[#Journal ] Le 19H30 du 08 Août 2024

  • il y a 2 mois
[#Journal ] Le 19H30 du 08 Août 2024


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00:00Mesdames et messieurs, bonsoir et bienvenue dans ce rendez-vous quotidien sur Gabon Mediatime.
00:20Tout de suite, passons au titre.
00:22Et si la forte activité politique de ces dernières semaines des membres du gouvernement
00:26de transition visait pour chacun à garantir son maintien au sein de l'équipe dirigée
00:31par Raymond Doncima, c'est la question à laquelle nous tenterons d'apporter une réponse
00:36dans ce journal.
00:37La situation financière du Gabon est la plus préoccupante, avec un déficit budgétaire
00:42qui pourrait frôler les 6% en 2026, contre 3,6% entre 2023 et 2024.
00:50Nous ouvrons ce journal avec l'activité politique des membres du gouvernement de la
00:54transition qui est particulièrement dense en cette période de vacances scolaires.
00:59Une situation sans doute due aux pressions du président de la transition qui, lors
01:04de ces dernières étapes de la tournée républicaine, a sommé l'équipe gouvernementale d'assumer
01:10pleinement l'action qui est menée depuis le 30 août 2023.
01:14Analyse.
01:15La sortie martiale du président de la transition, le général Bouysse Clotef Oligingema aux
01:20allures d'épée de Damoclès sur la tête des membres du gouvernement Raymond Doncima
01:26n'est vraisemblablement pas tombé dans les oreilles de ceux qui l'ont fait.
01:29En effet, sommé de défendre bec et ongle les recommandations du dialogue national inclusif
01:34et plus encore, la vision du chef de l'État, l'ensemble des ministres sillonnent depuis
01:38peu leur localité d'origine avec en tête leur maintien ou non au sein de l'équipe
01:44gouvernementale.
01:45Très amorphe ces derniers mois, notamment au lendemain du dialogue national inclusif
01:49qui s'est tenu du 2 au 30 avril dernier, il aura fallu le coup de gueule du président
01:55du CTRI au soir du 13 juillet 2024 à la place de l'indépendance de la ville de Chibonga
02:02pour faire sortir les ministres de leurs derniers retranchements, ainsi menacés d'une éviction
02:07qui selon plusieurs indiscrétions serait imminente.
02:10Ces derniers ont donc décidé d'aller au contact des populations.
02:13Il ne se passe plus un jour sans que l'opinion publique ne découvre la descente des tuerais
02:18improvisés des membres du gouvernement, notamment dans leur localité d'origine.
02:22Ce, à coup de renforts médiatiques, de Régis Onangandyei à François Mbongo-Raphaël Mobourdette
02:29à Port-Gentil, au professeur Adrien Mugugu dans le département de la Bumilweti, en passant
02:34par Maïs Mwissi-Eloïc Ndinga Muduma Andende, Laurence Ndong à Congo ou encore Charles
02:40Mbaye-Komi-Aoyem et Muriel Minkwe-Minta dans le deuxième arrondissement de la commune
02:45de Libreville.
02:46Aucun ministre ne semble être en marge de cette dynamique.
02:49Si pour justifier ces déplacements en argues des visites de terrains de chantier prioritaires
02:55ou la défense du oui lors du référendum de l'adoption de la nouvelle constitution,
03:00de nombreux observateurs de la vie politique gabounaise estiment qu'après la sortie du
03:04président de la transition, certains ministres jouent clairement leur avenir, non seulement
03:09au sein du gouvernement, mais surtout sous le plan politique.
03:13En effet, on est sans ignorer qu'au-delà du référendum, l'année 2025 sera marquée
03:18par l'organisation de la présidentielle, mais surtout des élections législatives
03:23et locales.
03:24Certains membres du gouvernement dont Sima étant des néophytes dans la sphère politique
03:29gabounaise pour espérer être sur les petits papiers du président de la transition, ils
03:34devraient démontrer leur capacité à rassembler, une qualité quasi primordiale dont aura besoin
03:41le général Brice-Clotaire Oliginguéma si jamais ses vérités à ce porté candidat
03:46se concrétisent.
03:47Alors qu'elle constitue l'un des secteurs essentiels de l'économie du Gabon, l'activité
03:55de manganèse a connu une baisse de son chiffre d'affaires au premier trimestre de cette
04:00année, un fléchissement dû principalement à une baisse de la demande chinoise.
04:04Suivant cette analyse.
04:06Crucial pour notre économie, notamment en termes de création de valeurs multifondes,
04:10l'activité de production de manganèse reste l'une des principales sources de revenus
04:14pour le Gabon.
04:15En 2023, sur le tableau de bord de l'économie, ce secteur a généré un peu plus de 812,46
04:20milliards de francs CFA, bien qu'étant en baisse de 27% par rapport à l'exercice 2022.
04:26Ce chiffre démontre la capacité de ce secteur à fournir des résultats probants.
04:29D'ailleurs, si l'on se base sur les données contenues dans la note de conjoncture sectorielle,
04:34au terme du premier trimestre 2024, la production de manganèse a généré plus de 153 milliards
04:39de francs CFA de chiffre d'affaires.
04:41Dans un contexte de stabilité de production mondiale d'acier en carbone, son principal
04:46débouché, et en dépit du ralentissement du secteur immobilier chinois, qui a entraîné
04:50une baisse de consommation d'acier, la production nationale de manganèse avait légèrement
04:53accusé le coup en 2023.
04:55Sur les données du ministère de l'Économie, à travers le tableau de bord de l'économie,
04:59l'activité de production de manganèse sortait du trend haussier observé ces dernières
05:03années, lésée notamment par les problèmes logistiques.
05:07Notamment, la production du minerai et d'agglomérer de manganèse, qui a fléchi de 2,5% en 2023
05:13à 9,968 millions de tonnes pour un chiffre d'affaires de 812,4 milliards de francs CFA.
05:19Dans l'ossillage de cette morosité, l'activité au premier trimestre 2023 a elle aussi fléchi
05:24en termes de valeur, même si la production s'est légèrement appréciée, représentant
05:28en fin mars 2,443 millions de tonnes, soit une hausse de plus de 43%.
05:34Ainsi, au terme des trois premiers mois de l'année en cours, les exportations et les
05:38ventes sont cumulées à 1,972 millions de tonnes pour un chiffre d'affaires de 153,759
05:45milliards de francs CFA, un chiffre en déclin de 13,5% en glissement annuel, qui souligne
05:51l'impact de la situation économique chinoise sur la nôtre, entraînant une baisse des effectifs
05:56et de la masse salariale du secteur, qui passe respectivement de 3 248 à 3 073 emplois,
06:02soit une baisse de 5,4 et de 22,2 milliards de francs CFA à 18,79 milliards de francs CFA,
06:10soit une baisse de 18,6%.
06:12Cette baisse du chiffre d'affaires de ce secteur stratégique a donc eu un impact sur la collecte
06:16d'impôts à l'heure où le pays tente d'élargir son asset fiscal.
06:20Sous l'Union a nécessité d'élargir le champ des possibles en misant sur une meilleure
06:24industrialisation de ce secteur aux multiples débouchés.
06:26Cette fonte des emplois dans le secteur de la production de manganèse renforce la nécessité
06:32d'industrialiser de nouveaux segments grâce à des investissements ciblés.
06:38Alors que le Gabon devrait déjà consacrer cette année près de 70% de ses ressources
06:43au remboursement de la dette, l'avenir ne s'annonce pas pour autant glorieux.
06:48En effet, en dépit d'une augmentation prévisionnelle du PIB de l'ordre de 5,3% en 2025,
06:56l'organisation des élections générales qui marqueront la fin de la transition
07:01pourrait contribuer à creuser le déficit budgétaire qui pourrait frôler les 6% en 2026.
07:07Le Gabon se trouve à un tournant économique critique marqué par une dégradation inquiétante
07:12de sa situation budgétaire.
07:14Selon les récentes évaluations de l'agence de notation Futurating, le pays autrefois
07:19noté B- a vu sa note de crédit rétrogradée.
07:22Cette dégradation témoigne des risques croissants.
07:25Ils en suivent les capacités du Gabon à rembourser sa dette, mais aussi des défis
07:29considérables qu'il doit reléver pour mobiliser les financements nécessaires à
07:33ses projets.
07:34Futurating n'y va pas par quatre chemins.
07:36Le Gabon devrait faire face à un déficit budgétaire de 5,3% du PIB en 2025 avant d'atteindre
07:43près de 6% en 2026.
07:45Cette détérioration est attribuée à une combinaison de facteurs, dont la baisse attendue
07:50des prix et de production pétrolière à partir de 2025.
07:55Les analystes prévoient une croissance modérée du PIB de 5,3% en 2025, suivie d'une légère
08:02hausse à 5,8% en 2026.
08:04Une croissance qui risque d'être étouffée par des déficits budgétaires plus élevés.
08:09L'idée est de stimuler l'économie par une augmentation des dépenses publiques, notamment
08:13dans des secteurs clés tels que les infrastructures, la santé ou encore l'éducation pourraient
08:18en théorie porter ses fruits.
08:20Cette stratégie appelée politique budgétaire expansionniste vise à dynamiser la demande
08:25des biens et services, renforçant ainsi l'activité économique.
08:29Cependant, au Gabon, cette approche se heurte à une réalité plus complexe.
08:33La gestion des finances publiques reste marquée par des pratiques peu orthodoxes, rendant
08:38l'impact de cette politique incertain.
08:40Le déficit budgétaire en est la preuve la plus tangible.
08:43A ce sujet, Fitch Ratings souligne que la situation financière du pays est en grande
08:49partie liée à cette gouvernance qui n'a pas su tirer parti des ressources nationales
08:53pour assainir les comptes publics.
08:55La récente acquisition des actifs d'un salaire énergie par l'État gabonais via Gabon
09:00Oil Company, présentée comme un coup de maître pour renforcer le secteur pétrolier,
09:04pourrait ne pas suffire à inverser la tendance.
09:07Malgré cet investissement majeur, la baisse prévue des revenus pétroliers laisse présager
09:12des jours difficiles pour l'économie gabonaise.
09:15Fitch Ratings anticipe que les recettes cruciales pour les finances publiques devraient diminuer
09:20en raison de la chute des prix et de la production du pétrole qui reste l'une des principales
09:25sources de revenus du pays.
09:26Les élections prévues en 2025 constituent un autre facteur aggravant du déficit budgétaire.
09:31Les causes associées à ces scrutins sont élevées.
09:35Les précédentes élections avaient déjà coûté près de 100 milliards de francs CFA
09:39aux contribuables gabonais, une somme qui pourrait rendre difficile toute tentative d'assainissement
09:44budgétaire, notamment la suppression des exonérations fiscales.
09:48Les contraintes de financement qui pèsent sur le pays pourraient également entraîner
09:52une réduction progressive des dépenses publiques, tandis que les dépenses extra-budgétaires
09:56continuent de susciter des interrogations sur la trajectoire fiscale du pays.
10:01Dans ce contexte, le Gabon pourrait bien se retrouver avec un déficit budgétaire frôlant
10:06les 6% en 2026, une situation qui maîtrise encore plus à mal la stabilité économique.
10:13En somme, le Gabon doit impérativement revoir sa stratégie économique pour éviter une
10:18dérive budgétaire qui pourrait compromettre son avenir.
10:21La route s'éralonge et s'émet d'embûches, mais des choix stratégiques s'imposent pour
10:26redresser la barre avant qu'il ne soit trop tard.
10:32Le Secrétariat d'Orientation scolaire, universitaire et professionnelle a désormais mis à la disposition
10:38des nouveaux bacheliers les attestations d'orientation universitaire pour ceux ayant émis des vœux
10:43à l'étranger.
10:44Dans un communiqué appelant les impétrants à retirer les précieux documents, l'organe
10:49étatique a tenu à préciser que la priorité des vœux formulés à l'étranger serait
10:55accordée aux postulants des établissements supérieurs publics.
10:58Iris Obanga pour le compte rendu.
11:01C'est par le biais d'un communiqué que le Secrétariat d'Orientation scolaire, universitaire
11:05et professionnelle a informé de la mise à disposition, dès le mardi 6 août 2024,
11:10des attestations d'orientation universitaire pour les nouveaux bacheliers ayant émis les
11:14vœux de se scolariser à l'étranger, ainsi que dans les instituts et grandes écoles
11:19publiques au Gabon.
11:20A cet effet, cette entité a tenu à préciser que pour le cas spécifique des études à
11:24l'étranger, les vœux devront prioritairement être issus des établissements publics d'enseignement
11:30supérieur.
11:31Si pour l'année académique 2023-2024, l'État avait déjà averti les étudiants qui souhaitaient
11:36poursuivre leurs études à l'étranger, dans une université privée, qu'ils ne devaient
11:40pas bénéficier de bourses, le gouvernement semble décider à maintenir sa jeunesse au
11:45pays.
11:46C'est dans la droite ligne de cette ambition que s'inscrirait donc le Secrétariat d'Orientation
11:50scolaire, universitaire et professionnelle, qui a récemment rendu public un communiqué
11:54sur le processus d'orientation des nouveaux bacheliers.
11:57En effet, outre la mise à disposition dès le mardi 6 août des attestations d'orientation
12:02universitaire, le secrétaire permanent du SOSUB, Jérémy Mikombo, a tenu à apporter
12:07des précisions sur la délivrance de sous-documents.
12:10L'orientation d'apprenants boursiers de l'État ou de toute autre collectivité publique
12:15à l'extérieur du Gabon doit se justifier par l'inexistence des filières et des niveaux
12:19de formation dans les établissements nationaux, l'adéquation entre la formation et les objectifs
12:24de développement, les moyens de la nation et les aptitudes de l'apprenant, peut-on lire
12:29dans le communiqué.
12:30Dans le même ordre d'idées, le Secrétariat d'Orientation scolaire, universitaire et professionnelle
12:35a souligné que les orientations à l'étranger sont prioritairement réservées aux établissements
12:40supérieurs d'enseignement public.
12:45Parlons sécurité alimentaire avec l'AGASAR, l'agence gabonaise de sécurité alimentaire
12:51qui a rendu public un communiqué dans lequel elle a annoncé l'interdiction de la vente
12:57de galettes par des établissements non certifiés par ces services.
13:01Suivant ce reportage.
13:02Dans un contexte où la prolifération des boulangers artisanaux non agréés continue
13:07de poser des risques sanitaires, l'AGASAR a annoncé l'interdiction de la vente des
13:11galettes provenant d'établissements non certifiés.
13:14Cette mesure, annoncée le 7 août 2024, vise à protéger les consommateurs et à garantir
13:20que les aliments proposés sur le marché respectent les normes de sécurité en vigueur.
13:24Cette décision s'inscrit dans le cadre du décret n° 0578-PR-MAEAP-MOPG
13:33qui régit les conditions sanitaires et d'hygiène dans le secteur alimentaire.
13:37En clair, seules les denrées provenant d'établissements régulièrement contrôlés
13:41sont autorisées à la vente.
13:43Pour les commerçants, leurs et à la vigilance, toute infraction à cette règle sera sévèrement sanctionnée.
13:49L'AGASAR a d'ailleurs mis un numéro en place de contact pour permettre aux détaillants
13:54de vérifier le statut de leurs fournisseurs, soulignant ainsi l'importance d'une traçabilité rigoureuse.
13:59Au-delà de l'interdiction, l'AGASAR en appelle également à la responsabilité des consommateurs.
14:05Ces derniers sont invités à dénoncer les producteurs informels qui continuent de fabriquer
14:10et de commercialiser ces galettes sans se soucier des normes sanitaires.
14:15Ce geste citoyen, selon l'AGASAR, est crucial pour le succès du plan de surveillance
14:20déployé à l'échelle nationale.
14:22Seules les produits et denrées alimentaires issus d'établissements agréés
14:26et suivis sur le plan sanitaire sont autorisés à la vente.
14:29À ce titre, à compter de la signature de la présente note,
14:33il est strictement interdit de détenir en vue de la vente aux consommateurs des galettes
14:38provenant d'établissements non agréés par l'AGASAR,
14:41a déclaré Anatole Kabounou-Onkine, directeur général de l'AGASAR.
14:45Cette offensive contre les produits alimentaires non conformes
14:49est un signal fort envoyé aux acteurs du marché.
14:52L'AGASAR ne compte pas relâcher la pression
14:54et rappelle que la sécurité alimentaire est une priorité absolue.
14:58Les consommateurs, eux aussi, sont invités à rester vigilants
15:02et à privilégier les produits sûrs et contrôlés
15:05afin de garantir leur santé et celle de leurs proches.
15:08Passons à présent à notre intelligence artificielle Akin
15:15qui nous parle cette semaine du Bitcoin
15:17et de sa dégringolade par rapport aux dollars américains.
15:21Suivons.
15:21Le Bitcoin a récemment chuté sous la barre des 50 000 $,
15:26marquant une baisse significative dans le marché des crypto-monnaies.
15:31Cette chute est principalement due aux tensions sur les marchés financiers mondiaux,
15:36qui ont entraîné une baisse de confiance des investisseurs.
15:41Au Gabon, où l'adoption des crypto-monnaies est encore limitée,
15:45mais en croissance,
15:46cette dégringolade pourrait avoir plusieurs conséquences.
15:50Perte de confiance des investisseurs locaux.
15:53Les investisseurs gabonais,
15:55qui avaient placé de l'argent dans le Bitcoin,
15:57pourraient subir des pertes importantes,
16:00ce qui pourrait les dissuader d'investir à nouveau dans les crypto-monnaies.
16:05Impacts sur les plateformes locales.
16:07Les plateformes gabonaises liées aux crypto-monnaies,
16:10comme celles offrant des services d'investissement ou de portefeuille numérique,
16:15pourraient voir une baisse d'activité due à la perte de valeur du Bitcoin.
16:20Régulation accrue.
16:22La chute du Bitcoin pourrait inciter les autorités gabonaises
16:26à renforcer les régulations pour protéger les consommateurs
16:30et éviter les arnaques, comme l'a déjà fait la COSUMAF.
16:35Régulation accrue.
16:37Selon le plan national de développement de la transition,
16:41l'État devrait investir dans l'acquisition de 130 transformateurs
16:45en vue d'améliorer l'accès à l'énergie dans les localités du pays.
16:50C'était le chiffre du jour.
16:51À présent, passons au verbatim,
16:54et il est le directeur général de l'Agence gabonaise de la sécurité alimentaire,
16:59Kabounou Nkoni,
17:01qui a rendu public ce 7 août 2024
17:03une note à l'endroit des opérateurs économiques
17:06exerçant dans la fabrication des galettes.
17:09C'est la fin de ce 19h30.
17:11Merci de nous avoir reçus chez vous
17:13et à bientôt pour notre prochaine édition d'information sur Gabon Media Time.

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