• il y a 4 mois

Aujourd'hui dans "Punchline", Élodie Huchard et ses invités débattent des sacrifices que doit faire Lucie Castets pour accéder à Matignon et de la stratégie de Emmanuel Macron.
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Transcription
00:00Alors, je le disais, il y a eu en politique ce premier couac autour des compromis de Lucie Castet,
00:05elle qui semble se montrer prête à des compromis, notamment sur le SMIC à 1 600 euros ou encore sur l'ISF.
00:11Ça n'est pas franchement du goût du reste du Nouveau Front Populaire.
00:14Les explications sont signées.
00:15Adrien Spiteri.
00:19Lucie Castet rétropédale-t-elle déjà avant même une éventuelle nomination à Matignon ?
00:24Oui, pour certaines personnalités de gauche comme Nathalie Arthaud, porte-parole de lutte ouvrière.
00:30Même pas à Matignon, que les promesses s'envolent déjà.
00:33Ces critiques interviennent après une prise de parole de la candidate du Nouveau Front Populaire dans les colonnes du Parisien.
00:39Le programme du NFP, c'est notre base de travail,
00:42mais il a été construit pour l'exercice du pouvoir en cas de majorité absolue.
00:46Sur cette base programmatique, on veut aller chercher des accords.
00:49Sur le SMIC à 1 600 euros et la suppression de l'ISF, elle assure…
00:53Cela reste des horizons.
00:55Un avis loin d'être partagé par Aurélie Trouvé, députée LFI.
00:59Pour elle, le programme du NFP doit être appliqué dans son intégralité.
01:03Si nous commençons un gouvernement en disant
01:06finalement on ne va peut-être pas faire l'abrogation de la réforme des retraites,
01:09on ne va peut-être pas faire le SMIC à 1 600 euros, ça ne marchera pas.
01:12Nous ne voulons pas trahir les électeurs qui ont voté pour nous.
01:16Lundi, Lucie Castet avait envoyé un courrier aux parlementaires,
01:19excepté ceux du Rassemblement national.
01:22Elle expliquait vouloir convaincre au-delà de son propre camp.
01:26Paul-Antoine, effectivement, on a deux visions qui sont en train de s'affronter.
01:30D'un côté de se dire, nous n'avons pas la majorité absolue
01:33et donc on ne pourra pas faire passer de texte, on sera renversé,
01:37mais on ne s'en tient qu'à notre programme.
01:38Ou on a Lucie Castet qui comprend, même s'il y a peu de chances qu'elle arrive à Matignon,
01:42que si ça devait être le cas, de toute façon, elle devra faire des compromis.
01:45Déjà, j'ai un mea culpa à faire,
01:48parce que j'avais dit sur votre plateau il y a une semaine et demie
01:50qu'elle allait avoir du mal à endosser les habits de femme politique.
01:54Elle le fait extrêmement bien.
01:55Elle était plus discrète jusque-là.
01:57C'est la première fois qu'elle s'émancipe, si on peut dire.
02:00On est bien d'accord et elle s'émancipe de la France insoumise.
02:02Et c'est très important.
02:04Clairement, la cassure qu'il va y avoir,
02:06parce qu'il va y en avoir une entre la France insoumise et le reste du NFP,
02:10est en train de s'opérer et on ne peut pas donner tort là-dessus
02:14aux élus de la France insoumise.
02:15Ils ont bataillé pour mettre en place un programme.
02:18Ils ont été élus sur ce programme.
02:20Il faut se rappeler quand même que la campagne a été rapide,
02:24assez violente quand même.
02:25Il y a des militants qui ont des espoirs,
02:28qui militent pour vous.
02:30Ils ont milité sur ces promesses-là.
02:32Et là, maintenant, ils sont en train de comprendre
02:33que le Premier ministre que la gauche, que le NFP veut mettre,
02:37c'est quelqu'un qui vient du système,
02:38qui a fait Sciences Po, qui a fait l'ENA aux fonctionnaires
02:41et qui, en plus, maintenant, vous explique que finalement l'horizon...
02:44L'horizon, ça ne veut rien dire, excusez-moi, mais ça veut rien dire.
02:46Oui, ça reste un horizon, c'est ce qu'on n'atteint jamais.
02:48Voilà, c'est exactement ce que j'allais dire.
02:50Ce sera le SMIC à 1 600 euros.
02:52La réforme des retraites, on verra.
02:54C'est complètement hallucinant.
02:56Elle est déjà en train de trahir alors qu'elle n'est même pas à l'Élysée.
03:00Et finalement, celui qui est le grand gagnant de tout ça, c'est Emmanuel Macron.
03:03Il est en train d'attendre.
03:04Il voit que c'est en train de se détruire à gauche
03:06et il pourra tranquillement arriver sur un champ de ruines
03:08en disant, écoutez, moi, je vais ratisser large
03:11avec la droite qui veut parler avec moi,
03:14la gauche qui veut parler avec moi
03:16et ensemble, on trouvera un gouvernement d'union.
03:19C'est la stratégie de l'hypercentre pour Emmanuel Macron.
03:23Il redevient le maître des horloges de manière pleine et entière.
03:31Madame Castex, pour lui, n'est pas un souci.
03:33D'abord, il pourrait très bien être très habile,
03:36la prendre en lui disant, écoutez, madame,
03:38venez, vous êtes première ministre.
03:41Maintenant, malgré tout, vous allez aller demander
03:44la confiance de votre gouvernement.
03:46Et puis là, on verrait bien que de toute façon,
03:49elle ne l'aurait pas.
03:50Ça permettrait à Emmanuel Macron de voir
03:53si le Parti socialiste s'abstient ou ne s'abstient pas.
03:56Ce serait quand même une donnée importante.
03:57Quant à, pour en revenir aux propos de madame Castex
04:00dans Le Parisien, elle dit, on veut aller chercher des accords.
04:02Très parfait, mais avec qui ?
04:05Avec qui ?
04:06Le NFP n'est qu'une majorité relative.
04:08Monsieur Emmanuel Macron, en revanche,
04:11en élargissant avec son hypercentre,
04:13en élargissant le centre,
04:15peut trouver des majorités de circonstance,
04:18c'est-à-dire texte à texte.
04:19Voilà, et par conséquent,
04:21il redevient totalement le maître du jeu.
04:24On est bien obligé de reconnaître que, de ce point de vue,
04:26sa stratégie est plutôt payante.
04:28Excusez-moi, c'est ce que je ne comprends pas, en fait.
04:30C'est qu'Emmanuel Macron a dit plusieurs fois,
04:32là, pour le coup, il a été honnête,
04:33il a dit qu'il ne prendrait pas Lucie Castex
04:35comme première ministre.
04:36Donc, elle, elle devrait plutôt jouer la carte de la gauche
04:39et du coup, se gauchiser un peu, si je puis dire,
04:42plutôt qu'essayer de draguer une partie des centristes
04:45qui, de toute façon, ne viendront pas travailler avec elle.
04:48Donc, là, elle perd, elle, surtout les tableaux
04:50et le tableau que la gauche renvoie n'est pas très bon.
04:54Il aura fallu...
04:55Donc, ils ont crié victoire après 5, 6, 7 tours,
04:57parce que c'est le 7e tour, là, ou le 8e tour qu'ils font.
04:59Ils ont crié victoire.
05:01Moi, je me suis perdu dans les comptes.
05:02J'étais en train de compter, mais parlez, parlez.
05:04Je vous compte en attendant.
05:05Mais globalement, c'est leur 8e tour.
05:08Ils ont crié victoire.
05:09C'est le 7e.
05:09C'est le 7e, voilà.
05:10Ils ont crié victoire.
05:12Ils sont incapables de trouver un premier ministre.
05:13Il leur faut trois semaines pour se mettre d'accord.
05:15Et maintenant, leur premier ministre est en train de leur péter dans les mains.
05:18Ce n'est pas un très beau spectacle qu'ils offrent à leurs militants à gauche.
05:22De toute façon, les 1 600 euros sont inapplicables.
05:25Ils sont inapplicables.
05:26Donc, il faut être aussi honnête.
05:27Il y a quand même un principe de réalité qui s'applique.
05:31Oui, mais c'est vrai qu'à Maurie Brelet, Lucie Castex,
05:33il y a deux jours, je crois, disait
05:36« Emmanuel Macron compte sur nos dissensions.
05:39Il verra qu'il n'y en a pas. »
05:40Alors, ça a duré deux jours,
05:42puisque là, on voit bien qu'il y a des dissensions
05:44entre, comme le disait Paul-Antoine à l'instant,
05:46on voit qu'elle s'émancipe.
05:47On a beaucoup dit que dans les premières interviews,
05:49Lucie Castex était trop en retrait,
05:51qu'elle ne disait pas franchement ce qu'elle pensait,
05:52qu'elle semblait un petit peu naviguer à vue au milieu du programme,
05:55à ne vouloir vexer personne.
05:57Forcément, quand elle est de plus en plus dans les médias, etc.,
06:00un jour, elle finit par donner son propre avis, enfin,
06:03et on voit que ça ne plaît pas à toute la gauche.
06:05Cet énième épisode « Rocambole Est »
06:07confirme ce que l'on sait tous,
06:08c'est-à-dire que le nouveau Front populaire
06:10est une imposture politique,
06:13pour ne pas dire une escroquerie politique.
06:15C'est une alliance de circonstances
06:17dont beaucoup des députés ont été élus
06:19grâce au Front républicain
06:20et donc n'ont absolument aucune légitimité.
06:22Elle-même est une technocrate qui n'a jamais été élue.
06:25Elle n'est pas appréciée même au sein même de son camp.
06:27On a vu des courants minoritaires au Parti socialiste
06:29contester le choix.
06:31Oui, on voit qu'Anne Hidalgo la défend,
06:33c'est le minimum syndical.
06:34Oui, elle a commencé d'ailleurs par la défendre
06:36pour finalement après la lâcher,
06:38soutenant une gauche plus responsable.
06:40Elle disait qu'elle avait une personnalité sympathique
06:41ou quelque chose comme ça, une personnalité sérieuse.
06:43Et puis je ne suis pas sûr que recevoir le soutien d'Anne Hidalgo
06:45soit forcément un avantage.
06:48Non, et puis il faut surtout rappeler
06:50qu'au sein du nouveau Front populaire,
06:52c'est la France insoumise qui pèse,
06:54qui décide de la ligne.
06:57Et d'ailleurs, ça a été très bien expliqué dès le début
06:59par Jean-Luc Mélenchon qui a dit
07:00c'est le programme du nouveau Front populaire
07:02et rien que le programme.
07:03Par ailleurs, en pratique,
07:05les positions, malgré les gestes ou l'ouverture de Lucie Castex,
07:08les positions idéologiques entre la droite, le centre
07:11et celles du nouveau Front populaire
07:13sont totalement irréconciliables.
07:15On a peine à discerner
07:18quel projet de loi pourrait emporter,
07:22pourrait convaincre tous ces gens-là
07:24à peu près aucun
07:25de voter ensemble, absolument.
07:26Et ce qui a été très bien dit,
07:28celui aujourd'hui qui se frotte les mains,
07:30c'est évidemment Emmanuel Macron à l'Élysée
07:32qui voit cette gauche se déchirer
07:35et au point même d'imploser.
07:38En tout cas, c'est le scénario qu'il espère
07:40en attendant de trouver un candidat
07:42autour du Bloc central et plutôt de la droite.
07:44Xavier Roffeur, ce qu'on voit,
07:45c'est que chacun des camps politiques
07:47appelle au compromis,
07:48le compromis qui va être nécessaire, évidemment,
07:51si quelqu'un finit par arriver au pouvoir.
07:52Mais tout le monde vante le compromis,
07:54mais on a l'impression sans le vouloir vraiment.
07:56Au fond, on dit on va faire des compromis,
07:58mais ça ne sera que notre programme.
07:59C'est un petit peu contradictoire.
08:00Alors, on n'est pas vraiment dans ma spécialité,
08:03donc je serai bref.
08:04J'ai un peu l'impression que c'est la comédie de l'été,
08:07que tout le monde s'en fout
08:07et qu'on attend la prochaine dissolution.
08:09Voilà, c'est ça.
08:10Il va y avoir une autre dissolution,
08:11tout le monde le sait.
08:12Et en attendant, il faut remplir les journaux.
08:15Et vous avez l'article 16.
08:17Des pleins pouvoirs pour le président de la République.
08:19Il y a un moment, l'article 16 peut servir.
08:21Alors évidemment, toujours dans le cadre de la loi,
08:26c'est-à-dire pendant un temps donné,
08:28il peut être reconduit.
08:30Mais enfin, attendez,
08:31il y a la perspective tout de même de l'article 16.
08:34Je suis d'accord avec vous.
08:35Moi, je ne pense pas que le président soit si embêté que ça.
08:38Encore une fois, c'est lui le grand gagnant.
08:39Il a juste une problématique.
08:41Oui, lui, finalement, ça ne l'empêche pas pour l'instant
08:43ni de faire des voyages à l'étranger,
08:44ni de faire ses déplacements.
08:45Lui, pour le coup, c'est celui qui s'en bat les couilles.
08:46Ça, c'est son rôle régalien.
08:47Il a juste un faux pas à ne pas faire,
08:49et il le sait très bien,
08:50et il connaît très bien la vie politique française,
08:52il ne le fera pas,
08:53c'est de trouver un Premier ministre qui lui fera de l'ombre.
08:55Bien sûr.
08:55Parce que c'est la fin de son mandat.
08:57Donc, il doit trouver,
08:58c'est un peu délicat quand même,
08:59il doit trouver un Premier ministre
09:00qui est quand même un peu charismatique,
09:01qui peut parler à la droite et à la gauche,
09:03mais qui ne va pas se dire
09:04« Je suis Premier ministre,
09:05le patron y part bientôt,
09:07ça va me donner des ailes. »
09:08Donc, ça, c'est un petit peu délicat,
09:10mais à part ce nom-là,
09:11et qu'il va trouver,
09:12et qu'il a peut-être déjà sûrement,
09:14la situation est plutôt bonne pour lui.
09:16Et à Maurice Brolet, avant qu'on écoute Hervé Mourin.
09:18Oui, c'est pour ça que la solution
09:20d'un gouvernement technique,
09:23enfin d'un Premier ministre
09:25qui se chargerait des affaires courantes,
09:27on pense à des hauts fonctionnaires.
09:29Il y a des noms qui circulent
09:30dans la coulisse politique
09:31et qui sont des gens souvent
09:33très méconnus du grand public.
09:35Et qui ne vont pas forcément
09:36chercher l'ultra communication.
09:37Absolument.
09:38Donc, peut-être que là,
09:39c'est la solution en effet
09:40de nommer un Premier ministre
09:41qui ne fera pas de l'ombre au Président
09:43au moins pour un an.
09:44Je voudrais qu'on écoute justement Hervé Mourin,
09:46le président de la région Normandie,
09:48était l'invité ce matin d'Anthony Favalli
09:50pour l'interview politique CNews Europe 1.
09:53Écoutez ce que disait Hervé Mourin
09:55sur le ou la futur prochain Premier ministre.
09:59Je regardais la campagne
10:01de la candidate de la France insoumise.
10:04Ça a un côté quasi indécent
10:08de quelqu'un qui n'a jamais exercé
10:10aucune responsabilité politique
10:12et qui est directrice des finances
10:15à la Ville de Paris
10:16qui dit, moi je peux être Premier ministre de la France.
10:18Vous parlez de Lucie Castaner.
10:19Oui, voilà.
10:20Ce que je crois, c'est qu'il nous faut
10:21quelqu'un qui a suffisamment
10:23d'expérience politique,
10:24qui connaît très bien
10:25l'environnement de l'Assemblée nationale
10:26et qui est capable, en quelque sorte,
10:28de faire en sorte
10:29que la France ne tombe pas
10:30dans une crise de régime.
10:31C'est ça qu'on lui demande.
10:32Ce que je sais,
10:33c'est qu'on a une année
10:35où l'essentiel du travail du gouvernement,
10:38c'est d'essayer d'améliorer les choses
10:39sur un certain nombre de points
10:41et surtout de faire voter un budget
10:43et un budget qui répond
10:45à la question qui nous est posée
10:46par les institutions européennes,
10:48c'est qu'est-ce que vous faites
10:49pour réduire votre déficit
10:51puisque là nous sommes dans une période
10:53où nous sommes sous la menace
10:56de sanction de la Commission européenne
10:58pour déficit excessif ?
10:59C'est vrai, Vincent Roy,
11:00que dans une Assemblée
11:02qui va être si complexe
11:04où des compromis devront être allés chercher
11:06mais avec beaucoup de stratégie, etc.,
11:09on se dit quelqu'un
11:10qui n'a jamais été élu,
11:12qui a été, certes, intéressé par la politique
11:14mais qui n'est pas vraiment
11:15dans le serail,
11:16ça n'est peut-être pas le meilleur moment
11:17pour tenter cette expérience.
11:19Vous avez une interview
11:22qui est très intéressante
11:23dans le Figaro d'aujourd'hui
11:24entre Alain Minc,
11:27interviewé par Alexandre Devecchio
11:29et Alain Minc dit
11:30qu'il faut, en quelque sorte,
11:32il va plus loin
11:33que ce que je vous disais tout à l'heure,
11:34il dit que le but
11:35serait d'annuler Mme Castey
11:38et pour l'annuler,
11:41il faut la nommer Première ministre
11:43et lui demander
11:45d'aller demander à l'Assemblée
11:48la confiance de son gouvernement.
11:51Au moins, tourner vraiment cette page.
11:53Oui, parce que ça permet
11:54de voir les dissensions,
11:55notamment du Parti Socialiste
11:57et par conséquent,
11:58de récupérer cette petite manne
12:01mais on ne récupère
12:03que des petites mannes
12:04qui est utile dans ces cas-là
12:05et de récupérer quelques,
12:07pour ouvrir une majorité,
12:09à la droite du centre
12:11mais ça ferait,
12:12avec des socialistes,
12:14le centre et la droite
12:17canale historique,
12:18si l'on veut,
12:19ça fait un hyper-centre.
12:21Et cet hyper-centre-là
12:23fait une majorité de circonstances
12:25qui permet de gouverner.
12:26C'est le seul moyen.
12:27Il faut, au bout d'un moment,
12:29annuler Mme Castey
12:30et par conséquent,
12:31retrouver quelques voix socialistes
12:33dans ce que,
12:34d'une expression que je déteste,
12:36Emmanuel Macron appelle
12:37l'arc républicain.
12:38Je déteste cette expression
12:39parce que, parfois,
12:40dans l'arc républicain,
12:41on met des gens
12:42puis après on les enlève
12:43parce que l'arc républicain
12:44vous convient ou non
12:45si bien que l'arc républicain
12:47dont nous parlons
12:48devient aussi un arc républicain
12:49de circonstances.
12:50Donc tout est de circonstances
12:51aujourd'hui
12:52puisqu'il n'y a aucune majorité viable.
12:55Sans cela,
12:57je crois que la perspective
12:59de l'article 16
13:00n'est pas non plus
13:01à rayer d'un revers de main.
13:03D'autant que M. Macron
13:04est un individu
13:05particulièrement imprévisible.

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