• il y a 2 mois
Avec Jacques Mestre, président de l’UMIH Hérault Montpellier (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie)

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##LE_COUP_DE_FIL_DU_MATIN-2024-08-16##

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Transcription
00:00300. Tout de suite, on essaye de repartir à la plage.
00:06J'ai dit on essaye, je vois des yeux nostalgiques de leurs vacances dans le studio de Sud Radio. On retrouve notre invité Jacques Mestre, bonjour !
00:14Bonjour. Soyez le bienvenu sur Sud Radio, merci d'être aussi matinal pour nous.
00:18Vous êtes le président de l'UMI, de l'Héros à Montpellier, de l'Héros Montpellier.
00:22L'UMI c'est l'union des métiers et des industries de l'hôtellerie. Vous êtes hôtelier vous personnellement, c'est ça ?
00:28Non, je suis restaurateur.
00:3252 ans que je suis au même endroit que la création, et voilà, à la Grande Motte.
00:37Donc ça fait 52 ans que vous êtes à la Grande Motte, c'est ça ?
00:40C'est ça, toujours en activité.
00:42Toujours en activité. Elle a quel âge la Grande Motte, cette station balnéaire ?
00:47Ecoutez, on va dire qu'elle a démarré depuis 68, vraiment.
00:51Oui, 68, donc vous êtes dans les premiers.
00:53Ah, je suis un des pionniers.
00:55Oui, vous êtes un pionnier.
00:57Exactement.
00:59Bon, on est ravis d'être avec vous en tout cas, Jacques Mestre, ce matin,
01:03parce qu'on voulait faire un bilan de ces vacances du mois d'août,
01:06et notamment à la mi-août, en plus, on est en plein pendant le pont.
01:09Est-ce que les Français sont partis en vacances ? Est-ce qu'ils sont à la plage ?
01:12Alors, les Français sont partis parce qu'il y a du monde, effectivement.
01:16Mais aujourd'hui, la chose essentielle, c'est que le pouvoir d'achat est touché à des personnes.
01:24Oui.
01:26Il y a des restrictions. Un exemple, dans l'hôtellerie,
01:29d'habitude, on réserve 8 jours, 10 jours d'office.
01:33Là, il nous arrive que les gens réservent 2 jours.
01:36D'accord.
01:37Un jour. Ils se privent, si vous voulez, ils restreignent leur séjour.
01:42Oui.
01:43Au lieu de le prendre complet.
01:45Il y a une chose que vous avez dit, maintenant,
01:48c'est que les élections arrivant, ils ne sachent pas où on va,
01:52ça donne l'influence qu'on veuille ou qu'on ne veuille pas.
01:56On ne sait pas si on paiera davantage d'impôts ou pas dans un mois.
01:59On ne sait pas à quelle source on va être mangé.
02:01Exactement. C'est ça. Donc ça, c'est intéressant d'en parler.
02:04Est-ce que c'est la même chose au restaurant, puisque vous, vous êtes restaurateur ?
02:07Le restaurant est encore plus touché, parce qu'aujourd'hui, on fait attention,
02:13on va faire les marchés. Au marché, on se met à l'endroit où on a loué,
02:17on mange à l'endroit où on a loué.
02:20Au lieu d'aller 3 fois au restaurant, un exemple, dans la semaine,
02:24il n'y aura qu'une fois. Donc tout ça a des conséquences.
02:28Nous-mêmes, restaurateurs, problème, tout ayant augmenté,
02:32il ne faut pas avoir peur de le dire, et les charges ayant augmenté également,
02:40quand je paie quelqu'un de 2 000 euros net, ça me coûte 7 000, je suis froid.
02:47Ça, vous oubliez tout, c'est d'en parler.
02:50On en parle, on en parle. On est tous des fils de paye,
02:53on sait délire, vous savez.
02:54Aujourd'hui, je voudrais bien qu'on augmente, mais ça reste que de 100 euros.
03:00Si on veut augmenter 100 euros, c'est pas 100 euros qu'on augmente,
03:04c'est à côté de 300 euros, en gros.
03:06Ce qui m'amène à cette question d'ailleurs, Jacques Mestre, elle est intéressante.
03:09Vous êtes chef d'entreprise en tant que restaurateur,
03:12et vous dirigez une fédération régionale de chefs d'entreprise.
03:16L'un des blocs à l'Assemblée nationale veut porter le SMIC à 1 600 euros.
03:21Est-ce que vous, vous pensez que c'est faisable ?
03:23Je parle du Nouveau Front Populaire.
03:25Oui, tandis qu'ils arrêtent de rêver et tout, on n'est pas à l'usine
03:29et faire n'importe quoi.
03:31D'abord, quand on dit, je donne un salaire de tant,
03:35eh bien, il me coûte tant.
03:37À ce moment-là, on verra combien ça coûte.
03:39Si c'est ça, la moitié des entreprises vont disparaître.
03:42Les petites entreprises, je ne parle pas des gros groupes,
03:46je parle des gens qui sont aujourd'hui en situation,
03:53et quand vous passez 1 600 euros,
03:55il faudra me dire les charges qu'il y a à côté.
04:00À un moment donné, il faut arrêter de parler avec la réalité.
04:041 600, monsieur, ça vous coûte 3 200, ça vous coûte 4 000 et quelques.
04:09Et vous n'avez pas les moyens.
04:10Donc en gros, si jamais un gouvernement vous impose une augmentation du SMIC,
04:15vous ferez quoi ?
04:17Il y a plus de 30% qui disparaît trop.
04:20Déjà que la saison n'a pas été bonne,
04:22que le mois de juillet n'a pas été bon,
04:24parce qu'en gros, il y a été le moins de 30% en général dans toute la France,
04:28ce sera catastrophique.
04:30Aujourd'hui, le mois d'août, c'est toujours un mois fort.
04:33Il est encore fort.
04:35Mais si vous voulez, ça a été fait avec de l'économie.
04:39On ne se lâche pas comme on faisait de temps en temps.
04:41Allez, tant pis, on y va, on est en vacances.
04:43Allez, on le fait, on fait ci, on va faire des promenades et compagnie.
04:47Ce n'est pas le cas.
04:49J'ai une dernière question qui vous concerne un peu plus personnellement.
04:52Vous l'avez dit, vous êtes restaurateur à la grande mode,
04:54Station Belner, très connue,
04:56qui a été fondée dans l'Hérault en 1963,
04:59ce qui fait donc 61 ans, si je sais toujours compter.
05:03Est-ce que la station est toujours aussi bien entretenue ?
05:07Est-ce qu'elle a su se renouveler ou pas ?
05:10Alors d'abord, je ne connais pas une station qui a 70 % de surface verte entretenue.
05:16C'est le cas.
05:18La deuxième chose,
05:20le mur c'est évoluant, tout est évoluant.
05:24Il faut qu'on donne le tourisme,
05:26qu'on soit capable de répondre aux clients.
05:28Le client sait, je vais dans un endroit,
05:30j'arrive, je vais où, par quel endroit j'arrive,
05:33je suis fiché, on m'encombre et je peux me garer.
05:37Aujourd'hui, permettez-vous ça à tous les politiques,
05:40quels qu'ils soient, il faut qu'ils se mettent à la tête,
05:42il faut que je puisse me garer.
05:44Et ce n'est pas possible à la grande mode ?
05:46Écoutez, quand vous avez des influences de monde,
05:49si on ne prend pas les dispositions pour bloquer,
05:52comment on fait ?
05:54Et comme quoi, ça veut dire qu'on retrouve en vacances,
05:56par moments, les problèmes qu'on a en ville, toute l'année.
05:58Il ne faut pas s'énerver, il ne faut pas que les gens s'énervent,
06:00et il faut qu'ils soient détendus en vacances,
06:03et qu'on leur donne les prestations nécessaires.
06:05On espère que vous en profitez, en tout cas.
06:08On vous souhaite un agréable vendredi, merci beaucoup Jacques Mestre.
06:11Président de l'UMI, de l'Héros Montpellier,
06:13l'Union des métiers des industries de l'hôtellerie,
06:16restaurateur à la grande mode, il s'appelle comment le restaurant,
06:18si jamais on a des auditeurs ?
06:20On vous attend, nous sommes sur la grande mode, sur le littoral.
06:24Oui, et comment il s'appelle ?
06:26Comment s'appelle votre restaurant ?
06:28Bon, on y arrivera en tout cas.
06:30On va continuer pour vous attendre.
06:32Merci beaucoup Jacques Mestre, bonne journée à vous,
06:34on va partir en voyage, c'est dans un instant.

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