Dans les négociations entre Israël et le Hamas, «la France a intérêt à rester un point d’équilibre» selon le général Bruno Clermont. Il incite à miser sur la diplomatie afin de ne pas prendre parti pour un camp.
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00:00L'administration de la France, même si c'est critiquable de l'extérieur, a intérêt à rester un point d'équilibre.
00:07Un point d'équilibre, comme elle l'a fait lorsque, d'ailleurs, il y a eu l'attaque du 13 avril.
00:11Les forces françaises ont participé à repousser l'attaque de l'Iran.
00:14Et c'est une chose d'être dans une position défensive et c'est une autre dans une position offensive
00:18et d'accompagner Israël dans ses ripostes ou de se mettre aux côtés des États-Unis dans les ripostes.
00:24On le voit avec les outils. C'est vrai qu'on protège le trafic commercial avec notre frégate.
00:30Mais on ne fait pas ce que font les Américains et les Britanniques qui font des fapes préventives sur le sol du Yémen
00:36pour détruire les rampes de lancement des missiles et des roquettes.
00:39Donc, cette position, elle est liée à une histoire de la France qui a effectivement des relations avec l'Égypte,
00:46avec les Émirats, avec le Qatar, avec des pays qui sont ce qu'ils sont.
00:50Mais on a des relations avec tous les pays. La diplomatie existe en France et existe.
00:55La relation avec le Liban est particulière. On a une relation spéciale avec le Liban.
00:58Le Liban est pratiquement un état failli dans lequel finalement, on ne sait pas tellement avec qui il faut discuter.
01:02Mais être présent au Liban, ça me paraît nécessaire, ne serait-ce que pour soutenir les chrétiens du Liban
01:07qui ont besoin de voir que la France ne les abandonne pas.
01:10Position compliquée, mais je préfère une position compliquée de la France en Israël en ce moment
01:14plutôt qu'une position qui nous ferait pencher dans les deux camps et qui nous exclurait d'une solution interne quelle qu'elle soit.
01:20Sous-titrage Société Radio-Canada