Nicolas Conquer (porte-parole des Republican Overseas France): "La 'kamalamania' va commencer à s'affriter"

  • le mois dernier
La vice-présidente démocrate a mené campagne ce dimanche 18 août en Pennsylvanie, État clé pour l'élection de novembre. La candidate démocrate est arrivée à Chicago pour la convention démocrate qui s'ouvre ce lundi. C'est là qu'elle doit être officiellement investie par le parti. 

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Transcript
00:00Alors on est à 80 jours de l'élection, donc c'est un temps qui est court au niveau médiatique mais très long au niveau politique.
00:05Il peut se passer énormément de choses, on est en train d'assister, après l'annonce de candidature,
00:10il y a toujours cet effet un peu de boost dans les sondages, que ce soit cette annonce ou lors de la convention,
00:15il y a un état de grâce et il y a une espèce de lune de miel médiatique qui a été offerte à Kamala Harris,
00:20qui lui permet un peu de surfer sur une euphorie générale, la Kamala-mania.
00:25Oui, c'est le terme qui est employé dans beaucoup de médias aujourd'hui aux États-Unis.
00:28Qui va commencer à s'effriter, on le voit dès qu'elle a parlé de propositions économiques.
00:32Vous pensez vraiment que ça va s'effriter maintenant ?
00:33Dès maintenant, c'est-à-dire que dès qu'elle a parlé de propositions économiques il y a deux jours,
00:36elle a perdu trois points dans les sondages dès le lendemain.
00:39C'est un indicateur parmi d'autres, c'est sûr, les paris en ligne.
00:41De fait, les gens disent les propositions socialisantes, communistes, de vouloir faire un contrôle des prix fédéral,
00:47c'est une aberration et ça va couler l'économie.
00:49Plus généralement, quelle est désormais la stratégie de Donald Trump ?
00:54On l'entend dans certains meetings, encore ce week-end je me souviens,
00:57il dit « Kamala Harris est folle, je suis plus beau qu'elle ».
01:01Bon, ce sont des arguments qu'il peut surprendre parfois,
01:03mais ce sont les arguments qu'il emploie devant une foule de spectateurs aujourd'hui.
01:07Donc on est en meeting, il faut galvaniser sa base et surtout arriver à la contrebalancer.
01:11Donc ça a justifié de dire qu'elle est folle ?
01:12Ce n'est pas l'enjeu, ce n'est pas de pointer le programme.
01:14Mais sur ce terme, « elle est folle Kamala Harris ».
01:16Là, le programme qu'elle porte c'est une aberration,
01:18ça va mettre fin un peu au rêve américain, à la prospérité économique.
01:21Et ça a justifié l'emploi de ce terme ?
01:22Il faut s'en prendre au programme, aux propositions qui sont faites.
01:25Et vous ne nous répondez pas sur ce terme, « elle est folle Kamala Harris ».
01:28De fait, ils ont des langages fleuris d'un côté vers l'autre,
01:31et vous n'allez pas être surpris par la rhétorique trumpienne aujourd'hui,
01:33alors qu'on le connaît depuis plus de dix ans.
01:34Aujourd'hui, on est en train de mettre en avant…
01:36Donc pas ce qu'on connaît, c'est justifié, c'est ça ?
01:38Non, non, ce n'est pas la question, c'est qu'on est en politique
01:40et il y a des attaques qui fusent dans tous les camps,
01:42et il ne s'agit pas juste de mettre la focale sur Donald Trump.
01:45Il y a des propos qui ne sont pas forcément très réjouissants et très nobles
01:49qui émanent de Kamala Harris et de Tim Walz également.

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