• il y a 2 mois
Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h

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00:00:005h55, bonjour à tous et ravis de vous accueillir dans la matinale de CNews.
00:00:06On est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse avec toute mon équipe.
00:00:10Marine Sabourin, bonjour ma chère Marine.
00:00:12Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:14J'espère que vous allez bien ce matin.
00:00:15En pleine forme.
00:00:16On est parti pour 3h d'information.
00:00:17On est parti pour 3h d'information également avec Alice Sommerer.
00:00:20Bonjour.
00:00:21Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:22Alice, journaliste CNews qui va nous parler d'économie, l'économie du quotidien.
00:00:27Et puis Paul-Antoine qui nous accompagne également ce matin pour cette première heure d'information.
00:00:31Bonjour.
00:00:32Bonjour.
00:00:33Politologue.
00:00:34On va décrypter l'actualité politique dans notre journal.
00:00:37Avant de poursuivre et de vous donner le menu de cette émission, tout de suite l'éphéméride d'Alessandra Martinez.
00:00:47Chers amis, bonjour.
00:00:49Il y a 5 jours, nous avons fêté Bénédicte Thérèse de Lacroix, morte à Auschwitz, le 9 août 1942.
00:00:56Aujourd'hui, c'est un autre martyr du nazisme que nous célébrons, mort un an plus tôt dans le même camp.
00:01:02Je vous parle de Maximilien Kolbe.
00:01:05Ce franciscain, né en 1894 en Pologne.
00:01:09Il est attiré très tôt par la vie religieuse.
00:01:11Très jeune, il a la grâce d'une apparition de Marie sous les traits de la Vierge de Częstochowa.
00:01:18Il entre au noviciat en 1907, prononce ses voeux définitifs en 1914 et il est ordonné prêtre en 1918.
00:01:27Fondateur de la mission de l'Immaculée, il fonde des monastères, crée des journaux, part en mission au bout du monde, notamment au Japon.
00:01:36Arrive la guerre.
00:01:38Il est arrêté par les nazis une première fois en 1939, puis une seconde fois en 1941.
00:01:45En mai, il est transféré à Auschwitz.
00:01:48Au mois de juillet, il se porte volontaire pour prendre la place d'un condamné à mort, père de famille.
00:01:55Sa demande est acceptée.
00:01:57Durant trois semaines, on l'enferme sans nourriture dans un cachot.
00:02:02Comme il ne meurt toujours pas, on finit par lui faire une injection mortelle de phénol le 14 août.
00:02:10En cette veille de l'Assomption, voici pour finir cet extrait d'une belle prière à la Vierge Marie, composée par Saint Maximilien.
00:02:20Reine du ciel et de la terre, que je devienne un instrument de ton amour.
00:02:26C'est tout pour aujourd'hui.
00:02:28A demain, chers amis.
00:02:30Ciao.
00:02:33On en parle ce matin dans votre matinale.
00:02:35Abbé Thune, un détenu considéré comme dangereux, ex-braqueur, condamné jusqu'en 2044,
00:02:40qui s'est déjà évadé de prison grâce à une prise d'otage,
00:02:43obtient de la justice des permissions de sortie sans aucune escorte afin de passer son permis de conduire.
00:02:49Voilà qui suscite la colère des surveillants pénitentiaires.
00:02:52Et vous, est-ce que cela vous choque ?
00:02:54Je vous pose la question ce matin.
00:02:55Vous scannez le QR code qui s'affiche à l'écran, vous enregistrez vos réponses
00:02:59et on les écoutera dans le courant de cette émission.
00:03:02On poursuit tout de suite avec la météo de votre mercredi.
00:03:06Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:03:09La météo avec Groupe Verlaine.
00:03:11Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:03:13Groupe Verlaine.
00:03:15Bienvenue dans votre météo.
00:03:17Un temps très instable et des orages entre le nord et l'est du pays.
00:03:20À l'ouest et sur la côte d'Azur, le temps sera un peu plus clément mais nuageux.
00:03:24Des averses orageuses sont également à prévoir dans le Pays Basque.
00:03:28Dans l'après-midi, les orages gagnent du terrain dans une grande partie du territoire
00:03:32allant du nord-est jusqu'au sud du pays.
00:03:34Quelques éclaircies sont à prévoir sur la façade atlantique.
00:03:37Pour les températures, elles restent encore très douces le matin avec 19 degrés à Paris
00:03:42ou encore 23 degrés à Perpignan.
00:03:44Il fera jusqu'à 25 degrés à Nice.
00:03:46Dans l'après-midi, il fera encore très chaud.
00:03:4930 degrés à Strasbourg, 33 degrés à Montpellier, 27 degrés dans la capitale.
00:03:53Il fera toutefois un peu plus frais du côté de Brest
00:03:56où la température avoisinera les 21 degrés.
00:03:59Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:04:02C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:04:04Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:04:06Groupe Verlaine.
00:04:08À la une de votre journal de 6 heures,
00:04:10un détenu considéré comme dangereux, ex-brackeur, condamné jusqu'en 2044
00:04:14qui s'est déjà évadé de prison grâce à une prise d'otage,
00:04:16obtient de la justice des permissions de sortie sans aucune escorte
00:04:19afin de passer son permis de conduire.
00:04:21Les surveillants pénitentiaires expriment leur colère ce matin sur ces news.
00:04:24On peut les comprendre seulement trois mois après la mort
00:04:27de deux de leurs collègues à Evreux.
00:04:29Des échauffourées entre les forces de l'ordre et des migrants
00:04:32à Grandfort-Philippe dans le département du Nord.
00:04:34Les affrontements en plein milieu de la rue ont été d'une grande violence.
00:04:37Les migrants s'en sont même pris aux maisons, aux voitures,
00:04:40aux matériels urbains en forme de représailles.
00:04:42Nos équipes se sont rendues sur place.
00:04:45Washington approuve la vente de 20 milliards de dollars d'armement à Israël.
00:04:48Avions, tanks, munitions, obus de mortier.
00:04:51Les Etats-Unis sont attachés à la sécurité de l'Etat hébreu,
00:04:54déclare le département d'Etat américain.
00:04:56Dans le même temps, le président Joe Biden fait pression
00:04:59pour incesser le feu dans la bande de Gaza.
00:05:01Et puis à Paris, un drame a peut-être été évité.
00:05:04La passerelle du pont de Bir Hakeim fermée en urgence
00:05:06à cause d'un risque d'effondrement.
00:05:08Voilà qui nous interroge sur l'état des ponts en France.
00:05:11On le verra dans le courant de cette émission avec Michel Chevalet.
00:05:13La situation a de quoi faire peur.
00:05:16Et puis avec Alice Sommerer sur ce plateau.
00:05:18On va parler de l'impact des JO de Paris sur l'économie de la France.
00:05:22Le jeu en vale-t-il la chandelle ?
00:05:25Vous nous direz tout, Alice, à 6h20.
00:05:30Tout d'abord, ces permissions de sortie qui interrogent
00:05:32trois mois après l'évasion de Mohamed Amra.
00:05:34Le braqueur multirécidiviste Christophe Kidder,
00:05:36détenu particulièrement surveillé,
00:05:38vient d'en obtenir dix des permissions de sortie
00:05:41par le tribunal d'application des peines.
00:05:43Et tout cela pour passer son permis de conduire.
00:05:45Avec son profil, chaque sortie implique normalement
00:05:48une escorte de niveau maximal.
00:05:50Ce ne sera finalement pas le cas pour son avocat
00:05:52de contacté par nos confrères de RTL.
00:05:54Cette permission de sortie est tout simplement
00:05:56le signe d'un parcours carcéral réussi.
00:05:58Les précisions de Sandra Buisson et Juliette Sadat.
00:06:03Il est derrière les barreaux depuis 1995.
00:06:06Christophe Kidder, braqueur multirécidiviste,
00:06:09libérable en 2044, a obtenu récemment
00:06:12une permission de sortie pour passer son permis de conduire.
00:06:15Une décision qui inquiète, notamment le syndicat
00:06:18UFA PUNE SA JUSTICE, au vu du profil du détenu de 53 ans.
00:06:23Christophe Kidder avait tenté une évasion en 2001
00:06:26de la prison de Freyne à l'aide d'un hélicoptère,
00:06:29avant de réussir à s'évader de la prison de Moulin Iser
00:06:32dans l'Allier en 2009, en faisant exploser
00:06:35des portes blindées et en prenant des otages.
00:06:38Le parquet a fait appel de cette décision,
00:06:40mais la Chambre des applications des peines de la Cour d'appel
00:06:43a confirmé cette décision de justice,
00:06:46sans que l'on sache pour quelles raisons juridiques.
00:06:49Pour l'avocat du détenu, cette permission de sortie
00:06:52est le signe d'un parcours carcéral réussi.
00:06:55L'octroi d'une permission de sortie, c'est la démonstration
00:06:58que Christophe Kidder respecte l'intégralité du cadre
00:07:01auquel il est soumis depuis 30 ans.
00:07:04Cela veut dire que le système que la pénitentiaire
00:07:07a passé détenu particulièrement surveillé
00:07:10et que chacune de ses extractions de la prison
00:07:13doit être escortée sous haute surveillance.
00:07:16Le tribunal d'application des peines a autorisé
00:07:19ces permissions de sortie pour son permis de conduire
00:07:22en totale autonomie, sans aucune escorte.
00:07:25Une décision qui suscite la colère des surveillants pénitentiaires
00:07:28qui nous interroge également.
00:07:31Est-ce que cela vous choque ?
00:07:35À Grandfort-Philippe, dans les Hauts-de-France,
00:07:38particulièrement touchée par la crise migratoire,
00:07:41la tension est montée d'un cran hier lorsque les forces de l'ordre
00:07:44ont réussi à intercepter un véhicule de passeurs.
00:07:47Les faits se sont déroulés dans un quartier résidentiel
00:07:50de la commune où les habitants sont à bout,
00:07:53à tel point que certains envisagent de quitter définitivement la commune.
00:07:56Reportage sur place de Sacha Robin et Kylian Salé.
00:07:59Le récit est signé Sarah Varney.
00:08:02À Grandfort-Philippe, les habitants sont régulièrement témoins
00:08:05des passages de groupes de migrants qui tentent la dangereuse traversée
00:08:08de la Manche. Mais ce mardi matin, des échauffourées ont éclaté
00:08:11selon le maire de la commune dans ce quartier résidentiel
00:08:14entre migrants et forces de l'ordre.
00:08:17Il y avait un véhicule là où vous vous trouvez.
00:08:20C'est le véhicule de passeurs qui avait été intercepté par la police.
00:08:23Vous imaginez 50-80 migrants qui sont là,
00:08:26qui entourent la voiture. Il faut aller très vite
00:08:29parce qu'il faut sortir le bateau.
00:08:32Il faut longer derrière nous les champs.
00:08:35Et vous êtes à vol d'oiseau à 500 m de la mer.
00:08:38Lors de ce face-à-face, le véhicule des passeurs a été dégradé
00:08:41et le canot pneumatique incendié. Face à ces scènes de violence,
00:08:44les riverains se sentent démunis.
00:08:47Pour moi, c'est nouveau. Ici, c'est nouveau. Sur Calais, ça arrivait
00:08:50quand même assez souvent. Mais ici, c'était jamais arrivé.
00:08:53Il y a un peu d'insécurité pour tout le monde quand même.
00:08:56Auparavant, ils n'étaient pas aussi agressifs.
00:08:59C'est peut-être parce qu'on les empêche de passer.
00:09:02Je pense que ce n'est pas à notre niveau qu'on peut régler le problème.
00:09:05Mais le problème, il doit être réglé ailleurs.
00:09:08La veille, la commune a déjà été le théâtre d'une autre confrontation
00:09:11à seulement quelques rues de là.
00:09:14En représailles, en remontant la rue, ils ont commencé à mettre des coups de pied
00:09:17dans les poubelles, dans les voitures.
00:09:20Et puis en remontant progressivement la rue,
00:09:23ils ont jeté les pare-pas dans les pare-brises.
00:09:26Après l'altercation, ce riverain n'a pu que constater la dégradation de son véhicule.
00:09:29Avant, il n'y avait pas. Et là, depuis deux ans,
00:09:32ça devient inquiétant.
00:09:35Après, nous, on a des enfants en bas âge, donc on commence à s'inquiéter.
00:09:38Arrivé il y a quatre ans, ce couple songe déjà à déménager.
00:09:44Et voilà un sujet qui va interpeller Paul-Antoine,
00:09:47qui nous accompagne ce matin, politologue.
00:09:50Pour la gauche, comme l'ex-majorité présidentielle,
00:09:53cela passe par des compromis.
00:09:56Après, la lettre envoyée par les centristes du groupe Horizon
00:09:59et la lettre de Lucie Castet du Nouveau Front Populaire,
00:10:02c'est Gabriel Attal qui s'est adressé à son tour aux différentes formations politiques hier.
00:10:05Objectif, parvenir à une coalition pour atteindre matignon
00:10:08les détails avec Thibault Marcheteau.
00:10:11C'est dans un courrier adressé à la plupart des présidents de groupe
00:10:14à l'Assemblée nationale que Gabriel Attal appelle
00:10:17à constituer une nouvelle majorité.
00:10:20Nous devons, forces politiques allant de la gauche républicaine à la droite républicaine,
00:10:23nous hisser à la hauteur du moment et bâtir des compromis législatifs
00:10:26tournés vers l'intérêt des Français.
00:10:29Dès le premier jour, nous avons dit notre disponibilité pour avancer dans cette perspective.
00:10:32Le groupe Horizon a lui aussi rédigé une lettre pour les présidents de groupe
00:10:35en prenant le soin, comme l'a fait Gabriel Attal,
00:10:38de retirer des destinataires le Rassemblement national
00:10:41et la France insoumise.
00:10:44Nous, députés du groupe Horizon et indépendants,
00:10:47héritiers des valeurs de la droite et du centre, sommes convaincus
00:10:50que des points de convergence peuvent être trouvés pour répondre
00:10:53le plus rapidement possible aux attentes exprimées par nos concitoyens.
00:10:56Première à avoir adressé cette lettre à tous les chefs de parti
00:10:59sauf au Rassemblement national, la candidate du nouveau front populaire
00:11:02Lucie Castet donne un premier aperçu
00:11:05de la manière dont elle envisagerait de gouverner la France.
00:11:08Il devra en premier lieu tenir compte du fait que la majorité
00:11:11sur laquelle il s'appuie n'est que relative
00:11:14et qu'il lui sera dès lors nécessaire de convaincre au-delà des rangs
00:11:17du nouveau front populaire pour construire des majorités parlementaires.
00:11:20Toutes ces tractations n'ont qu'un but,
00:11:23réunir une majorité même relative pour gouverner.
00:11:26Le président de la République devrait nommer un premier ministre
00:11:29dans les prochaines semaines.
00:11:32Et la candidate du NFP pour Matignon, Lucie Castet,
00:11:35qui affirme vouloir aller chercher des accords dans les colonnes du Parisien ce matin.
00:11:39On n'est pas fou, on sait bien que notre majorité est relative,
00:11:42dit-elle, donc sur cette base programmatique,
00:11:45on veut aller chercher des accords, on travaillera avec tout le monde
00:11:48mais on n'ira pas chercher des compromis avec le Rassemblement national.
00:11:51Alors Paul-Antoine, je vous pose la question,
00:11:54la France est-elle gouvernable aujourd'hui ?
00:11:57Et puis deuxième interrogation, est-ce qu'on peut se passer comme ils le veulent tous
00:12:00puisque c'est le point commun de toutes ces lettres du Rassemblement national
00:12:03et de ses alliés LR qui ont obtenu malgré tout 143 sièges ?
00:12:06Alors, se passer du Rassemblement national, oui c'est possible.
00:12:09La preuve d'ailleurs, tout le monde les a mis dans un cordon sanitaire.
00:12:12La République En Marche préfère faire élire M. Arnault plutôt qu'une députée RN,
00:12:18donc oui c'est possible.
00:12:20Et comme vous l'avez rappelé, ils n'ont que 144 députés.
00:12:23Donc on n'a pas besoin de 144 députés pour gouverner.
00:12:26Maintenant, pour répondre à votre question qui est plus large,
00:12:29pour gouverner, on va changer le modèle auquel on était habitués avant.
00:12:35Avant, nous étions dans la Vème République où le Président est fort,
00:12:38il tient ses pouvoirs de l'élection par les Français,
00:12:42et ça c'est sa légitimité, et son gouvernement qui l'a nommé
00:12:47et aussi a ses pouvoirs de l'Assemblée nationale.
00:12:50Sauf que là, maintenant c'est plus pareil.
00:12:52Le Président n'a plus de majorité.
00:12:55Pour avoir une majorité, c'est 288 sièges.
00:12:57On parle beaucoup de majorité relative.
00:12:59Et les gens du NFP disent qu'on est une majorité relative.
00:13:01Je suis désolé, il faut qu'ils fassent des...
00:13:03C'est pas une opinion politique, c'est des mathématiques.
00:13:05Là je vous parle même pas politique, je vous parle mathématiques.
00:13:07Une majorité relative, c'est quand vous avez entre 280 et 300 sièges.
00:13:13Parce que sur certains textes, on dit que même dans votre majorité,
00:13:15il y a des députés qui vont voter avec leur conscience
00:13:17et qui ne seront pas vraiment d'accord.
00:13:19Donc 280, vous commencez à avoir, oui, une majorité relative.
00:13:22Quand vous en avez 80 de moins, non, c'est pas une majorité relative.
00:13:26Donc très clairement, on passe d'un système où le Président est fort,
00:13:31de par le vote qu'il a reçu,
00:13:33mais aussi de par l'Assemblée nationale qui le soutient,
00:13:36à là un Premier ministre qui sera in fine forcément de cohabitation,
00:13:41sûrement qu'on aura des accointances avec le Président de la République,
00:13:44mais qui sera soit de la gauche, soit de la droite,
00:13:48mais clairement qui peut pas être à 200% du camp du Président de la République.
00:13:52Donc on bascule forcément vers un système de Quatrième République
00:13:56où il y aura des discussions à l'Assemblée nationale,
00:13:59il y aura des discussions sur chaque vote.
00:14:01Ça va être beaucoup plus compliqué qu'avant
00:14:03où globalement le Président disait je veux un texte,
00:14:07ça se discutait à l'Assemblée et c'était élu par le groupe majoritaire.
00:14:10L'analyse politique de Paul Antoine qu'on retrouvera encore à 6h30
00:14:14pour un nouveau décryptage.
00:14:15Quatrième jour de lutte contre les flammes pour les pompiers en Grèce.
00:14:18Une personne est morte, 66 autres ont été blessés.
00:14:21Les médias locaux parlent d'un cauchemar.
00:14:23On va retrouver notre correspondant en Grèce, François-Xavier Frelan.
00:14:26Bonjour à vous.
00:14:27La météo n'est pas favorable aux pompiers aujourd'hui.
00:14:30Oui, en tous les cas, la situation semble maîtrisée au nord d'Athènes.
00:14:35Effectivement, les vents soufflent à nouveau avec des pics à 70 km heure
00:14:40qui évidemment font craindre de nouveaux départs de feu.
00:14:44En tous les cas, c'est déjà l'heure d'un premier bilan
00:14:47concernant cette vague d'incendie de l'été 2024
00:14:50qui aurait fait au moins une victime,
00:14:52vous le savez, une femme d'une soixantaine d'années
00:14:55qui aurait été piégée par les flammes à l'intérieur d'une usine.
00:14:58Les feux auraient ravagé aussi, selon les autorités,
00:15:02près de 10 milliards de forêts en quelques jours seulement,
00:15:06près d'Athènes, donc au nord-est d'Athènes.
00:15:09Les habitants de cette région peuvent revenir dans leur village.
00:15:15C'est la désolation, bien sûr.
00:15:17Les maisons entièrement détruites, des voitures calcinées.
00:15:21Les dégâts matériels sont importants
00:15:24et le ministère de la crise climatique et de la protection civile
00:15:28a promis une aide importante de l'État pour réparer, évidemment.
00:15:33Malheureusement, déjà, la colère monte.
00:15:40On a un problème de son manifestement
00:15:42et signe que la météo est effectivement défavorable
00:15:44pour les pompiers en Grèce.
00:15:45Le vent qui souffle dans votre micro nous empêchait de vous entendre correctement.
00:15:48On reviendra bien évidemment vers vous, François-Xavier Frelon.
00:15:53Joe Biden estime qu'un cessez-le-feu à Gaza
00:15:55pourrait éviter une attaque iranienne contre Israël.
00:15:58Une déclaration qui intervient alors que les discussions,
00:16:00en vue d'une trêve, doivent reprendre deux mains
00:16:02à la demande des pays médiateurs.
00:16:04Hier, l'Iran a rejeté les appels des pays occidentaux
00:16:06à renoncer à quelconque riposte contre l'État hébreu.
00:16:09On écoute le président américain.
00:16:13La situation devient difficile.
00:16:15Nous verrons ce que fait l'Iran
00:16:17et nous verrons ce qui se passera en cas d'attaque.
00:16:19Mais je n'abandonne pas.
00:16:23Pensez-vous que l'Iran pourrait cesser ou arrêter toute action
00:16:27si un accord de cessez-le-feu était possible ?
00:16:31C'est ce que je crois, mais nous verrons bien.
00:16:36Les États-Unis ont approuvé la vente de plus de 20 milliards de dollars d'armement à Israël.
00:16:39Elle comprend notamment des avions de chasse F-15
00:16:42et près de 33 000 munitions pour des tanks.
00:16:44Allez, on vous raconte cette histoire étonnante ce matin.
00:16:47La police espagnole a déjoué les plans d'un homme
00:16:49qui voulait vendre un tableau en Italie
00:16:51assurant qu'il avait été peint par Léonard de Vinci.
00:16:53S'il n'est pas revenu à ses fins,
00:16:55la vente de ce faux lui aurait rapporté
00:16:57pas moins de 1,3 million d'euros.
00:17:00Oui, mais en passant la frontière franco-italienne,
00:17:02l'escroc a éveillé la méfiance des douaniers français
00:17:04qui ont récupéré l'œuvre
00:17:06et signalé son cas aux autorités voisines.
00:17:08Après enquête, on a découvert que ce tableau
00:17:10datait du début du XXe siècle
00:17:12et qu'il ne valait que quelques milliers d'euros.
00:17:14Le faussaire a finalement été arrêté par la police espagnole hier.
00:17:17Et voilà, on finit avec l'espoir ce journal.
00:17:22Détendez-vous devant la chronique sport
00:17:24avec la Halle au Sommeil, spécialiste de la litterie française
00:17:26et des canapés pour tous les budgets.
00:17:30Allez, on va parler football avec la qualification de Lille
00:17:32pour le match de barrage de la Ligue des Champions.
00:17:34Oui, c'est grâce à son match nul décroché
00:17:36hier soir face à Fenerbahce
00:17:38car le LOSC avait remporté le match allé
00:17:40contre le club turc avec le score de 2 buts à 1.
00:17:42Cette qualification n'était pas gagnée d'avance
00:17:44car leur adversaire menait 1-0
00:17:46à partir de la 92e minute.
00:17:48Mais Lille est revenue dans le match à la 118e minute
00:17:51grâce à un pénalty réussi signé David.
00:17:53Pour réaliser son rêve de participer à la Ligue des Champions
00:17:55le LOSC devra encore battre le Slavia Prague.
00:18:03C'était la chronique sport avec la Halle au Sommeil
00:18:05spécialiste de la litterie française
00:18:07et des canapés pour tous les budgets.
00:18:11À Paris, un drame a peut-être été évité de justesse
00:18:13sur la passerelle piétonne située dans le prolongement
00:18:15du pont de Birakey
00:18:17mais elle menaçait d'effondrement.
00:18:19On va en parler dans quelques minutes
00:18:21avec Michel Chevalet.
00:18:23On va faire un point sur l'état des ponts
00:18:25dans notre pays.
00:18:27La situation est plutôt inquiétante.
00:18:33Quasiment 6h15 sur CNews.
00:18:35Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent.
00:18:37Tout de suite le rappel de l'actualité.
00:18:49Via un télégramme, le ministre de l'Intérieur
00:18:51démissionnaire insiste sur le niveau très élevé
00:18:53de la menace terroriste qui continue
00:18:55de peser sur notre pays.
00:18:57L'Ukraine revendique de nouvelles avancées
00:18:59en territoire russe. Kiev affirme avoir
00:19:01repris 74 localités dans la région de Kursk.
00:19:03Cette offensive a déjà provoqué
00:19:05la fuite de 120 000 habitants selon
00:19:07les autorités russes.
00:19:09Et puis un enfant sur 5 dans le monde subit au moins
00:19:11deux fois plus de jours de chaleur extrême qu'il y a 60 ans.
00:19:13L'alerte est donnée par l'UNICEF.
00:19:15Pour rappel, l'année 2023 était la plus chaude
00:19:17jamais enregistrée.
00:19:21A Paris,
00:19:23un drame a peut-être été évité de justesse
00:19:25sur la passerelle piétonne située dans le prolongement
00:19:27du pont de Birakheim. De nombreux supporters
00:19:29s'y étaient installés pour observer
00:19:31les coureurs du marathon
00:19:33et manifestement les boulons de la construction
00:19:35ont sauté. Plus de peur que de mal
00:19:37cette fois-ci mais la situation ne date pas d'hier
00:19:39et agace les riverains
00:19:41Noemi Hardy et Antoine Durand.
00:19:43Cette passerelle est une source de frayeur
00:19:45pour les riverains depuis 2021
00:19:47et particulièrement ces derniers jours.
00:19:49Il semblerait qu'il y ait eu des problèmes
00:19:51parce qu'il y a eu beaucoup de monde
00:19:53le jour où il y a eu le marathon, les gens sont
00:19:55accumulés et là je vois que ça a été fermé
00:19:57au public mais c'est hyper
00:19:59dangereux mais nous on le sait depuis.
00:20:01Depuis trois ans, ce pont pose problème.
00:20:03Percutés par un véhicule, des étais
00:20:05ont été installés pour le soutenir.
00:20:07Résultat, la route est passée de deux
00:20:09voies à une. Les habitants
00:20:11se sont plaints auprès de la mairie et des
00:20:13rassemblements ont été organisés au début de l'année
00:20:15mais aucun travaux n'ont suivi.
00:20:17On fait des pétitions pour que ce soit
00:20:19réparé et on nous avait dit de toute façon
00:20:21ce ne sera pas avant les JO
00:20:23alors que c'est quand même très dangereux.
00:20:25Un délai jugé trop long
00:20:27mais pas étonnant pour cet expert.
00:20:29Entre le moment où il y a un constat qui est fait
00:20:31et le moment où on intervient sur la structure
00:20:33il y a toujours un délai qui est très long
00:20:35et là le délai était trop long
00:20:37ça fait plus de deux ans et demi que les travaux sont attendus
00:20:39et ça arrive d'ailleurs que
00:20:41le moment où on fait un constat de vulnérabilité
00:20:43et le moment où on intervient
00:20:45sur l'ouvrage, il se passe une vingtaine
00:20:47d'années. Ce qui n'est pas du tout normal.
00:20:49Il faudrait vraiment réduire
00:20:51ces durées d'intervention.
00:20:53La mairie aurait envisagé de commencer les travaux
00:20:55d'ici cet automne ou au plus tard
00:20:57au printemps 2025.
00:20:59On est déjà le 14 août
00:21:01la rentrée scolaire approche
00:21:03à grands pas. Vous avez peut-être commencé
00:21:05l'achat des fournitures de vos enfants
00:21:07cette année. Leur coût moyen pour un
00:21:09élève de sixième s'élève à 223 euros
00:21:11soit une légère, très légère
00:21:13baisse de 1% par rapport à l'an dernier.
00:21:15C'est le résultat du baromètre annuel
00:21:17de Familles de France mais les parents restent
00:21:19prudents. C'est ce qu'ont constaté Thibaut Marcheteau
00:21:21et Pierre Emco dans les Yvelines.
00:21:23Le récit est signé Sharon Camara.
00:21:25Bonne nouvelle pour les parents
00:21:27d'élèves. Pour cette rentrée scolaire
00:21:29le prix moyen des fournitures affiche
00:21:31une légère baisse.
00:21:33Une annonce qui ne les empêche pas de faire preuve
00:21:35de prudence dans les rayons des supermarchés.
00:21:37Un seul objectif, ne pas dépasser
00:21:39le budget. Pour cela
00:21:41ce père de famille a développé une stratégie
00:21:43réutiliser le maximum
00:21:45de fournitures. Les cahiers
00:21:47tout ça, ça doit être changé
00:21:49mais par contre tout ce qui est
00:21:51crayon, feutre, on fait le tri
00:21:53on jette ce qui va plus, on complète un petit peu
00:21:55mais en général
00:21:57on arrive à faire et à
00:21:59récupérer. On a l'habitude de ne pas trop
00:22:01prendre de marques donc
00:22:03pour nous le budget
00:22:05est assez serré mais ça passe
00:22:07toujours. Pour certains, la baisse des prix
00:22:09des fournitures scolaires est une occasion
00:22:11de faire des économies. Pour l'instant
00:22:13on prend vraiment les nécessaires
00:22:15qu'est-ce qu'on a besoin
00:22:17et le reste peut-être
00:22:19on va faire à notre tour pour
00:22:21finir
00:22:23nos achats. On fait très très attention.
00:22:25Selon l'association Familles
00:22:27de France, le coût de la rentrée scolaire
00:22:29pour un élève en classe de sixième
00:22:31diminue de 1,27%
00:22:33en 2024. Une tendance
00:22:35surtout portée par la baisse des prix
00:22:37de la papeterie.
00:22:39D'ailleurs cette rentrée scolaire, on en parlera
00:22:41tout à l'heure à 7h avec Alice Sommerer
00:22:43sur ce plateau. On va parler tout d'abord
00:22:45du CHU de Nantes au bord de l'implosion
00:22:47selon le syndicat Force Ouvrière, 4 patients
00:22:49sont morts au service des urgences. En moins
00:22:51d'un mois, la direction de l'établissement ne confirme
00:22:53qu'un seul décès. Une situation qui
00:22:55met mal à l'aise toute la communauté des soignants
00:22:57au reportage de Michael Chailloux.
00:22:59Milieu d'après-midi
00:23:01en plein mois d'août, c'est un défilé
00:23:03incessant d'ambulances
00:23:05sur la rampe d'accès qui mène aux urgences
00:23:07du CHU de Nantes. Même si
00:23:09les choses se sont un peu calmées depuis
00:23:11quelques jours, la situation a incité
00:23:13le syndicat Force Ouvrière
00:23:15à tirer la sonnette d'alarme. On a été
00:23:17alerté par nos collègues la semaine dernière
00:23:19sur 4 patients
00:23:21qui seraient décédés aux urgences
00:23:23faute de place en hospitalisation
00:23:25et qui ont dû
00:23:27rester en file d'attente de longues
00:23:29heures. On a eu jusqu'à
00:23:3170 heures pour plusieurs patients en file
00:23:33d'attente. 4 décès en 3 semaines
00:23:35selon Force Ouvrière, la direction
00:23:37du CHU n'en confirme qu'un seul.
00:23:39Dans un communiqué, elle donne
00:23:41une explication sur cet embouteillage
00:23:43estival aux urgences.
00:23:45Comme chaque année, des fermetures de lits d'hospitalisation
00:23:47et de places dans le secteur sanitaire
00:23:49et médico-social ont eu lieu
00:23:51sur l'ensemble du territoire afin de
00:23:53permettre la prise des congés annuels
00:23:55des professionnels de santé. Ces tensions
00:23:57en aval peuvent provoquer certains jours
00:23:59des temps de présence allongés aux urgences.
00:24:01De dire qu'on doit
00:24:03fermer les établissements pour donner des congés annuels,
00:24:05ça participe du manque
00:24:07d'anticipation
00:24:09des directeurs. Parce que
00:24:11il y a quelques années de cela,
00:24:13nous avions des remplacements
00:24:15et les remplacements permettaient de
00:24:17maintenir les lits ouverts et maintenir
00:24:19des établissements ouverts sur le territoire.
00:24:21Si cette situation est récurrente aux urgences
00:24:23durant l'été, le CHU de Nantes
00:24:25l'a déjà rencontré
00:24:27au 1er janvier de cette année.
00:24:29Allez, dans un instant
00:24:31avec l'excellente Alice Sommerer sur ce plateau,
00:24:33on va parler de l'impact des JO de Paris
00:24:35sur l'économie de la France. Le jeu en valait-il
00:24:37la chandelle ? Vous nous direz tout
00:24:39dans un instant. A tout de suite.
00:24:45Trois jours après la
00:24:47clôture des Jeux Olympiques de Paris,
00:24:49les premiers bilans semblent positifs quant à leur
00:24:51impact sur l'économie de la France.
00:24:53La Banque de France, par exemple, a publié
00:24:55un rapport qui fait état d'une possible hausse du PIB
00:24:57grâce à cette compétition.
00:24:59Je vous pose la question, Alice Sommerer,
00:25:01ce matin. Est-ce que les JO
00:25:03vont avoir des résultats sur
00:25:05l'économie de notre pays ?
00:25:07Anthony, à première vue, oui, effectivement.
00:25:09Les JO ont un impact positif
00:25:11sur l'économie de notre pays
00:25:13et premièrement grâce
00:25:15à l'afflux de visiteurs. Selon
00:25:17le dernier bilan de l'Office du Tourisme
00:25:19de Paris, on compte à peu près
00:25:2111,2 millions de visiteurs
00:25:23qui ont afflué dans les rues de la capitale
00:25:25et surtout qui ont pris part aux activités
00:25:27liées aux JO en
00:25:29région parisienne.
00:25:31Au-delà des activités, selon
00:25:33la Banque de France, la réussite des JO à Paris
00:25:35se mesure surtout au surcroît
00:25:37de l'activité dans les hôtelleries
00:25:39et dans les entreprises organisatrices.
00:25:41Le taux d'occupation des hôtels
00:25:43était de 84%
00:25:45selon le cabinet de conseil MKG.
00:25:47Les spécialistes prédisent
00:25:49une hausse de 0,25%
00:25:51du PIB au troisième trimestre
00:25:532024, soit une hausse
00:25:55estimée entre 0,35%
00:25:57et 0,45%
00:25:59entre juillet et septembre
00:26:01contre 0,3%
00:26:03lors du deuxième trimestre.
00:26:05C'est donc une réussite sur toute la ligne ?
00:26:07Finalement, ce n'est pas une franche
00:26:09réussite comme ça l'a été pour le tourisme
00:26:11et c'est d'ailleurs un peu plus compliqué.
00:26:13Dans un premier temps, il faut d'abord rappeler
00:26:15que le porte-monnaie des Transiliens
00:26:17et des Franciliens
00:26:19en a pris un coup
00:26:21puisque le prix des tickets de métro
00:26:23a grandement augmenté.
00:26:25Il est passé de 2,15€ à 4€
00:26:27depuis le 20 juillet et ce jusqu'au
00:26:298 septembre pour la fin des Jeux Paralympiques.
00:26:31Il faut aussi s'intéresser
00:26:33au bilan des restaurateurs et des commerçants
00:26:35de proximité qui n'ont pas du tout
00:26:37enregistré la hausse qu'ils espéraient.
00:26:39Et puis dans un second temps,
00:26:41il faut aussi se rappeler qu'on a investi
00:26:43effectivement pour ces Jeux
00:26:45et qu'il va falloir amortir ce coût.
00:26:47Un coût qui s'élève à près de 10 milliards d'euros
00:26:49selon le cabinet de conseil Asteres.
00:26:51Une somme qui, selon Vladimir Andreev,
00:26:53économiste du sport qui a été interrogé
00:26:55par nos confrères de chez West France,
00:26:57n'est absolument pas justifiée
00:26:59compte tenu de ce qu'espérait la France.
00:27:01Sans oublier aussi que l'entretien
00:27:03des infrastructures à long terme
00:27:05va vraiment nous coûter très cher.
00:27:07Alors évidemment, on reste optimiste
00:27:09quant à l'héritage de ces Jeux
00:27:11tout en gardant un petit peu de réserve
00:27:13sur l'aspect économique.
00:27:15C'était l'angle éco d'Alice Sommerer
00:27:17qu'on retrouve tout au long de cette matinale
00:27:19et avec qui on parlera des fournitures scolaires
00:27:21tout à l'heure à 7h20.
00:27:23On va parler maintenant de ce triste anniversaire.
00:27:25C'était il y a tout juste 6 ans.
00:27:27Le 14 août 2018, le pont de Gênes en Italie
00:27:29qui s'effondrait, il a entraîné dans sa chute
00:27:31une trentaine de véhicules.
00:27:3343 personnes sont retrouvées mortes.
00:27:35En France, dans la foulée de ce drame,
00:27:37une mission sénatoriale est lancée
00:27:39pour évaluer l'état de nos ouvrages.
00:27:41On en parle avec vous, Michel Chevalet.
00:27:43Vous êtes notre spécialiste des questions scientifiques.
00:27:45Le résultat de ce rapport n'est pas bon du tout.
00:27:47Et 5 ans après ce rapport,
00:27:49la situation manifestement ne s'améliore pas.
00:27:51Elle aurait dû s'améliorer.
00:27:53C'est un peu amélioré tout de même.
00:27:55Je vous rappelle que le pont de Gênes,
00:27:57c'est une erreur dans la construction
00:27:59et également surtout une erreur
00:28:01dans l'entretien.
00:28:03Le rapport remonte à 2019
00:28:05et le rapport soulignait qu'en France
00:28:07on a entre 200 et 250 000
00:28:09ponts.
00:28:11On est très riche au point du pont.
00:28:13Ça c'est le premier point.
00:28:15Et le deuxième, le rapport estimait
00:28:17qu'entre 30 et 35 000 ponts
00:28:19devraient avoir des travaux.
00:28:21Et donc ils méritent des travaux.
00:28:23Donc la situation est urgente.
00:28:25Et même le rapport parle d'un véritable plan Marshall
00:28:27qui va mobiliser beaucoup plus de moyens.
00:28:29La difficulté est qu'en France,
00:28:31la responsabilité est répartie.
00:28:33Il y a 10% des ponts
00:28:35qui sont à la charge de l'État.
00:28:3790% c'est les collectivités territoriales.
00:28:39C'est-à-dire que c'est
00:28:41les départements,
00:28:43c'est la région,
00:28:45le département,
00:28:47les municipalités.
00:28:49Donc vous voyez, c'est extrêmement flou.
00:28:51Et vous imaginez bien,
00:28:53quand vous voyez un pont,
00:28:55la complexité des ouvrages d'art.
00:28:57Il y a par exemple des petites communes
00:28:59sur le Rhône qui ont des ponts suspendus.
00:29:01C'est des câbles qu'il faut changer,
00:29:03vérifier régulièrement tous les 5 ans.
00:29:05On va demander aux municipalités de payer la note,
00:29:07c'est impossible.
00:29:09Donc vous voyez, le rapport souligne bien,
00:29:11un, le manque de financement,
00:29:13deux, le manque de personnel pour l'inspection.
00:29:15Il faut qu'ils soient inspectés tous les ans.
00:29:17Et surtout, le fouiller un peu administratif.
00:29:19Moi j'ai noté pour le moment
00:29:21qu'il y a un, deux, trois, quatre,
00:29:23cinq organismes différents
00:29:25qui s'occupent de la surveillance
00:29:27des ponts. C'est donc complexe.
00:29:29Donc le rapport souligne,
00:29:31un, il faut un véritable plan Marshall,
00:29:33de mettre en place enfin,
00:29:35comme pour l'aviation,
00:29:37une espèce de DGAC,
00:29:39une espèce d'organisme de surveillants
00:29:41de contrôle, qui donne les ordres
00:29:43et surtout va contrôler
00:29:45le résultat des travaux.
00:29:47Merci beaucoup pour ces explications
00:29:49Michel Cheval et on poursuit tout de suite
00:29:51avec la météo des plages sur CNews.
00:29:53La météo des plages avec BDR.fr
00:29:55L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or
00:29:57et lingots d'or. L'agence BDR,
00:29:59partenaire de votre nouvelle épargne.
00:30:01Bienvenue dans votre météo des plages.
00:30:03Retour du temps pluvieux dans le nord de la France.
00:30:05Il fera 21 degrés à Grandville et au Touquet.
00:30:07Dans l'eau, les températures oscilleront
00:30:09entre 18 et 21 degrés.
00:30:11Des averses également sur la façade atlantique.
00:30:13Les températures seront néanmoins douces.
00:30:1524 degrés au sable d'Olonne et à Quiberon.
00:30:17À la Bôle, l'eau sera à 20 degrés.
00:30:19Temps très mitigé dans le sud-ouest.
00:30:21Il fera jusqu'à 25 degrés à Arcachon.
00:30:23Dans l'eau, la température sera
00:30:25de 23 degrés à Saint-Jean-de-Luz.
00:30:27Les averses seront nombreuses dans le
00:30:29golfe du Lion, excepté à Argelès
00:30:31où le soleil sera au rendez-vous avec 30 degrés.
00:30:33Dans l'eau, vous aurez localement
00:30:3527 degrés à Sanary.
00:30:37Temps chaud mais pluvieux sur la côte d'Azur.
00:30:39Grand soleil en Corse avec 34 degrés
00:30:41à Ajaccio. La température
00:30:43de l'eau ira jusqu'à 29 degrés
00:30:45à Cannes et à Antibes.
00:30:47La météo des plages avec BDR.fr
00:30:49L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or
00:30:51et lingots d'or. L'agence BDR,
00:30:53partenaire de votre nouvelle épargne.
00:30:55Et tout de suite, la météo
00:30:57de votre mercredi 14 août.
00:30:59Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:31:01La météo avec Groupe Verlaine.
00:31:03Pour devenir franchisé dans les énergies
00:31:05renouvelables. Groupe Verlaine.
00:31:07Bienvenue dans votre météo.
00:31:09Un temps très instable et
00:31:11des orages entre le nord et l'est du pays.
00:31:13À l'ouest et sur la côte d'Azur,
00:31:15le temps sera un peu plus clément mais nuageux.
00:31:17Des averses orageuses sont également
00:31:19à prévoir dans le Pays Basque.
00:31:21Dans l'après-midi, les orages gagnent du terrain
00:31:23dans une grande partie du territoire
00:31:25du nord-est jusqu'au sud du pays.
00:31:27Quelques éclaircies sont à prévoir
00:31:29sur la façade atlantique.
00:31:31Pour les températures, elles restent encore très douces
00:31:33le matin avec 19 degrés à Paris
00:31:35ou encore 23 degrés à Perpignan.
00:31:37Il fera jusqu'à 25 degrés à Nice.
00:31:39Dans l'après-midi, il fera encore
00:31:41très chaud, 30 degrés à Strasbourg,
00:31:4333 degrés à Montpellier,
00:31:4527 degrés dans la capitale.
00:31:47Il fera toutefois un peu plus frais du côté de Brest
00:31:49où la température avoisinera les 21 degrés.
00:31:51Rejoindre le mouvement
00:31:53de la rénovation énergétique.
00:31:55C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:31:57Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:31:59Groupe Verlaine.
00:32:01Bon réveil à tous, si vous nous rejoignez
00:32:03dans votre matinale, on est avec toute l'équipe
00:32:05Marine Sabourin, Alice Sommeraire et Paul-Antoine
00:32:07qui vient décrypter l'actualité politique
00:32:09avec nous. Voici les titres de votre journal.
00:32:11A la une, deux policiers de la brigade
00:32:13anticriminalité du 93,
00:32:15violemment agressés alors qu'ils quittaient leur service.
00:32:17L'un d'eux a été hospitalisé en urgence.
00:32:19Les deux agents sont sous le choc. Cela s'est passé
00:32:21à Lannis-sur-Marne.
00:32:23On vous explique tout dans ce journal.
00:32:25A Besançon, un homme de 27 ans a été
00:32:27poignardé à mort ce dimanche pour une histoire
00:32:29de chaises à l'ombre. Un mineur de 17 ans
00:32:31a reconnu l'effet. Nouvelle illustration
00:32:33de cette ultra-violence gratuite chez les jeunes.
00:32:35Nous nous sommes rendus sur place.
00:32:37Rappelez-vous, il y a quelques jours,
00:32:39le champ de Mars, digne d'une carte
00:32:41postale expurgée de sa délinquance
00:32:43et des vendeurs à la sauvette.
00:32:45Ne vous faites pas d'illusions, tout le monde a fait son retour
00:32:47sur place à l'issue des JO.
00:32:49Voici les premières images dans cette édition.
00:32:51Quatrième jour de lutte
00:32:53contre les incendies près d'Athènes.
00:32:55Le bilan, pour le moment, fait état d'un mort et d'au moins
00:32:5766 blessés, 10 000 hectares de terrain ravagés
00:32:59et des milliers de personnes déplacées.
00:33:01A 6h45, nous serons en direct avec Martine Schenker,
00:33:03habitante d'Athènes.
00:33:05Elle nous parlera des fumées qui ont envahi la capitale.
00:33:11On commence tout d'abord avec cette nouvelle agression
00:33:13de policiers à Lannis-sur-Marne.
00:33:15Alors qu'ils rentraient de leur service lundi soir,
00:33:17les agents de la BAC de Seine-Saint-Denis
00:33:19ont eu une altercation avec un automobiliste
00:33:21et quand ils lui ont annoncé leur fonction,
00:33:23cela n'a pas arrêté l'individu, bien au contraire.
00:33:25Oui, puisqu'il a suivi l'un des policiers
00:33:27jusqu'à chez lui, accompagné de plusieurs individus.
00:33:29Ils l'ont alors roué de coups
00:33:31pendant que son collègue était ceinturé.
00:33:33Les individus ont ensuite pris la fuite
00:33:35après qu'un des agents ait rappelé qu'il était policier.
00:33:37Évidemment, les forces de l'ordre sont sous le choc.
00:33:39Écoutez Eric Couvras, du syndicat Unité 93.
00:33:43C'est agréablement blessé,
00:33:45il y a une fracture au niveau de la mâchoire,
00:33:47au niveau de l'optique,
00:33:49il y a une fracture au niveau de l'optique,
00:33:51au niveau des côtes,
00:33:53une fracture au niveau des côtes.
00:33:55Donc ça, c'est toutes les séquelles physiques.
00:33:57Après, il y a tout le côté moral,
00:33:59où bien sûr, il est impacté aussi moralement
00:34:01et très impacté.
00:34:03C'est un collègue expérimenté,
00:34:05un collègue qui est très apprécié
00:34:07et ça a choqué l'ensemble des policiers,
00:34:09ce lynchage et ce déchaînement de violence.
00:34:11Nous, maintenant, au niveau de la police,
00:34:13ce qu'on espère,
00:34:15l'ensemble des policiers espèrent,
00:34:17c'est qu'il y ait des interpellations rapides
00:34:19et ce qu'on espère aussi,
00:34:21c'est qu'il y ait des sanctions qui soient exemplaires,
00:34:23fermes contre les individus
00:34:25qui ont commis ces agissements.
00:34:27Voilà, la nouvelle illustration de cette haine
00:34:29qui s'exprime de plus en plus souvent
00:34:31à l'égard des agents du service public.
00:34:33On va parler également de cette nouvelle
00:34:35Rix à Besançon, dans le département du Doubs,
00:34:37où un homme de 27 ans a été poignardé à mort dimanche soir.
00:34:39Trois personnes ont été interpellées,
00:34:41l'un d'eux, un mineur, a reconnu les faits
00:34:43et il a été mis en examen.
00:34:45Une dispute aurait éclaté pour une histoire de place
00:34:47sur une chaise à l'ombre.
00:34:49Reportage sur place de Fabrice Elsner
00:34:51avec le récit de Sarah Varny.
00:34:53Dimanche vers 23h,
00:34:55les policiers sont appelés pour une Rix.
00:34:57Sur place, un homme de 27 ans a été poignardé
00:34:59à deux reprises. Il est décédé
00:35:01d'essuie de ses blessures.
00:35:03A l'origine de cette Rix mortelle,
00:35:05un différent dérisoire entre deux individus
00:35:07avait disputé une chaise pour profiter
00:35:09de la fraîcheur au pied de l'immeuble.
00:35:11L'auteur présumé serait remonté chercher un couteau
00:35:13de cuisine pour s'en prendre à la victime.
00:35:15Un témoin raconte la scène.
00:35:17La victime a essayé de prendre la fuite,
00:35:19mais ils étaient beaucoup trop proches,
00:35:21donc il lui a sonné un coup de couteau dans le dos.
00:35:23Juste à côté, il y avait un caddie par terre.
00:35:25Malheureusement, on ne l'avait pas vu.
00:35:27En prenant la fuite et en ayant reçu le coup de couteau,
00:35:29la victime est tombée.
00:35:31Elle est toujours consciente.
00:35:33Le meurtrier est allé vers lui
00:35:35et grâce à lui, il a encore deux coups de couteau.
00:35:37Les différents témoins mènent les policiers
00:35:39jusqu'à l'appartement du suspect.
00:35:41Trois mineurs se sont livrés aux forces de l'ordre.
00:35:43A l'issue de la garde à vue,
00:35:45deux d'entre eux ont été libérés.
00:35:47Le troisième a quant à lui été placé en garde à vue
00:35:49après avoir reconnu les coups mortels portés à la victime.
00:35:51Selon le procureur, la victime était connue
00:35:53des services de police,
00:35:55notamment pour détention d'armes, vols aggravés
00:35:57et trafic de stupéfiants.
00:35:59De son côté, l'auteur présumé et un mineur
00:36:01non accompagné d'origine malienne
00:36:03a reconnu des forces de l'ordre.
00:36:05Le suspect explique avoir voulu se faire justice
00:36:07après avoir été frappé et aspergé
00:36:09d'un produit inflammable par la victime
00:36:11juste avant les faits.
00:36:13Ce qui crédibilise cette version,
00:36:15c'est que les enquêteurs, lors de la perquisition,
00:36:17ont retrouvé au domicile du mineur
00:36:19des vêtements qui sentaient très fortement
00:36:21ce qu'ils ont considéré être du white spirit.
00:36:23Le parquet a requis ce mardi soir
00:36:25le placement en détention provisoire du mineur.
00:36:27La question du jour,
00:36:29elle concerne ce détenu considéré
00:36:31comme dangereux à Béthune.
00:36:33Ex-brackeur, condamné jusqu'en 2044,
00:36:35qui s'est déjà évadé de prison
00:36:37grâce à une prise d'otage.
00:36:39Il a obtenu de la justice des permissions
00:36:41de sortie sans aucune escorte
00:36:43afin de passer son permis de conduire.
00:36:45Voilà qui suscite la colère
00:36:47des surveillants pénitentiaires.
00:36:49Et vous, est-ce que cela vous choque ?
00:36:51Je vous propose de répondre à cette question.
00:36:53Vous scannez le QR code qui s'affiche sur l'écran,
00:36:55vous enregistrez vos réponses
00:36:57et on les diffusera dans le courant
00:36:59de cette émission.
00:37:01On va parler de cette tension
00:37:03qui pèse toujours au Proche-Orient.
00:37:05Alors que l'Iran a rejeté hier l'appel des Occidentaux
00:37:07à renoncer à tout riposte,
00:37:09les États-Unis appellent les Israéliens
00:37:11à rester vigilants, alertes et prêts.
00:37:13Le ministre de la Défense israélien s'est exprimé hier
00:37:15réaffirmant son soutien au peuple de l'État hébreu.
00:37:17On l'écoute.
00:37:19Il s'agit à la fois d'éliminer les menaces
00:37:21et de préparer toutes les possibilités
00:37:23afin d'être en mesure d'attaquer
00:37:25là où nous le déciderons.
00:37:33Je suis conscient des tensions et du lourd fardeau
00:37:35qui pèsent sur les citoyens d'Israël.
00:37:37Nous suivons de près ce qui se passe,
00:37:39y compris à Beyrouth, à Téhéran
00:37:41et dans d'autres endroits.
00:37:43Grâce aux personnes présentes sur cette base
00:37:45et dans de nombreux endroits du pays,
00:37:47en mer, sur terre et dans les airs,
00:37:49les citoyens d'Israël peuvent continuer
00:37:51à vivre leur vie.
00:37:53Mais ils doivent rester en sécurité,
00:37:55en sécurité et en préparation.
00:38:21Les transports en commun d'Île-de-France
00:38:23sont désormais revenus à une fréquence normale
00:38:25pour un mois d'août.
00:38:27Un allègement du nombre de trains
00:38:29qui n'a pas échappé aux usagers.
00:38:31Il y a un peu moins de fréquences
00:38:33au niveau des métros,
00:38:35des transports en commun.
00:38:37Il y a un peu moins d'usages.
00:38:39Il y a un peu moins d'usages.
00:38:41Il y a un peu moins d'usages.
00:38:43Il y a un peu moins d'usages.
00:38:45Il y a un peu moins d'usages.
00:38:47Il y a un peu moins d'usages.
00:38:49Il y a eu des métros, des RER...
00:38:51Il y a eu des métros, des HER et etc..
00:38:53Un peu moins, ouais.
00:38:55Un peu moins que les 2 semaines passées
00:38:57où il n'y avait vraiment pas de souci
00:38:59pour avoir un métro en moins de 3 minutes
00:39:01sur Aix-6 par exemple.
00:39:03Une augmentation de la fréquence
00:39:05des transports en commun pour les Jeux Olympiques
00:39:07qui semble avoir fait l'unanimité
00:39:09et à laquelle les usagers ont pris goût.
00:39:11On aimerait bien que le niveau de service
00:39:13soit maintenu à ce niveau-là
00:39:15pendant tout le reste de l'année oui.
00:39:17pas trop de retard donc ça changeait de d'habitude.
00:39:19Une fréquence réduite de courte durée, l'offre de transport sera de nouveau renforcée
00:39:25pour accueillir les Jeux Paralympiques de Paris du 28 août au 8 septembre.
00:39:30Oui bon et qu'en sera-t-il après la fin des Jeux Paralympiques ?
00:39:34Là aussi on peut se poser la question.
00:39:35D'ailleurs, le retour des vendeurs à la sauvette près de la Tour Eiffel,
00:39:38ils avaient disparu de la capitale pendant les Jeux Olympiques,
00:39:41dissuadés par la forte présence policière dans le secteur.
00:39:44Mais cette activité, on le rappelle, complètement illégale a vite recommencé
00:39:47dès leur départ au grand désarroi des habitants.
00:39:50Alors Paul-Antoine, c'était prévisible.
00:39:52On est capable d'assurer la sécurité à Paris pendant les JO
00:39:55quand les yeux du monde entier sont braqués sur nous.
00:39:59Mais nous ne serions plus capables finalement de le faire pour les Parisiens eux-mêmes ?
00:40:02C'est pas une question de capacité, c'est une question de volonté.
00:40:04Quand on a voulu assurer la sécurité, quand on a voulu que les métros soient à l'heure,
00:40:07ça a été fait.
00:40:09Moi, ce qui me choque un peu, c'est que quand les touristes du monde entier viennent,
00:40:13et pour le coup, c'est aussi très bien, c'était la vitrine de la France,
00:40:15là, il n'y a aucun problème.
00:40:16Là, on met 18 000 gendarmes, policiers, militaires.
00:40:19Et là, la sécurité règne dans Paris et c'était un bonheur d'habiter à Paris.
00:40:24En revanche, quand les touristes partent, là, c'est fini.
00:40:26Les Parisiens, en fait, c'est notre ville, mais ce n'est pas notre ville.
00:40:31Et là, les habitudes reviennent, les mauvaises habitudes, si je puis dire, reviennent.
00:40:35Et c'est un côté un peu choquant parce qu'on se demande où vont nos impôts.
00:40:38Comme ça a été rappelé par votre confrère journaliste,
00:40:41les JO vont nous coûter 10 milliards parce que cet argent, il ne vient pas de n'importe où.
00:40:45C'est nos impôts qu'ils payent à la fin.
00:40:46Ce n'est pas Madame Hidalgo ou M. Macron qui vont payer.
00:40:50Et de ce point de vue-là, on n'a pas de retour sur investissement ?
00:40:52Bien sûr que non.
00:40:53Et c'est un côté un peu gênant où se dit, encore une fois, les touristes viennent.
00:40:55Et c'est normal, je ne critique pas, mais les touristes viennent.
00:40:58Eux ont le droit à la sécurité.
00:40:59Mais nous, Français, Parisiens, on aimerait aussi avoir cette sécurité.
00:41:02Malheureusement, ce n'est pas le cas.
00:41:04C'est triste et encore une fois, ça prouve que c'est juste une question de volonté.
00:41:07Si vous voulez assurer la sécurité à Paris et en France,
00:41:10parce qu'il ne faut pas que ce soit qu'à Paris,
00:41:11on connaît les mesures à prendre et elles ont été prises.
00:41:15M. Darmanin a fait un très bon travail pour le coup pendant deux semaines.
00:41:18On lui demande juste de faire ça pendant tous les jours.
00:41:21Et puis, on verra aussi qui le remplacera potentiellement Place Beauvau
00:41:25et pourra assurer la suite de cette sécurité.
00:41:27On va finir avec une image plutôt insolite dans ce journal,
00:41:31cette image de kangourou dans un champ de tournesol.
00:41:34Ça pourrait être normal en Australie, sauf que ça se passe en France, en Charente-Maritime.
00:41:39Oui, le walabi a été aperçu près de Pont-l'Abbé d'Arnoux.
00:41:41L'animal a été rendu à son propriétaire.
00:41:43Il s'était échappé de son enclos.
00:41:45C'est donc une histoire qui finit bien.
00:41:47Ça, c'est une histoire qui vous plaît, Marine Sabourin.
00:41:48Effectivement, je suis très rassurée de voir qu'il a réussi.
00:41:51Je suis très fan des animaux globalement.
00:41:54On va parler des sports à présent.
00:41:59Détendez-vous devant la chronique sport avec la Halle au Sommeil,
00:42:01spécialiste de la litterie française et des canapés pour tous les budgets.
00:42:06Du côté du Tour de France femmes, Demi Vollering a remporté la troisième étape hier.
00:42:11La Néerlandaise, tenante du titre et grande favorite du Tour,
00:42:15a écrasé ses adversaires dans un contre-la-montre de 6,3 kilomètres
00:42:19dans les rues de Rotterdam aux Pays-Bas.
00:42:21Elle prend donc le maillot jaune à sa compatriote Charlotte Kuhl
00:42:24qui, elle, a remporté les deux premières étapes du Tour.
00:42:26Aujourd'hui, le peloton quitte les Pays-Bas et prend la direction de Liège en Belgique.
00:42:31C'était la chronique sport avec la Halle au Sommeil,
00:42:35spécialiste de la litterie française et des canapés pour tous les budgets.
00:42:41Au quatrième jour de lutte contre les incendies en Grèce,
00:42:44près d'Athènes, nous serons en direct avec Martine Schenker.
00:42:47Elle habite justement Athènes.
00:42:48Elle nous parlera de ces fumées qui s'échappent de ces incendies
00:42:53et qui ont recouvert quasiment l'intégralité de la ville d'Athènes.
00:42:55A tout de suite.
00:43:016h42 sur CNews.
00:43:03Bon réveil à tous.
00:43:04Si vous n'en rejoignez tout de suite, le rappel de l'actualité avec vous Marine.
00:43:09Les États-Unis approuvent la vente d'armements à Israël pour plus de 20 milliards de dollars.
00:43:15L'annonce survient alors que la guerre entre l'État hébreu et le Hamas entre dans son onzième mois.
00:43:19La vente inclut 50 avions de chasse F-15 et près de 33 000 munitions pour tanks.
00:43:24Et puis, l'Ukraine revendique de nouvelles avancées en territoire russe.
00:43:27Kiev affirme avoir pris 74 localités dans la région de Kursk.
00:43:30Cette offensive a déjà provoqué la fuite de 120 000 habitants selon les autorités russes.
00:43:38Quatrième jour de lutte contre les incendies près d'Athènes.
00:43:41Le bilan pour le moment fait état d'un mort et d'au moins 66 blessés.
00:43:4510 000 hectares de terrain ont été ravagés et des milliers de personnes déplacées.
00:43:49Nous sommes en direct avec Martine Schenker.
00:43:52Bonjour, merci d'être avec nous ce matin Martine.
00:43:55Vous êtes Suisse, vous habitez le centre d'Athènes.
00:43:59Racontez-nous, comment ça se passe pour vous depuis 4 jours désormais ?
00:44:04Eh bien, si vous voulez, malgré que les incendies soient vraiment très impressionnants,
00:44:09pour nous qui habitons en ville d'Athènes,
00:44:14eh bien, ça ne modifie pas vraiment notre mode de vie.
00:44:19Alors, bien sûr, on est très impressionnés par les images.
00:44:22Et puis, il y a des nuisances comme justement de la fumée,
00:44:28des cendres qui sont dans l'air, etc.
00:44:31Mais disons sinon, malheureusement,
00:44:33enfin, bien qu'on compatisse beaucoup aux problèmes
00:44:37qui sont rencontrés par les personnes exposées aux incendies,
00:44:42en fait, nous, dans notre vie, tous les jours, ça ne change pas grand-chose.
00:44:47On parle d'une fumée acre qui a recouvert une partie de la capitale.
00:44:50Vous avez pu la sentir ?
00:44:52Oui, oui, bien sûr.
00:44:55Eh bien, ça dépend du vent, en fait.
00:44:58Si vous voulez, le problème quand il y a les incendies,
00:45:00et c'est aussi ça qui les propage à gauche, à droite,
00:45:04enfin, ils sont très difficiles à maîtriser, c'est le vent.
00:45:08Alors, le vent, il ne souffle pas dans tous les jours dans le même sens.
00:45:11Mais pour vous dire la vérité, en fait, nous, on sait que quand il fait des chaleurs pareilles
00:45:18et qu'il y a beaucoup de vent en même temps,
00:45:21en général, il y a toujours des incendies qui se déclarent à différents endroits.
00:45:26Oui, c'est quelque chose auquel vous êtes habituée en Grèce.
00:45:29Effectivement, vous êtes inquiète sinon pour votre sécurité
00:45:32ou pour le moment, Sarah, vous vous sentez en sécurité dans le centre-ville ?
00:45:36Personnellement, non.
00:45:38Ça veut dire que notre sécurité personnelle n'est pas menacée
00:45:44puisque les incendies ne vont jamais arriver en ville d'Athènes.
00:45:50Mais malheureusement, on se rend bien compte de ce qui se passe autour de nous
00:45:55et c'est très difficile.
00:45:57Les autorités vous tiennent au courant sur la progression de l'incendie ?
00:46:00Éventuellement, quoi faire en cas de danger ?
00:46:02Oui, bien sûr.
00:46:04C'est-à-dire que les incendies, on est tout le temps au courant
00:46:08de comment avance l'incendie, où il se trouve.
00:46:12On a des amis même qui habitent dans des quartiers
00:46:17qui sont peut-être plus directement menacés.
00:46:20Mais après, je ne sais pas, quelque chose qui nous menace nous-mêmes directement.
00:46:31Vous-même, vous êtes organisatrice de voyages en Grèce.
00:46:34On le disait à l'instant, le pays est habitué à ces incendies.
00:46:38Ils arrivent régulièrement.
00:46:40Est-ce que cela a affecté déjà votre activité ou pas ?
00:46:44Oui.
00:46:45C'est-à-dire que les personnes qui viennent de l'étranger,
00:46:50je travaille surtout avec des clients qui sont francophones,
00:46:55qui viennent souvent de France, du Canada, etc.
00:47:00Il y a beaucoup de personnes qui doivent venir maintenant en Grèce,
00:47:04qui voient ces images, qui sont inquiètes pour leur sécurité,
00:47:09qui me demandent si on ne ferait pas mieux de venir à un autre moment.
00:47:13Mais disons que les incendies sont là où il y a des forêts.
00:47:19Ce ne sont pas les endroits qu'ils voulaient,
00:47:21qui sont les plus recherchés par les touristes.
00:47:24Après, ça peut influencer effectivement leur voyage.
00:47:30C'est-à-dire que, par exemple, l'aéroport d'Athènes,
00:47:33s'il vous plaît, se trouve justement au nord de l'Athique.
00:47:37Donc, il est dans une zone qui pourrait être menacée directement.
00:47:43Mais si vous voulez, par exemple, l'accès des avions à cause de la fumée peut être difficile
00:47:49ou bien certaines routes peuvent être coupées par l'incendie
00:47:54ou fermées parce qu'elles sont menacées par l'incendie.
00:47:58Donc, voilà, ça peut effectivement poser des problèmes.
00:48:02Mais la sécurité personnelle des gens n'est pas menacée en général.
00:48:07Merci à vous Martine Schenker.
00:48:09Je le rappelle, vous habitez le centre-ville d'Athènes.
00:48:11Vous témoignez de ces incendies qui ravagent les alentours de la capitale.
00:48:16Je vous remercie pour votre témoignage.
00:48:18On va parler dans un instant de la fin de la trêve politique.
00:48:21Elle est curieusement marquée par une profusion de lettres
00:48:24que s'envoient les différents partis.
00:48:26Dans un instant, la chronique politique d'Hubert Humbert-Anglaise,
00:48:30journaliste au JDD, qui nous accompagne.
00:48:32Ce sera juste après la pause.
00:48:38C'est l'heure de l'édito politique de 6h50 avec Humbert-Anglaise.
00:48:41Bonjour et merci d'être avec nous.
00:48:43On va parler avec vous de la fin de cette trêve politique.
00:48:46Elle est curieusement marquée en ce moment par une profusion de lettres
00:48:49que s'envoient les différents partis.
00:48:51Et oui, c'est le retour de la République des Lettres.
00:48:53Vous savez, on dit parfois des politiques en réserve de la République
00:48:56qu'ils envoient des cartes postales cette saison
00:48:59pour envoyer un signe de vie, parfois un petit message politique,
00:49:02un ballon d'essai pour une idée.
00:49:04Toujours en tout cas pour s'assurer qu'ils ne sont pas oubliés
00:49:07et se rappeler aux bons souvenirs des Français.
00:49:09Mais cet été, c'est la lettre qui a la cote.
00:49:11Emmanuel Macron a écrit deux fois aux Français,
00:49:13la première fois une semaine avant le premier tour des élections législatives
00:49:17pour expliquer la dissolution et appeler à éviter
00:49:19que les extrêmes prennent le pouvoir.
00:49:21Et la deuxième, trois jours après le second tour des législatives,
00:49:24le 10 juillet, pour appeler à bâtir une majorité solide
00:49:27avec les forces républicaines.
00:49:29Cette semaine, au lendemain des Jeux olympiques,
00:49:31dès lundi, c'est Lucie Castex qui a pris la plume
00:49:33dans un courrier adressé aux députés et aux sénateurs
00:49:36des groupes républicains, avec pour objectif de recentrer
00:49:39les cinq grandes priorités du nouveau Front populaire.
00:49:42Le pouvoir d'achat, la hausse du SMIC notamment,
00:49:44la bifurcation écologique, l'éducation, la santé
00:49:47et une fiscalité plus juste.
00:49:49Dans la foulée, le président du groupe Horizon,
00:49:51à l'Assemblée, Laurent Marcangeli, s'est fendu lieu aussi
00:49:54de sa missive en prenant la plume pour détailler
00:49:57aux autres chefs de groupe son programme d'action
00:49:59pour une majorité d'urgence nationale.
00:50:01Et enfin, hier, c'est Gabriel Attal qui s'est adressé
00:50:04dans un courrier à l'ensemble des forces républicaines.
00:50:07Vous savez, ce concept assez élastique.
00:50:09Donc, sauf Marine Le Pen, Éric Ciotti et Mathilde Panot,
00:50:12il s'est adressé à tous les chefs de groupe du Palais-Bourbon
00:50:15pour proposer un pacte d'action pour les Français,
00:50:18tandis que Stéphane Séjourné, le président de Renaissance,
00:50:21faisait la même chose pour les chefs de parti.
00:50:23C'est une véritable avalanche de lettres.
00:50:25Ce mode de communication est-il vraiment nouveau à Imbert ?
00:50:28Oui et non. Le procédé a ses grands précédents.
00:50:30Il y a la grande référence historique,
00:50:32c'est la lettre à tous les Français de François Mitterrand
00:50:35en avril 1988 pour annoncer sa candidature à sa réélection,
00:50:38deux semaines et demie avant le premier tour.
00:50:40Il y a aussi, un peu moins noble, mais quand même,
00:50:43Jean-Pierre Raffarin qui s'était essayé en 2003
00:50:45avec une lettre aux Français pour tenter d'expliquer
00:50:47sa réforme des retraites, déjà.
00:50:49Et puis Nicolas Sarkozy qui avait imité François Mitterrand en 2012
00:50:52en lançant sa campagne pour sa réélection
00:50:54avec une lettre au peuple français de 34 pages
00:50:57qui n'avait pas été couronnée de succès cette fois.
00:51:00Mais c'est Emmanuel Macron qui a relancé l'exercice
00:51:03en se montrant le plus prolifique dans ce registre épistolaire
00:51:06puisqu'il avait déjà annoncé dans une lettre en janvier 2019
00:51:10le grand débat avec lequel il entendait éteindre
00:51:12l'incendie des Gilets jaunes.
00:51:14Il avait tenté deux mois plus tard une lettre aux Européens
00:51:17pour les élections européennes avec une tribune
00:51:20publiée dans différents journaux.
00:51:22Et puis enfin, il y a deux ans, début mars, pour sa campagne,
00:51:25il avait aussi réutilisé une lettre pour annoncer à nouveau
00:51:28sa candidature à sa réélection.
00:51:30Pourquoi tout le monde choisit ce canal d'expression, la lettre ?
00:51:33Pour plusieurs raisons.
00:51:35En fait, la lettre, c'est le registre de l'intimité,
00:51:38déjà même quand elle est un peu factice
00:51:40puisque ce sont évidemment des lettres ouvertes
00:51:42et ce ne sont absolument pas des lettres personnelles,
00:51:44même entre partis ou entre dirigeants.
00:51:47Vous savez, les lettres aux Français ont un parfum
00:51:49de lettres à France.
00:51:51Il était une fois, toi et moi.
00:51:53Voilà, donc il y a ce registre intime.
00:51:55Puis après, il y a aussi le registre plus grave,
00:51:57plus solennel de la diplomatie.
00:51:59Nicolas Sarkozy, en 2012, disait dans sa lettre
00:52:01« L'écrit demeure, l'écrit engage ».
00:52:04Et puis enfin, c'est un moyen de se renouveler,
00:52:07d'éviter une nouvelle allocution, par exemple,
00:52:09pour Emmanuel Macron,
00:52:11qui a saturé l'espace médiatique
00:52:13de ses prises de parole trop fréquentes
00:52:15et souvent trop longues.
00:52:17Et puis de créer l'événement comme on peut,
00:52:19de court-circuiter aussi parfois les journalistes
00:52:21qui peuvent être bien embêtants.
00:52:23– Bien embêtants, vous avez raison, ces journalistes.
00:52:25– Nicolas Sarkozy disait « Je vais m'adresser à vous
00:52:27sans aucun intermédiaire ».
00:52:29Mais enfin, le risque de lassitude demeure
00:52:31puisque combien de Français ont lu réellement
00:52:33les deux courriers d'Emmanuel Macron
00:52:35dans leur intégralité ?
00:52:36Sans doute très peu.
00:52:37Et puis dans cette période troublée,
00:52:39ce canal privilégié de la lettre
00:52:41sert aussi peut-être à éviter
00:52:43de saturer, de spammer les Français
00:52:45qui sont guettés par une sorte
00:52:47de burn-out politique.
00:52:49Donc une lettre, on reste libre de la lire ou pas.
00:52:51Et le courrier a donc
00:52:53beaucoup d'avantages, mais il a aussi
00:52:55son revers, parce qu'au fond,
00:52:57c'est le révélateur d'une impossibilité.
00:52:59C'est souvent quand on s'écrit,
00:53:01c'est souvent qu'on ne peut plus se parler.
00:53:03– Imbert Anglaise pour l'édito politique de 6h50.
00:53:05On vous retrouve pour un autre édito tout à l'heure
00:53:07à 7h50.
00:53:09Autre rendez-vous politique de votre matinale,
00:53:11la grande interview CNews Europe 1.
00:53:13Je reçois ce matin Hervé Morin,
00:53:15président l'Essentriste de Normandie,
00:53:17ancien ministre de la Défense.
00:53:19Restez bien avec nous sur CNews.
00:53:21On va parler à présent du CHU de Nantes,
00:53:23au bord de l'implosion, selon le syndicat Force Ouvrière.
00:53:25Quatre patients sont morts au service des urgences
00:53:27en moins d'un mois. La direction de l'établissement
00:53:29ne confirme qu'un seul décès, Marine.
00:53:31– Une situation qui met mal à l'aise toute la communauté
00:53:33des soignants, reportage de Michael Chailloux.
00:53:37– Milieu d'après-midi, en plein mois d'août,
00:53:39c'est un défilé incessant d'ambulances
00:53:41sur la rampe d'accès
00:53:43qui mène aux urgences du CHU de Nantes.
00:53:45Même si les choses se sont un peu
00:53:47calmées depuis quelques jours,
00:53:49la situation a incité le syndicat Force Ouvrière
00:53:51à tirer la sonnette d'alarme.
00:53:53– On a été alerté par nos collègues
00:53:55la semaine dernière sur
00:53:57quatre patients qui seraient décédés aux urgences
00:53:59faute de place
00:54:01en hospitalisation et qui ont dû
00:54:03rester en fil d'attente
00:54:05de longues heures.
00:54:07On a eu jusqu'à 70 heures pour plusieurs
00:54:09patients en fil d'attente.
00:54:11– Quatre décès en trois semaines selon Force Ouvrière.
00:54:13La direction du CHU n'en confirme
00:54:15qu'un seul. Dans un communiqué,
00:54:17elle donne une explication sur
00:54:19cet embouteillage estival aux urgences.
00:54:21– Comme chaque année, des fermetures
00:54:23de lits d'hospitalisation et de places
00:54:25dans le secteur sanitaire et médico-social
00:54:27ont eu lieu sur l'ensemble du territoire
00:54:29afin de permettre la prise des congés
00:54:31annuels des professionnels de santé.
00:54:33Ces tensions en aval peuvent
00:54:35provoquer certains jours des temps de présence
00:54:37allongés aux urgences.
00:54:39– De dire qu'on doit fermer les établissements
00:54:41pour donner des congés annuels, ça participe
00:54:43du manque d'anticipation
00:54:45des directeurs.
00:54:47Parce qu'il y a quelques années
00:54:49de cela, nous avions des remplacements
00:54:51et les remplacements permettaient
00:54:53de maintenir les lits ouverts
00:54:55et maintenir des établissements ouverts
00:54:57dans le territoire.
00:54:59– Si cette situation est récurrente aux urgences
00:55:01durant l'été, le CHU de Nantes l'a déjà rencontré
00:55:03au 1er janvier de cette année.
00:55:05– 6h58 sur CNews,
00:55:07la météo de votre mercredi,
00:55:09c'est tout de suite.
00:55:11Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:55:13La météo avec Groupe Verlaine.
00:55:15Pour devenir franchisé dans les énergies
00:55:17renouvelables. Groupe Verlaine.
00:55:19– Bienvenue dans votre météo.
00:55:21Un temps très instable et des orages
00:55:23entre le nord et l'est du pays.
00:55:25Rester sur la côte d'Azur, le temps sera
00:55:27un peu plus clément mais nuageux.
00:55:29Des averses orageuses sont également à prévoir
00:55:31dans le pays basque. Dans l'après-midi,
00:55:33les orages gagnent du terrain dans une grande
00:55:35partie du territoire allant du nord-est
00:55:37jusqu'au sud du pays.
00:55:39Quelques éclaircies sont à prévoir sur la façade
00:55:41atlantique. Pour les températures,
00:55:43elles restent encore très douces le matin
00:55:45avec 19 degrés à Paris ou encore
00:55:4723 degrés à Perpignan. Il fera
00:55:49jusqu'à 25 degrés à Nice.
00:55:51Dans l'après-midi, il fera encore très chaud,
00:55:5330 degrés à Strasbourg,
00:55:5533 degrés à Montpellier, 27 degrés
00:55:57dans la capitale. Il fera toutefois un peu
00:55:59plus frais du côté de Brest où la température
00:56:01avoisinera les 21 degrés.
00:56:03Rejoindre le mouvement
00:56:05de la rénovation énergétique.
00:56:07C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:56:09Pour devenir franchisé dans les énergies
00:56:11renouvelables. Groupe Verlaine.
00:56:13– Bon réveil à tous sur CNews.
00:56:15Bienvenue dans votre matinale
00:56:17avec l'équipe qui m'accompagne,
00:56:19Marine Sabourin,
00:56:21Alex Sommerer, journaliste CNews,
00:56:23Humbert Anglaise, journaliste au JDD
00:56:25pour l'édito politique
00:56:27et le chroniqueur politique Olivier Dardigolle
00:56:29qui vient de nous rejoindre à l'instant sur ce plateau
00:56:31pour cette nouvelle heure d'information. On décryptera
00:56:33toute l'actualité politique avec vous
00:56:35aujourd'hui dans le journal. Voici d'ailleurs
00:56:37les titres de votre journal de cette heure.
00:56:39À la une, un détenu considéré comme dangereux,
00:56:41ex-braqueur, condamné jusqu'en
00:56:432044, qui s'est déjà évadé de prison
00:56:45grâce à une prise d'otage, obtient
00:56:47de la justice des permissions de sortie
00:56:49d'aucune escorte afin de passer son permis
00:56:51de conduire. Les surveillants pénitentiaires expriment leur
00:56:53colère ce matin sur CNews. On peut
00:56:55les comprendre seulement trois mois après la mort de deux
00:56:57de leurs collègues à Évreux.
00:56:59Des échopourées entre les forces de l'ordre
00:57:01et les migrants à Grand Fort Philippe
00:57:03dans le département du Nord. Les affrontements en plein
00:57:05milieu de la rue ont été d'une grande violence. Les migrants
00:57:07s'en sont même pris aux maisons, aux voitures,
00:57:09aux matériels urbains en forme de représailles.
00:57:11On rejoindra nos journalistes
00:57:13sur place. Washington
00:57:15approuve la vente de 20 milliards de dollars
00:57:17d'armements à Israël. Avions,
00:57:19tanks, munitions, obus de mortier.
00:57:21Les États-Unis sont attachés à la sécurité de l'État
00:57:23hébreu, déclare le département d'État américain.
00:57:25Dans le même temps, le président Joe Biden
00:57:27fait pression pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
00:57:29À moins
00:57:31d'un mois de la rentrée, si vous avez des enfants,
00:57:33vous êtes probablement en train de vous pencher
00:57:35sur l'achat des fournitures scolaires.
00:57:37Le coût moyen de ces fournitures connaît
00:57:39une légère baisse. On fera le point
00:57:41avec Alice Sommerer sur ce plateau.
00:57:43A tout de suite.
00:57:45Et tout d'abord
00:57:47des permissions de sortie qui
00:57:49interrogent, trois mois après l'évasion de Mohamed Amra,
00:57:51le braqueur multirécidiviste
00:57:53Christophe Guider, détenu
00:57:55particulièrement surveillé, vient d'en
00:57:57obtenir 10 par le tribunal
00:57:59d'application des peines et tout cela pour passer
00:58:01son permis de conduire. Avec son profil,
00:58:03chaque sortie implique normalement une escorte
00:58:05de niveau maximal. Ce ne sera finalement
00:58:07pas le cas pour son avocat, contacté
00:58:09par nos confrères de RTL. Cette
00:58:11permission de sortie est tout simplement le signe
00:58:13d'un parcours carcéral réussi.
00:58:15Les précisions de Sandra Buisson et Juliette Sadate.
00:58:19Il est derrière les barreaux depuis
00:58:211995. Christophe Guider,
00:58:23braqueur multirécidiviste,
00:58:25libérable en 2044,
00:58:27a obtenu récemment une
00:58:29permission de sortie pour passer
00:58:31son permis de conduire. Une décision
00:58:33qui inquiète, notamment le syndicat
00:58:35UFA PUNSA Justice, au vu du
00:58:37profil du détenu de 53 ans.
00:58:39Christophe Guider avait tenté
00:58:41une évasion en 2001 de la prison
00:58:43de Fresnes à l'aide d'un hélicoptère
00:58:45avant de réussir à s'évader
00:58:47de la prison de Moulins-Isers dans
00:58:49l'Allier en 2009, en faisant
00:58:51exploser des portes blindées et
00:58:53en prenant des otages. Le parquet
00:58:55a fait appel de cette décision
00:58:57mais la Chambre des applications des peines
00:58:59de la Cour d'appel a confirmé cette
00:59:01décision de justice sans que l'on
00:59:03sache pour quelles raisons juridiques.
00:59:05Pour l'avocat du détenu,
00:59:07cette permission de sortie est le signe
00:59:09d'un parcours carcéral réussi.
00:59:11L'octroi d'une permission de sortie, c'est la
00:59:13démonstration que Christophe Guider respecte
00:59:15l'intégralité du cadre auquel il est soumis
00:59:17depuis 30 ans. Et donc ça veut dire que
00:59:19le système que la pénitentiaire essaye de mettre en place
00:59:21fonctionne. Si Christophe Guider
00:59:23est classé détenu particulièrement
00:59:25surveillé et que chacune de ses
00:59:27extractions de la prison doit être escortée
00:59:29sous haute surveillance, le
00:59:31tribunal d'application des peines a autorisé
00:59:33ses permissions de sortie pour son permis de
00:59:35conduire en totale autonomie
00:59:37sans aucune escorte.
00:59:39Voilà qui suscite la colère
00:59:41des surveillants pénitentiaires. Et vous,
00:59:43est-ce que cela vous choque ? Je vous pose la question
00:59:45ce matin. Vous scannez le QR code
00:59:47qui s'affiche à l'écran, vous enregistrez vos réponses.
00:59:49On les écoutera durant
00:59:51cette matinale. A Grandfort-Philippe,
00:59:53dans les Hauts-de-France, particulièrement touchés
00:59:55par la crise migratoire, la tension
00:59:57est montée d'un cran ces derniers jours.
00:59:59Plusieurs migrants qui tentaient de rejoindre le Royaume-Uni
01:00:01ont été bloqués par les forces
01:00:03de l'ordre. Oui, ils se sont alors rebellés,
01:00:05de nombreux dégâts. On va rejoindre sur place tout de suite
01:00:07Kylian Salé et Sacha Robin.
01:00:09Bonjour à tous les deux. Kylian, les faits
01:00:11se sont déroulés dans un quartier résidentiel
01:00:13où les habitants sont excédés.
01:00:19Oui, les habitants sont excédés car
01:00:21deux échauffourées ont eu lieu ces deux derniers
01:00:23jours dans cette commune. La dernière s'est déroulée
01:00:25hier matin vers 8h.
01:00:27Environ 80 migrants ont voulu rejoindre
01:00:29la mer, juste derrière moi. Puis ensuite,
01:00:31l'Angleterre, les policiers les ont bloqués.
01:00:33Et en représailles, les migrants ont brûlé
01:00:35un canot dans la rue. Le pare-brise
01:00:37d'un camping-car installé non loin du
01:00:39point de passage a également été brisé.
01:00:41Écoutez à ce propos certains habitants
01:00:43excédés par la situation.
01:00:45Pour moi, c'est nouveau. Ici, c'est nouveau.
01:00:47Sur Calais, ça arrivait quand même assez souvent
01:00:49mais ici, c'était jamais arrivé.
01:00:51Il y a un peu d'insécurité pour tout le monde quand même.
01:00:53C'est parce que c'est maintenant qu'ils deviennent un peu plus violents
01:00:55qu'avant. Auparavant, ils n'étaient pas
01:00:57aussi agressifs. Après, c'est peut-être parce que
01:00:59justement, on les empêche de passer.
01:01:01Et là, depuis deux ans,
01:01:03ça devient inquiétant.
01:01:05Après, nous, on a des enfants en bas âge
01:01:07donc on commence à s'inquiéter.
01:01:13Nicolas, que vous venez d'entendre, a eu
01:01:15le pare-brise de son véhicule brisé.
01:01:17Il a dû acheter un scooter pour aller travailler
01:01:19à 25 km d'ici car la veille,
01:01:21d'autres migrants qui ont
01:01:23été bloqués aussi par la police
01:01:25ont caillassé des dizaines
01:01:27de voitures dans sa rue.
01:01:29Aux conséquences, son pare-brise a été brisée.
01:01:31Le maire de la commune nous l'a confié.
01:01:33Une violence inédite a été atteinte dans sa commune.
01:01:35Merci à vous,
01:01:37Kylian Salé. Merci également à Sacha Robin
01:01:39qui vous accompagne derrière la caméra. On prend la direction
01:01:41de Marseille à présent où deux policiers
01:01:43ont été blessés par un individu sous OQTF
01:01:45qui conduisait avec un faux permis de conduire.
01:01:47Lors d'un contrôle routier classique,
01:01:49les agences sont aperçues que le véhicule
01:01:51n'était pas assuré. A son bord,
01:01:53Imad Bey, un Algérien sans domicile fixe et sous
01:01:55OQTF, emmené au commissariat. Il va
01:01:57tenter de prendre la fuite et violenter
01:01:59deux policiers. Il sera finalement remis en liberté
01:02:01et convoqué devant un juge en janvier
01:02:032025. Une décision révoltante
01:02:05pour les syndicats de police. Écoutez Rudy Mana.
01:02:07C'est une réaction
01:02:09complètement
01:02:11révoltée des policiers. Il faut se dire les choses.
01:02:13En fait, les policiers m'ont appelé
01:02:15et m'ont dit on est révolté par cette situation.
01:02:17On n'a plus envie
01:02:19nous de prendre des risques
01:02:21de prendre des risques à la voie publique
01:02:23avec des individus qui aujourd'hui sont prêts
01:02:25à tout, on le voit en France au quotidien
01:02:27et on se rend compte que
01:02:29là, pour le coup, la justice ne nous suit pas.
01:02:31C'est pour ça qu'avec Alliance
01:02:33Police Nationale, on demande ces peines
01:02:35minimums. Ces peines minimums
01:02:37pour les agressions de policiers,
01:02:39pour les agressions de professeurs,
01:02:41de gendarmes, de douaniers, de
01:02:43surveillants pénitentiaires. Vous touchez
01:02:45le cheveu d'un policier, vous allez
01:02:47irrémédiablement en prison.
01:02:49On ouvre une
01:02:51page politique à présent. Lucie Castex
01:02:53prête à faire des compromis. C'est ce qu'affirme
01:02:55la candidate du Nouveau Front Populaire
01:02:57pour Matignon dans les colonnes du Parisien.
01:02:59Si elle devient Première Ministre, la haute fonctionnaire
01:03:01promet d'essayer de trouver des accords
01:03:03avec les autres forces politiques de l'Assemblée
01:03:05excepté le Rassemblement National.
01:03:07Oui, une manière pour la candidate du Nouveau Front Populaire
01:03:09de faire pression sur Emmanuel Macron
01:03:11qui, on le rappelle, avait déclaré fin juillet
01:03:13une fin de non-recevoir à cette candidature.
01:03:15Le détail avec Chloé Tarka.
01:03:17Trois semaines après
01:03:19avoir été nommée par le Nouveau Front Populaire,
01:03:21Lucie Castex poursuit sa campagne
01:03:23pour Matignon. Je ne me décourage
01:03:25pas. Je ne suis pas là pour plaire à Emmanuel Macron
01:03:27mais la logique institutionnelle veut que
01:03:29le gouvernement revienne au Nouveau Front Populaire
01:03:31qui a remporté le plus de sièges.
01:03:33Je pense qu'il est dans une situation compliquée
01:03:35mais qu'il n'a pas beaucoup d'autres choix en réalité.
01:03:37Un bras de fer pour Matignon
01:03:39que Lucie Castex cherche à maintenir
01:03:41alors que les premiers noms sur un potentiel
01:03:43futur Premier Ministre circulent déjà.
01:03:45Je n'ai pas l'impression que les noms qui
01:03:47circulent renvoient à un changement de politique
01:03:49de méthode à laquelle aspirent les Français.
01:03:51On a quand même un président qui envisageait
01:03:53avant l'élection de donner le pouvoir à Jordan Bardella
01:03:55en cas de majorité relative
01:03:57et qui le refuse aujourd'hui à la gauche.
01:03:59Si la candidate à Matignon prône le dialogue
01:04:01tous les partis ne sont pas concernés.
01:04:03On n'est pas fous, on sait bien que
01:04:05notre majorité est relative.
01:04:07Donc sur cette base programmatique, on veut aller
01:04:09chercher des accords. On travaillera
01:04:11avec tout le monde mais on n'ira pas chercher
01:04:13des compromis avec le Rassemblement National.
01:04:15Une attente qui se fait longue et qui inquiète
01:04:17alors que le budget pour 2025
01:04:19devrait être voté
01:04:21d'ici la fin de l'année.
01:04:23Lucie Castex qui semble
01:04:25encore croire à son destin
01:04:27à Matignon. Elle a raison, Olivier Dardigolle ?
01:04:29En tout cas, elle mène une
01:04:31bataille politique et médiatique.
01:04:33On s'en souvient, le nouveau Front Populaire
01:04:35après le second tour des élections législatives
01:04:37avait eu de grandes difficultés
01:04:39pour s'entendre, pour s'accorder,
01:04:41pour que les composantes de ce rassemblement
01:04:43s'accordent sur un profil pour Matignon.
01:04:45Le 23 juillet dernier, une heure
01:04:47avant l'interview d'Emmanuel Macron
01:04:49à la télé, le nouveau Front Populaire
01:04:51fait la proposition de Lucie Castex.
01:04:53Depuis cette
01:04:55désignation
01:04:57du nouveau Front Populaire, elle a essayé
01:04:59de se faire connaître puisqu'elle n'était pas
01:05:01identifiée médiatiquement par des déplacements.
01:05:03On se souvient des déplacements à Lille
01:05:05ou alors dans le Loiret, sa nouvelle scope
01:05:07Duralex. Une interview
01:05:09dans Paris Match
01:05:11en abordant des questions
01:05:13beaucoup plus personnelles en disant
01:05:15voilà qui je suis. Et donc elle n'a
01:05:17pas accepté la trêve
01:05:19olympique et politique en essayant d'être
01:05:21sur la bande passante des médias pendant
01:05:23cette période de juillet-août.
01:05:25Et avec aujourd'hui un positionnement un peu nouveau
01:05:27puisque la France Insoumise
01:05:29avait dit tout le programme,
01:05:31rien que le programme. Dans cette interview
01:05:33dans les colonnes du Parisien,
01:05:35Lucie Castex dit donc
01:05:37ce programme était conçu pour
01:05:39l'exercice du pouvoir en cas de majorité absolue.
01:05:41Nous ne l'avons pas. Nous sommes donc
01:05:43prêts à des compromis avec d'autres forces
01:05:45politiques. Elle, comme
01:05:47vous l'avez précisé, met pas avec le RN
01:05:49et elle donne les sujets
01:05:51à savoir le pouvoir d'achat,
01:05:53les services publics, éducation, santé ou encore
01:05:55la bifurcation écologique.
01:05:57Donc elle a un argument. Le Nouveau Front Populaire
01:05:59est la première coalition à l'Assemblée nationale
01:06:01avec
01:06:03193 sièges. C'est son argument
01:06:05le plus important.
01:06:07Mais elle voit bien que
01:06:09le regard du Président est plutôt porté
01:06:11sur sa droite ou sur
01:06:13un autre profil à gauche
01:06:15type Bernard Cazeneuve.
01:06:17L'analyse politique d'Olivier Dartigold
01:06:19dans ce journal. Cela fait désormais
01:06:214 jours que la Grèce lutte contre les flammes.
01:06:23Une personne est morte
01:06:25et 66 autres ont été blessés
01:06:27dans la banlieue d'Athènes. Les médias locaux parlent d'un cauchemar.
01:06:29Et la météo n'est pas favorable aux pompiers.
01:06:31Aujourd'hui, le point sur la situation
01:06:33avec notre correspondant en Grèce, François-Xavier Freland.
01:06:35C'est déjà l'heure
01:06:37du bilan concernant cette
01:06:39première vague d'incendie
01:06:41de l'été 2024
01:06:43qui aurait fait au moins une victime.
01:06:45Cette femme d'une soixantaine
01:06:47d'années, vous le savez, qui aurait été
01:06:49prise au piège dans une
01:06:51usine. Les feux
01:06:53auraient ravagé plus de 10 000 hectares
01:06:55de forêt
01:06:57dans la seule région d'Athènes
01:06:59où les principaux incendies
01:07:01ont sévi.
01:07:03Les habitants
01:07:05commencent à peine à revenir dans leur
01:07:07localité.
01:07:09C'est la désolation, les voitures
01:07:11calcinées, les maisons entièrement
01:07:13détruites. Le ministère
01:07:15de la Protection civile a promis
01:07:17une aide importante de l'Etat
01:07:19pour reconstruire.
01:07:21Mais déjà, on accuse
01:07:23le gouvernement de la part
01:07:25des populations d'avoir
01:07:27mal géré, une fois de plus,
01:07:29cet incendie ou ces incendies
01:07:31qui se reproduisent désormais chaque
01:07:33année. Et puis on montre du doigt
01:07:35les promoteurs immobiliers qu'on accuse
01:07:37de vouloir
01:07:39souvent provoquer ces feux pour
01:07:41reconstruire derrière des
01:07:43lotissements huppés.
01:07:45C'est l'heure de la rumeur aujourd'hui
01:07:47en Grèce.
01:07:49On finit avec cette histoire
01:07:51insolite. La police espagnole
01:07:53a déjoué les plans
01:07:55d'un homme qui voulait vendre un tableau en Italie.
01:07:57Il assurait que ce tableau était
01:07:59le tableau de Léonard de Vinci.
01:08:01Il n'est pas parvenu à ses fins,
01:08:03malheureusement pour lui, j'ai envie de dire,
01:08:05puisqu'il entendait se faire
01:08:071 300 000 euros avec la vente de ce tableau.
01:08:09Oui, mais en passant la frontière
01:08:11franco-italienne, l'escroc a éveillé la méfiance
01:08:13des douaniers français qui ont
01:08:15récupéré l'œuvre et signalé son cas aux autorités
01:08:17voisines. Après enquête, on a découvert
01:08:19que ce tableau datait du début du XXe siècle
01:08:21et qu'il ne valait finalement que quelques
01:08:23milliers d'euros. Le faussaire a finalement été
01:08:25arrêté par la police espagnole.
01:08:27Heureusement que personne n'a subi
01:08:29et n'a été pris
01:08:31au dépourvu par cette arnaque.
01:08:33Voici tout de suite les sports pour finir ce journal.
01:08:45On va parler football avec
01:08:47la qualification de Lille pour le match de barrage
01:08:49de la Ligue des champions. Oui, c'est grâce à son
01:08:51match nul décroché hier soir face
01:08:53à Fenerbahce, car le LOSC avait
01:08:55remporté le match allé contre le club turc avec
01:08:57le score de 2 buts à 1. Cette
01:08:59qualification n'était pas gagnée d'avance
01:09:01car leur adversaire menait 1-0 à partir de
01:09:03la 92e minute. Mais Lille est
01:09:05revenue dans le match à la 118e minute
01:09:07grâce à un pénalty réussi signé David
01:09:09pour réaliser son rêve de participer
01:09:11à la Ligue des champions. Le LOSC devra encore
01:09:13battre la Slavia Prague.
01:09:25Le président américain
01:09:27Joe Biden estime qu'un cessez-le-feu
01:09:29à Gaza pourrait dissuader
01:09:31Téhéran d'attaquer l'Etat hébreu. On en
01:09:33parle dans un instant avec notre
01:09:35correspondante en Israël, Lisbeth Kemoun.
01:09:41Allez, 7h13 sur
01:09:43CNews, le rappel de l'actualité, Marine Sabourin.
01:09:49À la veille de la fête de l'Assomption, Gérald Darmanin
01:09:51demande l'extrême vigilance au préfet
01:09:53pour protéger les lieux de culte chrétien.
01:09:55Via un télégramme, le ministre de l'Intérieur
01:09:57des missionnaires insiste sur le niveau très élevé
01:09:59de la menace terroriste qui continue
01:10:01de peser sur notre pays.
01:10:03L'état d'urgence décrété
01:10:05dans la région russe de Belgorod en Ukraine.
01:10:07Son gouverneur évoque une situation extrêmement
01:10:09difficile due au bombardement des forces
01:10:11ukrainiennes dans cette zone. Il affirme
01:10:13que plusieurs civils sont morts et des
01:10:15maisons détruites. Et puis,
01:10:17un enfant sur cinq subit au moins deux fois
01:10:19plus de jours de chaleur extrême qu'il y a
01:10:2160 ans. L'alerte est donnée par l'UNICEF.
01:10:23Pour rappel, l'année 2023 a été
01:10:25la plus chaude jamais enregistrée.
01:10:29À Paris, un drame a peut-être
01:10:31été évité de justesse sur la passerelle
01:10:33piétonne située dans le prolongement du pont de Bira
01:10:35Keim. De nombreux supporters s'y étaient installés
01:10:37pour observer les coureurs du marathon
01:10:39lorsque les boulons de la construction
01:10:41ont sauté. Heureusement, plus de peur
01:10:43que de mal. Mais la situation ne date
01:10:45pas d'hier et agace les riverains.
01:10:47Noémie Hardy et Antoine Durand.
01:10:49Cette passerelle est une source
01:10:51de frayeur pour les riverains depuis
01:10:532021 et particulièrement ces
01:10:55derniers jours. Il semblerait qu'il y ait eu
01:10:57des problèmes parce qu'il y a eu
01:10:59beaucoup de monde le jour où il y a eu le marathon.
01:11:01Les gens sont accumulés. Et là, je vois
01:11:03que ça a été fermé au public.
01:11:05C'est hyper dangereux, mais nous, on le sait.
01:11:07Depuis trois ans, ce pont pose
01:11:09problème. Percuté par un véhicule,
01:11:11des étais ont été installés pour le soutenir.
01:11:13Résultat, la route est passée
01:11:15de deux voies à une.
01:11:17Les habitants se sont plaints auprès de la mairie
01:11:19et des rassemblements ont été organisés
01:11:21au début de l'année, mais aucun travail
01:11:23n'ont suivi. On fait des pétitions pour
01:11:25que ce soit réparé et on nous avait
01:11:27dit que de toute façon, ce ne sera pas avant les JO.
01:11:29Alors que c'est quand même
01:11:31très dangereux. Un délai jugé
01:11:33trop long, mais pas étonnant pour cet expert.
01:11:35Entre le moment où il y a un constat qui est fait
01:11:37et le moment où on intervient sur la
01:11:39structure, il y a toujours un délai qui est
01:11:41très long. Et là, le délai était
01:11:43trop long. Ça fait plus de deux ans et demi que les
01:11:45travaux sont attendus. Et ça arrive d'ailleurs
01:11:47qu'entre le moment où on fait un constat
01:11:49de vulnérabilité et le moment
01:11:51où on intervient sur l'ouvrage,
01:11:53il se passe une vingtaine d'années. Ce qui n'est pas du tout
01:11:55normal. Il faudrait vraiment réduire
01:11:57ces durées d'intervention.
01:11:59La mairie aurait envisagé de commencer
01:12:01les travaux d'ici cet automne
01:12:03ou au plus tard, au printemps 2025.
01:12:07Allez, on va marquer une courte pause. Dans un instant
01:12:09avec Alice Sommerer, on va parler
01:12:11des fournitures scolaires. Vous avez peut-être
01:12:13plongé dedans en ce moment, si vous faire vos
01:12:15coups de rentrée. Sachez que
01:12:17leur prix de ces fournitures scolaires
01:12:19a très légèrement diminué. On en parle
01:12:21dans un instant. A tout de suite, Alice.
01:12:27Alors, on est déjà le mercredi 14 août.
01:12:29Pourquoi déjà ? Parce que la rentrée scolaire
01:12:31approche à grands pas. Chaque année, sa
01:12:33préparation représente un coût très important
01:12:35pour les familles, dont on se passerait bien d'ailleurs
01:12:37juste après les vacances.
01:12:39On va en parler avec vous, Alice. Selon
01:12:41l'UFC, que choisir ? Les prix
01:12:43des fournitures scolaires, le prix des fournitures
01:12:45scolaires a baissé de 1%
01:12:47par rapport à l'année dernière. Oui, tout à fait
01:12:49Anthony. Mais alors, avant de s'emballer
01:12:51et de paniquer, il faut noter
01:12:53que cette baisse de 1%,
01:12:55elle est calculée par rapport au budget de l'année
01:12:572023. Or, je vous le rappelle
01:12:59quand même que l'année dernière, les prix ont
01:13:01explosé avec une hausse majeure de
01:13:0311% sur les fournitures scolaires.
01:13:05Ce qui veut donc dire que
01:13:07malgré cette baisse de 1%, finalement, les
01:13:09prix restent très élevés. Il faut compter
01:13:11en moyenne 223€ pour un caddie
01:13:13moyen pour un élève de 6ème.
01:13:15Mais alors ça, ça concerne les clients qui font
01:13:17leurs courses directement en magasin.
01:13:19On a vu depuis quelques années
01:13:21une hausse des achats en ligne.
01:13:23Alors oui, c'est moins contraignant parce qu'on reçoit
01:13:25ces fournitures directement à la
01:13:27maison, mais il faut compter
01:13:29une différence en moyenne de 30€
01:13:31entre le panier de quelqu'un qui fait ses achats
01:13:33par Internet ou celui qui
01:13:35va directement en magasin. Les familles
01:13:37peuvent aussi compter sur l'allocation
01:13:39d'entrée scolaire. Oui, et elle n'est
01:13:41vraiment pas négligeable puisque tout
01:13:43ce que je viens de vous expliquer, en fait, concerne
01:13:45les ménages qui ne comptent
01:13:47qu'un seul enfant. Mais
01:13:49un ménage moyen en France
01:13:51compte deux enfants. Ce qui veut donc dire que vous multipliez
01:13:53déjà par deux ce budget.
01:13:55Alors l'État a mis en place ce qu'on appelle
01:13:57l'ARS, c'est l'allocation de rentrée
01:13:59scolaire. Et les
01:14:01familles pourront la percevoir à partir du
01:14:0320 la semaine prochaine.
01:14:05Son montant, il varie en fonction
01:14:07du revenu des ménages et il y a un
01:14:09montant par enfant à ne pas dépasser.
01:14:11Par exemple, si vous avez un enfant
01:14:13à charge, le ménage ne doit pas
01:14:15toucher plus de 27 141€
01:14:17par an. Ce qui
01:14:19équivaut à un salaire mensuel de
01:14:212262€. Autre
01:14:23point important, l'âge de l'enfant.
01:14:25Plus il est grand, plus votre prime sera
01:14:27élevée. Comptez 416€
01:14:29pour un enfant entre 6 et 10 ans,
01:14:31439€ pour un enfant
01:14:33entre 11 et 14 ans, et
01:14:35enfin 454€ pour un
01:14:37enfant entre 15 et 18 ans.
01:14:39Et voilà pour le tuto, allocation de rentrée
01:14:41scolaire avec Alice Sommeraire. Merci beaucoup
01:14:43Alice. On va passer à la
01:14:45situation au Proche-Orient à présent
01:14:47avec Liz Benkemoon, notre correspondante
01:14:49CNews en Israël. Bonjour Liz et merci
01:14:51d'être avec nous. Alors que l'Iran
01:14:53joue avec les nerfs du monde entier, avec cette
01:14:55riposte contre Israël qui pourrait embraser
01:14:57toute la région, le président américain
01:14:59Joe Biden estime qu'un cessez-le-feu
01:15:01à Gaza pourrait dissuader
01:15:03Téhéran d'attaquer l'État hébreu.
01:15:05Liz, cette déclaration intervient un petit peu plus de
01:15:0724h avant le début d'une nouvelle discussion pour une
01:15:09trêve et la libération d'otages. Comment
01:15:11elle est perçue en Israël ?
01:15:13Bonjour Anthony, bonjour à tous.
01:15:15Alors, on veut y croire à cette
01:15:17déclaration de Joe Biden parce que
01:15:19effectivement ça résoudrait deux problèmes
01:15:21en un si j'ose dire, et pourtant
01:15:23le secrétaire d'État américain Anthony Blinken
01:15:25a tout de même reporté sa visite
01:15:27en Israël en raison des craintes
01:15:29qu'il y ait une attaque de l'Iran. Donc si
01:15:31les États-Unis étaient tellement sûrs que
01:15:33l'attaque ne va pas avoir lieu,
01:15:35sans doute qu'Anthony Blinken serait dans la région.
01:15:37En Israël, et particulièrement
01:15:39dans l'armée israélienne, on estime
01:15:41toujours que cette attaque de l'Iran
01:15:43va avoir lieu, mais
01:15:45peut-être pas dans l'immédiat.
01:15:47En tout cas, la
01:15:49diplomatie s'agit, et particulièrement
01:15:51la diplomatie américaine, l'envoyé
01:15:53de Joe Biden pour le Moyen-Orient
01:15:55Brett McGurk a atterri au Caire,
01:15:57il doit s'entretenir avec les Israéliens
01:15:59et les Égyptiens
01:16:01sur la sécurisation de l'Axe de Philadelphie,
01:16:03et après ça, il va se rendre
01:16:05au Qatar. Alors, des sources
01:16:07iraniennes ont également confirmé ce
01:16:09discours de Joe Biden,
01:16:11affirmant qu'un accord était le seul
01:16:13moyen d'empêcher une réponse directe de l'Iran
01:16:15à l'élimination d'Ismaël Aliyeh.
01:16:17C'est vrai que
01:16:19ces négociations de demain,
01:16:21elles sont qualifiées par tout le monde
01:16:23de sommets de la dernière chance.
01:16:25Les médiateurs ont informé
01:16:27Israël il y a
01:16:29quelques heures seulement de la probable
01:16:31participation du Hamas au pourparler,
01:16:33alors qu'on était persuadés
01:16:35et qu'on entendait depuis plusieurs jours
01:16:37que le Hamas refusait d'envoyer
01:16:39une délégation à ces négociations
01:16:41qui vont avoir lieu normalement demain
01:16:43à Doha. On a parlé
01:16:45également de la participation
01:16:47directe à ce sommet de l'Iran
01:16:49pour la première fois.
01:16:51L'Iran qui a déclaré envoyer
01:16:53une délégation d'observation
01:16:55avec l'accord des médiateurs.
01:16:57C'est peut-être pas une si bonne
01:16:59nouvelle que ça, à vrai dire, que l'Iran
01:17:01se mêle directement
01:17:03de ces négociations.
01:17:05L'Iran pourrait apparaître à la fin
01:17:07comme le sauveur, alors que c'est
01:17:09l'État donneur d'ordre
01:17:11des organisations terroristes,
01:17:13que ce soit le Hamas, le Hezbollah,
01:17:15les Houthis au Yémen.
01:17:17Donc Israël n'a pas forcément
01:17:19envie de cette délégation
01:17:21iranienne.
01:17:23Téhéran, en tout cas, aurait rejeté
01:17:25les propositions des Européens
01:17:27et des Américains, en disant
01:17:29que ce serait le cessez-le-feu à Gaza
01:17:31et la reprise des négociations sur le programme
01:17:33nucléaire, contre pas d'attaque
01:17:35contre Israël.
01:17:37Une fois de plus, un bras de fer
01:17:39entre l'Occident et l'Iran.
01:17:41Pour l'instant, on n'a pas
01:17:43forcément l'impression que c'est l'Occident
01:17:45qui est en train de gagner.
01:17:47Dans le même temps, les États-Unis
01:17:49ont approuvé la vente de 20 milliards d'euros
01:17:51d'armement à Israël.
01:17:53C'est un signal fort de soutien à l'État hébreu ?
01:17:55Oui.
01:17:57C'est vrai, tout à fait. Surtout que
01:17:59dans cette vente d'armes, il y a
01:18:01des avions de chasse F-15. C'est surtout ça
01:18:03qui est important. Après, il y a la valeur
01:18:05totale de l'accord, qui est assez énorme.
01:18:07C'est vrai. Et puis, il y a
01:18:09beaucoup d'obus de char
01:18:11aussi, presque
01:18:1330 000. Donc, c'est assez
01:18:15important. Les munitions
01:18:17pour les chars, elles peuvent être livrées
01:18:19presque immédiatement. Donc, elles peuvent aussi jouer
01:18:21un rôle dans la guerre actuelle. La production
01:18:23et la livraison des avions de combat
01:18:25F-15, c'est Boeing qui s'en occupe.
01:18:27Mais ça va prendre des années.
01:18:29De toute façon, ce n'est pas quelque chose
01:18:31qui va tout de suite influer
01:18:33sur le conflit
01:18:35au Moyen-Orient. Mais c'est vrai que c'est
01:18:37un signal fort du soutien américain.
01:18:39Après, des ventes
01:18:41d'armes de la part des États-Unis, elles sont
01:18:43dans le pipeline, si j'ose dire, depuis
01:18:45des années. Le Congrès américain,
01:18:47que ce soit les démocrates
01:18:49ou les républicains qui sont au pouvoir,
01:18:51généralement, les votent toujours.
01:18:53Mais à long
01:18:55terme, parce que c'est vrai que
01:18:57là, on se permet de penser un petit peu
01:18:59au futur du Moyen-Orient, parce que c'est
01:19:01ça qui est important aujourd'hui, et pas
01:19:03seulement le court terme de cette guerre à Gaza.
01:19:05Et face aux menaces à la fois
01:19:07actuelles et futures,
01:19:09oui, il faut qu'Israël ait
01:19:11une force de dissuasion qui soit
01:19:13de nouveau réitérée.
01:19:15Et cette guerre à Gaza, elle a tout de même
01:19:17beaucoup, beaucoup
01:19:19enlevé d'armes à Israël. Donc, ce soutien
01:19:21américain, il est important
01:19:23aujourd'hui. Et puis, la dernière
01:19:25chose, Anthony, c'est cette nouvelle
01:19:27– c'est pas vraiment nouveau, mais en tout cas
01:19:29ça s'est accentué ces dernières
01:19:31heures – cette pression sur la
01:19:33Samarie que le Hamas et le djihad
01:19:35islamique essayent de mettre
01:19:37pour ouvrir maintenant un
01:19:39nouveau front, si on ose dire, même
01:19:41si on savait qu'il était déjà là, il a toujours été là.
01:19:43Mais depuis le début de cette guerre,
01:19:45la Samarie n'avait pas été
01:19:47quelque chose de très
01:19:49compliqué. Et on voit
01:19:51dans les dernières heures que des opérations
01:19:53israéliennes sont nécessaires là-bas, en
01:19:55Cisjordanie. Et donc, il va falloir
01:19:57suivre ce dossier également.
01:19:59– Et voilà ce que l'on pouvait dire sur la situation
01:20:01au Proche-Orient. Merci à vous, Alice Benkemoun.
01:20:03Vous êtes notre correspondante en Israël.
01:20:057h26 sur CNews.
01:20:07On poursuit dès à présent avec
01:20:09la météo des plages.
01:20:11– La météo des plages avec BDH.fr.
01:20:13– L'agence BDH vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:20:15L'agence BDH, partenaire
01:20:17de votre nouvelle épargne.
01:20:19– Bienvenue dans votre météo des plages.
01:20:21Retour du temps pluvieux dans le nord de la France.
01:20:23Il fera 21 degrés à Grandville et au Touquet.
01:20:25Dans l'eau, les températures oscilleront
01:20:27entre 18 et 21 degrés.
01:20:29Désaverse également sur la façade atlantique.
01:20:31Les températures seront néanmoins douces.
01:20:3324 degrés au sable d'Olonne et à
01:20:35Quiberon. À la Bôle, l'eau sera à 20 degrés.
01:20:37Temps très mitigé dans le sud-ouest.
01:20:39Il fera jusqu'à 25 degrés à Arcachon.
01:20:41Dans l'eau, la température sera
01:20:43de 23 degrés à Saint-Jean-de-Luz.
01:20:45Les averses seront nombreuses dans le
01:20:47Golfe du Lion, excepté à Argelès
01:20:49où le soleil sera au rendez-vous avec 30 degrés.
01:20:51Dans l'eau, vous aurez localement
01:20:5327 degrés à Sanary.
01:20:55Temps chaud mais pluvieux sur la côte d'Azur.
01:20:57Grand soleil en Corse avec 34 degrés
01:20:59à Ajaccio. La température
01:21:01de l'eau ira jusqu'à 29 degrés
01:21:03à Cannes et à Antibes.
01:21:05La météo des plages avec BDR.fr.
01:21:07L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or
01:21:09et lingots d'or. L'agence BDR,
01:21:11partenaire de votre nouvelle épargne.
01:21:13La météo désormais
01:21:15de votre mercredi 14 août.
01:21:17Rejoindre le mouvement
01:21:19de la rénovation énergétique. La météo
01:21:21avec Groupe Verlaine. Pour devenir franchisée
01:21:23dans les énergies renouvelables.
01:21:25Groupe Verlaine.
01:21:27Bienvenue dans votre météo. Un temps
01:21:29très instable et des orages entre le nord et l'est
01:21:31du pays. À l'ouest et sur la côte
01:21:33d'Azur, le temps sera un peu plus clément
01:21:35mais nuageux. Des averses orageuses
01:21:37sont également à prévoir dans le pays basque.
01:21:39Dans l'après-midi, les orages
01:21:41gagnent du terrain dans une grande partie du
01:21:43territoire allant du nord-est jusqu'au
01:21:45sud du pays. Quelques éclaircies sont
01:21:47à prévoir sur la façade atlantique.
01:21:49Pour les températures, elles restent encore
01:21:51très douces le matin avec 19 degrés
01:21:53à Paris ou encore 23 degrés à
01:21:55Perpignan. Il fera jusqu'à 25 degrés
01:21:57à Nice. Dans l'après-midi,
01:21:59il fera encore très chaud. 30 degrés
01:22:01à Strasbourg. 33 degrés à Montpellier.
01:22:0327 degrés dans la capitale.
01:22:05Il fera toutefois un peu plus frais du côté
01:22:07de Brest où la température avoisinera
01:22:09les 21 degrés.
01:22:11Rejoindre le mouvement de la rénovation
01:22:13énergétique. C'était La Météo avec
01:22:15Groupe Verlaine. Pour devenir franchisée
01:22:17dans les énergies renouvelables. Groupe Verlaine.
01:22:19L'équipe
01:22:21de votre matinale, Marine Sabourin
01:22:23qui m'accompagne, Olivier Dardigolle pour commenter
01:22:25l'actualité politique et tout à l'heure à
01:22:277h50, un nouvel édito de
01:22:29Lambert Anglaise qui nous accompagne, journaliste
01:22:31Ogidédé. Voici tout de suite les titres
01:22:33de votre journal. A la une, deux policiers
01:22:35de la Brigade Anticriminalité du 93
01:22:37violemment agressés alors qu'ils
01:22:39quittaient leur service. L'un d'eux a été hospitalisé
01:22:41en urgence. Là c'est passé à
01:22:43Lannis-sur-Marne. On vous explique tout
01:22:45dès le début de ce journal.
01:22:47Un détenu considéré comme dangereux. Ex-
01:22:49braqueur. Condamné jusqu'en 2044
01:22:51qui s'est déjà évadé de prison grâce à une prise
01:22:53d'otage. Obtient de la justice des permissions
01:22:55de sortie sans aucune escorte.
01:22:57Les surveillants pénitentiaires expriment leur colère ce matin
01:22:59sur ces news. On peut les comprendre. Seulement
01:23:01trois mois après la mort de deux de leurs
01:23:03collègues à Evreux.
01:23:05Rappelez-vous, il y a
01:23:07quelques jours, le champ de Mars digne
01:23:09d'une carte postale expurgée de
01:23:11sa délinquance et des vendeurs à la sauvette.
01:23:13Ne vous faites pas d'illusions. Tout le monde
01:23:15a fait son retour sur place à l'issue des
01:23:17JO. Vous verrez les premières images dans cette édition.
01:23:19Agir vite
01:23:21pour éviter le pire à Crépy-en-Vallois.
01:23:23Les habitants s'inquiètent de la vétusté d'un des
01:23:25ponts de leur commune. Chaque passage sur cette
01:23:27construction est devenu une source d'angoisse.
01:23:29Une situation qui inquiète alors que
01:23:31plus de 25 000 ponts présentent des dangers
01:23:33en France. On en parle avec
01:23:35Michel Chevalet dans ce journal.
01:23:41On commence tout d'abord avec cette nouvelle
01:23:43agression de policiers à Lannis-sur-Marne
01:23:45en Seine-et-Marne. Alors qu'ils rentraient de leur service
01:23:47lundi soir, ces deux agents de la BAC de
01:23:49Seine-Saint-Denis ont eu une intercalation
01:23:51avec un automobiliste et quand ils lui ont
01:23:53lancé leur fonction, cela n'a pas arrêté l'individu,
01:23:55bien au contraire. Oui, puisqu'il a suivi l'un des
01:23:57policiers jusqu'à chez lui, accompagné de
01:23:59plusieurs individus. Ils l'ont ensuite roué
01:24:01de coups pendant que son collègue était
01:24:03ceinturé. Les individus ont ensuite
01:24:05pris la fuite après qu'un des agents ait rappelé qu'ils
01:24:07étaient policiers. Alors évidemment, les forces
01:24:09de l'ordre sont sous le choc. Écoutez Eric
01:24:11Couvras du syndicat Unité 93.
01:24:15Gréivement blessé, donc plusieurs blessures
01:24:17au niveau de la
01:24:19mâchoire, au niveau
01:24:21de l'optique, il y a une fracture au niveau de l'optique,
01:24:23au niveau des côtes, une fracture au niveau des côtes.
01:24:25Donc ça c'est toutes les séquelles
01:24:27physiques et après il y a tout
01:24:29le côté moral où bien sûr il est impacté
01:24:31aussi moralement et très impacté.
01:24:33C'est un collègue expérimenté,
01:24:35un collègue qui est très apprécié
01:24:37et ça
01:24:39a choqué l'ensemble des policiers
01:24:41ce lynchage
01:24:43et ce déchaînement de violence.
01:24:45Nous maintenant au niveau de la police,
01:24:47ce qu'on espère, l'ensemble
01:24:49des policiers espèrent c'est qu'il y ait des interpellations
01:24:51rapides et ce qu'on espère aussi
01:24:53c'est qu'il y ait des sanctions qui soient
01:24:55exemplaires, fermes contre les
01:24:57individus qui ont commis ces agissements.
01:24:59Voilà, terrible illustration de la haine
01:25:01et de la violence qui s'exprime de plus en plus souvent
01:25:03de nos jours à l'égard des agents
01:25:05du service public, il n'y a pas que les policiers
01:25:07évidemment. La question du jour à présent,
01:25:09on vous parle de ce détenu considéré
01:25:11comme dangereux, Abbé Thune, ex-brackeur
01:25:13condamné jusqu'en 2044
01:25:15qui s'est déjà évadé de prison.
01:25:17Il a obtenu de la justice des permissions de sortie
01:25:19sans aucune escorte afin de passer son permis
01:25:21de conduire. Voilà qui suscite la
01:25:23colère des surveillants pénitentiaires.
01:25:25Et vous, est-ce que vous trouvez cela choquant ?
01:25:27Je vous pose la question, vous scannez
01:25:29le QR code qui s'affiche à l'écran, vous enregistrez vos réponses.
01:25:31On les écoutera dans le
01:25:33courant de cette matinale.
01:25:35Dans le reste de l'actualité, l'état d'urgence
01:25:37décrété dans la région russe de Belgorod
01:25:39en Russie. Son gouverneur évoque
01:25:41une situation extrêmement difficile due au bombardement
01:25:43des forces ukrainiennes dans cette zone.
01:25:45On affirme que plusieurs civils sont morts
01:25:47et des maisons détruites, on l'écoute.
01:25:51La situation dans notre région de Belgorod
01:25:53reste extrêmement difficile
01:25:55et tendue en raison des bombardements
01:25:57des forces armées ukrainiennes.
01:25:59Des maisons ont été détruites,
01:26:01des civils sont morts et ont été blessés.
01:26:03Nous prenons donc cette décision afin
01:26:05d'assurer une protection accrue de la population
01:26:07et d'apporter un soutien supplémentaire
01:26:09aux victimes. L'état d'urgence
01:26:11sera instauré au niveau régional
01:26:13dans tout Belgorod.
01:26:15Et puis l'offensive ukrainienne
01:26:17entamée la semaine dernière en Russie
01:26:19se poursuit qui affirme avoir pris
01:26:2174 localités dans la région de Kursk.
01:26:23Cette offensive a déjà provoqué la fuite
01:26:25de 120 000 habitants selon les autorités russes.
01:26:27On revient en France
01:26:29avec la fin des Jeux Olympiques.
01:26:31Le rythme des transports en commun, vous l'avez peut-être remarqué,
01:26:33est revenu à une fréquence normale
01:26:35pour un mois d'août.
01:26:37Les usagers sont déjà nostalgiques de la période
01:26:39olympique mais pas d'inquiétude, l'offre
01:26:41de transports sera de nouveau renforcée
01:26:43pour les Jeux Paralympiques dès la fin
01:26:45du mois d'août. Le récit est signé Chloé Tarka
01:26:47et Juliette Sadat.
01:26:49Les transports en commun
01:26:51d'Ile-de-France sont désormais revenus
01:26:53à une fréquence normale pour
01:26:55un mois d'août. Un allègement du
01:26:57nombre de trains qui n'a pas échappé
01:26:59aux usagers. Il y a un peu moins quand même
01:27:01de fréquences au niveau des métros,
01:27:03des RER, etc.
01:27:05Peut-être un peu moins, ouais.
01:27:07Peut-être un peu moins que les deux semaines passées
01:27:09mais vraiment pas de soucis pour avoir un métro
01:27:11en moins de deux minutes, moins de trois minutes sur la 6 par exemple.
01:27:13Une augmentation de la fréquence des
01:27:15transports en commun pour les Jeux Olympiques
01:27:17qui semble avoir fait l'unanimité
01:27:19et à laquelle les usagers
01:27:21ont pris goût. On aimerait bien que
01:27:23le niveau de service soit maintenu
01:27:25à ce niveau-là pendant tout le reste de l'année.
01:27:27Ça a plutôt bien fonctionné, il n'y a pas eu
01:27:29trop de suppression, pas trop de retard
01:27:31donc ça changeait de d'habitude.
01:27:33Une fréquence réduite de courte
01:27:35durée, l'offre de transports
01:27:37sera de nouveau renforcée pour accueillir
01:27:39les Jeux Paralympiques de Paris
01:27:41du 28 août au 8 septembre.
01:27:45Il n'aura pas fallu bien longtemps avant le retour
01:27:47des vendeurs à la sauvette près de la Tour Eiffel.
01:27:49Ils avaient disparu de la capitale pendant les Jeux Olympiques
01:27:51dissuadés par la forte présence
01:27:53policière dans le secteur. Mais cette activité
01:27:55complètement illégale, on le rappelle,
01:27:57a vite recommencé dès leur départ au grand
01:27:59désarroi des habitants. On en parle avec vous
01:28:01Olivier Dartigolle.
01:28:03C'était prévisible. On est capables
01:28:05d'assurer la sécurité à Paris
01:28:07quand tous les projecteurs sont dirigés
01:28:09vers la capitale mais quand il s'agit
01:28:11d'assurer simplement la sécurité des Parisiens
01:28:13manifestement, on ne le peut
01:28:15plus ou alors peut-être il n'y a pas de volonté
01:28:17politique derrière tout ça. Alors après les JO
01:28:19Anthony et cette période
01:28:21parenthèse enchantée
01:28:23la question se pose un peu différemment
01:28:25c'est-à-dire que démonstration a été faite
01:28:27qu'il est donc possible d'obtenir
01:28:29des résultats en termes
01:28:31de sécurité publique, de
01:28:33qualité de vie à l'échelle de quartier
01:28:35le champ de mars, on le sait, les riverains
01:28:37les usagers de cet espace
01:28:39le disaient, était un espace
01:28:41avec beaucoup de trafic, d'insécurité
01:28:43y compris quelque chose
01:28:45où la propreté publique n'était pas toujours au rendez-vous
01:28:47et donc là, démonstration a été faite
01:28:49que ça pouvait changer
01:28:51il va donc y avoir certainement une exigence
01:28:53des citoyens pour dire
01:28:55mais on peut le faire
01:28:57lors des JO, pourquoi est-ce que ça ne continuerait pas ?
01:28:59Et il est intéressant de voir que ça questionne
01:29:01d'autres services publics, en effet
01:29:03une offre renforcée en termes de mobilité
01:29:05on a vu concernant la justice
01:29:07que la réponse pénale pouvait être beaucoup plus rapide
01:29:09on a vu à l'échelle des hôpitaux de Paris
01:29:11que là encore, des équipes renforcées permettaient
01:29:13de donner un service amélioré
01:29:15et répondant aux besoins des usagers
01:29:17en termes de santé. Donc
01:29:19il y a quand même là, en cette rentrée politique
01:29:21avec un environnement
01:29:23une situation politique non décantée
01:29:25en tout cas une exigence qui peut monter
01:29:27sur la qualité des services publics
01:29:29en la matière sur la sécurité
01:29:31une police de proximité
01:29:33à l'écoute des citoyens
01:29:35des habitants et positionnés
01:29:37tout au long de l'année à l'échelle des quartiers
01:29:39la question va aussi se poser pour les quartiers
01:29:41populaires qui sont soumis le plus
01:29:43souvent à une vie pourrie pour ceux qui y vivent
01:29:45concernant les bandes et les trafics
01:29:47eux aussi sont en droit de dire aujourd'hui
01:29:49après ces JO, puisqu'on est arrivé à le faire
01:29:51au Champs de Mars, pourquoi on ne le ferait pas en bas de mon immeuble ?
01:29:53Vous avez bien raison, c'était l'analyse politique
01:29:55d'Olivier Dartigold, c'était il y a
01:29:576 ans, le 14 août 2018
01:29:59l'effondrement du pont de Gênes
01:30:01en Italie, causant la mort de 43 personnes
01:30:03en France, de très nombreux ponts
01:30:05menacent de s'effondrer selon un rapport
01:30:07comme à Crépy-en-Vallois dans l'Oise où les habitants
01:30:09craignent le même scénario qu'à Gênes
01:30:11car l'un des ponts de la commune risque de s'effondrer lui aussi
01:30:13Oui, les travaux de rénovation ont pris un retard considérable
01:30:15chaque passage est devenu une véritable
01:30:17source d'angoisse, reportage de
01:30:19Pierre-François Altermat avec le récit de Sharon Camara
01:30:21En 5 ans
01:30:23l'état du pont de Saint-Ladre
01:30:25n'a cessé d'empirer
01:30:27La construction datant de 1929
01:30:29menace de s'effondrer depuis plusieurs
01:30:31années et doit être rénovée de toute
01:30:33urgence. Initialement
01:30:35prévue pour 2025, les travaux
01:30:37de rénovation accusent un important retard
01:30:39ce qui provoque l'inquiétude
01:30:41des habitants. Il y a les enfants
01:30:43c'est le circuit scolaire
01:30:45les parents vont, passent
01:30:47c'est vrai et ça fait des années déjà
01:30:49qu'ils nous disent que le pont devrait être
01:30:51refait, c'est toujours pas refait
01:30:53C'est provoqué par la SNCF
01:30:55parce qu'ils sont pas d'accord pour le moment
01:30:57de mettre des grands moyens, d'investir
01:30:59et seulement c'est pour la sécurité des gens
01:31:01Selon les déclarations de la mairie
01:31:03la SNCF serait à l'origine
01:31:05du retard de ces travaux. L'entreprise
01:31:07ferroviaire tarderait à donner
01:31:09son accord pour l'arrêt de la circulation
01:31:11des trains dans la zone
01:31:13C'est un des seuls passages
01:31:15dans le point
01:31:17après on est obligé de faire avec
01:31:19et puis on attend désespérément
01:31:21qu'il soit remplacé
01:31:23Ça fait des années que c'est comme ça
01:31:25Là c'est barré, je pensais qu'il allait faire
01:31:27des travaux mais rien n'a bougé
01:31:29On s'attend à un accident, que le pont
01:31:31s'écroule, j'en sais rien du tout
01:31:33Estimés à 13 millions d'euros
01:31:35ces travaux de reconstruction sont désormais
01:31:37prévus pour 2028
01:31:39La situation du pont de Saint-Landre n'est pas
01:31:41un cas isolé. En France
01:31:43plus de 35 000 ponts sont actuellement
01:31:45dans un état critique
01:31:47Alors justement on va voir cela avec
01:31:49vous Michel Chevalet
01:31:51dans la foulée de l'accident de Gênes
01:31:53en Italie, une mission sénatoriale avait été
01:31:55lancée. Quel est l'état de nos ponts en France
01:31:57concrètement aujourd'hui ?
01:31:59Alors vous savez qu'il y a eu un rapport qui a été
01:32:01suite au pont de Gênes qui a été demandé
01:32:03au Sénat
01:32:05une enquête complète en 2019
01:32:07et en 2019
01:32:09le rapport révélait, ça va vous surprendre
01:32:11que l'on ne connaît pas exactement
01:32:13le nombre de ponts
01:32:15en France. Le chiffre varie
01:32:17entre, je prends les chiffres
01:32:19200 et 250 000, vous voyez c'est même curieux
01:32:21donc il y en a un certain nombre qui doivent passer
01:32:23et d'autre part, vous vous dites
01:32:25qu'il y a 25 000 ponts en mauvais état
01:32:27le rapport disait que ce serait
01:32:29maintenant plutôt 30 à 35 000
01:32:31alors le mauvais état
01:32:33ça va de quelques petits travaux à faire
01:32:35jusqu'à des fois remplacer
01:32:37complètement l'ouvrage, il faut faire attention
01:32:39alors ce que vous compreniez bien
01:32:41c'est tout de même la difficulté
01:32:43et c'est caractéristique de la France, c'est la richesse
01:32:45de la France, on a, vous voyez
01:32:47tout de même plus de 200 000 ouvrages
01:32:49et ça va depuis le pont
01:32:51romain jusqu'au viaduc
01:32:53de Millau, en passant
01:32:55par les ponts suspendus, les ponts ferroviaires
01:32:57etc. ou les ponts sur
01:32:59les canaux, d'où
01:33:01la grande variété, large
01:33:03aussi, puisque vous avez les ponts
01:33:05romains et puis
01:33:07le viaduc de Millau, vous voyez, je vous montre
01:33:09tout étendu, donc c'est un dossier
01:33:11extrêmement complexe
01:33:13et surtout un dossier qui manque
01:33:15je voudrais dire, d'argent
01:33:17vous l'avez bien compris
01:33:19faute de crédit, qui a la
01:33:21responsabilité des ponts ?
01:33:23c'est complexe, c'est typiquement français
01:33:2510% sont à la charge de l'état
01:33:27c'est des grands ouvrages
01:33:29et 90%
01:33:31les collectivités locales
01:33:33c'est-à-dire les collectivités locales, ça va
01:33:35le département, ça va la région,
01:33:37les comités de communes, mais ça va
01:33:39aux municipalités, donc quand vous avez
01:33:41une municipalité qui a un magnifique
01:33:43ouvrage d'art ou un pont romain
01:33:45et bien si vous faites des travaux de restauration
01:33:47ça va coûter des millions d'euros
01:33:49et donc elle est incapable, il faut à ce moment-là
01:33:51l'aide de l'état, et quand on va chercher
01:33:53l'aide de l'état, le rapport, moi je l'ai
01:33:55parcouru hier soir, c'est
01:33:57affolant, ça dépend de 4
01:33:59à 5 ministères différents
01:34:01et si le pont est un pont romain, il y a
01:34:03les monuments historiques, etc.
01:34:05Je vous montre toute la complexité
01:34:07du dossier, et le rapport, le dernier point
01:34:09à souligner, on tire le signal
01:34:11d'alarme, ils font un véritable
01:34:13plan marché,
01:34:15ils parlent de chantier du ciel,
01:34:17ils n'y allaient pas avec le dos de la cuillère, mais il faudrait
01:34:19tout de même beaucoup plus de personnel
01:34:21et beaucoup plus d'argent parce que
01:34:23il y a tout de même une situation critique
01:34:25mais de là à dire que
01:34:27les ponts vont s'effondrer, non,
01:34:29j'espère pas.
01:34:31Merci Michel Chevalet de nous rassurer un peu
01:34:33même si la situation
01:34:35est toutefois un petit peu inquiétante.
01:34:37Merci beaucoup Michel, on va finir avec
01:34:39cette très belle image d'aurore
01:34:41boréale marine. Oui, ces images sont prises
01:34:43depuis le vaisseau spatial Soyouz
01:34:45à Marais, la station spatiale internationale.
01:34:47Sur ces images, vous le voyez,
01:34:49ces aurores boréales vertes et rouges
01:34:51alors que la Lune est en train de se
01:34:53coucher. Très très belle
01:34:55image, on va poursuivre
01:34:57dans un instant sur CNews avec
01:34:59mon invité Wilfrid Fonck, secrétaire
01:35:01national UFAP Unsa Justice.
01:35:03On évoquera avec lui cette
01:35:05permission, ces permissions de sortie
01:35:07qui ont été autorisées à
01:35:09un détenu dangereux,
01:35:11un détenu particulièrement
01:35:13signalé. Ces autorisations
01:35:15de permis de sortie pour qu'il puisse passer justement
01:35:17son permis de conduire, on en parle avec lui juste
01:35:19après la pause, à tout de suite.
01:35:237h43
01:35:25sur CNews, un détenu considéré
01:35:27comme dangereux, ex-brackeur,
01:35:29condamné jusqu'en 2044
01:35:31qui s'est déjà évadé de prison grâce
01:35:33à notamment une prise d'otage. Il obtient
01:35:35de la justice 10 permissions
01:35:37de sortie sans aucune
01:35:39escorte afin de passer son permis
01:35:41de conduire. On en parle ce matin avec
01:35:43Wilfrid Fonck. Bonjour. Bonjour.
01:35:45Merci d'être avec nous. Vous êtes secrétaire national
01:35:47UFAP Unsa Justice.
01:35:49Vous représentez ce matin
01:35:51le personnel pénitentiaire.
01:35:53On imagine très aisément
01:35:55la colère de ce personnel, trois mois seulement
01:35:57après la mort de deux de leurs collègues à
01:35:59Évreux, c'était lors de l'évasion de Mohamed Amra.
01:36:01Vous êtes en colère ce matin ?
01:36:03Au-delà de la colère, c'est surtout de l'incompréhension et de la surprise
01:36:05parce qu'on se rend compte finalement
01:36:07qu'on a un détenu qui est inscrit au répertoire
01:36:09des DPS, qui nécessite
01:36:11toute une organisation et une logistique
01:36:13préciser DPS pour
01:36:15nos téléspectateurs. Un détenu particulièrement signalé,
01:36:17c'est-à-dire quelqu'un qui est à la fois
01:36:19dangereux pour l'administration mais qui aussi
01:36:21représente, là en l'espèce, un risque
01:36:23d'évasion avérée puisque ce détenu
01:36:25s'est déjà évadé une fois depuis
01:36:27une maison centrale, celle de Moulins en 2009.
01:36:29Donc ce détenu nécessite à chaque fois
01:36:31une logistique spécifique, alors qu'on
01:36:33doit nous, personnels pénitentiaires, le sortir
01:36:35de cet établissement. C'est une escorte très importante
01:36:37en fait ? Une escorte importante avec un renfort
01:36:39de police ou de gendarmerie.
01:36:41Aujourd'hui, une autorité judiciaire
01:36:43a décidé de lui accorder des permissions de sortir
01:36:45alors certes sur un laps de temps très court puisque
01:36:47c'est des créneaux de deux heures, mais dix fois de suite
01:36:49en totale autonomie.
01:36:51Quelque part, on s'interroge en se disant mais il y a un
01:36:53problème là, on ne peut pas demander à la fois
01:36:55aux personnels pénitentiaires de mettre
01:36:57en place toute une logistique parce qu'on
01:36:59sait qu'il y a des risques à chaque fois qu'on le sort
01:37:01et en même temps lui dire demain
01:37:03vous pouvez sortir pendant deux heures en totale autonomie.
01:37:05On vous a expliqué cette décision ?
01:37:07Le tribunal l'a motivé ?
01:37:09On sait aujourd'hui qu'au-delà de la
01:37:11vie défavorable du chef d'établissement
01:37:13par rapport à cette permission de sortir,
01:37:15on a eu aussi le procureur de la République de
01:37:17Béthune qui a fait appel de cette
01:37:19décision et la chambre d'appel
01:37:21de l'application des peines
01:37:23elle a confirmé l'octroi de
01:37:25ces permissions de sortie.
01:37:27On n'a pas eu malheureusement accès à l'ordonnance
01:37:29qui a été rendue.
01:37:31Vous avez le sentiment que la justice se moque
01:37:33de vous quelque part ?
01:37:35Là c'est une décision qui aujourd'hui
01:37:37en tout cas pour les personnels pénitentiaires
01:37:39remet en cause finalement leur travail
01:37:41quotidien, c'est-à-dire qu'on nous demande à la fois
01:37:43d'assurer la sécurité
01:37:45des établissements et quelque part
01:37:47la sécurité publique en évitant
01:37:49les évasions de ce type de profil et
01:37:51aujourd'hui on va aller le mettre à l'extérieur
01:37:53dix fois de suite pendant deux heures.
01:37:55Pourtant l'avocate de
01:37:57cet homme, Christophe Kidder
01:37:59estime que c'est le signe d'un parcours
01:38:01carcéral réussi
01:38:03dont les surveillants devraient se réjouir.
01:38:05Oui, en tout cas
01:38:07elle est dans ce rôle mais quand on voit
01:38:09un peu le parcours...
01:38:11Quel est-il ce parcours carcéral ?
01:38:13Le tentative d'évasion, notamment celle de Freyne
01:38:15via un hélicoptère et qui se termine avec
01:38:17une prise d'otage de personnel qui dure pendant 17 heures
01:38:19de retrouver des explosifs
01:38:21dans une de ses cellules à Paris-la-Santé
01:38:23d'une nouvelle tentative
01:38:25d'évasion sur une autre structure
01:38:27dans les Pyrénées en essayant de s'évader
01:38:29par les gaines techniques et pour finir
01:38:31une évasion réussie de la maison centrale de Moulins
01:38:33en faisant exploser des portes et en prenant en otage
01:38:35deux personnels. Aujourd'hui je pense aux
01:38:37personnels qui ont été pris en otage que ce soit à Freyne
01:38:39ou à Moulins qui sont pour certains encore et toujours
01:38:41en exercice. Elle est où la justice
01:38:43quelque part ? Et puis quand on pense à ce qui
01:38:45s'est passé aussi à Évreux il y a
01:38:47à peine... Et derrière ça aujourd'hui oui
01:38:49le 14 août ça fait trois mois jour
01:38:51pour jour que s'est déroulé cette tragédie
01:38:53et effectivement pour nous on a un peu
01:38:55l'impression que tout ce qui s'est passé depuis
01:38:57le 14 mai c'est bien loin pour
01:38:59pas mal de monde déjà. Qu'est-ce que vous demandez
01:39:01aux autorités, à la justice ?
01:39:03Dans un premier temps de cesser de prendre
01:39:05des décisions qui vont à l'encontre justement
01:39:07de l'investissement et du travail quotidien
01:39:09des personnels pénitentiaires parce que
01:39:11là on ne peut pas à la fois nous demander de faire des choses
01:39:13et de prendre des décisions qui vont aller totalement
01:39:15à l'encontre de ce qu'on met en oeuvre nous au
01:39:17quotidien dans les établissements surtout
01:39:19vu les conditions dans lesquelles on travaille. C'est ce que j'allais dire
01:39:21on rappelle que vous n'êtes pas assez
01:39:23nombreux, que les prisons
01:39:25sont surpeuplées. Vous travaillez déjà dans des conditions
01:39:27qui vous mettent en danger quotidiennement ?
01:39:29On est déjà effectivement sous effectif
01:39:31chronique dans toutes les structures
01:39:33on est également dans certains établissements
01:39:35notamment les maisons d'arrêt en surpopulation
01:39:37pénale donc effectivement on travaille
01:39:39dans des conditions totalement dégradées
01:39:41pour ne pas dire inhumaines et dégradantes
01:39:43pour reprendre certaines expressions
01:39:45notamment de la
01:39:47Commission Européenne des Droits de l'Homme concernant les conditions
01:39:49d'incarcération en France. Donc
01:39:51oui on est aujourd'hui, on est
01:39:53au maximum de ce qu'on peut faire
01:39:55et quand on voit ce type de
01:39:57décision là c'est vrai qu'on a
01:39:59juste envie de baisser les bras quelque part.
01:40:01Wilfried Fonck, vous allez rester avec nous juste un instant
01:40:03le temps de vous faire écouter les réponses de nos
01:40:05téléspectateurs. On leur a demandé depuis ce matin
01:40:07si cette décision les choquait. Je vous propose de les écouter.
01:40:09J'étais plus choqué de ce manière, c'est une honte.
01:40:11Oh ben non ça ne me choque pas.
01:40:13De toute façon toutes les décisions
01:40:15qui sont prises envers ces gens là
01:40:17ne paraissent pas normales.
01:40:19Déjà il va aller une fois et on
01:40:21le laisse ressortir et il pourra aller passer
01:40:23son permis de conduire. Là il ne sort pas demain quoi.
01:40:25Non mais là c'est du n'importe quoi.
01:40:27Franchement je pense qu'il faut se rapprocher
01:40:29des avocats, des procureurs
01:40:31qui changent leur façon de faire
01:40:33parce que là on va droit au mur
01:40:35et ce n'est pas possible de le faire.
01:40:37C'est pas possible de laisser des gens
01:40:39comme ça en liberté, surtout s'ils sont
01:40:41très dangereux.
01:40:43Quand on entend
01:40:45l'opinion publique, ces quelques
01:40:47témoignages que l'on a récoltés ce matin
01:40:49on se dit qu'il y a une grande différence finalement
01:40:51entre ce que ressentent les gens et les décisions
01:40:53de justice qui sont prises, qu'il y a un écart
01:40:55grandissant. Vous le ressentez aussi ?
01:40:57Oui effectivement
01:40:59aujourd'hui sur ce type de décision là
01:41:01pour nous au-delà du côté surréaliste
01:41:03c'est comme je le disais tout à l'heure
01:41:05c'est quelque chose de totalement
01:41:07incompréhensible.
01:41:09Soit il y a quelque chose derrière
01:41:11comme par exemple un projet d'aménagement de peine
01:41:13ou une volonté de radier
01:41:15l'individu du répertoire
01:41:17des détenus particulièrement signalés
01:41:19mais en ce cas il faut aussi expliquer quelque part
01:41:21le pourquoi du comment des choses
01:41:23pour qu'on puisse mieux comprendre les choses
01:41:25et mieux aussi les mettre en oeuvre
01:41:27parce que même si ça ne nécessite pas
01:41:29en l'espèce de moyens pénitentiaires
01:41:31pour assurer cette permission de sortie
01:41:33pour assurer la sécurité
01:41:35il n'empêche que derrière c'est quand même nous qui le gérons au quotidien
01:41:37à l'intérieur des murs et que oui là
01:41:39aujourd'hui les personnels demandent à comprendre.
01:41:41Merci à vous Wilfried Fonck
01:41:43vous êtes secrétaire nationale
01:41:45UFA Punsa justice, merci d'avoir accepté
01:41:47de témoigner ce matin sur l'antenne de
01:41:49CNews. Vous restez avec nous 7h49
01:41:51le rappel de l'actualité Marine Sabourin
01:41:55Les Etats-Unis approuvent la vente
01:41:57d'armements à Israël pour plus de 20 milliards
01:41:59de dollars. L'annonce survient alors que
01:42:01la guerre entre l'Etat hébreu et le Hamas entre
01:42:03dans son onzième mois. La vente inclut
01:42:0550 avions de chasse F-15 et près
01:42:07de 33 000 munitions pour des tanks.
01:42:09Et puis l'état d'urgence est décrété
01:42:11dans la région russe de Belgorod. Son gouverneur
01:42:13évoque une situation extrêmement difficile
01:42:15due au bombardement des forces ukrainiennes
01:42:17dans cette zone. Il affirme que plusieurs
01:42:19civils sont morts et des maisons détruites.
01:42:23Allez, trois jours après la fin
01:42:25des Jeux Olympiques de Paris. On va parler
01:42:27du bilan économique avec vous
01:42:29Alice Sommerer sur ce plateau. La Banque de France
01:42:31a publié un rapport qui fait état
01:42:33d'une possible hausse du PIB grâce
01:42:35aux Jeux Olympiques et Paralympiques.
01:42:37Est-ce qu'ils vont avoir les résultats
01:42:39escomptés, ces Jeux, sur l'économie de la France ?
01:42:41Et bien Anthony, à première vue
01:42:43on pourrait dire que oui, effectivement
01:42:45les Jeux Olympiques ont eu un impact
01:42:47positif sur l'économie du pays
01:42:49et premièrement grâce au nombre de visiteurs
01:42:51qui ont afflué dans les rues de la capitale
01:42:53selon le dernier rapport de l'Office du Tourisme
01:42:55de Paris, 11,2 millions
01:42:57de visiteurs ont pris part
01:42:59aux activités liées aux Jeux en région
01:43:01parisienne. Au-delà des activités
01:43:03selon la Banque de France aussi
01:43:05la réussite des Jeux à Paris
01:43:07se mesure au surcroît de l'activité dans les
01:43:09hôtelleries et les entreprises organisatrices.
01:43:11Le taux d'occupation des hôtels
01:43:13effectivement était de 84%
01:43:15selon le cabinet MKG.
01:43:17Alors les spécialistes prédisent
01:43:19une hausse de 0,25%
01:43:21du PIB au troisième trimestre
01:43:232024, soit une hausse
01:43:25estimée entre 0,35%
01:43:27et 0,45%
01:43:29entre juillet et septembre
01:43:31contre 0,3%
01:43:33lors du deuxième trimestre de cette
01:43:35année. Et c'est vraiment une réussite
01:43:37sur toute la ligne ? Et bien non, malgré
01:43:39tout, Anthony, ce n'est pas une franche réussite
01:43:41comme cela l'a été pour
01:43:43le tourisme et c'est d'ailleurs
01:43:45bien plus complexe. Dans un premier temps
01:43:47il faut rappeler que déjà les Français
01:43:49ont pris un petit coup sur leur
01:43:51porte-monnaie avec l'augmentation des
01:43:53transports en commun et notamment
01:43:55avec le prix des tickets de métro qui est passé de
01:43:572,15€ à
01:43:594€ depuis le 20 juillet
01:44:01et ce jusqu'au 8 septembre
01:44:03pour la fin des Jeux Paralympiques.
01:44:05Il faut aussi s'intéresser au bilan des
01:44:07restaurateurs et des commerces de proximité
01:44:09qui en réalité n'ont pas du tout
01:44:11enregistré la hausse qu'ils espéraient.
01:44:13Et puis dans un second temps
01:44:15il faut aussi rappeler que l'on a investi
01:44:17pour ces Jeux Olympiques
01:44:19et qu'il va donc falloir amortir ce
01:44:21coût. Ce coût s'élève à
01:44:23près de 10 milliards d'euros selon le
01:44:25cabinet de conseil Asterès.
01:44:27Une somme qui selon Vladimir
01:44:29Andreev, économiste du sport interrogé
01:44:31par nos confrères de Ouest France
01:44:33n'est pas justifiée compte tenu de ce qu'espérait
01:44:35la France. Et sans
01:44:37oublier que l'entretien des infrastructures
01:44:39va vraiment nous coûter très
01:44:41cher. Alors évidemment on reste
01:44:43optimiste quant à l'héritage de
01:44:45ces Jeux sur la France tout en gardant
01:44:47une réserve sur l'aspect économique.
01:44:49L'angle éco avec Alice
01:44:51Sommerer sur ce plateau. On va continuer
01:44:53d'ailleurs à parler des Jeux Olympiques dans un instant
01:44:55dans l'édito politique
01:44:57cette fois d'Humbert Anglaise. On va
01:44:59évoquer Emmanuel Macron qui a reçu
01:45:01tous les acteurs des Jeux Olympiques à l'Elysée
01:45:03et ces mots ont surpris. Ce sera juste
01:45:05après la pause. A tout de suite.
01:45:11L'édito politique de 7h50
01:45:13c'est avec vous Humbert
01:45:15Anglaise, journaliste au JDD. Emmanuel
01:45:17Macron a reçu tous les acteurs
01:45:19des Jeux Olympiques à l'Elysée pour les remercier
01:45:21et ces mots ont surpris.
01:45:23Et oui Anthony, le président
01:45:25de la République surfe sur la vague de
01:45:27ces Jeux Olympiques en chanteur et c'est bien
01:45:29normal. Et ce lundi il a trouvé
01:45:31les mots pour décrire le jour d'après
01:45:33pour reprendre un terme qu'il a déjà employé.
01:45:35Alors je cite pour ceux qui n'ont pas vu la séquence
01:45:37ce matin on a tous un peu de
01:45:39nostalgie. On a vécu dans un pays
01:45:41où on a eu le sentiment que l'air
01:45:43était plus léger, que quelque chose
01:45:45avait changé pour citer Barbara.
01:45:47Alors c'est une chanson de Barbara composée pour
01:45:49l'élection de François Mitterrand en 1981
01:45:51un homme, une rose à la main, a ouvert le
01:45:53chemin vers un autre demain.
01:45:55Mais au-delà de cette pointe de nostalgie
01:45:57largement partagée, une phrase a fait un peu
01:45:59tiquer. On n'a pas envie
01:46:01que la vie reprenne ses droits. La vie
01:46:03c'est ce qu'on a vécu ces dernières semaines
01:46:05c'est ça la vraie vie.
01:46:07C'est vrai que c'est ballot. Qu'est-ce qui vous dérange
01:46:09c'était une parenthèse. N'y a-t-il
01:46:11pas une part de vérité ?
01:46:13Bien sûr quand le président de la République dit que
01:46:15ces Jeux Olympiques c'était le vrai visage
01:46:17de la France au grand jour
01:46:19il a en partie raison. C'était une
01:46:21parenthèse enchantée. En effet le terme est maintenant
01:46:23consacré. Même si c'est à
01:46:25relativiser parce que c'est quand même un sentiment
01:46:27surtout parisien cette parenthèse
01:46:29tout le pays ou presque bien sûr s'est
01:46:31enflammé pour ces Jeux magnifiques et emballant
01:46:33pour les performances des Français. La beauté
01:46:35la fierté retrouvées. Mais le sentiment
01:46:37de légèreté de cette quinzaine au charme
01:46:39presque irréel a été surtout
01:46:41puissant chez ceux qui l'ont vécu à Paris.
01:46:43Le même écho en région effectivement.
01:46:45La déconnexion, le sentiment
01:46:47de déconnexion a aussi frappé ceux qui étaient
01:46:49comme vous, très connectés
01:46:51à l'actualité. Or beaucoup de
01:46:53Français avaient de toute façon déjà
01:46:55des branches saturées,
01:46:57lassées, excédées par l'interminable
01:46:59feuilleton politique éprouvant.
01:47:01Mais plus profondément si on revient
01:47:03à cette rhétorique de la vraie vie
01:47:05c'est ça qui est un petit peu embarrassant.
01:47:07Emmanuel Macron oublie un peu vite que c'était
01:47:09aussi une magnifique illusion. C'était
01:47:11un vrai visage du pays mais
01:47:13un visage un peu ravalé. Le village
01:47:15gaulois s'est transformé en village olympique
01:47:17mais aussi en village Potemkin
01:47:19avec des forces de l'ordre par dizaines de milliers
01:47:21des QR codes, de la vidéosurveillance
01:47:23une propreté certes inédite
01:47:25Paris vidée de ses habitants, de ses voitures
01:47:27des étudiants exfiltrés, des migrants
01:47:29et des personnes vivant dans la rue qui ont
01:47:31été chassés de la capitale. Alors dire que
01:47:33c'est ça la vraie vie c'est un peu une rhétorique
01:47:35à double tranchant. Et vous voulez dire que
01:47:37les français pourraient le prendre au mot
01:47:39et vouloir cette vraie vie en permanence ?
01:47:41Ben oui c'est un peu ce que disait
01:47:43Olivier d'Artigolle tout à l'heure.
01:47:45Le niveau d'exigence pourrait
01:47:47remonter. Mais ils savent
01:47:49bien aussi, pour reprendre les mots du président
01:47:51de la république, les français savent bien que la vraie vie
01:47:53reprendra ses droits. Et d'ailleurs la vraie
01:47:55vie c'est une expression qui avait donné lieu
01:47:57à une passe d'armes qu'on a peut-être un peu oublié
01:47:59mais pendant la campagne présidentielle de 2022
01:48:01Emmanuel Macron qui ne faisait pas campagne
01:48:03était souvent interpellé par
01:48:05des français ordinaires en colère
01:48:07et ça donnait lieu à des rares moments de
01:48:09confrontation qu'il accepte avec un certain
01:48:11courage, il faut lui reconnaître. Et le
01:48:13président candidat avait lancé alors
01:48:15à Elodie, une assistante dentaire
01:48:17à Denins dans le Nord, il lui avait lancé
01:48:19vous n'êtes pas dans la vraie vie. Et estomaquée
01:48:21elle lui avait rétorqué on n'est pas dans la
01:48:23vraie vie, c'est à nous que vous dites ça monsieur Macron
01:48:25les gens vont rire devant les écrans je crois.
01:48:27Emmanuel Macron refuse-t-il
01:48:29donc la vraie vie ?
01:48:31Sans doute pas mais en tout cas il donne
01:48:33le sentiment de vouloir l'escamoter
01:48:35et il nous a habitués à en faire
01:48:37parfois trop, il est sans doute conscient
01:48:39qu'il ne pourra pas éternellement se réfugier
01:48:41dans des événements fédérateurs comme
01:48:43par exemple demain il y a les commémorations du
01:48:4580e anniversaire du débarquement en Provence
01:48:47ensuite il y aura les Jeux Paralympiques
01:48:49le 14 septembre il y aura la grande parade
01:48:51sur les Champs-Elysées pour tous les athlètes
01:48:53plus lointain il y aura l'horizon
01:48:55de la réouverture de Notre-Dame en décembre
01:48:57mais d'ici là la vraie vie revient
01:48:59il y a le mur de la dette, l'échéance
01:49:01du 20 septembre pour soumettre
01:49:03le plan demandé par la Commission Européenne
01:49:05dans le cadre de sa procédure
01:49:07de déficit excessif qui vise la France
01:49:09notamment, il y a les incendies
01:49:11géopolitiques qui se démultiplient
01:49:13les faillites d'entreprises aussi
01:49:15le très difficile budget qui s'annonce à l'automne
01:49:17pour lequel il faudra un gouvernement
01:49:19et justement la nomination
01:49:21d'un Premier Ministre
01:49:23pour laquelle il ne peut plus jouer la montre
01:49:25comme le dit Arnaud Benedetti dans une
01:49:27chronique sur le site du JDD
01:49:29tout cela fait que la vraie vie
01:49:31va s'imposer à nouveau à Emmanuel Macron
01:49:33alors si Arthur Rimbaud
01:49:35dans une saison en enfer déclare que
01:49:37s'exclame que la vraie vie est
01:49:39absente pour Emmanuel Macron
01:49:41attention à ce genre de déclaration
01:49:43parce qu'un été au paradis c'est presque fini
01:49:45L'édito politique
01:49:47d'Hubert Anglais, journaliste au JDD
01:49:49ce matin sur CNews
01:49:51merci à vous pour ces éditos
01:49:53autre rendez-vous politique à noter
01:49:55tout à l'heure à
01:49:578h10, la grande interview
01:49:59CNews Europe 1, je reçois ce matin
01:50:01Hervé Morin, président les centristes de la Normandie
01:50:03ancien ministre de la Défense
01:50:05restez bien avec nous, voici tout de suite
01:50:07la météo du jour
01:50:09Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
01:50:11la météo avec Groupe Verlaine
01:50:13pour devenir franchisé dans les énergies
01:50:15renouvelables. Groupe Verlaine
01:50:17Bienvenue dans votre météo
01:50:19un temps très instable et désorage
01:50:21entre le nord et l'est du pays
01:50:23à l'ouest et sur la côte d'Azur
01:50:25ce matin sera un peu plus clément mais nuageux
01:50:27des averses orageuses sont également à prévoir
01:50:29dans le pays basque
01:50:31dans l'après-midi, les orages gagnent du terrain
01:50:33dans une grande partie du territoire
01:50:35allant du nord-est jusqu'au sud du pays
01:50:37quelques éclaircies sont à prévoir
01:50:39sur la façade atlantique
01:50:41pour les températures, elles restent encore très douces
01:50:43le matin avec 19°C à Paris
01:50:45ou encore 23°C à Perpignan
01:50:47il fera jusqu'à 25°C à Nice
01:50:49dans l'après-midi, il fera encore
01:50:51très chaud, 30°C à Strasbourg
01:50:5333°C à Montpellier
01:50:5527°C dans la capitale, il fera toutefois
01:50:57un peu plus frais du côté de Brest
01:50:59où la température avoisinera les 21°C
01:51:01Rejoindre le mouvement
01:51:03de la rénovation énergétique
01:51:05c'était la météo avec Groupe Verlaine
01:51:07pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables
01:51:09Groupe Verlaine
01:51:117h59
01:51:13bon réveil à tous si vous nous rejoignez sur CNews
01:51:15avec toute l'équipe de la matinale
01:51:17Marine Sabourin, Imbert Anglaise du JDD
01:51:19Alice Sommerer, journaliste CNews
01:51:21et Gérard Vespière, géopolitologue
01:51:23avec qui on va décrypter l'actualité
01:51:25internationale jusqu'à 9h
01:51:27Voici tout de suite les titres de votre journal
01:51:29A la une des échauffourées entre les forces de l'ordre
01:51:31et des migrants à Grand Fort-Philippe
01:51:33dans le département du Nord. Les affrontements
01:51:35en plein milieu de la rue ont été d'une grande violence
01:51:37Les migrants s'en sont même pris
01:51:39aux maisons, aux voitures et aux matériels urbains
01:51:41en forme de représailles. On joindra
01:51:43nos journalistes Kylian Salé et Sacha Robin
01:51:45sur place
01:51:47Le CHU de Nantes au bord de l'implosion
01:51:49Notre patient serait mort aux urgences selon le syndicat
01:51:51Force Ouvrière. Vous entendrez l'exaspération
01:51:53des personnels soignants. Elle fait écho
01:51:55à celle que l'on retrouve dans de nombreux établissements du pays
01:51:57Le reportage à suivre
01:51:59Washington approuve
01:52:01la vente de 20 milliards de dollars d'armement
01:52:03à Israël. Avions, tanks
01:52:05munitions, obus de mortier
01:52:07Les Etats-Unis sont attachés à la sécurité
01:52:09de l'Etat hébreu, déclare le département
01:52:11d'Etat américain. Et dans le même temps
01:52:13le président Joe Biden fait pression pour un cessez-le-feu
01:52:15dans la bande de Gaza. On évoquera
01:52:17ces sujets avec Gérard Despierre sur ce plateau
01:52:21Quatrième jour de lutte contre les incendies
01:52:23près d'Athènes. Le bilan pour le moment fait
01:52:25état d'un mort et d'au moins 66 blessés
01:52:2710 000 hectares de terrain ravagés
01:52:29et des milliers de personnes déplacées
01:52:31Vous verrez les images dans ce journal
01:52:37On prend tout d'abord la direction de Grandfort-Philippe
01:52:39dans les Hauts-de-France, particulièrement touchée par la crise
01:52:41migratoire. La tension
01:52:43est montée d'un cran ces derniers jours
01:52:4580 migrants qui tentaient de rejoindre le Royaume-Uni
01:52:47ont été bloqués par les forces de l'ordre
01:52:49Ils se sont alors rebellés, ont fait
01:52:51de nombreux dégâts. On va retrouver sur place
01:52:53Kylian Salé et Sacha Robin. Rebonjour
01:52:55à tous les deux. Kylian, les faits se sont déroulés
01:52:57dans un quartier résidentiel
01:52:59où les habitants que vous avez rencontrés se disent
01:53:01excédés
01:53:05Oui, ils sont excédés car
01:53:07deux échaufferies ont eu lieu en deux jours ici
01:53:09La dernière s'est déroulée hier matin
01:53:11vers 8h. Environ 80 migrants
01:53:13ont voulu rejoindre la mer, juste derrière moi
01:53:15puis ensuite l'Angleterre. Les policiers
01:53:17les ont bloqués et en représailles
01:53:19les migrants ont brûlé un canot en pleine rue
01:53:21Le pare-brise d'un camping-car
01:53:23installé juste à côté du point de passage
01:53:25a même été brisé et coûté
01:53:27certains habitants excédés par la situation
01:53:29Pour moi, c'est nouveau
01:53:31Ici, c'est nouveau. Sur Calais, ça arrivait
01:53:33quand même assez souvent. Mais ici, c'était jamais arrivé
01:53:35Il y a un peu d'insécurité pour tout le monde quand même
01:53:37Après, je ne peux pas dire. C'est parce que c'est maintenant
01:53:39qu'ils deviennent un peu plus violents qu'avant. Auparavant, ils n'étaient pas
01:53:41aussi agressifs
01:53:43C'est peut-être parce que justement, on les empêche de passer
01:53:45Avant, il n'y avait pas. Et là,
01:53:47depuis deux ans, ça devient
01:53:49inquiétant. Après,
01:53:51nous, on a des enfants en bas âge. Donc, on commence
01:53:53à s'inquiéter
01:53:57Nicolas, qui vous venez d'entendre,
01:53:59a eu le pare-brise de son véhicule brisé
01:54:01Il a même dû acheter un scooter
01:54:03pour aller travailler à 25 km de chez lui
01:54:05La veille, d'autres migrants, mécontents
01:54:07d'avoir été bloqués par la police
01:54:09ont caillassé des dizaines de véhicules
01:54:11dans sa rue. Les dégâts sont importants
01:54:13Certains habitants ont même reçu des projectiles
01:54:15à leurs fenêtres. Le maire de la commune
01:54:17nous l'a confié. Une violence inédite
01:54:19a été atteinte
01:54:21Merci infiniment Kylian
01:54:23ça les remercie également. Sacha Robin
01:54:25qui vous accompagne derrière la caméra. On en parlera
01:54:27tout à l'heure avec Nicolas Pouvreau-Monti
01:54:29directeur de l'Observatoire de l'Immigration
01:54:31et de la Démographie
01:54:33Dans le reste de l'actualité, le CHU
01:54:35de Nantes, au bord de l'implosion, selon le
01:54:37syndicat Force Ouvrière, 4 patients
01:54:39sont morts au service des urgences en moins
01:54:41d'un mois. La direction en revanche
01:54:43ne confirme qu'un seul décès. Une situation
01:54:45qui met mal à l'aise le personnel soignant
01:54:47Reportage de Michael Chailloux
01:54:51Milieu d'après-midi, en plein mois d'août
01:54:53c'est un défilé incessant d'ambulances
01:54:55sur la rampe d'accès
01:54:57qui mène aux urgences du CHU de Nantes
01:54:59Même si les choses se sont un peu calmées
01:55:01depuis quelques jours, la situation
01:55:03a incité le syndicat Force Ouvrière
01:55:05à tirer la sonnette d'alarme
01:55:07On a été alertés par nos collègues la semaine dernière
01:55:09sur 4 patients
01:55:11qui seraient décédés aux urgences
01:55:13faute de place
01:55:15en hospitalisation et qui ont dû
01:55:17rester en file d'attente
01:55:19de longues heures. On a eu
01:55:21jusqu'à 70 heures pour plusieurs patients
01:55:23en file d'attente. 4 décès
01:55:25en 3 semaines selon Force Ouvrière
01:55:27La direction du CHU n'en confirme qu'un seul
01:55:29Dans un communiqué
01:55:31elle donne une explication sur cet
01:55:33embouteillage estival aux urgences
01:55:35Comme chaque année, des fermetures de lits
01:55:37d'hospitalisation et de places dans le secteur
01:55:39sanitaire et médico-social ont eu
01:55:41lieu sur l'ensemble du territoire
01:55:43afin de permettre la prise des congés annuels
01:55:45des professionnels de santé
01:55:47Ces tensions en aval peuvent provoquer
01:55:49certains jours des temps de présence allongés
01:55:51aux urgences. De dire
01:55:53qu'on doit fermer les établissements pour donner
01:55:55des congés annuels, ça participe
01:55:57du manque d'anticipation
01:55:59des directeurs
01:56:01Parce qu'il y a quelques années de cela
01:56:03nous avions des remplacements
01:56:05et les remplacements permettaient
01:56:07de maintenir les lits ouverts
01:56:09et maintenir des établissements ouverts sur le territoire
01:56:11Si cette situation est récurrente
01:56:13aux urgences durant l'été, le
01:56:15CHU de Nantes l'a déjà rencontré
01:56:17au 1er janvier de cette année
01:56:21L'actualité au Proche-Orient à présent
01:56:23alors que l'Iran joue avec les nerfs du monde entier
01:56:25avec cette riposte contre Israël
01:56:27qui pourrait embraser toute la région
01:56:29Le président américain Joe Biden estime
01:56:31qu'un cessez-le-feu à Gaza
01:56:33pourrait dissuader Téhéran d'attaquer l'État hébreu
01:56:35On va en parler avec vous, Gérard Vespier
01:56:37géopolitologue, fondateur du site
01:56:39Le Monde Décrypté. Cette déclaration
01:56:41intervient un petit peu plus de 24 heures
01:56:43avant le début de nouvelles discussions
01:56:45pour une trêve et pour la libération
01:56:47d'otages. J'imagine que ce n'est pas anodin
01:56:49Tout à fait
01:56:51Donc il y a une course contre la montre
01:56:53entre, je dirais, les activités militaires
01:56:55et les activités diplomatiques
01:56:57Donc entre le camp
01:56:59qui essaie d'aboutir
01:57:01à un accord de
01:57:03cessez-le-feu et donc potentiellement
01:57:05une libération d'otages
01:57:07et puis ceux qui souhaitent effectivement
01:57:09une réponse comme l'Iran
01:57:11à la mort
01:57:13d'Agné
01:57:15Mais même à l'intérieur de ces
01:57:17deux camps, il y a des dissonances
01:57:19n'est-ce pas ? En Iran
01:57:21il y a une certaine faction qui dit
01:57:23mais s'il y avait un accord
01:57:25de cessez-le-feu, on n'aurait peut-être
01:57:27pas intérêt à frapper. Donc voyez-vous
01:57:29les choses ne sont pas aussi claires
01:57:31et radicales que ça. Et puis
01:57:33si on regarde les deux interlocuteurs
01:57:35que sont le Hamas et l'Iran
01:57:37qu'est-ce qui se passe depuis sept mois ?
01:57:39Vous avez une dizaine de morts
01:57:41iraniens, des dizaines de milliers de
01:57:43morts du Hamas
01:57:45et palestiniens
01:57:47Donc le grand prix à payer
01:57:49c'est celui supporté par le Hamas
01:57:51et il n'y a pas de stratégie de long terme
01:57:53entre Téhéran et le Hamas
01:57:55Ce sont des zones
01:57:57culturelles différentes, chiites, sunnites
01:57:59perses contre arabes
01:58:01Donc quand des alliés
01:58:03de circonstance ont
01:58:05finalement des résultats de leur alliance
01:58:07aussi disparates
01:58:09il n'y a peut-être pas une
01:58:11union aussi forte qu'on peut le croire
01:58:13et donc des divergences
01:58:15entre les stratégies de frappe
01:58:17et les stratégies de paix
01:58:19L'analyse de Gérard Vespière sur ce plateau
01:58:21votre livre vers la prochaine
01:58:23révolution iranienne
01:58:25c'est aux éditions les impliquer
01:58:27Vous restez avec nous de toute façon Gérard
01:58:29puisqu'à partir de 8h30 on va parler
01:58:31également de la situation en Ukraine
01:58:33et en Russie, le conflit qui évolue là aussi
01:58:35peut-être à un tournant, vous nous l'expliquerez
01:58:37tout à l'heure. On part en Grèce à présent
01:58:39les pompiers progressent dans la lutte contre un incendie
01:58:41de forêt causant la mort d'une personne
01:58:4310 000 hectares ont été ravagés
01:58:45ils ont détruit ces incendies d'innombrables
01:58:47habitations. Des équipes ont été
01:58:49envoyées en renfort dont des sapeurs-pompiers
01:58:51français, les touristes français d'ailleurs
01:58:53qui s'inquiètent face à cette situation
01:58:55le récit est signé Félix Pérolaz
01:58:57Un paysage paradisiaque
01:58:59parti en cendres
01:59:01dans la banlieue d'Athènes
01:59:03les pompiers continuent de lutter contre les incendies
01:59:05qui ont ravagé 10 000 hectares
01:59:07sur place, les touristes sont épargnés
01:59:09Il y a toujours beaucoup de fumée
01:59:11des cendres
01:59:13qui volent à gauche à droite
01:59:15suivant la direction du vent
01:59:17au centre
01:59:19d'Athènes
01:59:21où je suis
01:59:23on n'est pas exposé
01:59:25à des situations
01:59:27d'incendies pareils
01:59:29ces incendies se trouvent
01:59:31à des endroits qui ne sont pas
01:59:33touristiques actuellement
01:59:35Pour les touristes qui doivent arriver dans les prochains jours
01:59:37la situation est préoccupante
01:59:39J'ai beaucoup de personnes
01:59:41qui doivent venir bientôt
01:59:43et qui me contactent
01:59:45qui sont inquiets
01:59:47justement par rapport
01:59:49à cette situation
01:59:51Dans un communiqué
01:59:53les pompiers ont alerté d'un risque d'incendie
01:59:55toujours très élevé ce mercredi
01:59:598h08 sur CNews
02:00:01vous restez avec nous
02:00:03on va marquer une courte pause et on revient dans un instant
02:00:05ce sera l'heure de la grande interview
02:00:07CNews Europe 1
02:00:09Je reçois ce matin Hervé Morin
02:00:11président les centristes de la région Normandie
02:00:13ancien ministre de la Défense
02:00:15restez bien avec nous sur CNews
02:00:21Le pacte d'action
02:00:23de Gabriel Atta
02:00:25il ne s'agit pas d'effacer nos différences et nos désaccords
02:00:27mais de les surmonter, de les dépasser
02:00:29on en parle tout de suite avec mon invité
02:00:31dans la grande interview CNews Europe 1
02:00:33Je reçois ce matin Hervé Morin
02:00:35Hervé Morin bonjour
02:00:37vous êtes président les centristes de la Normandie
02:00:39ancien ministre de la Défense
02:00:41nous devons trouver
02:00:43une nouvelle voie à l'Assemblée Nationale
02:00:45par le dialogue, le dépassement
02:00:47des clivages habituels
02:00:49c'est par ces mots que débute la lettre de Gabriel Attal
02:00:51envoyé ce mardi aux différents chefs de groupe à l'Assemblée
02:00:53il ne s'agit donc pas, dit-il
02:00:55d'effacer nos différences et nos désaccords
02:00:57mais de les surmonter
02:00:59de les dépasser
02:01:01il les dépasse tellement qu'il a exclu parmi les destinataires
02:01:03de cette lettre le Rassemblement National
02:01:05et la France Insoumise
02:01:07question pour vous ce matin, peut-on gouverner aujourd'hui
02:01:09le pays sans ces deux parties
02:01:11et notamment sans cette alliance LR-RN
02:01:13qui cumule 143 sièges
02:01:15à l'Assemblée
02:01:17Quel peut-être d'abord ce gouvernement ?
02:01:19Est-ce qu'on peut essayer de se poser
02:01:21les questions centrales
02:01:23avant de déterminer
02:01:25quel serait le plan d'action
02:01:27est-ce que c'est un gouvernement de transformation
02:01:29du pays ? Non
02:01:31c'est un gouvernement
02:01:33de transition, c'est-à-dire que c'est un gouvernement
02:01:35qui nous amène jusqu'à l'été prochain
02:01:37et la capacité
02:01:39pour les français éventuellement de s'exprimer à nouveau
02:01:41par le suffrage universel
02:01:43après il y a quelques principes de base
02:01:45c'est est-ce qu'on
02:01:47accepte des prélèments obligatoires
02:01:49supplémentaires, est-ce qu'on lutte contre
02:01:51les déficits publics
02:01:53est-ce qu'on est tenu par nos engagements
02:01:55européens, est-ce qu'on sanctuarise
02:01:57les crédits militaires à un moment où
02:01:59le monde est extrêmement dangereux
02:02:01Il y a un plan d'action qui est proposé par
02:02:03Gabriel Attal
02:02:05Comme c'est un gouvernement
02:02:07de transition, il ne faut pas se raconter
02:02:09d'histoire. De transition jusqu'à quoi ?
02:02:11Je ne comprends pas. De transition jusqu'au moment
02:02:13où on pourra à nouveau
02:02:15dissoudre l'Assemblée Nationale, reconstituer
02:02:17une majorité. Vous pensez
02:02:19que d'ici un an on court droit
02:02:21vers la dissolution de l'Assemblée une nouvelle fois
02:02:23avec un nouveau vote législatif ?
02:02:25Très probablement, ce que je sais c'est qu'on a
02:02:27une année où l'essentiel
02:02:29du travail du gouvernement
02:02:31c'est d'essayer d'améliorer les choses sur un certain
02:02:33nombre de points et surtout de faire
02:02:35voter un budget et un budget
02:02:37qui répond à la question qui nous
02:02:39est posée par les institutions européennes
02:02:41c'est qu'est-ce que vous faites pour réduire
02:02:43votre déficit puisque là nous
02:02:45sommes dans une période où
02:02:47nous sommes sous la
02:02:49menace de sanction de la Commission Européenne
02:02:51pour déficit excessif. Pardon mais ce sera la seule
02:02:53question pendant un an ? Pendant un an
02:02:55ne nous faisons pas dire. Pas de réforme, rien ?
02:02:57Il y aura très peu de réforme, il ne faut pas se raconter d'histoire
02:02:59Il y aura la capacité
02:03:01de pouvoir bâtir un certain
02:03:03nombre de politiques d'ajustement et rien
02:03:05d'autre. Je prends des sujets simples
02:03:09La question qui se pose
02:03:11pour le gouvernement de demain c'est
02:03:13est-ce qu'on maintient le programme électronucléaire français ?
02:03:15Est-ce que
02:03:17on continue à apporter
02:03:19dans chaque région ce qu'on appelle
02:03:21les COP régionales, c'est-à-dire
02:03:23les politiques régionales
02:03:25qui sont déclinées
02:03:27autour de la question de la transition énergétique ?
02:03:29Est-ce que
02:03:31on dégage
02:03:33de nouveaux moyens
02:03:35où on mène des politiques qui permettent d'améliorer
02:03:37la question du logement ?
02:03:39Vous nous condamnez à l'immobilisme, je suppose
02:03:41Oui, mais parce que
02:03:43la dissolution nous a amenés à cela
02:03:45Question aussi qui pourrait être
02:03:47posée durant cette période, compte tenu
02:03:49du contexte politique, c'est celle
02:03:51d'ailleurs ce que propose
02:03:53Gabriel Attal, ce sont
02:03:55des questions sur les institutions
02:03:57Est-ce qu'enfin on introduit
02:03:59une dose proportionnelle
02:04:01qui est un discours
02:04:03politique tenu par à peu près tout le monde
02:04:05au moment des élections ? Bref, il y a
02:04:07un certain nombre de sujets sur lesquels on peut être
02:04:09les grandes transformations, les grandes
02:04:11réformes du pays pendant un an,
02:04:13il n'y en aura pas, donc ce qu'il nous
02:04:15faut c'est avoir un
02:04:17homme ou une femme
02:04:19qui ait l'expérience politique
02:04:21qui est capable de parler
02:04:23à peu près avec tout le monde
02:04:25qui est, pour reprendre une formule de mon copain
02:04:27Borloo, capable d'arranger les bidons
02:04:29c'est-à-dire de discuter, de trouver
02:04:31les voies et moyens pour bâtir
02:04:33des majorités et surtout faire en sorte
02:04:35que la France puisse avoir un budget
02:04:37en fin d'année.
02:04:38Ça m'a l'air d'être un gouvernement très technique
02:04:40que vous nous promettez.
02:04:41Non, je ne veux pas de gouvernement technique, je trouve
02:04:43très franchement, je regardais
02:04:45la campagne
02:04:47de la candidate de la
02:04:49France Insoumise
02:04:51ça a quelque chose de...
02:04:53c'est peut-être parce que c'est un vieux
02:04:55con qui parle, qui fait de la politique depuis 20 ans
02:04:57mais ça a un côté
02:04:59quasi indécent
02:05:01de quelqu'un qui n'a jamais exercé
02:05:03aucune responsabilité politique
02:05:05et qui est directrice
02:05:07des finances à la ville de Paris
02:05:09qui dit, moi je peux être premier ministre de la France
02:05:11On parlait de Lucie Castaner.
02:05:12Oui, voilà, ce que je crois c'est qu'il nous faut
02:05:14quelqu'un qui a suffisamment d'expérience
02:05:16politique, qui connaît très bien
02:05:18l'environnement de l'Assemblée Nationale
02:05:20et qui est capable, en quelque sorte, de faire en sorte
02:05:22que la France ne tombe pas dans une crise de régime
02:05:24c'est ça qu'on lui demande.
02:05:26Alors justement, qui pour premier ministre
02:05:28Hervé Morin a donné des noms ? Gérald Darmanin dans
02:05:30le Figaro semble voir d'un
02:05:32bon oeil l'hypothèse
02:05:34Xavier Bertrand. J'ai dit que Xavier Bertrand
02:05:36dit-il avait de grandes qualités, je ne me
02:05:38permets pas de nommer à la place du président.
02:05:40Oui, Xavier Bertrand
02:05:42Jean-Louis Borloo que je citais
02:05:44tout à l'heure, qui a été par exemple
02:05:46lorsque nous étions au gouvernement ensemble
02:05:48capable de faire voter à l'unanimité
02:05:50sa loi
02:05:52Hervé Morin également ?
02:05:54Non, moi je suis dans ma région
02:05:56je suis très heureux dans ma région, je n'ai aucune envie
02:05:58de rentrer dans ce gouvernement. Mais
02:06:00disons les choses
02:06:02n'inventons pas
02:06:04un gouvernement qui serait capable
02:06:06d'entraîner et d'emmener
02:06:08le pays vers des transformations importantes
02:06:10il en aura besoin. Ce qu'il nous faut
02:06:12c'est nous éviter la crise de régime
02:06:14et pouvoir ajuster les choses
02:06:16sur un certain nombre de points. Le premier ministre doit
02:06:18nécessairement être extérieur à la Macronie ?
02:06:20Oui, ça me parait
02:06:22une évidence, on ne peut pas
02:06:24avoir perdu les élections et dire
02:06:26je vais conduire le gouvernement
02:06:28de demain. Je voudrais quand même qu'on revienne
02:06:30à ce plan d'action de Gabriel Attal
02:06:32et ses lettres, pas que celles de Gabriel Attal
02:06:34c'était fin de ses journées, puis il y a
02:06:36les centristes d'Horizon également qui ont écrit
02:06:38leurs lettres aux autres chefs de la partie. Oui, j'avais
02:06:40co-signé avec, j'avais co-signé aussi
02:06:42il y a quelques semaines avec Jean-François Copé
02:06:44une lettre
02:06:46en disant voilà une tribune, en disant voilà ce qu'il nous faut
02:06:48pour le pays, on ne peut pas rester en dehors
02:06:50de
02:06:52la construction du gouvernement. Et la lettre
02:06:54de Lucie Castex, toutes ses lettres ont un point
02:06:56commun, c'est pas de rassemblement
02:06:58national, malgré
02:07:00ces 143 sièges qu'il obtient
02:07:02avec les LR
02:07:04d'Éric Ciotti. Bah écoutez
02:07:06est-ce que le rassemblement national
02:07:08veut lutter
02:07:10contre les déficits publics ? Non.
02:07:12Est-ce que le rassemblement national tient à nos
02:07:14engagements européens ? Non.
02:07:16Donc très clairement, il n'y a pas de discussion possible
02:07:18avec le rassemblement national. Vous nous dites
02:07:20aujourd'hui que la France n'est pas gouvernable.
02:07:22Je dis simplement qu'il faut éviter que la France
02:07:24ne soit pas gouvernable et donc
02:07:26avoir les capacités
02:07:28de bâtir un accord à minima
02:07:30sur un certain nombre de sujets et qui
02:07:32permet à la France d'avoir
02:07:34un budget et une loi de finances.
02:07:36On va faire votre bilan
02:07:38de ces Jeux Olympiques, Hervé Morin.
02:07:40Qu'avez-vous pensé de l'organisation de cette compétition
02:07:42et de l'image qui a été renvoyée par la France ?
02:07:44Bah écoutez, moi j'ai passé des...
02:07:48Je ne sais pas si c'est des dizaines d'heures
02:07:50ou des centaines d'heures, c'est probablement
02:07:52des centaines d'heures comme beaucoup de Français devant ma télé.
02:07:54Moi j'adore le sport,
02:07:56j'en fais beaucoup donc
02:07:58je trouve que l'image de la France a été
02:08:00belle, qu'on a vu des
02:08:02JO fantastiques, que le
02:08:04fait de le faire au pied des grands monuments
02:08:06que le monde entier connaît était une excellente
02:08:08idée. Après, nous ne nous
02:08:10racontons pas d'histoire, il n'y a pas la France
02:08:12de demain parce qu'on vient de faire
02:08:14les Jeux Olympiques.
02:08:16La menace terroriste a été déjouée lors de ces
02:08:18Jeux Olympiques, la délinquance fortement réduite
02:08:20sur les lieux de compétition, notamment
02:08:22à Paris. Est-ce qu'il y a des leçons à tirer de tout cela
02:08:24pour le quotidien des Français au-delà des JO ?
02:08:26Je vois d'ailleurs les
02:08:28premières images du champ de Mars
02:08:30aujourd'hui sont marquées
02:08:32par le retour des vendeurs à la sauvette. Donc manifestement
02:08:34on estime qu'une fois que les projecteurs sont partis
02:08:36il n'y a plus de sécurité assurée
02:08:38comme au moment de la compétition.
02:08:40Je lisais qu'il y aurait des tas de conclusions
02:08:42qu'on pourrait tirer dans la mise en oeuvre
02:08:44d'un certain nombre de politiques.
02:08:46Moi, j'y crois
02:08:48pas vraiment. A chaque fois qu'il y a des grandes
02:08:50crises, on vous explique que demain ne sera pas comme
02:08:52hier. Vous vous souvenez au moment des
02:08:54grandes crises financières, on nous a expliqué que quelque chose allait
02:08:56changer à tel ou tel
02:08:58moment. A chaque fois qu'il y a des
02:09:00grands événements, souvenez-vous de
02:09:021998, la France
02:09:04black blambeur.
02:09:06En réalité,
02:09:08les vrais sujets restent devant
02:09:10nous. La vraie vie, pour reprendre
02:09:12l'expression d'Emmanuel Macron,
02:09:14c'est la lutte contre l'insécurité
02:09:16alors que la délacance augmente,
02:09:18c'est la lutte contre les déficits,
02:09:20c'est de faire en sorte
02:09:22que la France puisse améliorer sa compétitivité.
02:09:24Et tous ces sujets-là restent devant
02:09:26nous. Politiquement, on voit bien qu'Emmanuel
02:09:28Macron essaye de tirer les marrons du feu
02:09:30de la réussite de cet événement. Il va même organiser
02:09:32une parade des athlètes le 14 septembre
02:09:34prochain. C'est une bonne guerre
02:09:36mais est-ce que ça peut marcher
02:09:38selon vous ?
02:09:40Écoutez, moi
02:09:42j'aime
02:09:44comment vous dire
02:09:48j'aime quand on fait
02:09:50de la politique sobrement.
02:09:52Quand je voyais
02:09:54Emmanuel Macron... Il en est carrément à dire
02:09:56aujourd'hui que ce qu'on a vécu ces dernières semaines, c'est
02:09:58la vraie vie, vous l'avez dit à l'instant. Oui, oui.
02:10:00La vraie vie, c'est pas ça pour un compatriote.
02:10:02Je lisais ce matin dans un des
02:10:04journaux que la RATP avait
02:10:06remis son service d'été.
02:10:08Voilà, c'est ça la vraie vie
02:10:10pour les gens qui vont prendre le métro.
02:10:12Donc, clairement, j'aimerais
02:10:14qu'on ait un peu de
02:10:16pudeur. Quand je voyais
02:10:18Emmanuel Macron se jeter dans
02:10:20les bras des athlètes à chaque fois qu'il y en a un
02:10:22qui avait une médaille, etc.
02:10:24Je ne suis pas convaincu qu'il faille faire tout ça.
02:10:26Il veut poursuivre manifestement
02:10:28l'euphorie de cet événement. Je ne suis pas convaincu
02:10:30qu'il n'en tirera pas de bénéfice politique.
02:10:32Non, je ne crois pas. D'accord. Hervé Morin,
02:10:34vous avez aussi été ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy.
02:10:36Alors, je voudrais évoquer avec vous
02:10:38le conflit entre l'Ukraine
02:10:40et la Russie. L'Ukraine qui revendique
02:10:42de nouvelles avancées sur le territoire
02:10:44russe dans la région de Kursk.
02:10:46Une semaine après le début de son
02:10:48offensive surprise, selon Volodymyr Zelensky,
02:10:5074 localités sont passées
02:10:52sous son contrôle, plus de 1000 km2.
02:10:54Une avancée
02:10:56qui, nous dit-on, n'a pas pour but l'annexion
02:10:58de ces territoires russes, mais plutôt
02:11:00la négociation d'une paix juste. Est-ce que c'est
02:11:02un tournant dans le conflit, selon vous ?
02:11:04Difficile à dire.
02:11:06Il y a tout de même, dans cette
02:11:08offensive ukrainienne,
02:11:10au moins deux points qui méritent d'être signalés.
02:11:12Le premier, c'est l'agilité
02:11:14de l'armée ukrainienne.
02:11:16Est-ce que cette agilité
02:11:18est liée aux équipements
02:11:20occidentaux ? Est-ce qu'enfin,
02:11:22les équipements occidentaux qui ont été
02:11:24livrés aux Ukrainiens ont permis
02:11:26à l'Ukraine de pouvoir avoir cette offensive ?
02:11:28Il faudrait connaître les détails
02:11:30que, bien entendu, je n'ai pas.
02:11:32Et puis, le second point que je voudrais, tout de même,
02:11:34qu'on ait en tête,
02:11:36c'est que, sauf erreur de ma part,
02:11:38ça doit être la première fois
02:11:40qu'un pays
02:11:42ayant l'arme nucléaire,
02:11:44ayant la dissuasion,
02:11:46est envahi
02:11:48par des forces conventionnelles.
02:11:50Et donc, ces questions-là,
02:11:52il faut les avoir en tête
02:11:54quand on aborde ce sujet. Ce que j'espère,
02:11:56c'est qu'un moment ou un autre,
02:11:58la raison finira par l'emporter et qu'il y aura
02:12:00des négociations qui permettront
02:12:02d'aller vers la paix, parce que ça fait quand même deux ans
02:12:04que ça dure, plus de deux ans,
02:12:06et que bientôt sonnera
02:12:08le temps de l'automne et de l'hiver,
02:12:10et donc encore des souffrances
02:12:12multiples pour des femmes et des hommes
02:12:14qui n'ont pas demandé la guerre.
02:12:16D'ailleurs, Washington s'inquiète de la fourniture
02:12:18de missiles balistiques de l'Iran
02:12:20à la Russie. Pourquoi Téhéran
02:12:22vient en aide à Moscou ?
02:12:24Parce que Téhéran
02:12:26soutient tout ce qui peut
02:12:28contester
02:12:30la place et déstabiliser
02:12:32la place des Européens et du camp occidental.
02:12:34L'Iran qui joue
02:12:36avec les nerfs du monde entier en ce moment,
02:12:38avec cette riposte contre Israël
02:12:40qui pourrait embraser aussi toute la région.
02:12:42Le président américain, Joe Biden, estime qu'un
02:12:44cessez-le-feu à Gaza pourrait dissuader
02:12:46Téhéran d'attaquer. Une déclaration
02:12:48qui intervient un petit peu plus de 24 heures
02:12:50avant de nouvelles négociations pour
02:12:52une trêve éventuelle à Gaza et la libération
02:12:54d'otages. Est-ce que vous avez le sentiment
02:12:56qu'on peut encore éviter cet embrasement dans la région ?
02:12:58Je l'espère.
02:13:00Je l'espère. Et donc, oui, je trouve
02:13:02que les Américains ont raison
02:13:04de fournir les moyens de se défendre
02:13:06à Israël.
02:13:08Les risques sont lourds, sont importants.
02:13:10Et en même temps,
02:13:12il faut que les Etats-Unis
02:13:14fassent pression sur le gouvernement
02:13:16Netanyahou pour faire en sorte qu'un moment
02:13:18ou un autre, il y ait une trêve
02:13:20et qu'on puisse, en effet,
02:13:22aborder notamment la question de la libération des
02:13:24otages. L'Iran,
02:13:26je le disais, joue avec les nerfs
02:13:28de la communauté internationale et puis surtout
02:13:30d'Israël, qui est le premier
02:13:32pays ciblé par l'Iran.
02:13:34Pourquoi l'Iran fait ça
02:13:36depuis 15 jours ? Est-ce que
02:13:38l'Iran, finalement, a les moyens véritablement
02:13:40de se permettre une escalade dans la région ?
02:13:42Moi, j'ai eu la chance
02:13:44d'aller en Iran au moment
02:13:46où l'Iran est
02:13:48sorti de cette période
02:13:50d'isolement.
02:13:52C'est
02:13:54une grande
02:13:56civilisation. Moi, j'avais été
02:13:58étonné de voir un pays qui avait
02:14:00été sous embargo pendant des années
02:14:02et des années, avoir
02:14:04des infrastructures dans cet
02:14:06État, des campus universitaires dans cet
02:14:08État. Et donc,
02:14:10l'Iran a été capable
02:14:12tout de même de continuer à faire
02:14:14voler des avions, par exemple,
02:14:16alors que ce pays était sous embargo.
02:14:18Donc, je me méfie
02:14:20de la capacité
02:14:22de l'Iran à pouvoir
02:14:24mener des frappes qui soient
02:14:26extrêmement dangereuses et très lourdes
02:14:28pour les populations qui seraient visées.
02:14:30Merci Hervé Morin. Je le
02:14:32rappelle, vous êtes président lécentriste
02:14:34de la Normandie, ancien ministre de la Défense.
02:14:36Et c'était ce matin votre grande interview
02:14:38sur Europe 1 et sur CNews.
02:14:44De retour sur le plateau de votre matinale.
02:14:46Il est 8h27. Voici
02:14:48les titres de votre journal. Deux policiers
02:14:50de la brigade anticriminalité du 93
02:14:52violemment agressés alors qu'ils
02:14:54quittaient leur service. L'un d'eux a été
02:14:56hospitalisé en urgence. Les deux
02:14:58agents sont sous le choc. Cela s'est passé
02:15:00à Lannis-sur-Marne. On vous explique
02:15:02tout dans ce journal. On sera avec Reda Bellage,
02:15:04porte-parole du syndicat Unité Île-de-France.
02:15:06Des échauffourées
02:15:08entre les forces de l'ordre et les migrants
02:15:10à Grandfort-Philippe dans le département du Nord.
02:15:12Les affrontements en plein milieu
02:15:14de la rue ont été d'une grande violence. Les migrants
02:15:16s'en sont même pris aux maisons, aux voitures,
02:15:18aux matériels urbains en forme de représailles.
02:15:20On en parle avec Nicolas
02:15:22Pouvomonti, directeur de l'Observatoire
02:15:24de l'Immigration et de la Démographie.
02:15:26L'état d'urgence décrété
02:15:28dans la région russe de Belgorod. Cette décision
02:15:30a été prise par le gouverneur de la région
02:15:32à cause de nombreux bombardements. Parallèlement,
02:15:34les forces ukrainiennes continuent leur progression
02:15:36dans la région de Koursk. On en parle
02:15:38sur ce plateau avec Gérard Vespière,
02:15:40polydotologue et fondateur du site
02:15:42Le Monde Décrypté.
02:15:44Et puis à Paris,
02:15:46un drame a peut-être été évité.
02:15:48La passerelle du pont de Bir Hakeim,
02:15:50fermée en urgence à cause d'un risque d'effondrement.
02:15:52Voilà qui nous interroge sur l'état de nos ponts
02:15:54en France. Et on le verra dans le courant de cette émission
02:15:56avec Michel Chevalet. La situation
02:15:58a de quoi faire peur parfois.
02:16:02On commence
02:16:04tout d'abord avec ces tensions
02:16:06à Grandfort-Philippe dans le département,
02:16:08dans la région des Hauts-de-France, particulièrement touchées
02:16:10par la crise migratoire. La tension
02:16:12est montée d'un cran ces derniers jours. Plusieurs migrants
02:16:14qui tentaient de rejoindre le Royaume-Uni
02:16:16ont été bloqués par les forces de l'ordre.
02:16:18Les faits se sont déroulés dans un quartier résidentiel
02:16:20de la commune où les habitants sont à bout.
02:16:22Certains envisagent de quitter définitivement
02:16:24la ville. Reportage sur place
02:16:26de Sacha Robin et Kylian Salé. Le récit est signé
02:16:28Sarah Varny.
02:16:30Dans cette commune de Grandfort-Philippe,
02:16:32les habitants sont régulièrement
02:16:34témoins des passages de groupes de migrants
02:16:36qui tentent la dangereuse traversée de la Manche.
02:16:38Mais ce mardi matin,
02:16:40des échauffourées ont éclaté selon le maire de la commune
02:16:42dans ce quartier résidentiel
02:16:44entre migrants et forces de l'ordre.
02:16:46Vous avez un véhicule là où vous vous trouvez.
02:16:48C'est un véhicule de passeurs
02:16:50qui avait été intercepté par la police.
02:16:52Vous imaginez
02:16:5450-80 migrants qui sont là,
02:16:56qui entourent la voiture.
02:16:58Il faut aller très vite parce qu'il faut sortir le bateau.
02:17:00Il faut
02:17:02longer derrière nous
02:17:04les champs et vous êtes à vol d'oiseau
02:17:06à 500 mètres de la mer.
02:17:08Lors de ce face-à-face, le véhicule des passeurs
02:17:10a été dégradé et le canot pneumatique incendié.
02:17:12Face à ces scènes de violence,
02:17:14les riverains se sentent démunis.
02:17:16Pour moi, c'est nouveau. Ici, c'est nouveau.
02:17:18Sur Calais, ça arrivait quand même assez souvent.
02:17:20Mais ici, ça n'était jamais arrivé.
02:17:22Il y a un peu d'insécurité pour tout le monde quand même.
02:17:24C'est maintenant qu'ils deviennent un peu plus violents qu'avant.
02:17:26Comparément, ils n'étaient pas
02:17:28aussi agressifs.
02:17:30C'est peut-être parce qu'on les empêche de passer.
02:17:32Je pense que ce n'est pas à notre niveau
02:17:34qu'on peut régler le problème. Mais le problème, il doit être réglé ailleurs.
02:17:36La veille, la commune a déjà été le théâtre
02:17:38d'une autre confrontation à seulement
02:17:40quelques rues de là.
02:17:42En remontant la rue,
02:17:44ils ont commencé à mettre des coups de pied dans les poubelles,
02:17:46dans les voitures.
02:17:48Et puis en remontant comme ça,
02:17:50progressivement la rue,
02:17:52eh bien là, ils ont jeté les pare-pins
02:17:54dans les pare-brises.
02:17:56Après l'altercation, ce riverain n'a pu que constater
02:17:58la dégradation de son véhicule.
02:18:00Avant, il n'y avait pas. Et là,
02:18:02depuis deux ans, ça devient
02:18:04inquiétant. Après, nous, on a des
02:18:06enfants en bas âge, donc on commence à s'inquiéter.
02:18:08Arrivés il y a quatre ans,
02:18:10ce couple songe déjà à déménager.
02:18:14Et nous sommes en direct avec
02:18:16Nicolas Pouvreau-Monty. Bonjour,
02:18:18merci d'être avec nous ce matin dans la matinale
02:18:20de CNews. Vous êtes directeur
02:18:22de l'Observatoire de l'Immigration et de la
02:18:24Démographie. On va parler de ce sujet avec vous,
02:18:26de ces scènes de guérilla urbaine
02:18:28que l'on observe dans le Nord, entre
02:18:30migrants et forces de l'ordre. Est-ce que
02:18:32c'est quelque chose que l'on observe régulièrement
02:18:34dans le département ?
02:18:36C'est un phénomène qui est présent
02:18:38depuis plus de deux décennies maintenant. On a l'impression
02:18:40d'une espèce de jour sans fin
02:18:42dans le Dunkerquois et dans le Calaisis,
02:18:44avec systématiquement
02:18:46l'installation, l'évacuation et la
02:18:48réinstallation de camps de migrants
02:18:50près des côtes,
02:18:52visant évidemment à traverser vers l'Angleterre.
02:18:54Évidemment, les efforts
02:18:56de police déployés dans la lutte
02:18:58contre les passeurs et dans les entraves
02:19:00posées aux traversiers
02:19:02illégales de la Manche, qui ont pourtant
02:19:04augmenté sur la première moitié de l'année,
02:19:06avant même d'être dans ce
02:19:08pic traditionnel de l'été qui est propice
02:19:10aux traversées, sur les quatre premiers mois de l'année
02:19:122024, on a constaté une hausse de 34%
02:19:14des traversiers illégales par la Manche.
02:19:16Il n'en demeure pas moins que la police déploie beaucoup d'efforts
02:19:18et que ces efforts suscitent en retour
02:19:20des représailles
02:19:22de la part des migrants, qui sont bien souvent
02:19:24réalisées par les réseaux de passeurs qui les ont
02:19:26amenés jusque dans le Nord.
02:19:28Mais cela explique que les tensions soient si fortes,
02:19:30le fait que l'escalade va jusqu'à la dégradation
02:19:32d'habitations, de voitures,
02:19:34de matériel urbain, ce phénomène de représailles
02:19:36là aussi il existe ?
02:19:38Ce phénomène de représailles, il a
02:19:40tendance à être plus récurrent
02:19:42et plus violent depuis deux ou trois ans.
02:19:44Il n'en demeure pas moins que ces
02:19:46campements et ces points de traversée sont
02:19:48des points de fixation sécuritaires
02:19:50avec des enjeux sécuritaires spécifiques
02:19:52de manière structurelle depuis plusieurs décennies.
02:19:54Et ça,
02:19:56c'est le genre de sujet qui ne peut se régler qu'en amont.
02:19:58En fait, le Calaisie comme le
02:20:00Dunkerquois se trouve en entonnoir
02:20:02finalement d'un ensemble d'incapacités
02:20:04juridiques qui sont posées par le droit de l'immigration.
02:20:06L'espace Schengen par exemple, qui fait
02:20:08qu'on peut se balader librement sans frontières
02:20:10dans un espace de 4,2 millions de kilomètres carrés
02:20:12qui va de la Sicile
02:20:14ou des Canaries jusqu'à Dunkerque.
02:20:16C'est aussi tout le régime de l'asile.
02:20:18On sait que beaucoup de ces gens
02:20:20qui sont actuellement sur les campements
02:20:22du Dunkerquois et du Calaisie veulent demander
02:20:24l'asile au Royaume-Uni.
02:20:26Le nombre de demandeurs d'asile dans l'Union Européenne
02:20:28a été multiplié par trois en dix ans.
02:20:30Finalement, ces problématiques sécuritaires
02:20:32arrivent en bout de course
02:20:34d'un enjeu plus structurel qui est celui
02:20:36de notre politique migratoire.
02:20:38Le maire de la ville de Grandfort-Philippe
02:20:40en appelle à Gérald Darmanin.
02:20:42Finalement, c'est peine perdue
02:20:44au regard de la pression migratoire.
02:20:46C'est ça.
02:20:48Tant qu'on n'arrivera pas
02:20:50à moduler ces grands cas de structurel,
02:20:52en fait, Calais et Dunkerque
02:20:54pâtiront de ce cas de structurel global
02:20:56et du fait d'être à quelques encablures
02:20:58du Royaume-Uni qui est un pays spécialement
02:21:00attractif pour plusieurs raisons.
02:21:02Parce que la langue anglaise qui est apprise partout dans le monde,
02:21:04parce qu'un dynamisme économique
02:21:06important et un droit du travail relativement
02:21:08léger qui facilite l'embauche
02:21:10de clandestins, plus encore qu'en France,
02:21:12et aussi parce que le Royaume-Uni est un pays
02:21:14déjà très multiculturel avec un phénomène
02:21:16de diaspora et on sait que
02:21:18beaucoup des gens qui sont aujourd'hui
02:21:20dans les camps du Calaisie ou du Dunkerquois
02:21:22cherchent à rejoindre des amis, des cousins
02:21:24de la famille qui sont déjà en Angleterre.
02:21:26Les principales nationalités représentées
02:21:28parmi les gens qui tentent ou qui réussissent
02:21:30les traverser, ce sont des Afghans,
02:21:32des Syriens, des Soudanais, des Indiens
02:21:34aussi beaucoup.
02:21:36Le problème doit être réglé en amont
02:21:38et tant qu'il n'est pas réglé,
02:21:40on se condamne finalement à gérer
02:21:42les désagréments, y compris les désagréments
02:21:44violents qui peuvent survenir sur place.
02:21:46Nicolas Pouvremonti, directeur de l'Observatoire
02:21:48de l'Immigration et de la Démographie,
02:21:50merci pour votre éclairage ce matin
02:21:52sur CNews. Dans le reste de l'actualité,
02:21:54deux policiers de la brigade
02:21:56anti-criminalité du 93,
02:21:58violemment agressés alors qu'ils quittaient leur service.
02:22:00L'un d'eux a été hospitalisé en urgence
02:22:02après avoir reçu des coups
02:22:04notamment sur la tête. Cela s'est passé à
02:22:06Lannis-sur-Marne, en Seine-et-Marne et on en parle
02:22:08ce matin avec Réda Bellage.
02:22:10Bonjour, vous êtes porte-parole
02:22:12du syndicat Unité
02:22:14pour le département pour la région
02:22:16Île-de-France. Merci d'être avec nous ce matin.
02:22:18Est-ce que vous pouvez nous raconter
02:22:20précisément le déroulé des faits ?
02:22:22Écoutez, les collègues
02:22:24rentraient de leur service
02:22:26en Seine-Saint-Denis.
02:22:28Les deux collègues sont
02:22:30affectés à la BAC territoriale de Seine-Saint-Denis
02:22:32et arrivaient
02:22:34à proximité du domicile
02:22:36d'un des collègues.
02:22:38Ils ont eu un
02:22:40indifférent avec
02:22:42un véhicule avec des individus montés,
02:22:44cinq individus qui étaient à bord d'un véhicule
02:22:46et du coup
02:22:48les individus ont commencé à
02:22:50agresser les collègues. Les collègues
02:22:52ont décliné leur fonction
02:22:54de policier et à ce moment-là
02:22:56l'individu a sorti une barre de fer,
02:22:58a mis plusieurs coups, ils ont frappé
02:23:00les collègues et
02:23:02ensuite ils ont pris la fuite.
02:23:04Un collègue a été grièvement blessé,
02:23:06il a une gradation
02:23:08du plancher orbital,
02:23:10une côte cassée, un nez cassé
02:23:12et puis on a un second collègue qui est
02:23:14lui très très choqué.
02:23:16Est-ce que vous avez des nouvelles d'eux ?
02:23:18Comment vont-ils aujourd'hui ?
02:23:20Écoutez,
02:23:22mentalement c'est très compliqué.
02:23:24Vous savez, quand
02:23:26vous êtes affecté dans la police nationale
02:23:28et que
02:23:30votre travail c'est de protéger la population
02:23:32et d'essayer de faire votre travail au mieux
02:23:34même si ce n'est pas toujours parfait,
02:23:36ça vous choque en fait.
02:23:38Vous êtes vraiment touché
02:23:40mentalement et au plus profond de votre âme
02:23:42quand c'est vous qui vous faites agresser
02:23:44et qu'en quelque sorte
02:23:46vous en sortez démuni
02:23:48parce que pour un policier ne pas arriver
02:23:50à interpeller un auteur,
02:23:52c'est toujours une chose
02:23:54qu'on a du mal à accepter.
02:23:56Le choc évidemment de ces policiers,
02:23:58de toute la BAC du 93
02:24:00probablement, de toute une profession
02:24:02et peut-être la colère aussi, Reda Bellage.
02:24:04Vous êtes en colère de cette situation,
02:24:06de cette violence à l'égard des forces de l'ordre
02:24:08qui se multiplient, qui se manifestent
02:24:10de plus en plus souvent dans notre pays ?
02:24:12Oui, ces derniers temps
02:24:14on avait vu une image,
02:24:16on voyait des images
02:24:18où la police s'était rapprochée
02:24:20de sa population, on voyait des sourires
02:24:22et là on voit
02:24:24le dessous de l'iceberg
02:24:26si je puis dire.
02:24:28La parenthèse enchantée G.I.O.
02:24:3024 heures après est terminée
02:24:32et on revient là du réalité,
02:24:34la réalité où on vit dans un monde
02:24:36qui est plus en plus une société
02:24:38qui est extrêmement violente
02:24:40que ce soit à l'égard des personnes civiles
02:24:42ou à l'égard des policiers.
02:24:44Imaginez ces cinq individus
02:24:46qui auraient eu un différent
02:24:48avec des civils s'ils n'étaient pas policiers.
02:24:50Comment ce serait fini ?
02:24:52Je pense que la situation aurait peut-être été pire
02:24:54ou alors peut-être parce qu'ils ont
02:24:56vraiment voulu tuer du flic, tout simplement.
02:24:58L'enquête nous le dira, mais en tout cas
02:25:00on apporte notre soutien
02:25:02à nos deux collègues, on leur demande
02:25:04de ne pas lâcher parce que vous savez, travailler
02:25:06en Seine-Saint-Denis, travailler dans une brigade
02:25:08d'anticriminalité en Seine-Saint-Denis,
02:25:10travailler dans une bague départementale
02:25:12en Seine-Saint-Denis, il faut vraiment le vouloir.
02:25:14C'est très très difficile, vous êtes confrontés
02:25:16à une violence
02:25:18structurelle, vous êtes confrontés
02:25:20dans certains quartiers
02:25:22à une autre loi
02:25:24on va dire, la loi des quartiers
02:25:26où il faut une faculté,
02:25:28une grande faculté d'adaptation
02:25:30et rester dans un service comme ça,
02:25:32vous savez, ce n'est pas évident.
02:25:34Une dernière question, vous attendez
02:25:36des sanctions fortes, significatives ?
02:25:38Oui, déjà
02:25:40je pense qu'il faut laisser l'enquête se faire
02:25:42et bien sûr, si
02:25:44on arrive à intercepter, interpeller
02:25:46les individus,
02:25:48qui est vraiment une réponse
02:25:50ferme, parce que
02:25:52déjà, c'est souvent
02:25:54une revendication
02:25:56une attente des collègues de terrain
02:25:58c'est une réponse pénale
02:26:00ferme, alors quand vous connaissez
02:26:02quand vous savez comment ça se passe
02:26:04sur le terrain, vous êtes
02:26:06inquiets quand ça touche des policiers
02:26:08et là, à ce moment-là, on veut vraiment
02:26:10qu'il y ait un message qui soit envoyé
02:26:12à des gens qui ont
02:26:14un problème avec l'autorité
02:26:16qu'elle soit sécuritaire ou éducative, envoyer
02:26:18un message et les seuls qui peuvent
02:26:20envoyer un message, ce ne sont pas les policiers qui interpellent
02:26:22c'est la justice, il faut un message ferme.
02:26:24Merci infiniment Reda Bellage
02:26:26d'avoir accepté de témoigner sur notre antenne ce matin, je le rappelle
02:26:28vous êtes porte-parole du syndicat
02:26:30Unité Île-de-France, syndicat
02:26:32de police. On va évoquer la situation
02:26:34internationale à présent avec l'état d'urgence
02:26:36décrété dans la région russe de Belgorod
02:26:38son gouverneur évoque une situation extrêmement
02:26:40difficile due au bombardement des forces
02:26:42ukrainiennes dans cette zone, il affirme que plusieurs
02:26:44civils sont morts et des maisons détruites, on l'écoute.
02:26:48La situation dans notre région
02:26:50de Belgorod reste extrêmement
02:26:52difficile et tendue en raison des
02:26:54bombardements des forces armées ukrainiennes
02:26:56des maisons ont été détruites
02:26:58des civils sont morts et ont été blessés
02:27:00nous prenons donc cette décision afin
02:27:02d'assurer une protection accrue de la
02:27:04population et d'apporter un soutien
02:27:06supplémentaire aux victimes
02:27:08l'état d'urgence sera instauré au niveau régional
02:27:10dans tout Belgorod
02:27:12Tout cela alors que
02:27:14l'Ukraine revendique de nouvelles avancées
02:27:16sur le territoire russe dans la région de Kours
02:27:18qu'une semaine après le début de son offensive surprise
02:27:20selon Volodymyr Zelensky
02:27:2274 localités sont passées
02:27:24sous le contrôle de l'Ukraine, plus de 1000
02:27:26kilomètres carrés
02:27:28une avancée qui n'a pas pour but
02:27:30l'annexion de ces territoires russes
02:27:32mais plutôt la négociation d'une paix juste
02:27:34Gérard Westpierre, on en parle avec vous
02:27:36géopolitologue, est-ce que c'est un tournant
02:27:38dans le conflit selon vous ?
02:27:40C'est une surprise, je ne sais pas
02:27:42si ça va être un tournant, parce que dans un tournant
02:27:44ça veut dire qu'il y a une continuité
02:27:46les ukrainiens vont-ils réussir
02:27:48à maintenir leurs troupes pendant des semaines
02:27:50et des mois en Russie, mais en tout cas
02:27:52l'opération elle-même est une
02:27:54surprise qui a eu des effets
02:27:56politiques, des effets militaires
02:27:58et même économiques
02:28:00alors politique, Vladimir Poutine
02:28:02est monté tout de suite relativement rapidement
02:28:04au créneau en disant provocation extrême
02:28:06mais comment
02:28:081500 ou 2000 ukrainiens
02:28:10peuvent-ils créer
02:28:12une provocation extrême vis-à-vis
02:28:14de 145 millions de
02:28:16russes ? Comment en pénétrant
02:28:18de 15, 20, 30 kilomètres
02:28:20en Russie, on peut faire une provocation
02:28:22extrême pour un pays qui a
02:28:249000 kilomètres de profondeur
02:28:26stratégique ?
02:28:28Donc voyez-vous, politiquement il y a eu un choc
02:28:30Deuxièmement, sur le plan militaire
02:28:32on est tous très étonnés de voir
02:28:34qu'il est relativement facile de
02:28:36rentrer en Russie en ayant
02:28:38une force très très limitée
02:28:40de 1500, 2000 hommes
02:28:42Deuxièmement, une semaine après
02:28:44il n'y a pas de réponse militaire
02:28:46vraiment structurée de la Russie
02:28:48et une semaine c'est très très long
02:28:50sans avoir une réponse
02:28:52militaire vraiment carrée
02:28:54et troisièmement, économiquement
02:28:56on n'en parle pas du tout
02:28:58mais depuis une semaine
02:29:00la bourse de Moscou a perdu
02:29:027%
02:29:04et le rouble a perdu
02:29:06à peu près la même valeur, voyez-vous
02:29:08donc le choc
02:29:10de cette opération
02:29:12très limitée dans l'espace
02:29:14très limitée dans le nombre
02:29:16est multiple, politique
02:29:18militaire et aussi économique
02:29:20L'éclairage de Gérard Vespière
02:29:22ce matin géopolitologue, je le rappelle
02:29:24vous êtes auteur du livre
02:29:26Vers la prochaine révolution iranienne
02:29:28aux éditions Les Impliqués
02:29:30La question du jour, à présent
02:29:32Abetoun, un détenu considéré
02:29:34comme dangereux, ex-brackeur, condamné jusqu'en
02:29:362044, qui s'est déjà
02:29:38évadé de prison grâce à une prise d'otage
02:29:40a obtenu de la justice des permissions
02:29:42de sortie sans aucune escorte
02:29:44pour pouvoir passer son permis de conduire
02:29:46ça suscite la colère des surveillants pénitentiaires
02:29:48et on vous a posé la question, est-ce que cela vous choque ?
02:29:50Je vous propose désormais d'écouter vos réponses
02:29:52Non, vraiment, on marche
02:29:54sur la tête, c'est ça
02:29:56Je ne suis plus choqué de cette manière, c'est une honte
02:29:58Non, ça ne me choque pas
02:30:00de toute façon, toutes les décisions qui sont prises
02:30:02envers ces gens-là ne paraissent pas normales
02:30:04Déjà, il va aller une fois
02:30:06et on le laisse ressortir
02:30:08Je pense qu'il faut se rapprocher
02:30:10des avocats, des procureurs
02:30:12qui changent leur façon de faire
02:30:14parce que là, on va droit au mur
02:30:16et ce n'est pas possible
02:30:18de laisser des gens comme ça en liberté
02:30:20surtout s'ils sont très dangereux
02:30:22Cette image qu'on vous propose
02:30:24à présent, c'est le retour
02:30:26qui était évidemment attendu des vendeurs
02:30:28à la sauvette près de la tour Eiffel
02:30:30après cette fameuse parenthèse
02:30:32enchantée des JO
02:30:34ils avaient disparu de la capitale
02:30:36dissuadés par la forte présence policière
02:30:38dans le secteur
02:30:40Mais cette activité complètement illégale
02:30:42on le rappelle, a vite recommencé
02:30:44dès leur départ au grand désarroi
02:30:46des habitants et des commerçants sur place
02:30:48Et puis à Paris, un drame
02:30:50a peut-être été évité de justesse
02:30:52sur la passerelle piétonne située
02:30:54dans le prolongement du pont de Bir Hakeim
02:30:56De nombreux supporters s'y étaient installés
02:30:58pour observer les coureurs du marathon
02:31:00lorsque des boulons de la construction
02:31:02auraient sauté, plus de peur que de mal
02:31:04La situation ne date pas d'hier
02:31:06et agace les riverains
02:31:08Noemi Hardy et Antoine Dioron
02:31:10Cette passerelle est une source de frayeur
02:31:12pour les riverains depuis 2021
02:31:14et particulièrement ces derniers jours
02:31:16Il semblerait qu'il y ait eu des problèmes
02:31:18parce qu'il y a eu beaucoup de monde
02:31:20le jour où il y a eu le marathon
02:31:22les gens sont accumulés
02:31:24et là je vois que ça a été fermé au public
02:31:26c'est hyper dangereux mais nous on le sait depuis
02:31:28Depuis trois ans, ce pont pose problème
02:31:30Percutés par un véhicule, des étais
02:31:32ont été installés pour le soutenir
02:31:34Résultat, la route est passée de deux voies
02:31:36à une. Les habitants se sont
02:31:38pleins auprès de la mairie et des rassemblements
02:31:40ont été organisés au début de l'année
02:31:42mais aucun travaux n'ont suivi
02:31:44On fait des pétitions pour que ce soit réparé
02:31:46et on nous avait dit de toute façon
02:31:48ce ne sera pas avant les JO
02:31:50alors que c'est quand même très dangereux
02:31:52Un délai jugé trop long
02:31:54mais pas étonnant pour cet expert
02:31:56Entre le moment où il y a un constat qui est fait
02:31:58et le moment où on intervient sur la structure
02:32:00il y a toujours un délai qui est très long
02:32:02et là le délai était trop long
02:32:04ça fait plus de deux ans et demi que les travaux sont attendus
02:32:06et ça arrive d'ailleurs que
02:32:08entre le moment où on fait un constat de vulnérabilité
02:32:10et le moment où on intervient
02:32:12sur l'ouvrage, il se passe une vingtaine d'années
02:32:14ce qui n'est pas du tout normal
02:32:16il faudrait vraiment réduire
02:32:18ces durées d'intervention
02:32:20La mairie aurait envisagé de commencer les travaux
02:32:22d'ici cet automne ou au plus tard
02:32:24au printemps 2025
02:32:26Alors justement nous sommes
02:32:28avec Michel Chevalet
02:32:30notre spécialiste des questions scientifiques
02:32:32Michel, est-ce qu'on peut faire avec vous
02:32:34peut-être un point sur l'état de nos ponts en France
02:32:36C'est l'occasion
02:32:38et puis surtout après
02:32:40soutenons-nous la catastrophe
02:32:42du pont de Gênes
02:32:44Le pont de Gênes qui s'est effondré
02:32:46on l'a quasiment vu en direct
02:32:48ça résulte d'une mauvaise conception
02:32:50et surtout des problèmes de corrosion
02:32:52des câbles qui supportaient le tablier
02:32:54et qui étaient totalement inaccessibles
02:32:56parce qu'enrobés de ciment
02:32:58Il y a eu à la suite en 2018
02:33:00du pont de Gênes
02:33:02une commission en France du Sénat
02:33:04enquêtée sur l'état
02:33:06de nos ponts, ils sont préoccupés
02:33:08de l'état de nos ponts
02:33:10ils ont découvert qu'en France
02:33:12il y avait entre 200 et
02:33:14on sait pas trop, entre 200 et 250 000 ouvrages
02:33:16donc ça méritait
02:33:18une expertise
02:33:20et que là-dessus il y en avait à peu près
02:33:2230 à 35 000 qui étaient en mauvais état
02:33:24c'est ce qu'on disait en 2019
02:33:26et puis surtout la commission
02:33:28sénatoriale disait
02:33:30attendez, 10%
02:33:32sont à la charge de l'état
02:33:34et 90% aux collectivités territoriales
02:33:36qui vous l'imaginez bien
02:33:38quand c'est une petite commune
02:33:40ou
02:33:42une agglomération
02:33:44réparer un pont suspendu avec des câbles
02:33:46c'est hors de portée, c'est-à-dire qu'il faut
02:33:48l'aide de l'état, et là les crédits
02:33:50et le personnel manquent
02:33:52la situation n'est pas
02:33:54alarmante mais la situation dit
02:33:56la commission
02:33:58attention, il faudrait un plan Marshall
02:34:00il faudrait faire le chantier
02:34:02du Siaguyer, ils y vont pas avec le dos de la cuillère
02:34:04et surtout on manque
02:34:06terriblement de moyens
02:34:10Merci Michel Chevalet
02:34:12pour ces explications
02:34:14sur CNews ce matin, notre journaliste
02:34:16expert des questions scientifiques
02:34:18on va vous parler à présent de la rentrée scolaire
02:34:20parce qu'on est déjà le mercredi 14 août
02:34:22que ça approche à grands pas
02:34:24vous avez peut-être commencé l'achat des fournitures
02:34:26de vos enfants cette année
02:34:28leur coût moyen pour un élève de 6ème
02:34:30s'élève à 223 euros
02:34:32c'est une légère baisse
02:34:34très légère baisse par rapport
02:34:36à l'an dernier de 1% Marine
02:34:38Oui c'est le résultat du baromètre annuel de Familles de France
02:34:40mais les parents restent prudents
02:34:42c'est ce qu'ont constaté Thibaut Marcheteau
02:34:44et Pierre Emco dans les Yvelines, le récit est signé
02:34:46Sharon Camara
02:34:48Bonne nouvelle pour les parents d'élèves
02:34:50pour cette rentrée scolaire
02:34:52le prix moyen des fournitures affiche
02:34:54une légère baisse
02:34:56une annonce qui ne les empêche pas de faire preuve de prudence
02:34:58dans les rayons des supermarchés
02:35:00un seul objectif, ne pas dépasser
02:35:02le budget
02:35:04pour cela, ce père de famille a développé une stratégie
02:35:06réutiliser le maximum
02:35:08de fournitures
02:35:10les cahiers, tout ça, ça doit être changé
02:35:12mais par contre, tout ce qui est crayon
02:35:14feutre, on fait le tri
02:35:16s'il va plus, on complète un petit peu
02:35:18mais en général
02:35:20on arrive à faire et à récupérer
02:35:22on a l'habitude de ne pas trop prendre de marques
02:35:24donc pour nous
02:35:26le budget est
02:35:28assez serré mais ça passe toujours
02:35:30pour certains, la baisse des prix des fournitures scolaires
02:35:32est une occasion de faire des économies
02:35:34pour l'instant, on prend vraiment
02:35:36les nécessaires
02:35:38qu'est-ce qu'on a besoin
02:35:40et le reste peut-être
02:35:42on va faire à notre tour pour
02:35:44finir nos achats
02:35:46on fait très attention
02:35:48Selon l'association Familles de France
02:35:50le coût de la rentrée scolaire
02:35:52pour un élève en classe de 6ème diminue
02:35:54de 1,27% en 2024
02:35:56une tendance
02:35:58surtout portée par la baisse des prix de la papeterie
02:36:02Alors Alice O'Moran, est-ce que cette baisse est
02:36:04véritablement avantageuse pour les parents d'élèves ?
02:36:06Écoutez Marine, malheureusement
02:36:08au risque de décevoir
02:36:10de nombreux de nos téléspectateurs
02:36:12pas vraiment puisque
02:36:14le pourcentage est calculé
02:36:16par rapport à l'année dernière
02:36:18à l'été dernier et il y a eu
02:36:20une hausse de 11%
02:36:22sur le prix des fournitures
02:36:24et donc quand on fait un petit peu le calcul
02:36:26une baisse de 1%
02:36:28par rapport à l'année dernière
02:36:30qui a augmenté de 11%
02:36:32malheureusement ça ne fait pas beaucoup
02:36:34d'économies pour les français
02:36:36Merci Alice pour ces précisions
02:36:38Alice Samraire, journaliste CNews
02:36:40On va partir maintenant du côté de la Grèce
02:36:42où on lutte depuis 4 jours
02:36:44contre les flammes, une personne est morte
02:36:4666 autres ont été blessés
02:36:48Les médias locaux parlent d'un cauchemar
02:36:50Oui la météo en plus n'est pas favorable aux pompiers
02:36:52Aujourd'hui le point sur la situation
02:36:54avec notre correspondant en Grèce, François-Xavier Freland
02:36:58C'est déjà l'heure du bilan
02:37:00concernant cette première vague
02:37:02d'incendie de l'été 2024
02:37:04qui aurait fait au moins une victime
02:37:06cette femme d'une
02:37:08centaine d'années
02:37:10qui aurait été prise au piège
02:37:12dans une usine
02:37:14Les feux auraient ravagé plus de
02:37:1610 000 hectares de forêt
02:37:18dans la seule région d'Athènes
02:37:20où les principaux incendies
02:37:22ont sévi
02:37:24Les habitants commencent à peine
02:37:26à revenir dans leur localité
02:37:28C'est la désolation
02:37:30les voitures calcinées
02:37:32les maisons entièrement détruites
02:37:34Le ministère de la protection civile
02:37:36a promis une aide
02:37:38importante de l'Etat
02:37:40pour reconstruire
02:37:42Mais déjà on accuse
02:37:44le gouvernement de la part
02:37:46des populations d'avoir
02:37:48mal géré une fois de plus
02:37:50cet incendie ou ces incendies
02:37:52qui se reproduisent désormais chaque année
02:37:54Et puis on montre du doigt
02:37:56les promoteurs immobiliers qu'on accuse
02:37:58de vouloir souvent
02:38:00provoquer ces feux pour
02:38:02reconstruire derrière des lotissements
02:38:04huppés
02:38:06C'est l'heure de la rumeur
02:38:08en Grèce
02:38:10Alice Sommerer, est-ce que vous aimez bien les kangourous ?
02:38:12Oui, tout particulièrement d'ailleurs
02:38:14Ecoutez, sachez que vous auriez pu
02:38:16en croiser en Charente-Maritime
02:38:18C'est une nouvelle
02:38:20à laquelle tenait particulièrement
02:38:22Marine Sabourin ce matin, elle avait très envie d'en parler
02:38:24et de vous montrer l'image
02:38:26Un kangourou dans un champ de tournesol, c'est pas en Australie
02:38:28c'est bien en France donc je le disais
02:38:30en Charente-Maritime Marine
02:38:32C'est une information clé de la journée
02:38:34Le walabi a été aperçu près de Pont-l'Abbé d'Arnoux
02:38:36Il a été rendu à son propriétaire
02:38:38Heureusement il s'était échappé de son enclos
02:38:40C'est donc une histoire qui finit bien
02:38:42Tout est dans ce que vient de nous dire Marine
02:38:44C'est une information clé de la journée
02:38:46de cette matinale
02:38:48Tout le reste n'a strictement aucune importance
02:38:50On arrive à la fin de cette émission
02:38:52Je crois qu'il était temps
02:38:54Merci beaucoup Marine Sabourin
02:38:56qui m'a accompagnée tout au long de cette émission
02:38:58On se retrouve demain matin à partir de 5h55
02:39:00Je remercie également
02:39:02Imbert Anglaise, journaliste au JDD
02:39:04pour ses éditos politiques
02:39:06Bien sûr Alice Sommeraire
02:39:08pour ses angles échos tout au long de l'émission
02:39:10et Gérard Vespière
02:39:12qui nous a fait l'amabilité de nous rejoindre
02:39:14pour parler de la situation internationale
02:39:16en Russie, en Ukraine et aussi au Proche-Orient
02:39:18Vous restez avec nous sur ces news
02:39:20La matinale se termine dès à présent
02:39:22mais vos programmes se poursuivent
02:39:24avec bien sûr Thierry Cabane
02:39:26pour l'heure des pros
02:39:30Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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