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Le juriste Amine Elbahi était l’invité de La Matinale ETE ce dimanche 11 août sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de  l'intensification des contrôles d'hygiène : «Plusieurs établissements sont contrôlés pour assurer la sécurité des consommateurs»

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Transcription
00:00Alors je vais vous donner deux chiffres. Chaque semaine, on compte environ 10 000 marchés, 145 000 camelots, tout surveillé.
00:07On imagine que c'est un travail colossal pour les agents de l'État. C'est aussi un travail très coûteux qui coûte beaucoup d'argent aux collectivités.
00:14Mais on l'a vu dans ce reportage, c'est finalement nécessaire d'aller dans les marchés pour contrôler la qualité de nos produits et ce qu'on consomme aujourd'hui.
00:21Oui, bien sûr. Et pas seulement les marchés, mais c'est également le cas de grandes surfaces.
00:26C'est le cas aussi de restaurants où, effectivement, on peut légitimement s'interroger parfois sur la qualité, le respect de la chaîne du froid
00:36et aussi le respect d'un certain nombre de normes environnementales afin de protéger la santé des consommateurs.
00:45Ce que vous devez savoir, c'est que chaque préfecture de département dispose d'une direction départementale de protection des populations, ce qu'on appelle la DDPP.
00:55Et les services de l'État agissent évidemment en étroite collaboration avec les communes, avec les maires.
01:02Pourquoi ? Parce que dans la quasi-totalité, ou en tout cas dans les principales villes en France, vous avez des services communaux d'hygiène et de santé
01:12et des inspecteurs de salubrité publique. En coordination donc avec le maire, le maire a un pouvoir de police, le pouvoir de salubrité publique.
01:22Donc le maire peut, même sans l'État, mettre en œuvre son pouvoir de salubrité publique.
01:27En coordination entre les maires et les préfets, à travers les directions départementales des protections et des populations,
01:34plusieurs établissements sont effectivement contrôlés pour assurer la santé des consommateurs.
01:38Et moi, sincèrement, je m'interroge notamment cet été sur la qualité du service et sur ce qui relève en tout cas du consommable
01:50à destination des consommateurs dans les plages, dans un certain nombre de restaurants qui ne respectent pas la chaîne du froid.

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