Tous les jours, dans les massifs qui lient Marseille et Allauch, une vingtaine de personnes dont de nombreux bénévoles passionnés guettent les départs d’incendie pour éviter qu’ils ne s’étendent.
Depuis le pic du Taoumé, perché à 667 mètres dans le massif du Garlaban, impossible de rater quoi que ce soit. Un promeneur égaré, une moto trop aventureuse, ou, surtout, un départ de feu.
Le point de vue, qui se mérite au prix d’une bonne randonnée pour le commun des mortels, offre à ceux qui luttent contre les incendies un panorama à 360 degrés sur la rade de Marseille, le massif de l’Étoile et même la Sainte-Victoire. "C’est le spot idéal, on peut y passer des heures à scruter l’horizon. On se tient prêt à alerter", atteste Patrick Claquin, 62 ans.
Depuis quatre saisons, il enfile plusieurs fois par semaine sa tenue - très - orange de bénévole pour le comité communal des feux de forêts (CCFF) d’Allauch, fondé dans les années 1990. Ni pompiers, ni professionnels des massifs, ils sont une soixantaine, essentiellement des retraités, tous volontaires et passionnés par ces collines qui habitent les récits de Pagnol.
Chaque été, de juin à septembre, au moins 20 personnes, dont quatre à huit bénévoles selon les disponibilités, parcourent les collines qui lient Marseille à Allauch. À bord de leurs pick-up également oranges - six en tout - ils avalent une centaine de kilomètres par sortie à travers les 4 000 hectares qui leur sont dévolus.
"On doit aller partout"
Ce samedi-là, le massif est en alerte jaune au risque feu, ce qui veut dire que les randonneurs peuvent s’y aventurer mais la circulation de véhicules est limitée. Les indications qui figurent sur leur fiche de mission sont aussi claires que vastes. "Il n’y a pas de zone à risque particulière, alors on doit aller partout", résume Jean-Luc Gavin, 66 ans, au volant d’un véhicule "porteur d’eau", équipé d’une citerne de 500 litres.
Depuis le pic du Taoumé, perché à 667 mètres dans le massif du Garlaban, impossible de rater quoi que ce soit. Un promeneur égaré, une moto trop aventureuse, ou, surtout, un départ de feu.
Le point de vue, qui se mérite au prix d’une bonne randonnée pour le commun des mortels, offre à ceux qui luttent contre les incendies un panorama à 360 degrés sur la rade de Marseille, le massif de l’Étoile et même la Sainte-Victoire. "C’est le spot idéal, on peut y passer des heures à scruter l’horizon. On se tient prêt à alerter", atteste Patrick Claquin, 62 ans.
Depuis quatre saisons, il enfile plusieurs fois par semaine sa tenue - très - orange de bénévole pour le comité communal des feux de forêts (CCFF) d’Allauch, fondé dans les années 1990. Ni pompiers, ni professionnels des massifs, ils sont une soixantaine, essentiellement des retraités, tous volontaires et passionnés par ces collines qui habitent les récits de Pagnol.
Chaque été, de juin à septembre, au moins 20 personnes, dont quatre à huit bénévoles selon les disponibilités, parcourent les collines qui lient Marseille à Allauch. À bord de leurs pick-up également oranges - six en tout - ils avalent une centaine de kilomètres par sortie à travers les 4 000 hectares qui leur sont dévolus.
"On doit aller partout"
Ce samedi-là, le massif est en alerte jaune au risque feu, ce qui veut dire que les randonneurs peuvent s’y aventurer mais la circulation de véhicules est limitée. Les indications qui figurent sur leur fiche de mission sont aussi claires que vastes. "Il n’y a pas de zone à risque particulière, alors on doit aller partout", résume Jean-Luc Gavin, 66 ans, au volant d’un véhicule "porteur d’eau", équipé d’une citerne de 500 litres.
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