Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h
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00:00:005h55, excellent réveil à tous sur CNews avec toute l'équipe de La Matinale.
00:00:06Marine Sabourin qui m'accompagne, bonjour Marine.
00:00:08Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:10Le général Bruno Clermont qui est avec nous, bonjour à vous.
00:00:12Bonjour Anthony.
00:00:13On va parler du débarquement de Provence avec vous ce matin, entre autres sujets.
00:00:17Alice Sommerer pour l'économie, bonjour Alice.
00:00:20Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:21Et Olivier Dartigold, bonjour.
00:00:23Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:25Avec qui on va commenter l'actualité politique dans nos différents journaux ce matin.
00:00:30Mais tout de suite, avant de commencer, de vous annoncer le programme,
00:00:33voici l'éphéméride d'Alessandra Martinez.
00:00:40Chers amis, bonjour.
00:00:42L'Église célèbre aujourd'hui l'Assomption de la Vierge Marie.
00:00:46Si la tradition rapporte souvent que la mère du Christ, c'est-à-dire la mère de Dieu, serait morte à Éphèse,
00:00:53il semble plus probable qu'elle ait quitté la terre à Jérusalem.
00:00:57L'Écriture sainte ne nous a pas laissé de récits.
00:01:00En revanche, des écrits apocryphes du Vème siècle racontent que les apôtres se seraient retrouvés à Jérusalem
00:01:07pour y entourer la Sainte Vierge à la fin de sa vie terrestre.
00:01:11Dépourvue de tout péché, elle est en effet l'Immaculée Conception,
00:01:16Marie ne pouvait qu'éviter la corruption du tombeau.
00:01:19Elle aurait donc été enlevée directement au ciel dans des circonstances bien mystérieuses.
00:01:25Peut-être comme lors de l'Ascension de Jésus.
00:01:28Elle est la première des créatures à avoir accédé au royaume où elle intercède pour l'humanité.
00:01:36C'est le motif d'une grande joie pour les chrétiens de tous les temps.
00:01:40Pour les Français, la fête de l'Assomption a une résonance toute particulière
00:01:45car Louis XIII, pour remercier la Vierge de lui avoir donné un fils, le futur Louis XIV,
00:01:51a fait de ce jour une fête officielle du royaume.
00:01:54Et voici pour finir cet extrait d'une belle prière issue de la liturgie ambrosienne
00:02:00employée autrefois dans le diocèse de Milan.
00:02:03Sainte Souveraine, Mère de Dieu, faites-nous part des grâces qui vous ont sanctifiées.
00:02:10C'est tout pour aujourd'hui.
00:02:12A demain, chers amis.
00:02:14Ciao.
00:02:17La question du jour, elle concerne ces trois policiers agressés lors d'une intervention à Lorient, en Bretagne.
00:02:23Les violences contre les forces de l'ordre n'épargnent désormais plus les villes moyennes.
00:02:27Les syndicats regrettent que les délinquants craignent de moins en moins l'uniforme.
00:02:31Faut-il punir plus sévèrement les auteurs de violences contre les forces de l'ordre ?
00:02:35Je vous pose la question ce matin.
00:02:37Vous scannez le QR code qui s'affiche à l'écran, vous enregistrez vos réponses
00:02:40et on les diffusera dans le courant de cette émission.
00:02:43Tout de suite, la météo de votre jeudi 15 août.
00:02:46Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:02:48La météo avec Groupe Verlaine.
00:02:50Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:02:53Groupe Verlaine.
00:02:56Bienvenue dans votre météo.
00:02:57Un temps plus clément et des éclaircies dans la majorité du pays.
00:03:00Des orages dans le sud de la France, un ciel gris pour une petite partie de la Bretagne.
00:03:06L'après-midi, il y aura plus d'averses orageuses dans la partie est du pays
00:03:10et toujours ce ciel ensoleillé dans le centre et le nord-ouest de la France.
00:03:14Pour les températures, le matin, il y aura un maximal de 25 degrés à Jaxio,
00:03:19un minimal de 12 degrés à Brest.
00:03:22A Paris, il fera 18 degrés, 19 degrés à Strasbourg et à Lyon.
00:03:26L'après-midi, les températures remonteront 30 degrés à Nice,
00:03:3027 degrés à Bordeaux, 26 degrés à Lille et 27 degrés à Caen.
00:03:35Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:03:38C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:03:40Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:03:42Groupe Verlaine.
00:03:45À la une de votre journal de 6h, des gens du voyage qui occupent illégalement
00:03:48une aire de jeu d'une petite ville de l'Essonne.
00:03:51Elle est désormais inaccessible aux enfants en pleine vacances scolaires
00:03:54et ce n'est pas le seul désagrément.
00:03:56Leur raccordement à l'électricité, là aussi illégal, génère des coupures dans la ville.
00:04:00Le parc est jonché de déjections.
00:04:02Les habitants et le maire expriment leur ras-le-bol au micro de CNews.
00:04:06Des discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza reprennent aujourd'hui à Doha au Qatar.
00:04:10Le président américain Joe Biden et sa vice-présidente se sont réunis
00:04:13avec leurs conseillers dans la Situation Room pour faire le point.
00:04:16Signe de l'importance que revêtent ces discussions pour les Etats-Unis.
00:04:19Nous rejoindrons sur place Elisabeth Guedel.
00:04:23Le chef de l'Etat est aujourd'hui dans le Var pour célébrer l'anniversaire du débarquement de Provence.
00:04:2780e anniversaire de l'opération Dragoon.
00:04:29En présence de plusieurs chefs d'Etat africains.
00:04:31Des chefs d'Etat d'ailleurs bien moins nombreux qu'auparavant.
00:04:34Reflet des brouilles diplomatiques de la France avec des pays comme l'Algérie ou le Mali.
00:04:38On en parle ce matin avec Olivier d'Artigolle et le général Bruno Clermont.
00:04:44Et en football, on parlera aussi du premier but de Kylian Mbappé.
00:04:46Sous ses nouvelles couleurs, celle du Real Madrid.
00:04:49L'ancienne star du PSG commence très bien la saison.
00:04:51Elle a mené sa nouvelle équipe vers un 6e sacre en Supercoupe d'Europe face à la Talenta Bergam.
00:04:57Et avec Alice Sommerer pour Langue L'Echo.
00:05:00On va vous parler de la dernière technique des industriels pour contourner la hausse des prix des matières premières.
00:05:05Ça s'appelle la stretchflation. Vous allez tout nous expliquer Alice dans quelques minutes.
00:05:12Tout d'abord on vous parle de la colère des habitants de Bondoufle, petite commune de l'Essonne.
00:05:15Des dizaines de caravanes ont pris possession d'un terrain de la commune.
00:05:18L'une des aires de jeu de la ville est désormais inaccessible en pleine vacances scolaires.
00:05:23L'électricité a été momentanément interrompue dans plusieurs rues, certainement en raison de branchements illicites.
00:05:28Les habitants comme les élus se sentent abandonnés.
00:05:31Reportage de nos équipes sur place.
00:05:33C'est vendredi dernier qu'une soixantaine de caravanes prennent la possession de ce parc municipal dans la ville de Bondoufle en Essonne.
00:05:40Très rapidement, ces gens du voyage s'installent en s'accaparant le réseau d'eau courante et détournent des compteurs d'électricité.
00:05:47L'installation est faite de façon assez sauvage.
00:05:50C'est des vacances scolaires, les enfants ont envie d'aller jouer dans les parcs.
00:05:53C'est plus possible.
00:05:55Les gens promènent leur chat ici tous les jours.
00:05:59C'est plus possible non plus parce qu'à priori le ton est tellement monté qu'ils leur ont interdit de revenir.
00:06:04Sinon ils sortaient des armes ou autre.
00:06:07Aux alentours du campement sauvage, de nombreuses déjections et déchets jonchent les chemins de ce parc.
00:06:13Il y a un grand parc avec des toboggans, un jeu à sable.
00:06:15D'habitude c'est blindé, c'est les vacances.
00:06:17Les parents emmènent les enfants pour jouer, pour pique-niquer, passer une bonne après-midi.
00:06:21Là on ne peut rien faire.
00:06:23Et ça traîne un peu partout dans la ville, ça fait des déjections un petit peu n'importe où.
00:06:28Pas proprement, les papiers toilettes qui traînent.
00:06:31Moi je trouve que c'est dommageable.
00:06:33Le maire de la ville se dit lui aussi laissé complètement à l'abandon face à cette situation.
00:06:38Ce n'est pas qu'on se sent abandonné, c'est qu'on l'est totalement.
00:06:40Ils n'ont repéré un endroit où ils peuvent s'y mettre.
00:06:42Ils s'y mettent et ils se foutent du reste.
00:06:44Ce que je disais au pasteur dans la conversation qu'on a eue dès qu'ils sont arrivés,
00:06:47c'est moi je comprends et je l'accepte votre mode de vie.
00:06:50Mais expliquez-moi pourquoi nos concitoyens et les villes françaises
00:06:56doivent payer le choix d'un mode de vie d'un groupe particulier.
00:07:01C'est assez scandaleux, je ne peux que comprendre mes concitoyens.
00:07:04Contactés, les gens du voyage n'ont pas souhaité répondre à notre demande d'interview.
00:07:08Ils ont assuré aux autorités qu'ils quitteraient le terrain dans une semaine
00:07:12pour une aire de grand passage située à quelques kilomètres de Bondoufle.
00:07:17Trois policiers agressés lors d'une intervention à Lorient en Bretagne.
00:07:22Les violences contre les forces de l'ordre n'épargnent plus les villes moyennes
00:07:25avec des délinquants qui craignent de moins en moins l'uniforme.
00:07:28Alors la question du jour, faut-il punir plus sévèrement les auteurs de violences contre les forces de l'ordre ?
00:07:33Je vous pose la question donc ce matin.
00:07:35Vous scannez le QR code qui s'affiche à l'écran, vous enregistrez vos réponses
00:07:38et on les diffusera dans le courant de cette émission.
00:07:42Au Proche-Orient à présent de nouveau pour parler sous haute tension.
00:07:45Ils doivent se tenir aujourd'hui au Qatar.
00:07:47Les pays médiateurs vont tenter d'obtenir un cessez-le-feu à Gaza
00:07:50en échange de la libération d'otages israéliens détenus par le Hamas.
00:07:53Mais cet accord semble pour le moment voué à l'échec.
00:07:56La venue du Hamas étant incertaine, Joe Biden assure de son côté qu'il n'abandonne pas l'objectif.
00:08:01Il a d'ailleurs tenu hier une réunion dans la Situation Room de la Maison Blanche
00:08:05utilisée en cas de crise.
00:08:06On va retrouver notre correspondante à New York, Elisabeth.
00:08:09Bonjour Elisabeth.
00:08:10Les Etats-Unis mettent une pression maximale pour obtenir ce cessez-le-feu
00:08:13qui, selon eux, éloignerait un risque d'embrasement dans la région.
00:08:20Oui, fin mai, on s'en souvient, Joe Biden avait proposé un plan en trois phases
00:08:24qui prévoyait de passer progressivement d'une trêve de six semaines à un cessez-le-feu permanent.
00:08:30Au retrait, qui prévoyait le retrait également progressif des forces israéliennes de Gaza,
00:08:35la libération des otages israéliens en échange des prisonniers palestiniens encore détenus par Israël.
00:08:42Ce plan, c'est la base normalement de cette négociation, de cette reprise de négociation
00:08:48qui avait été acceptée selon la Maison Blanche par le Hamas et soutenue par Israël.
00:08:53Mais après dix semaines et après plusieurs séries de négociations, on est loin d'un accord.
00:09:00D'après le New York Times, cette semaine, Benjamin Netanyahou a rajouté des nouvelles conditions.
00:09:05Le Premier ministre israélien a démenti, mais en tout cas, Joe Biden met la pression au maximum.
00:09:11Les États-Unis veulent absolument obtenir un accord.
00:09:13Ils ont été briefés effectivement par leur conseiller de la Sécurité nationale
00:09:18sur le niveau de tension au Moyen-Orient, sur le renforcement du dispositif militaire américain dans la région.
00:09:27Il n'y a pas de temps à perdre, répète la Maison Blanche, qui veut absolument décrocher un accord.
00:09:34Seule condition selon les Américains, d'éloigner l'escalade, les risques d'escalade en tout cas au Moyen-Orient.
00:09:41Les explications d'Elisabeth Guédel en direct de New York ce matin.
00:09:44Merci à vous Elisabeth.
00:09:46Dans le cadre des efforts diplomatiques justement en faveur des escalades dans la région,
00:09:50Stéphane Séjourné est attendu aujourd'hui à Beyrouth au Liban.
00:09:53Le ministre des Affaires étrangères doit notamment s'entretenir avec le Premier ministre libanais et le Président du Parlement.
00:09:59Retour en France avec le chef de l'État Emmanuel Macron qui est aujourd'hui dans le Var
00:10:02pour célébrer l'anniversaire du débarquement en France, 80e anniversaire de l'opération Dragoon
00:10:07en présence de plusieurs chefs d'État africains.
00:10:10L'occasion de rendre un hommage notamment aux combattants des anciennes colonies françaises.
00:10:14Je voulais en parler avec vous Olivier Dartigolles.
00:10:17Ce qui est frappant dans cette cérémonie, c'est qu'il n'y aura que six chefs d'État africains
00:10:22quand il y en avait 15 en 2014.
00:10:24C'est le reflet finalement des brouilles diplomatiques entre la France et certains pays comme le Mali ou l'Algérie.
00:10:30Oui, alors cette journée est importante parce que le débarquement sur les plages du Var
00:10:34a beaucoup participé à la libération de l'Europe et à une dynamique militaire très positive.
00:10:41Avec dans ses troupes de l'armée B, celle du général de l'aide de Tassigny,
00:10:46en effet ces soldats dits musulmans des colonies françaises, notamment Algérie, Maroc, mais pas uniquement.
00:10:53Bien évidemment c'est un rendez-vous pour Emmanuel Macron,
00:10:57mais un rendez-vous qui est teinté d'un échec sur sa politique européenne.
00:11:03Vous venez de le dire Anthony, il n'y aura peu de dirigeants
00:11:07puisque seulement six Cameroun, Togo, Comores, Centrafrique, Gabon, Maroc sont représentés au plus haut niveau.
00:11:14D'autres envoient un ministre ou un ambassadeur.
00:11:17Le Niger, le Mali et l'Algérie, pour des raisons qu'on peut comprendre, seront absents.
00:11:22Il faut remonter au début du quinquennat en novembre 2017
00:11:26quand Emmanuel Macron à Ouagadougou, on s'en souvient devant cette jeunesse africaine dans une université,
00:11:34avait fait un discours très allant avec beaucoup de verve et de passion,
00:11:39en voulant être en rupture avec la France Afrique du passé.
00:11:46Mais le problème c'est que ce verbe qu'on connaît chez Emmanuel Macron,
00:11:52qui peut être assez brillant, n'a pas amené sur les sept dernières années
00:11:57à une politique diplomatique forte de la France.
00:12:02A l'échelle du monde il me semble, on a là un bilan avec y compris le corps diplomatique qui a souffert,
00:12:08le format G5, je ne sais pas si vous en souvenez, concernant le Sahel, n'a pas donné les résultats escomptés.
00:12:14Et au final nous nous retrouvons donc assez symboliquement et douloureusement sur cette journée du 15 août
00:12:21avec une présence africaine très très faible,
00:12:25ce qui marque le bilan d'Emmanuel Macron à la matière d'un saut assez négatif.
00:12:32Et on reviendra sur ce débarquement à 6h15 avec le général Bruno Clermont.
00:12:37Il parlera de l'histoire de ce débarquement de Provence en détail avec vous dans notre Focus.
00:12:42Une fédération peut-elle vérifier le profil d'un athlète avant qu'il ne représente la France
00:12:47lors d'une compétition comme celle des JO de Paris 2024 ?
00:12:50C'est une question que l'on se pose ce matin après les propos polémiques de deux sportifs tricolores.
00:12:55L'un s'appelle Mohamed Abdalakounta et vient d'être suspendu par sa fédération
00:12:59pour avoir tenu des propos incitants à la haine des juifs.
00:13:02Le second, Ugoé, a publié entre 2013 et 2018 des messages à caractère raciste et homophobe.
00:13:07Le détail avec Juliette Sadat.
00:13:10Propos injurieux, à caractère raciste ou homophobe,
00:13:14les fédérations devraient-elles se montrer plus attentives aux propos tenus par leurs athlètes dans le passé ?
00:13:20Je pense qu'il faudrait mieux qu'ils soient mieux encadrés
00:13:23et filtrer un peu leurs pensées sur les réseaux sociaux, ce qu'ils divulguent.
00:13:30Je pense que les athlètes devraient être encadrés par des personnes pour gérer leur communication,
00:13:36qu'ils ne puissent pas dire n'importe quoi sur les réseaux sociaux.
00:13:39Je pense que c'est une bonne chose de vérifier leurs comptes.
00:13:43C'est sur le réseau X que des internautes ont réussi à retrouver des publications problématiques
00:13:48du sportif Mohamed Abdalakounta, postées entre 2021 et août 2024.
00:13:54Selon ce spécialiste du sport, l'important n'est pas de filtrer les réseaux sociaux des sportifs,
00:13:59mais bien de les former en amont sur les conséquences de telles publications.
00:14:03Ça passe forcément par de l'information au niveau des fédérations, au niveau des clubs,
00:14:09voire de la formation.
00:14:11Tous ces sportifs que l'on retrouve dans les équipes de France
00:14:15sont passés forcément par les centres de formation ou des académies,
00:14:18à l'INSEP ou dans les pôles France.
00:14:21Forcément, ça passe à ce niveau-là et ils doivent être conscients de cela.
00:14:24Après, s'ils prennent le risque de s'exposer, ils doivent accepter aussi les sanctions qui peuvent suivre.
00:14:30Les propos de Mohamed Abdalakounta ont conduit à sa suspension par la Fédération française d'athlétisme.
00:14:36En plus de poursuites pénales, il risque jusqu'à la radiation définitive de sa discipline.
00:14:43On vous parle également ce matin de ce financement sidérant d'une ONG turque par l'Union européenne.
00:14:48Elle s'appelle Alshark Forum et elle a appelé à rendre hommage à l'ex-chef du Hamas tué le 31 juillet dernier en Iran.
00:14:55Sur ses réseaux sociaux, l'organisation estime avoir un engagement envers Ismail Haniyeh
00:14:59et a appelé à un moment de recueillement dans le centre d'Istanbul.
00:15:03En tout cas, ce financement par l'Union européenne interroge l'analyse de Gilles-William Golnadel.
00:15:08Maintenant qu'ils ont rendu hommage à un chef terroriste,
00:15:13ils vont quand même être difficilement défendables si jamais ils poursuivaient la politique de subvention.
00:15:21Mais il y a beaucoup d'organisations islamistes qui sont de la même farine et qui continueront à avoir l'argent de l'Europe.
00:15:31Il faut comprendre que cette Europe-là n'est pas l'ennemi de l'islamisme, pas du tout.
00:15:37Cette Europe-là est plutôt l'ennemi des états-nations occidentaux.
00:15:42Donc ils sont dans leur logique implacable.
00:15:46C'est l'une des conséquences directes du réchauffement climatique.
00:15:49La mirabelle arrive de plus en plus tôt alors que les récoltes ne commençaient auparavant qu'autour du 15 août.
00:15:55Le fruit était déjà sur les étals fin juillet.
00:15:57Oui mais pas d'inquiétude, les producteurs ont su s'adapter.
00:16:00La qualité du produit n'est en rien altérée.
00:16:02Guilhem Lafage.
00:16:05Elles étaient en avance sur vos étalages.
00:16:08Dans ce verger de Lorraine, le mûrissement précoce des mirabelles bouleverse quelque peu le calendrier.
00:16:13Conséquence des hivers plus doux, la cueillette a dû être avancée.
00:16:18D'habitude, on commence vers le 5-6 août la récolte des mirabelles.
00:16:22Cette année, on a attaqué fin juillet, donc un peu plus tôt pour nous.
00:16:27Pas de panique pour les amateurs.
00:16:29Cette récolte prématurée n'a pas de conséquence sur la qualité du produit.
00:16:33Mais face aux incertitudes du climat, les vergers doivent se moderniser.
00:16:37Pour aider les producteurs, un robot est mis à l'essai.
00:16:40Une petite révolution dans le secteur.
00:16:42Ce qu'on demande et ce qu'on attend de ce robot, c'est qu'il soit capable de venir aider à la récolte.
00:16:47Aider à la récolte manuelle en saisissant les fruits et en récoltant les bons fruits,
00:16:54qui sont les fruits de bouche, ceux qui ne sont pas parasités.
00:16:57Tout au long de la période de maturité du fruit, même de la fleur,
00:17:03de pouvoir suivre, capturer un certain nombre de données
00:17:06pour pouvoir aider les producteurs à mieux évaluer la qualité du fruit au moment de sa récolte.
00:17:12En attendant d'être opérationnel dans les prochaines années,
00:17:15la récolte manuelle reste la norme dans la majeure partie des vergers.
00:17:19Cette saison, 6000 tonnes de fruits dorés devraient être récoltées.
00:17:23Une quantité normale pour les producteurs qui ont su s'adapter.
00:17:28Et puis on l'a appris cette nuit, l'actrice américaine Gina Rolands est morte à l'âge de 94 ans.
00:17:33Elle aura joué dans une soixantaine de films, principalement sous la direction de son mari John Cassavetes.
00:17:38C'est la passion du cinéma qui les a réunis.
00:17:41Ils n'ont cessé de travailler ensemble jusqu'à la mort de son conjoint en 1989.
00:17:45Mais l'actrice n'a pas arrêté sa carrière pour autant,
00:17:47continuant à jouer dans des films réalisés par son fils.
00:17:50Parmi ses succès, on peut citer Seuls sont les indomptés,
00:17:53Décroche les étoiles, produit par Gérard Depardieu,
00:17:55ou encore plus récemment N'oublie jamais.
00:17:58Allez les sports, pour finir on va parler football.
00:18:11Et Marine, Kylian Mbappé commence très bien sa saison au Real Madrid, son nouveau club.
00:18:16Oui, l'ancienne star du PSG a mené sa nouvelle équipe vers un sixième sacre en Supercoupe d'Europe
00:18:21face à l'Atalanta Bergham.
00:18:23Alors que le Real menait déjà 1-0, c'est à la 68ème minute qu'Mbappé a doublé la mise
00:18:27en reprenant du pied droit un centre parfait de Jude Bellingham.
00:18:31On écoute Kylian Mbappé.
00:18:35Commencer par un titre, déjà juste jouer pour ce club,
00:18:39tout le monde sait ce que ça signifie pour moi.
00:18:41C'est incroyable, l'atmosphère était magique.
00:18:44Bien sûr un titre, parce que qui dit Real Madrid dit titre, il faut gagner ici.
00:18:49Premier match, gagner un titre c'est très important et bien sûr le but.
00:18:52Pour un joueur comme moi, être décisif tout de suite ça marque.
00:18:55Je suis très content, même s'il y a toujours des choses à améliorer et j'en suis conscient.
00:19:01C'était la chronique sport avec la Allo Sommeil, spécialiste de la litterie française
00:19:05et des canapés pour tous les budgets.
00:19:08Le chef de l'État est aujourd'hui dans le Var pour célébrer le 80ème anniversaire
00:19:13du débarquement de Provence.
00:19:14On en parle dans un instant avec le général Bruno Clermont, à tout de suite.
00:19:216h15, excellent réveil à tous sur CNews.
00:19:23Le rappel de l'actualité, Marine Sabourin.
00:19:29Deux pilotes d'un avion rafalent.
00:19:31Un instructeur et son élève ont été retrouvés morts.
00:19:34Ils étaient entrés en collision avec un autre rafale dont le pilote a pu s'éjecter,
00:19:38sain et sauf.
00:19:39La nation partage la peine de leur famille.
00:19:41Frères d'armes de la base aérienne 113 de Saint-Dizier a réagi Emmanuel Macron sur X.
00:19:47L'OMS déclenche son plus haut niveau d'alerte mondiale face à la résurgence des cas de mpox,
00:19:52anciennement variole du singe.
00:19:54En Afrique, plus de 38 000 cas ont été recensés dans 16 pays africains depuis 2022.
00:19:59Au moins 1500 personnes en sont mortes.
00:20:02Et puis le sort des deux astronautes bloqués dans la station spatiale internationale
00:20:06doit être fixé avant la fin du mois.
00:20:08Le vaisseau Starliner de Boeing dans lequel il se trouve à décoller début juin.
00:20:12Leur mission ne devait durer que huit jours.
00:20:14Les deux astronautes pourraient finalement retourner sur Terre grâce à un vaisseau de SpaceX.
00:20:21On poursuit avec le chef de l'État qui est aujourd'hui dans le Var
00:20:24pour célébrer l'anniversaire du débarquement de Provence
00:20:27avec des cérémonies bien moins internationales
00:20:29que celles qui se sont tenues en juin pour le débarquement de Normandie.
00:20:32On en parle avec vous Général Bruno Clermont.
00:20:34Mon Général, pouvez-vous nous rappeler tout d'abord quel était l'objectif
00:20:37de ce débarquement de Provence un peu plus de deux mois après celui de Normandie ?
00:20:42L'objectif était le même que celui du débarquement de Normandie.
00:20:45C'est d'ouvrir un nouveau front en Europe afin d'alléger la pression sur le front de l'Est
00:20:49et de commencer concrètement la libération de la France et la libération de l'Europe.
00:20:53Ça c'est l'objectif stratégique.
00:20:55Tactiquement, il s'agira de fixer l'armée allemande dans le sud de la France.
00:20:58Il s'agira également de libérer deux ports en eaux profondes principaux
00:21:01que sont Toulon et Marseille pour permettre d'amener le flux logistique
00:21:04qui va soutenir les combattants qui vont libérer la France et l'Europe.
00:21:07Et troisièmement, ça va être également de protéger le front droit de l'armée de Normandie
00:21:11qui pénètre de l'ouest de la Bretagne vers Paris puis vers l'Allemagne.
00:21:18Comment s'est déroulé ce débarquement ?
00:21:20Quelles sont les similitudes et les différences avec celui de Normandie ?
00:21:24On peut dire que ce débarquement a appris à tirer les leçons de tous les débarquements précédents.
00:21:28Il y en a eu un certain nombre, celui de Normandie mais également celui du débarquement en Italie
00:21:32quelques semaines auparavant, le débarquement en Afrique du Nord avec les Américains.
00:21:36Ce débarquement est un succès majeur.
00:21:39Il a à peu près la même ampleur que le débarquement de Normandie.
00:21:42Un petit peu moins de troupes vont débarquer.
00:21:44Mais la séquence est la même, c'est-à-dire que dans la nuit,
00:21:47on va envoyer des commandos neutraliser les batteries allemandes.
00:21:49Ensuite, on va parachuter de 5000 parachutistes de manière à arrêter,
00:21:54à bloquer les lignes de renfort des Allemands qui viendraient en renfort des Allemands qui défendent les plages.
00:21:59Et puis la phase active qui va commencer le matin, c'est le débarquement proprement dit
00:22:04avec un millier de barges de débarquement qui va faire débarquer sur 18 plages différentes
00:22:09trois divisions américaines.
00:22:11En 24 heures, ce sont 90 000 soldats qui vont débarquer.
00:22:1610 000 soldats qui vont être parachutés.
00:22:18Tout ça appuyé par 300 navires de guerre et également une aviation de bombardement.
00:22:24Qui va neutraliser les défenses allemandes.
00:22:27La grande différence entre les deux, c'est que la défense allemande sera moins organisée en Provence qu'elle ne l'était en Normandie.
00:22:33Donc le nombre de morts sera moins important du côté des alliés.
00:22:371000 morts dans la journée pour 5000 morts en Normandie.
00:22:40Et du côté allemand, la défaite sera totale.
00:22:44Il y aura 130 000 prisonniers faits à l'occasion de cette offensive.
00:22:48Et la France a joué un rôle plus important dans ce débarquement.
00:22:52Pour quelles raisons ?
00:22:53C'est un grand succès, c'est vrai.
00:22:55Mais ce qui est important de constater, c'est que pour la France, c'est le débarquement principal des forces françaises.
00:23:00Vous vous souvenez qu'en Normandie, il y avait quelques milliers de Français qui ont participé.
00:23:03Le commando Hubert, l'aviation, des marins.
00:23:06Mais pour l'essentiel, c'était des forces alliées.
00:23:08Là, cette fois-ci, en Provence, sur les 350 000 soldats qui vont débarquer,
00:23:13il y a 230 000 Français du corps expéditif de la France.
00:23:16De l'armée B, l'armée de De Lattre, qui est la fusion de l'armée de la France libre et de l'armée d'Afrique.
00:23:21L'armée d'Afrique étant constituée des pays d'Afrique du Nord.
00:23:25C'était évoqué tout à l'heure par Olivier.
00:23:27Des pays de l'Afrique équatoriale et de l'Afrique occidentale française.
00:23:30D'Indochine, également.
00:23:32Et ce sont toutes ces forces qui vont débarquer.
00:23:35Entre le 15 et le 16, le 16 août, les 230 000 soldats français auront débarqué.
00:23:40Appuyés du côté français par une quinzaine de bâtiments de guerre de la marine.
00:23:45Par plusieurs groupes de chasse, de reconnaissance et de bombardement de l'armée de l'air.
00:23:49Donc l'armée française a joué un rôle majeur dans ce débarquement.
00:23:52Elle continuera à jouer un rôle majeur dans la libération de la France.
00:23:55Et c'est le rôle majeur qu'elle va jouer qui va permettre à la France et au général de Gaulle
00:23:59d'être assis à la table des vainqueurs au moment où l'armistice et les négociations se produiront quelques mois plus tard.
00:24:05Et avec, général, sur ce débarquement, 12 000 corses.
00:24:09Il n'y avait que 12 000 corses.
00:24:11Il étonnait.
00:24:12Les corses avaient été libérés quelques mois auparavant.
00:24:15Le 80e anniversaire du débarquement de Provence.
00:24:18On en parle tout au long de cette matinale avec le général Bruno Clermont qui nous accompagne.
00:24:22Dans un instant, l'angle éco d'Alice Sommerer.
00:24:25On va vous parler de la dernière technique des industriels pour contourner la hausse des prix des matières premières.
00:24:30Ça porte un nom barbare, la stretchflation.
00:24:32Et vous allez tout nous expliquer dans un instant.
00:24:346h22.
00:24:40Vous avez peut-être remarqué en faisant vos courses que vous payez parfois cher pour pas grand chose.
00:24:45Depuis quelques mois, certains industriels ont trouvé la parade, la technique pour limiter leur coût de production.
00:24:50Et ça s'appelle la stretchflation.
00:24:52Et on va voir ça avec vous, Alice.
00:24:54De quoi s'agit-il ?
00:24:55Eh bien, Anthony, c'est une manière très simple pour les industriels d'augmenter leur marge.
00:25:00Ils avaient été pointés du doigt pour la technique de la shrinkflation
00:25:04qui leur permettait de réduire la quantité d'un produit mais sans en baisser le prix.
00:25:10Ou encore celle de la cheapflation.
00:25:13Cette fois-ci, ça leur permettait de changer la recette avec des produits moins onéreux et de moins bonne qualité.
00:25:20La stretchflation, c'est le fait d'augmenter le poids d'un produit
00:25:24tout en augmentant la hausse du prix mais de manière pas très équivalente.
00:25:29Alors, qu'est-ce que ça veut dire concrètement ?
00:25:31Eh bien, on va prendre l'exemple qui est donné par le site Web Grande Conso.
00:25:35Un paquet de biscuits apéritifs d'une célèbre marque de 100 grammes était vendu 1 euro.
00:25:40Désormais, le paquet pèse 110 grammes et coûte 1,29 euro.
00:25:44On remarque donc que le poids a augmenté de 10% quand le prix, quant à lui, s'est élevé à près de 30%.
00:25:50Alors, la marque s'est justifiée en évoquant chez nos confrères du Figaro
00:25:54la problématique de réduire l'espace vide en augmentant la quantité de produits dans le même paquet.
00:26:00Une autre marque citée toujours par le Figaro a tenu à rappeler que le prix final payé par le consommateur en magasin
00:26:08reste à la discrétion du distributeur.
00:26:10Comment le gouvernement intervient dans cette situation ?
00:26:13Eh bien, rappelez-vous, le gouvernement s'était attaqué à la shrinkflation
00:26:17en obligeant les supermarchés à informer les consommateurs des produits
00:26:22dont la quantité diminue, mais qui sont vendus à des prix bien plus élevés
00:26:26et ce depuis le 1er juillet selon l'UFC Que Choisir.
00:26:31Mais la technique de la shrinkflation est totalement légale
00:26:35ce qui rend beaucoup plus difficile le fait de la contrôler.
00:26:39Une méthode que le gouvernement pourrait employer, ce serait d'exiger des industriels
00:26:44plus de transparence sur la hausse des prix
00:26:47avec par exemple une indication obligatoire des prix au kilo sur tous les produits.
00:26:52Comme l'indique le site du ministère de l'économie,
00:26:56les prix sont librement déterminés par les professionnels, obligatoires.
00:27:01L'information sur le produit et son prix ou son service est donc primordial pour le consommateur
00:27:08qui doit pouvoir en toute connaissance de cause et sans avoir à le demander.
00:27:13Ce qui est déjà le cas d'ailleurs avec les produits qui sont vendus à l'unité et qui pèsent moins de 20 grammes.
00:27:18Alors si le gouvernement réussit à contrôler la shrinkflation,
00:27:23cela pourrait relancer la guerre entre les industriels et les distributeurs.
00:27:28Merci Alice, décidément il faut venir avec sa calculette au supermarché
00:27:32pour essayer de comprendre entre le poids, les produits utilisés
00:27:36qui sont parfois moins chers et de moins bonne qualité.
00:27:39Une complexité sans nom et c'est vrai que souvent les consommateurs ne s'y retrouvent pas.
00:27:44En tout cas pas dans leur porte-monnaie c'est certain.
00:27:46On poursuit avec la météo des plages.
00:27:57Bienvenue dans votre météo des plages.
00:27:59C'est une journée ensoleillée et nuageuse dans le nord de la France.
00:28:03Il fera 24 degrés à Grandville avec 22 degrés dans l'eau et un indice UV de 7.
00:28:08Un peu plus bas, le ciel sera plus ensoleillé.
00:28:10Il fera 21 degrés à La Baule avec 19 degrés dans l'eau.
00:28:13Dans le sud-ouest, le temps sera ensoleillé.
00:28:16À Lacanau, il fera 24 degrés avec une température de l'eau à 22 degrés et un indice UV de 7.
00:28:22Dans le golfe du Lion, des nuages et des averses, 25 degrés dans l'eau à Argelès avec un indice UV de 7.
00:28:29Sur la côte d'Azur, des nuages, 29 degrés dans l'eau avec un indice UV de 7.
00:28:34À Cannes, à Antibes, il fera 29 degrés dans l'eau avec un indice UV de 7.
00:28:50Est-ce que vous allez pouvoir profiter du beau temps ce jeudi 15 août ?
00:28:54On voit ça tout de suite avec la météo.
00:28:56Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:28:58La météo avec Groupe Verlaine.
00:29:00Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:29:03Groupe Verlaine.
00:29:05Bienvenue dans votre météo.
00:29:07Un temps plus clément et des éclaircies dans la majorité du pays.
00:29:10Des orages dans le sud de la France, un ciel gris pour une petite partie de la Bretagne.
00:29:15L'après-midi, il y aura plus d'averses orageuses dans la partie est du pays
00:29:20et toujours ce ciel ensoleillé dans le centre et le nord-ouest de la France.
00:29:24Pour les températures, le matin, il y aura un maximal de 25 degrés à Jaxio,
00:29:29un minimal de 12 degrés à Brest.
00:29:31A Paris, il fera 18 degrés, 19 degrés à Strasbourg et à Lyon.
00:29:36L'après-midi, les températures remonteront 30 degrés à Nice,
00:29:3927 degrés à Bordeaux, 26 degrés à Lille et 27 degrés à Caen.
00:29:44Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:29:47C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:29:49Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:29:51Groupe Verlaine.
00:29:536h28, je vous souhaite à tous un excellent réveil sur CNews.
00:29:57Vous êtes au bon endroit avec toute l'équipe de la matinale
00:29:59pour vous réveiller en douceur.
00:30:01En douceur, puisque Marine Sabourin, bien sûr,
00:30:03la reine de l'info qui m'accompagne, comme tous les matins.
00:30:06Le général Bruno Clermont, puisqu'on va parler du débarquement de Provence
00:30:10tout au long de cette matinée.
00:30:12C'était il y a 80 ans, aujourd'hui son anniversaire.
00:30:15Le chef de l'État est d'ailleurs dans le Var pour le commémorer.
00:30:18Alice Sommeraire pour parler d'économie sur ce plateau
00:30:22et de la consommation au quotidien.
00:30:23On parlera tout à l'heure de la vie étudiante
00:30:26qui est de plus en plus compliquée.
00:30:28Olivier d'Artigol aussi pour parler politique dans nos journaux.
00:30:32On parlera notamment du budget.
00:30:34Budget 2025, effectivement, c'est une question
00:30:36puisqu'il faut faire le budget.
00:30:38Mais on n'a toujours pas de gouvernement pour le moment.
00:30:39Voici les titres de votre journal de 6h30.
00:30:42Trois policiers du commissariat de Lorient blessés,
00:30:44roués de coups dimanche dernier par des individus
00:30:46lors d'une intervention banale.
00:30:47La semaine d'avant, un fonctionnaire de police
00:30:49avait reçu un coup de couteau.
00:30:50Les forces de l'ordre expriment leur ras-le-bol ce matin sur CNews.
00:30:53Vous les entendrez dès le début de ce journal.
00:30:56En l'absence d'un nouvel gouvernement, je le disais,
00:30:58le gouvernement démissionnaire prépare tout de même le budget 2025.
00:31:01Matignon va envoyer dans les prochains jours
00:31:03aux différents ministères des lettres plafond.
00:31:05Elles servent à fixer les effectifs et les moyens
00:31:07de chaque ministère pour l'année à venir.
00:31:09Cependant, Matignon précise que le prochain gouvernement
00:31:12pourra toujours adapter à sa guise qui a été décidée.
00:31:14On en parlera avec Olivier d'Artigol.
00:31:16Alerte maximale pour la variole du singe en Afrique.
00:31:19Plus de 17 000 cas ont été recensés
00:31:21dans 13 pays du continent depuis le début de l'année.
00:31:23Alors quels sont les symptômes ?
00:31:25Comment se transmettent-elles ?
00:31:27On vous dit tout dans ce journal.
00:31:29Futur ex-président cherche un emploi.
00:31:32A 81 ans, Joe Biden n'a manifestement pas l'intention
00:31:35de prendre sa retraite malgré son retrait
00:31:37de la course à la présidentielle américaine.
00:31:39Vous entendrez son trait d'humour ce matin.
00:31:43On commence tout d'abord avec cette nouvelle agression de policiers.
00:31:45Ça se passe à l'Orient cette fois-ci
00:31:47où trois agents ont été blessés ce dimanche
00:31:49lors d'une intervention absolument banale.
00:31:51Quelques jours auparavant, un autre agent avait reçu
00:31:53un coup de couteau dans la même ville.
00:31:55Les délinquants n'ont plus peur de la police, disent les syndicats
00:31:57qui réclament des sanctions en pénal plus fermes.
00:31:59Reportage de Michael Chailloux.
00:32:03L'intervention pour nuisance sonore date de dimanche soir
00:32:05dans cette cité de Hennebon
00:32:07en agglomération de l'Orient.
00:32:09Le ton monte, coup de pied, coup de poing
00:32:11en direction des trois policiers
00:32:13qui bénéficient respectivement
00:32:15de cinq, trois et deux jours
00:32:17d'interruption temporaire de travail.
00:32:19Le stupeur dans les rangs des fonctionnaires l'Orientait
00:32:21qui alertent via leur syndicat.
00:32:23L'uniforme ne fait plus peur
00:32:25surtout pour des individus qui sont au-dessus des lois.
00:32:27Là, il n'y a plus de soucis pour eux.
00:32:29La violence, il n'y a pas de problème.
00:32:31Les sanctions pénales ne sont pas assez fermes.
00:32:33On a un code pénal, on a des individus
00:32:35qui ont des rappels à la loi, des rappels à la loi, des rappels à la loi.
00:32:37On les retrouve tous les jours dans les commissariats
00:32:39et ça ne les décourage pas.
00:32:41Le phénomène n'est pas nouveau
00:32:43dans les grandes agglomérations
00:32:45mais ils toussent aujourd'hui de la même façon
00:32:47des villes moyennes comme l'Orient,
00:32:4960 000 habitants.
00:32:51La réponse pénale est au cœur de cette problématique
00:32:53selon cet ancien magistrat.
00:32:55Je ne dis pas que les délinquants n'ont plus peur.
00:32:57Je dis qu'ils ont de moins en moins peur.
00:32:59Je dis que la justice est de moins en moins
00:33:01ferme, sévère à l'égard
00:33:03des formes les plus inacceptables
00:33:05de délinquance ou de criminalité,
00:33:07bien évidemment.
00:33:09Les formes les plus inacceptables de la délinquance
00:33:11ce sont les violences.
00:33:13Ce sont les violences de surcroît
00:33:15quand elles touchent naturellement
00:33:17ceux qui sont chargés de nous protéger
00:33:19et qui tous les jours risquent leur vie.
00:33:21Les policiers et les gendarmes.
00:33:23À l'Orient, les autorités font savoir que depuis
00:33:257 mois, les violences envers les personnes
00:33:27dépositaires de l'autorité publique
00:33:29sont en baisse de 30%.
00:33:31Par ailleurs, un des auteurs des coups
00:33:33contre les policiers dans le quartier Kérioué
00:33:35a été condamné en comparaison immédiate
00:33:37mardi à 14 mois de prison ferme.
00:33:41Tous les acteurs de terrain qui s'accordent
00:33:43pour dire que finalement aujourd'hui
00:33:45les auteurs de violences n'ont plus peur de la sanction pénale.
00:33:47Alors la question qu'on vous pose ce matin,
00:33:49faut-il punir plus sévèrement les auteurs
00:33:51de ces méfaits, de ces violences contre les forces de l'ordre ?
00:33:53Vous scannez le QR code qui s'affiche à l'écran,
00:33:55vous enregistrez vos réponses,
00:33:57on les diffuse dans le courant de cette matinale.
00:33:59Toujours pas de nouveau gouvernement
00:34:01et pourtant le processus
00:34:03budgétaire pour 2025
00:34:05doit se poursuivre malgré tout.
00:34:07Dans un communiqué transmis à la presse hier
00:34:09Matignon confirme que Gabriel Attal va bien
00:34:11envoyer dans les prochains jours aux différents ministères
00:34:13des lettres plafond. Alors qu'est-ce que c'est ces lettres
00:34:15plafond ? Elles servent à fixer les effectifs
00:34:17et les moyens alloués à chaque ministère
00:34:19pour l'année à venir et c'est sur cette base que l'administration
00:34:21finalement va pouvoir construire
00:34:23un projet de loi de finances 2025
00:34:25qui doit être présenté d'ailleurs début octobre.
00:34:27Matignon précise toutefois
00:34:29que le prochain gouvernement pourra
00:34:31toujours adapter à sa guise ce qui a été
00:34:33décidé. On va donc en parler
00:34:35avec vous Olivier Dartigolle.
00:34:37Comme le dit le ministre démissionnaire
00:34:39des comptes publics Thomas Cazenave, est-ce que c'est justement
00:34:41autour de ce budget que se construira
00:34:43ou pas un pacte législatif ?
00:34:45D'abord il faut peut-être rappeler le calendrier
00:34:47Anthony. C'est en effet un agenda très contraint.
00:34:49Le budget doit être voté
00:34:51avant le 31 décembre. Certes
00:34:53il ne peut pas y avoir de shutdown comme aux Etats-Unis
00:34:55vous savez en France un article
00:34:57de la constitution prévoit quand même
00:34:59des financements mais la crise politique serait
00:35:01majeure. Il doit y avoir
00:35:03un projet de finance
00:35:05de budget présenté au conseil
00:35:07des finances publiques avant
00:35:09le 11 septembre.
00:35:11Le budget doit être sur la table
00:35:13du conseil des ministres
00:35:15le 25 septembre et après
00:35:17nous avons le processus qu'on connaît bien
00:35:19de la discussion du travail parlementaire
00:35:21qui dure trois mois. Nous sommes
00:35:23en plus sous le coup
00:35:25d'une procédure
00:35:27de budget excessif
00:35:29à l'échelle de l'Union Européenne.
00:35:31La France doit donc présenter
00:35:33une trajectoire budgétaire
00:35:35à la Commission Européenne
00:35:37avant le 20
00:35:39septembre. On voit
00:35:41donc bien que ce calendrier est
00:35:43très serré. Alors là où il y a
00:35:45un problème politique c'est que le gouvernement
00:35:47est démissionnaire. La question
00:35:49est de savoir est-ce qu'un gouvernement
00:35:51démissionnaire peut s'engager
00:35:53dans la construction d'un budget
00:35:55le budget c'est l'acte politique
00:35:57majeur sur une année
00:35:59pour la nation comme pour une
00:36:01collectivité territoriale. Il n'y a pas plus
00:36:03d'importance que d'élaborer et de voter
00:36:05un budget. Parce qu'un budget ce n'est pas
00:36:07qu'une chose technique, c'est aussi un projet
00:36:09politique. Ce sont des priorités, des
00:36:11arbitrages qui sont donnés. Donc là
00:36:13l'exécutif d'abord
00:36:15met la construction du budget
00:36:17en danger si dans les
00:36:19tout prochains jours
00:36:21une nouvelle équipe gouvernementale n'est pas
00:36:23n'est pas
00:36:25n'est pas nommée, désignée
00:36:27et
00:36:29est-ce que ce gouvernement
00:36:31démissionnaire a la légitimité
00:36:33démocratique pour
00:36:35engager plus en avant
00:36:37encore avec des arbitrages qui sont vendus
00:36:39pour aller chercher notamment
00:36:4125 milliards d'économies supplémentaires
00:36:43après les 25 milliards de cette année.
00:36:45Olivier Dartigolle pour le décryptage
00:36:47politique. Emmanuel
00:36:49Macron a annoncé hier tard dans la
00:36:51soirée la mort de deux militaires dans la
00:36:53collision de deux avions Rafale en Meurthe
00:36:55et Moselle. Il s'agit du capitaine Sébastien
00:36:57Mabir et du lieutenant Mathis Lawrence.
00:36:59La Nation partage la peine de leur
00:37:01famille et frère d'armes de la base aérienne
00:37:03213 de Saint-Dizier
00:37:05a écrit le chef de l'Etat sur le réseau social
00:37:07X, un troisième militaire aux commandes
00:37:09d'un autre appareil a pu s'éjecter à temps.
00:37:11Il est sain et sauf. On en parle avec vous
00:37:13Général Bruno Clermont. Il faudra bien sûr
00:37:15déterminer les causes exactes de
00:37:17cet accident mais cela nous rappelle que lorsque
00:37:19l'on est dans l'armée c'est sa vie qu'on engage pour la
00:37:21Nation. Exactement
00:37:23ces deux pilotes à l'occasion
00:37:25d'une liste d'entraînement dont on connaît
00:37:27à peu près le grossement de les
00:37:29circonstances. Une collision entre
00:37:31deux appareils qui s'entraînaient
00:37:33sous contrôle aérien dans une zone réservée
00:37:35à faire ce qu'on appelle des basic fighter
00:37:37manoeuvres. Ce sont des
00:37:39attaques de combat aérien simulées pour
00:37:41apprendre le maniement de l'avion et du système d'armes.
00:37:43Il y a eu probablement une collision. A l'occasion de la
00:37:45collision, à la suite de la collision
00:37:47un pilote a pu s'éjecter, a été récupéré assez
00:37:49rapidement. Le deuxième rafale
00:37:51n'a pas été trouvé tout de suite. Il a fallu plusieurs
00:37:53heures de recherche pour trouver à la fois
00:37:55l'avion et surtout les corps des deux pilotes. Ils ont été
00:37:57trouvés tard dans la soirée. Je pense
00:37:59que c'était à peu près 22 heures. C'est le Président de la République
00:38:01qui, de manière exceptionnelle, a fait
00:38:03l'annonce de la découverte des corps
00:38:05et de la mort de ces deux pilotes. C'est
00:38:07évidemment un drame pour l'armée de l'air.
00:38:09C'est un drame pour les escadrons dont
00:38:11provenaient ces deux pilotes. Le 3-4
00:38:13Aquitaine qui est un escadron qui forme les pilotes de Rafale
00:38:15à Saint-Dizier. Le 2-30 Normandie-Némène
00:38:17qui est le pilote dans lequel était affecté le jeune
00:38:19pilote, le lieutenant, qui était un pilote à
00:38:21l'instruction en place avant avec son moniteur en place arrière.
00:38:23Un drame rarissime
00:38:25en ce qui concerne les Rafales. Il n'y a pas eu d'accident
00:38:27de Rafale mortel, ni d'accident
00:38:29mortel de Rafale depuis
00:38:312007 dans l'armée de l'air.
00:38:33Donc ça fait quand même 17 ans sans accident.
00:38:35Le dernier accident mortel d'un avion de chasse
00:38:37en France en 2019 dans lequel
00:38:39un pilote et un navigateur d'un Mirage 2000D
00:38:41avaient perdu la mort à l'occasion d'une mission en basse altitude.
00:38:43Donc c'est effectivement un drame
00:38:45terrible. On présente
00:38:47évidemment les condoléances à la famille
00:38:49de ces deux pilotes qui
00:38:51peuvent être dévastés, aux frères d'armes
00:38:53des deux escalons que j'ai cités.
00:38:55Mais toute l'armée de l'air est en deuil
00:38:57aujourd'hui. Tous les évacueurs sont en deuil.
00:38:59Et je pense qu'effectivement le président
00:39:01de la République l'a dit.
00:39:03La nation est derrière
00:39:05les familles et les
00:39:07pilotes de l'armée de l'air qui aujourd'hui, je rappelle,
00:39:09sont engagés sur plusieurs théâtres d'opération
00:39:11et sont
00:39:13prêts à donner leur vie pour défendre
00:39:15la France. On évoquait tout à l'heure
00:39:17la situation en Israël. Nous avons des Rafales
00:39:19en Jordanie. Nous avons des Rafales qui sont aux Émirats
00:39:21et qui sont prêts à intervenir si
00:39:23le président de la République leur en donne l'ordre
00:39:25en fonction de l'évolution dans la région.
00:39:27Merci mon général. On va effectivement évoquer la situation
00:39:29au Proche-Orient puisque vous l'évoquez.
00:39:31Des discussions sous haute tension
00:39:33de nouveau pour parler doivent se tenir aujourd'hui
00:39:35au Qatar pour tenter de négocier un
00:39:37cessez-le-feu à Gaza et libérer des otages
00:39:39israéliens détenus par le Hamas. Si la venue
00:39:41du mouvement terroriste reste encore
00:39:43incertaine, Joe Biden assure qu'il n'abandonnera
00:39:45pas cet objectif. Le président
00:39:47américain s'est d'ailleurs entretenu avec Kamala Harris
00:39:49et ses conseillers hier soir dans la
00:39:51Situation Room, centre névralgique de la
00:39:53Maison Blanche utilisée en cas de crise
00:39:55internationale. La réunion a porté
00:39:57sur les efforts militaires des Etats-Unis
00:39:59pour soutenir la sécurité d'Israël
00:40:01alors que Washington vient de renforcer
00:40:03ses moyens sur place. Les détails avec Dounia Tengour.
00:40:05Face à la situation
00:40:07d'urgence au Moyen-Orient,
00:40:09les Etats-Unis renforcent leur présence
00:40:11militaire dans la région.
00:40:13Lors d'un entretien téléphonique avec le
00:40:15ministre israélien de la Défense,
00:40:17Yoav Galant, le secrétaire américain
00:40:19à la Défense, Lloyd Austin,
00:40:21a rappelé la position de Washington.
00:40:23Le secrétaire Austin a
00:40:25réitéré l'engagement des Etats-Unis
00:40:27à prendre toutes les mesures possibles pour
00:40:29défendre Israël et a noté le renforcement
00:40:31de la position et des capacités
00:40:33militaires américaines dans tout le Moyen-Orient
00:40:35à la lumière de l'escalade
00:40:37des tensions régionales.
00:40:39Une présence militaire et préventive
00:40:41qui se traduit par l'envoi du porte-avions
00:40:43USS Abraham Lincoln dans la région
00:40:45ainsi que le déploiement du
00:40:47sous-marin nucléaire lanceur de missiles
00:40:49de croisière USS Georgia.
00:40:51Pour le géopolitologue Gérard Vespière,
00:40:53il s'agit avant tout
00:40:55d'une démonstration de force.
00:40:57Pour éviter la guerre, il faut montrer ses muscles
00:40:59et dire à son rival
00:41:01eh bien si jamais
00:41:03tu t'engages, attends-toi
00:41:05à des représailles
00:41:07peut-être plus fortes que ce que toi
00:41:09tu as entrepris. Donc il y a
00:41:11cette dualité toujours
00:41:13d'abord de la dissuasion avant
00:41:15d'avoir recours éventuellement
00:41:17aux frappes. Dans une déclaration
00:41:19conjointe publiée le 12 août
00:41:21dernier, les dirigeants américains et
00:41:23européens ont exprimé leur soutien
00:41:25à la défense d'Israël. Ils ont
00:41:27également appelé l'Iran à renoncer à
00:41:29ces menaces permanentes d'attaque contre
00:41:31l'Etat hébreu.
00:41:33Allez, tout au long de votre matinale
00:41:35sur CNews, on vous parle des 80 ans du
00:41:37débarquement de Provence au programme
00:41:39L'objectif est entre autres de rendre hommage
00:41:41aux combattants des anciennes colonies
00:41:43françaises, mais aussi d'inviter
00:41:45toutes les générations au recueil.
00:41:47Retour sur cet événement historique
00:41:49avec Aminata Demphal.
00:41:5115 août 1944
00:41:53Ce jour-là,
00:41:55plus de 300 000 soldats français
00:41:57et alliés débarquent en Provence pour
00:41:59libérer la France. Une opération
00:42:01militaire déterminante, mais
00:42:03occultée par celle du Didet en Normandie
00:42:05le 6 juin 1944.
00:42:07Lors de la fin
00:42:09de la Seconde Guerre mondiale, le port est occupé
00:42:11par les Allemands. Malheureusement,
00:42:13à cause de cette batterie de canons sur
00:42:15Saint-Mandrier, les troupes françaises ne peuvent pas
00:42:17débarquer de façon frontale. C'est impossible.
00:42:19Elles se feraient tout de suite toucher
00:42:21par ces fameux canons. Donc, elles vont choisir
00:42:23de débarquer beaucoup plus à l'est,
00:42:25entre le Camenègre et la pointe de l'Esquillon
00:42:27sur 70 km de côte.
00:42:29Un débarquement porté par les
00:42:31forces françaises et surtout par les
00:42:33bataillons d'Afrique. Les visiteurs
00:42:35de ce mémorial de Toulon dans le Var
00:42:37souhaiteraient que le sacrifice de
00:42:39ces soldats soit mieux reconnu.
00:42:41Très, très émouvant de voir que
00:42:43des Sénégalais,
00:42:45des Tunisiens, des Marocains,
00:42:47des Algériens, se
00:42:49sont sacrifiés pour
00:42:51la reconquête. C'est quelque chose
00:42:53où la France a beaucoup plus eu la main sur
00:42:55les opérations qu'en Normandie.
00:42:57Je pense qu'ils mériteraient d'être beaucoup plus connus
00:42:59et d'avoir un peu plus qu'une date
00:43:01dans les faux discours.
00:43:03Il y a cinq ans, le président de la République
00:43:05avait pourtant lancé un appel pour que
00:43:07des rues et des places portent le nom des soldats
00:43:09des colonies morts pour la France,
00:43:11rêvestent les eaux et l'une des
00:43:13rares communes à l'avoir fait.
00:43:15À ma connaissance dans le Var, il y a une seule localité
00:43:17qui a pris cette initiative, c'est Bandol.
00:43:19Je ne connais pas d'autres initiatives
00:43:21dans la région. Ce débarquement
00:43:23a permis la libération de Marseille,
00:43:25de Toulon et des Alpes. Sans lui,
00:43:27la Provence aurait probablement attendu
00:43:29le printemps 45 pour se défaire
00:43:31des Allemands.
00:43:33Futur ex-président,
00:43:35cherche un emploi, je vous le disais.
00:43:37À 81 ans, Joe Biden n'a manifestement
00:43:39pas l'intention de prendre sa retraite.
00:43:41Lors d'une conférence de presse, le président américain
00:43:43a affirmé sur le ton de la plaisanterie qu'il était en pleine recherche.
00:43:45Une manière de faire référence
00:43:47à sa décision de ne pas se représenter
00:43:49à l'élection américaine, laissant
00:43:51à sa vice-présidente Kamala Harris le soin
00:43:53d'affronter Donald Trump. On l'écoute.
00:43:55Vous faites des percées qui,
00:43:57à mon avis, vont changer toute la dynamique
00:43:59de notre mode de communication.
00:44:03C'est pourquoi je vous ai invité à la Maison Blanche.
00:44:05Parce que je cherche un emploi.
00:44:13On vous donne également
00:44:15des nouvelles des deux astronautes coincés sur la Station
00:44:17Spatiale Internationale à bord du vaisseau
00:44:19Starliner de Boeing depuis le mois de juin.
00:44:21Leur mission devait durer
00:44:23huit jours, mais elle s'éternise.
00:44:25On parlait peut-être du mois de février
00:44:272025. Bonne nouvelle, ils devraient être fixés
00:44:29sur leur sort d'ici la fin du mois.
00:44:31Oui, un comité doit se réunir dans les prochains jours.
00:44:33L'une des possibilités évoquées, c'est que
00:44:35les astronautes fassent leur retour grâce au vaisseau
00:44:37d'Elon Musk. Mais ce serait une vraie
00:44:39humiliation pour Boeing. D'autant plus qu'il
00:44:41faudrait attendre l'arrivée du vaisseau en février
00:44:43prochain. Oui, ça commence à faire
00:44:45à long. Je n'aimerais
00:44:47pas être coincé dans la Station Spatiale Internationale
00:44:49jusqu'en février prochain. Surtout si
00:44:51j'étais parti pour huit jours.
00:44:53C'est quand même un gros voyage.
00:44:55Les sports pour finir.
00:45:07On va parler du Tour de France féminin.
00:45:09C'est la néerlandaise Puck Peters qui a
00:45:11remporté la quatrième étape. La cycliste
00:45:13s'est imposée dans un sprint à trois
00:45:15devant Demi-Volring et Katar
00:45:17Niewadoma. Mais Demi-Volring
00:45:19conserve le maillot jaune avec 22
00:45:21secondes d'avance sur sa compatriote et
00:45:2324 sur la polonaise. Aujourd'hui
00:45:25pour la cinquième étape, le peloton partira
00:45:27de Bastogne en Belgique et rejoindra
00:45:29Amneville en Moselle.
00:45:35C'était la chronique sport avec la
00:45:37Allosommeil, spécialiste de la litterie française
00:45:39et des canapés pour tous les budgets.
00:45:43Dans un instant on partira en Grèce rejoindre
00:45:45notre correspondant François-Xavier
00:45:47Frelan pour faire le point sur les incendies autour d'Athènes.
00:45:49A tout de suite François-Xavier.
00:45:536h45
00:45:55sur CNews, le rappel de
00:45:57l'actualité avec Marine Sabourin.
00:46:01Deux mois après les commémorations du
00:46:03débarquement de Normandie, Emmanuel Macron et
00:46:05plusieurs dirigeants africains célèbrent aujourd'hui
00:46:07le 80e anniversaire de l'opération
00:46:09Dragoon, son équivalent en Provence.
00:46:11Cet épisode historique méconnu du grand public
00:46:13est une occasion de rendre hommage entre autres
00:46:15aux combattants des ex-colonies françaises.
00:46:17De nouveau pour parler sous
00:46:19haute tension doivent se tenir aujourd'hui au
00:46:21pouvoir. Les pays médiateurs vont tenter d'obtenir
00:46:23un cessez-le-feu à Gaza en échange de la
00:46:25libération des otages israéliens détenus
00:46:27par le Hamas. Joe Biden assure de son
00:46:29côté qu'il n'abandonnera pas cet
00:46:31objectif. Et puis l'incursion
00:46:33ukrainienne en Russie se poursuit.
00:46:35Le pays annonce vouloir créer une zone tampon pour
00:46:37se protéger des bombardements dans la région russe
00:46:39de Kursk. Elle affirme également vouloir
00:46:41mettre en place des couloirs humanitaires pour
00:46:43venir en aide, selon elle, aux civils russes.
00:46:47A l'étranger toujours la situation qui semble
00:46:49s'améliorer en Grèce. Le pays affronte
00:46:51de violents incendies depuis dimanche mais les autorités
00:46:53restent prudentes. On va retrouver tout de suite sur
00:46:55place notre correspondant en Grèce,
00:46:57François-Xavier Freland. Bonjour à vous.
00:46:59Plus de 500 pompiers restent mobilisés
00:47:01sur le terrain, c'est bien cela ?
00:47:03Oui alors en attendant, les principaux
00:47:05foyers où nous restent d'Athènes
00:47:07sont désormais maîtrisés
00:47:09mais les vents soufflent très fort
00:47:11depuis hier après-midi à nouveau
00:47:13et toute une partie du pays
00:47:15reste en alerte rouge.
00:47:17On craint évidemment de nouveaux
00:47:19départs de feu. Le bilan,
00:47:21vous le savez, est d'ores et déjà désastreux.
00:47:2310 000 hectares de forêt
00:47:25calcinée en 3 jours
00:47:27du côté d'Athènes et comme les
00:47:29incendies se répètent chaque année,
00:47:31c'est 37% du parc forestier
00:47:33autour de la capitale
00:47:35grecque qui serait parti en fumée dans
00:47:37les 10 dernières années, selon
00:47:39l'Observatoire national d'Athènes.
00:47:41Conscient des dégâts
00:47:43matériels, le gouvernement
00:47:45a mis en place une plateforme
00:47:47d'aide financière pour reconstruire
00:47:49les maisons détruites avec des
00:47:51aides allant jusqu'à 10 000 euros
00:47:53mais tout cela n'est évidemment
00:47:55pas suffisant pour les Grecs qui veulent
00:47:57en plus des responsables. La crise
00:47:59climatique, la sécheresse n'expliquent pas tout.
00:48:01Le mauvais entretien des forêts, le manque
00:48:03de planification des risques sont
00:48:05pointés du doigt et évidemment
00:48:07le gouvernement en particulier.
00:48:09Ajoutez à cela une série de tremblements
00:48:11de terre ces derniers jours un peu partout
00:48:13en Grèce et de sérieuses pénuries
00:48:15d'eau partout, notamment
00:48:17sur les îles du côté des Cyclades.
00:48:19C'est la totale
00:48:21et le paradis est un petit peu en train
00:48:23de se transformer en enfer. Ce n'est plus
00:48:25vraiment la carte postale ici en Grèce.
00:48:27François-Xavier Freland, notre
00:48:29correspondant en Grèce pour faire le point sur la
00:48:31situation des incendies dans le pays depuis
00:48:33maintenant plus de 4 jours.
00:48:35Dans le reste de l'actualité face à la
00:48:37résurgence des cas de variole du singe,
00:48:39l'Organisation mondiale de la santé
00:48:41déclenche son plus haut niveau
00:48:43d'alerte mondiale. Plus de 17 000 cas
00:48:45ont été recensés dans 13 pays africains
00:48:47depuis le début de l'année. L'objectif, ralentir
00:48:49au plus la transmission du virus
00:48:51qui se transmet notamment par contact physique
00:48:53avec une personne déjà infectée.
00:48:55Alors quels sont les symptômes ? On voit cela
00:48:57avec Félix Pérolaz.
00:48:59L'Organisation mondiale de la santé
00:49:01a déclenché son plus haut niveau d'alerte
00:49:03mondiale. Le comité
00:49:05d'urgence s'est réuni et m'a fait savoir
00:49:07qu'à son avis la situation constitue
00:49:09une urgence de santé publique de portée
00:49:11internationale.
00:49:15J'ai accepté cet avis.
00:49:17La variole du singe est une maladie
00:49:19virale qui se transmet de l'animal
00:49:21à l'homme mais également par contact
00:49:23physique avec une personne contaminée.
00:49:25Les symptômes sont nombreux.
00:49:27C'est les signes cutanés principalement,
00:49:29ça ressemble à la variole humaine
00:49:31accompagnée de fièvre,
00:49:33de toux,
00:49:35de maux de tête, de fatigue,
00:49:37de douleurs musculaires.
00:49:39Mais la situation est loin de celle du
00:49:41Covid-19. La crainte principale
00:49:43d'un retour à une
00:49:45pandémie mondiale n'est quand même
00:49:47pas très importante. Heureusement parce que
00:49:49déjà il existe une vaccination,
00:49:51parce qu'on s'est détecté très vite
00:49:53et on la connaît cette maladie.
00:49:55La Covid, on ne la connaissait pas à l'époque.
00:49:57On peut la détecter donc facilement
00:49:59isoler les cas et
00:50:01le traitement symptomatique est assez
00:50:03simple et la maladie guérit d'elle-même
00:50:0599% des patients.
00:50:07En 2024, le nombre de
00:50:09cas contaminés par la variole du singe
00:50:11a augmenté de 160%
00:50:13par rapport à l'année précédente.
00:50:15Jeudi
00:50:1715 août 2024, c'est le 80e
00:50:19anniversaire du débarquement de Provence
00:50:21présidée aujourd'hui par
00:50:23Emmanuel Macron dans le Var. On en parle
00:50:25dans un instant avec vous, Humbert Anglaise,
00:50:27dans votre édito de 6h50, à tout de suite.
00:50:29...
00:50:336h53 sur CNews,
00:50:35il nous a rejoint sur ce plateau,
00:50:37Humbert Anglaise, bonjour.
00:50:39Journaliste au JDD pour son édito
00:50:41de 6h50. Humbert, avec vous,
00:50:43on va parler de ce 80e anniversaire
00:50:45du débarquement de Provence,
00:50:47présidé par un Emmanuel Macron
00:50:49qui poursuit sa frénésie mémorielle.
00:50:51Et oui, servi par le calendrier
00:50:53puisque comme toutes les années, en quatre,
00:50:55les célébrations de la Seconde Guerre mondiale,
00:50:57on s'enchaîne, on a fêté les 80 ans de la mort
00:50:59d'Antoine de Saint-Exupéry dans une mission
00:51:01de reconnaissance fin juillet.
00:51:03Et aujourd'hui, le chef de l'État présidera
00:51:05les cérémonies à la Nécropole nationale
00:51:07de Bouloris dans le Var, puis au large
00:51:09de Toulon, sur le porte-hélicoptère
00:51:11d'Ixmude pour une évocation du débarquement
00:51:13opéré par les trois armées
00:51:15accompagnées par des associations de reconstituants.
00:51:17Alors, je me suis renseigné,
00:51:19d'après nos informations, auprès
00:51:21d'un proche observateur des préparatifs,
00:51:23ce sera un tableau historique vivant
00:51:25et intéressant, avec un mélange
00:51:27entre du vintage et nos moyens d'aujourd'hui,
00:51:29même si le Président de la République
00:51:31dit-il, partira tôt et qu'il risque
00:51:33de pleuvoir. Pour la petite histoire
00:51:35dans la préparation de la célébration
00:51:37de la Grande Histoire, le Charles de Gaulle n'était pas disponible,
00:51:39donc ce sont les porte-hélicoptères amphibies,
00:51:41les PHA
00:51:43dans le jargon, les militaires sont
00:51:45friands d'acronyme,
00:51:47qui sont les bâtiments VIP de la marine
00:51:49qui ont été choisis, et le Dixmude,
00:51:51donc son nom évoque une bataille de la Première
00:51:53Guerre mondiale, mais c'était le seul disponible
00:51:55parmi les trois porte-hélicoptères
00:51:57actuels de la marine,
00:51:59et la frégate Provence, aussi, anecdote,
00:52:01ne devait pas être initialement
00:52:03dans le dispositif, mais son commandant
00:52:05a insisté, parce qu'évidemment on célèbre
00:52:07le débarquement en Provence,
00:52:09et son bâtiment lui doit son nom,
00:52:11donc les marins sont à la fois fiers d'être associés
00:52:13aux festivités, mais un peu frustrés aussi, parce qu'ils sont privés
00:52:15du week-end du 15 août, alors qu'ils seront
00:52:17trois mois en mer à partir de septembre.
00:52:19Enfin, plus politique,
00:52:21le choix du lieu n'a pas été simple,
00:52:23car il fallait une plage pour la reconstitution,
00:52:25ou plutôt l'évocation, insiste l'Élysée,
00:52:27car les moyens techniques, évidemment, n'ont plus rien à voir
00:52:2980 ans après,
00:52:31pour l'action amphibie ainsi évoquée.
00:52:33L'exécutif
00:52:35a invoqué des raisons techniques,
00:52:37mais aussi historiques, puisque Toulon
00:52:39était un des objectifs, comme Marseille, du débarquement,
00:52:41et donc c'est la plage du Mourillon
00:52:43qui a été choisie, mais
00:52:45en réalité,
00:52:47l'Élysée ne voulait pas qu'une commune estampillée
00:52:49et le Rassemblement National soit l'hôte
00:52:51des célébrations, donc c'est aussi ce qui explique
00:52:53le choix de Toulon, alors qu'il n'y a pas eu
00:52:55de débarquement stricto sensu sur la plage du Mourillon.
00:52:57Et au-delà des coulisses
00:52:59de ces préparatifs, quel sera
00:53:01l'esprit ?
00:53:03Le président de la République
00:53:05recevra une quinzaine de chefs d'État
00:53:07et de gouvernement, l'Élysée insiste sur la
00:53:09mise à l'honneur des trois mémoires
00:53:11de ce débarquement, franco-africaine,
00:53:13franco-américaine et française,
00:53:15en honorant tout particulièrement les soldats
00:53:17de l'armée B, devenue
00:53:19la première armée, celle du général de Latres,
00:53:21de toutes origines et confessions,
00:53:23tombées au combat.
00:53:25Les célébrations ont vocation à n'oublier aucune mémoire
00:53:27et à regarder l'histoire en face, précise aussi
00:53:29l'Élysée, mais alors il y a
00:53:31aussi l'histoire contemporaine qui les rattrape
00:53:33puisqu'il va être confronté
00:53:35à la perte d'influence de la France en Afrique
00:53:37qui apparaîtra de plein fouet, car
00:53:39même si un président africain devrait prendre la parole
00:53:41au nom de tous les autres, on notera
00:53:43l'absence du président sénégalais
00:53:45et vous savez, Emmanuel Macron adore
00:53:47ça pourtant, malgré tout, malgré tous les obstacles.
00:53:49Depuis qu'il est président de la République,
00:53:51il enchaîne les records de commémorations,
00:53:53d'hommages nationaux aux Invalides et ailleurs
00:53:55et rien que pour la Seconde Guerre mondiale, on a eu quand même
00:53:57la Corse, Missac Manouchian au Panthéon,
00:53:59la mémoire des grands maquis,
00:54:01les Glières, le Vercors,
00:54:03les victimes de la Shoah avec les Enfants dix yeux,
00:54:05Tulle au radeau sur Glane,
00:54:07l'Île-de-Sein, la Normandie
00:54:09et c'est toujours pas terminé puisque dans dix jours,
00:54:11le 25 août, on célébrera évidemment la libération de Paris,
00:54:13Paris outragé,
00:54:15brisé, martyrisé mais Paris libéré
00:54:17et il n'y aura pas évidemment la messe
00:54:19à Notre-Dame traditionnelle
00:54:21puisque la cathédrale n'a pas encore
00:54:23ouvert mais
00:54:25il y aura une cérémonie Place d'Enfer Rochereau
00:54:27et donc toute cette
00:54:29frénésie rappelle un peu l'itinérance mémorielle,
00:54:31vous savez en 2018 Emmanuel Macron
00:54:33avait utilisé ce terme très techno
00:54:35qu'on croirait sorti d'un programme de l'éducation nationale
00:54:37une itinérance mémorielle sur tous les
00:54:39lieux de la Première Guerre mondiale
00:54:41récidive même s'il n'a pas repris
00:54:43ce terme. Et vous suggérez
00:54:45qu'il devrait délaisser ces cérémonies ?
00:54:47Non, évidemment non, certainement pas, encore moins
00:54:49pour ce débarquement qui a été
00:54:51dit un peu oublié
00:54:53et qui pourtant a permis d'accélérer
00:54:55la victoire sur l'Allemagne nazie
00:54:57qui a été conçu comme complémentaire de celui
00:54:59du débarquement de Normandie pour prendre en tenaille
00:55:01les forces occupantes via les ports
00:55:03les ports en eau profonde aussi dont Marseille
00:55:05afin d'approvisionner
00:55:07l'armée libératrice en hommes et en matériel
00:55:09c'est ce que rappelle l'entourage
00:55:11d'Emmanuel Macron qui insiste sur la portée
00:55:13historique de ce débarquement
00:55:15et il s'inscrit en cela dans l'héritage du général de Gaulle
00:55:17qui on le sait, c'est raconté par Alain
00:55:19Perfit dans C'était de Gaulle
00:55:21était assez rétif à célébrer
00:55:23le débarquement en Normandie
00:55:25et il raconte à propos
00:55:27d'une célébration une année
00:55:29en quatre aussi évidemment
00:55:31il confie à Alain Perfit qu'il raconte des années plus tard
00:55:33ma place sera au Mont-Faron donc à Toulon
00:55:35le 15 août puisque les troupes françaises
00:55:37ont été prépondérantes dans le débarquement
00:55:39en Provence
00:55:41dès la première minute que la remontée fulgurante
00:55:43par la vallée du Rhône a obligé les Allemands à évacuer
00:55:45tout le Midi et tout le massif central
00:55:47sous la pression de la résistance
00:55:49voilà donc Emmanuel Macron s'inscrit dans la grande histoire
00:55:51il tente même par l'histoire peut-être
00:55:53de conjurer le réel politique
00:55:55finalement on peut dire qu'il voit
00:55:57ces temps-ci plus souvent la patrouille de France
00:55:59qu'un électeur ou qu'un conseil des ministres
00:56:01puisqu'il n'y en a plus pour le moment
00:56:03donc c'est bien, c'est essentiel évidemment
00:56:05mais pour reprendre son expression du début de la semaine
00:56:07ce n'est pas tout à fait la vraie vie
00:56:09expression sur laquelle j'interrogerais
00:56:11d'ailleurs mon invité politique tout à l'heure
00:56:13à 8h10 qui sera
00:56:15Guillaume Casbary en ministre délégué des missionnaires
00:56:17en charge du logement
00:56:19restez bien avec nous sur CNews
00:56:21et merci Hubert Anglais
00:56:23journaliste au JDD pour votre édito
00:56:25on vous retrouve tout à l'heure à 7h50
00:56:27voici tout de suite la météo
00:56:29rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
00:56:31la météo avec Groupe Verlaine
00:56:33revenir franchiser dans les énergies renouvelables
00:56:35Groupe Verlaine
00:56:37Bienvenue dans votre météo
00:56:39un temps plus clément et des éclaircies
00:56:41dans la majorité du pays
00:56:43des orages dans le sud de la France
00:56:45un ciel gris pour une petite partie de la Bretagne
00:56:47l'après-midi
00:56:49il y aura plus d'averses orageuses
00:56:51dans la partie est du pays
00:56:53et toujours ce ciel ensoleillé dans le centre
00:56:55et le nord-ouest de la France
00:56:57pour les températures, le matin
00:56:59il y aura un maximal de 25° à Jaxio
00:57:01un minimal de 12° à Brest
00:57:03à Paris, il fera
00:57:0518°, 19°
00:57:07à Strasbourg et à Lyon
00:57:09l'après-midi, les températures remonteront
00:57:1130° à Nice, 27°
00:57:13à Bordeaux, 26° à Lille
00:57:15et 27° à Caen
00:57:17rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
00:57:19c'était la météo avec Groupe Verlaine
00:57:21pour devenir franchiser
00:57:23dans les énergies renouvelables
00:57:25Groupe Verlaine
00:57:27Bonjour et bienvenue dans votre matinale
00:57:29à tous ceux qui nous rejoignent
00:57:31on est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse
00:57:33avec toute mon équipe autour de la table
00:57:35Marine Sabourin pour les JT
00:57:37le général Bruno Clermont avec qui on évoque
00:57:39très largement ce matin le 80ème anniversaire
00:57:41du débarquement de Provence
00:57:43Alice Sommeraire pour l'économie
00:57:45et nous a rejoint, il a pris la place
00:57:47d'Olivier Dartigold, Joseph Touvenel
00:57:49directeur de la rédaction de Capital Social
00:57:51avec qui on va commenter aussi
00:57:53l'actualité politique ce matin
00:57:55voici les titres de votre journal de 7h à la une
00:57:57des gens du voyage qui occupent illégalement
00:57:59une aire de jeu d'une petite ville
00:58:01de l'Essonne, elle est désormais inaccessible
00:58:03aux enfants en pleine vacances scolaires
00:58:05et ce n'est pas le seul désagrément, le raccordement
00:58:07le raccordement à l'électricité
00:58:09là aussi illégal génère des coupures dans la ville
00:58:11le parc est jonché de déjections
00:58:13les habitants et le maire expriment
00:58:15leur ras-le-bol au micro de CNews
00:58:173 policiers du commissariat
00:58:19de Lorient blessés, roués de coup
00:58:21dimanche dernier par des individus
00:58:23lors d'une intervention banale
00:58:25c'était un fonctionnaire de police qui recevait un coup de couteau
00:58:27les forces de l'ordre expriment
00:58:29leur ras-le-bol, ce matin sur CNews
00:58:31vous les entendrez dès le début de ce journal
00:58:35des discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza
00:58:37reprennent aujourd'hui à Doha au Qatar
00:58:39le président américain Joe Biden et sa vice-présidente
00:58:41se sont réunis avec leurs conseillers
00:58:43dans la Situation Room pour faire le point
00:58:45signe de l'importance, que revêtent ces discussions
00:58:47pour les Etats-Unis ?
00:58:49nous aurons dans ce journal les informations de notre correspondante
00:58:51à New York, Elisabeth Guedel
00:58:53et puis en football
00:58:55on parlera du premier but de Kylian Mbappé
00:58:57sous ses nouvelles couleurs, celle du Real Madrid
00:58:59l'ancienne star du PSG
00:59:01commence très bien la saison, elle a mené sa nouvelle équipe
00:59:03vers un sixième sacre en Super Coupe d'Europe
00:59:05face à l'Atalanta Bergam
00:59:07on en parle, vous verrez les images dans ce journal
00:59:11mais tout d'abord la colère des habitants de Bondouf
00:59:13la petite commune de l'Essonne, des dizaines de caravanes
00:59:15ont pris possession
00:59:17d'un terrain de la commune, une aire de jeu de la ville
00:59:19qui est désormais inaccessible en pleine vacances scolaires
00:59:21l'électricité a été momentanément
00:59:23interrompue dans plusieurs rues
00:59:25certainement en raison de branchements illicites
00:59:27les habitants comme les élus
00:59:29se sentent abandonnés, reportage de notre équipe sur place
00:59:35c'est vendredi dernier qu'une soixantaine de caravanes
00:59:37prennent la possession de ce parc municipal
00:59:39dans la ville de Bondouf, l'Anne-Essonne
00:59:41très rapidement, ces gens du voyage
00:59:43s'installent en s'accaparant le réseau d'eau courante
00:59:45et détournent des compteurs d'électricité
00:59:47l'installation est faite
00:59:49de façon assez sauvage
00:59:51c'est des vacances scolaires, les enfants ont envie d'aller jouer
00:59:53dans les parcs, c'est plus possible
00:59:55les gens promènent leur chat
00:59:57ici tous les jours
00:59:59c'est plus possible non plus
01:00:01parce qu'a priori, le ton est tellement
01:00:03monté qu'ils leur ont interdit de revenir
01:00:05sinon ils sortaient des armes ou autre
01:00:07aux alentours du campement sauvage
01:00:09de nombreuses déjections et déchets
01:00:11jonchent les chemins de ce parc
01:00:13il y a un grand parc avec des toboggans
01:00:15un jeu à sable, d'habitude c'est blindé
01:00:17les vacances, les parents emmènent les enfants
01:00:19pour jouer, pour pique-niquer
01:00:21passer une bonne après-midi, là on peut rien faire
01:00:23et ça traîne un peu partout dans la ville
01:00:25ça fait des déjections
01:00:27un petit peu n'importe où
01:00:29pas proprement, les papiers toilettes qui traînent
01:00:31moi je trouve que c'est dommageable
01:00:33le maire de la ville se dit lui aussi
01:00:35laissé complètement à l'abandon
01:00:37face à cette situation
01:00:39c'est pas qu'on se sent abandonné, c'est qu'on l'est totalement
01:00:41qu'ils n'ont repéré un endroit où ils peuvent s'y mettre
01:00:43ils s'y mettent et ils se foutent du reste
01:00:45c'est ce que dit le pasteur dans la conversation qu'on a eu
01:00:47dès qu'ils sont arrivés
01:00:49moi je comprends et je l'accepte votre mode de vie
01:00:51mais expliquez-moi pourquoi
01:00:53nos concitoyens
01:00:55et les villes françaises
01:00:57doivent payer le choix d'un mode de vie
01:00:59d'un groupe particulier
01:01:01c'est assez scandaleux
01:01:03je ne peux que comprendre mes concitoyens
01:01:05Contactés, les gens du voyage n'ont pas souhaité
01:01:07répondre à notre demande d'interview
01:01:09ils ont assuré aux autorités
01:01:11qu'ils quitteraient le terrain dans une semaine
01:01:13pour une aire de grand passage
01:01:15située à quelques kilomètres de Bondoufle
01:01:17Voilà, et en attendant des habitants
01:01:19et un maire qui subissent malheureusement
01:01:21la situation, on a relayé leur ras-le-bol
01:01:23ce matin sur CNews
01:01:253 policiers agressés
01:01:27lors d'une intervention à Lorient en Bretagne
01:01:29les violences contre les forces de l'ordre
01:01:31n'épargnent plus les villes moyennes
01:01:33les délinquants ont de moins en moins peur de l'uniforme
01:01:35faut-il punir plus sévèrement
01:01:37les auteurs de violences contre les forces de l'ordre
01:01:39c'est la question qu'on vous pose ce matin
01:01:41vous regardez le QR code qui s'affiche à l'écran
01:01:43vous enregistrez vos réponses
01:01:45et on les diffusera dans le courant de cette matinale
01:01:47dans le reste de l'actualité
01:01:49un adolescent de 15 ans
01:01:51mis en examen pour tentative d'assassinat
01:01:53après l'agression d'un couple de boulangers
01:01:55ça se passe à Avias dans l'Hérault
01:01:57le jeune homme a porté plusieurs coups de couteau aux victimes
01:01:597 à l'homme et 3 à la femme
01:02:01devant les enquêteurs
01:02:03il a reconnu être l'auteur des faits
01:02:05explique avoir agi par vengeance
01:02:07en raison d'un différent financier
01:02:10un couple de boulangers
01:02:12victime de plusieurs coups de couteau
01:02:14l'agression a eu lieu le 9 août dernier
01:02:16à l'aube dans la commune de Vias
01:02:18dans l'Hérault
01:02:20la femme a été touchée à 3 reprises
01:02:22l'homme, lui qui se présentait avec cette plaie
01:02:24a été placé en soins intensifs
01:02:26mais ses jours ne sont pas en danger
01:02:28l'auteur des coups serait un adolescent
01:02:30âgé de 15 ans
01:02:32resté sur place après son acte
01:02:34il a été interpellé
01:02:36et mis en garde à vue
01:02:39il dit avoir agi par vengeance
01:02:41contre ce boulanger
01:02:43qui aurait selon ses dires
01:02:45refusé de lui verser de l'argent
01:02:47dans le cadre d'un contentieux
01:02:49à l'issue de sa garde à vue
01:02:51le mineur soupçonné d'être l'auteur des coups
01:02:53a été présenté à un magistrat instructeur
01:02:55qui l'a mis en examen
01:02:57pour des chefs de chantage
01:02:59et tentative d'assassinat
01:03:01conformément aux réquisitions du parquet
01:03:03le mineur a été placé
01:03:05en détention provisoire
01:03:07par le juge des libertés et de la détention
01:03:09La situation au Proche et au Moyen-Orient
01:03:11avec de nouveau pour parler
01:03:13sous haute tension qui doivent se tenir
01:03:15aujourd'hui à Doha au Qatar
01:03:17les pays médiateurs vont tenter d'obtenir
01:03:19un cessez-le-feu à Gaza
01:03:21et la libération d'otages israéliens
01:03:23détenus par le Hamas
01:03:25la venue du Hamas reste pour l'instant incertaine
01:03:27Joe Biden assure toutefois qu'il n'abandonne pas
01:03:29ses objectifs
01:03:31il a d'ailleurs tenu une réunion hier
01:03:33avec ses conseillers dans la situation room
01:03:35avec notre correspondante Elisabeth Guedel
01:03:37à New York
01:03:39C'est le plan en trois phases présenté fin mai
01:03:41par Joe Biden qui doit servir de base
01:03:43à ces nouvelles négociations
01:03:45un plan qui prévoit de passer progressivement
01:03:47d'une trêve de six semaines
01:03:49à un cessez-le-feu permanent
01:03:51qui prévoit le retrait par étape
01:03:53des forces israéliennes de Gaza
01:03:55et puis la libération des otages
01:03:57encore retenus par le Hamas
01:03:59en échange de prisonniers palestiniens
01:04:01détenus par Israël
01:04:03Selon la Maison-Blanche, le Hamas a accepté ce plan
01:04:05Israël l'a soutenu
01:04:07mais après dix semaines
01:04:09et plusieurs séries de négociations
01:04:11on est bien loin d'un accord
01:04:13le New York Times rapportait cette semaine
01:04:15que Benyamin Netanyahou avait ajouté de nouvelles conditions
01:04:17ce qu'a démenti
01:04:19le premier ministre israélien
01:04:21Joe Biden et sa vice-présidente
01:04:23Kamala Harris ont été briefés hier
01:04:25par leur conseiller à la sécurité nationale
01:04:27sur le niveau de tension qui règne au Moyen-Orient
01:04:29sur le dispositif militaire américain
01:04:31dans la région
01:04:33qui a été renforcé
01:04:35les Etats-Unis qui sont avec le Qatar et l'Egypte
01:04:37les médiateurs de ces négociations
01:04:39pèsent tout leur poids
01:04:41avec l'envoi du chef de la CIA
01:04:43William Burns à Doha
01:04:45pour tenter de décrocher un accord
01:04:47il n'y a plus de temps à perdre
01:04:49répète l'administration Biden
01:04:51persuadée que seule la conclusion d'un cessez-le-feu
01:04:53permettrait d'éloigner
01:04:55les risques d'escalade au Moyen-Orient
01:04:57Et justement
01:04:59dans le cadre des efforts diplomatiques
01:05:01en faveur d'une désescalade dans la région
01:05:03Stéphane Séjourné est attendu aujourd'hui
01:05:05à Beyrouth au Liban
01:05:07Le ministre des affaires étrangères doit notamment s'entretenir
01:05:09avec le premier ministre libanais
01:05:11et le président du Parlement
01:05:13On revient en France
01:05:15où le chef de l'Etat Emmanuel Macron
01:05:17est aujourd'hui dans le Var pour célébrer
01:05:19l'anniversaire du débarquement de Provence
01:05:2180e anniversaire de l'opération Dragoon
01:05:23en présence de plusieurs chefs d'Etat africains
01:05:25l'occasion de rendre un hommage
01:05:27aux combattants des anciennes colonies françaises
01:05:29on en parle avec vous Joseph Toufnel sur ce plateau
01:05:31ce qui est frappant dans cette cérémonie
01:05:33c'est qu'il n'y aura que 6
01:05:35chefs d'Etat africains lorsqu'en
01:05:372014 par exemple il y en avait 15
01:05:39C'est juste la marque
01:05:41du déficit macronien
01:05:43par rapport à la diplomatie
01:05:45on voit que nos rapports avec l'Afrique se sont effondrés
01:05:47en quelques années
01:05:49et quand on regarde le nombre de chefs d'Etat africains
01:05:51qui étaient là aux cérémonies les années précédentes
01:05:53et aujourd'hui
01:05:55c'est une très mauvaise image
01:05:57par contre je note
01:05:59qu'il doit y avoir le président du Togo
01:06:01avec lequel on avait de mauvaises relations
01:06:03ça veut dire que peut-être que les relations
01:06:05vont un peu mieux, je rappelle que le Togo
01:06:07c'est un de ces pays totalement francophones
01:06:09qui a adhéré au Commonwealth
01:06:11par fâcherie avec la France
01:06:13donc on a vraiment un gros problème
01:06:15cela dit il est normal de rendre hommage à l'armée d'Afrique
01:06:17l'armée d'Afrique d'ailleurs où il y avait
01:06:19évidemment des musulmans
01:06:21des chrétiens, tout ça c'était la France
01:06:23on a tendance à l'oublier
01:06:25et puis je vais en profiter puisque c'est en période
01:06:27de Jeux Olympiques pour faire un petit coup de chapeau
01:06:29à quelqu'un qui a eu une médaille d'or
01:06:31aux Jeux Olympiques de Melbourne en 1956
01:06:33qui s'appelle Alain Mimoun
01:06:35qui avait débarqué
01:06:37en Provence avec l'armée d'Afrique
01:06:39parce que Mimoun s'était engagé à l'âge de 18 ans
01:06:41dans les forces françaises
01:06:43juste au moment en 1939
01:06:45et puis ensuite avait fait le débarquement
01:06:47et avant il avait débarqué en Italie
01:06:49il avait été blessé à la jambe
01:06:51les médecins américains voulaient l'amputer
01:06:53heureusement un médecin
01:06:55de l'armée française est passé et a dit
01:06:57on peut lui sauver la jambe à ce petit gars
01:06:59heureusement sinon on n'aurait pas eu une médaille d'or
01:07:01aux Jeux Olympiques de Melbourne
01:07:03Alain Mimoun c'était vraiment un grand champion
01:07:05et il représente peut-être
01:07:07ce qu'on a tendance à oublier
01:07:09on a tendance à dresser les uns et aujourd'hui
01:07:11j'entends beaucoup vous oubliez l'armée d'Afrique
01:07:13non il y a des gens qui n'ont jamais oublié
01:07:15l'armée d'Afrique, il y a des gens qui savent
01:07:17que beaucoup de choses
01:07:19qui nous a unis et Alain Mimoun
01:07:21c'est l'exemple même de celui
01:07:23qui aimait profondément la France
01:07:25il l'a toujours dit et quand je pense à Mimoun
01:07:27je pense à un autre champion
01:07:29des Jeux Olympiques récents qui lui vient de cracher
01:07:31sur la France, n'oublions pas
01:07:33qu'il y a beaucoup de champions qui aiment
01:07:35notre pays quels que soient nos origines
01:07:37On en parlera justement dans le courant de ce
01:07:39journal, on apprend beaucoup de choses
01:07:41ce matin dans la matinale et on va continuer
01:07:43à en apprendre avec vous Général Bruno Clermont
01:07:45on parlait de ce 80ème anniversaire du débarquement de Provence
01:07:47Mon Général, est-ce que vous pouvez surtout
01:07:49nous rappeler quel était l'objectif
01:07:51de ce débarquement de Provence un peu plus de deux mois
01:07:53après celui de Normandie ?
01:07:55C'est de libérer la France, c'est d'ouvrir un deuxième front
01:07:57après le front de Normandie
01:07:59un front du Sud, un front du Sud de la France
01:08:01et on peut dire que le débarquement de Normandie
01:08:03ce sont les alliés qui libèrent la France
01:08:05le débarquement de Provence ce sont les Français
01:08:07qui libèrent la France puisque l'essentiel
01:08:09du travail des 350 000 hommes
01:08:11ce seront les 230 000 hommes de l'armée B
01:08:13l'armée de Delattre, de Tassigny
01:08:15l'armée dont elle était évoquée
01:08:17qu'elle était la fusion de l'armée de la France libre
01:08:19et de l'armée d'Afrique, composée de
01:08:21beaucoup de troupes de l'Empire colonial
01:08:23et cette armée va, après le débarquement
01:08:25vivre une épopée, l'épopée
01:08:27de l'armée B qui deviendra la première armée
01:08:29qui va libérer Toulon, qui va libérer Marseille
01:08:31qui va foncer dans la vallée du Rhône
01:08:33qui va faire sa rejointe avec la deuxième
01:08:35division blindée de Leclerc
01:08:37en Bourgogne le 12 septembre
01:08:39soit pratiquement deux mois avant les prévisions
01:08:41qu'avaient fait les planificateurs
01:08:43cette armée, cette première armée qui deviendra la première armée
01:08:45augmentée par la FFI
01:08:47va foncer vers Strasbourg, libérer Strasbourg
01:08:49et chasser les Allemands
01:08:51en dehors de France. C'est pour ça que j'aime bien
01:08:53présenter la matinale en ces journées de commémoration
01:08:55parce que j'apprends plein de choses avec vous autour de
01:08:57la table. On va parler à présent
01:08:59vous avez commencé à l'évoquer à l'instant
01:09:01est-ce que les fédérations sportives
01:09:03doivent filtrer
01:09:05les réseaux sociaux des athlètes avant qu'ils ne
01:09:07représentent par exemple la France aux Jeux
01:09:09Olympiques 2024 ? C'est une question que l'on se pose
01:09:11ce matin après les propos polémiques
01:09:13de deux sportifs tricolores marines. L'un s'appelle
01:09:15Mouhamad Abdallah Kountaï, il vient d'être
01:09:17suspendu par sa fédération pour
01:09:19avoir tenu des propos incitant à la haine des
01:09:21juifs. Le second, Ugoé, a publié
01:09:23entre 2013 et 2018
01:09:25des messages à caractère raciste
01:09:27et homophobe. Les précisions de
01:09:29Juliette Sadat.
01:09:31Propos injurieux
01:09:33à caractère raciste ou homophobe
01:09:35les fédérations devraient-elles
01:09:37se montrer plus attentives aux propos
01:09:39tenus par leurs athlètes dans le passé ?
01:09:41Je pense qu'il faudrait qu'ils soient mieux encadrés
01:09:43et filtrer
01:09:45un peu leurs pensées
01:09:47sur les réseaux sociaux
01:09:49ce qu'ils divulguent.
01:09:51Je pense que déjà les athlètes devraient être
01:09:53encadrés par des personnes
01:09:55pour gérer leur communication
01:09:57qu'ils ne puissent pas dire n'importe quoi sur les réseaux
01:09:59sociaux et je pense que oui ce serait
01:10:01une bonne chose de vérifier
01:10:03leur compte. C'est sur
01:10:05le réseau X que des internautes ont
01:10:07réussi à retrouver des publications
01:10:09problématiques du sportif Mohamed Abdallah
01:10:11Kounta, posté entre
01:10:132021 et août 2024.
01:10:15Selon ce spécialiste du sport
01:10:17l'important n'est pas de filtrer
01:10:19les réseaux sociaux des sportifs
01:10:21mais bien de les former en amont sur les
01:10:23conséquences de telles publications.
01:10:25Ça passe forcément par de l'information
01:10:27au niveau des fédérations
01:10:29au niveau des clubs, voire
01:10:31de la formation.
01:10:33Tous ces sportifs que l'on retrouve
01:10:35dans les équipes de France sont
01:10:37passés forcément par les centres de formation, des
01:10:39académies, l'INSEP ou
01:10:41dans les pôles France. Donc forcément ça passe
01:10:43à ce niveau-là et ils doivent être conscients
01:10:45de cela. Après, s'ils prennent le
01:10:47risque de s'exposer, ils doivent
01:10:49accepter aussi les sanctions qui peuvent suivre.
01:10:51Les propos de Mohamed Abdallah Kounta
01:10:53ont conduit à sa suspension par la
01:10:55Fédération française d'athlétisme.
01:10:57En plus de poursuites pénales,
01:10:59il risque jusqu'à la radiation définitive
01:11:01de sa discipline.
01:11:03Il fête une arrivée
01:11:05réussie au Real Madrid. On parle tout de suite
01:11:07de Kylian Mbappé avec les sports.
01:11:17C'est vrai que Kylian Mbappé
01:11:19commence très bien sa saison dans son nouveau club, Marine.
01:11:21Oui, en effet. L'ancienne star du PSG a mené
01:11:23sa nouvelle équipe vers un
01:11:25sixième sac en Supercoupe d'Europe face à
01:11:27l'Atalanta Bergam, alors que le Real
01:11:29menait déjà 1-0. C'est à la
01:11:3168ème minute que Mbappé a doublé la
01:11:33mise en reprenant du pied droit un
01:11:35centre parfait de joue de Bellingham.
01:11:37On écoute Kylian Mbappé.
01:11:39Commencer par un titre, déjà juste
01:11:41jouer pour ce club, tout le monde sait
01:11:43ce que ça signifie pour moi. C'est
01:11:45incroyable, l'atmosphère était
01:11:47magique. Après bien sûr un titre, parce que
01:11:49qui dit Real Madrid dit titre.
01:11:51Il faut gagner ici, donc
01:11:53premier match gagner un titre c'est très important
01:11:55et bien sûr le but pour un joueur comme moi
01:11:57est décisif tout de suite, ça marque.
01:11:59Je suis très content, même s'il y a toujours
01:12:01des choses à améliorer et j'en suis conscient.
01:12:11Les policiers de l'Orient
01:12:13confrontés à des violences. Trois policiers du
01:12:15commissariat de l'Orient ont été blessés dimanche
01:12:17dernier lors d'une intervention à Hennebonne.
01:12:19On en parle dans un instant avec Julien Le Cam, secrétaire
01:12:21zonale, adjoint du syndicat
01:12:23Alliance Police Ouest.
01:12:25A tout de suite.
01:12:297 heures
01:12:31passées de 16 minutes sur CNews. Bon réveil à tous
01:12:33ceux qui nous rejoignent. Voici tout de suite le rappel de l'actualité.
01:12:35Marine Sabourin.
01:12:37Deux pilotes
01:12:39d'un avion rafale, un instructeur et son
01:12:41élève ont été retrouvés morts et ils étaient
01:12:43entrés en collision avec un autre au rafale
01:12:45dont le pilote a pu s'éjecter, sain et sauf.
01:12:47La nation partage la peine de leur
01:12:49famille et frère d'armes de la base aérienne
01:12:51113 de Saint-Dizis a réagi
01:12:53Emmanuel Macron sur X.
01:12:55Le sort des deux astronautes bloqués dans la
01:12:57station spatiale internationale doit être
01:12:59fixé avant la fin du mois.
01:13:01Le vaisseau Starliner de Boeing dans lequel
01:13:03il se trouve a décollé début juin.
01:13:05Leur mission ne devait durer que 8 jours.
01:13:07Les deux astronautes pourraient finalement retourner sur Terre
01:13:09grâce à un vaisseau d'Elon Musk.
01:13:11Trois policiers
01:13:13du commissariat de l'Orient
01:13:15ont été blessés roue et de coup
01:13:17dimanche dernier lors d'une intervention
01:13:19banale à Aisnebon.
01:13:21La semaine d'avant c'était un fonctionnaire de police qui avait reçu
01:13:23un coup de couteau. Les forces de l'ordre
01:13:25ont reçu leur ras-le-bol ce matin sur CNews
01:13:27et pour en parler nous sommes avec Julien Le Cam.
01:13:29Bonjour, merci d'être avec nous ce matin.
01:13:31Vous êtes secrétaire zonale adjoint
01:13:33pour le syndicat Alliance
01:13:35Police Ouest.
01:13:37Est-ce que vous pouvez déjà nous raconter
01:13:39ce qui s'est passé dimanche dernier ?
01:13:41Alors en fin d'après-midi
01:13:43vers 19h
01:13:45mes collègues ont été requis pour des perturbateurs
01:13:47en bas d'un immeuble dans le secteur
01:13:49de Keriway à Aisnebon.
01:13:51Ces individus
01:13:53faisaient un barbecue
01:13:55et donc gênaient tout le voisinage.
01:13:57Mes collègues ont été requis, ils se sont rendus
01:13:59sur place et là sur place
01:14:01ils ont fait face à 8 individus
01:14:03alcoolisés
01:14:05dont l'un était très
01:14:07agité et qui s'est mis à insulter
01:14:09mes collègues sur place.
01:14:11Il s'est mis à les insulter,
01:14:13à cracher en leur direction
01:14:15et lorsque mes collègues ont voulu procéder
01:14:17à son interpellation, c'est là que
01:14:19ça a dégénéré.
01:14:21Mes collègues ont dû faire usage
01:14:23de moyens lacrymogènes pour se dégager.
01:14:25Trois de mes collègues ont reçu des coups
01:14:27au visage
01:14:29au dos et ont été blessés
01:14:31et ils ont réussi à interpeller
01:14:33un individu et un second individu
01:14:35a été interpellé un petit peu plus tard
01:14:37par la BAC.
01:14:39Et comment se portent-ils vos collègues aujourd'hui ?
01:14:41Je parle physiquement mais aussi psychologiquement.
01:14:43Je les ai vus
01:14:45hier soir au commissariat de Lorient.
01:14:47Deux de mes collègues
01:14:49ont repris tout de suite le service.
01:14:51Ils sont évidemment
01:14:53toujours choqués
01:14:55mais vous voyez,
01:14:57hier ils étaient au travail.
01:14:59Ils sont allés sécuriser
01:15:01le festival interceltique
01:15:03parce qu'en ce moment mes collègues ne peuvent pas
01:15:05poser de congés, ne peuvent pas récupérer
01:15:07et mes collègues étaient hier
01:15:09sur le terrain.
01:15:11Oui parce qu'il y a ceux qui sont effectivement
01:15:13partis
01:15:15sur les lieux de compétition pour les JO
01:15:17qui sont restés à Lorient.
01:15:19Il y avait beaucoup plus de travail qu'à l'accoutumée
01:15:21puisqu'ils étaient moins nombreux, c'est évident.
01:15:23Et je le disais en introduction,
01:15:25la semaine dernière, on a aussi un policier
01:15:27chez vous qui a reçu un coup de couteau, c'est ça ?
01:15:29Tout à fait.
01:15:31Donc là cette fois-ci à Lorient,
01:15:33un de mes collègues lors d'un différent familial
01:15:35à 7h du matin
01:15:37s'est retrouvé face à un individu
01:15:39muni d'un couteau
01:15:41et ce dernier l'a attaqué immédiatement
01:15:43au visage, a balafré
01:15:45notre collègue.
01:15:47On est face à des actes très graves,
01:15:49à une tentative d'assassinat.
01:15:51D'ailleurs,
01:15:53j'ai eu plusieurs fois mon collègue
01:15:55au téléphone qui est très choqué
01:15:59et cet individu était fiché S.
01:16:03Et localement vous constatez
01:16:05une hausse de ce type
01:16:07d'agression contre les forces de l'ordre
01:16:09et comment vous expliquez cette hausse ?
01:16:11Alors c'est une véritable
01:16:13explosion, je peux vous dire.
01:16:15On a déjà trois collègues qui ont été agressés au couteau
01:16:17en service depuis le début de l'année à Lorient.
01:16:19On a des collègues
01:16:21hors service qui ont été agressés.
01:16:23Alors comment l'expliquer ?
01:16:25Je vous prends l'exemple
01:16:27du secteur Denbon. Il faut savoir qu'au
01:16:29mois de janvier, j'ai un fonctionnaire
01:16:31un collègue du
01:16:33commissariat de Lorient qui a été reconnu
01:16:35hors service avec sa femme,
01:16:37qui a été agressé par des individus
01:16:39au club de golf.
01:16:41Il a eu une dent cassée, il avait eu
01:16:43plusieurs jours d'ITT et il faut savoir
01:16:45que ces individus sont ressortis
01:16:47libres du commissariat
01:16:49avec une convocation 11 mois
01:16:51plus tard. Donc là ils ne passeront qu'au mois de novembre
01:16:53au tribunal. Et je pense
01:16:55que ce genre de message est terrible parce que
01:16:57Denbon reste une petite ville
01:16:59et les délinquants
01:17:01communiquent, se parlent et lorsque vous avez
01:17:03des individus qui s'en prennent, un
01:17:05policier hors service avec un club de golf
01:17:07et que ces individus sont libres
01:17:09et qu'ils reçoivent une convocation quasiment
01:17:11un an plus tard, le message est clair
01:17:13vous pouvez vous en prendre aux policiers en toute
01:17:15impunité. Et donc voilà,
01:17:17hier, enfin dimanche pardon,
01:17:19ces individus n'ont pas
01:17:21hésité à s'en prendre physiquement aux policiers
01:17:23et on est là, on est face à un
01:17:25laxisme judiciaire
01:17:27et un sentiment
01:17:29d'impunité qui expose parmi les délinquants.
01:17:31– Et dernière question rapidement, vous attendez quelle réponse
01:17:33de l'État face à ça ?
01:17:35– Déjà qu'ils classent
01:17:37Lorient en secteur difficile
01:17:39comme Nantes et Brest qui donnent
01:17:41plus de moyens, plus d'effectifs
01:17:43au commissariat de Lorient
01:17:45et surtout des peines
01:17:47exemplaires. Lorsque vous en prenez
01:17:49physiquement à des policiers,
01:17:51policiers municipaux, gendarmes, pompiers
01:17:53vous devez aller en prison.
01:17:55C'est quelque chose de simple,
01:17:57il faut qu'il y ait un message ferme également de la justice
01:17:59vous ne pouvez pas régler ce
01:18:01phénomène à coup de convocation
01:18:03à coup de sursis
01:18:05qui ne sera jamais mis en place
01:18:07il faut plus de fermeté.
01:18:09– Écoutez, le message
01:18:11est transmis. Merci Julien Le Cam,
01:18:13vous êtes secrétaire zonale adjoint du syndicat Allianz
01:18:15merci d'avoir témoigné ce matin sur notre
01:18:17antenne. On va marquer une courte pause,
01:18:19on revient dans un instant pour parler
01:18:21des étudiants qui ne sont pas épargnés
01:18:23par l'inflation, le coût de l'énergie,
01:18:25les loyers mais aussi les activités quotidiennes
01:18:27tout a augmenté pour eux et c'est Alice Sommer qui
01:18:29va nous expliquer ça dans un instant.
01:18:31Générique
01:18:35Langue l'écho avec Alice Sommer, sur ce plateau
01:18:37on va parler avec vous du syndicat étudiant
01:18:39UNEF qui a publié les résultats de son enquête annuelle
01:18:41sur le coût de la vie étudiante en France
01:18:43et le rapport fait état d'une hausse de
01:18:452,25%. Alice
01:18:47à quoi ce chiffre correspond-il concrètement
01:18:49sur les dépenses des étudiants ?
01:18:51– Eh bien cette hausse elle équivaut à un
01:18:53alourdissement des dépenses de
01:18:55482 euros par an.
01:18:57Ce qui effectivement représente
01:18:59un budget moyen de 40 euros
01:19:01supplémentaires par mois selon
01:19:03l'union nationale des étudiants de France.
01:19:05A noter tout de même que cette hausse
01:19:07elle est plus modérée que l'année
01:19:09précédente puisque le taux
01:19:11d'augmentation des frais liés aux études en
01:19:132023 était de 6,47%
01:19:15ce qui porte à
01:19:1727,76%
01:19:19l'accroissement du coût de la vie des étudiants
01:19:21depuis 2017.
01:19:23Alors avec tout ça, le niveau de vie des
01:19:25étudiants est lourdement affecté
01:19:27si on détaille un peu les charges
01:19:29supplémentaires qu'ils vont devoir gérer
01:19:31on constate d'abord une hausse des tarifs
01:19:33d'inscription universitaire de 2,93%
01:19:35et puis il faut
01:19:37bien sûr prendre en compte les coûts de l'énergie
01:19:39qui ont augmenté de 4,8%.
01:19:41Le prix des loyers n'y échappe pas
01:19:43dans les résidences Crous
01:19:45il faut compter en moyenne une hausse de
01:19:473,5% pour une chambre
01:19:49et puis pour finir ajouter à cela
01:19:51l'augmentation des prix des produits
01:19:53alimentaires est de première nécessité.
01:19:55Mais les étudiants n'ont pas accès à une
01:19:57bourse Alice ?
01:19:58Tout à fait mais il n'y a qu'un étudiant
01:20:00sur quatre en fait qui peut accéder à cette aide
01:20:02de l'Etat puisque son montant
01:20:04est calculé par rapport à la situation
01:20:06des parents. Alors l'année dernière
01:20:08les bourses ont été augmentées
01:20:10au moment de l'explosion de l'inflation
01:20:12mais ça n'a pas du tout été le cas
01:20:14cette année. Alors en ce qui concerne
01:20:16l'accès au logement seulement
01:20:186% des étudiants peuvent accéder à
01:20:20des logements Crous. Donc ce qui
01:20:22laisse 94% des étudiants
01:20:24qui sont obligés de trouver un logement
01:20:26de leur côté. En 2017
01:20:28le gouvernement avait promis de construire
01:20:30de nouvelles chambres. Or
01:20:32seulement 8,8%
01:20:34des logements ont été construits alors
01:20:36que le président de la République avait annoncé
01:20:38la construction de plus de
01:20:4060 000 logements étudiants.
01:20:42Alors il faut noter tout de même que le
01:20:44ministère de l'enseignement supérieur
01:20:46a expliqué de son côté que
01:20:48le coût d'inscription des facs
01:20:50avait tout de même
01:20:52fortement baissé entre
01:20:54la rentrée universitaire de 2017
01:20:56et celle de 2024.
01:20:58C'était l'angle écho d'Alice Sommerer. On poursuit
01:21:00avec la météo des plages.
01:21:12Bienvenue dans votre météo des plages.
01:21:14C'est une journée ensoleillée et nuageuse
01:21:16dans le nord de la France. Il fera
01:21:1824 degrés à Grandville avec 22
01:21:20degrés dans l'eau et un indice UV
01:21:22de 7. Un peu plus bas, le ciel
01:21:24sera plus ensoleillé. Il fera
01:21:2621 degrés à La Baule avec 19 degrés
01:21:28dans l'eau. Dans le sud-ouest, le temps
01:21:30sera ensoleillé. À Lacanau,
01:21:32il fera 24 degrés avec une température
01:21:34de l'eau à 22 degrés et un
01:21:36indice UV de 7. Dans le
01:21:38golfe du Lion, des nuages et des
01:21:40averses, 25 degrés dans l'eau à Argelès
01:21:42avec un indice UV de 7.
01:21:44Sur la côte d'Azur, des nuages,
01:21:4629 degrés dans l'eau avec un indice
01:21:48UV de 7. À Cannes, à Antibes,
01:21:50il fera 29 degrés dans l'eau
01:21:52avec un indice UV de 7.
01:21:55La météo des plages avec BDR.fr
01:21:57L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or
01:21:59et lingots d'or. L'agence BDR,
01:22:01partenaire de votre nouvelle épargne.
01:22:037h27 sur CNews,
01:22:05votre météo, c'est tout de suite.
01:22:07Rejoindre le mouvement de la rénovation
01:22:09énergétique. La météo avec
01:22:11Groupe Verlaine. Pour devenir franchisée
01:22:13dans les énergies renouvelables. Groupe
01:22:15Verlaine.
01:22:17Bienvenue dans votre météo. Un temps plus
01:22:19clément et des éclaircies dans la majorité
01:22:21du pays. Des orages dans le sud
01:22:23de la France. Un ciel gris pour une
01:22:25petite partie de la Bretagne.
01:22:27L'après-midi, il y aura plus d'averses
01:22:29orageuses dans la partie est du pays
01:22:31et toujours ce ciel ensoleillé
01:22:33dans le centre et le nord-ouest de la France.
01:22:35Pour les températures, le
01:22:37matin, il y aura un maximal de 25
01:22:39degrés à Jaccio, un minimal
01:22:41de 12 degrés à Brest.
01:22:43À Paris, il fera 18 degrés,
01:22:4519 degrés à Strasbourg et à Lyon.
01:22:47L'après-midi, les températures
01:22:49remonteront. 30 degrés à Nice,
01:22:5127 degrés à Bordeaux,
01:22:5326 degrés à Lille et 27 degrés
01:22:55à Caen. Rejoindre le mouvement
01:22:57de la rénovation énergétique. C'était
01:22:59la météo avec Groupe Verlaine. Pour devenir
01:23:01franchisée dans les énergies renouvelables.
01:23:03Groupe Verlaine.
01:23:057h28 sur CNews. On est ravis
01:23:07de vous accueillir dans votre matinale. On est
01:23:09encore ensemble jusqu'à 9h pour de l'info,
01:23:11de l'analyse avec toute mon équipe.
01:23:13Marine Sabourin qui m'accompagne comme tous les
01:23:15matins, qui me supporte Marine Sabourin tout l'été,
01:23:17tout au long de l'été. Elle le fait déjà toute l'année, le week-end.
01:23:19Le général Bruno Clermont également
01:23:21puisqu'on parle très largement
01:23:23et on essaie de tout comprendre
01:23:25sur ce débarquement de
01:23:27Provence. Le 80e anniversaire du débarquement
01:23:29ce matin. Il y a des commémorations
01:23:31qui se tiennent dans le Var.
01:23:33En présence du chef de l'État Emmanuel Macron
01:23:35et de chefs d'État africains également.
01:23:37On va parler économie avec
01:23:39Alice Sommerer sur ce plateau et politique
01:23:41avec Joseph Touvenel. On va parler
01:23:43du budget 2025 dans quelques
01:23:45minutes. Ça vous intéresse, j'en suis
01:23:47certain. Budget 2025 alors qu'on
01:23:49n'a pas encore de gouvernement. C'est un compliqué
01:23:51comme situation. Il va falloir qu'ils se dépêchent
01:23:53pour le faire. Il va falloir qu'ils se dépêchent pour le faire
01:23:55effectivement. Voici les titres de votre journal
01:23:57de 7h30. Trois policiers
01:23:59du commissariat de Lorient blessés,
01:24:01roués de coup dimanche dernier par des individus
01:24:03lors d'une intervention banale. La semaine d'avant
01:24:05un fonctionnaire de police avait reçu un coup de couteau.
01:24:07Les forces de l'ordre expriment leur ras-le-bol ce matin
01:24:09sur CNews. Vous les entendrez dès le début
01:24:11de ce journal.
01:24:13Des discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza
01:24:15reprennent aujourd'hui à Doha, au Qatar.
01:24:17Le président américain Joe Biden et sa vice-présidente
01:24:19se sont réunis avec leurs conseillers
01:24:21dans la Situation Room pour faire le point.
01:24:23Signe de l'importance que revêtent
01:24:25ces discussions pour les Etats-Unis.
01:24:27On en parlera avec Liz Benkemoen
01:24:29dans quelques minutes. En l'absence
01:24:31d'un nouveau gouvernement, le gouvernement
01:24:33démissionnaire prépare tout de même le budget
01:24:352025. Matignon va envoyer dans les prochains
01:24:37jours aux différents ministères des lettres
01:24:39plafond. Elles servent à fixer les effectifs
01:24:41et les moyens de chaque ministère pour l'année à venir.
01:24:43Et on en parle avec Joseph Tounel
01:24:45sur ce plateau.
01:24:47La stretchflation, quel mot barbare.
01:24:49C'est le nom de cette nouvelle pratique qui permet aux industriels
01:24:51de contourner les hausses de prix liées
01:24:53à l'inflation des matières premières.
01:24:55De quoi s'agit-il exactement ?
01:24:57C'est Alice Sommerer qui nous dira tout sur ce plateau.
01:25:01On commence avec cette nouvelle agression de policiers.
01:25:03Ça se passe à Lorient, cette fois-ci,
01:25:05où trois d'entre eux ont été blessés ce dimanche.
01:25:07C'était lors d'une intervention banale.
01:25:09Quelques jours auparavant, un autre agent
01:25:11a reçu un coup de couteau.
01:25:13Les délinquants n'ont plus peur de la police,
01:25:15disent les syndicats qui réclament des sanctions pénales
01:25:17plus fermes.
01:25:19L'intervention pour nuisance sonore
01:25:21date de dimanche soir,
01:25:23dans cette cité de Hennebon,
01:25:25en agglomération de Lorient.
01:25:27Le ton monte, coup de pied, coup de poing
01:25:29en direction des trois policiers
01:25:31qui bénéficient respectivement de 5, 3
01:25:33et 2 jours d'interruption temporaire
01:25:35de travail. Stupeur dans les rangs
01:25:37des fonctionnaires lorientais
01:25:40L'uniforme ne fait plus peur,
01:25:42surtout pour des individus qui sont au-dessus des lois.
01:25:44Là, il n'y a plus de soucis pour eux.
01:25:46La violence, il n'y a pas de problème.
01:25:48Les sanctions pénales ne sont pas assez fermes.
01:25:50On a un code pénal, on a des individus
01:25:52qui ont des rappels à la loi, des rappels à la loi,
01:25:54on les retrouve tous les jours dans les commissariats
01:25:56et ça ne les décourage pas.
01:25:58Le phénomène n'est pas nouveau
01:26:00dans les grandes agglomérations,
01:26:02mais ils toussent aujourd'hui de la même façon
01:26:04des villes moyennes comme Lorient,
01:26:0660 000 habitants. La réponse pénale
01:26:08est au cœur de cette problématique,
01:26:10selon cet ancien magistrat.
01:26:12Je ne dis pas que les délinquants n'ont plus peur,
01:26:14je dis qu'ils ont de moins en moins peur.
01:26:16Je dis que la justice est de moins en moins
01:26:18ferme, sévère à l'égard des formes
01:26:20les plus inacceptables
01:26:22de délinquance ou de criminalité,
01:26:24bien évidemment.
01:26:26Les formes les plus inacceptables de la délinquance,
01:26:28ce sont les violences.
01:26:30De surcroît,
01:26:32quand elles touchent naturellement
01:26:34ceux qui sont chargés de nous protéger
01:26:36et qui tous les jours risquent leur vie,
01:26:38les policiers et les gendarmes.
01:26:40À Lorient, les autorités font savoir que depuis
01:26:42sept mois, les violences envers les personnes
01:26:44dépositaires de l'autorité publique
01:26:46sont en baisse de 30%.
01:26:48Par ailleurs, un des auteurs des coups
01:26:50contre les policiers dans le quartier Kérioué
01:26:52a été condamné en comparaison immédiate
01:26:54mardi à 14 mois de prison ferme.
01:26:58Et donc, je vous pose cette question
01:27:00ce matin, faut-il punir
01:27:02plus sévèrement les auteurs de violences
01:27:04à force de l'ordre ?
01:27:06La réponse pénale est au cœur du problème
01:27:08selon les acteurs de Pterin.
01:27:10Je vous propose de scanner ce QR code
01:27:12qui s'affiche à l'écran.
01:27:14On les diffusera dans le courant de cette matinale.
01:27:16Toujours pas de nouveau gouvernement
01:27:18et pourtant le processus budgétaire
01:27:20pour 2025 doit se poursuivre malgré tout.
01:27:22Dans un communiqué transmis à la presse hier,
01:27:24Matignon confirme que
01:27:26Gabriel Attal va bien envoyer dans les prochains jours
01:27:28aux différents ministères des lettres plafond.
01:27:30Ces lettres servent à fixer les effectifs
01:27:32et les moyens à louer à chaque ministère
01:27:34pour l'année à venir.
01:27:36Et c'est sur cette base que l'administration va pouvoir construire
01:27:38le projet de loi de finances 2025.
01:27:40Un projet de loi qui doit être présenté
01:27:42début octobre.
01:27:44Matignon précise cependant que le prochain gouvernement
01:27:46pourra toujours adapter à sa guise
01:27:48ce qui a été décidé.
01:27:50Le ministre démissionnaire des comptes publics
01:27:52Thomas Cazenave disait, Joseph Touvenel,
01:27:54il y a quelques semaines
01:27:56que c'est justement autour du budget que se construira
01:27:58ou pas un pacte législatif.
01:28:00Il y a urgence à avancer sur ce budget ?
01:28:02Il y a plus qu'urgence.
01:28:04Un budget ça correspond à une politique,
01:28:06ça correspond à une volonté, ça correspond à une stratégie.
01:28:08Par exemple,
01:28:10imaginons qu'on ait
01:28:12un nouveau front populaire
01:28:14qui arrive et qui fasse
01:28:16un gouvernement.
01:28:18Quels vont être les choix budgétaires ?
01:28:20Nucléaire ou pas nucléaire ?
01:28:22Et pourtant c'est essentiel parce que
01:28:24c'est l'énergie.
01:28:26Si je fais des choix en disant je ne veux plus de nucléaire,
01:28:28comme c'est dans le programme des écolos,
01:28:30alors mes choix budgétaires
01:28:32doivent aller vers autre chose
01:28:34parce qu'on a quand même besoin d'énergie,
01:28:36d'électricité, pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué.
01:28:38On voit que c'est essentiel
01:28:40pour toute la France.
01:28:42Pour les entreprises du bâtiment
01:28:44qui doivent
01:28:46aussi fonctionner.
01:28:48Si le gouvernement dit on va réellement
01:28:50construire les places de prison,
01:28:52on va réellement construire
01:28:54les chambres, les 70 000 chambres
01:28:56qui ont été promis par Emmanuel Macron pour les étudiants.
01:28:58Ça veut dire qu'il va falloir
01:29:00embaucher, ça veut dire que
01:29:02tout ça se prépare. C'est tout le pays,
01:29:04toute l'économie du pays qui dépend des budgets
01:29:06et aujourd'hui, évidemment, on est dans le plus grand flou.
01:29:08Et puis,
01:29:10quelques chiffres quand même qui doivent nous...
01:29:12On a une dette, la dette de la France,
01:29:14c'est 3 159 milliards
01:29:16et 700 millions, j'oubliais 700 millions.
01:29:18Si ça ne dit rien à personne,
01:29:20en gros c'est presque
01:29:2219 millions
01:29:24d'années de SMIC.
01:29:26D'accord ? Vous voyez l'importance
01:29:28du déficit ?
01:29:30C'est une charge
01:29:32de 50 milliards par an.
01:29:34C'est-à-dire que cette dette
01:29:36nous coûte 50 milliards. On n'aurait pas
01:29:3850 milliards à utiliser
01:29:40pour autre chose. Donc il y a une urgence
01:29:42pour la dette, pour stopper la dette
01:29:44et peut-être pour la faire descendre.
01:29:46Ça c'est les mesures budgétaires, mais lesquelles ?
01:29:48Et donc le pays
01:29:50aujourd'hui est à l'arrêt. Beaucoup de
01:29:52chefs d'entreprise et même d'entreprises
01:29:54étrangères
01:29:56bloquent les choses en disant
01:29:58on ne sait pas ce que sera la France dans quelques mois.
01:30:00Les grandes options budgétaires qui vont conduire
01:30:02l'économie, c'est très inquiétant
01:30:04pour le pays. Oui il y a urgence à avoir un budget.
01:30:06Mais il va falloir qu'Emmanuel Macron nomme un
01:30:08Premier ministre aussi et un gouvernement
01:30:10qui va avec. Emmanuel Macron qui a d'ailleurs
01:30:12annoncé hier tard dans la soirée
01:30:14la mort de deux militaires dans la collision de deux
01:30:16avions Rafale en Meurthe et Moselle. Il s'agit
01:30:18du capitaine Sébastien
01:30:20Mabir et du lieutenant Mathis Lorenz.
01:30:22La nation partage la peine de
01:30:24leur famille et frère d'armes de la base aérienne
01:30:26113 de Saint-Dizier, écrit le chef de
01:30:28l'état sur le réseau social X. Un
01:30:30troisième militaire aux commandes d'un autre appareil
01:30:32a pu s'éjecter à temps.
01:30:34Il est sain et sauf. Général Bruno
01:30:36Clermont, il faudra bien sûr
01:30:38déterminer les causes exactes
01:30:40de cet accident, mais cela nous rappelle aussi
01:30:42que lorsque l'on est dans l'armée,
01:30:44c'est sa vie qu'on engage pour la nation.
01:30:46Oui d'abord j'aimerais me présenter
01:30:48les condoléances à la famille
01:30:50et puis aux camarades, aux frères d'armes
01:30:52des deux pilotes qui sont décédés.
01:30:54Malin était un capitaine expérimenté,
01:30:56le capitaine Sébastien Mabir
01:30:58qui était instructeur sur Rafale. Il appartenait
01:31:00à un escadron qui était à Saint-Dizier
01:31:02qui s'appelle le 34 Aquitaine.
01:31:04Il était en place arrière d'un pilote
01:31:06en place avant qui était un pilote à l'instruction,
01:31:08un jeune pilote fraîchement breveté
01:31:10de l'école de chasse qui lui était affecté
01:31:12à l'escadron 230 Normandie-Némène.
01:31:14Cet accident est dramatique,
01:31:16probablement une collision en vol,
01:31:18on ne sait pas si les pilotes sont éjectés,
01:31:20on sait qu'il a fallu de nombreuses heures
01:31:22pour retrouver et la carcasse de l'avion
01:31:24et les corps des pilotes.
01:31:26Cet accident est évidemment dramatique
01:31:28et d'autant plus dramatique,
01:31:30il est extrêmement rare.
01:31:32Le dernier accident mortel avec la destruction de Rafale,
01:31:34il faut remonter à 2007, soit il y a 17 ans.
01:31:36Le dernier accident mortel d'un avion de combat
01:31:38de l'armée de l'air, c'est en 2019,
01:31:40il y a 5 ans, c'était dans le Jura,
01:31:42un pilote et un navigateur d'un Mirage 2000D.
01:31:44Je pense que ça fait partie
01:31:46des risques que prennent
01:31:48les pilotes de chasse,
01:31:50mais également tous les militaires
01:31:52qui sont souvent des métiers à risque
01:31:54parce qu'ils ont des techniques compliquées
01:31:56à mettre en œuvre.
01:31:58Aujourd'hui, l'armée de l'air est en deuil,
01:32:00les aviateurs sont en deuil
01:32:02et le président de la République qui a annoncé
01:32:04le premier, c'est assez exceptionnel,
01:32:06le nom et le fait qu'on ait retrouvé
01:32:08les corps de ces deux victimes,
01:32:10l'a rappelé, c'est l'ensemble de la nation française
01:32:12qui est en peine et qui soutient les familles
01:32:14et les frères d'armes de ces deux pilotes.
01:32:16Et on partage évidemment la peine
01:32:18des frères d'armes de ces deux militaires
01:32:20et de leurs familles, bien évidemment.
01:32:22Après les émeutes au Royaume-Uni,
01:32:24l'heure est à la justice,
01:32:26plus de 900 personnes ont été arrêtées,
01:32:28450 inculpées, les autorités veulent une justice
01:32:30rapide afin de prévenir
01:32:32de nouveaux troubles.
01:32:34Les premières peines prononcées sont souvent lourdes
01:32:36et pour augmenter l'effet dissuasif,
01:32:38un certain nombre de verdicts sont retransmis
01:32:40à la télévision. Les précisions de notre correspondante
01:32:42à Londres, Sarah Ménaille.
01:32:44Keir Starmer et le gouvernement
01:32:46travailliste avaient promis une réponse
01:32:48ferme et une justice rapide.
01:32:50Promesses tenues pour l'instant
01:32:52puisque ce sont plus de 900 personnes
01:32:54qui ont été arrêtées suite aux émeutes.
01:32:56450 d'entre elles ont été
01:32:58inculpées. Un homme de 58 ans
01:33:00a notamment écopé de 3 ans
01:33:02d'emprisonnement pour avoir
01:33:04participé à des émeutes du côté de Southport
01:33:06là où tout avait commencé.
01:33:08Il avait frappé notamment un policier.
01:33:10Les premières condamnations sont aussi tombées
01:33:12pour les délises en ligne.
01:33:14Deux hommes ont par exemple été condamnés suite à leur
01:33:16poste publié sur les réseaux sociaux.
01:33:18L'un du côté de Leeds a été condamné
01:33:20à 20 mois de prison
01:33:22pour avoir appelé sur Facebook
01:33:24à fomenter une attaque contre un hôtel
01:33:26hébergeant des demandeurs d'asile.
01:33:28Un autre du côté de Northampton,
01:33:30toujours dans le nord du pays, a été condamné
01:33:32à une peine bien plus lourde, 3 ans
01:33:34et 2 mois d'emprisonnement pour des tweets
01:33:36publiés le 7 août dernier
01:33:38appelant là aussi à attaquer des hôtels
01:33:40hébergeant des demandeurs d'asile.
01:33:42Pour ce qui est des profils de ces émeutiers,
01:33:44généralement plutôt des milieux
01:33:46blancs, assez défavorisés
01:33:48du nord de l'Angleterre et des âges
01:33:50très différents de 12 à 69 ans,
01:33:52donc des très jeunes.
01:33:54Deux garçons de 12 ans
01:33:56ont été arrêtés.
01:33:58Pour ce qui est de la situation aujourd'hui dans les rues
01:34:00du Royaume-Uni, le 10 Downing Street
01:34:02s'est félicité cette semaine d'un retour au calme,
01:34:04d'une désescalade,
01:34:06mais le Premier ministre britannique a indiqué
01:34:08rester tout de même en état d'alerte.
01:34:10Et puis on reste à Londres
01:34:12avec la pop star Taylor Swift
01:34:14qui reprend sa tournée
01:34:16aujourd'hui. Elle avait annulé
01:34:18à la dernière minute 3 de ses concerts
01:34:20en Autriche la semaine dernière
01:34:22après la révélation d'un projet d'attentat suicide.
01:34:24Vous l'avez dit, c'est à Londres
01:34:26que la chanteuse donnera ses 5 dernières dates
01:34:28avant de retourner aux Etats-Unis.
01:34:30Des concerts placés sous très haute surveillance.
01:34:32Les contrôles de billets seront renforcés
01:34:34tout comme les mesures de sécurité
01:34:36aux abords du stade.
01:34:38Conséquences directes du réchauffement climatique.
01:34:40La Mirabelle arrive de plus en plus tôt
01:34:42alors que les récoltes ne commençaient
01:34:44auparavant qu'autour du 15 août.
01:34:46Le fruit était déjà sur les étals fin juillet.
01:34:48Mais pas d'inquiétude, les producteurs
01:34:50ont su s'adapter. La qualité du produit
01:34:52n'est en rien altérée.
01:34:54Elle était en avance
01:34:56sur vos étalages
01:34:58dans ce verger de Lorraine.
01:35:00Le purissement précoce des Mirabelles
01:35:02bouleverse quelque peu le calendrier.
01:35:04Conséquence des hivers plus doux,
01:35:06la cueillette a dû être avancée.
01:35:08D'habitude, on commence vers le 5-6 août
01:35:10la récolte des Mirabelles
01:35:12et cette année, on a attaqué
01:35:14fin juillet, donc un peu plus tôt pour nous.
01:35:18Pas de panique pour les amateurs.
01:35:20Cette récolte prématurée n'a pas de conséquences
01:35:22sur la qualité du produit.
01:35:24Mais face aux incertitudes du climat,
01:35:26les vergers doivent se moderniser.
01:35:28Pour aider les producteurs,
01:35:30un robot est mis à l'essai.
01:35:32Une petite révolution dans le secteur.
01:35:34Ce qu'on attend de ce robot,
01:35:36c'est qu'il soit capable de venir aider
01:35:38à la récolte manuelle
01:35:40en saisissant les fruits
01:35:42et en récoltant les bons fruits
01:35:44qui sont les fruits de bouche,
01:35:46ceux qui ne sont pas parasités.
01:35:48Et tout au long de la période
01:35:50de maturité du fruit,
01:35:52de la fleur, de pouvoir suivre,
01:35:54capturer un certain nombre de données
01:35:56pour pouvoir aider les producteurs
01:35:58à mieux évaluer la qualité du fruit
01:36:00au moment de sa récolte.
01:36:02En attendant d'être opérationnel
01:36:04dans les prochaines années,
01:36:06la récolte manuelle reste la norme
01:36:08dans la majeure partie des vergers.
01:36:10Cette saison, 6000 tonnes de fruits dorés
01:36:12devraient être récoltées.
01:36:14Une quantité normale pour les producteurs
01:36:16qui ont su s'adapter.
01:36:18Des discussions en vue d'une trêve.
01:36:20À Gaza reprennent aujourd'hui,
01:36:22à Doha, au Qatar.
01:36:24Avec Lisbeth Kemoun,
01:36:26notre correspondante en Israël.
01:36:32De retour dans votre matinale.
01:36:34Trois policiers agressés lors d'une intervention
01:36:36à Lorient, en Bretagne.
01:36:38On vous a posé la question ce matin.
01:36:40Faut-il punir plus sévèrement
01:36:42les auteurs de violences contre les forces de l'ordre ?
01:36:44Je vous propose d'écouter l'une de vos réponses.
01:36:46Je pense que oui.
01:36:48La réponse pénale
01:36:50doit être à hauteur des faits.
01:36:52On ne s'attaque pas
01:36:54à des forces de l'ordre
01:36:56pour présenter les citoyens,
01:36:58pour les défendre.
01:37:00Quand un policier vous dit de s'arrêter,
01:37:02il faut s'arrêter.
01:37:04Il n'a pas à se faire frapper, assaulter ou autre.
01:37:06J'espère que la justice fera son travail.
01:37:08C'est notre Focus de 7h45.
01:37:10Des discussions en vue d'une trêve
01:37:12dans la bande de Gaza reprennent
01:37:14aujourd'hui à Doha, au Qatar.
01:37:16Des négociations pour un cessez-le-feu
01:37:18entre Israël et le Hamas,
01:37:20une situation d'otage.
01:37:22On en parle avec Lisbeth Kemoun.
01:37:24Vous êtes notre correspondante en Israël.
01:37:26Le président américain Joe Biden
01:37:28et sa vice-présidente Kamala Harris
01:37:30se sont réunis ces dernières heures
01:37:32avec leurs conseillers dans la fameuse
01:37:34Situation Room.
01:37:36C'est cette salle où ils ont fait le point.
01:37:38C'est ce qu'a annoncé la Maison Blanche.
01:37:40C'est le signe que les Etats-Unis
01:37:42misent de grands espoirs sur ces discussions ?
01:37:44Oui, c'est vrai.
01:37:46Les Etats-Unis y croient.
01:37:48C'est un enjeu géopolitique
01:37:50pour la stature de l'Amérique
01:37:52et sa position au Moyen-Orient.
01:37:54C'est un enjeu personnel
01:37:56et moral pour Joe Biden.
01:37:58L'administration Biden aurait même
01:38:00contacté trois autres leaders
01:38:02politiques israéliens clés hier.
01:38:04Yoav Galant, le ministre de la Défense,
01:38:06Ron Dermer, le ministre des Affaires stratégiques
01:38:08et Arieh Deri,
01:38:10qui dirige le parti religieux Chasse.
01:38:12Tout ça pour souligner
01:38:14l'importance de finaliser un accord.
01:38:16On parle aussi en coulisses
01:38:18d'une nouvelle proposition américaine
01:38:20pour changer la donne
01:38:22et résoudre les différends avec le Hamas.
01:38:24Ils sont véritablement engagés
01:38:26dans ces négociations
01:38:28et les Israéliens aussi.
01:38:30Tout le monde comprend que ce sont des négociations
01:38:32cruciales pour le sort des otages
01:38:34qui sont retenus, vous le savez, prisonniers
01:38:36depuis plus de dix mois.
01:38:38Une tragédie ici qu'en Israël
01:38:40personne n'oublie que tout le monde a en tête
01:38:42en permanence car Israël
01:38:44reste un petit pays, c'est six fois moins
01:38:46peuplé que la France, donc tout le monde connaît
01:38:48une famille d'otages.
01:38:50Tout le monde a un petit pince jaune
01:38:52sur sa chemise, un morceau en plastique
01:38:54sur sa porte, jaune toujours
01:38:56marqué en hébreu « Libérez les captifs »
01:38:58et sur le périphérique de Tel Aviv
01:39:00il y a même un énorme chiffre
01:39:02315 avec un ruban jaune
01:39:04pour rappeler à tous
01:39:06les automobilistes le nombre de jours
01:39:08depuis lesquels ces otages sont détenus.
01:39:10Donc croyez bien que tout le monde
01:39:12a à cœur de les ramener à la maison
01:39:14j'ai envie de dire malheureusement
01:39:16les vivants comme les morts
01:39:18même Benjamin Netanyahou qui subit
01:39:20d'intenses critiques, vous le savez,
01:39:22notamment de la part des familles d'otages
01:39:24et c'est sans doute pour ça qu'hier soir
01:39:26il a annoncé publiquement
01:39:28la composition complète de la délégation israélienne
01:39:30à ces négociations
01:39:32et expliquait qu'elle partait avec un véritable
01:39:34mandat de sa part.
01:39:36Cette délégation israélienne sera donc menée
01:39:38par le chef du Mossad, David Barnea
01:39:40et le chef du Shin Bet
01:39:42les services secrets antérieurs, Ronen Bar
01:39:44plus le général chargé
01:39:46des prisonniers Nitzan Alon
01:39:48et même le conseiller politique
01:39:50du premier ministre Benjamin Netanyahou
01:39:52vous l'avez dit, il y aura aussi le directeur
01:39:54de la CIA, William Burns
01:39:56et bien sûr le premier ministre du Qatar
01:39:58et le directeur des services secrets égyptiens.
01:40:00Alors le problème c'est que
01:40:02la participation du Hamas reste pour l'heure
01:40:04incertaine, le Hamas qui dit vouloir l'application
01:40:06du plan Biden et pas négocier
01:40:08pour négocier, comment faut-il
01:40:10interpréter ça aujourd'hui ?
01:40:12Alors c'est vrai, le Hamas a immédiatement
01:40:14annoncé qu'il n'allait pas participer
01:40:16à ces négociations et même qu'il voulait
01:40:18revenir en arrière, mais
01:40:20du côté d'Israël et des médiateurs, on considère
01:40:22cette position comme tactique.
01:40:24Les représentants du Hamas sont de toute façon
01:40:26présents à Doha
01:40:28notamment le négociateur en chef
01:40:30du Hamas, le docteur Khalil Al-Arya
01:40:32qui a des canaux de communication ouverts
01:40:34avec l'Egypte et le Qatar.
01:40:36Tout ça en fait c'est pour éviter
01:40:38les demandes précises d'Israël
01:40:40sur le nombre d'otages vivants
01:40:42et leur identité, sur le contrôle
01:40:44du corridor de Philadelphie qui était
01:40:46l'oxygène du Hamas en termes de
01:40:48trafic d'armes et sur la possibilité
01:40:50pour Israël de contrôler
01:40:52les civils qui vont avoir le droit de retourner
01:40:54dans le nord de la bande de Gaza
01:40:56pour éviter que des terroristes
01:40:58se mêlent à eux. En dehors de
01:41:00cette dimension théâtrale du
01:41:02Hamas, la difficulté
01:41:04c'est de savoir comment ils vont
01:41:06pouvoir communiquer avec
01:41:08Yahya Sinouar, le chef du Hamas
01:41:10qui est désormais seul décisionnaire
01:41:12pour ces négociations, qui je vous le rappelle
01:41:14est caché dans ces tunnels
01:41:16et qui ne discute que par des messagers
01:41:18qui transportent des petits bouts
01:41:20de papier en personne parce qu'il a
01:41:22peur des communications électroniques
01:41:24des téléphones localisables
01:41:26et d'être victime d'une élimination ciblée
01:41:28comme ses amis Ismail Haniyeh
01:41:30et Mohamed Def.
01:41:32En plus cette délégation
01:41:34mystère d'observateurs
01:41:36iraniens qui est censée également
01:41:38se rendre à Doha et ça c'est une
01:41:40première et pas forcément une bonne nouvelle
01:41:42car si c'est l'Iran qui tire
01:41:44les ficelles au Moyen-Orient
01:41:46ça ne sera pas seulement le problème d'Israël
01:41:48ça sera aussi celui des Etats-Unis
01:41:50et du monde occidental
01:41:52et puis hier il y a eu cette réunion
01:41:54de tous les proxys de l'Iran
01:41:56le Hamas, le Hezbollah, les Houthis
01:41:58le djihad islamique
01:42:00et des factions syriennes et irakiennes
01:42:02pour discuter de
01:42:04cette riposte contre Israël
01:42:06Téhéran dans ce cas leur aurait demandé
01:42:08de retenir leurs attaques
01:42:10jusqu'à la fin des négociations
01:42:12plusieurs terroristes n'étaient pas d'accord
01:42:14auraient claqué la porte de cette réunion
01:42:16il est possible qu'ils n'obéissent pas à Téhéran
01:42:18et qu'ils attaquent tout de même
01:42:20dans tous les cas on le saura très vite
01:42:22puisque cette ronde de négociations
01:42:24de la dernière chance
01:42:26il ne doit durer que deux jours, aujourd'hui et demain
01:42:28Lisbeth Kemoun
01:42:30pour que nos téléspectateurs comprennent bien
01:42:32est-ce qu'on peut rappeler quelles sont les bases
01:42:34de cet accord qui avait été annoncé
01:42:36par Joe Biden fin mai
01:42:38bien sûr alors ça commence par
01:42:40une première phase de six semaines minimum
01:42:42de cesser le feu avec la libération
01:42:44de 33 otages contre
01:42:46des prisonniers palestiniens
01:42:48ensuite il y aurait un afflux d'aide humanitaire
01:42:50avec 600 camions d'aide humanitaire par jour
01:42:52dans un deuxième temps
01:42:54tous les otages qui sont encore en vie
01:42:56y compris les soldats, y compris les hommes
01:42:58seraient restitués et le cessez-le-feu
01:43:00deviendrait ce que les Etats-Unis
01:43:02ont appelé une cessation des hostilités
01:43:04de façon permanente
01:43:06et la troisième phase de la proposition Biden
01:43:08elle prévoit la restitution des corps
01:43:10des otages israéliens décédés
01:43:12et un plan de reconstruction
01:43:14majeur de Gaza avec l'aide
01:43:16des Etats-Unis et de la communauté
01:43:18internationale, en tout cas pour ces
01:43:20négociations Israël a préparé une liste
01:43:22précise des 33 otages
01:43:24censés être vivants dont il exige
01:43:26la libération dès la première phase
01:43:28c'est donc des femmes, des enfants
01:43:30des personnes âgées, des malades
01:43:32ça inclut des femmes soldats
01:43:34Israël a transmis cette liste nominative
01:43:36au médiateur
01:43:38soulignant cette position ferme sur ce point
01:43:40crucial, en tout cas en Israël
01:43:42on veut croire que sur tous les points
01:43:44de discorde, il y a moyen de trouver
01:43:46des compromis et on murmure
01:43:48même que le premier ministre Benjamin Netanyahou
01:43:50est prêt à faire tomber son gouvernement
01:43:52pour obtenir cette libération des otages
01:43:54Et voilà ce que l'on pouvait dire
01:43:56sur la situation au Proche-Orient, une situation
01:43:58qu'on suit avec attention sur CNews
01:44:00et notamment avec vous Alice Benkemoen, notre correspondante
01:44:02en Israël, merci infiniment d'être venue
01:44:04nous expliquer tout ça ce matin
01:44:06dans la matinale de CNews
01:44:08On va poursuivre avec de l'économie, Alice Sommeraire
01:44:10qui est sur ce plateau pour en parler
01:44:12On va parler de ce phénomène
01:44:14qu'on a du mal à comprendre pour l'instant, c'est la
01:44:16stretchflation, vous avez peut-être remarqué en faisant vos courses
01:44:18que le rapport contenant
01:44:20prix n'était pas toujours très avantageux
01:44:22on payait cher pour pas grand chose
01:44:24depuis quelques mois certains industriels font face
01:44:26à l'inflation et regorgent d'idées pour
01:44:28limiter leur coût de production
01:44:30et ça s'appelle donc Alice, la stretchflation
01:44:32de quoi s'agit-il ?
01:44:34C'est une manière très simple pour les industriels
01:44:36d'augmenter leur marge
01:44:38ils avaient été pointés du doigt pour la technique
01:44:40de la shrinkflation, rappelez-vous
01:44:42qui leur permettait de réduire les quantités
01:44:44d'un produit mais en le vendant
01:44:46au même prix, alors cette fois-ci
01:44:48la stretchflation c'est le fait d'augmenter
01:44:50le poids d'un produit tout en impliquant
01:44:52une hausse du prix
01:44:54mais qui n'est pas proportionnelle
01:44:56alors qu'est-ce que ça veut dire concrètement ?
01:44:58On va prendre l'exemple qui est donné par le web
01:45:00Grande Conso, un paquet
01:45:02de biscuits apéritifs d'une célèbre marque
01:45:04de 100 grammes était vendu 1 euro
01:45:06désormais le paquet pèse 110 grammes
01:45:08et coûte 1,29 euro
01:45:10on constate donc que le poids a augmenté
01:45:12de 10% quand le prix
01:45:14de son côté s'est envolé de près de 30%
01:45:16alors la marque s'est
01:45:18justifiée en évoquant chez nos confrères
01:45:20du Figaro la problématique
01:45:22de réduire l'espace vide
01:45:24en augmentant la quantité de biscuits
01:45:26dans un paquet qui fait à peu près
01:45:28la même taille.
01:45:30Une autre marque a été également citée
01:45:32par nos confrères et a tenu
01:45:34à rappeler que le prix final en magasin
01:45:36et bien il reste à la description du
01:45:38distributeur. Alors comment le gouvernement
01:45:40intervient dans cette situation ?
01:45:42Le gouvernement a rappelé
01:45:44et a déjà pointé du doigt
01:45:46la shrinkflation puisqu'il a
01:45:48obligé les supermarchés à informer
01:45:50les consommateurs des produits dont la
01:45:52quantité diminue mais qui sont
01:45:54vendus à un prix beaucoup plus
01:45:56élevé ou identique et ce
01:45:58depuis le 1er juillet selon l'UFC
01:46:00que choisir. Mais la technique de
01:46:02la stretchflation est totalement
01:46:04légale et donc elle est beaucoup plus
01:46:06difficile à contrôler.
01:46:08Une méthode que le gouvernement pourrait
01:46:10employer serait d'exiger des industriels
01:46:12plus de transparence sur la hausse
01:46:14des prix avec par exemple
01:46:16une indication obligatoire des
01:46:18prix au kilo. Comme l'indique
01:46:20le site du ministère de l'économie
01:46:22les prix sont librement déterminés
01:46:24par les professionnels.
01:46:26L'information sur le prix
01:46:28d'un produit ou d'un service
01:46:30est donc primordiale pour le consommateur
01:46:32qui doit pouvoir choisir en toute connaissance
01:46:34de cause. Ce qui est déjà
01:46:36le cas pour les produits vendus à l'unité
01:46:38et qui pèsent moins de 200 grammes.
01:46:40Si le gouvernement réussit
01:46:42à contrôler la stretchflation
01:46:44on pourrait s'attendre à ce que ça relance
01:46:46la guerre entre les distributeurs
01:46:48et les industriels.
01:46:50Décidément pour nous quand on fait nos courses il faut y aller avec la calculette
01:46:52et éventuellement avoir fait spécialité math
01:46:54au lycée parce que ça commence à devenir compliqué
01:46:56de calculer la quantité de produit, quelle est la nature
01:46:58du produit, est-ce qu'il est de bonne qualité ou pas.
01:47:00On espère que
01:47:02la loi va pouvoir remettre aussi
01:47:04de l'ordre dans tout ça pour que les gens puissent s'y retrouver
01:47:06surtout du point de vue de leur porte-monnaie
01:47:08parce que ça devient difficile avec
01:47:10la réduction du pouvoir d'achat en ce moment.
01:47:12Dans un instant, l'édito politique
01:47:14de 7h50, Imbert Anglaise
01:47:16journaliste au JDD, on va parler avec lui
01:47:18de ce qu'il lâche en ce moment
01:47:20Emmanuel Macron, ce qu'il l'ont fait, ses proches
01:47:22et j'ai nommé Alain Minc
01:47:24il nous en parle dans un instant juste après la pause.
01:47:30Emmanuel Macron, lâché par
01:47:32ce qu'il l'ont fait, c'est ce que vous allez nous dire
01:47:34Imbert Anglaise, journaliste au JDD
01:47:36dans votre édito de 7h50 ce matin
01:47:38Alain Minc, par exemple, qui s'est montré
01:47:40une nouvelle fois très sévère à l'égard d'Emmanuel Macron
01:47:42peut-on dire qu'il l'enterre
01:47:44aujourd'hui ?
01:47:46En tout cas, il n'y va pas de main morte puisque dans le Figaro
01:47:48d'hier, les séistes et consultants jugent
01:47:50qu'Emmanuel Macron se cognera
01:47:52au mur constitutionnel.
01:47:54Il considère que le Président de la République aurait dû
01:47:56nommer Lucie Castex, ne serait-ce
01:47:58que pour que son gouvernement
01:48:00soit censuré et qu'on passe à l'étape
01:48:02d'après. Désormais, Emmanuel Macron
01:48:04ne peut s'en sortir qu'à une seule condition
01:48:06dit Alain Minc, aider les socialistes
01:48:08à se dissocier des insoumis.
01:48:10S'il reste prisonnier de ce procès en déni
01:48:12de démocratie, les socialistes
01:48:14ne pourront pas lui faire la grâce d'une
01:48:16abstention lors du vote du budget, ce
01:48:18qui le conduirait à une impasse.
01:48:20Alain Minc ne voit donc pas d'autre solution pour
01:48:22empêcher une motion de censure
01:48:24que les RN et les insoumis
01:48:26ne pourraient pas voter sans
01:48:28le PS. A défaut,
01:48:30l'alternative sera aussi simple que terrible
01:48:32ce sera pour les intégristes du macronisme
01:48:34un recours à l'article 16 des
01:48:36pleins pouvoirs, avance carrément Alain Minc
01:48:38ou bien pour les intégristes de
01:48:40l'anti-macronisme, la
01:48:42possible destitution. Il écarte
01:48:44enfin la démission, qui ne résoudrait
01:48:46rien puisque le successeur d'Emmanuel Macron
01:48:48ne pourrait pas non plus dissoudre théoriquement
01:48:50l'Assemblée nationale avant le mois de juin prochain
01:48:52et il écarte enfin l'autre hypothèse
01:48:54d'un gouvernement technique, notamment
01:48:56parce que le budget est, quoi qu'on en dise, un vote
01:48:58politique. Il reste donc la voie
01:49:00de se dissocier
01:49:02de dissocier les socialistes du nouveau
01:49:04fonds populaire que Alain Minc considère
01:49:06pas forcément miraculeuse mais
01:49:08il n'en voit pas d'autre. Et jusque là
01:49:10c'est une analyse parmi d'autres, pourquoi
01:49:12est-elle si cinglante ? Parce qu'il y a
01:49:14cette phrase, il y a cette phrase
01:49:16terrible d'Alain Minc, dissoudre en pensant
01:49:18renouveler son capital politique est un déni
01:49:20de réalité. Et ce procès
01:49:22en déni de réalité revient
01:49:24de plus en plus autour d'Emmanuel Macron
01:49:26aujourd'hui, dit Alain Minc, la composition de
01:49:28l'Assemblée nationale met bien plus en danger Emmanuel Macron
01:49:30qu'il ne l'aurait été en cas de cohabitation
01:49:32et il doit résoudre une crise qu'il a lui-même
01:49:34provoquée. Il fait écho
01:49:36à un entretien déjà assassin paru dans
01:49:38L'Express le 1er juillet dans lequel il avait
01:49:40déclaré, Alain Minc toujours,
01:49:42qu'il y a des erreurs historiques
01:49:44pardonnables mais que celle-là,
01:49:46la décision de la dissolution, ne l'est pas.
01:49:48Alain Minc
01:49:50avait même enchaîné en décrivant
01:49:52la phrase d'Emmanuel Macron,
01:49:54ce ne sera la faute de personne le soir du deuxième tour,
01:49:56ce sera la responsabilité des Français. Il avait
01:49:58décrit cette phrase comme une phrase honteuse. Oui,
01:50:00honteuse. Nous sommes déjà dans la démarche
01:50:02psychologique qui va permettre à Emmanuel Macron
01:50:04de s'exonérer de toute responsabilité.
01:50:06Il a créé les conditions du désastre, il en est
01:50:08le responsable.
01:50:10Pour lui, les ressorts étaient essentiellement
01:50:12psychologiques. Cette
01:50:14dissolution est le résultat d'un narcissisme
01:50:16poussé à un état presque pathologique
01:50:18ce qui conduit au déni du réel.
01:50:20Il enchaînait, voici un autre florilège,
01:50:22il n'a jamais écouté personne,
01:50:24son intelligence ne fait aucun doute, mais d'autres
01:50:26responsables en ont une. Ce qui m'a toujours frappé
01:50:28chez lui, c'était son incroyable audace,
01:50:30elle s'est transformée en vision
01:50:32déconnectée de la réalité.
01:50:34Enfin, dernier clou sur le cercueil,
01:50:36peut-être, il disait, comme dans les drames
01:50:38shakespeariens, la faim efface le reste.
01:50:40C'est effectivement un réquisitoire
01:50:42sans appel, mais est-ce que c'est vraiment
01:50:44embêtant pour Emmanuel Macron ?
01:50:46Oui, parce qu'il n'y a pas qu'Alain Minc,
01:50:48il y a aussi Jacques Attali
01:50:50qui, comme lui,
01:50:52c'est d'ailleurs montré très critique lui aussi,
01:50:54est un des parrains d'Emmanuel Macron
01:50:56dans les milieux économiques et politiques.
01:50:58Alain Minc avait vanté l'intelligence,
01:51:00la vivacité, la souplesse d'Emmanuel Macron,
01:51:02toutes les qualités requises pour être banquier d'affaires,
01:51:04sans compter sa séduction qu'il évoquait
01:51:06en termes plus triviaux.
01:51:08Et depuis, il avait toujours défendu
01:51:10son prodige avec un regard parfois mordant
01:51:12mais généralement toujours attendri.
01:51:14Et au-delà de ses personnalités
01:51:16emblématiques, le problème d'Emmanuel Macron
01:51:18est plus profond. Il est aujourd'hui victime
01:51:20d'une incroyable défiance de ceux qui l'ont
01:51:22porté au pouvoir, soutenus en campagne
01:51:24et qui ont accompagné les premiers pas
01:51:26d'En Marche. On l'a un peu oublié
01:51:28peut-être lui aussi d'ailleurs, parce que c'est
01:51:30l'été, parce que les JO ont un peu
01:51:32étouffé les états d'âme, et aussi
01:51:34parce que les législatives ont accouché d'une
01:51:36recomposition de l'Assemblée qui oblige
01:51:38à resserrer les rangs macronistes.
01:51:40Mais en réalité, le camp présidentiel,
01:51:42on ne parle plus de majorité évidemment,
01:51:44reste traumatisé par la dissolution
01:51:46décidée au soir des européennes
01:51:48par les législatives qui ont suivi.
01:51:50À ceux qui, au fil des années
01:51:52ou des affaires parfois, s'étaient
01:51:54déjà éloignés, on peut ajouter ceux qui ont
01:51:56été battus lors des législatives, et
01:51:58tous les autres, ou presque, qui sont encore
01:52:00meurtris et abattus.
01:52:02Alors, quelle est l'ambiance en Macronie
01:52:04aujourd'hui ? J'ai eu beau essayer, difficile
01:52:06de trouver quelqu'un pour le défendre, je vais passer
01:52:08pas mal de coups de fil.
01:52:10Même chez les militants de base d'ailleurs, qui ne
01:52:12vendent que la réussite des JO pour
01:52:14éluder un peu la question.
01:52:16Parmi les députés, on essaye avant tout de
01:52:18récupérer de cette séquence, on refuse de s'exprimer
01:52:20sinon pour des offres un peu
01:52:22doux-amères. Dans les cabinets ministériels,
01:52:24on a fait les cartons, et c'est une
01:52:26ambiance morose qui domine.
01:52:28Pour résumer, je voudrais citer un directeur de
01:52:30cabinet qui me dit, Emmanuel Macron est
01:52:32toujours là, ce sont les institutions qui le
01:52:34protègent d'ailleurs, donc on ne peut pas faire comme
01:52:36s'il n'était plus là. On est retenu par
01:52:38un reste de loyauté, un fil.
01:52:40Mais en fait, il est un général sans
01:52:42armée. Comme le disait Charles Pasqua,
01:52:44quand on a de tels amis, on n'a pas besoin
01:52:46d'ennemis. Je vous épargnerai
01:52:48l'imitation de l'accent. Mais la 5ème
01:52:50République est ainsi faite qu'Emmanuel Macron peut
01:52:52presque se passer de ses amis
01:52:54jusqu'à un certain point. Attention au
01:52:56mur évoqué par Alain Minc, un conseil
01:52:58d'ami. L'édito
01:53:00d'Humbert Anglaise, journaliste au JDD,
01:53:02il est 8h, voici tout de suite votre météo.
01:53:14Un temps plus clément et des éclaircies
01:53:16dans la majorité du pays. Des
01:53:18orages dans le sud de la France,
01:53:20un ciel gris pour une petite partie de la
01:53:22Bretagne. L'après-midi,
01:53:24il y aura plus d'averses orageuses dans la
01:53:26partie est du pays et toujours ce
01:53:28ciel ensoleillé dans le centre et
01:53:30le nord-ouest de la France. Pour
01:53:32les températures, le matin, il y aura
01:53:34un maximal de 25 degrés à
01:53:36Jaxio, un minimal de 12 degrés
01:53:38à Brest. A Paris, il fera
01:53:4018 degrés, 19 degrés
01:53:42à Strasbourg et à Lyon. L'après-midi,
01:53:44les températures remonteront
01:53:4630 degrés à Nice, 27 degrés
01:53:48à Bordeaux, 26 degrés à Lille
01:53:50et 27 degrés à Caen.
01:53:52Rejoindre le mouvement de la rénovation
01:53:54énergétique, c'était la météo avec
01:53:56Groupe Verlaine. Pour devenir franchisé
01:53:58dans les énergies renouvelables, Groupe Verlaine.
01:54:00Bonjour à tous et
01:54:02bienvenue dans votre matinale. Si vous nous rejoignez,
01:54:04on est ensemble jusqu'à 9h avec toute l'équipe
01:54:06Marine Sabourin, le général Bruno Clermont, Alice
01:54:08Sommerer et nous a rejoint sur ce plateau
01:54:10Paul Antoine, politologue avec qui on va décrypter
01:54:12l'actualité politique dans ce
01:54:14journal. Voici tout de suite les titres
01:54:16de votre édition. A la une des gens du voyage
01:54:18qui occupent illégalement une aire de jeu d'une
01:54:20petite ville de l'Essonne. Elle est désormais
01:54:22inaccessible aux enfants en pleine vacances scolaires
01:54:24et ce n'est pas le seul désagrément. Leur raccordement
01:54:26à l'électricité, là aussi illégale,
01:54:28génère des coupures dans la ville.
01:54:30Le parc est jonché de déjections. Les
01:54:32habitants et le maire expriment leur ras-le-bol
01:54:34au micro de CNews. Des discussions
01:54:36en vue d'une trêve dans la bande de Gaza
01:54:38prennent aujourd'hui à Doha au Qatar. Le président
01:54:40américain Joe Biden et sa vice-présidente se sont
01:54:42réunis avec leurs conseillers dans la Situation
01:54:44Room pour faire le point. Signe de
01:54:46l'importance que revêtent ces discussions pour
01:54:48les Etats-Unis. Et en football,
01:54:50on parlera du premier but de Kylian Mbappé
01:54:52sous ses nouvelles couleurs, celle du
01:54:54Real Madrid. L'ancienne star du PSG commence
01:54:56très bien la saison. Elle a mené sa nouvelle
01:54:58équipe vers un sixième sacre en Super
01:55:00Coupe d'Europe face à l'Atalanta Bergam.
01:55:02On commence
01:55:04avec la colère des habitants de Bondouf,
01:55:06le petite ville de l'Essonne. Des dizaines
01:55:08de caravanes ont pris possession d'un terrain de la commune
01:55:10près d'une aire de jeu devenue désormais
01:55:12inaccessible en pleine période de vacances.
01:55:14L'électricité a été momentanément coupée
01:55:16dans plusieurs rues, certainement en raison
01:55:18de branchements illicites. Les habitants
01:55:20comme les élus se sentent abandonnés.
01:55:22Reportage de notre équipe sur place.
01:55:24C'est vendredi dernier qu'une soixantaine
01:55:26de caravanes prennent la possession de ce
01:55:28parc municipal dans la ville de Bondouf,
01:55:30en Essonne. Très rapidement,
01:55:32ces gens du voyage s'installent en s'accaparant
01:55:34le réseau d'eau courante et détournent
01:55:36des compteurs d'électricité.
01:55:38L'installation est faite de façon
01:55:40assez sauvage. C'est des vacances scolaires,
01:55:42les enfants ont envie d'aller jouer dans les parcs,
01:55:44c'est plus possible.
01:55:46Les gens promènent leur chat ici
01:55:48tous les jours.
01:55:50C'est plus possible non plus parce qu'à priori,
01:55:52le ton est tellement monté qu'ils leur ont interdit
01:55:54de revenir, sinon ils sortaient
01:55:56des armes ou autre.
01:55:58Aux alentours du campement sauvage, de nombreuses
01:56:00déjections et déchets jonchent
01:56:02les chemins de ce parc.
01:56:04Il y a un grand parc avec des toboggans, un jeu à sable,
01:56:06d'habitude c'est blindé, c'est les vacances,
01:56:08les parents emmènent les enfants pour jouer,
01:56:10pour pique-niquer, passer une bonne après-midi,
01:56:12là on ne peut rien faire.
01:56:14Ça traîne un peu partout dans la ville,
01:56:16ça fait des déjections un petit peu
01:56:18n'importe où, pas proprement,
01:56:20les papiers toilettes qui traînent,
01:56:22je trouve que c'est dommageable.
01:56:24Le maire de la ville se dit lui aussi
01:56:26laissé complètement à l'abandon face à cette situation.
01:56:28Ce n'est pas qu'on se sent abandonné,
01:56:30c'est qu'on l'est totalement.
01:56:32Ils n'ont repéré un endroit où ils peuvent s'y mettre,
01:56:34ils s'y mettent et ils se foutent du reste.
01:56:36Ce que je disais au pasteur dans la conversation
01:56:38qu'on a eue dès qu'ils sont arrivés,
01:56:40c'est moi je comprends et je l'accepte
01:56:42votre mode de vie, mais expliquez-moi
01:56:44pourquoi nos concitoyens et les villes
01:56:46françaises doivent payer
01:56:48le choix d'un mode de vie
01:56:50d'un groupe particulier.
01:56:52C'est assez scandaleux, je ne peux que
01:56:54comprendre mes concitoyens.
01:56:56Contactés, les gens du voyage n'ont pas souhaité
01:56:58leur demande d'interview. Ils ont assuré
01:57:00aux autorités qu'ils quitteraient le terrain
01:57:02dans une semaine pour une aire de grand passage
01:57:04située à quelques kilomètres de
01:57:06Bondoufle.
01:57:08Et voilà pour ces habitants et ce maire qui malheureusement
01:57:10subissent la situation. On voulait vous en
01:57:12parler ce matin. Nouveau pourparler,
01:57:14sous haute tension doivent se tenir aujourd'hui
01:57:16au Qatar, à Doha. Les pays médiateurs
01:57:18vont tenter d'obtenir un cessez-le-feu
01:57:20à Gaza en échange de la libération d'otages
01:57:22israéliens détenus par le Hamas.
01:57:24Le Hamas dont la venue pour le moment reste incertaine.
01:57:26Joe Biden a tenu hier
01:57:28une réunion dans la Situation Room de la
01:57:30Maison Blanche, utilisée en cas de crise.
01:57:32Le point sur la situation avec notre
01:57:34correspondante à New York, Elisabeth Guedel.
01:57:36C'est le plan en trois phases,
01:57:38présenté fin mai par Joe Biden, qui doit
01:57:40servir de base à ces nouvelles négociations.
01:57:42Un plan qui prévoit de passer
01:57:44progressivement d'une trêve
01:57:46de six semaines à un cessez-le-feu permanent,
01:57:48qui prévoit le retrait
01:57:50par étape des forces israéliennes
01:57:52de Gaza et puis la libération
01:57:54des otages encore retenus par le Hamas
01:57:56en échange de prisonniers palestiniens
01:57:58détenus par Israël.
01:58:00Selon la Maison Blanche, le Hamas
01:58:02a accepté ce plan. Israël l'a
01:58:04soutenu, mais après dix semaines
01:58:06et plusieurs séries de négociations,
01:58:08on est bien loin d'un accord.
01:58:10Le New York Times rapportait cette semaine
01:58:12que Benyamin Netanyahou avait ajouté de nouvelles
01:58:14conditions, ce qu'a démenti
01:58:16le Premier ministre israélien.
01:58:18Joe Biden et sa vice-présidente
01:58:20Kamala Harris ont été briefés
01:58:22hier par leur conseiller à la Sécurité
01:58:24nationale sur le niveau de tension
01:58:26qui règne au Moyen-Orient, sur le dispositif
01:58:28militaire américain dans la région
01:58:30qui a été renforcé.
01:58:32Les États-Unis, qui sont avec le
01:58:34Qatar et l'Égypte les médiateurs
01:58:36de ces négociations, pèsent tout
01:58:38leur poids avec l'envoi du chef
01:58:40de la CIA, William Burns, à Doha
01:58:42pour tenter de décrocher
01:58:44un accord. Il n'y a plus de temps
01:58:46à perdre, répète l'administration Biden,
01:58:48persuadée que seule la conclusion
01:58:50d'un cessez-le-feu permettrait
01:58:52d'éloigner les risques d'escalade
01:58:54au Moyen-Orient.
01:58:56Et justement, dans le cadre des efforts
01:58:58diplomatiques en faveur d'une désescalade dans la région,
01:59:00Stéphane, ces journées sont attendues
01:59:02aujourd'hui à Beyrouth, au Liban.
01:59:04Le ministre des Affaires étrangères doit notamment
01:59:06s'entretenir avec le Premier ministre libanais
01:59:08et le Président du Parlement.
01:59:10Le chef de l'État retour en France, Emmanuel
01:59:12Macron, qui est aujourd'hui dans le Var
01:59:14pour célébrer l'anniversaire du débarquement
01:59:16de Provence, 80ème anniversaire
01:59:18de l'opération Dragoon, en présence
01:59:20de plusieurs chefs d'État africains,
01:59:22à l'occasion de rendre hommage aux combattants
01:59:24des anciennes colonies françaises. Je voulais
01:59:26en parler avec vous, Paul-Antoine. Ce qui
01:59:28est frappant dans cette cérémonie, c'est que
01:59:30il n'y aura que 6 chefs d'État africains
01:59:32cette année, en 2024, alors
01:59:34qu'en 2014, on en comptait
01:59:3615.
01:59:37Oui, très clairement, on voit le déclassement
01:59:39de la France en Afrique. On sait que depuis
01:59:41une dizaine d'années, ça avait déjà commencé
01:59:43avant la présidence d'Emmanuel Macron,
01:59:45évidemment, mais depuis une dizaine d'années,
01:59:47la France recule en Afrique.
01:59:49On se souvient de ce qu'a fait Wagner, notamment,
01:59:51où on a dû quitter le Mali, on a dû quitter
01:59:53le Niger, après une présence militaire
01:59:55de plus de 10 ans au Mali et de
01:59:57décennies au Niger.
01:59:59Très clairement, ça se voit
02:00:01sur le terrain en Afrique et ça se voit
02:00:03dans les opérations militaires qu'on mène
02:00:05et ça se voit ensuite, in fine,
02:00:07d'un point de vue politique, diplomatique
02:00:09et d'un point de vue économique. Et là, on voit
02:00:11le résultat diplomatique, si je puis dire,
02:00:13où les chefs d'État africains
02:00:15ne se déplacent même plus
02:00:17pour ces commémorations.
02:00:19C'est évidemment un petit peu
02:00:21une humiliation pour la France, mais plus que ça,
02:00:23pour le coup, ce qui est dommage, et là, pour le coup,
02:00:25Emmanuel Macron n'y est pas pour grand-chose,
02:00:27c'est un petit peu dommage qu'on ne puisse pas se réunir
02:00:29sur des questions historiques
02:00:31et pour autant, la France
02:00:33veut commémorer ses troupes africaines
02:00:35qui sont mortes pour la libération de la France.
02:00:37Donc, je trouve ça quand même bien que
02:00:39les chefs d'État de ces troupes soient invités
02:00:41et qu'ils viennent
02:00:43dans une
02:00:45attitude apolitique
02:00:47et vraiment pour commémorer,
02:00:49pour se souvenir de ces morts.
02:00:51Il faut savoir qu'il y avait
02:00:53la majorité de la deuxième
02:00:55division blindée et de la deuxième armée
02:00:57qui a
02:00:59débarqué étaient français,
02:01:01une partie de métropole, les français
02:01:03du général de Gaulle, mais il y avait
02:01:05à peu près autour de 50%,
02:01:07un peu plus, un peu moins, les chiffres varient.
02:01:09Deux troupes qui venaient d'Afrique,
02:01:11des tirailleurs sénégalais,
02:01:13des tirailleurs algériens notamment.
02:01:15Je trouve ça quand même bien que leurs chefs d'État
02:01:17viennent leur rendre hommage, eux qui sont morts
02:01:19en France, sur la terre de France, pour
02:01:21libérer notre pays.
02:01:23L'analyse politique du politologue Paul Antoine,
02:01:25merci à vous. On l'a appris cette nuit,
02:01:27malheureusement, l'actrice américaine Gina Rolands
02:01:29est morte à l'âge de 94 ans.
02:01:31Elle aura joué dans une soixantaine de films,
02:01:33principalement sous la direction de son mari
02:01:35John Cassavetes.
02:01:37C'est la passion du cinéma qui les a réunis.
02:01:39Il a essayé de travailler ensemble jusqu'à la mort
02:01:41de son conjoint en 1989,
02:01:43mais l'actrice n'a pas arrêté sa carrière pour autant,
02:01:45continuant à jouer dans des films réalisés
02:01:47par son fils. Parmi ses succès,
02:01:49on peut citer « Seuls sont les indomptés »,
02:01:51« Décroche les étoiles » ou encore plus récemment
02:01:53« N'oublie jamais ».
02:01:55Allez, vous restez avec nous sur CNews
02:01:57dans un instant à 8h10, votre rendez-vous politique,
02:01:59la grande interview CNews Europe 1.
02:02:01Je reçois ce matin Guillaume Casbarian,
02:02:03ministre délégué des missionnaires,
02:02:05chargé du logement.
02:02:07Bonjour à vous, Guillaume Casbarian.
02:02:09Bonjour.
02:02:11Vous êtes ministre délégué des missionnaires,
02:02:13chargé du logement.
02:02:15Ma première question.
02:02:17Sommes-nous condamnés à l'immobilisme
02:02:19pendant un an ?
02:02:21Est-ce qu'il y a des conséquences
02:02:23sur l'immobilisme ?
02:02:25Est-ce qu'il y a des conséquences
02:02:27sur l'immobilisme ?
02:02:29Est-ce qu'il y a des conséquences
02:02:31sur l'immobilisme ?
02:02:33Est-ce qu'il y a des conséquences
02:02:35sur l'immobilisme ?
02:02:37Un gouvernement technique qui ne fera pas
02:02:39de réforme majeure, qui ne transformera
02:02:41pas la vie des Français jusqu'à
02:02:43une éventuelle prochaine dissolution en Juillet prochain.
02:02:45Pourquoi je vous demande ça ?
02:02:47C'est ce que suggérait hier à votre place
02:02:49Hervé Morin, président
02:03:03de former une majorité même si elle est relative et qu'elle accepte de mettre en place un certain nombre de projets de loi, de propositions de loi
02:03:10dans un temps imparti comme ça se passe dans tous les pays européens.
02:03:13Donc vous pensez que la France est gouvernable aujourd'hui ?
02:03:15La question vous me la posez en France mais en réalité elle se pose dans tous les pays européens qui ont la proportionnelle aux élections législatives
02:03:21et qui ont des parlements où il n'y a pas de majorité absolue.
02:03:23Qu'est-ce qui se passe là-bas ? Dans tous ces pays, dans tous les pays qui nous entourent, on se met d'accord avec une large coalition sur un programme
02:03:29avec 5, 6, 7, 8 projets de loi qui arrivent et on se dit ok on n'était pas d'accord pendant les élections, on ne partage pas tout, on n'a pas la même philosophie,
02:03:36on n'est pas dans la même crèmerie mais on accepte de se mettre d'accord pour l'intérêt des Français et pour l'intérêt de la France.
02:03:41Et donc c'est ça l'objectif, c'est de se dire qu'est-ce qui permettrait d'avoir une large formation qui permettrait de se mettre d'accord sur un programme
02:03:49pendant quelques mois, quelques années, qui permettent de stabiliser le pays.
02:03:52C'est pas pour se faire plaisir personnellement, c'est parce qu'il en va de l'intérêt des Français et de la France.
02:03:56Sinon ça veut dire qu'on lève le crayon, on ne fait rien, la France est bloquée et je ne crois pas que les responsables politiques soient dans cette optique-là,
02:04:02en tout cas je ne pense pas que c'est pour ça qu'ils s'engagent en politique et je ne suis pas sûr que les citoyens leur pardonneraient de chacun rester dans leur coin
02:04:08et de dire moi je m'en mêle pas, je reste dans ma crèmerie et j'essaye pas de faire de la conciliation, de la concertation avec les autres.
02:04:14Et si les autres pays européens y arrivent, je ne vois pas très bien pourquoi les Français seraient les seuls à ne pas y arriver dans ce contexte-là.
02:04:19Oui on peut y arriver, il faut de la volonté, il faut un sens de l'intérêt national, un sens de l'intérêt général et il faut se mettre autour de la table pour essayer d'y arriver.
02:04:28Alors Guillaume Casbarian, gouverné mais avec quelle coalition on a ? En ce moment, quelque chose d'assez exceptionnel à l'Assemblée Nationale,
02:04:34on a une inflation épistolaire avec chaque chef de parti qui va de sa lettre pour essayer de rassembler sur de grands axes politiques.
02:04:42On a eu Lucie Castel, les centristes du groupe Horizon et dernière lettre en date, celle de Gabriel Attal.
02:04:47Ces lettres, elles ont tous un point commun, c'est l'exclusion de l'alliance RN-CIOTI des destinataires.
02:04:52Est-ce que ça veut dire qu'un groupe aujourd'hui qui obtient 143 sièges à l'Assemblée est de facto exclu par tout le monde de la vie politique dans les prochains mois ?
02:04:59Est-ce que c'est normal ? Est-ce que c'est démocratique ?
02:05:01Non mais je pense qu'il faut arrêter la victimisation.
02:05:03Que chacun ait des valeurs et souhaite travailler avec certains, c'est normal, ça fait partie de la démocratie.
02:05:08Moi je ne souhaite pas travailler avec le Rassemblement National dans une coalition avec le Rassemblement National.
02:05:12J'ai moi-même été élu contre le Rassemblement National avec face à moi une candidate Rassemblement National
02:05:19et j'ai eu 60% de mes électeurs qui ont voté pour moi contre le Rassemblement National.
02:05:23Donc je ne vais pas aujourd'hui faire une alliance avec le Rassemblement National parce qu'il faut faire une alliance.
02:05:27On parle de dépasser les clivages en permanence dans les lettres, envoyé par Gabriel Attal.
02:05:31On forme une coalition et on propose en tout cas un pacte d'action, on dit qui on est,
02:05:37on tend la main aux différentes forces républicaines et on essaye de faire quelque chose.
02:05:41Après ça ne veut pas dire qu'on méprise quiconque au Parlement, chacun au Parlement est légitime.
02:05:45Chaque groupe a la liberté de porter ses textes de loi, chaque groupe a la possibilité de déposer des propositions,
02:05:50chaque groupe a la possibilité de participer aux travaux et ça on le respecte parfaitement, c'est ça la démocratie.
02:05:55Mais ce n'est pas parce que vous respectez chacun des parlementaires et chacun des groupes
02:05:59que vous avez forcément envie de partager une coalition avec eux.
02:06:01Donc c'est la liberté de chacun des groupes de dire avec qui il souhaite travailler,
02:06:05avec qui à l'inverse il ne souhaite pas travailler et puis de l'assumer comme tel.
02:06:08Et donc moi je suis très à l'aise avec la position qui vise à dire,
02:06:10on essaye dans un large arc républicain de travailler allant de la droite républicaine jusqu'aux sociodémocrates
02:06:17en tendant la main et en essayant de se mettre d'accord sur une large coalition.
02:06:20Mais la solution ne viendra pas avec une coalition avec l'ERN.
02:06:23Une nouvelle voie à l'Assemblée nationale par le dialogue et le dépassement des clivages habituels.
02:06:28Je reprends les mots de Gabriel Attal dans sa lettre qui exclut, je le disais, l'ERN mais aussi la France insoumise
02:06:34et cela m'amène à une autre question.
02:06:36Cette volonté de dépasser les clivages tout en excluant, comme vous le disiez, les deux bouts du spectre politique.
02:06:41C'est qu'en gros chacun dit avec qui il est prêt à travailler ou avec qui il n'est pas prêt à travailler.
02:06:45Alors justement, est-ce que ça ne s'appelle pas déjà la Macronie avec le succès relatif qu'on lui connaît ?
02:06:49Non pas du tout, c'est quelque chose de différent puisque là on parle bien de tendre la main
02:06:53et d'essayer de trouver des points de convergence avec, feu les républicains,
02:06:57c'est-à-dire la droite républicaine aujourd'hui dirigée par Laurent Wauquiez mais aussi les socialistes.
02:07:01Vous avez toujours essayé d'attirer les républicains, ce n'est pas nouveau.
02:07:03C'est-à-dire ceux qui ont envie éventuellement de travailler avec nous ou en tout cas sur un projet commun
02:07:07mais aussi les indépendants, Libertés, Indépendants, Territoires.
02:07:10Ça ressemble au projet de 2017.
02:07:12Mais attendez, on est dans une situation où on a besoin de trouver des points de convergence pour pouvoir faire avancer la France.
02:07:18Est-ce que la Macronie 2024, pardonnez-moi,
02:07:20est-ce que ce n'est pas une Macronie expurgée d'une forme d'omniprésence d'Emmanuel Macron ?
02:07:24Le sujet n'est pas la Macronie, pas la Macronie.
02:07:26Aujourd'hui vous voyez bien la situation dans laquelle on est au Parlement.
02:07:29Il y a un chiffre magique à l'Assemblée nationale, c'est 289.
02:07:31Personne n'a gagné cette élection.
02:07:33Aucun groupe ne peut prétendre être à 289 députés.
02:07:36Donc ça appelle à de l'humilité de la part de tous les groupes politiques,
02:07:39y compris le mien, de tous les groupes politiques parce que personne n'a gagné cette élection.
02:07:43Et ça appelle, deuxièmement, que chacun se mette autour de la table pour essayer de trouver des points de convergence.
02:07:48Parce que si on ne fait pas ça, on va bloquer le pays
02:07:50et les Français vont en souffrir à la fin des fins.
02:07:52Et moi je ne le souhaite pas.
02:07:53Moi je ne suis pas engagé en politique pour bloquer le pays
02:07:55ou pour poser des problèmes dans le quotidien des Français.
02:07:58Donc c'est notre responsabilité à tous d'essayer de trouver des points de convergence
02:08:00et c'est ce qu'on essaye de faire.
02:08:02On a un million d'euros, Guillaume Kasbarian.
02:08:04Qui pour Premier ministre aujourd'hui ?
02:08:06Mais encore une fois, je ne suis pas sûr que ce soit le sujet numéro un
02:08:08parce que la réalité c'est qu'aujourd'hui, la première des questions...
02:08:10Mais c'est par ça que ça va commencer.
02:08:12Vous le savez très bien, c'est Guillaume Kasbarian qu'on va nommer
02:08:14un Premier ministre qui va faire un gouvernement
02:08:16et qui va proposer un budget à l'Assemblée.
02:08:18Regardez notre histoire. Cette situation on l'a déjà vécue sous la 4ème République.
02:08:21Relisez Vincent Auréole.
02:08:23Regardez ce qui a été fait à l'époque.
02:08:25Vincent Auréole, président de la République à l'époque,
02:08:27essayait de trouver une concertation avec les différents partis.
02:08:29Il y avait là aussi une tripartition.
02:08:31On essayait d'abord de se mettre en ordre sur un programme.
02:08:33C'était toute la première partie de l'interview.
02:08:35On a compris et on en a parlé.
02:08:37Il n'y a pas de nom qui vous vient en tête.
02:08:39Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve, Laurent Wauquiez.
02:08:41On a même parlé de Tony Estanguet, pour vous dire.
02:08:43C'est au président de la République, bien évidemment, de choisir souverainement...
02:08:45Vous avez un conseil à lui donner ?
02:08:47Je n'ai aucun conseil à lui donner, bien évidemment.
02:08:49Avec humilité, c'est à lui de choisir qui sera le bon Premier ministre.
02:08:51Et je pense que la fiche de poste, en réalité,
02:08:53c'est d'avoir un Premier ministre qui ne se fait pas censurer d'office.
02:08:55Et qui n'a pas tout d'un coup 289 députés
02:09:01et qui va trouver la perle rare
02:09:03qui arrive à fédérer différents groupes
02:09:05et éviter que 289 députés s'unissent
02:09:07pour le faire tomber dans les 24 heures qui suivent.
02:09:09Là, on aura la bonne personne.
02:09:11Il y a le budget 2025.
02:09:13Quand est-ce qu'il fera l'annonce ?
02:09:15Il faut se dépêcher.
02:09:17Il y a l'annonce, mais aussi tout le débat parlementaire.
02:09:19Le challenge, c'est d'essayer de voter un budget
02:09:21avant le 31 décembre de cette année.
02:09:23Parce que s'il n'y a pas de budget avant le 31 décembre,
02:09:25on risque d'avoir de grosses difficultés en 2025.
02:09:27Mais quelle que soit la feuille d'entrée,
02:09:29le vrai sujet sera le débat parlementaire
02:09:31qui va suivre entre octobre et décembre.
02:09:33Et qui doit permettre de faire émerger
02:09:35un budget sur lequel on évite
02:09:37de bloquer la France.
02:09:39Sinon, on se retrouvera au 31 décembre
02:09:41avec de grosses difficultés.
02:09:43On a le sentiment qu'Emmanuel Macron
02:09:45ne veut pas mettre fin à l'ivresse
02:09:47des Jeux olympiques, à tel point
02:09:49qu'il a déclaré ce lundi à l'Elysée
02:09:51« On n'a pas envie que la vie reprenne ses droits.
02:09:53La vie, c'est ce qu'on a vécu ces dernières semaines.
02:09:55C'est ça, la vraie vie. »
02:09:57Malheureusement, ces JO étaient tout sauf la vraie vie.
02:09:59Je suis désolé, mais c'est une parenthèse exceptionnelle.
02:10:01Et on y a tous adhéré.
02:10:03Mais ce n'est pas la vraie vie.
02:10:05Pardon, mais moi je ne fais pas partie des ronchons
02:10:07qui ont tapé sur les JO du matin au soir et du soir au matin.
02:10:09Justement, je vous dis que c'était très bien, mais ce n'est pas la vraie vie.
02:10:11Non, mais vous n'avez pas commencé à dire que c'était très bien.
02:10:13Vous avez dit que c'est quand même extraordinaire de dire que c'est la vraie vie.
02:10:15Ben oui, j'ai vu plein de Français qui étaient heureux de ces Jeux olympiques.
02:10:17Qui étaient fiers de soutenir leurs athlètes.
02:10:19Qui étaient fiers de voir les Français rentrer dans la compétition mondiale
02:10:21et gagner des médailles.
02:10:23Qui étaient fiers de cet esprit national qu'on a vu.
02:10:25Qui étaient joyeux, qui étaient dans une sorte de bonheur.
02:10:27Et je ne vois pas pourquoi on irait leur piquer ça.
02:10:29Cette période olympique,
02:10:31elle a fait beaucoup de bien aux Français.
02:10:33Et elle a fait beaucoup de bien aussi parce qu'ils ont entendu peu de politique à ce moment-là.
02:10:35Et je pense que ça leur a fait beaucoup de bien
02:10:37de ne pas avoir du matin au soir et du soir au matin
02:10:39des commentateurs politiques sur tous les sujets.
02:10:41Et effectivement, je pense que beaucoup sortent de cette période
02:10:43en se disant qu'on aimerait bien que ça continue.
02:10:45On aimerait bien retrouver ce sens de l'unité nationale.
02:10:47Ce sens de la cohésion.
02:10:49Ce sens de la nation.
02:10:51C'est vrai qu'Emmanuel Macron aimerait bien que ça continue.
02:10:53Prolonger cette période.
02:10:55Il veut une parade des athlètes olympiques le 14 septembre prochain.
02:10:57Daniel Obono, député LFI,
02:10:59a le sentiment qu'Emmanuel Macron
02:11:01instrumentalise ses JO.
02:11:03Non mais,
02:11:05je ne vais pas commenter Daniel Obono qui du matin au soir
02:11:07et du soir au matin depuis 7 ans tape sur le Président de la République.
02:11:09Ça fait partie du jeu.
02:11:11Je veux dire, on ne se réveille pas aujourd'hui en le découvrant.
02:11:13Le sujet, ce n'est pas ce que pense Daniel Obono.
02:11:15Les JO, ça fait partie d'une grande fête nationale et internationale
02:11:17qui nous a rendus tous très fiers.
02:11:19Ça a été un grand moment de bonheur.
02:11:21Et donc, le fait de rendre hommage à nos athlètes
02:11:23qui ont gagné des médailles, c'est la première fois qu'on gagne autant de médailles.
02:11:25C'est la première fois qu'on a un tel sentiment.
02:11:27Donc je trouve ça totalement légitime
02:11:29de rendre hommage à nos athlètes,
02:11:31de les féliciter, de les décorer, de les applaudir.
02:11:33Et je crois que tous les Français seront derrière cet événement
02:11:35pour aller les soutenir sur les Champs-Elysées
02:11:37et partout où ils seront.
02:11:39Mais réjouissons-nous un peu pour la France.
02:11:41Arrêtons d'être systématiquement dans le négatif,
02:11:45les Français étaient très heureux.
02:11:47Soyons fiers de ça.
02:11:49Vous avez raison, qu'est-ce qu'on gardera des JO ?
02:11:51Parce que la vraie vie, c'est le retour des vendeurs à la sauvette
02:11:53sur le champ de Mars, c'est des métros qui passent moins souvent,
02:11:55c'est aussi moins de police.
02:11:57Les Français ont vu qu'on était capables de rendre leur quotidien
02:11:59un petit peu plus sûr. Est-ce qu'on sera capables de le faire demain ?
02:12:01Bien sûr qu'on sera capables.
02:12:03Ça doit nous inspirer sur une politique sécuritaire
02:12:05où on met encore plus de gendarmes, de forces de l'ordre,
02:12:07de policiers sur le terrain.
02:12:09Mais l'héritage, c'est aussi notamment sur le logement,
02:12:11des logements en plus.
02:12:13Avec le village olympique et le village des médias,
02:12:15ce sont des milliers de logements abordables qui vont être mis à disposition des habitants.
02:12:17Des milliers d'offres de logements en plus
02:12:19dans un contexte de crise du logement qui est assez élevé.
02:12:21Avec du logement social, du logement abordable,
02:12:23du logement libre, de toutes les tailles,
02:12:25pour toutes les bourses, et même du logement étudiant.
02:12:27Et donc, un des héritages des JO, c'est plus de logements
02:12:29pour les Français, en tout cas en Seine-Saint-Denis et en Ile-de-France.
02:12:31Rien que ça, c'est une bonne nouvelle, on peut s'en réjouir.
02:12:33On se réjouit de ses propres dossiers.
02:12:35Mais non, pas que les propres dossiers,
02:12:37c'est quelque chose qui a été porté par le ministère depuis des années.
02:12:39En réalité, ce n'est pas moi qui ai inventé le village olympique.
02:12:41Très bien, j'espère qu'on pourra en dire autant
02:12:43sur la sécurité des Français au quotidien
02:12:45parce que c'est ça qu'ils attendent aussi.
02:12:47Sachons nous réjouir un minimum pour les Français.
02:12:49On a un bel événement, soyez-en heureux comme tous les Français.
02:12:51Réjouissons-nous de cet héritage,
02:12:53y compris sur tous les sujets, y compris sur le logement.
02:12:55C'est une bonne nouvelle.
02:12:57Toujours sur les JO, faut-il vérifier les profils de nos athlètes
02:12:59sur les réseaux sociaux, notamment avant les JO ?
02:13:01L'athlète Mohamed Abdallah Kounta,
02:13:03qui vient d'être suspendu par la Fédération française d'athlétisme.
02:13:05Il avait posté des messages haineux contre Israël.
02:13:07Il a notamment comparé les Israéliens à des tueurs d'enfants.
02:13:09Des propos choquants et inacceptables
02:13:11selon la ministre des Sports.
02:13:13Je précise toutefois qu'il a présenté ses excuses.
02:13:15Donc, faut-il vérifier ces profils des athlètes ?
02:13:17Oui, je pense qu'il faut les vérifier.
02:13:19Je pense que ces propos-là ont choqué.
02:13:21Ce sont des propos qui sont inadmissibles.
02:13:23Ce sont des propos qui, probablement,
02:13:25tombent sous le coup de la loi.
02:13:27C'est pour ça, d'ailleurs, que la Fédération d'athlétisme
02:13:29a très rapidement agi,
02:13:31qu'un signalement,
02:13:33article 40 au procureur, a été fait.
02:13:35Et que ces propos, probablement, relèvent de la justice
02:13:37et seront jugés comme tels.
02:13:39Mais on ne peut pas tolérer aujourd'hui d'avoir quiconque,
02:13:41que ce soit des athlètes ou d'autres,
02:13:43qui tiennent des propos qui incitent à la haine,
02:13:45qui incitent à la violence,
02:13:47qui sont antisémites
02:13:49et qui sont incompatibles avec les valeurs de la République
02:13:51et avec ce que nous portons tous.
02:13:53Donc, il faut être très ferme sur le sujet.
02:13:55Contrôler le plus en amont possible.
02:13:57C'est la Fédération d'athlétisme, ou différentes fédérations,
02:13:59aussi. Et puis, quand ce genre d'événement se produit,
02:14:01de réagir promptement, c'est ce qui a été fait.
02:14:03Je veux saluer cette réaction qui a été rapide.
02:14:05Et ensuite, saisir la justice, parce que ces propos-là
02:14:07ne sont pas anodins et relèvent, encore une fois,
02:14:09d'un processus judiciaire.
02:14:11Cela a été votre dossier pendant longtemps,
02:14:13la loi anti-squat
02:14:15que vous avez portée à l'Assemblée
02:14:17avant de devenir ministre
02:14:19du dernier gouvernement.
02:14:21Environ 47 000 locataires ont été expulsés
02:14:23de leur logement en 2023, en raison de leurs loyers
02:14:25impayés. C'est plus de 23 % par rapport
02:14:27à l'année précédente. Un chiffre corps
02:14:29qui s'explique en partie par la promulgation
02:14:31de cette loi anti-squat. Une loi
02:14:33qui met en place des procédures accélérées
02:14:35que vous avez impulsées lorsque vous étiez encore député.
02:14:37Votre loi, aujourd'hui,
02:14:39est dans le collimateur des milieux
02:14:41associatifs qui dénoncent des expulsions
02:14:43pour des dettes mineures. Vous leur répondez quoi à ces associations ?
02:14:45Je respecte les associations.
02:14:47On ne partage pas le même point de vue sur le sujet.
02:14:49Quand j'ai porté ma proposition de loi,
02:14:51je m'en suis pris plein la tête, venant de collectifs,
02:14:53d'associations, de personnalités très marquées
02:14:55politiquement, qui n'étaient pas en phase avec moi
02:14:57pour rééquilibrer la relation
02:14:59entre propriétaire et locataire
02:15:01et qui n'étaient pas d'accord avec moi pour faire respecter
02:15:03la propriété privée. Mais en réalité,
02:15:05le sujet, ce ne sont pas les associations, c'est les Français.
02:15:07Et les Français sont d'accord avec moi. Quand je dis qu'il faut respecter
02:15:09la propriété privée, quand je dis qu'il faut sortir
02:15:11les squatteurs le plus vite possible, quand je mets en place
02:15:13avec mes collègues une procédure qui permet en quelques jours,
02:15:15pas plus tard qu'à Ville-Parisie,
02:15:17il y a quelques jours, on a encore eu une affaire
02:15:19sur laquelle, en quelques semaines, grâce au préfet,
02:15:21on a réussi à sortir les squatteurs.
02:15:23Eh bien, les Français sont d'accord avec ça.
02:15:25Moi, ce qui m'importe, ce n'est pas l'approbation ou la médaille
02:15:27venant des milieux associatifs. Ce qui m'importe,
02:15:29c'est de porter mes convictions. Moi, je crois
02:15:31en la liberté, je crois en la propriété privée.
02:15:33Et ce qui m'importe, c'est que les Français comprennent ce que je fais.
02:15:35Et j'ai le sentiment que sur la loi anti-squat, ils ont très bien compris
02:15:37ce qu'on essayait de faire, c'est-à-dire d'aller
02:15:39le plus vite possible pour sortir les squatteurs
02:15:41quand on est squatté et de les sanctionner beaucoup plus
02:15:43durement quand ça arrive. C'est le cas avec cette loi
02:15:45qui, en quelques jours, vous permet de récupérer votre bien
02:15:47et qui permet de tripler les sanctions sur les squatteurs.
02:15:49Alors que ça ne plaise pas à tous les milieux.
02:15:51Écoutez, ça ne plaît pas à tous les milieux. Moi, j'assume en politique
02:15:53parfois de cliver et de porter des combats
02:15:55qui ne plaisent pas à tout le monde.
02:15:57Eh bien, la réponse est entendue. Merci infiniment,
02:15:59Guillaume Casbarian, ministre délégué
02:16:01démissionnaire chargé du logement.
02:16:03Merci.
02:16:098h26 sur CNews.
02:16:11Bienvenue dans votre matinale.
02:16:13Si vous nous rejoignez, voici tout de suite les titres
02:16:15de votre journal. À la une, trois policiers
02:16:17du commissariat de l'Orient, blessés, roués de coups
02:16:19dimanche dernier par des individus
02:16:21lors d'une intervention. La semaine d'avant,
02:16:23un fonctionnaire de police avait reçu un coup de couteau.
02:16:25Les forces de l'ordre expriment leur ras-le-bol.
02:16:27Ce matin sur CNews, vous les entendrez
02:16:29dès le début de ce journal.
02:16:31En l'absence d'un nouveau gouvernement,
02:16:33le gouvernement démissionnaire prépare tout de même
02:16:35le budget 2025. Matignon va envoyer
02:16:37dans les prochains jours aux différents ministères
02:16:39des lettres plafond. Elles servent à fixer les effectifs
02:16:41et les moyens de chaque ministère.
02:16:43On va en parler avec Paul-Antoine
02:16:45dans ce journal.
02:16:47C'est aujourd'hui le 80e anniversaire du débarquement
02:16:49de Provence. Emmanuel Macron est dans le Var
02:16:51pour présider les cérémonies de commémoration
02:16:53de cet événement parfois oublié. Nous sommes avec
02:16:55le général Bruno Clermont qui nous dira
02:16:57quelle a été la portée de ce débarquement.
02:16:59Aujourd'hui, c'est la fête chrétienne
02:17:01de l'Assomption. Les catholiques célèbrent la montée
02:17:03au ciel de la Vierge Marie. Et sur CNews,
02:17:05vous pourrez suivre la messe de l'Assomption
02:17:07à partir de 11h en direct
02:17:09depuis l'abbaye Sainte-Marie-de-la-Garde.
02:17:11On parlera de l'importance de cette fête chrétienne
02:17:13avec Aymeric Pourbet qui nous attend,
02:17:15directeur de la publication de France Catholique,
02:17:17journaliste à CNews et qui présente
02:17:19enquête d'esprit. On vous retrouve tout à l'heure,
02:17:21Aymeric Pourbet.
02:17:23Mais tout d'abord,
02:17:25cette nouvelle agression de policiers.
02:17:27Ca se passe à Lorient cette fois-ci où trois agents
02:17:29ont été blessés ce dimanche lors d'une intervention.
02:17:31Quelques jours auparavant,
02:17:33un autre agent avait reçu un coup de couteau.
02:17:35Les délinquants n'ont plus peur de la police,
02:17:37disent les syndicats, qui réclament des sanctions pénales
02:17:39plus fermes, reportage de Michael Chailloux.
02:17:41L'intervention
02:17:43pour nuisance sonore date de dimanche soir
02:17:45dans cette cité de
02:17:47Hennebon, en agglomération de Lorient.
02:17:49Le ton monte, coup de pied, coup
02:17:51de poing en direction des trois policiers
02:17:53qui bénéficient respectivement
02:17:55de cinq, trois et deux jours
02:17:57d'interruption temporaire de travail.
02:17:59Stupeur dans les rangs des fonctionnaires lorientais
02:18:01qui alertent via leur syndicat.
02:18:03L'uniforme ne fait plus peur,
02:18:05surtout pour des individus qui sont au-dessus des lois.
02:18:07Là, il n'y a plus de soucis pour eux.
02:18:09La violence, il n'y a pas de problème.
02:18:11Les sanctions pénales ne sont pas assez fermes.
02:18:13On a un code pénal, on a des individus
02:18:15qui ont des rappels à la loi, des rappels à la loi, des rappels à la loi.
02:18:17On les retrouve tous les jours dans les commissariats
02:18:19et ça ne les décourage pas.
02:18:21Le phénomène n'est pas nouveau
02:18:23dans les grandes agglomérations,
02:18:25mais ils tous aujourd'hui, de la même façon,
02:18:27des villes moyennes comme Lorient,
02:18:2960 000 habitants. La réponse pénale
02:18:31est au cœur de cette problématique,
02:18:33selon cet ancien magistrat.
02:18:35Je ne dis pas que les délinquants n'ont plus peur,
02:18:37je dis qu'ils ont de moins en moins peur.
02:18:39Je dis que la justice est de moins en moins ferme,
02:18:41sévère à l'égard des formes
02:18:43les plus inacceptables
02:18:45de délinquance ou de criminalité,
02:18:47bien évidemment.
02:18:49Les formes les plus inacceptables de la délinquance,
02:18:51ce sont les violences.
02:18:53De surcroît,
02:18:55quand elles touchent naturellement
02:18:57ceux qui sont chargés de nous protéger
02:18:59et qui tous les jours risquent leur vie.
02:19:01Les policiers, les gendarmes.
02:19:03Les autorités font savoir que depuis sept mois,
02:19:05les violences envers les personnes
02:19:07dépositaires de l'autorité publique
02:19:09sont en baisse de 30%.
02:19:11Par ailleurs, un des auteurs des coups
02:19:13contre les policiers dans le quartier Kérioué
02:19:15a été condamné en comparaison immédiate
02:19:17mardi à 14 mois de prison ferme.
02:19:21La réponse pénale au cœur de la question,
02:19:23selon les acteurs de terrain,
02:19:25faut-il punir plus sévèrement les auteurs de violences
02:19:27contre les forces de l'ordre ?
02:19:29Je vous propose d'écouter à présent vos réponses.
02:19:31Bien sûr qu'il faut sanctionner
02:19:33beaucoup plus sévèrement les délinquants
02:19:35qui s'attaquent, que ce soit aux forces de l'ordre
02:19:37ou à tout ce qui est pompiers
02:19:39ou même personnel médical,
02:19:41parce que j'ai la chance d'avoir ma compagne
02:19:43qui travaille aux urgences et qui est insultée
02:19:45et menacée de mort tous les jours.
02:19:47Je pense que dès qu'on s'en prend
02:19:49à des gens qui sont censés protéger
02:19:51le public et lui porter assistance,
02:19:53il faut que ce soit extrêmement sévère.
02:19:55Bien sûr, il faut punir
02:19:57plus sévèrement les personnes
02:19:59qui s'en prennent à nos forces de l'ordre.
02:20:01Aujourd'hui, les délinquants jouissent
02:20:03d'une certaine impunité car ils savent
02:20:05qu'ils ne risquent pas grand-chose.
02:20:07Ils savent que les policiers ont peur de se défendre
02:20:09car ils risquent la garde à vue.
02:20:11C'est le monde à l'envers. On marche sur la tête.
02:20:13Il faut que la peur change de camp.
02:20:15Un adolescent de 15 ans
02:20:17mis en examen pour tentative d'assassinat
02:20:19après l'agression d'un couple de boulangers.
02:20:21Ça se passe à Avias,
02:20:23dans les Rôles. Le jeune homme a porté plusieurs coups de couteau
02:20:25aux victimes, sept aux boulangers
02:20:27et trois à sa femme.
02:20:29Devant les enquêteurs, il a reconnu être l'auteur des faits.
02:20:31Il explique avoir agi par vengeance
02:20:33en raison d'un différent financier.
02:20:35Les précisions de Dunia Tengour.
02:20:37Un couple de boulangers, victime de plusieurs
02:20:39coups de couteau. L'agression a eu lieu
02:20:41le 9 août dernier, à l'aube,
02:20:43dans la commune de Vias, dans les Rôles.
02:20:45La femme a été touchée à trois reprises.
02:20:47L'homme, lui qui se présentait
02:20:49avec cette plaie, a été placé
02:20:51en soins intensifs.
02:20:53Mais ces jours ne sont pas en danger.
02:20:55L'auteur des coups serait un adolescent
02:20:57âgé de 15 ans,
02:20:59resté sur place après son acte.
02:21:01Il a été interpellé et mis en garde à vue.
02:21:03En ce qui concerne ses motivations,
02:21:05il dit avoir agi par vengeance
02:21:07contre ce boulanger
02:21:09qui aurait, selon ses dires,
02:21:11refusé de lui verser de l'argent
02:21:13dans le cadre d'un contentieux.
02:21:15A l'issue de sa garde à vue, le mineur soupçonné
02:21:17d'être l'auteur des coups
02:21:19a été présenté à un magistrat instructeur
02:21:21qui l'a mis en examen
02:21:23par des chefs de chantage et tentative
02:21:25d'assassinat.
02:21:27Enfin, conformément aux réquisitions
02:21:29du parquet, le mineur a été
02:21:31placé en détention provisoire
02:21:33par le juge des libertés et de la détention.
02:21:35L'actualité politique,
02:21:37toujours pas de gouvernement
02:21:39et pourtant, le processus budgétaire
02:21:41pour 2025 doit se poursuivre
02:21:43malgré tout. Dans un communiqué
02:21:45transmis à la presse hier matin,
02:21:47on confirme que Gabriel Attal va bien envoyer
02:21:49dans les jours à venir aux différents ministères
02:21:51des lettres plafonds. Qu'est-ce que
02:21:53c'est que ces lettres plafonds ? Elles servent à fixer
02:21:55les effectifs et les moyens à louer à chaque ministère
02:21:57pour l'année à venir. Et c'est sur cette base
02:21:59que l'administration va pouvoir construire le projet
02:22:01de loi de finances 2025. Un projet
02:22:03de loi qui doit être présenté
02:22:05début octobre. Matignon précise
02:22:07cependant que le prochain gouvernement
02:22:09pourra toujours adapter à sa guise ce qui a été décidé.
02:22:11Il faut, Paul-Antoine,
02:22:13avancer sur ce projet
02:22:15de budget,
02:22:17ce projet de loi de finances 2025, malgré
02:22:19l'absence d'un nouveau gouvernement aujourd'hui.
02:22:21Alors là, c'est un petit peu problématique.
02:22:23Il faut déjà savoir que depuis 2022,
02:22:25tous les
02:22:27lois de finances, les projets de loi de finances
02:22:29passent avec 49.3. C'est-à-dire que
02:22:31avec une majorité relative,
02:22:33avant ce qui s'est passé
02:22:35en juin,
02:22:37le président de la République avait quand même
02:22:39besoin d'un 49.3. Donc là, il n'a
02:22:41aucune majorité et il va
02:22:43devoir faire passer
02:22:45un budget. Ça va être très compliqué.
02:22:47Globalement, comme vous l'avez dit, les lettres
02:22:49auraient déjà dû être envoyées. Pour le moment,
02:22:51elles ne sont pas envoyées. Et ces lettres sont très importantes.
02:22:53Pour une fois, c'est peut-être les seules
02:22:55lettres qui vont être importantes, là, dans le mois,
02:22:57parce qu'on parle beaucoup de lettres envoyées par les hommes politiques
02:22:59français. Ces lettres-là sont très importantes
02:23:01parce qu'elles permettent aux ministères
02:23:03de savoir
02:23:05un peu, si je puis dire, à quelle sauce elles vont être
02:23:07mangées d'un point de vue budgétaire. Donc, les recrutements,
02:23:09les
02:23:11dépenses qui vont être faites dans l'année
02:23:13en cours sont prévues,
02:23:15sont engagées grâce à ces lettres.
02:23:17Qu'il n'y ait pas de ministre, pour le moment, ce n'est pas un grand problème
02:23:19parce que ça, comme vous le savez, il y a les grands corps
02:23:21d'État, c'est les hauts fonctionnaires, les directeurs
02:23:23de cabinet, les directeurs de cabinet adjoints
02:23:25qui gèrent ça. Donc, ce n'est pas vraiment le ministre qui gère
02:23:27ça dans chaque ministère. Donc, ça, ce n'est pas tant
02:23:29un problème que ça. Mais s'ils n'ont pas reçu les lettres,
02:23:31ces hauts fonctionnaires, ils ne peuvent pas commencer à travailler,
02:23:33ils ne peuvent pas savoir quel sera leur budget. Alors, ils ont une idée.
02:23:35Ils prennent le budget de l'année dernière,
02:23:37mais globalement, ils ont besoin de savoir
02:23:39s'ils vont avoir des hausses budgétaires
02:23:41ou plutôt des baisses budgétaires, et savoir
02:23:43comment anticiper. Ça,
02:23:45c'est la première chose.
02:23:47Ces lettres, elles n'ont pas été envoyées par le
02:23:49Premier ministre. Alors, ils ont dit qu'ils allaient les envoyer autour
02:23:51du 15 août, c'est-à-dire autour d'aujourd'hui.
02:23:53Donc, on imagine fin de semaine, début de semaine prochaine.
02:23:55Ensuite, il y a un autre problème,
02:23:57c'est que ces lettres, elles sont envoyées,
02:23:59ensuite, le budget doit être discuté à l'Assemblée nationale.
02:24:01Et là,
02:24:03l'Assemblée nationale reprend son importance
02:24:05parce qu'il va, qu'il y ait un ministre,
02:24:07un Premier ministre ou pas, il va y avoir des discussions
02:24:09sur le budget. Et là,
02:24:11on voit, par exemple, que des groupes comme le groupe du
02:24:13Rassemblement national sont complètement exclus.
02:24:15Pour autant, leur vote,
02:24:17le vote d'un député est le même
02:24:19quel que soit le groupe. Et donc, ils pourront
02:24:21bloquer certaines parties du
02:24:23projet de loi de finances, notamment, j'imagine,
02:24:25je ne suis pas à leur place, sur des
02:24:27points comme l'immigration, la sécurité,
02:24:29etc. Donc, il va y avoir de grandes
02:24:31discussions et pour autant, il n'y a toujours
02:24:33aucun projet de loi de finances. Et ensuite,
02:24:35évidemment, il doit être présenté en Conseil de
02:24:37ministre. On n'a pas de ministre,
02:24:39donc on ne peut pas le présenter. Je rigole,
02:24:41mais ce n'est pas très drôle. Et surtout,
02:24:43il doit normalement être voté avant
02:24:45le 31 décembre. Ce n'est jamais arrivé dans
02:24:47la Ve République qu'un projet de loi de finances
02:24:49ne soit pas voté avant le 31 décembre. Donc,
02:24:51on verra ce qui va être fait. J'imagine
02:24:53que le Président Macron va utiliser, comme toujours,
02:24:55le 49-3, mais pour ça, il a besoin d'un Premier ministre
02:24:57parce que c'est le Premier ministre qui engage la responsabilité
02:24:59de son gouvernement. Et surtout, c'est-à-dire
02:25:01que le Premier ministre peut
02:25:03tomber sur un 49-3 parce que, quand
02:25:05il y a un 49-3, il y a un vote de l'Assemblée
02:25:07nationale. Donc, ça peut être
02:25:09le premier... ça va
02:25:11évidemment être le premier dossier très compliqué pour
02:25:13le prochain Premier ministre. Et le problème,
02:25:15vous savez, on parle souvent aux États-Unis
02:25:17d'un showdown
02:25:19du gouvernement. C'est-à-dire que le gouvernement, quand il n'y a pas
02:25:21d'accord entre les démocrates et les républicains,
02:25:23ne peut pas payer ses fonctionnaires. C'est
02:25:25clairement ce qui pourrait, je dis bien ce qui
02:25:27pourrait, arriver en France.
02:25:29Encore une fois, c'est inédit dans la Ve République, mais si
02:25:31le budget n'est pas voté, les fonctionnaires
02:25:33ne peuvent pas être payés parce que le budget
02:25:35pour chaque ministère n'a pas été voté.
02:25:37Donc, c'est quand même une situation assez préoccupante.
02:25:39L'analyse politique de Paul-Antoine dans la
02:25:41matinale de CNews. On parle
02:25:43de ce drame en Nouvelle-Calédonie. Un homme
02:25:45a été tué par un tir de gendarme
02:25:47lors d'un affrontement entre émeutiers et forces de l'ordre.
02:25:49C'est la onzième personne à perdre la vie
02:25:51depuis le début des émeutes dans l'Archipel
02:25:53en mai dernier. Le gendarme responsable
02:25:55du coup de feu mortel l'aurait fait en riposte
02:25:57à des tirs venant des émeutiers.
02:25:59On passe à ces discussions sous haute
02:26:01tension. De nouveaux pour parler doivent se tenir
02:26:03aujourd'hui au Qatar pour tenter de négocier
02:26:05un cessez-le-feu à Gaza et libérer les otages israéliens
02:26:07détenus par le Hamas.
02:26:09Le président américain s'est entretenu hier
02:26:11avec ses conseillers dans la Situation Room,
02:26:13centre névralgique de la Maison Blanche,
02:26:15utilisé en cas de crise internationale.
02:26:17La réunion a porté sur les
02:26:19efforts militaires des Etats-Unis pour soutenir
02:26:21la sécurité d'Israël alors que
02:26:23Washington vient de renforcer ses moyens
02:26:25sur place. Les détails avec Dounia Tengour.
02:26:27Face à la
02:26:29situation d'urgence au Moyen-Orient,
02:26:31les Etats-Unis renforcent leur
02:26:33présence militaire dans la région.
02:26:35Lors d'un entretien téléphonique avec
02:26:37le ministre israélien de la Défense
02:26:39Yoav Galant, le secrétaire américain
02:26:41à la Défense Lloyd Austin
02:26:43a rappelé la position de Washington.
02:26:45Le secrétaire Austin
02:26:47a réitéré l'engagement des Etats-Unis
02:26:49à prendre toutes les mesures possibles
02:26:51pour défendre Israël et a noté le
02:26:53renforcement de la position et des capacités
02:26:55militaires américaines dans tout le Moyen-Orient
02:26:57à la lumière de l'escalade
02:26:59des tensions régionales.
02:27:01Une présence militaire et préventive
02:27:03qui se traduit par l'envoi du porte-avions
02:27:05USS Abraham Lincoln dans la région
02:27:07ainsi que le déploiement
02:27:09du sous-marin nucléaire lanceur
02:27:11de missiles de croisière USS Georgia.
02:27:13Pour le géopolitologue
02:27:15Gérard Vespière, il s'agit avant tout
02:27:17d'une démonstration de force.
02:27:19Pour éviter la guerre, il faut montrer
02:27:21ses muscles et dire à son
02:27:23rival, eh bien si
02:27:25jamais tu t'engages, attends-toi
02:27:27à des représailles
02:27:29peut-être plus fortes que
02:27:31ce que toi tu as entrepris.
02:27:33Il y a cette dualité toujours
02:27:35d'abord de la dissuasion avant
02:27:37d'avoir recours éventuellement
02:27:39aux frappes.
02:27:41Dans une déclaration conjoint publiée le 12 août
02:27:43dernier, les dirigeants américains
02:27:45et européens ont exprimé leur soutien
02:27:47à la défense d'Israël. Ils ont
02:27:49également appelé l'Iran à renoncer
02:27:51à ses menaces permanentes d'attaque
02:27:53contre l'Etat hébreu.
02:27:55Puis on va partir en Grèce
02:27:57Marine, où la situation semble s'améliorer.
02:27:59Le pays a affronté de violents incendies
02:28:01depuis dimanche, mais les autorités
02:28:03restent prudentes. Les dernières informations
02:28:05avec notre correspondant François-Xavier Freland.
02:28:07En attendant,
02:28:09les principaux foyers au nord-est
02:28:11d'Athènes sont désormais
02:28:13maîtrisés, mais les vents soufflent
02:28:15très fort depuis hier après-midi
02:28:17à nouveau, et toute une partie du
02:28:19pays reste en alerte rouge.
02:28:21Ça fait craindre évidemment de nouveaux
02:28:23départs de feu. Le bilan,
02:28:25vous le savez, est d'ores et déjà désastreux.
02:28:2710 000 hectares de forêt
02:28:29calcinée en 3 jours
02:28:31du côté d'Athènes, et comme
02:28:33les incendies se répètent chaque année,
02:28:35c'est 37% du parc
02:28:37forestier autour de la capitale
02:28:39grecque qui serait parti en fumée
02:28:41dans les 10 dernières années,
02:28:43selon l'Observatoire national
02:28:45d'Athènes. Conscient des
02:28:47dégâts matériels, le gouvernement
02:28:49a mis en place une plateforme
02:28:51d'aides financières pour reconstruire
02:28:53les maisons détruites,
02:28:55avec des aides allant jusqu'à 10 000 euros,
02:28:57mais tout cela n'est évidemment
02:28:59pas suffisant pour les Grecs qui veulent
02:29:01en plus des responsables. La crise
02:29:03climatique, la sécheresse n'expliquent pas tout.
02:29:05Le mauvais entretien des forêts,
02:29:07le manque de planification des risques sont
02:29:09pointés du doigt, et évidemment
02:29:11le gouvernement en particulier.
02:29:13Ajoutez à cela une série de
02:29:15tremblements de terre ces derniers jours un peu partout
02:29:17en Grèce, et de sérieuses
02:29:19pénuries d'eau partout,
02:29:21notamment sur les îles du côté des Cyclades.
02:29:23Vous voyez, c'est la totale
02:29:25et le paradis est un petit
02:29:27peu en train de se transformer en enfer.
02:29:29Ce n'est plus vraiment la carte postale ici en Grèce.
02:29:31Face à la résurgence de cas
02:29:33de variole du singe, l'Organisation
02:29:35mondiale de la santé déclenche son plus haut
02:29:37niveau d'alerte. Plus de 17 000 cas ont
02:29:39été recensés dans 13 pays africains
02:29:41depuis le début de l'année. L'objectif est
02:29:43de ralentir au plus vite la transmission
02:29:45du virus qui se transmet notamment
02:29:47par contact physique avec une personne
02:29:49déjà infectée. Alors, quels sont
02:29:51les symptômes ? On voit cela avec Félix Perolas.
02:29:53L'Organisation mondiale
02:29:55de la santé a déclenché son
02:29:57plus haut niveau d'alerte mondial.
02:29:59Le comité d'urgence
02:30:01s'est réuni et m'a fait savoir qu'à son avis
02:30:03la situation constitue une urgence
02:30:05de santé publique de portée internationale.
02:30:09J'ai accepté cet avis.
02:30:11La variole du singe
02:30:13est une maladie virale
02:30:15qui se transmet de l'animal à l'homme
02:30:17mais également par contact physique
02:30:19avec une personne contaminée.
02:30:21Les symptômes sont nombreux.
02:30:23C'est les signes cutanés principalement.
02:30:25Ça ressemble à la variole humaine
02:30:27accompagnée de fièvre,
02:30:29de toux, de maux de tête,
02:30:31de fatigue, de douleurs
02:30:33musculaires. Mais la situation
02:30:35est loin de celle du Covid-19.
02:30:37La crainte principale d'un
02:30:39retour à une pandémie mondiale
02:30:41n'est quand même pas très importante.
02:30:43Heureusement parce qu'il existe
02:30:45une vaccination, parce qu'on s'est
02:30:47détecté très vite et on la connaît
02:30:49cette maladie. La Covid, on ne la connaissait pas
02:30:51à l'époque. On la connaît, on peut la détecter
02:30:53donc facilement isoler les cas
02:30:55et le traitement symptomatique
02:30:57est assez simple et la maladie
02:30:59guérit d'elle-même pour 99%
02:31:01des patients. En 2024,
02:31:03le nombre de cas contaminés
02:31:05par la variole du singe a augmenté
02:31:07de 160% par rapport à l'année
02:31:09précédente.
02:31:11Et ce jeudi 15 août marque
02:31:13la fête chrétienne de l'Assomption.
02:31:15À 11h sur CNews, vous pourrez suivre
02:31:17une édition spéciale d'Enquête d'Esprit
02:31:19en direct de l'abbaye Sainte-Marie
02:31:21de la Garde. Ce sera avec Emeric
02:31:23Pourbec, que l'on retrouve tout de suite.
02:31:25Bonjour Emeric et merci de passer nous voir
02:31:27dans la matinale de CNews aujourd'hui.
02:31:29Une première question essentielle
02:31:31j'ai envie de dire pour ceux qui ne le savent pas.
02:31:33Qu'est-ce que l'Assomption tout d'abord ?
02:31:35Alors l'Assomption,
02:31:37c'est une des plus grandes fêtes catholiques
02:31:39mais particulièrement
02:31:41pour les catholiques français
02:31:43puisque vous le savez,
02:31:45la France a été consacrée
02:31:47à la Vierge-Marie, c'est donc la sainte patronne
02:31:49de notre pays
02:31:51et ce notamment depuis le roi Louis XIII
02:31:53qui avait consacré son royaume
02:31:55parce qu'il avait eu un fils, Louis XIV.
02:31:57Alors l'Assomption,
02:31:59quel est le sens de cette fête ?
02:32:01Cela raconte, cela rappelle
02:32:03les derniers instants
02:32:05de la vie de la Vierge-Marie sur terre
02:32:07et les catholiques
02:32:09croient que la Vierge-Marie
02:32:11s'est, comme on dit, endormie dans la mort
02:32:13et qu'elle est montée directement au ciel
02:32:15corps et âme.
02:32:17Alors c'est très intéressant parce que
02:32:19ça bat en brèche deux idées reçues
02:32:21notamment d'abord que l'Église n'aime pas
02:32:23les femmes puisque là, la femme,
02:32:25la Vierge-Marie a été la mère de Jésus-Christ
02:32:27et donc c'est par elle que le salut est venu.
02:32:29Elle est montée directement au ciel,
02:32:31elle nous montre la route et donc voilà,
02:32:33ça met vraiment en valeur une femme
02:32:35de premier plan. La deuxième idée reçue
02:32:37qui est battue en brèche,
02:32:39c'est que les catholiques sont contre tout ce qui
02:32:41concernerait le corps, le corps humain
02:32:43puisque en étant montée
02:32:45avec son corps, bien sûr, la Vierge-Marie
02:32:47montre que c'est un élément très important,
02:32:49il y a l'âme, mais il n'y a pas que l'âme,
02:32:51il y a le corps et tout cela va ensemble
02:32:53et c'est aussi plein d'espérance,
02:32:55une fête pleine d'espérance
02:32:57puisqu'elle nous montre le chemin.
02:32:59La Vierge-Marie, ce n'est pas une déesse,
02:33:01c'est une femme, une femme parfaite, certes,
02:33:03mais qui nous montre le chemin,
02:33:05tout un chacun, et qui montre qu'il y a un horizon
02:33:07après la mort, que tout ne s'arrête pas là,
02:33:09que tout n'est pas que de l'ordre du matériel,
02:33:11du matérialisme,
02:33:13mais qu'il y a une vie après la mort
02:33:15et c'est ce que nous dit en particulier
02:33:17cette grande fête catholique.
02:33:19Emerick, quelle est l'importance de l'assomption
02:33:21dans l'ensemble des célébrations chrétiennes ?
02:33:23C'est vrai qu'il y en a de nombreuses
02:33:25et il ne faut pas confondre
02:33:27notamment l'Ascension
02:33:29qui se situe après Pâques
02:33:31et qui parle de la montée au ciel du Christ
02:33:33en premier lieu, bien sûr,
02:33:35la Vierge-Marie suivra.
02:33:37Il y a ensuite l'Assomption
02:33:39et puis une autre fête mariale,
02:33:41l'Immaculée Conception le 8 décembre
02:33:43qui parle de la naissance de la Vierge-Marie.
02:33:45Elle est née sans péché,
02:33:47sans le péché originel,
02:33:49sans la marque du péché originel
02:33:51et c'est notamment ce jour-là,
02:33:53je le signale,
02:33:55qui a été choisi le 8 décembre prochain
02:33:57pour l'inauguration
02:33:59et la réouverture au culte
02:34:01de Notre-Dame de Paris.
02:34:03Ce n'est donc pas anodin,
02:34:05c'était aussi une grande fête religieuse
02:34:07comme la Vierge-Marie imprègne
02:34:09tout le calendrier catholique
02:34:11et puis tous les sanctuaires de France,
02:34:13les cathédrales,
02:34:15les innombrables églises dans les villages
02:34:17qui sont dédiées à la Vierge-Marie.
02:34:19C'est notamment cet ancrage de la Vierge-Marie
02:34:21et sa protection aussi à travers l'histoire.
02:34:23On l'a vu à travers de nombreux épisodes
02:34:25où Marie a évité,
02:34:27notamment lors des guerres des Révolutions,
02:34:29après la Révolution française,
02:34:31que la France a bénéficié
02:34:33d'une sorte de protection
02:34:35grâce à cette Vierge-Marie.
02:34:37On célèbre l'Assomption dans notre pays,
02:34:39ce sont des messes, des pèlerinages,
02:34:41des processions, comment ça se passe ?
02:34:43Alors effectivement,
02:34:45d'abord il y a une messe qui est une solennité,
02:34:47une grande fête,
02:34:49une grande messe, on peut dire,
02:34:51qui est célébrée de manière toute particulière.
02:34:53Et puis effectivement,
02:34:55je le disais grâce à Louis XIII
02:34:57qui avait consacré la France à la Vierge-Marie,
02:34:59cette messe s'accompagne de processions
02:35:01à la fin de la messe
02:35:03pour confier la France à la Vierge-Marie
02:35:05et c'est ce qui va se passer ici
02:35:07au monastère Sainte-Marie-de-la-Garde
02:35:09d'où sera retransmise la messe de l'Assomption
02:35:11tout à l'heure à 11h.
02:35:13Ces processions vont avoir lieu
02:35:15dans tout le pays, dans le monde entier également
02:35:17parce que justement
02:35:19il faut honorer de manière particulière
02:35:21et donc une procession,
02:35:23c'est quoi ? Eh bien ce sont les prêtres,
02:35:25le clergé qui s'avance
02:35:27devant, suivi par les fidèles
02:35:29en chantant des chants
02:35:31à la Vierge-Marie pour l'honorer de manière toute particulière.
02:35:33Dernière question,
02:35:35Émeric Pourbet, quel est le programme
02:35:37à partir de 11h sur CNews ?
02:35:41Alors 11h, vous avez raison,
02:35:43ce sera diffusé au début de la messe,
02:35:45ce sera diffusé en direct de ce monastère.
02:35:47Alors pourquoi nous avons choisi ce monastère ?
02:35:49D'abord parce que lui aussi est consacré à la Vierge-Marie,
02:35:51il s'appelle Sainte-Marie-de-la-Garde,
02:35:53c'est situé entre Agen et Montauban
02:35:55et particulièrement
02:35:57aussi parce que
02:35:59la liturgie monastique,
02:36:01elle est toute particulière, vous le verrez,
02:36:03on expliquera ça à partir de 10h45
02:36:05avec le père-abbé de ce monastère,
02:36:07don Marc Guillot, qui nous dira justement
02:36:09comment est-ce que les moines constituent
02:36:11de pérennité dans le paysage,
02:36:13dans un paysage déchristianisé,
02:36:15et puis une sagesse aussi, une sagesse monastique.
02:36:17Voilà, et c'est ce que nous allons
02:36:19vous faire vivre à partir de 10h45
02:36:21et puis la messe à 11h en direct
02:36:23sur CNews.
02:36:25Et on vous retrouve avec grand plaisir, Émeric Pourbet,
02:36:27à partir de 10h45 sur CNews.
02:36:29On poursuit avec
02:36:31cette journée spéciale aussi,
02:36:33celle du 80e anniversaire
02:36:35du débarquement de Provence.
02:36:37Le chef de l'État qui est aujourd'hui dans le Var,
02:36:39on apprend d'ailleurs qu'une partie des événements
02:36:41qui étaient organisés
02:36:43est annulée en raison de la météo.
02:36:45On a vu tout à l'heure qu'il y avait
02:36:47des orages dans le sud-est de la France.
02:36:49On va tout de même parler de ces commémorations
02:36:51avec vous, Général Bruno Clermont.
02:36:53Bon, Général, pouvez-vous nous rappeler
02:36:55quel était l'objectif de ce débarquement
02:36:57de Provence ? C'était un peu plus
02:36:59de deux mois après celui de Normandie.
02:37:01C'était le même que celui de Normandie,
02:37:03libérer la France du jeune Asie.
02:37:05Pour libérer la France, il fallait envoyer
02:37:07des troupes considérables, des alliés,
02:37:09des troupes françaises. Il va y avoir donc celui de Normandie
02:37:11le 6 juin qui va durer plusieurs jours.
02:37:13Et à partir du 15 août,
02:37:15c'est le débarquement
02:37:17de Provence, un débarquement
02:37:19qui va être un formidable succès.
02:37:21Un débarquement qui va permettre
02:37:23de prendre le contrôle
02:37:25des ports de Toulon et de Marseille
02:37:27qui sont essentiels pour amener
02:37:29le soutien logistique à l'ensemble du corps
02:37:31de bataille qui vont chasser au cours des
02:37:33prochaines semaines et prochains mois
02:37:35l'ensemble de l'armée allemande de France.
02:37:37Donc un objectif stratégique,
02:37:39libérer la France.
02:37:41Comment s'est déroulé ce débarquement ?
02:37:43Quelles sont les similitudes et les différences
02:37:45avec celui de Normandie ?
02:37:47C'est vraiment une opération extrêmement aboutie.
02:37:49Elle a tiré la leçon de tous les débarquements.
02:37:51Il y en a eu plusieurs, il n'y a pas eu que celui de Normandie.
02:37:53Il y a le débarquement
02:37:55Torch en Afrique du Nord, le débarquement en Sicile.
02:37:57C'est un débarquement parfaitement
02:37:59réussi, qui a à peu près la même ampleur,
02:38:01un peu plus petit que celui de Normandie.
02:38:03C'est 350 000 hommes qui vont être débarqués.
02:38:05C'est 2000 bâtiments en soutien
02:38:07aux 300 navires de guerre et c'est 2000 avions
02:38:09qui vont être engagés. Donc la séquence
02:38:11de l'opération est un peu équivalente à celle de Normandie.
02:38:13D'abord des commandos vont neutraliser
02:38:15pendant la nuit les principales batteries
02:38:17allemandes. Ensuite il va y avoir un
02:38:19largage de parachutistes massifs puisque
02:38:215000 parachutistes seront largués avant
02:38:238h du matin et 10 000 dans la journée.
02:38:25Ensuite vous avez le débarquement de 90 000
02:38:27hommes dans la journée avec
02:38:29sur 14 plages différentes
02:38:31qui vont prendre possession des plages
02:38:33puis progresser dans le pays et chasser
02:38:35progressivement les Allemands avec
02:38:37le soutien de la marine et le soutien
02:38:39de l'armée de l'air. La France a joué un rôle
02:38:41important dans ce débarquement ? Ça c'est vraiment
02:38:43le point important. En fait quand on regarde
02:38:45les deux débarquements, le rôle
02:38:47de la France en France est considérable
02:38:49alors qu'il est finalement assez
02:38:51limité. En Normandie
02:38:53c'est 230 000 soldats
02:38:55qui vont être engagés dans ce débarquement.
02:38:57C'est ce qu'on appelle l'armée B, l'armée B
02:38:59de l'âtre de Tassini qui est la fusion
02:39:01entre l'armée, entre
02:39:03les forces françaises libres et l'armée d'Afrique
02:39:05qui va s'installer, qui va se monter
02:39:07en Algérie après
02:39:09le débarquement des Américains
02:39:11en Afrique du Nord et ces
02:39:13unités vont être équipées par les Américains.
02:39:15Ce sont 7 divisions qui vont être engagées
02:39:17dans le débarquement. Le premier jour
02:39:19le 15 août il n'y a qu'une brigade qui va débarquer
02:39:21une brigade de l'armée B
02:39:23mais le deuxième jour les 230 000 hommes seront débarqués
02:39:25et au-delà de ce débarquement
02:39:27c'est également l'épopée de l'armée B
02:39:29l'épopée de l'armée de l'âtre
02:39:31puisque très rapidement ils vont battre
02:39:33vaincre toutes les prévisions en matière
02:39:35d'efficacité. En quelques jours
02:39:37ils vont faire tomber Marseille et Toulon
02:39:39et un mois plus tard ils seront déjà à Dijon
02:39:41ils feront la rejointe, il y aura la rejointe
02:39:43entre la première armée qui est l'armée B grossie
02:39:45par les résistants FFI
02:39:47qui rejoindra la deuxième division
02:39:49blindée du général Leclerc
02:39:51qui a débarqué en Normandie le 1er août
02:39:53et cette première armée, l'armée Rhin et Danube
02:39:55va chasser les Allemands en dehors de France
02:39:57donc c'est à la fois un élément
02:39:59majeur qui permettra à la France
02:40:01d'être assis à la table des grands lorsque les
02:40:03discussions de l'amnistie
02:40:05pardon, les discussions
02:40:07arriveront
02:40:09à la fin de la guerre, le 1er mai 1945
02:40:11Et voilà pour ce moment d'histoire passionnante
02:40:13avec vous Général Bruno Clamont, merci
02:40:15beaucoup. On va vous parler maintenant de la Mirabelle
02:40:17et oui parce que conséquence du réchauffement climatique
02:40:19elle arrive de plus en plus tôt alors que les récoltes
02:40:21ne commençaient auparavant qu'autour du
02:40:2315 août, le fruit est déjà sur les étales
02:40:25depuis fin juillet. Oui mais pas d'inquiétude
02:40:27les producteurs ont su s'adapter, la qualité du
02:40:29produit n'est en rien altéré, Guilhem Lafage
02:40:33Elles étaient en avance sur vos étalages
02:40:35dans ce verger de Lorraine
02:40:37le mûrissement précoce des Mirabelles
02:40:39bouleverse quelque peu le calendrier
02:40:41conséquence des hivers plus doux
02:40:43la cueillette a dû être avancée
02:40:45Donc d'habitude on commence
02:40:47plutôt vers le 5-6 août la récolte
02:40:49des Mirabelles et cette année on a
02:40:51attaqué fin juillet donc un petit peu
02:40:53plus tôt pour nous
02:40:55Pas de panique pour les amateurs
02:40:57cette récolte prématurée n'a pas de
02:40:59conséquence sur la qualité du produit
02:41:01mais face aux incertitudes du climat
02:41:03les vergers doivent se moderniser
02:41:05pour aider les producteurs un robot
02:41:07est mis à l'essai, une petite révolution
02:41:09dans le secteur. Alors ce qu'on
02:41:11demande et ce qu'on attend de ce robot c'est
02:41:13qu'il soit capable de venir aider à la récolte
02:41:15donc aider à la récolte manuelle
02:41:17en saisissant
02:41:19les fruits et en récoltant
02:41:21les bons fruits qui sont les fruits de bouche
02:41:23ceux qui ne sont pas parasités
02:41:25et puis également tout au long de la période
02:41:27de maturité du fruit
02:41:29même de la fleur de pouvoir
02:41:31suivre, capturer un certain nombre
02:41:33de données pour pouvoir aider les producteurs
02:41:35à mieux évaluer la qualité
02:41:37du fruit au moment de sa récolte
02:41:39En attendant d'être opérationnel
02:41:41dans les prochaines années, la récolte
02:41:43manuelle reste la norme dans la majeure partie
02:41:45des vergers. Cette saison
02:41:476000 tonnes de fruits dorés devraient être
02:41:49récoltées, une quantité normale
02:41:51pour les producteurs qui ont su s'adapter
02:41:55On en avait beaucoup parlé
02:41:57sur ces news, on vous donne des nouvelles des deux astronautes
02:41:59coincés sur la station
02:42:01spatiale internationale
02:42:03à bord du vaisseau Starliner de
02:42:05Boeing depuis le mois de juin, leur mission
02:42:07devait initialement durer 8 jours
02:42:09mais elle s'éternise, et bien la bonne nouvelle
02:42:11c'est qu'ils devraient être fixés sur leur sort
02:42:13d'ici la fin du mois. Un comité doit se réunir
02:42:15dans les prochains jours, l'une des possibilités
02:42:17évoquées, c'est que les astronautes
02:42:19fassent leur retour grâce au vaisseau
02:42:21d'Elon Musk, mais ce serait une vraie humiliation
02:42:23pour Boeing, d'autant plus qu'il faudrait attendre
02:42:25l'arrivée du vaisseau en février
02:42:27prochain. Pas sûr que la nouvelle
02:42:29soit si bonne que ça, parce que février ça fait
02:42:31un petit peu long quand même pour rentrer chez soi
02:42:33j'achète une baguette de pain, je reviens dans 8 jours
02:42:358 mois au lieu de 8 jours !
02:42:37Je recherche un emploi
02:42:39non c'est pas moi, c'est le président
02:42:41américain Joe Biden, bientôt futur
02:42:43ex-président, sur le ton de la
02:42:45plaisanterie, il a dit ça lors d'une conférence de presse
02:42:47Une manière de faire référence à sa décision
02:42:49de ne pas se représenter à l'élection
02:42:51américaine, laissant à sa vice-présidente
02:42:53Kamala Harris le soin d'affronter
02:42:55Donald Trump, on l'écoute
02:42:57Vous faites des percées qui,
02:42:59à mon avis, vont changer toute la dynamique
02:43:01de notre mode de communication
02:43:03C'est pourquoi
02:43:05je vous ai invité à la Maison Blanche
02:43:07parce que je cherche un emploi
02:43:14Bon, le problème c'est quand même
02:43:16les prétentions salariales d'un Joe Biden
02:43:18C'est qu'elles doivent être assez élevées, je suis pas sûr qu'on puisse tous
02:43:20se payer un Joe Biden dans l'entreprise
02:43:22Enfin bon, je dis ça comme ça
02:43:24Marine Sabourin, merci beaucoup pour cette matinale
02:43:26A demain, on se retrouve encore pour la dernière de la semaine
02:43:28Général Bruno Clermont, merci infiniment
02:43:30On aura l'occasion de vous retrouver, je pense, dans les prochains jours
02:43:32pour beaucoup d'éclairages géopolitiques
02:43:34et géostratégiques, puisque l'actualité
02:43:36internationale est assez dense
02:43:38Le politologue Paul Antoine, qui nous a accompagnés
02:43:40pour décrypter l'actualité politique
02:43:42Et bien sûr, Alice Sommeraire pour l'économie
02:43:44Je crois qu'on vous retrouve dans le courant de la semaine prochaine
02:43:46Tout à fait, la semaine prochaine, Anthony
02:43:47Je vous souhaite un bon week-end
02:43:48Merci
02:43:49Merci à tous sur CNews
02:43:50On se retrouve donc demain à partir de 5h55
02:43:52Et dans un instant, l'heure des pros
02:43:54C'est avec Thierry Cabane