• il y a 3 mois
14 août 2 024

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Révélations de delta de la Lyre

- Didier créa 1 centre de réhabilitation des jeunes qui fonctionna à merveille. Aucun parti politique ne lui fit poursuivre cette aventure.

- Stan Maillaud

Pareil que pour Didier, Stan Maillaud aura été formé dans le même centre militaire, à Bayonne.

Stan est l’1 de ceux ayant accusé l’armée française d’avoir séparé des hommes & des femmes du Rwanda dans des grandes tentes différentes afin de les sauvegarder des combats, mais, en fait, de proposer ainsi aux militaires français de pouvoir violer toutes les femmes s’y trouvant.
Stan a délibérément menti.

Stan Maillaud dans 1 émission du très regretté Tépa, assassiné par l’Etat profond, ne cessa de clamer qu’il luttait contre les réseaux pédocriminels. Cependant, le teneur d’un blog spécialisé depuis longtemps dans ce type de sujet, rencontra le français Stan et sa compagne allemande prétendument surveillée par l’Etat allemand & il fut surpris de l’entendre dire « il faut que je me force à pleurer lors du prochain direct que j’organiserai sur YouTube, ainsi on augmentera les chances de récolter de l’argent » !

Alors qu’il prétendait à Corinne Gouget de lui rapatrier ses 2 enfants emmenés par son compagnon dans un autre pays que la France (Madagascar ?), dans une émission menée par Tépa il dira « que de toutes façons elle ne fit que transcrire en français des données étasuniennes » dans son best-seller des additifs alimentaires. A mon sens Corinne fut assassinée par l’Etat profond non pas parce qu’elle explicitait ce que sont les « E... » dans les aliments puisque ceux-ci sont connus du public depuis les années 70, mais parce qu’ayant 1 « grande bouche », certains ont craint qu’1 jour elle ne se mette à crier haut ce qu’elle allait commencer à découvrir concernant les réseaux pédocriminels que Stan aurait pu commencer à lui faire découvrir. Elle fut retrouvée morte devant une gare le long d’1 voie ferrée or 1 mère en quête de ses enfants ne se suicide jamais.

Puis dû à 1 contentieux avec la justice la presse s’efforça de faire passer Stan pour 1 complotiste mais je suis persuadé qu’il exerce pour l’Etat sombre.

Il part se réfugier au Venezuela puis revient rapidement en France sans être à priori inquiété.

+ tard Stan Maillaud comme par hasard se retrouve place de la Concorde à Paris quand Eric Fiorile manifeste avec ses sympathisants afin de proposer un nouveau Régime pour la France. Eric se fera arrêter par les forces de l’ordre. A mon sens Stan fut un infiltré pour rapporter à l’Etat sombre les actes d’Eric.

- Hôtel des Invalides

Lors de certaines réunions s’y déroulant, ceux de l’armée qui sont franc-maçons sont d’un côté tandis que ceux relevant de l’Opus Dei sont de l’autre côté car les 2 sectes ne s’apprécient pas. Pourtant leur intelligence aurait dû leur montrer que leur sommet respectif dépendent de la même entité extraterrestre négative.
Paris détient curieusement 2 cathédrales, la 2nde étant St-Louis des Invalide

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Voyages
Transcription
00:00– Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:05– Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouveau numéro du Zoom de TV Liberté.
00:16Aujourd'hui, j'ai le grand bonheur d'accueillir le Général Didier Tauzin.
00:20Bonjour mon Général. – Bonjour Rémy.
00:22– Vous avez fait du service de la France le fil rouge de votre vie,
00:26à la tête notamment du premier et du très prestigieux premier RPIMA,
00:30puis en politique.
00:32Vous publiez aujourd'hui vos mémoires chez Mareuil Editions,
00:36des mémoires bien évidemment disponibles sur la boutique en ligne de TVL.
00:41Leur titre, Apprends-lui à aimer la France à encrever.
00:44Ce titre, mon Général, est une citation.
00:47Pouvez-vous nous dire de qui elle est et dans quel contexte elle a été écrite ?
00:51– Elle surprend quelques personnes, cette citation.
00:54Ce titre surprend quelques personnes.
00:56Il vient d'une lettre écrite par mon père à ma mère le 30 mai 1954.
01:05Je n'avais pas encore 4 ans, n'est-ce pas ?
01:07Et ma mère a reçu la lettre en juillet 1954.
01:10J'étais à côté d'elle.
01:12Elle s'est écroulée en pleurs.
01:14Je saute ce soir sur Dien Bien Phu, fais de mon fils un officier
01:18et apprends-lui à aimer la France à encrever.
01:20Donc ce titre, je l'ai repris pour rendre hommage à mon père
01:24qui est rentré à Dien Bien Phu mais très grèvement blessé.
01:27Ça a beaucoup marqué notre famille jusqu'à la fin de ses jours.
01:31– Votre papa qui a connu les camps Vietmine
01:33et vous racontez dans vos mémoires qu'il a fallu 4 mois
01:36entre la réception de cette lettre et le moment
01:38où votre famille apprend que votre père est sain et sauf.
01:40– Exactement, c'est ça.
01:42Nous avons passé 6 mois, enfin 4 mois ou 6 mois, peu importe,
01:48sans avoir de ses nouvelles.
01:50Et puis il est revenu.
01:52Ma mère ne l'a pas reconnu tellement il avait maigri, abîmé, etc.
01:55Et puis donc il s'est progressivement remis.
01:58– Alors en général, vos mémoires débutent par une anecdote vraiment très forte.
02:02Nous sommes en 1981.
02:04Vous commandez à l'époque la première compagnie
02:06du deuxième régiment parachutiste d'infanterie de marine à La Réunion.
02:10À la nuit tombée, vous effectuez un saut de 300 mètres.
02:13Et que se passe-t-il ?
02:14– Alors, c'était un saut d'entraînement,
02:16comme on en fait souvent, bien sûr, dans les parachutistes.
02:18Et donc, c'est une zone de saut très plate.
02:21Il y avait des cailloux, il y avait des picactus, mais il n'y avait pas d'arbres.
02:24Les arbres étaient hors de la zone de saut, environ 300 mètres de l'axe de la zone.
02:29Et nuit noire, et pas un brin de vent, rien du tout.
02:34Nous sautons à 300 mètres d'altitude.
02:37Je passe la porte.
02:39Le parachute entorche.
02:41J'avais déjà fait 100 mètres, au moins.
02:43Le parachute entorche.
02:44– Pour nos téléspectateurs, entorche, ça signifie qu'il ne s'ouvre pas.
02:47– Ça veut dire qu'il ne s'ouvre pas, il est emmêlé.
02:49Donc, comme cela se fait, j'actionne le parachute ventral, entorche également.
02:55Là, je devais être au maximum à 150 mètres.
02:58Et je savais qu'il ne me restait plus que quelques secondes à vivre,
03:01parce que l'issue est fatale.
03:03Et je dis, Saint-Michel, à toi de jouer.
03:05Eh bien, Saint-Michel m'a fait faire un déplacement latéral de 300 mètres.
03:08À 300 mètres, je me suis retrouvé dans des arbres à 300 mètres de la zone de saut.
03:11J'étais à 100 mètres environ.
03:13J'ai fait 300 mètres en latéral.
03:15Ça, j'en témoigne, je l'ai vécu.
03:17Je me suis retrouvé accroché dans des arbres.
03:19J'aurais pu être écharpé, enfin abîmé par les branches mortes.
03:23Rien, pas une blessure.
03:25Et il faisait nuit noire.
03:27Je ne savais pas à quelle hauteur j'étais du sol.
03:29J'enlève mon casque, je le lâche.
03:31J'étais à 50 cm du sol.
03:33C'est-à-dire que l'arbre était plus court de 2 mètres.
03:37J'avais les jambes enfoncées jusqu'au thorax.
03:39Après un saut de 300 mètres depuis un avion dans le ciel de la Réunion.
03:43C'était un souvenir tout à fait étonnant.
03:46Justement, en général, la foi catholique irrigue vraiment vos mémoires.
03:52Elle semble consubstantielle à votre vocation.
03:56Dans ces mémoires, vous témoignez notamment d'une retraite spirituelle décisive en 1975.
04:01Quel lien faites-vous entre votre engagement pour la France
04:06et l'engagement du croyant au service de Dieu ?
04:09Cette retraite initiatienne, j'y étais amené par un couple d'amis.
04:16Des gens qui ont maintenant passé 90 ans.
04:19Après ma première opération, j'étais parti comme garde du corps de fouet de Bonny.
04:24Et là, après deux ans à Saint-Cyr, l'école d'application, un an au 1er PIMA.
04:30Beaucoup de formation déjà.
04:32Je prends enfin conscience de ce que je peux tuer, faire tuer des jeunes, des camarades, et me faire tuer.
04:39Et je me suis demandé, à quoi ça sert ?
04:42Parce qu'à l'époque, j'avais une foi qui est tout à fait banale.
04:48Conventionnelle, disons.
04:50Et donc, voyant mon désarroi, ces gens m'ont dit...
04:53Ils m'ont amené faire une retraite initiatienne, Saint-Ignace de Loyola.
04:57Et ça a été le changement radical de ma vie.
05:00Juste avant cela, j'envisageais vraiment de quitter l'armée
05:03parce que je ne voyais pas l'utilité de se faire tuer.
05:06Je ne voyais pas. Très bien.
05:08Et c'est le changement radical de ma vie qui a conforté d'abord ma vocation militaire
05:13et ma vocation donc au service de la France, mais comme soldat et comme chrétien.
05:17– Vous dites, je retrouve la page à l'instant.
05:20À la fin de cette retraite, j'ai eu une révélation à la fois intérieure et sensible
05:24qui a révolutionné ma vie.
05:26Depuis ce 23 août 1975 à 11h30, je sais avec une totale certitude
05:31non seulement que Jésus est vrai Dieu et vrai homme,
05:34mais qu'il est mort et ressuscité.
05:36C'est extrêmement fort.
05:38– Oui, c'était très très très fort.
05:40Et je la revis pas quotidiennement, mais presque.
05:42– Alors mon général, un autre élément central de votre vie, c'est l'Afrique.
05:47Vous y êtes né, vous y avez grandi,
05:49mais surtout votre brillante carrière militaire vous a conduit
05:52en Afrique subsaharienne à de multiples reprises.
05:55Rwanda notamment, c'est pas le seul pays d'Afrique subsaharienne
05:57dans lequel vous êtes intervenu, mais vous avez dirigé deux opérations majeures,
06:01dont l'une, l'opération turquoise, qui a rencontré un écho international
06:05et pour cause, elle s'est déroulée en réponse au génocide rwandais.
06:10Dans vos mémoires, vous entendez rétablir la vérité sur cette opération turquoise.
06:14Expliquez-nous.
06:16– C'est sur le rôle de l'armée française au Rwanda
06:21que je veux préciser des choses.
06:24Nous avons été calomniés, moi en particulier,
06:27nous avons été lourdement calomniés sur notre rôle,
06:31nous, militaires français, notre rôle au Rwanda.
06:34Certains ont dit que nous avions, moi en particulier,
06:38participé à l'organisation du génocide,
06:41que j'avais organisé des viols de masse, enfin des choses ahurissantes.
06:45Ce sont de pures calomnies, de pures calomnies.
06:48Sachant que la calomnie, c'est dire des choses fausses sur l'homme,
06:53sur quelqu'un, bien.
06:55Et donc, oui, bien sûr, cette opération m'a permis,
07:00par la communication, n'est-ce pas, de rétablir un petit peu,
07:04mais jamais complètement, ce n'est pas vrai,
07:06parce que les journalistes ont beaucoup plus d'audience que moi,
07:10même à l'époque, ils ont beaucoup plus d'audience que moi,
07:12ils ont beaucoup plus de moyens que moi de continuer leur travail,
07:16ou leur faux travail, pour certains,
07:19parce qu'il ne faut pas mettre tous les journalistes dans le même panier,
07:21comment dire, en campagne, n'est-ce pas ?
07:25Ma vision de l'opération turquoise était aussi orientée vers cela,
07:32d'abord rétablir la vérité.
07:35Cela n'a été fait que très partiellement,
07:37parce que le flot de calomnie que j'ai subi est arrivé après Turquoise.
07:43– Est-ce que vous pensez, mon général, on a un petit peu de temps,
07:46avec le recul, vous avez mené des opérations spéciales,
07:49intégrant une forte dimension de renseignement,
07:52est-ce que vous diriez aujourd'hui que des puissances étrangères
07:55ont pu tenter de salir la France à l'occasion de l'affaire rwandaise ?
08:00– Je le dis, je le pense, je n'ai pas d'argument suffisant,
08:04parce que tout cela se fait dans l'ombre, dans le secret, etc.,
08:08mais j'en suis persuadé, j'en suis persuadé.
08:11Écoutez, un tout petit exemple complètement banal,
08:14pendant l'opération turquoise, nous voyons un jour arriver
08:17deux journalistes américains, et puis un sous-officier qui était avec moi
08:23m'a dit, mais on les avait vus ceux-là ?
08:26Ah oui, on les a vus en Somalie, ils transportaient des sacs de riz,
08:29ils étaient dans l'humanitaire, alors je les ai salués,
08:32bonjour la CIA, ils se sont renfroignés aussitôt,
08:35je crois que j'avais frappé juste, n'est-ce pas ? C'était la CIA.
08:39– Vous racontez d'ailleurs dans vos mémoires…
08:41– Je raconte ça.
08:42– Ces journalistes, ou en tout cas présentés comme tels,
08:46vous allez les surveiller quand même de façon un peu discrète
08:49pendant la suite de l'opération, et leur demander de même
08:52de transmettre vos amitiés au patron de la CIA.
08:55– Voilà, c'est ça, bien sûr, on leur a donné quelques fausses informations,
08:58mais ça c'est banal, c'est de la banalité.
09:01– Alors au début de l'année 2006, mon général, vous démissionnez
09:05de l'armée de terre qui vous promeut en même temps un général de division,
09:09vous expliquez dans vos mémoires avoir dû choisir entre servir ou trahir la France,
09:14c'est-à-dire que servir l'armée française,
09:17aujourd'hui en tout cas c'est trahir la France.
09:19– Surtout pas, je n'ai jamais dit, je n'ai jamais pensé,
09:23non, jamais, c'est faux, la totalité des garçons et des filles
09:27qui s'engagent dans l'armée, surtout quand ils sont jeunes, n'est-ce pas,
09:30s'engagent pour servir la France, c'est vrai.
09:33Bon, ensuite avec le temps, quelques-uns pour l'avancement,
09:37d'accord, se laissent manipuler, mais non,
09:40les gens s'engagent dans l'armée pour servir la France,
09:42ça j'en suis absolument persuadé, je suis un cas particulier,
09:45je ne suis pas le seul cas particulier, n'est-ce pas.
09:48À la fin de mon commandement des premiers RPIMA à Bayonne,
09:52il m'a été dit, je l'affirme, et je l'ai su ailleurs après par d'autres voies,
09:58que j'étais envisagé comme futur chef d'état-major des armées,
10:03mais j'avais donc ces calomnies très très très lourdes à porter sur le dos,
10:07pour lesquelles je n'ai rencontré aucun homme politique pour me défendre,
10:14ah non, aucun, aucun pour me défendre,
10:16ils nous envoient là-bas mais ils ne nous défendent pas, bien, ok.
10:19Et donc là, il y avait une forme de faiblesse, si vous voulez,
10:24et donc une société secrète, dont je ne donnerai pas le nom
10:28parce qu'il y en a de divers types, n'est-ce pas,
10:30est venue, m'a approché et m'a dit,
10:33écoute, si tu veux le Rwanda, dans trois jours, on n'en parle plus,
10:36mais tu viens chez nous, voilà.
10:38Eh bien, j'ai refusé tout simplement parce qu'on ne peut pas servir de maître,
10:41ça fait partie aussi de la culture chrétienne,
10:45depuis cette retraite ignatienne que j'ai faite à 25 ans, si vous voulez,
10:50j'ai vu les choses de manière, toujours comme chrétien,
10:55toujours comme chrétien, ce qui m'a amené à désobéir en opération.
10:59– À trois reprises, vous avez désobéi à trois reprises.
11:02– En opération, en opération.
11:04– Est-ce que vous pouvez nous rappeler ?
11:06– Oui, mais là, je vais terminer avec ça.
11:08Donc, on ne peut pas servir de maître, nous dit Jésus,
11:12on ne peut pas servir Dieu et l'argent,
11:13on ne peut pas servir Dieu et une société secrète,
11:15on ne peut pas servir la France, une société secrète,
11:17ce n'est pas possible, soit on sert la France, soit on sert une société secrète.
11:20Eh bien, j'ai choisi de servir la France, ça a été à mes dépens,
11:23au lieu de passer général de très vite, très jeune,
11:27je ne sais pas, il m'a fallu beaucoup de temps,
11:29et puis je n'ai eu que des emplois très intéressants,
11:31mais qui n'étaient pas ceux auxquels j'étais promis initialement,
11:33et puis voilà, tant pis, je suis resté fidèle au service de la France.
11:37Quelle question me posiez-vous ?
11:39– Oui, sur la désobéissance du militaire.
11:43– Ça peut paraître un détail, ce que j'ai vécu,
11:45mais pour moi, sur le terrain, ce n'est pas un détail.
11:48J'étais au Rwanda, donc, et je reçois de Paris,
11:52quelqu'un que je ne nommerai pas, bien sûr,
11:55l'ordre d'envoyer une patrouille en Ouganda,
12:00et il faut savoir d'alors qu'à ce moment-là,
12:03nous étions 67 du premier PIMA face à 15 000 Tutsis,
12:10donc on en avait 10, c'était beaucoup quand même,
12:14et puis ensuite, on voyait des garçons, nous étions tous des Européens,
12:18tous blancs, en Ouganda, où à l'époque, il n'y avait quasiment pas de blancs,
12:22mais c'était les envoyés à la mort, c'était les envoyés à la mort,
12:26et j'ai refusé pour cela, parce que nous avions le renseignement
12:30suffisant pour faire d'autres opérations,
12:33et puis je me refusais à envoyer des garçons à une mort quasi-certaine
12:38pour des renseignements dont nous n'avions pas vraiment besoin,
12:41donc j'ai refusé, tout simplement.
12:43J'ai pensé d'ailleurs être un patrier disciplinaire,
12:46vider de l'armée, j'ai été décoré, donc je pense que j'ai eu raison.
12:50– Évidemment que l'histoire finalement a reconnu le motif de votre désobéissance.
12:56– C'est-à-dire qu'il faut savoir certainement,
12:58le soldat chrétien, il est soldat, il est chrétien,
13:02et donc la conscience du chrétien doit le guider en permanence,
13:08j'en suis intimement persuadé.
13:10Ce qui m'amène aussi à dire que notre métier, c'est bien sûr la guerre,
13:14mais notre vocation, c'est la paix par le moyen éventuel de la guerre.
13:18La guerre en dernier ressort, et le moins possible, mais pour la paix.
13:23– Alors mon général, après avoir commandé le 1er RPIMA,
13:27vous avez travaillé en tant que prospectiviste pour l'armée.
13:32À cette occasion, vous mentionnez notamment la rédaction de plusieurs notes,
13:36évidemment adressées au plus haut niveau hiérarchique.
13:39Deux ont retenu particulièrement mon attention,
13:42l'une porte sur le déclin de la natalité mondiale,
13:45et évidemment, ce sujet est on ne peut plus d'actualité,
13:48notamment en France.
13:49L'autre évoque l'indispensable, sorti en tout cas, le jugez-vous,
13:53de la France, de l'OTAN.
13:55Alors déjà, quelles conclusions avez-vous tirées à l'occasion de ces travaux,
13:59et qu'en ont fait les autorités politiques et militaires ?
14:02Enfin, la hiérarchie militaire et les autorités politiques.
14:05– Je ne sais pas ce qu'en a fait la hiérarchie militaire,
14:07elle a peut-être été transmise aux politiques,
14:09mais les politiques n'en ont rien fait.
14:11Au sens des politiques, au sens fort du terme, je dis non.
14:16En fait, ces études, si vous voulez, étaient dans le cadre d'une étude plus large.
14:21Nous devions imaginer, c'est en 94-15,
14:24nous devions imaginer ce que seraient les années 2020 à 2030,
14:29nous y sommes, n'est-ce pas, au niveau français, européen et mondial.
14:33Sachant que la prospective, c'est un travail intellectuel,
14:36à partir de données fortes du passé, du présent,
14:39avec des tendances lourdes pour l'avenir, c'est un travail intellectuel,
14:42ce n'est pas une révélation divine, ce n'est pas de la prophétie,
14:44ça n'a rien à voir.
14:46Et donc, nous avions, bien sûr, comme données lourdes de cette étude,
14:51la démographie mondiale.
14:53On savait déjà, à l'époque, depuis une vingtaine,
14:56ou peut-être même une trentaine d'années,
14:58qu'il y aura un bouleversement démographique mondial,
15:00et qu'il était en cours, n'est-ce pas ?
15:02La population africaine, d'Afrique subsaharienne,
15:04se développait énormément, de même la population indienne,
15:08de même la population des pays Turquie, Iran, Irak, etc.
15:13On savait déjà que la population chinoise
15:16allait commencer à régresser à partir de 2020.
15:19On le savait.
15:20Aucun journaliste n'en parlait, aucun homme politique ne le prenait en compte,
15:23mais les spécialistes de la démographie le savaient.
15:26Donc nous avions pris cela en compte.
15:28De même, nous avions vu, travaillé sur l'OTAN,
15:35sachant que l'OTAN était une alliance défensive contre l'URSS.
15:39Or, l'URSS venait de disparaître,
15:41donc l'OTAN ne se justifiait plus.
15:43Ou alors, il fallait, comme le demandait la Russie renaissante,
15:47intégrer la Russie à l'OTAN,
15:50et transformer l'OTAN pour en faire une alliance militaire
15:54de pacification du monde,
15:56en vue de faciliter, d'aider au développement des pays sous-développés.
16:02Ils étaient beaucoup plus sous-développés que maintenant,
16:04les pays africains en particulier, mais les autres aussi.
16:07Eh bien, nos propositions n'ont manifestement pas été retenues.
16:13Je crois que les Américains n'en voulaient absolument pas, de cette option.
16:17Nous avons vu, bien sûr, je ne sais plus qui exactement,
16:22mais à l'époque déjà, aux Etats-Unis,
16:24il y avait un courant de pensée selon lequel,
16:26si la Russie se relève, on la détruira.
16:29Eh bien, moi je dis, j'affirme,
16:31que les racines profondes de la guerre en Ukraine, elles sont là.
16:36Dans le refus de l'OTAN d'intégrer la Russie,
16:39dans le fait que l'OTAN ait resté ce qu'il était,
16:42une alliance défensive qui n'ayant pas d'ennemis,
16:44a dû s'inventer un ennemi.
16:46Eh bien, le nouvel ennemi, c'était la Russie.
16:49Et donc, les racines profondes de la guerre en Ukraine sont là,
16:52dans cette affaire-là, dans ce refus de transformer l'OTAN.
16:57– Alors, mon général, après le service militaire,
17:00vient pour vous le temps de l'engagement politique.
17:03Et en 2017, cette candidature à l'élection présidentielle,
17:07cette dernière a rencontré beaucoup d'enthousiasme,
17:10mais aussi de nombreux obstacles.
17:12Croyez-vous qu'il soit encore possible
17:15de changer les choses par l'engagement électoral ?
17:17– Eh bien, je crois que la situation est un peu bouchée, effectivement.
17:27Parce que, très rapidement, officiellement, j'ai eu 84 parrainages.
17:34Certains bruits, dont je ne donnerai pas les sources,
17:39m'ont fait savoir que j'avais eu plus de 1000 parrainages.
17:43Eh bien, où seront passées les autres ?
17:46Mais aisérés, en plus, parce que je n'ai pas d'éléments pour le prouver.
17:51Mais des gens solides qui m'ont dit ça.
17:54Ensuite, si vous voulez, ce que je sais, c'est qu'à un moment,
17:58il m'a été dit, écoute, si vous le voulez, mon général,
18:02acceptez-vous, mon général, d'être le candidat hors parti face à Marine Le Pen ?
18:06L'une des conditions était d'entrer dans une société secrète.
18:09J'ai refusé.
18:11Ça veut dire que le système est complètement manipulé,
18:15complètement fermé, maintenant.
18:17Il est tenu par les puissances d'argent, les sociétés secrètes,
18:24quelles qu'elles soient, parce qu'il y en a de divers types, n'est-ce pas ?
18:27Et puis par les partis politiques.
18:31En fait, nous sommes maintenant dans une situation de tyrannie des partis politiques,
18:36de tyrannie des idéologies.
18:39Sachant que toute idéologie, au bout du compte,
18:43même si elle prétend au départ le contraire,
18:45finit par asservir l'homme, asservir l'être humain
18:50à ce qu'elle recherche elle-même.
18:53Alors que la vocation de la politique, du moins dans la culture occidentale,
19:00qui est fondée sur le christianisme,
19:03la civilisation occidentale, il ne faut pas l'oublier, fondée sur le christianisme,
19:07qui a établi quelque chose que je crois exceptionnel
19:15et qui n'existe nulle part ailleurs à ma connaissance,
19:17l'homme étant ce qu'il y a de plus grand dans l'univers,
19:21tout doit être mis au service du développement de l'être humain.
19:24Aujourd'hui, avec le système des partis politiques, la tyrannie des partis politiques,
19:28on aboutit à un asservissement progressif de tous les Français,
19:33que ce soit à l'argent, aux idéologies, au système, etc.
19:39Je crois qu'effectivement, il est très difficile aujourd'hui
19:44de réussir en politique si on ne fait pas allégeance au système,
19:50au système, les sociétés secrètes, l'argent, etc.
19:53Quelqu'un récemment m'a demandé si j'acceptais de me relancer pour 2017
19:58en me disant que le gros problème c'est de trouver un milliardaire pour nous aider.
20:01Ben oui, c'est vrai, mais il n'y a pas que ça.
20:05Il faut aussi prêter allégeance.
20:07Donc je vois difficilement, voyez-vous, ce sujet-là,
20:11il est hors de question d'aborder la partie,
20:13parce que la France, c'est ma patrie, c'est notre pétri.
20:18Et puis elle a quand même 2 millions d'histoires derrière elle,
20:21elle est très mal en point en ce moment,
20:23mais moi je suis persuadé qu'elle se relèvera.
20:25Comment ? Je ne sais pas.
20:27En général, justement, à défaut d'une solution politique,
20:30comparaison n'est pas raison, mais vous avez connu le théâtre africain,
20:34des guerres civiles.
20:36Est-ce que vous ressentez un peu les ferments d'une confrontation de ce type
20:40aussi sur notre territoire ?
20:42Ah oui, malheureusement, oui, c'est terrible à dire.
20:46Les choses s'affirment chaque jour, si vous voulez,
20:50avec tous ces coups de couteau, les viols de vieilles femmes, etc.
20:57La situation se tend de plus en plus dans notre pays,
21:00il suffit maintenant d'une étincelle pour que la situation dégénère.
21:05Alors, guerre civile, je ne suis pas certain que ce soit une guerre civile
21:08au sens où on l'entend habituellement.
21:10Ça pourrait être une guerre à la fois, et pas uniquement en France d'ailleurs,
21:14c'est vrai pour l'Europe et c'est vrai en bonne partie pour la quasi-totalité du monde,
21:18sauf certaines régions qui sont bien protégées.
21:23Mais ça serait des guerres à la fois religieuses, raciales, ethniques,
21:29sociales, politiques, débouchant sur des désorganisations complètes
21:36et donc des problèmes de nourriture, de la famine, etc.
21:41On n'y est pas, on peut encore l'éviter.
21:45Pour ça, il faut des gens qui veulent l'éviter.
21:48– Alors, dernière question, en général, à l'amoureux de la France que vous êtes,
21:52la France peut-elle encore être sauvée, selon vous ?
21:56– Moi, je suis persuadé qu'elle sera sauvée, je suis persuadé qu'elle sera sauvée.
22:00Par contre, si je peux m'exprimer ainsi,
22:04elle va prendre des baffes, par le destin, par la force des choses.
22:10– C'est nécessaire peut-être pour une prise de conscience ?
22:14– Oui, je pense que d'une certaine manière c'est nécessaire,
22:17parce que nous avons quitté, nous avons éloigné radicalement
22:20du grand fleuve civilisationnel auquel s'abreuvaient nos ancêtres.
22:25On s'en est éloigné radicalement, si bien que maintenant, au lieu d'être…
22:31J'ai rencontré récemment un cardinal africain qui est à peu près à mon âge,
22:38et qui m'a dit, au cours d'une journée en voiture, tous les deux,
22:43il m'a dit, mais comment se fait-il que…
22:48Pourquoi la France, qui a porté le message du Christ pendant plus de 1000 ans,
22:52pourquoi maintenant elle porte le message de Satan ?
22:54C'est une parole de prêtre, de cardinal.
22:58Mais c'est un peu ça, on a trahi notre vocation.
23:02La France a trahi sa vocation initiale,
23:04elle a trahi le message qu'elle devait porter.
23:07Donc oui, je pense qu'elle va prendre de sérieuses baffes, mais elle se remettra.
23:13Ça j'en suis persuadé, et je le vois quasiment presque tous les jours maintenant
23:18avec la jeunesse française, qui est une partie de la jeunesse française.
23:22Mais ce sont toujours les petits restes,
23:24ce sont toujours les petits restes qui refont les grandes choses.
23:28Il ne faut pas oublier qu'en 1940 à Londres, de Gaulle,
23:32autour de Gaulle, ils étaient 40.
23:34Sur les Champs-Élysées, en 1944, 40 millions.
23:37Autour de Jésus, il y en avait 12, dont un traître.
23:40Et maintenant, on est à 3 milliards ou 5 milliards, je ne sais pas exactement.
23:43Donc ce sont toujours des petits restes qui refont.
23:45Et ce petit reste, en France, il existe.
23:47Il existe, et il va continuer à…
23:50Et puis il y a aussi un autre phénomène dont on ne parle jamais
23:53sur les plateaux de télévision ou dans les journaux,
23:55la conversion des musulmans.
23:57En France ou ailleurs.
23:59Ça pose des problèmes dans certains pays musulmans, du Maghreb ou d'ailleurs.
24:02La conversion des musulmans au christianisme,
24:04aux diverses formes de christianisme.
24:06Pas forcément au catholicisme, mais en France aussi.
24:08Il y a des quantités de musulmans qui se convertissent.
24:11Donc ça aussi, ça va changer les choses.
24:13La France renaîtra, je suis persuadé.
24:16– Merci, mon général, pour ces paroles d'espérance.
24:19Je rappelle vos très très belles mémoires.
24:22Apprends-lui à aimer la France à encrever,
24:25disponible sur la boutique TVL,
24:27qui paraît sur les éditions Mareuil.
24:30Merci à vous de nous avoir suivis.
24:32N'oubliez pas de partager cette vidéo, de commenter, de liker.
24:36À très bientôt sur TV Liberté.

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