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«Le pouvoir iranien n’est pas solide» selon Joseph Thouvenel. Le directeur de la rédaction Capital Social estime que les dirigeants iraniens seraient favorables à entrer en guerre pour verrouiller leur pouvoir interne.

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Transcription
00:00Effectivement, personne n'aime perdre la face et encore moins dans une société comme la société iranienne.
00:07Donc, ils ont perdu la face et ils ne veulent pas perdre le pouvoir.
00:13Le pouvoir iranien, ce n'est pas un pouvoir aujourd'hui très, très solide.
00:16Oui, le président vient d'arriver.
00:18Alors, président, ce n'est pas lui qui pèse le plus.
00:21Non, elle montre aussi la fragilité.
00:23Mais on nous dit que c'est un plus libérable que d'autres.
00:27Un réformateur, c'est le terme qui a été employé.
00:30On n'a pas vu encore les réformes, mais la rue bouge.
00:33Pourquoi la rue bouge ? Parce que la rue a faim.
00:36C'est aussi simple que ça.
00:38Les gens souffrent avec une inflation considérable, avec un chômage qui ne fait que croître.
00:45En même temps, une révolte d'une autre partie de la population,
00:49qui sont notamment les femmes, avec des hommes très, très courageux.
00:53N'oublions pas qu'il y a des Iraniennes qui refusent de porter le voile
00:57et qui se font tabasser pour ça, qui se font emprisonner.
01:01Certaines ont été tuées, certaines sont pendues.
01:05Et ça, ça marque profondément aussi la société iranienne.
01:09Et donc, ce pouvoir n'est pas aussi solide qu'il y paraît.
01:12Du coup, la réponse souvent d'un pouvoir qui est en difficulté,
01:15c'est d'aller vers la guerre, parce que quand il y a la guerre,
01:18j'assure, je verrouille mon pouvoir.

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