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00:00C'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c
00:31A environ 16h, 16h05, moi j'étais dans la mosquée, j'ai travaillé avec les caroleurs, parce que le matin j'ai fait un jeûne, donc je suis venu me chercher, je cherchais du travail, pour avoir de l'argent pour finir mon permis.
00:46Donc c'est comme ça que je suis allé vers le patron, et c'est comme ça que le patron caroleur m'a dit il n'y a pas de soucis, je vais travailler, il m'a dit oui, que de venir commencer à travailler, que de me changer pour travailler, donc je me suis changé pour aller travailler avec eux.
01:01Donc on a travaillé, on a travaillé jusqu'à quand, on a fini de travailler, on a fait monter les carreaux, on a fini de travailler à midi, tout le monde est descendu à midi pour aller manger, et puis maintenant on est retourné à 13h30, nous sommes revenus pour travailler.
01:15Et dans les 13h30, il m'a dit qu'il y avait des gars qui allaient m'envoyer des carreaux, qui déchargeaient les carreaux, pour faire entrer dans la mosquée, et c'est comme ça qu'il m'a dit d'aller chercher quelques carreaux pour envoyer dans le bâtiment, nous étions au deuxième, il m'a dit d'aller chercher les carreaux pour envoyer.
01:37Et c'est comme ça que j'ai déchargé, j'ai cherché les carreaux, j'ai déboisé, et puis maintenant il y a quelque chose qui est venu dans mon esprit, en me disant que de sortir, il fallait acheter quelque chose, donc comme il y avait des jetons sur moi, je suis sorti, je suis descendu de la mosquée, je suis parti à la boutique pour aller acheter un biscuit.
01:57Et c'est comme ça que j'ai fini d'acheter le biscuit, je suis revenu, je suis revenu encore sur le chantier, et puis il y a quelque chose qui m'a interpellé encore pour me dire, non, va courir un peu avec les maçons, les ouvriers sont en train de travailler à côté de toi là, va courir avec eux.
02:11Et c'est comme ça que je suis allé sur le chantier, c'est comme ça que j'ai couru avec les ouvriers là-bas, et les ouvriers, le chef de maçon m'a dit, va travailler sinon ton patron va se fâcher, et c'est comme ça que j'ai dit, je vais aller travailler.
02:22Et donc, quand ils m'ont dit ça, je vois d'un coup la mosquée s'est écoulée. Il a simplement peut-être voulu m'évanouir parce que ça m'a dépassé, jusqu'à présent je n'arrivais pas à croire que c'est moi que j'ai échappé à la mort.
02:36La première personne que je voulais sauver, c'est avec le monsieur que j'ai travaillé. Mais le monsieur aussi, je ne voyais pas son corps, parce qu'il y avait déjà le monde.
02:47C'est comme ça, lui-même, il était le premier à sortir pour se présenter, puis après lui, il y avait un deuxième monsieur qui était blessé au pied, le pied était déchiré, le fer l'a déchiré, donc le sang sortait.
03:02Et le troisième, c'est un vieux que je connais aussi, c'est lui que j'ai vu en bas du béton, il a tenté de lutter pour sortir, et c'est comme ça que j'ai dit aux jeunes de venir m'aider, on a fait ça, c'est le vieux.
03:14Et puis après ça, on a fait ça, c'est le corps d'un jeune. Après le corps d'un jeune, on a fait ça, c'est le corps d'un monsieur. On a fait ça, c'est quatre personnes.
03:20On voit que les pompiers sont venus, deux gravement blessés, et puis deux morts. Et puis le reste, c'est les pompiers et l'ambulance qui ont fait le reste.
03:32La prière, c'était à 16 heures. L'imam m'avait appelé à la prière. Quand l'imam m'a appelé à la prière, il a fait la tentation, puis on faisait la tentation, c'est lui qui avait fait, et puis du coup, on n'attendait plus maintenant.
03:45L'imam parlait du micro, on a vu que c'est le meuble qui a s'effondré sur eux.
03:50Moi, justement, je voulais remercier le Seigneur parce que j'ai échappé aussi à la mort. Parce que c'était comme si je m'entêtais et je voulais rester. Peut-être moi aussi, je n'allais pas vivre aussi.
04:01Franchement, hier, j'étais à la maison, je suis sortie, et après, il a dit « Ah, je m'en vais rendre visite à maman ».
04:07Non, après, ici, on est venus. Dès qu'ici, on était dans la cour, on était assises là-là, on était à causer.
04:14Puis, en même temps, on a entendu le bruit. Ça a fait bruit en même temps. Tout le monde a commencé à courir pour sortir.
04:20Là, je m'approche vers la mosquée, il m'a trouvé qu'il y avait un côté de la mosquée qui avait tombé.
04:26Moi, je pleurais même. Ils ont fait sortir les gens pour les déposer.
04:31Donc, à ce moment-là, il ne brisait pas. Hier, moi, je n'ai pas dormi.
04:34La maison est juste à côté de la mosquée.
04:36Non, il y a un vieil qui est derrière, un voisin qui est en bas, là.
04:39Avant-hier, lui, il a parlé de ça. Il dit « Ah, ce que vous êtes là à faire, la mosquée n'est pas solide.
04:44Ce que vous êtes là à faire, ça que vous êtes là à mettre dessus, ça ne va pas tomber. »
04:48C'est ça qui était hier.
04:50Puis, en même temps, c'est tombé. Lui, il a dit « Ah, ce que vous êtes là à faire, ça que vous êtes là à mettre dessus, ça que vous êtes là à mettre dessus, ça ne va pas tomber. »
04:57Je n'ai pas, je ne me suis pas approché.
04:59Là, j'ai vu, ils ont fait sortir d'autre, mais je ne me suis pas approché.
05:02Puis, la courbière est venue prendre des gens pour partir.
05:07C'est tout. C'est ça. Je me suis arrêté au fond, là, pour regarder.
05:10Je ne me suis pas approché à côté de l'enfant.
05:12Mais c'est normal. Au niveau de Bouboudi, s'il y a un événement, il y en a eu.
05:16Pour moi, c'est un devoir. Devoir d'être à côté de nos administrés.
05:21Surtout lorsqu'il y a des pertes de vie.
05:23Ce qui est dommage.
05:25Et je pense que nous essayons de nous battre pour qu'il y ait le moins de pertes de vie possible.
05:31Mais c'est Dieu qui décide toutes choses.
05:33Nous demandons aux uns, aux autres, et aussi à ceux qui font les constructions,
05:38de vraiment faire un peu plus attention et de penser à préserver la vie.
05:45Que les travaux qu'ils ont à faire se fassent en toute connaissance et dans la légalité.
05:50C'est-à-dire, mettons les normes pour ne pas que nous nous retrouvons dans ce genre de problème.
05:56Il y a coup à la famille, il y a coup à l'imam.
05:58Et sachez que la mairie de Bouboudi sera toujours à leur côté.