'œil,
01:08:00derrière nous,
01:08:01on a Nicolas Gessin
01:08:02et Marjorie Delassus,
01:08:03les séistes,
01:08:04qui sont là incognitos,
01:08:05qui se font balader,
01:08:06c'est vraiment la fête
01:08:07de tous les athlètes
01:08:08au Club France,
01:08:09même quand ce n'est pas leur jour.
01:08:10C'est sympa.
01:08:11On en profite avec Charles-Antoine Noratom,
01:08:12Trichereau,
01:08:13qui vous accompagne au Club France
01:08:14où les athlètes passent tous
01:08:15pour fêter ces moments
01:08:16si riches d'émotions.
01:08:17Effectivement,
01:08:18pour Cassandre Beaugrand,
01:08:1927 ans,
01:08:20c'est la première française
01:08:21championne olympique
01:08:22de l'histoire en triathlon.
01:08:23Elle avait abandonné
01:08:24à Tokyo,
01:08:25fragile mentalement.
01:08:26Elle l'admettait volontiers
01:08:27et bien aujourd'hui,
01:08:28elle n'a pas été fragile
01:08:29et elle a réussi à concrétiser
01:08:31cette médaille d'or
01:08:32et son rêve olympique
01:08:33donc à domicile.
01:08:34Le triathlon,
01:08:35vous voyez bien vos réactions,
01:08:36il a eu lieu,
01:08:37tellement de polémiques avant
01:08:38et les images qu'on gardera
01:08:39de ce triathlon,
01:08:40comme ça,
01:08:41elles sont sublimes
01:08:42mais on va aller
01:08:43un petit peu plus loin avec vous.
01:08:44Est-ce que le succès,
01:08:45la beauté du triathlon
01:08:46d'aujourd'hui
01:08:47éteint les polémiques
01:08:48au sujet de ce sport
01:08:49avant qu'il n'ait pu
01:08:50avoir lieu aujourd'hui ?
01:08:51C'est un super duel.
01:08:52Personne n'est d'accord.
01:08:57Alors,
01:08:58qu'est-ce qu'on a ?
01:08:59Séverine et Ganesh,
01:09:00vous allez faire équipe ?
01:09:01Non,
01:09:02ça n'éteint pas
01:09:03les polémiques
01:09:04autour de ce sport avant.
01:09:05Fred et Timothée,
01:09:06c'est oui.
01:09:07Séverine,
01:09:08c'est vous qui avez la main,
01:09:09vous choisissez,
01:09:10soit vous débutez,
01:09:11soit vous donnez la main.
01:09:12Non,
01:09:13je vais laisser la main
01:09:14à mes compagnons.
01:09:15Vous pouvez même choisir
01:09:16à qui vous la laissez,
01:09:17comme ça,
01:09:18vous avez un petit avantage.
01:09:19Fred,
01:09:20c'est vous qui démarrez.
01:09:21Oui,
01:09:22c'est le mythe
01:09:23de Paris
01:09:24qui prédomine,
01:09:25c'est le mythe
01:09:26de ce triathlon
01:09:27qui reste.
01:09:28On a complètement oublié
01:09:29les histoires de timing.
01:09:30C'était un superbe pari
01:09:31de faire courir
01:09:32ce triathlon
01:09:33dans Paris,
01:09:34un tramuros.
01:09:35C'était,
01:09:36dans la scène,
01:09:37encore plus,
01:09:38un fabuleux pari.
01:09:39Il est gagnant
01:09:40puisque toutes ces images,
01:09:41les deux triathlons
01:09:42ont eu lieu ce matin.
01:09:43C'est splendide,
01:09:44c'est magnifique.
01:09:45Les triathlètes eux-mêmes
01:09:46ont dit qu'ils avaient été bluffés
01:09:47à la fois par leur regard,
01:09:48par le parcours
01:09:49et par la totalité du truc.
01:09:50Ils se sont baignés
01:09:51dans des eaux
01:09:52beaucoup plus polluées
01:09:53que la scène,
01:09:54donc c'est 100% gagnant.
01:09:55Mais on n'est pas en train
01:09:56de dire que
01:09:57ce n'est pas magnifique,
01:09:58on est en train de se féliciter
01:10:00que quelque chose
01:10:01qui devait avoir lieu
01:10:02ait eu lieu.
01:10:03On nous a promis la scène,
01:10:04on a eu la scène,
01:10:05très bien.
01:10:06On a quand même douté
01:10:07pendant quelques jours
01:10:08avec un duathlon,
01:10:09ça aurait été juste scandaleux
01:10:10d'avoir ça.
01:10:11Pour moi,
01:10:12il n'y avait zéro plan B,
01:10:13c'était soit ça,
01:10:14soit un duathlon,
01:10:15je pense que ça aurait été
01:10:16complètement scandaleux,
01:10:17on aurait été un peu
01:10:18la risée du monde.
01:10:19Et surtout,
01:10:20il y a quand même
01:10:21encore des polémiques
01:10:22vu qu'il y a des athlètes
01:10:23qui se sont plaints de l'eau
01:10:24récemment,
01:10:25des athlètes grecs,
01:10:26belges, etc.,
01:10:27pour moi,
01:10:28ça n'efface pas
01:10:29tout ce qu'on a vécu
01:10:30les jours d'avant,
01:10:31aujourd'hui,
01:10:32et encore demain.
01:10:33Séverine parle au conditionnel,
01:10:34on aurait,
01:10:35on aurait,
01:10:36on aurait,
01:10:37le fait est
01:10:38que ça a eu lieu,
01:10:39ça a été magnifique.
01:10:40Moi,
01:10:41j'attendais de nombreux lieux
01:10:42de Paris
01:10:43depuis le début de ces JO
01:10:44et je n'ai pas été déçu
01:10:45ni par le Grand Palais
01:10:46ni par ce qui se passe
01:10:47partout ailleurs.
01:10:48On a eu un tracé exceptionnel
01:10:49qui, pour moi,
01:10:50efface effectivement
01:10:51toutes les polémiques.
01:10:52Le tout,
01:10:53c'est que ça ait lieu,
01:10:54ça a eu lieu,
01:10:55je crois que ces athlètes
01:10:56qui sont parfois
01:10:57à des reports
01:10:58parce que des fois,
01:10:59c'est la météo,
01:11:00des fois,
01:11:01c'est ceci,
01:11:02c'est cela,
01:11:03c'est exceptionnel.
01:11:04Ganesh pour finir.
01:11:05Moi,
01:11:06je pense que ce qu'il faut retenir
01:11:07surtout,
01:11:08c'est que les grands perdants
01:11:09de cette histoire,
01:11:10ce sont les athlètes.
01:11:11C'est-à-dire que eux,
01:11:12ils ont vécu,
01:11:13bon déjà,
01:11:14il y a un risque peut-être
01:11:15assez direct pour leur santé.
01:11:16Bon,
01:11:17là,
01:11:18on a dit que c'était
01:11:19à peu près correct,
01:11:20soit,
01:11:21mais surtout,
01:11:22en fait,
01:11:23ils ont dû vivre
01:11:24avec ce truc
01:11:25d'un empire maritime
01:11:26exceptionnel.
01:11:27On a des lieux
01:11:28exceptionnels
01:11:29et là,
01:11:30ce n'est pas entendable.
01:11:31Je vous ai laissé finir,
01:11:32Ganesh.
01:11:33Ce super duel,
01:11:34vous votez avec le QR code
01:11:35sur l'équipe Connect
01:11:36comme depuis le début
01:11:37de ces Jeux Olympiques
01:11:38et comme toujours
01:11:39dans l'équipe du soir,
01:11:40d'ailleurs.
01:11:41Stéphane,
01:11:42vous arbitrez ce super duel,
01:11:43vous donnez le point à qui ?
01:11:44Au oui ou au non ?
01:11:45Ces Jeux Olympiques,
01:11:46depuis leur démarrage,
01:11:47c'est une machine
01:11:48à écraser les polémiques.
01:11:49Il n'y a plus de polémiques.
01:11:50Toutes les polémiques.
01:11:51On a passé des années
01:11:52à…
01:11:54On grogne,
01:11:55on grogne,
01:11:56on grogne
01:11:57et puis ça démarre
01:11:58et puis terminé.
01:11:59On ne grogne plus
01:12:00et puis on grogne
01:12:01de moins en moins.
01:12:02Aujourd'hui,
01:12:03on a vécu une journée
01:12:04magique partout.
01:12:05On ne dit pas
01:12:06que ce n'est pas beau.
01:12:07On n'est pas en train
01:12:08de dire ça.
01:12:09Ils se sont baignés
01:12:10dans la Seine.
01:12:11Terminé.
01:12:12On va retenir
01:12:13comment Ganesh parlait.
01:12:14On a moult lieux
01:12:15exceptionnels en France
01:12:16pour organiser
01:12:17ce type d'épreuves.
01:12:18Il y a notamment
01:12:19la Seine à Paris
01:12:20et les triathlètes
01:12:21étaient les moins préoccupés
01:12:22pour eux de fréquenter
01:12:23des eaux qui ne sont pas
01:12:24sans doute toujours
01:12:25de très bonne qualité.
01:12:26Ils avaient déjà
01:12:27nagé dans la Seine
01:12:28il y a un an
01:12:29lorsqu'il y a eu
01:12:30le test Stephen.
01:12:31Non, non,
01:12:32ils n'étaient pas…
01:12:33Alors, si ça avait été
01:12:34un duétlon,
01:12:35ça aurait été
01:12:36une autre épreuve.
01:12:37Ce n'était pas sûr.
01:12:38Ce n'a pas été
01:12:39un duétlon.
01:12:40Je suis au regret
01:12:41de vous dire
01:12:42que Stéphane
01:12:43ne vous donne pas
01:12:44le point visible.
01:12:45Non, non.
01:12:46On l'a compté.
01:12:47Ce n'est pas grave.
01:12:48On t'aime beaucoup Stéphane.
01:12:49Par contre,
01:12:50j'ai un petit regret.
01:12:51Je trouve que
01:12:52ces jeux sont filmés.
01:12:53Je trouve que
01:12:54cette magie des lieux,
01:12:55malheureusement,
01:12:56je ne la trouve pas
01:12:57assez bien mis en valeur
01:12:58par l'image.
01:12:59Sur quelle épreuve par exemple ?
01:13:00Sur le triathlon par exemple.
01:13:01Non.
01:13:02Par exemple,
01:13:03sur le BMX à la Concorde,
01:13:04j'aurais aimé
01:13:05que le résident du Tour de France
01:13:06s'empare de ça
01:13:07parce que je pense
01:13:08qu'on peut mieux mêler
01:13:09c'est très compliqué,
01:13:10ce n'est pas mon métier
01:13:11mais je pense qu'on peut mieux mêler
01:13:12la beauté de Paris
01:13:13et les performances sportives.
01:13:14On va les appeler Stéphane.
01:13:15Je trouve que
01:13:16le Grand Palais,
01:13:17les scrims,
01:13:18on voit trop la piste,
01:13:19le BMX,
01:13:20on voit bien derrière
01:13:21que c'est magistral
01:13:22mais ça pourrait être
01:13:23encore plus mis en valeur.
01:13:24C'est normal aussi
01:13:25que les caméras
01:13:26soient concentrées
01:13:27sur l'événement
01:13:28en lui-même
01:13:29mais au Grand Palais,
01:13:30l'apparition
01:13:31des deux finalistes
01:13:32en haut de l'escalier,
01:13:33une fois que tu as vu ça,
01:13:34tu peux te concentrer
01:13:35sur la piste,
01:13:36c'est fabuleux.
01:13:37Mais alors,
01:13:38je n'ai malheureusement
01:13:39pas pu voir
01:13:40les épreuves de BMX
01:13:41en direct.
01:13:42Je ne sais pas,
01:13:43ça reste une pub extraordinaire.
01:13:44J'espère que
01:13:45les gens vont
01:13:46apprécier ça.
01:13:47Merci.
01:13:48C'est extraordinaire.
01:13:49J'espère que
01:13:50justement,
01:13:51les grognons
01:13:52dont j'ai eu fait partie
01:13:53se rendent compte
01:13:54et se rendront compte
01:13:55de ce que ça apportera
01:13:56sur dix ans,
01:13:57vingt ans.
01:13:58Il faut rendre justice
01:13:59quand même à Timothée
01:14:00qui,
01:14:01ça fait deux ou trois fois
01:14:02qu'on est en plateau ensemble,
01:14:03rappelle effectivement
01:14:04que lui avait du scepticisme
01:14:05par rapport au jour.
01:14:06C'est bien parce que
01:14:07j'aime bien que les gens
01:14:08soient honnêtes
01:14:09de ce point de vue-là.
01:14:10C'est quelqu'un d'honnête,
01:14:11Timothée.
01:14:12C'est très bien, Timothée.
01:14:13C'est un stéphanois,
01:14:14donc il est honnête.
01:14:15Ça vous plaît
01:14:17C'est vrai que,
01:14:18pour le BMX,
01:14:19on ne voyait peut-être pas
01:14:20suffisamment Paris
01:14:21à la réalisation,
01:14:22peut-être,
01:14:23mais il y a encore…
01:14:24Le BMX, en soi,
01:14:25nous, forcément,
01:14:26le sport, c'est notre truc.
01:14:27Donc, en soi,
01:14:28le BMX,
01:14:29il n'y a rien besoin d'autre.
01:14:30Tu le mettrais dans un hangar,
01:14:31vu ce qu'ils font…
01:14:32Mais, justement,
01:14:33profiter,
01:14:34c'est très fin
01:14:35l'équilibre
01:14:36d'une réalisation télé.
01:14:37Mais les photographes
01:14:38sont très fins.
01:14:39Les photographes sont…
01:14:40Oui, mais c'est dommage,
01:14:41Timothée,
01:14:42qu'on…
01:14:43La photo que tout le monde
01:14:45a vue du surfeur…
01:14:46Il y a certaines photos au BMX,
01:14:48je ne sais pas si tu as pu les voir,
01:14:50Stéphane,
01:14:51où on a l'impression
01:14:52que les…
01:14:53Et à l'envers.
01:14:54Non, à l'envers,
01:14:55mais surtout,
01:14:56on a l'impression
01:14:57qu'ils ont les roues collées
01:14:58à l'obélisque.
01:14:59C'est génial.
01:15:00Et la photo
01:15:01dont vous parliez,
01:15:02le surf,
01:15:03elle était en double page
01:15:04ce matin dans l'équipe.
01:15:05Sublime,
01:15:06à mettre de côté.
01:15:07En lévitation.
01:15:08Certains se sont plaints.
01:15:09Pour terminer sur le triathlon,
01:15:10avant de découvrir
01:15:11le résultat du super duel,
01:15:12une athlète belge,
01:15:13notamment.
01:15:15Arrêtez avec ça.
01:15:16Avec Julienne Vermeylen,
01:15:17en effet,
01:15:18qui s'est plainte
01:15:19un petit peu,
01:15:20voire beaucoup.
01:15:21En nageant sous le pont,
01:15:22j'ai senti et vu
01:15:23des choses auxquelles
01:15:24on ne devrait pas penser.
01:15:25La scène est sale
01:15:26depuis 100 ans.
01:15:27Alors,
01:15:28ils ne peuvent pas dire
01:15:29que la sécurité des athlètes
01:15:30est une priorité.
01:15:31C'est des conneries.
01:15:34Elle a le droit
01:15:35de dire ce qu'elle veut.
01:15:36Ce qu'on adore
01:15:37des athlètes belges,
01:15:38d'une façon générale,
01:15:39nous qui les côtoyons
01:15:40un peu sur les terrains de foot,
01:15:41c'est qu'ils ont toujours
01:15:42cette franchise.
01:15:43Ça fait du bien,
01:15:44effectivement.
01:15:45Peut-être qu'elle a senti
01:15:46des choses,
01:15:47effectivement.
01:15:48Elle a bien raison.
01:15:49Si elle l'a pensé,
01:15:50effectivement.
01:15:51Le résultat du Super Duel,
01:15:52avant,
01:15:53je l'expresse,
01:15:54les principaux moments
01:15:55de la journée.
01:15:56On est à 62,38
01:15:57pour le WII.
01:15:58C'est bien fait.
01:15:59C'est une belle victoire.
01:16:00Ce n'est pas un score coréen,
01:16:01pour une fois.
01:16:0262,38.
01:16:03Vous pouvez continuer
01:16:04à voter et en vérifier
01:16:05à la fin de l'émission
01:16:06si ça évolue ou pas.
01:16:07Je vous l'expresse.
01:16:08On va vite,
01:16:09les amis,
01:16:10pour découvrir avec Claire
01:16:11les moments marquants
01:16:12de la journée.
01:16:13Claire, on commence
01:16:14avec l'équipe de France
01:16:15de sabre qui a décroché
01:16:16le bronze.
01:16:17Exactement et facilement
01:16:18face à l'Iran.
01:16:1945 à 25.
01:16:20On va saluer quand même
01:16:21Appiti, Sébastien
01:16:22et Jean-Philippe Patrice
01:16:23et donc Maxime Pianfetti
01:16:24également.
01:16:25L'équipe de France
01:16:26d'épée n'avait plus
01:16:27disputé les Jeux
01:16:28depuis 2008.
01:16:29De sabre.
01:16:30Oui, bien sûr.
01:16:31De sabre, pardon.
01:16:32C'était l'épreuve
01:16:33par équipe.
01:16:34L'équipe de France
01:16:35d'épée, c'est un peu
01:16:36comme l'équipe de France
01:16:37de handball jusqu'à présent.
01:16:38Elle est championne
01:16:39olympique à chaque fois.
01:16:40En général, où on peut
01:16:41mettre notre oseille,
01:16:42c'est l'équipe de France
01:16:43d'épée masculine.
01:16:44Et on ajoute le sabre en plus.
01:16:45Ça, c'est pour l'équipe
01:16:46de France de sabre
01:16:47qui a décroché le bronze
01:16:48aujourd'hui.
01:16:49Une bonne surprise
01:16:50pour continuer.
01:16:51Oui, pour du judo
01:16:52en moins de 90 kilos
01:16:53donc à 23 ans.
01:16:54Une première expérience
01:16:55olympique devant son public
01:16:56et il est allé chercher
01:16:57la médaille de bronze.
01:16:58Maxime Gaëlle Ngaiapambu
01:16:59a battu le brésilien
01:17:00Macedo avec un 3e shido
01:17:02donc un avertissement
01:17:03à quelques secondes
01:17:04de la fin.
01:17:05Les doigts de Macedo
01:17:06étaient entrés à l'intérieur
01:17:07en fait du judogi
01:17:08du français.
01:17:09C'est dingue ça aussi.
01:17:10Oui, franchement,
01:17:11je trouve ça dingue
01:17:12parce qu'on sent l'énergie
01:17:13dans cette famille du judo.
01:17:14Que le gars soit
01:17:1538e judoka mondial,
01:17:16qu'il arrive comme ça
01:17:17sans référente,
01:17:18que la judocate
01:17:19soit favorite
01:17:20comme Clarisse Agbenenou,
01:17:21qu'elle prenne une pelle
01:17:22et puis qu'elle se remet
01:17:23quand même dedans
01:17:24et va chercher le bronze.
01:17:25Je veux dire,
01:17:26on sent vraiment
01:17:27qu'ils sont tractés
01:17:28par une espèce de force
01:17:29qui est plus forte qu'eux.
01:17:30Soit parce qu'il y a
01:17:31le public,
01:17:32parce que c'est les jeux
01:17:33à domicile,
01:17:34soit parce que c'est
01:17:35très bien organisé
01:17:36dans la structure du judo
01:17:38parce qu'on sait
01:17:39qu'à chaque fois
01:17:40qu'il y a un français
01:17:41qui combat,
01:17:42il va se passer un tour.
01:17:43Ils sont prêts.
01:17:44Et là, NJ, c'est ça.
01:17:45Il y a NJ en foot
01:17:46et il y a NJ ici.
01:17:47C'est sa première médaille
01:17:48individuelle à Maxim Gaël
01:17:49et c'est donc
01:17:50une médaille olympique.
01:17:51Il avait déjà
01:17:52deux médailles
01:17:53aux championnats du monde
01:17:54par équipe
01:17:55sur les deux derniers mondiaux
01:17:56donc il avait été référencé
01:17:57et il faisait partie
01:17:58de cette belle équipe
01:17:59de France.
01:18:00L'équipe,
01:18:01ça va être dingue samedi.
01:18:02Samedi,
01:18:03ça sera l'un des rendez-vous
01:18:04à suivre évidemment.
01:18:05Une déception en revanche.
01:18:07En effet,
01:18:08heureusement que je suis
01:18:09à côté de Séverine.
01:18:10Une grosse déception
01:18:11pour Marie-Ève Gaillet.
01:18:12Ça, c'est pour la française
01:18:13vice-championne du monde
01:18:14qui repart sans médaille.
01:18:15En repêchage,
01:18:16elle a été battue
01:18:17sur Ypon
01:18:18après 40 secondes de combat
01:18:19par la Belge
01:18:20Gabriela Willem.
01:18:21Ah !
01:18:22Voilà.
01:18:23Et ça vaut raison.
01:18:24Oui.
01:18:25Franchement, oui.
01:18:26Elle a un parcours.
01:18:27Elle s'est blessée
01:18:28à l'épaule
01:18:29l'année passée
01:18:30début 2023.
01:18:31Elle s'est fait l'écroiser
01:18:32pour la deuxième fois.
01:18:33Elle fait son retour
01:18:34seulement récemment.
01:18:35Elle est repêchée
01:18:36pour les JO
01:18:37seulement en mai
01:18:38de cette année.
01:18:39C'est juste exceptionnel
01:18:40ce qu'elle est en train de faire.
01:18:41C'est complètement inattendu.
01:18:42Complètement inattendu.
01:18:43La voile, Claire.
01:18:44Rendez-vous immanquable demain.
01:18:45Là aussi, on y va ?
01:18:46La première femme
01:18:47non médaillée
01:18:48un côté français
01:18:49à Ypon.
01:18:50On va distribuer
01:18:51les premières médailles
01:18:52à Marseille justement.
01:18:53Et en voile,
01:18:54il va falloir suivre
01:18:55les françaises
01:18:56Charline Picon
01:18:57et Sarah Steyart
01:18:58qui sont en tête
01:18:59de la catégorie
01:19:00des 49 FX
01:19:01à nouveau parce qu'en fait
01:19:02elles avaient perdu
01:19:03cette première place mardi.
01:19:04Ça tombe bien
01:19:05parce qu'il ne reste donc
01:19:06plus qu'une seule épreuve.
01:19:07Ce sera demain
01:19:08la médaille race
01:19:09au coefficient attention
01:19:10qui compte double.
01:19:11Deuxième deux
01:19:12enfin coefficient deux
01:19:13donc il faudra faire
01:19:14très attention.
01:19:15Charline Picon
01:19:16évidemment
01:19:17est une des figures
01:19:18françaises de ces jeux.
01:19:19Elle a déjà gagné
01:19:20l'or et l'argent
01:19:21dans une autre discipline
01:19:22la blanche à voile.
01:19:23Et quelle heure ?
01:19:24On le saura tout à l'heure.
01:19:25Regardez la rivière.
01:19:26Demain à Paris
01:19:27on vous donne les horaires
01:19:28à ce moment-là.
01:19:29Quelle heure exactement ?
01:19:3015h45.
01:19:31Notez mon petit menu.
01:19:32Oui, parce que
01:19:33je vous aime bien.
01:19:34C'est fini pour la paire
01:19:35Nadal-Alcaraz.
01:19:36Claire ?
01:19:37Oui, on a donc peut-être assisté
01:19:38au dernier match olympique
01:19:39de Rafa Nadal.
01:19:40Le double a été
01:19:41battu très clairement
01:19:42en 2-7
01:19:43par les Américains
01:19:44Krajicek et Rahm.
01:19:456-2, 6-4.
01:19:46Nadal qui avait déjà perdu
01:19:47on rappelle bien sûr
01:19:48au deuxième tour
01:19:49de l'individuel.
01:19:50Il est en deuil Fred ?
01:19:51Oui, parce que
01:19:52c'est un peu triste.
01:19:53Je sais vraiment
01:19:54et son entourage aussi
01:19:55voulait absolument
01:19:56qu'il finisse en beauté
01:19:57comme un peu Meuret
01:19:58essaie de le faire.
01:19:59Mais là quand on voit
01:20:00ses cours en revers
01:20:01on sent qu'il est
01:20:02limite physiquement.
01:20:03Même sur un demi-terrain
01:20:04ça passe plus.
01:20:05J'ai peur de la suite.
01:20:06On verra s'il met un terme
01:20:07à sa carrière ou pas
01:20:08Fred Nadal.
01:20:09C'est la question
01:20:10que tout le monde lui pose.
01:20:11Il n'y a plus de Français
01:20:12engagés en tennis.
01:20:13Oui.
01:20:14Corentin Moutet
01:20:15qui a été éliminé
01:20:16par l'Américain
01:20:17Tommy Paul en 3-7.
01:20:18Aucun Français
01:20:19donc ne disputera
01:20:20l'écart.
01:20:21Le DTN,
01:20:22directeur technique national
01:20:23Ivan Ljubicic
01:20:24s'est dit prêt
01:20:25à prendre une décision
01:20:26radicale.
01:20:27On va regarder, lire ensemble
01:20:28ce qu'il a déclaré
01:20:29lui-même à la presse
01:20:30justement.
01:20:31C'est assez clair.
01:20:32Les résultats sont catastrophiques.
01:20:33C'est la réalité.
01:20:34Il faut absolument
01:20:35prendre ses responsabilités.
01:20:36Je suis aussi responsable
01:20:37de l'équipe de France
01:20:38et j'ai proposé
01:20:39ma démission
01:20:40à cette position-là
01:20:41parce qu'on n'a pas réussi
01:20:42à préparer les joueurs.
01:20:43Il l'a proposé bien sûr
01:20:44au Président de la Fédération.
01:20:45Même l'effet J-O
01:20:46ça ne marche pas
01:20:47pour le tennis français.
01:20:48Il n'y a aucun effet J-O.
01:20:49Il est parti pour l'instant
01:20:50de ses sports.
01:20:51Encore moins même.
01:20:52La Viron aussi.
01:20:53Le tir pour l'instant
01:20:54c'est à sa patine.
01:20:55Mais là en tennis
01:20:56c'est cataclysmique.
01:20:57C'est monstrueux.
01:20:58C'est tragique.
01:20:59Il y a eu un Français
01:21:00qui a dépassé le deuxième tour.
01:21:01C'est Moutet
01:21:02sur un forfait de son adversaire.
01:21:04Ils ont tous les autres
01:21:05en mixte, en double messieurs,
01:21:06en double dames
01:21:07et dans tous les simples.
01:21:08Ils n'ont pas dépassé
01:21:09le deuxième tour.
01:21:10On ne peut vraiment pas parler
01:21:11d'un effet d'entraînement.
01:21:12C'est l'inverse du judo.
01:21:13Le bilan qui est négatif
01:21:14également en Aviron.
01:21:15Claire ?
01:21:16Sur de grosses surprises.
01:21:17On va en parler juste après.
01:21:18Évidemment on va regarder
01:21:19cette date 1988
01:21:21parce qu'on n'avait pas vu
01:21:22un bilan aussi négatif
01:21:23depuis 1988.
01:21:25Les compétitions évidemment
01:21:26ne sont pas terminées
01:21:27mais les chances bleues
01:21:28sont déjà réduites
01:21:29à une possibilité de médaille.
01:21:30Un seul bateau
01:21:31a donc réussi à se hisser
01:21:32en finale.
01:21:33Celui d'Elodie Ravera,
01:21:34Scara Modzino
01:21:36et Emma Lunati.
01:21:37Donc ce sera demain matin.
01:21:39Deux couples toutes catégories.
01:21:41On finit avec l'athlétisme.
01:21:43Léon Marchand a décidé
01:21:44de s'engager sur le 100 m.
01:21:46Ce n'était pas écrit.
01:21:47C'est faux ça.
01:21:48Bien joué.
01:21:49Surprise.
01:21:50En tout cas,
01:21:51les bleus sont arrivés
01:21:52en effet au village olympique.
01:21:54Début des compétitions
01:21:55demain avec le 20 km.
01:21:57Les 20 km marchent
01:21:58jusqu'au dernier jour,
01:21:59jusqu'au 11 août.
01:22:00Arrêtons le suspens.
01:22:02On regarde un peu
01:22:03ce qui s'est passé
01:22:04du côté du clan des bleus
01:22:05et de Ronel Lamotte,
01:22:06spécialiste du 800 m,
01:22:07qui vous immerge
01:22:08complètement dans ce village.
01:22:26Applaudissements.
01:22:44L'athlétisme,
01:22:45sport en roi évidemment.
01:22:46D'ailleurs,
01:22:47on va parler de Léon Marchand
01:22:48dans quelques instants.
01:22:49C'est vrai que ça peut aider
01:22:50à mesurer déjà ce qu'il a réussi.
01:22:51Imaginez qu'en athlétisme,
01:22:52un athlète français arrive
01:22:53et gagne 100 m,
01:22:54200 m,
01:22:55400 m.
01:22:56Imaginez Joseph Perrec.
01:22:58Marie-Joséphe Perrec,
01:22:59qui le ferait...
01:23:00Perrec, Atlanta 1996,
01:23:01200 m, 400 m.
01:23:02C'est le seul exemple
01:23:03qu'on puisse avoir.
01:23:04On ajouterait le 100 m
01:23:05dans ces cas-là.
01:23:06Imaginez.
01:23:07C'est un peu ce qu'il a fait,
01:23:08Léon Marchand,
01:23:09avec le 200 m papillon
01:23:10et le 200 m brasse.
01:23:12On parle de Léon Marchand
01:23:14dans un instant.
01:23:15Est-ce que c'est
01:23:16le plus grand exploit
01:23:17du sport français ?
01:23:18Est-ce qu'il a réussi ce soir,
01:23:19on le rappelle,
01:23:20à trois médailles d'or déjà
01:23:21et ce soir le doublé
01:23:22la médaille d'or
01:23:23en 200 m papillon
01:23:25puis la médaille d'or
01:23:26en 200 m brasse.
01:23:27Avant cela,
01:23:28c'est le moment
01:23:29qu'on attend toujours
01:23:30avec immensément d'impatience.
01:23:32La une,
01:23:33de l'équipe de demain.
01:23:34Claire, Léon Marchand,
01:23:35évidemment.
01:23:36Ça se passe juste après
01:23:37un moment très important,
01:23:38juste après la deuxième finale,
01:23:40le moment où il tape dans l'eau
01:23:42parce qu'il l'a fait,
01:23:43bien sûr, Léon Marchand,
01:23:44une légende d'or.
01:23:45Et 200,
01:23:46vous aurez compris le jeu de mots.
01:23:47Evidemment,
01:23:48on n'oublie pas
01:23:49qu'à Sainte-Beaugrand aussi,
01:23:50c'était écrit en haut
01:23:51et c'est vraiment magnifique
01:23:52encore une fois.
01:23:53Exceptionnel.
01:23:54Une légende d'or et 200.
01:23:55Et alors ?
01:23:56L'équipe a brisé la parité,
01:23:58quand même.
01:23:59D'habitude,
01:24:00il y a parité
01:24:01entre les médaillés d'or.
01:24:02Là, ils ont quand même...
01:24:03C'est un signe.
01:24:04Il en fait deux.
01:24:05Oui, oui,
01:24:06mais qu'à Sainte-Beaugrand,
01:24:07il n'y a pas péril,
01:24:08il n'y a pas de honte.
01:24:09Elle est magnifique,
01:24:10mais voilà,
01:24:11ça montre aussi
01:24:12la place que vient de prendre,
01:24:13effectivement, Léon Marchand.
01:24:14C'est une une pour l'histoire
01:24:15du sport français.
01:24:16Léon Marchand
01:24:17et cette une magnifique,
01:24:18donc,
01:24:19que vous pourrez retrouver
01:24:20déjà si vous êtes abonné
01:24:21à l'équipe,
01:24:22à l'édition numérique
01:24:23ou demain dans vos kiosques,
01:24:24évidemment.
01:24:258 médailles d'or,
01:24:26c'est déjà mieux qu'à Tokyo.
01:24:27On en a fait combien ?
01:24:285 à Tokyo ?
01:24:296 ?
01:24:30On est mieux qu'à Tokyo,
01:24:31déjà.
01:24:328 médailles d'or,
01:24:3310 médailles d'argent
01:24:34et 8 médailles.
01:24:35On est mieux sur le total.
01:24:36On est mieux sur le total.
01:24:37Le total, oui,
01:24:38mais...
01:24:39Non, non,
01:24:40on est pas bien sur le total
01:24:41qu'à Tokyo.
01:24:42Au niveau du calendrier,
01:24:43évidemment,
01:24:44on est beaucoup mieux.
01:24:45Le total or,
01:24:46je crois que c'est 10 à Tokyo.
01:24:4710 à Tokyo,
01:24:48c'est sûr.
01:24:4910 Tokyo,
01:24:50et donc,
01:24:51on est à 2.
01:24:5210 or seulement.
01:24:53Enfin, seulement.
01:24:54On est à 2 seulement
01:24:55de Tokyo.
01:24:56On remet tout dans le bon sens.
01:24:57Léon Marchand,
01:24:58vous avez des réactions
01:24:59d'abord claires
01:25:00au sujet de Léon Marchand
01:25:01ou on voit le public,
01:25:02comment le public a réagi ?
01:25:03On peut regarder...
01:25:04Est-ce qu'on a le public
01:25:05du match de foot
01:25:06qu'on vous avait promis
01:25:07et qu'on voulait absolument jouer ?
01:25:08Parce qu'évidemment,
01:25:09je ne sais pas,
01:25:10on va le savoir juste après.
01:25:11Alors, on va le faire.
01:25:12On va le faire
01:25:13et puis après,
01:25:14on vous racontera aussi
01:25:15ce qui s'est passé,
01:25:16ce qui s'est passé
01:25:17dans les événements olympiques.
01:25:18Allez, je me tais.
01:25:30Vous avez entendu quand même,
01:25:31vous avez coupé l'oreille.
01:25:32Léon Marchand
01:25:33et la Marseillaise derrière.
01:25:34C'est incroyable.
01:25:35Léon Marchand partout,
01:25:36partout, partout.
01:25:37Oui, oui, oui.
01:25:38La finale de...
01:25:39C'est quoi ce sport-là
01:25:40qu'on a vu la semaine dernière ?
01:25:41Qu'est-ce que c'est que ça ?
01:25:42Un sport que vous avez commenté
01:25:43de temps en temps
01:25:44dans une autre vidéo.
01:25:45Il y a eu des films aussi
01:25:46qui ont été complètement
01:25:47interrompus.
01:25:48Finale justement
01:25:49entre la Corée du Sud
01:25:50en sabre et la Hongrie
01:25:51et la joie du public derrière
01:25:52qui a fait que les joueurs
01:25:53se sont arrêtés
01:25:54et ont demandé à l'arbitre
01:25:55qu'est-ce qu'on fait ?
01:25:56Est-ce qu'on y va ?
01:25:57Est-ce qu'on n'y va pas ?
01:25:58C'était vraiment au moment
01:25:59de cette célébration.
01:26:00On peut aussi raconter
01:26:01le public du badminton
01:26:02qui a refusé
01:26:03de sortir de l'enceinte
01:26:04de la salle
01:26:05pour pouvoir voir
01:26:06parce que l'événement
01:26:07s'est terminé avant
01:26:08la deuxième finale
01:26:09pour pouvoir voir
01:26:10cette deuxième finale
01:26:11de Léon Marchand.
01:26:12Incroyable.
01:26:13On va commencer
01:26:14avec les images
01:26:15de cette médaille d'or
01:26:16du 200 mètres papillon
01:26:17qu'on voit ensemble.
01:26:18Claire,
01:26:19c'était la première médaille
01:26:20d'or de la soirée.
01:26:21Oui,
01:26:22et ce qu'on va faire
01:26:23c'est qu'on va s'attarder
01:26:24sur le dernier 50 mètres
01:26:25parce que c'est là
01:26:26que tout se joue évidemment.
01:26:27Incroyable remontée
01:26:28de Léon Marchand
01:26:29dans cette dernière ligne droite.
01:26:30Alors,
01:26:31on le voit pour l'instant.
01:26:32Il n'est pas encore en tête.
01:26:33Il est là.
01:26:34Il arrive.
01:26:35Il arrive.
01:26:36Il est lancé.
01:26:37Alors,
01:26:38il faut quand même savoir
01:26:39que Christophe Milak
01:26:40avait pris la tête
01:26:41tout de suite.
01:26:42Et là,
01:26:43c'est le moment
01:26:44où il le dépasse.
01:26:48Et c'est tout simplement
01:26:49énorme ce qui est
01:26:50en train de se passer
01:26:51à ce moment-là.
01:26:52Est-ce que vous avez…
01:26:53Enfin,
01:26:54tu as douté,
01:26:55Ganesh,
01:26:56à ce moment-là d'ailleurs ?
01:26:57Est-ce que j'ai douté de…
01:26:58Sur les trois premières longueurs.
01:26:59Honnêtement,
01:27:00c'était difficile à croire
01:27:01qu'il allait gagner
01:27:02même jusqu'au 150 mètres.
01:27:03Après,
01:27:04on s'est dit
01:27:05il peut encore le faire
01:27:06mais il y avait un peu de doute.
01:27:07Après,
01:27:08sur la fin,
01:27:09quand on voit
01:27:10qu'il commence à gagner
01:27:11c'est bon.
01:27:12Il avait un mental de fou.
01:27:13C'est pour ça que c'était
01:27:14encore plus beau ce soir.
01:27:15Sans doute,
01:27:16avant que vous me disiez
01:27:17si c'était le plus grand
01:27:18exploit du sport français
01:27:19pour vous,
01:27:20ceux à qui on a assisté.
01:27:21Claire,
01:27:22vous avez un tableau des médailles
01:27:23un peu spécial,
01:27:24me dit-on.
01:27:25Sur la natation,
01:27:26je crois que c'est ça.
01:27:27Je ne sais pas,
01:27:28je ne suis pas au courant.
01:27:29On va le découvrir ensemble.
01:27:30Tiens,
01:27:31regardez,
01:27:32Léon Marchand
01:27:33qui est neuvième
01:27:34au tableau des médailles
01:27:35avec ses trois médailles d'or.
01:27:36Ça, c'est excellent.
01:27:37Merci Amaury.
01:27:38Oui,
01:27:39c'est gentil Amaury.
01:27:42Incroyable.
01:27:43Incroyable.
01:27:44Toute la rédac là-haut
01:27:45qui nous dit également
01:27:46qu'il a plus de médailles
01:27:47qu'à lui tout seul.
01:27:48L'Allemagne.
01:27:49Que l'Allemagne.
01:27:50Que le Canada.
01:27:51Non.
01:27:52À lui tout seul.
01:27:53À lui tout seul.
01:27:54Le Canada,
01:27:55ça m'étonne quand même.
01:27:56Il a autant que l'Italie.
01:27:57Si, le Canada,
01:27:58on me dit.
01:27:59Il a plus de médailles
01:28:00que le Canada.
01:28:01Deux heures aussi.
01:28:02Incroyable.
01:28:03Et Marchand trois.
01:28:04Médailles d'or,
01:28:05on parle évidemment
01:28:06pour Léon Marchand.
01:28:07Allez,
01:28:08est-ce que c'est le plus grand
01:28:09exploit sportif du sport français ?
01:28:10Et j'ai hâte de connaître
01:28:11vos réponses.
01:28:12C'est pas facile ça.
01:28:13Mais on est sous le coup
01:28:14de l'émotion.
01:28:15Ganesh.
01:28:16Ganesh.
01:28:17C'est difficile à dire.
01:28:18Il faut dire.
01:28:19Je pense que
01:28:20peut-être déjà
01:28:21s'il a une quatrième médaille d'or,
01:28:22ce sera différent.
01:28:23Après c'est vrai
01:28:24qu'il y a des gens
01:28:25comme Martin Faucade
01:28:26qui ont fait...
01:28:27Alors quand vous citez
01:28:28Martin Faucade,
01:28:29vous en sortez bien
01:28:30sur la chaîne YouTube.
01:28:31Donc ça va,
01:28:32c'est accordé.
01:28:33Pas encore.
01:28:34Pas encore.
01:28:35Bientôt.
01:28:36Timothée.
01:28:37Je m'extraire de l'émotion
01:28:38et me rappeler à quel point
01:28:39c'est un événement
01:28:40qui doit traîner.
01:28:41Cébrine.
01:28:42Moi j'ai un autre événement
01:28:43en tête.
01:28:44Donc je dirais pas encore.
01:28:45Pas encore.
01:28:46Fred.
01:28:47Léon Martien.
01:28:48Léon Poseidon.
01:28:49C'est un dieu.
01:28:50Donc oui.
01:28:51Franchement,
01:28:52oui.
01:28:53Stéphane.
01:28:54C'est pas facile.
01:28:55À l'instant T,
01:28:56sur la journée,
01:28:57oui,
01:28:58oui,
01:28:59oui,
01:29:00j'ai envie.
01:29:01Mais c'est vrai que
01:29:02je me souviens
01:29:03de David Douillet
01:29:04enversant les Japonais
01:29:05en polo ou en judo.
01:29:06C'est pareil,
01:29:07c'est des choses
01:29:08qui marquent.
01:29:09Par exemple,
01:29:10Colette Besson à Mexico
01:29:11pour les plus anciens
01:29:12ou Alain Mimoune
01:29:13qui gagne le marathon
01:29:14des JO.
01:29:15Est-ce qu'un Français
01:29:16regagnera un jour
01:29:17le marathon des JO ?
01:29:18Je suis pas certain
01:29:19de voir ça dans ma vie.
01:29:20Donc il faut toujours...
01:29:21Mais on le situe
01:29:22très très haut.
01:29:23Vincent Duluc
01:29:24disait
01:29:25qu'on le situe
01:29:26très très haut.
01:29:27Tout en haut.
01:29:28Donc ça veut dire...
01:29:29Il y a l'esporco,
01:29:30c'est vrai qu'après
01:29:31est-ce qu'on introduit
01:29:32l'esporco là-dedans ?
01:29:33C'est encore autre chose.
01:29:34Mais ça veut dire
01:29:35qu'il atteint
01:29:36cette dimension-là
01:29:37et qu'on le place
01:29:38quand même
01:29:39dans cette dimension-là.
01:29:40En tout cas,
01:29:41moi ce qui me fait dire ça
01:29:42c'est que
01:29:43tout le monde le sait,
01:29:44j'aime beaucoup trop
01:29:45le football pour ça.
01:29:46Donc c'est 98
01:29:47qui est devant ?
01:29:48Ce serait 98.
01:29:49Puis j'aime l'effort
01:29:50collectif en fait.
01:29:51J'aime ce que provoque
01:29:52le fait d'être en équipe
01:29:53et le dépassement
01:29:54que ça implique.
01:29:55Peut-être aussi
01:29:56parce que c'est
01:29:57quelque chose
01:29:58qui moi a réussi
01:29:59à me tirer des choses
01:30:00que je me pensais
01:30:01ne pas avoir
01:30:02alors que je suis
01:30:03incapable de le faire
01:30:04en individuel.
01:30:06En tout cas,
01:30:07une chose est sûre,
01:30:08c'est que
01:30:09quand vous avez posé
01:30:10la question,
01:30:11le temps de réflexion
01:30:12a été très long.
01:30:13Heureusement que
01:30:14vous nous en avez parlé
01:30:15dès le début de l'émission.
01:30:16C'est la preuve
01:30:17en tout cas
01:30:18que ce n'est pas loin.
01:30:19Il est en marche
01:30:20vers ça
01:30:21parce qu'on a vraiment
01:30:22le sentiment
01:30:23d'assister au démarrage
01:30:24au début de l'aventure
01:30:25avec lui.
01:30:26Fred,
01:30:27vous vous situez
01:30:28pas loin de la première place.
01:30:29Oui, parce que
01:30:30je trouve que
01:30:31c'est une fusée
01:30:32à plusieurs étages
01:30:33Le dernier étage
01:30:34n'est pas encore
01:30:35atteint justement.
01:30:36Il y aura peut-être
01:30:37même deux étages de plus.
01:30:38Ça, c'est complètement
01:30:39paranormal aussi.
01:30:40Et je trouve que
01:30:41commencer les JO
01:30:42à gagner comme il a fait
01:30:43le catenage,
01:30:44c'est déjà incroyable
01:30:45avec la marge qu'il a.
01:30:46On se dit déjà
01:30:47il a sa première médaille d'or
01:30:48à la limite,
01:30:49on souffle en disant
01:30:50Et il a scotché
01:30:51tout le monde déjà
01:30:52à ce moment-là.
01:30:53Oui, oui.
01:30:54C'est déjà formidable.
01:30:55Et on se dit
01:30:56c'est déjà beau.
01:30:57Mais là,
01:30:58ce qui a été fait ce soir,
01:30:59encore une fois,
01:31:00le truc qui me bluffe,
01:31:01c'est l'heure et demie,
01:31:02leur écart entre les deux,
01:31:03c'est complètement un truc
01:31:04qu'on ne peut pas intégrer
01:31:05puisque même Michael Phelps
01:31:06ne voulait pas le faire,
01:31:07n'avait pas pu le faire,
01:31:08même Bob Bowman
01:31:09l'avait dissuadé de le faire.
01:31:10Donc qu'il arrive à faire ça
01:31:11deux fois,
01:31:12avec de vrais adversaires
01:31:13encore une fois,
01:31:14des vrais adversaires.
01:31:15À la fois l'Australien
01:31:16là sur la Brasse
01:31:17et le Hongrois sur le Pape,
01:31:18c'est des adversaires monstrueux.
01:31:19Les deux fois,
01:31:20il les torde à la fin
01:31:21avec en plus
01:31:22pas une marge énorme.
01:31:23On peut rebondir là-dessus.
01:31:24C'est important
01:31:25d'insister là-dessus.
01:31:26Il a réussi ce que
01:31:27Michael Phelps n'a jamais même
01:31:28tenté ou eu l'idée de tenter.
01:31:29C'est ça qui est fou.
01:31:30C'est peut-être
01:31:31la plus belle journée olympique
01:31:32de l'histoire du sport français.
01:31:33Peut-être.
01:31:34L'exploit d'une journée olympique
01:31:35pour le marchand.
01:31:36Parce que c'est vrai
01:31:37qu'il fait quand même ça
01:31:38en une heure et demie de temps.
01:31:39Après moi,
01:31:40je veux citer Pérec,
01:31:41je veux citer Manonou,
01:31:42je veux citer Bernardino.
01:31:43Quand on parle du sport français,
01:31:44si on ne cite pas Bernardino…
01:31:45Il a juste gagné
01:31:46le Tour de France.
01:31:47Bon,
01:31:48pas non plus.
01:31:49Il n'a pas gagné
01:31:50le Tour de France.
01:31:51Il n'a pas gagné
01:31:53Deux chances de médaille.
01:31:54Une en individuel
01:31:55sur le 200 mètres catenage.
01:31:56Et s'il arrive
01:31:57à porter le collectif
01:31:58sur le 100 mètres catenage,
01:31:59s'il fait un 100 bras de folie
01:32:00avec justement
01:32:01Manonou Grousset
01:32:02et l'un des deux dossistes
01:32:03a priori,
01:32:04Johan Nendoye-Broire,
01:32:05ça peut aller chercher une médaille.
01:32:06Et là,
01:32:07s'ils arrivent
01:32:08à être sur le podium…
01:32:09Ça peut être médaille d'or
01:32:10le 400 mètres catenage ?
01:32:11Là,
01:32:12ça va être très compliqué.
01:32:13Les Américains sont forts.
01:32:14Les Américains sont forts.
01:32:15Les Américains sont forts.
01:32:16Les Américains sont forts.
01:32:17Les Américains sont forts.
01:32:19Là,
01:32:20ça va être très compliqué.
01:32:21Les Américains sont forts.
01:32:22Les Italiens,
01:32:23ils ont gagné le 100 dos,
01:32:24le 100 bras.
01:32:25Ils sont très forts en crawl.
01:32:26On va écouter
01:32:27les supporters
01:32:28au sujet de Léon Marchand.
01:32:29Les supporters,
01:32:30toutes les réactions
01:32:31recueillies par nos envoyés spéciaux
01:32:32auprès du public.
01:32:33Comment parle-t-on
01:32:34de Léon Marchand ?
01:32:36Énorme,
01:32:37des émotions indescriptibles.
01:32:38Je n'ai jamais vu ça
01:32:39dans une ambiance de dingue
01:32:40comme l'École de France.
01:32:41Et il nous fait
01:32:42deux courses incroyables.
01:32:43C'est le cœur
01:32:44qui bat
01:32:45à 400 pulsations minutes.
01:32:46La transpiration
01:32:48a une joie immense.
01:32:50Des émotions
01:32:51qu'on n'a jamais ressenties avant.
01:32:52Magique.
01:32:55Fantastique.
01:32:57Je ne sais pas,
01:32:58incroyable.
01:32:59On dirait un poisson en fait.
01:33:00Demi,
01:33:01vendredi,
01:33:02médaille d'or.
01:33:04Les supporters français
01:33:05qui ont fêté
01:33:06cette double médaille d'or
01:33:07de Léon Marchand.
01:33:08On continue d'en parler
01:33:09juste après une courte pause
01:33:10et tout le monde
01:33:11regardait Léon Marchand.
01:33:12L'équipe de France
01:33:13de Thierry Henry.
01:33:14L'équipe de France Olympique
01:33:15de Thierry Henry.
01:33:16L'équipe de France Olympique
01:33:17de Thierry Henry aussi.
01:33:18Regardez comme ils ont fêté ça.
01:33:19Leur réaction
01:33:20aux fouteux devant
01:33:21cet exploit monumental.
01:33:22Et on se retrouve juste après
01:33:23pour continuer de parler de Léon Marchand,
01:33:24du hand également
01:33:25et on vous donne
01:33:26les principaux rendez-vous
01:33:27à Paris demain.
01:33:38Remonté, remonté.
01:33:39J'adore.
01:33:40Magnifique.
01:33:41Félicitations.
01:33:47Léon Marchand
01:33:48met toute la France
01:33:49dans tous ses états
01:33:50à fêter une nouvelle médaille d'or.
01:33:51La première,
01:33:52c'était dimanche dernier.
01:33:53Le voici donc
01:33:54avec trois titres olympiques
01:33:55déjà pour la première fois.
01:33:57Même Michael Phelps
01:33:58ne l'avait pas réussi.
01:33:59Il a donc enchaîné
01:34:00deux médailles d'or.
01:34:01200 mètres papillons
01:34:02et 200 mètres brasses.
01:34:03On continue d'en parler
01:34:04avec toute la bande.
01:34:05On va revenir
01:34:06sur la médaille d'or
01:34:07de Kassan Beaugrand également.
01:34:08Un point sur le hand.
01:34:09C'est important
01:34:10avant de vous donner
01:34:11les principaux rendez-vous
01:34:12avec les horaires choisis
01:34:13par nos spectateurs.
01:34:14On continue de parler
01:34:15de Léon Marchand.
01:34:16C'est vrai qu'on se demande
01:34:17si ce n'est pas
01:34:18le plus grand exploit
01:34:19du sport français.
01:34:20Se poser cette question-là
01:34:21déjà,
01:34:22ça nous aide
01:34:23à comprendre
01:34:24ce qu'on est en train
01:34:25de vivre Fred.
01:34:26C'est ce que vous nous expliquez
01:34:27tout à l'heure.
01:34:28Mais pourquoi ça va aussi loin
01:34:29pour vous
01:34:30cette dimension de Léon Marchand ?
01:34:31Il y a la performance sportive
01:34:32mais est-ce qu'il n'y a pas
01:34:33aussi le personnage ?
01:34:34Et ça,
01:34:35Ganesh,
01:34:36vous pourrez témoigner
01:34:37parce que vous le connaissez.
01:34:38Mais Fred d'abord.
01:34:39Justement,
01:34:40Ganesh le connaît.
01:34:41Nous et le grand public
01:34:42en général encore plus.
01:34:43C'est un personnage
01:34:44qu'on ne connaît pas du tout.
01:34:45Je me souviens
01:34:46de chroniqueurs ici
01:34:47qui sont éminemment respectables
01:34:48qui avaient dit
01:34:49il y a encore une semaine
01:34:50moi j'ai envie
01:34:51de connaître un peu plus
01:34:52Léon Marchand.
01:34:53Je ne sais pas qui c'est.
01:34:54Vous étiez un peu
01:34:55même soupçonneux
01:34:56sur oui,
01:34:57on verra s'il a des médailles
01:34:58ou pas.
01:34:59Mais pour l'instant,
01:35:00il est parti il y a trois ans
01:35:01en Arizona.
01:35:02Il a fait ce choix
01:35:03hyper fort,
01:35:04hyper courageux.
01:35:05Le public français,
01:35:06hormis ses résultats
01:35:07qui sont parfois un peu lointains
01:35:08sur les championnats du monde
01:35:09et autres,
01:35:10ce n'est pas du tout
01:35:11une star sportive
01:35:12donc c'est vraiment un gars
01:35:13qu'on découvre là
01:35:14par cet exploit phénoménal
01:35:16des Jeux,
01:35:17donc purement sportif
01:35:18mais il n'y a aucune espèce
01:35:19de pub,
01:35:20il n'y a aucune espèce
01:35:21de lecture qu'on peut avoir,
01:35:23une espèce de légende
01:35:24qui se crée.
01:35:25Il n'y a rien.
01:35:26Il a 22 ans
01:35:27et il n'y a rien d'autre.
01:35:28La légende,
01:35:29elle s'écrit aussi
01:35:30par rapport aux personnages.
01:35:31Il y a des grandes performances
01:35:32sportives
01:35:33et souvent pour devenir
01:35:34une légende,
01:35:35il faut une personnalité
01:35:36que les gens apprécient
01:35:37et à laquelle ils peuvent
01:35:38s'attacher.
01:35:39Et là,
01:35:40on a l'impression
01:35:41que ce personnage
01:35:42qui fait que la performance
01:35:43plus le personnage,
01:35:44ça va faire une star incroyable
01:35:45et qui va marquer
01:35:46les mémoires des Français.
01:35:47Je pense que s'il y a
01:35:48un mot pour qualifier
01:35:49Léon Marchand,
01:35:50c'est la simplicité.
01:35:51C'est un garçon
01:35:52qui est humble,
01:35:53qui a toujours été
01:35:54relativement discret.
01:35:55On voit qu'en fait,
01:35:56il n'aime pas,
01:35:57ce n'est pas le star system
01:35:58qui l'attire.
01:35:59Quand on le voit,
01:36:00il est hyper heureux
01:36:01d'être là,
01:36:02hyper heureux de réussir
01:36:03à faire des performances
01:36:04sportives incroyables.
01:36:05Il y avait son préparateur
01:36:06mental qui l'expliquait
01:36:07encore hier.
01:36:08Il est là pour voir
01:36:09jusqu'où il peut aller.
01:36:10Je pense qu'il est très content
01:36:11d'être soutenu
01:36:12par tout ce public français,
01:36:13mais ça reste quelqu'un
01:36:14d'introverti
01:36:15et qui prend plaisir
01:36:16à être là,
01:36:17mais qui n'a pas forcément
01:36:18envie d'être produit.
01:36:19Il est déjà adossé
01:36:20quand même
01:36:21à deux marques mondiales
01:36:22qui ne sont pas
01:36:23n'importe lesquelles.
01:36:24On peut le dire,
01:36:25les montres méga
01:36:26et la marque française
01:36:27d'LVMH
01:36:28quand on a fait
01:36:29sa tête d'affiche
01:36:30sur les Jeux.
01:36:31Parce qu'il était attendu
01:36:32très haut
01:36:33et là,
01:36:34il est en train de le faire.
01:36:35Il est déjà
01:36:36dans un autre monde
01:36:37que le monde sportif.
01:36:38Vous l'avez connu,
01:36:39comment il s'est nominé ?
01:36:40Moi, je l'ai connu,
01:36:41il était entre 10 et 14 ans,
01:36:42à peu près.
01:36:43Et il était comment ?
01:36:44Justement,
01:36:45il était discret.
01:36:46Honnêtement,
01:36:47en plus,
01:36:48ce qui est un peu drôle,
01:36:49c'est qu'on faisait
01:36:50la même spécialité.
01:36:51Comme je vous le disais,
01:36:52il n'a pas été exceptionnel
01:36:53très jeune.
01:36:54Moi, j'ai eu la chance
01:36:55de l'affronter,
01:36:56mais il n'était pas encore
01:36:57dans les finales nationales,
01:36:58etc.
01:36:59C'est vrai,
01:37:00c'est un gamin
01:37:01toujours souriant,
01:37:02toujours très sympa.
01:37:03Ce qu'il faut dire aussi
01:37:04pour les gens
01:37:05qui le découvrent,
01:37:06Galech,
01:37:07c'est qu'il a eu la chance
01:37:08de grandir dans une famille
01:37:09où il était,
01:37:10dans un cocon très sain,
01:37:11avec des gens ouverts,
01:37:12souriants,
01:37:13très sympas.
01:37:14On embrasse Xavier,
01:37:15d'ailleurs.
01:37:16Léon Marchand
01:37:17qui est en train
01:37:18de rendre la France
01:37:19amoureuse de lui.
01:37:20Il est tout le temps
01:37:21en ce moment
01:37:22pour fêter sa adore,
01:37:23pardon.
01:37:24Il va avoir une amour
01:37:25qui ne fait pas ça malheureux.
01:37:26Le résultat
01:37:27de notre sondage,
01:37:28tiens,
01:37:29est-ce que vous êtes tombé
01:37:30amoureux de Léon Marchand
01:37:31?
01:37:32Oui, absolument.
01:37:33C'est vrai,
01:37:34c'est vrai,
01:37:35c'est vrai.
01:37:36La France amoureuse
01:37:37de Léon Marchand.
01:37:38C'est un immense coup.
01:37:39La Corée du Nord
01:37:40a voté oui
01:37:41à 91%.
01:37:42C'était un gars
01:37:43pour l'entendre.
01:37:44C'est un autre
01:37:45grand rigoleur.
01:37:46Voilà.
01:37:47C'est très bon.
01:37:48La France amoureuse
01:37:49de Léon Marchand
01:37:50va continuer
01:37:51de suivre ses performances.
01:37:52Il est engagé.
01:37:53Demain,
01:37:54on découvrira
01:37:55le rendez-vous
01:37:56à quelle heure
01:37:57pour le suivre,
01:37:58évidemment.
01:37:59Pendant l'histoire,
01:38:00on a la finale
01:38:01de Léon Marchand
01:38:02et de Florent Manaud.
01:38:03Ah,
01:38:04c'est ça.
01:38:05Il faut qu'il se qualifie.
01:38:06Il faut qu'il se qualifie d'abord.
01:38:07Demain,
01:38:08ils s'engagent les deux,
01:38:09d'ailleurs.
01:38:10On vous donne l'horaire.
01:38:11On a vécu tout à l'heure
01:38:12également l'émotion
01:38:13de Cassandre Beaugrand,
01:38:14médaille d'or en triathlon.
01:38:15Eh bien,
01:38:16on a la chance
01:38:17d'avoir au sein de l'équipe
01:38:18Benjamin Mas
01:38:19comme consultant régulièrement
01:38:20sur la chaîne
01:38:21pour vous faire vivre
01:38:22le triathlon,
01:38:23le DTN national
01:38:24que nos équipes
01:38:25au Club France
01:38:26ont pu rencontrer.
01:38:27Voici sa réaction
01:38:28après cette médaille-là.
01:38:29C'est un grand plaisir
01:38:30vraiment d'avoir vécu
01:38:31cette journée.
01:38:32Ça commence à peu près
01:38:34la bonne nouvelle
01:38:35de savoir qu'on va enfin
01:38:36avoir du triathlon.
01:38:37Du coup,
01:38:38c'est la routine
01:38:39d'une journée
01:38:40de compétition.
01:38:41Il y a le départ
01:38:42de l'épreuve
01:38:43de triathlon féminin
01:38:44sous la pluie.
01:38:45Donc,
01:38:46c'est encore une fois
01:38:47de l'adaptation
01:38:48à ce moment-là
01:38:49avec une course
01:38:50par élimination.
01:38:51Et puis,
01:38:52là,
01:38:53l'arrivée
01:38:54de Cassandre Beaugrand,
01:38:55c'est forcément
01:38:56une explosion de joueurs.
01:38:57Je suis forcément à DTN
01:38:58heureux d'avoir
01:38:59deux médailles
01:39:00en une journée.
01:39:01Heureux vu l'angoisse
01:39:02de l'équipe de France
01:39:03qui compte 26 médailles.
01:39:04Est-ce que l'équipe
01:39:05de France de Hand
01:39:06va décrocher une médaille
01:39:07dans ces Jeux olympiques ?
01:39:08Franchement,
01:39:09on se pose la question.
01:39:10On a eu très,
01:39:11très peur aujourd'hui,
01:39:12Claire,
01:39:13pour le troisième match.
01:39:14Oui, trois matchs déjà.
01:39:15Deux défaites avant celui-ci
01:39:16et le troisième,
01:39:17donc,
01:39:18face à l'Égypte.
01:39:19Et les Bleus
01:39:20qui ont souffert,
01:39:21qui ont même compté
01:39:22jusqu'à cinq buts de retard.
01:39:23Et regardez ce but,
01:39:24il compte énormément.
01:39:25C'est le but
01:39:26de l'égalisation
01:39:27de Ludovic Rebregas.
01:39:28Donc,
01:39:29on est à 26 parties
01:39:30grâce à ce but.
01:39:32C'est les Bleus
01:39:33qui sont allés arracher
01:39:34ce match nul.
01:39:35On peut vous donner
01:39:36également peut-être déjà
01:39:37ce que...
01:39:38Ah ben oui !
01:39:39C'est la réaction.
01:39:40Ah oui,
01:39:41ils sont soulagés
01:39:42au Club France aussi,
01:39:43à ce moment-là.
01:39:44Évidemment,
01:39:45parce qu'on sait
01:39:46toute la pression
01:39:47qu'il y a aussi.
01:39:48On rappelle quand même
01:39:49que ce sont
01:39:50les champions olympiques
01:39:51en titre.
01:39:52En plus,
01:39:53il faut le dire aussi.
01:39:54On va regarder le calendrier
01:39:55pour dire que le prochain match,
01:39:56c'est contre l'Argentine.
01:39:57Ce sera vendredi,
01:39:58donc,
01:39:59également,
01:40:00et qu'on peut jouer encore
01:40:01ce match nul.
01:40:02Il faut s'y mettre maintenant.
01:40:03Mariama Signaté,
01:40:04notre consultante handball.
01:40:05Eh bien,
01:40:06c'est important d'avoir
01:40:07son ressenti
01:40:08pour mieux comprendre
01:40:09l'évolution de cette équipe
01:40:10de France de handball.
01:40:11Mariama,
01:40:12est-ce que c'est un déclic
01:40:13ou est-ce qu'on a pris
01:40:14encore une énorme claque
01:40:15ou une claque,
01:40:16allez,
01:40:17peut-être pas énorme,
01:40:18avec ce match nul
01:40:19face à l'Egypte ?
01:40:20Le point de vue de Mariama.
01:40:21La beauté des Jeux olympiques,
01:40:22c'est qu'après,
01:40:23il y a les matchs couperés.
01:40:24Là,
01:40:25on est en match de poules,
01:40:26ça nous inquiète
01:40:28avec toutes les équipes de France,
01:40:29enfin,
01:40:30toutes les équipes nationales.
01:40:31Des fois,
01:40:32on a des sublimes premières semaines
01:40:33et derrière,
01:40:34au match couperé,
01:40:35ça tombe,
01:40:36ce qui nous est arrivé
01:40:37avec l'équipe de France
01:40:38quand j'ai fait les Jeux.
01:40:39Et des fois,
01:40:40on a des premières semaines
01:40:41plus compliquées
01:40:42et des titres au bout
01:40:43comme on a pu le voir,
01:40:44par exemple,
01:40:45chez les filles avec la Norvège
01:40:46qui avait commencé en 2012
01:40:47avec une compétition catastrophique
01:40:48et qui,
01:40:49au final,
01:40:50a réussi à se ressaisir,
01:40:51à créer une effervescence d'équipe.
01:40:52Et là,
01:40:53on est à la maison,
01:40:54j'espère vraiment que cette énergie
01:40:55va les pousser
01:40:57On va dire...
01:40:58Oui.
01:40:59On va dire oui.
01:41:00Mais après,
01:41:01derrière,
01:41:02il va falloir sortir la boîte à gifles
01:41:03sans se prendre deux minutes.
01:41:06Mariam,
01:41:07au micro de France,
01:41:08on va dire que je réfléchis,
01:41:09mais j'y crois quand même.
01:41:10C'est un miracle aujourd'hui.
01:41:11C'est un miracle et on espère
01:41:12que ça va leur donner...
01:41:13C'est un miracle de ce parcours
01:41:14en deux jours.
01:41:15Parce que le basket,
01:41:16c'était...
01:41:17Et là,
01:41:18ils étaient menés d'un but,
01:41:1912 secondes
01:41:20et balle à l'Egypte.
01:41:21Donc,
01:41:22c'est miraculeux.
01:41:23Et ça ressemble à deux déclics.
01:41:25Basket et hand.
01:41:26Et donc,
01:41:27ça va bien se finir.
01:41:28C'est comme ça,
01:41:29les histoires.
01:41:30Demain,
01:41:31vous savez,
01:41:32on aime partager
01:41:33les coups de coeur
01:41:34de nos chroniqueurs
01:41:35et les rendez-vous de demain
01:41:36avec les horaires
01:41:37pour que vous puissiez
01:41:38bien suivre ça
01:41:39confortablement,
01:41:40les choix.
01:41:41Alors,
01:41:42je suis curieux de savoir,
01:41:43le choix de Ganesh pour demain,
01:41:44est-ce que c'est de la natation
01:41:45ou pas ?
01:41:46C'est absolument de la natation.
01:41:47C'est l'entraînement
01:41:48de Florent
01:41:49sur le 50 mètres nage libre
01:41:50qui est dans la forme
01:41:51de sa vie à 34 ans.
01:41:52Donc,
01:41:53on a hâte de voir
01:41:54ce qu'il sera capable de faire.
01:41:55Mais le 50 mètres nage libre,
01:41:56c'est toujours coup près.
01:41:57Voilà.
01:41:58Et la star de la natation,
01:41:59c'était Florent Manoudi.
01:42:00Non mais,
01:42:01voir s'il va continuer à...
01:42:02C'est vrai,
01:42:03c'est vrai.
01:42:04Qui a fait trois médailles olympiques
01:42:05en trois Olympiades.
01:42:06Donc,
01:42:07ce serait magnifique
01:42:08qu'il arrive à avoir la quatrième
01:42:09sur cette épreuve,
01:42:10sachant qu'il nage très vite
01:42:11depuis pas mal de semaines.
01:42:12Stéphane,
01:42:13le président,
01:42:14votre choix pour demain ?
01:42:15Moi,
01:42:16c'est le petit Lebrun,
01:42:17Alexis.
01:42:18Voilà,
01:42:19ce sera Félix.
01:42:20Pardon,
01:42:21Alexis,
01:42:22c'est le petit Lebrun.
01:42:23C'est le petit Lebrun.
01:42:24C'est le petit Lebrun.
01:42:25Et puis,
01:42:26surtout,
01:42:27j'ai un petit choix égoïste
01:42:28parce que j'ai des billets
01:42:29pour la demi-finale.
01:42:30Et je veux aller voir
01:42:31à la nuit ouverte
01:42:32Félix Lebrun vendredi.
01:42:33Donc,
01:42:34si ça pouvait se passer
01:42:35comme ça,
01:42:36ce serait parfait.
01:42:37Alors lui,
01:42:38c'est le chouchou parfait.
01:42:39Vraiment,
01:42:40on a Léon Marchand,
01:42:41c'est la star des Français.
01:42:42Oui,
01:42:43mais lui,
01:42:44c'est le chouchou des Français,
01:42:45Félix Lebrun.
01:42:46Il y a eu des échanges
01:42:47cet après-midi
01:42:48complètement...
01:42:49Phénoménal.
01:42:51C'est un prodige incroyable.
01:42:52Il a 19 ans.
01:42:53Titouan Castric.
01:42:54Il est à Versure Marne demain
01:42:55pour le K1.
01:42:56Demi-finale,
01:42:5715h30.
01:42:58Finale,
01:42:5917h30.
01:43:00Il va gagner,
01:43:01je le pense.
01:43:02Magnifique.
01:43:03Séverine.
01:43:04Alors moi,
01:43:05c'est le concours général
01:43:06individuel en gymnastique
01:43:07parce qu'il y a Simone Biles
01:43:08pour la légende,
01:43:09la reine.
01:43:10Elle a cinq figures
01:43:11qui portent son nom.
01:43:12Je pense qu'elle en a gardé
01:43:13un petit peu sous le pied hier
01:43:14pour le concours général
01:43:15en équipe.
01:43:16Et je ne sais pas,
01:43:17je vais juste l'avoir marqué
01:43:18les JO,
01:43:19parce que c'est la reine.
01:43:2018h15,
01:43:21vous savez quoi ?
01:43:22Pareil.
01:43:23Demain,
01:43:24on préparera l'émission
01:43:25plus tard.
01:43:26On regarde Simone Biles.
01:43:27Avec Rebecca Andrade,
01:43:28ça va être très intéressant
01:43:29à voir.
01:43:30Génial.
01:43:31Et Timothée ?
01:43:32Écoutez,
01:43:33j'habite à 10 minutes
01:43:34en scooter d'ici
01:43:35et puisqu'on est déjà demain,
01:43:36je vais m'en aller
01:43:37si ça ne vous dérange pas
01:43:38parce qu'il y a le surf
01:43:39qui commence à 1h12.
01:43:40Alors,
01:43:41on me dit de rester
01:43:42parce que c'est reporté.
01:43:43C'est reporté.
01:43:44On devrait...
01:43:45On devrait...
01:43:46Ah, Maurice,
01:43:47ce n'était pas une blague
01:43:48pour Timothée.
01:43:49Non,
01:43:50ce n'est pas une blague.
01:43:51Non,
01:43:52c'est vraiment reporté.
01:43:53Donc,
01:43:54ce ne sera pas ça.
01:43:55Voilà.
01:43:56On salue...
01:43:57On salue France Piron
01:43:58au Club France.
01:43:59Merci infiniment
01:44:00pour toutes les images de fête,
01:44:01toutes les réactions.
01:44:02Profitez-en.
01:44:03Demain,
01:44:04Anne-Sophie Bernadis
01:44:05sera là.
01:44:06Elle est avec qui ?
01:44:07Ah oui,
01:44:08Cyril Marais.
01:44:09Mais oui.
01:44:10Judoka,
01:44:11évidemment.
01:44:12Mais oui.
01:44:13Eh oui.
01:44:14Eh bien,
01:44:15embrassez-le pour nous.
01:44:16Passez une très bonne nuit
01:44:17et venez fêter la journée
01:44:18avec nous.
01:44:19Très bonne nuit.
01:44:20Merci de nous être fidèles.
01:44:21À demain.