Bienvenue à... ?

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00:04:30Vivons-nous dans un pédoworld ?

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00:04:56Vivons-nous dans un pédoworld ?

00:04:58Alors, il y a un très bon exemple suite à la cérémonie désastreuse des Jeux Olympiques.

00:05:02C'est par exemple le fait de dire

00:05:04tout ceux qui ont vu qu'il y avait quelque chose de problématique

00:05:08dans cette cérémonie,

00:05:10sont des fachos ou sont des puritains.

00:05:12Tiens, on m'a traité de puritain récemment.

00:05:14Mais quelqu'un de très courtois,

00:05:16donc j'ai trouvé ça amusant et je lui ai répondu.

00:05:18Ah, on voit enfin qui vous aide, vous êtes un chrétien puritain.

00:05:22Alors, j'ai été traité de pas mal de choses depuis le début de cette affaire.

00:05:26Ma dernière trouvaille, c'est le chrétien puritain.

00:05:28Je ne m'y attendais pas.

00:05:30Ça ne correspond pas tout à fait à ma nature

00:05:32si vous aviez accès à ma vie intime

00:05:34telle qu'elle a été au long de ma vie, mais peu importe.

00:05:36Toujours est-il que cela illustre

00:05:38à quel point il est difficile

00:05:40d'aborder une réalité

00:05:42sans avoir une perception

00:05:44qui est conditionnée

00:05:46par les filtres que nous avons.

00:05:48Alors, la question du christianisme,

00:05:50j'y reviendrai dans des émissions futures

00:05:52parce que c'est un sujet très important

00:05:54pour l'Europe

00:05:56et je crois que c'est évidemment

00:05:58une tradition qui, comme toutes les traditions,

00:06:00a eu des excellents côtés

00:06:02et des très mauvais côtés,

00:06:04il n'y a pas de doute à ce sujet,

00:06:06mais que l'image qu'on en a aujourd'hui

00:06:08et cette espèce de guerre

00:06:10contre notre propre tradition

00:06:12est au fond assez coûteuse.

00:06:14Donc, j'aborderai ce sujet,

00:06:16mais je me permets de redire

00:06:18que je cherche à toujours être dans une position

00:06:20de non-partisan

00:06:22et au fond de neutralité.

00:06:24Pourquoi ? Parce que ce qui m'importe,

00:06:26ce sont les processus.

00:06:28Et j'ai pu dire, par exemple,

00:06:30par rapport à cette cérémonie,

00:06:32que si on avait attaqué l'islam,

00:06:34si on avait attaqué le judaïsme,

00:06:36si on avait attaqué la cause homosexuelle,

00:06:38imaginez une cérémonie d'ouverture

00:06:40dans un pays autre

00:06:42où on montre de manière grotesque

00:06:44des personnes efféminées

00:06:46censées représenter

00:06:48l'homosexuel moyen.

00:06:50Vous voyez ce que je veux dire ?

00:06:52Il y aurait eu de quoi s'indigner.

00:06:54Et donc, mon indignation ne dépend pas

00:06:56du sujet que l'on aborde.

00:06:58Elle dépend du procédé

00:07:00dans lequel on est.

00:07:02Et donc, aujourd'hui, je vais aborder plein de sujets

00:07:04qui sont compliqués autour de la pédophilie.

00:07:06Alors, on me dit des fois, il ne faut pas dire pédophilie,

00:07:08il faut parler de pédocriminalité.

00:07:10Mais la langue est la langue.

00:07:12La zoophilie, ça ne veut pas dire qu'on aime les animaux.

00:07:14La nécrophilie, ça ne veut pas dire

00:07:16qu'on aime les cadavres.

00:07:18Ça parle de sexualité

00:07:20dans le dictionnaire en Occident.

00:07:22Donc, je vais parler de pédophilie,

00:07:24de pédocriminalité, de pédosatanisme,

00:07:26de systèmes de chantage

00:07:28organisés autour

00:07:30de l'exploitation sexuelle des enfants,

00:07:32mais en veillant

00:07:34à faire des liens lorsque cela

00:07:36me semble s'imposer,

00:07:38tout en évitant précisément

00:07:40les amalgames qui, eux, sont

00:07:42toujours compliqués.

00:07:44Et dans le sujet qu'on va aborder aujourd'hui,

00:07:46il y a comme ça plusieurs thèmes qui se rencontrent.

00:07:48Et puis, c'est aussi mon travail

00:07:50d'anthropologue, c'est de

00:07:52respecter

00:07:54ce principe fondamental qui est que

00:07:56pour nous, tout est langage.

00:07:58C'est une phrase qui vient de la psychanalyse

00:08:00de Françoise Dolto, mais

00:08:02tout parle. Et donc, quand il y a

00:08:04quelque chose, comme un événement

00:08:06télévisuel, comme la cérémonie

00:08:08d'ouverture des Jeux Olympiques, ça parle.

00:08:10Et ça parle d'une manière qu'il faut

00:08:12savoir entendre et voir.

00:08:14Alors, le point de départ,

00:08:16et je vais revenir sur cette cérémonie,

00:08:18je m'excuse pour ceux qui en ont

00:08:20déjà assez, mais je crois que c'est important

00:08:22parce qu'il faut repérer les motifs.

00:08:24Et ce que nous allons voir quand nous irons

00:08:26dans le domaine de la pédophilie

00:08:28et de la pédocriminalité,

00:08:30c'est quelque chose qui se laisse aussi voir

00:08:32dans cette cérémonie, c'est pour ça que ça

00:08:34m'a tellement tenu à cœur d'en parler,

00:08:36et notamment parce que le langage

00:08:38de la perversité,

00:08:40c'est de vous dire que

00:08:42vous n'avez pas vu ce que vous avez

00:08:44vu.

00:08:46Kenneth Owens, à qui je me référerai

00:08:48à nouveau un certain nombre de fois, l'a résumé ainsi.

00:08:50Nous en sommes arrivés à un point dans

00:08:52l'humanité où les gouvernements

00:08:54et les médias nous demandent de ne plus

00:08:56croire ce que nos yeux voient.

00:08:58On est censé ne pas

00:09:00voir, ne pas comprendre.

00:09:02Par exemple, Dieu sait si ça

00:09:04a fait du foin,

00:09:06mais on sait qu'il y a eu, bien sûr,

00:09:08une représentation

00:09:10de la scène qui correspond

00:09:12au dernier repas

00:09:14du Dieu incarné dans la

00:09:16tradition chrétienne, qu'on y croit ou pas, ça n'a aucune

00:09:18importance, mais c'est une représentation

00:09:20sacrée pour ce courant-là.

00:09:22Et l'actrice principale,

00:09:24Mme Barbara Butch, l'a elle-même

00:09:26postée dans un tweet.

00:09:28« Yes, oh yes, the new gay

00:09:30testament ». Donc, c'est

00:09:32une évidence.

00:09:34Mais voilà-t-il pas qu'on nous a fait croire que

00:09:36« mais non, pas du tout, qu'allez-vous

00:09:38imaginer là ». Bon.

00:09:40On nous avait déjà fait le coup avec le fameux

00:09:42sapin de Noël de

00:09:44la Place Vendôme, souvenez-vous,

00:09:46un sextoy plug anal vert gigantesque.

00:09:48Ah ben non, c'est pas du tout un sextoy.

00:09:50C'est un sapin de Noël.

00:09:52Et si ça se trouve,

00:09:54que vous devez avoir l'esprit tordu pour

00:09:56imaginer qu'il puisse s'agir

00:09:58d'un sextoy. Et d'ailleurs, comment

00:10:00savez-vous que les sextoy existent ?

00:10:02Mais vous voyez le degré de foutage de gueule,

00:10:04mais surtout d'inversion.

00:10:06C'est pas ce qu'on voit, mais on nous dit non.

00:10:08On se souvient aussi de ce tableau

00:10:10très problématique exposé au Palais de Tokyo

00:10:12qui représentait

00:10:14une fellation faite à un homme

00:10:16adulte par un enfant

00:10:18avec les mains ligotées derrière le dos.

00:10:20Et ben on nous a bien expliqué que c'était pas du tout

00:10:22ce qu'on voyait.

00:10:24Ça n'est pas ça. Et donc,

00:10:26il y a vraiment ce thème.

00:10:28Ce que vous ne voyez,

00:10:30il n'est pas autorisé de reconnaître

00:10:32que c'est le réel.

00:10:34Et puis, M. Watson, c'est un pseudonyme,

00:10:36c'est un psychologue qui connaît très très

00:10:38bien la manipulation perverse.

00:10:40Lui relève à juste

00:10:42titre, vous voyez, il le dit d'une

00:10:44manière un peu cavalière, mais

00:10:46les gueux d'extrême droite, en fait

00:10:48c'était même pas ce que tout le monde a

00:10:50vu dans le monde entier, c'était en fait des références

00:10:52que les non-gueux avaient vues

00:10:54tout de suite. Eux, qui sont

00:10:56intelligents. Et ça, c'est la

00:10:58double peine classique de la perception.

00:11:00Non seulement ce que vous voyez est choquant,

00:11:02mais en plus,

00:11:04on vous fait douter et on vous agresse

00:11:06d'avoir vu ce que vous avez vu.

00:11:08Alors Raphaël Enthoven, qui lui est

00:11:10un vrai pervers à mes yeux et donc ne s'embarrasse

00:11:12pas de ce genre de précautions,

00:11:14bah lui, non non, il prend

00:11:16pas des périphrases. Moi, j'ai

00:11:18tout aimé, l'explosion tricolore,

00:11:20les blasphèmes en bataille,

00:11:22la scène en hockey, bien sûr,

00:11:24Marie-Antoinette et Tété,

00:11:26etc., etc., etc.

00:11:28Et donc,

00:11:30là, nous sommes vraiment dans le cœur

00:11:32du sujet, c'est-à-dire

00:11:34cette ingénierie sociale,

00:11:36qui alors même que vous voyez ce qui est,

00:11:38va venir vous agresser

00:11:40du fait de l'avoir vu,

00:11:42mais également de dire que

00:11:44c'est ce que vous avez vu.

00:11:46Donc le langage de la perversité,

00:11:48c'est cette dénégation du réel.

00:11:50Et puis le langage de l'ingénierie sociale,

00:11:52tous ces ensembles de

00:11:54procédés qui sont utilisés

00:11:56pour rendre le plus confuse

00:11:58possible une société donnée,

00:12:00eh bien, c'est que

00:12:02vous devez voir ce que tout le monde

00:12:04a vu. Non seulement, vous ne devez pas

00:12:06avoir confiance en ce que vous voyez,

00:12:08mais vous devez croire, comme tout le monde.

00:12:10Et là, Candace Owens a donné

00:12:12un retour

00:12:14sur une expérience célèbre de la CIA,

00:12:16qui est très impressionnante,

00:12:18c'est vraiment du conformisme,

00:12:20c'est une

00:12:22soumission à la conformité sociale.

00:12:24Je vous passe ce petit extrait

00:12:26sous-titré en français.

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00:15:16Alors, je reviens très brièvement sur le contenu de la cérémonie elle-même, étant

00:15:22donné que, là encore, on a tous vu cette exposition hyper problématique des enfants

00:15:28à la sexualité des adultes, ça c'est un tabou dans la société, c'est l'interdit

00:15:33de l'inceste.

00:15:34Si vous êtes à la maison avec des jeunes enfants et que vous vous calinez avec votre

00:15:38épouse ou si vous êtes une femme avec votre époux et que vous commencez à vous dire

00:15:42des mots doux voire un peu salaces, si les enfants entrent dans la pièce, vous vous

00:15:47arrêtez, cela ne regarde pas les enfants.

00:15:50Et ici, on a vu effectivement cette exposition, et comme le relève le philosophe Alexio,

00:15:57vous savez combien j'aime le citer, ce que le prisonnier du médiavère, ce qui ne voit

00:16:01plus rien, ne semble pas comprendre, c'est qu'il ne s'agit pas tant d'un problème

00:16:05de cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, c'est un problème d'idéologie malsaine

00:16:09et dangereuse qui prolifère dans la société.

00:16:12Et donc, par exemple, dans la fameuse scène de scène à droite, cette petite fille n'a

00:16:17rien, absolument rien à faire là.

00:16:20Alors, vraiment, je martèle, et là encore, ne nous laissons pas faire, cela n'a rien

00:16:26à voir avec le fait d'être puritain, d'être vieux jeu, d'être fachos, d'être que sais-je,

00:16:31c'est une histoire de bon sens, et vous savez à quel point j'apprécie aussi ce compte

00:16:36sur Twitter qui s'appelle Gays Against Groomers, ça veut dire les gays contre les tripoteurs,

00:16:41c'est des gens, homosexuels, transgenres pour certains d'entre eux, qui prennent très

00:16:46clairement des positions qui sont saines, en disant oui, il est bon que nous ayons le

00:16:51droit de vivre les choses comme nous le souhaitons, mais arrêtons de vouloir à tout prix infliger

00:16:58ça aux enfants, sachant que le coût psychique en termes de destruction est extrêmement

00:17:03important.

00:17:04Cette personne s'appelle Kitty Demure, et vous voyez, moi, je la trouve magnifique.

00:17:09Magnifique.

00:17:10Parce qu'elle est dans la vérité, la vérité, le vrai, vous voyez, personne n'a la vérité

00:17:15absolue, mais elle est dans le vrai, elle est dans la sincérité, elle est dans l'authenticité,

00:17:20et donc je vous passe son témoignage, je crois que c'est vraiment le genre de paroles qu'il

00:17:25vaut la peine de faire circuler, écoutons, c'est à nouveau sous-titré en français.

00:17:34Je n'ai absolument pas d'idée de pourquoi vous voudriez que ça influence votre enfant.

00:17:53Voudriez-vous que un stripper ou un pornstar influence votre enfant?

00:17:57Ça n'a absolument aucun sens.

00:17:59Une reine de drague, dans un club de soirée pour des adultes, il y a beaucoup de filth,

00:18:07beaucoup de trucs sexuels qui se passent, et à l'arrière-plan, il y a beaucoup de nudité,

00:18:13du sexe et des drogues, d'accord?

00:18:16Donc je ne pense pas que c'est un chemin que vous voudriez que votre enfant explore.

00:18:23Ils pourraient explorer la vêtement à la maison, comme nous tous l'avons fait, comme tous

00:18:27les gays l'ont fait, nous avons tous habillé à la maison et nous avons passé un bon moment.

00:18:31Nous avons passé un bon moment avec nos copines, mettant du maquillage, essayant des vêtements,

00:18:36des choses comme ça.

00:18:38Mais d'actuellement les impliquer dans la drague, c'est extrêmement, extrêmement irresponsable

00:18:44de votre part.

00:18:45Et je comprends que vous voulez vous ressembler comme si vous étiez avec ça, que vous étiez

00:18:49cool, que vous étiez éloigné, que vous n'étiez pas un nazi, que vous n'étiez pas un homophobe,

00:18:56que ce soit ce que ça soit, mais vous pouvez asseoir votre enfant, pour être un un ogni

00:19:01enfant normal, routine, sans les inclure dans des choses qui sont gays ou sexuelles.

00:19:09Et honnêtement, vous ne faites pas des faveurs aux communautés gays.

00:19:13En fait, vous nous faites mal.

00:19:15Nous avons déjà une réfutation d'être des pédophiles et d'être des pervers et des

00:19:20déviants.

00:19:21On ne vous a pas besoin de porter vos enfants.

00:19:23Donc gardez vos enfants à la maison, ou emmenez-les au Disneyland, ou emmenez-les au Chuck E. Cheese.

00:19:28Mais si vous avez besoin de votre enfant pour qu'il soit amusé par un gros humain en costume ou en maquillage,

00:19:35emmenez-les au cirque ou quelque chose.

00:19:37Quand ils deviennent 18 ans, alors pourquoi ne pas emmener-les aux clubs pour leur 18e anniversaire,

00:19:42parce que c'est une chose adulte, d'accord ?

00:19:44Donc ne détruisez pas votre enfant et ne détruisez pas nous, parce que c'est ce que vous faites.

00:19:50Voilà. Et franchement, respect, chapeau.

00:19:53Ça, c'est juste absolument nickel, parce qu'elle met le doigt exactement là où ça se joue.

00:19:58Et ce qui est déviant, c'est de s'attaquer à l'enfance.

00:20:01Ça n'est pas de vivre des choses d'adultes.

00:20:03Et comme elle le dit, à 18 ans.

00:20:05Et puis aussi, ne pas fermer les yeux sur le fait que derrière toute cette fête dracouine,

00:20:11qui a l'air très charmante en apparence, dans les coulisses,

00:20:14et toute personne qui a un petit peu de bagage à l'intérieur de la résistance,

00:20:18de l'existence, pardon, c'est que ça n'est pas aussi rose que ça.

00:20:22Qu'il y a un certain nombre de problèmes qui existent,

00:20:25qui ne doivent pas conduire à condamner cette communauté dans son ensemble.

00:20:29Vous ne trouverez pas personne plus acquise à la tolérance que je le suis.

00:20:32Mais pas en niant la réalité des choses, et surtout pas en transgressant d'une manière,

00:20:38et Kitty Demure a tout à fait raison,

00:20:40qui est profondément dommageable pour la cause gay et transgenre,

00:20:45l'interdit de mêler les enfants à notre sexualité sous une forme ou une autre.

00:20:50L'autre grand interdit, vous le savez, c'est l'interdit du meurtre.

00:20:53Et j'ai souligné à quel point il a été violemment transgressé

00:20:58dans une mise en scène qu'il a encore, en apparence, peut avoir l'air,

00:21:02bon voilà, c'est un tableau peut-être de plus ou moins mauvais goût,

00:21:05mais qui en fait va très loin.

00:21:07Donc je me permets, là encore, de ne pas laisser passer.

00:21:11Asseyez-vous ! Asseyez-vous ! Asseyez-vous !

00:21:13Les aristocrates, salades, lanternes !

00:21:15Asseyez-vous ! Asseyez-vous ! Asseyez-vous !

00:21:17Les aristocrates, on les tendra !

00:21:19Vous voyez, la personne avant disait « emmenez vos enfants à Disneyland »

00:21:22mais on se demande si un certain nombre de personnes dans notre société

00:21:25ne vivent pas à Disneyland.

00:21:27Parce que c'est quoi la consergerie ?

00:21:29C'est un endroit où des milliers de personnes ont été parquées

00:21:33après des simulacres de procès, dans le meilleur des cas,

00:21:37pour être envoyées avoir la tête tranchée

00:21:40parce qu'elles faisaient partie d'un mauvais groupe social,

00:21:43que tout d'un coup elles étaient prises en grippe

00:21:45par certains des factieux au pouvoir,

00:21:47ou parce qu'elles avaient une religion

00:21:49à laquelle elles n'entendaient pas renoncer.

00:21:52Ça a été un des lieux où un des volets les plus sinistres

00:21:55de l'histoire de France s'est déroulé.

00:21:57Marie-Antoinette a été condamnée à mort

00:22:00de manière totalement injuste et inique

00:22:02dans une parodie de justice

00:22:04où on l'a même accusée d'avoir couché

00:22:07avec son fils âgé de 8 ans.

00:22:10Et c'est là où elle a dit « mais j'en appelle à toutes les mères »

00:22:13devant une accusation aussi abjecte et aussi atroce,

00:22:18pendant qu'on avait arraché ses enfants à elle.

00:22:22Et on sait comment le petit Louis XVII

00:22:24a été maltraité d'une manière abominable,

00:22:27laissé sans soins jusqu'à mourir de chagrin

00:22:30au bout de deux ans dans une page

00:22:32qui reste un sommet de maltraitance.

00:22:35Alors bien sûr, toute la Révolution

00:22:37n'est pas réductible à ces monstruosités,

00:22:39mais elles en font partie.

00:22:41Est-ce que vous connaissez par hasard

00:22:43les noyades de Nantes ?

00:22:45Ça s'est passé sous la terreur.

00:22:47Entre 1993 et 1994, des milliers de personnes,

00:22:50surtout des prêtres et des religieuses,

00:22:53nues, encordées les uns aux autres,

00:22:56étaient noyées dans l'estuaire de la Loire

00:23:00pendant que les révolutionnaires

00:23:04mangeaient des petits fours au balcon

00:23:06en se délectant de ce spectacle.

00:23:10Ah, vous voyez quand après,

00:23:12l'historien en chef vient nous raconter

00:23:15« Oh, mais la tête de Marie-Antoinette

00:23:17qui chante ça ira, ça ira »,

00:23:18c'est l'équivalent ironique

00:23:20et pas du tout revendicatif ni agressif

00:23:22de la cérémonie d'ouverture de Londres

00:23:24avec Élisabeth II.

00:23:27Mais on se dit vraiment, bon sang,

00:23:29à qui avons-nous affaire ?

00:23:33Eh oui, il y a eu, dans la Révolution française,

00:23:36c'est aussi la raison pour laquelle

00:23:38je reviens sur cet épisode,

00:23:40un caractère, c'est une parole de Joseph de Maistre

00:23:42qui, bien sûr, était un contre-révolutionnaire

00:23:44mais qui, au début, était très acquis

00:23:46à la cause de la Révolution,

00:23:48comme beaucoup de gens,

00:23:49et qui, devant la succession d'horreurs

00:23:51qui se sont déroulées, a dit

00:23:53« Il y a dans cette Révolution un caractère satanique

00:23:56qui la distingue de tout ce que l'on a vu

00:23:59et peut-être de tout ce que l'on verra ».

00:24:02Malheureusement, ce n'est pas tout à fait vrai

00:24:04puisque, à l'inverse, la Révolution française

00:24:06a ouvert sur les totalitarismes

00:24:08qui se sont succédés en Suisse,

00:24:10sur les exécutions et les procès politiques,

00:24:13sur les simulacres de justice,

00:24:15sur les massacres de populations entières.

00:24:17Enfin, s'il faut vraiment aller au fond

00:24:19des horreurs révolutionnaires,

00:24:21accrochez votre ceinture et vous aurez des hauts-le-cœur

00:24:23parce que, vraiment, on a fait du savon

00:24:25avec des graisses humaines,

00:24:27on a fait des pantalons avec des écorchages

00:24:30et on a défendé des trucs,

00:24:32mais je préfère m'arrêter là

00:24:34pour ne pas aller trop loin

00:24:36dans la description de l'horreur.

00:24:38Et puis, là encore,

00:24:40est-ce que les gens ont vu

00:24:42ce qu'ils avaient sous leurs yeux ?

00:24:53On voit très bien ce geste

00:24:55qui veut dire ce qu'il veut dire.

00:24:57Alors, on peut y trouver différentes assonances.

00:24:59Certaines personnes m'ont dit

00:25:01« Mais, vous savez, en réalité,

00:25:03c'est un geste des francs-maçons

00:25:05où, quand on veut interdire à quelqu'un de parler,

00:25:07on fait plus ou moins discrètement ce signe. »

00:25:09Bon, peut-être,

00:25:11mais en attendant, pour ceux qui ne sont pas francs-maçons

00:25:13et je n'en suis pas,

00:25:15on voit bien un homme

00:25:17qui se penche vers une enfant

00:25:19et fait ce geste-là.

00:25:21Alors, là encore, les normistes vous diront

00:25:23« Oui, mais bon, vous êtes trop susceptibles,

00:25:25c'est probablement vous qui imaginez,

00:25:27ça n'est pas dit que ça voulait dire ça.

00:25:29Mais tu parles.

00:25:31Les choses parlent.

00:25:33Et le langage, gestuel ou autre,

00:25:35est le langage. »

00:25:37Alors, oui, je finis avec ça,

00:25:39mais on sait désormais, vous et moi,

00:25:41que nous sommes dans une psy-op,

00:25:43une opération de manipulation psychologique.

00:25:45Momochi les adore,

00:25:47donc elle nous a donné un petit résumé

00:25:49parce qu'il y a énormément d'enfumage

00:25:51autour de ça.

00:25:53Donc, on commence par nous dire

00:25:55« Mais c'est pas du tout la scène. »

00:25:57Ça fait du foin d'une manière

00:25:59qui fait que, précisément,

00:26:01on ne parle plus des gens décapités,

00:26:03de l'explosion de sang, du plan A3,

00:26:05de gens rampant au sol,

00:26:07la bouche ouverte et autres

00:26:09exhibitions sexuelles à côté d'un enfant,

00:26:11mais le reste, c'était joli.

00:26:13Oui, vous trompez.

00:26:15C'était un tableau de la Renaissance.

00:26:17Oui, le problème, c'est que le tableau

00:26:19en question est reconnu

00:26:21comme étant une transposition de la scène.

00:26:23On a tous reconnu la scène,

00:26:25évidemment, et même les responsables

00:26:27en ont parlé.

00:26:29Et je vous cite au passage

00:26:31le commentaire de Mathias Desmet,

00:26:33qui est donc ce psychologue de l'université de Gans,

00:26:35spécialiste de la manipulation totalitaire.

00:26:37Regardez.

00:26:39Le plus remarquable,

00:26:41c'est que les fact-checkers et les amateurs

00:26:43de Culture Walk n'ont évidemment pas vu

00:26:45qu'il s'agissait de la scène.

00:26:47Ils se sont même moqués de ceux qui l'ont vu,

00:26:49affirmant qu'ils étaient perdus

00:26:51dans des illusions et des délires.

00:26:53Plus quelqu'un est saisi

00:26:55par la pensée totalitaire,

00:26:57et plus il accuse de folie

00:26:59ceux qui pensent différemment.

00:27:01En soi, cela reste l'un des effets

00:27:03les plus remarquables du phénomène

00:27:05de formation de masse,

00:27:07l'énorme rétrécissement de la perspective

00:27:09accompagnée d'une cécité radicale

00:27:11à l'égard de tout

00:27:13ce qui ne correspond pas

00:27:15à ses propres croyances fanatiques

00:27:17et l'attaque agressive

00:27:19de celle-ci.

00:27:21Momochi conclut en disant

00:27:23qu'au fond, ce n'est pas mal,

00:27:25parce que c'est quand même

00:27:27un énorme ratage, qu'on le veuille ou non,

00:27:29et donc ça aide quand même

00:27:31à déconstruire un peu l'affaire

00:27:33et voir la réalité

00:27:35de ce à quoi nous avons affaire.

00:27:37Avec de surcroît

00:27:39cet extraordinaire effet

00:27:41de la décontextualisation.

00:27:45En toute franchise,

00:27:47dans un cabaret, dans une revue satirique

00:27:49ou au cinéma,

00:27:51ça ne m'aurait pas dérangé une seconde

00:27:53de voir une scène comme la scène.

00:27:55Avec les personnes qui l'ont incarnée.

00:27:57Pourquoi ? Parce que c'est un libre choix.

00:27:59C'est ma responsabilité

00:28:01d'adulte d'y aller ou non, et je vous dis,

00:28:03je serais tout à fait capable de m'en amuser

00:28:05et de trouver ça sympathique.

00:28:07Mais pas

00:28:09infliger à des gens qui sont captifs

00:28:11dans une cérémonie

00:28:13qui prévoit expressivement dans sa charte

00:28:15que ça n'a pas sa place

00:28:17et puis en brandissant ces

00:28:19images d'hypersexualisation

00:28:21aux populations du monde.

00:28:23C'est une cérémonie qui a été vue en Chine,

00:28:25au Japon, en Afrique,

00:28:27au Brésil,

00:28:29dans plein de contextes différents

00:28:31et dans plein de cultures, cela ne se fait pas

00:28:33d'infliger

00:28:35des images de cette sorte

00:28:37aux gens,

00:28:39et le fait de tenir compte du contexte

00:28:41c'est élémentaire

00:28:43pour les relations humaines.

00:28:45Ça ne veut pas dire qu'on est d'accord avec les valeurs de l'autre,

00:28:47mais qu'on n'agit pas

00:28:49auto-justifié.

00:28:51Ibris Abercane, qui a produit

00:28:53une très belle émission sur ce sujet,

00:28:55dit ça.

00:28:57Quand ça s'adresse,

00:28:59sans distinction de race ou de religion,

00:29:01pour sponsoriser

00:29:03cette beauferie

00:29:05prétentieuse et laide

00:29:07conçue délibérément pour offenser

00:29:09et demander en plus à la Terre entière

00:29:11de valider leur pouffement pipi-caca,

00:29:13c'est une faute grave

00:29:15et une débilité

00:29:17diplomatique matinée

00:29:19d'arrogance crasse.

00:29:21L'expression est un peu verte,

00:29:23je l'aurais dit en des termes plus diplomatiques,

00:29:25mais c'est vraiment le fond

00:29:27de l'affaire.

00:29:29Avec cette stratégie du hachoir

00:29:31que j'ai souvent

00:29:33mise en avant,

00:29:35le résultat, c'est quoi ?

00:29:37C'est de créer du conflit.

00:29:39Des manipulations qui ne servent qu'à

00:29:41générer le plus de conflits et de haine

00:29:43au sein de la population.

00:29:45Des gens qui ont réagi en disant

00:29:47« Attendez, il y a des gens qui demandent des excuses,

00:29:49mais il faut s'excuser auprès de qui ?

00:29:51Les fachos ? Les racistes ?

00:29:53Les homophobes ?

00:29:55Les royalistes-villièresistes ?

00:29:57Des révisionnistes ? Des catho-intégristes ?

00:29:59C'est une blague ! »

00:30:01C'est ça la stratégie

00:30:03du hachoir. Ça a commencé

00:30:05avec le Covid, les antivax,

00:30:07les complotistes contre les gens qui ont cru

00:30:09toutes les bêtises qu'on a racontées.

00:30:11Puis après, il y a eu la guerre en Ukraine,

00:30:13puis le réchauffement climatique, puis Israël,

00:30:15Palestine. Ça, de nouveau,

00:30:17fait complètement exploser les lignes.

00:30:19Et puis là, vous amenez la cérémonie d'ouverture

00:30:21et ça clive, ça clive,

00:30:23ça clive, ça clive, ça clive.

00:30:25Et j'ai vu des gens qui avaient été

00:30:27honorables dans leur compréhension

00:30:29jusque-là,

00:30:31qui sont partis en vrille,

00:30:33dans l'incapacité de

00:30:35réfléchir à tout ce que je viens

00:30:37de vous énoncer.

00:30:39Alors la vraie question qui se pose,

00:30:41pour terminer, c'est

00:30:43qui a été à l'origine de ça ?

00:30:45Qui a donné le final cut,

00:30:47comme on dit en cinéma, c'est-à-dire qui a validé

00:30:49le scénario,

00:30:51le montage, la production,

00:30:53en disant « OK, c'est ça qu'on va faire ».

00:30:55Et beaucoup de personnes soupçonnent

00:30:57que c'est Brigitte

00:30:59et Emmanuel Macron

00:31:01qui, eux-mêmes, ont fait ce choix.

00:31:03Et je pense que c'est vrai

00:31:05pour un ensemble de raisons.

00:31:07D'abord, tenant simplement à la structuration

00:31:09du pouvoir actuellement en France,

00:31:11mais également, précisément, du contenu

00:31:13profondément

00:31:15choquant et compliqué

00:31:17de ce qui était montré.

00:31:19Et puis alors avec un joli motif

00:31:21qui est celui que c'est en train de faire

00:31:23un retour de manivelle

00:31:25absolument énorme.

00:31:27Figurez-vous, Alex Jones,

00:31:29qui est un fameux podcasteur

00:31:31qui a repris

00:31:33les enquêtes

00:31:35françaises,

00:31:37puis la synthèse de Candace Owens,

00:31:39a dénoncé

00:31:41Brigitte Macron

00:31:43comme un homme pédophile

00:31:45ayant détourné Emmanuel à l'âge de 14 ans

00:31:47avec 32 millions de vues

00:31:49en un peu plus de 24 heures.

00:31:51Et quant à Candace Owens,

00:31:53elle, elle était à 14 millions de vues

00:31:55en 12 heures.

00:31:57Et vous voyez comme c'est intéressant

00:31:59parce qu'on essaye de nous faire croire

00:32:01qu'il ne s'est rien passé.

00:32:03Et d'ailleurs, même parmi les dissidents,

00:32:05on nous dit, ouais, mais bon, passez à autre chose,

00:32:07il y a des choses plus graves qui sont en train de se passer maintenant.

00:32:09Ce qui n'est pas entièrement faux.

00:32:11Mais ce qui n'est pas vrai non plus.

00:32:13Parce que ce qui s'est passé là est énorme.

00:32:15Et quand c'est énorme

00:32:17et que, de surcroît, cela

00:32:19rend service à notre cause,

00:32:21et bien je crois que ça vaut la peine de rester

00:32:23un petit peu plus longtemps qu'un petit peu

00:32:25moins longtemps, parce que le monde entier

00:32:27a remarqué que quelque chose ne jouait pas

00:32:29et posait un énorme problème

00:32:31et que, par contre coup,

00:32:33cela attire les regards

00:32:35sur le couple extrêmement bizarre,

00:32:37pour dire le moindre, de l'Élysée.

00:32:39Alors, on va faire peut-être

00:32:41un repérage.

00:32:43Laissons la cérémonie d'ouverture, même si on a vu

00:32:45cette transgression de l'interdit de l'inceste

00:32:47et du meurtre qui parle,

00:32:49qui est langage.

00:32:51Mais venons-en au cœur du sujet

00:32:53et notamment cette question

00:32:55très compliquée, grave

00:32:57des abus sexuels

00:32:59sur les enfants et de l'inceste.

00:33:01Alors, je ne découvre

00:33:03pas ce sujet, j'ai travaillé en santé mentale

00:33:05toute ma vie et je sais depuis

00:33:07longtemps que les chiffres sont terrifiants.

00:33:09Un enfant sur quatre

00:33:11se fait abuser sexuellement

00:33:13à un moment ou à un autre

00:33:15de sa vie et un sur dix

00:33:17est victime d'inceste.

00:33:19C'est-à-dire que c'est énorme

00:33:21comme problème dans nos sociétés

00:33:23et cela a existé,

00:33:25hélas, de tout temps.

00:33:27Et donc se pose la question de comment notre société

00:33:29reconnaît

00:33:31ce problème,

00:33:33l'aborde et essaye d'apporter

00:33:35des solutions pour venir en aide

00:33:37aux enfants qui subissent

00:33:39ces expériences profondément

00:33:41traumatisantes, mais après

00:33:43également préviennent

00:33:45et font connaître cette réalité

00:33:47en mettant des sécurités pour protéger

00:33:49les populations vulnérables.

00:33:51Vous savez qu'il y avait une commission

00:33:53qui avait été mise sur pied, la CIVIS,

00:33:55avec Édouard Durand, un juge

00:33:57des enfants vraiment remarquable

00:33:59à sa tête. Après trois ans de travaux,

00:34:01ils ont rendu un rapport,

00:34:03livré des recommandations et vraiment

00:34:05très très au cœur du

00:34:07problème, en relevant notamment

00:34:09que dans 97%

00:34:11des cas, les pédocriminels ne sont

00:34:13pas condamnés.

00:34:15Donc il y a une impunité dans les faits

00:34:17à peu près totale. Les enfants

00:34:19victimes de violences sexuelles sont invisibles

00:34:21et seule une victime sur 20 dépose

00:34:23plainte, sachant que toutes les plaintes

00:34:25bien sûr n'aboutissent pas loin de là.

00:34:27Et puis Arnaud

00:34:29Gallet, qui faisait partie de l'aventure,

00:34:31lui a rapporté

00:34:33dans les médias, parce que Dieu sait

00:34:35si c'est important aussi, que la France est

00:34:37le deuxième pays hébergeur

00:34:39de contenus cyberpornographiques

00:34:41actuellement en Europe.

00:34:43Et donc

00:34:45on voit, ça confirme

00:34:47l'étendue du problème

00:34:49et l'importance vitale

00:34:51de s'en occuper. Or voilà-t-il

00:34:53pas, qu'est-ce qu'on fait en France actuellement ?

00:34:55Quand quelqu'un fait des saloperies,

00:34:57on lui donne la Légion d'honneur, et puis quand quelqu'un

00:34:59fait un travail valeureux, qu'est-ce qu'on fait ? On le

00:35:01sanctionne ou on le démet de ses

00:35:03fonctions. Et donc le juge Durand

00:35:05a été évincé.

00:35:07En réponse, toute une

00:35:09brochette de personnes ont démissionné

00:35:11également de la civise.

00:35:13Et puis on a nommé à la place

00:35:15quelqu'un d'autre,

00:35:17un ex-rugbyman,

00:35:19en découvrant au passage que

00:35:21sa vice-présidente

00:35:23était accusée elle-même d'agression

00:35:25sexuelle.

00:35:27Et ça, vous voyez, c'est du Macron tout

00:35:29craché. Macron et Brigitte, probablement.

00:35:31Je redis

00:35:33le motif.

00:35:35Si vous faites quelque chose de valeureux,

00:35:37vous allez être démis, et on va

00:35:39nommer à votre place des gens

00:35:41qui, eux-mêmes,

00:35:43sont

00:35:45non-honorables par rapport à la

00:35:47cause concernée. Et si vous êtes

00:35:49non-honorable, comme Karine Lacombe,

00:35:51comme tant de personnes,

00:35:53vous recevez la Légion d'honneur et vous êtes promu.

00:35:55Et ça, c'est vraiment

00:35:57la Macronie dans toute sa splendeur.

00:35:59Alors cela a un lien

00:36:01avec la cérémonie d'ouverture.

00:36:03Je suis désolé de revenir en arrière. Pourquoi ?

00:36:05Parce que le metteur

00:36:07en scène,

00:36:09Thomas Joly, qui nous

00:36:11dit qu'il n'a jamais cherché à offenser quiconque.

00:36:13Mais quand on creuse un peu, on voit qu'à

00:36:15l'inverse, il est obsédé par le

00:36:17christianisme. Il s'était déjà

00:36:19mis en scène sur une croix.

00:36:21Puis on voit que c'est quelqu'un qui,

00:36:23franchement, n'est pas très bien dans sa peau. Il doit consommer

00:36:25des stupéfiants. Et puis,

00:36:27je le dis vraiment, mais sans aucune

00:36:29agressivité ou discrimination.

00:36:31Moi, j'ai travaillé toute ma vie avec des gens

00:36:33qui n'allaient pas bien dans leur peau. Ça m'est arrivé à certains

00:36:35moments de ma vie. Donc la question n'est absolument pas

00:36:37de poser un jugement de valeur, mais

00:36:39simplement d'essayer de voir les choses.

00:36:41Et effectivement,

00:36:43on remarque, c'est le parisien qui l'a rapporté,

00:36:45qu'il a grandi dans un village de Seine-Maritine,

00:36:47harcelé au collège. Il allait

00:36:49en classe la boule au ventre.

00:36:51Et c'est terrible pour un enfant d'être harcelé.

00:36:53L'école n'est pas faite

00:36:55pour y aller le jour après jour la boule au ventre.

00:36:57Et donc,

00:36:59voilà, il est devenu homme de théâtre.

00:37:01Grand bien lui fasse.

00:37:03Mais on voit bien qu'il transpose

00:37:05dans ses provocations artistiques

00:37:07quelque chose de l'ordre

00:37:09du non résolu de son histoire.

00:37:11Même chose pour Barbara

00:37:13Butch. Et là encore,

00:37:15entendez-moi bien, c'est une personne, je peux tout à fait

00:37:17la trouver belle sur la photo de gauche.

00:37:21Honorer son obésité,

00:37:23ça ne me pose aucun problème. Elle dit

00:37:25que sa grand-mère lui a toujours dit

00:37:27« Je t'aime tel que tu es, et même

00:37:29si tu es en surpoids, cela ne change

00:37:31absolument rien au fait que je t'aime. »

00:37:33C'est un beau message.

00:37:35Par contre,

00:37:37regardez l'autre photo.

00:37:39Et là on voit ces

00:37:41oscillations perpétuelles

00:37:43qui est que des gens qui au fond ne sont pas

00:37:45en paix avec eux-mêmes tout en prétendant

00:37:47l'être, et bien

00:37:49vont manifester de manière

00:37:51très ambivalente quelque chose

00:37:53de tantôt transgressif

00:37:55et tantôt victimaire.

00:37:57Et en l'occurrence,

00:37:59Péonia

00:38:01pose la bonne question. Pourquoi cette

00:38:03personne qui dit « Je suis lesbienne,

00:38:05grosse et juive » en disant « Je suis

00:38:07fière de ça », elle a raison. Il n'y a aucune raison

00:38:09d'être honteux de cela.

00:38:11Mais si quelqu'un d'autre le dit, ça devient

00:38:13homophobe, grossophobe et antisémite.

00:38:15Vous voyez ce que je veux dire ?

00:38:17Il y a une incohérence.

00:38:19Et de nouveau, je ne le dis vraiment pas ni

00:38:21comme un thérapeute qui voudrait soigner

00:38:23les autres, ni comme un moraliste,

00:38:25mais juste dire « Hey !

00:38:27Hey ! Hey ! On ne peut pas faire semblant

00:38:29que cela ne veut rien dire.

00:38:31Et évidemment qu'il y a

00:38:33des expériences traumatiques

00:38:35en amont de manifestations

00:38:37comme celle-là, tout comme il y a,

00:38:39je ne vous apprends rien, des expériences

00:38:41traumatiques chez Emmanuel Macron,

00:38:43probablement chez Brigitte,

00:38:45mais c'est quand même la thèse

00:38:47du psychiatre italien Segatori,

00:38:49causée par Brigitte sur Emmanuel

00:38:51d'une manière qui explique

00:38:53la psychopathie dans laquelle

00:38:55il est actuellement.

00:38:57Alors ça, c'est une chose.

00:38:59C'est la réalité de ces abus,

00:39:01de cette pédophilie pédocriminelle.

00:39:03Il n'y a pas de pédophilie qui ne soit pas

00:39:05pédocriminelle, sauf si quelqu'un a des

00:39:07inclinaisons, mais résiste

00:39:09au passage à l'acte.

00:39:11Mais évidemment, dès qu'il y a passage à l'acte,

00:39:13c'est criminel, parce que cela

00:39:15va porter atteinte irrémédiablement

00:39:17à l'intégrité d'une personne.

00:39:19Maintenant, il y a un autre paramètre

00:39:21qu'il faut qu'on aborde, qui est celui

00:39:23de la licence sexuelle

00:39:25et l'égarement

00:39:27profond qui a suivi

00:39:29mai 1968

00:39:31avec une forme d'exonération sociale.

00:39:33Pourquoi ? Parce qu'au fond,

00:39:35on a prétendu que dès lors qu'une personne

00:39:37était pubère,

00:39:39elle était apte

00:39:41à avoir des relations sexuelles

00:39:43et donc que des jeunes filles

00:39:45en particulier, mais même des jeunes

00:39:47garçons pubères, on pouvait tout à fait

00:39:49coucher avec eux. Et Bernard

00:39:51Pivot, on se souvient de cette scène

00:39:53extraordinaire, a vraiment

00:39:55reflété cet égarement

00:39:57lorsqu'il a reçu Vladimir Nabokov,

00:39:59vous savez, l'auteur de Lolita,

00:40:01et il lui a posé, mais de manière

00:40:03qu'on regarde aujourd'hui, c'est vraiment

00:40:05assez dégoûtant,

00:40:07en disant, oui, mais cette jeune fille

00:40:09un peu perverse, elle est quand même très aguicheuse,

00:40:11vous n'en avez pas assez

00:40:13d'être toujours ramené à elle ?

00:40:15Et Nabokov a répondu de manière

00:40:17absolument magistrale en disant, mais attendez,

00:40:19vous avez absolument, enfin, il n'a pas dit comme ça,

00:40:21mais vous n'avez absolument pas compris ce dont il s'agit,

00:40:23cette jeune fille n'est pas du tout

00:40:25perverse, elle a 12 ans,

00:40:27et c'est uniquement

00:40:29dans le fantasme graveleux

00:40:31et

00:40:33je crois qu'il utilise l'expression sociopathe

00:40:35de l'homme

00:40:37mature qui va la désirer

00:40:39que se joue

00:40:41le désir, mais pas du tout de son côté

00:40:43à elle, elle n'a pas du tout de désir

00:40:45pour lui, et elle ne ressent pas

00:40:47du tout de plaisir à son approche.

00:40:49Vous voyez, et ça c'est juste.

00:40:51Et c'est vrai,

00:40:53on se souvient de la pétition disant à partir

00:40:55de 14-15 ans, il faut que les adultes

00:40:57puissent coucher avec les ados,

00:40:59et toute l'époque a été ainsi.

00:41:01Je rappelle aussi

00:41:03que Simone de Beauvoir, la grande

00:41:05féministe encensée par toute

00:41:07la gauche bien pensante,

00:41:09et bien détournait des élèves

00:41:11de 14 ou 15 ans, accessoirement

00:41:13les mettait dans le lit de Jean-Paul Sartre

00:41:15qui n'était quand même pas un apollon,

00:41:17et puis dans une réalité

00:41:19qui aujourd'hui apparaîtrait

00:41:21mais à juste titre, à mon sens,

00:41:23relevant de la prédation

00:41:25sexuelle et de la pédophilie.

00:41:27Moi je suis

00:41:29obsédé carrément,

00:41:31et puis je suis obsédé par la catégorie de filles

00:41:33qui viennent me voir. Je vais te dire,

00:41:35même si ça peut paraître physique,

00:41:37parce qu'on me dit, t'as les fruits verts,

00:41:39t'as les petites filles, dès qu'elles ont de 15 à 18 ans,

00:41:41après 18 ans, c'est des vieillards, on n'en parle plus.

00:41:43Claude François aussi,

00:41:45et Carl Zerro raconte

00:41:47ces scènes où devant la chambre d'hôtel

00:41:49de Clo-Clo, il y avait des filles

00:41:51qui dormaient par terre sur la moquette,

00:41:53alors il dit 15-18,

00:41:55mais c'est plutôt 13 à 17,

00:41:57en attendant qu'ils veulent bien

00:41:59ouvrir la porte et en prendre une d'entre elles

00:42:01pour faire des choses avec elles.

00:42:03Donc, vous voyez, c'est très très compliqué,

00:42:05parce que, évidemment que

00:42:07des choses de cet ordre ne doivent

00:42:09pas se passer, ça n'est jamais

00:42:11anodin pour une fille de 13,

00:42:1314 ou 15 ans de coucher avec

00:42:15un homme mature, ça n'est pas vrai.

00:42:17Ma fille Canette a 16 ans,

00:42:19je vous promets que si un homme

00:42:21de 40 ans s'attaque à elle,

00:42:23il se retrouve à l'hôpital,

00:42:25parce que c'est totalement déplacé.

00:42:27Maintenant, il faut aussi reconnaître

00:42:29qu'il y a eu une époque où cela

00:42:31paraissait à peu près acceptable,

00:42:33et puis où les jeunes filles

00:42:35elles-mêmes pouvaient se lancer

00:42:37mais dans leur immaturité,

00:42:39et là c'est le rôle des parents,

00:42:41d'interdire à la minette

00:42:43de se lancer à l'assaut

00:42:45de son idole.

00:42:47Mais, on trouve aussi dans des reportages

00:42:49des images assez amusantes de femmes

00:42:51qui avaient 13, 14 ou 15 ans

00:42:53à l'époque, qui en ont 60 ou 70

00:42:55aujourd'hui, et qui

00:42:57continuent de complètement idéaliser.

00:42:59Donc, vous voyez, c'est compliqué.

00:43:01Et puis,

00:43:03on a découvert que des gens qui avaient l'air bien

00:43:05sous tout rapport, comme Yves Montand,

00:43:07c'est intéressant, moi je n'ai jamais pu l'encaisser ce type,

00:43:09c'était un peu l'idole de la gauche,

00:43:11de grand humaniste,

00:43:13qu'il a eu vraiment des comportements

00:43:15pédocriminels

00:43:17envers sa belle-fille.

00:43:19Picasso était un monstre,

00:43:21il n'y a pas d'autre mot, c'était un monstre,

00:43:23c'était un destructeur.

00:43:27Et puis, bien sûr aussi, ces gens

00:43:29intégrés socialement, qui ont fait carrière

00:43:31de manière prestigieuse,

00:43:33tout en étant des pédophiles.

00:43:35Alors, Mads Neff, on a cru

00:43:37dans un temps que ça se limitait aux adolescentes,

00:43:39et puis on a découvert que,

00:43:41non, non, c'était horrible

00:43:43jusqu'où ça allait.

00:43:45Et puis Frédéric Mitterrand, bien sûr,

00:43:47qui, dans une autobiographie,

00:43:49s'est confessé, d'ailleurs, en disant

00:43:51« C'est horrible ce que je fais, je sais que c'est horrible

00:43:53ce que je fais. »

00:43:55Et vous voyez, Libé, qui est un peu le journal officiel

00:43:57de la pédocriminalité,

00:43:59qui titrait Frédéric Mitterrand « attaqué »

00:44:01sur sa mauvaise voix.

00:44:03Ben oui, c'est plutôt que c'est lui qui attaquait

00:44:05des personnes vulnérables

00:44:07pour leur faire des choses

00:44:09qu'elles n'avaient simplement pas à vivre.

00:44:11Et là, il faut remarquer

00:44:13qu'en France, oui,

00:44:15il y a eu une culture pédocriminelle

00:44:17qui a imprégné

00:44:19les élites, de gauche comme de droite.

00:44:21Et puis,

00:44:23notamment avec des gens

00:44:25qui font froid dans le dos,

00:44:27comme Pierre Berger,

00:44:29qui était l'amant

00:44:31d'Yves Saint-Laurent, qui a dirigé

00:44:33la boîte pendant des années,

00:44:35et qui est devenu un peu l'égérie

00:44:37du mitterrandisme, et qui était vraiment,

00:44:39excusez mon français, un salopard

00:44:41fini.

00:44:43Dans la villa majorelle

00:44:45à Marrakech, qu'ils avaient tous les deux,

00:44:47il y avait un ensemble de dérives graves

00:44:49qui se produisaient en présence

00:44:51d'enfants,

00:44:53et toute la Mitterrandie et toute la France

00:44:55saluaient ça, et s'est beaucoup

00:44:57impliqué dans la lutte contre le sida,

00:44:59pour la cause gay, mais c'était un homme

00:45:01parmi les plus malsains

00:45:03qu'il soit possible d'imaginer.

00:45:05Et puis, des personnages

00:45:07saillants dans la République,

00:45:09comme Jack Lang, mais aussi

00:45:11François Hollande, qui ont été accusés

00:45:13soit par

00:45:15des notes, en ce qui concerne Jack Lang,

00:45:17vous savez, de l'ancien directeur

00:45:19central des renseignements généraux,

00:45:21qui disait qu'il se tapait des garçons à la mamounia,

00:45:23excusez mon français,

00:45:25François Hollande a aussi été l'objet

00:45:27d'une procédure en justice qui a été classée,

00:45:29mais on sait ce que vaut la justice

00:45:31dans ce genre de cas, hélas.

00:45:33Et donc, il y a

00:45:35vraiment, vraiment un gros

00:45:37problème qui existe

00:45:39depuis

00:45:41toujours.

00:45:43Alors voilà, ça fait

00:45:45un peu de bruit, mais

00:45:47évidemment que tout ce milieu-là, et on sait que

00:45:49François Mitterrand lui-même a couvert des dossiers

00:45:51secrets pour ne pas que ça transparesse,

00:45:53et puis

00:45:55on sait aussi que

00:45:57Jack Lang a reçu de l'argent de Jeffrey Epstein,

00:45:59enfin, c'est quand même

00:46:01extraordinairement trouble.

00:46:03Et donc, ces hommes,

00:46:05Yves Saint-Laurent et

00:46:07Pierre Bergé, qui ont été

00:46:09encensés par toute l'intelligentsia

00:46:11et toutes les élites françaises,

00:46:13étaient vraiment des

00:46:15détraqués. Mais alors là, je parle

00:46:17pas de gens qui se travestissent et qui

00:46:19marchent à quatre pattes en tirant la langue,

00:46:21on était vraiment dans la

00:46:23pédocriminalité lourde.

00:46:25M. Pinault,

00:46:27qui actuellement est à la tête du point,

00:46:29est impliqué dans la couverture

00:46:31de tout ça.

00:46:33Non seulement

00:46:35il a racheté la maison de couture,

00:46:37mais il a également...

00:46:41Enfin, ce sont des gens qui ont donné des

00:46:43facilités à des personnes connues et reconnues

00:46:45pour être pédocriminels,

00:46:47et sans que cela

00:46:49ne dérange qui que ce soit

00:46:51au sein de la République.

00:46:53Vous voyez que Bernard-Henri Lévy

00:46:55est impliqué lui aussi,

00:46:57c'est-à-dire que tout ce petit monde fricote.

00:46:59Alors je me permets une précision,

00:47:01parce qu'il y a

00:47:03beaucoup d'attaques par les temps qui courent, et on m'a

00:47:05récemment incriminé en disant que mon maître à penser,

00:47:07Michel Maffesoli, c'est un de mes maîtres à penser,

00:47:09mais son œuvre est tout à fait remarquable,

00:47:11avait fréquenté Matzneff.

00:47:13Oui, mais

00:47:15à l'époque, les gens dont on parle

00:47:17étaient dans toute la haute société

00:47:19et tous les cercles culturels

00:47:21français. On vient

00:47:23de découvrir que

00:47:25Jean-François Revel, l'académicien,

00:47:27se livrait à des rituels, probablement

00:47:29pédo-satanistes, sur des enfants

00:47:31en bas âge. Alors ça veut dire quoi ?

00:47:33Ça veut dire qu'il faut supprimer

00:47:35l'académie française, que tous les gens qui

00:47:37dans leur vie ont fréquenté Jean-François Revel,

00:47:39vous voyez, il faut faire la différence

00:47:41entre ceux qui commettent ces monstruosités,

00:47:43ceux qui savent

00:47:45et qui sont complices par leur silence,

00:47:47et puis ceux qui croisent

00:47:49simplement des gens sans savoir ce qu'il

00:47:51en est. Et malheureusement,

00:47:53ces réalités tragiques sont tellement répandues

00:47:55que je vous assure, donnez-moi un album

00:47:57de photos de votre vie, je suis sûr qu'on

00:47:59trouvera des pédocriminels là-dedans.

00:48:01Donc ça, c'est une petite mise en point

00:48:03en passant. Par contre,

00:48:05il faut relever la duplicité

00:48:07abominable des élites

00:48:09et il se trouve qu'en plus,

00:48:11Yves Saint Laurent avait publié

00:48:13une bande dessinée abjecte

00:48:15avec une petite

00:48:17fille capricieuse, bornée, narcissique,

00:48:19mauvaise, bonbonbon,

00:48:21qui

00:48:23vit une vie faite de meurtres

00:48:25et de viols.

00:48:27Et puis l'ouvrage, c'est Yves Saint Laurent

00:48:29qui l'écrivait, portait en introduction

00:48:31la mention « En outre, toute ressemblance

00:48:33avec des personnes qui existent

00:48:35ou qui ont existé est parfaitement

00:48:37voulue. Toutes ces aventures ont été

00:48:39tirées de faits réels. »

00:48:41Alors la résolution n'est pas très bonne

00:48:43et je m'en félicite, mais c'est vraiment

00:48:45à vomir.

00:48:47Et malheureusement, tout le milieu

00:48:49de la mode est très,

00:48:51très concerné par ce que

00:48:53j'évoque là. Il y a évidemment

00:48:55une traite des

00:48:57adolescents, il y a des consommations

00:48:59de stupéfiants qui sont complètement

00:49:01barges, et puis de la

00:49:03perdo-pornographie. Je vous renvoie

00:49:05à un article d'Essentiel News qui revient

00:49:07sur les campagnes de Balenciaga

00:49:09qui sont elles aussi abjectes, mais

00:49:11regardez la London Fashion Week

00:49:13d'il y a deux ans, si je ne m'abuse,

00:49:15ça reflète là encore

00:49:17quand même quelque chose du psychisme

00:49:19de ceux qui agissent dans ce monde-là.

00:49:35Et le problème, c'est que

00:49:37cette cécité,

00:49:39cette complaisance, voire

00:49:41cette activité

00:49:43pédocriminelle existe

00:49:45dans nombre de milieux, y compris

00:49:47le milieu médical.

00:49:49Et vraiment, je salue les lanceurs

00:49:51d'alerte comme Françoise Ferricelli

00:49:53qui a relevé

00:49:55qu'il y a des réseaux

00:49:57pour protéger les pédocriminels,

00:49:59y compris au sein de l'ordre des médecins.

00:50:01Et que des médecins

00:50:03ont été condamnés pour avoir

00:50:05signalé des enfants en danger

00:50:07parce qu'ils voyaient

00:50:09sur leur corps les conséquences des abus

00:50:11qu'ils subissaient.

00:50:13Non, mais est-ce qu'on mesure le degré d'horreur

00:50:15dans lequel nous sommes ?

00:50:17Ça a été confirmé

00:50:19par le journaliste

00:50:21Serge Gard.

00:50:25Et puis,

00:50:27cela dépasse même,

00:50:29hélas,

00:50:31le milieu médical.

00:50:33On trouve ça évidemment dans la presse.

00:50:35Alors, je vous ai montré en introduction

00:50:37des images de l'Eurovision.

00:50:39On peut voir que l'Eurovision a été

00:50:41présidée pendant des années

00:50:43par un journaliste suisse, Raymond Zumsteig,

00:50:45qui violait sa fille

00:50:47de 4 ans.

00:50:49Cela a été connu

00:50:51de la direction de la radio-télévision

00:50:53suisse qui n'a rien fait.

00:50:55Enfin si, ils l'ont déplacé pendant un temps

00:50:57avant de le laisser revenir

00:50:59et il a continué à violer

00:51:01sa fille jusqu'à l'âge de 8 ans.

00:51:03Et cet épisode n'est pas du tout

00:51:05isolé. Il y a eu de nombreux cas

00:51:07de pédophilie, de pédocriminalité

00:51:09grave à l'intérieur

00:51:11de la RTS et sans

00:51:13que cela ne suscite aucune

00:51:15réaction d'aucune sorte.

00:51:17Donc voyez, si l'Eurovision

00:51:19en est là où elle en est aujourd'hui,

00:51:21de nouveau, ça ne sort pas de nulle part.

00:51:23En anthropologie, on a vraiment

00:51:25ce principe. Ce qui apparaît

00:51:27dans le champ social ne sort pas

00:51:29de nulle part. Et il faut

00:51:31bien sûr savoir nommer ces réalités.

00:51:33Bon, si on parle de la pédocriminalité

00:51:35et de la presse, on ne peut pas

00:51:37s'empêcher de faire un détour par

00:51:39Libération, qui a reconnu

00:51:41avoir protégé un journaliste

00:51:43pédophile, mais non seulement ça.

00:51:45Ils ont fait la promotion

00:51:47active de la pédophilie. Il y a bien sûr

00:51:49cette image abominable qu'on a tous à l'esprit

00:51:51d'un enfant qui fait

00:51:53une fellation à un adulte. Mais voyez, encore

00:51:55récemment, une tribune

00:51:57« Pédophilie, où est la gêne ?

00:51:59La pulsion pédophile existe en chacun

00:52:01d'entre nous ». Mais non.

00:52:03Mais non. Il y a

00:52:05un stop dans le cerveau. Il y a

00:52:07un stop dans le cerveau qui permet à

00:52:09l'adulte de ne pas avoir de désir

00:52:11sexuel pour un enfant.

00:52:13Et Dieu merci, c'est ça la

00:52:15protection contre l'inceste.

00:52:17C'est que, mes enfants,

00:52:19je n'ai jamais eu,

00:52:21Dieu merci, d'attirance sexuelle pour eux.

00:52:23Les enfants que je vois dans mon village,

00:52:25je n'ai pas d'attirance sexuelle pour eux.

00:52:27Une femme, oui, si elle est

00:52:29belle, je peux avoir de l'attirance

00:52:31sexuelle pour elle, mais un enfant

00:52:33non grandieux. Or,

00:52:35que viennent nous dire

00:52:37ces dégénérés complets de libération ?

00:52:39Non, mais c'est naturel

00:52:41d'avoir une attirance sexuelle pour un enfant.

00:52:43Voyons.

00:52:45Au secours.

00:52:49Alors,

00:52:51il y a aussi tout le volet que nous

00:52:53devons aborder, hélas,

00:52:57de

00:53:01la justice

00:53:03et notamment des services

00:53:05d'aide à l'enfance.

00:53:07J'ai fait une émission sur

00:53:09Maître Michel Hamas, que je salue,

00:53:11qui se bouge et se démène,

00:53:13non pas comme un bon diable, mais comme un

00:53:15bel ange,

00:53:17pour dénoncer la mafia

00:53:19pédocriminelle des juges

00:53:21pour enfants et des services d'action

00:53:23pour l'enfance.

00:53:25Et en disant qu'il voit

00:53:27des horreurs à la suite les unes

00:53:29et les autres absolument abominables.

00:53:31Et il souligne

00:53:33que nous sommes tous juridiquement responsables

00:53:35de nos actes, mais pas

00:53:37les magistrats et l'aide sociale pour l'enfance,

00:53:39les médecins, les banquiers,

00:53:41les avocats le sont,

00:53:43enfin, les médecins plus beaucoup, les banquiers plus beaucoup,

00:53:45les politiques plus beaucoup, donc voyez, c'est généralisé,

00:53:47mais les magistrats en question

00:53:49peuvent détruire les vies des gens.

00:53:51C'est l'impunité totale.

00:53:53Viol et attouchement

00:53:55sexuel sur les enfants placés par l'aide sociale.

00:53:57Maître Hamas a publié

00:53:59un livre, chronique du mépris ordinaire

00:54:01placement abusif, ce que j'ai vu,

00:54:03il cherche à faire connaître dans la presse,

00:54:05et il y a parfois une certaine réceptivité,

00:54:07SOS, enfants placés

00:54:09en détresse,

00:54:11un système qui est censé protéger nos

00:54:13enfants mais qui les met en danger,

00:54:15et puis ces cas qui sont juste abominables

00:54:17même à évoquer,

00:54:19avec des enfants placés qui sont livrés

00:54:21aux exactions

00:54:23sexuelles d'adultes, mais aussi

00:54:25de mineurs délinquants,

00:54:2714 et 17 ans,

00:54:29comme ce petit garçon de 6 ans

00:54:31à Toulon, sodomisé,

00:54:337 agressions sexuelles,

00:54:35lourdes sur 3 dossiers en 6 mois,

00:54:37jamais de poursuites.

00:54:39Audience de renouvellement,

00:54:41un garçon sodomisé pendant

00:54:43des mois le soir par un plus grand,

00:54:45le chef de service, à propos

00:54:47des incidents de cette année,

00:54:49oui, oui, les incidents,

00:54:51la prostitution,

00:54:53des enfants qui apprennent

00:54:55la prostitution dans le cadre même

00:54:57du lieu de placement.

00:54:59Une jeune femme,

00:55:01une jeune fille,

00:55:0313 ans, toxico depuis le placement,

00:55:05en fugue, se prostitue à l'autre bout

00:55:07de la France, enceinte de son travail,

00:55:09un an et demi de courrier

00:55:11au juge, sans aucune

00:55:13réponse.

00:55:15Je vous dis, ce qu'on voit,

00:55:17c'est vraiment, vraiment du lourd,

00:55:19et parfois,

00:55:21des enfants

00:55:23qui n'en peuvent plus,

00:55:25et qui mettent fin à leur vie.

00:55:29Alors, évidemment,

00:55:31je suis très

00:55:33touché et affecté

00:55:35même d'évoquer

00:55:37ces cas,

00:55:39parce qu'au cœur de toute société,

00:55:41il y a cette compréhension

00:55:43que la personne la plus vulnérable

00:55:45est celle qui a le plus besoin

00:55:47de notre secours et de notre aide.

00:55:49Et là, que voit-on ?

00:55:51Ce sont des enfants,

00:55:53laissés à eux-mêmes,

00:55:55avec des adultes qui, soit sont sadiques,

00:55:57soit sont indifférents.

00:55:59Alors, j'ai travaillé un peu

00:56:01dans la protection de l'enfance,

00:56:03en faisant des supervisions d'équipe,

00:56:05et je ne voudrais pas non plus donner l'impression

00:56:07que tous les travailleurs dans ce domaine

00:56:09sont des pervers ou des indifférents.

00:56:11Mais ce que j'ai observé,

00:56:13et ça, c'est vraiment,

00:56:15probablement le cœur du problème,

00:56:17c'est que

00:56:19tous les gens de bonne volonté

00:56:21n'ont pas les moyens

00:56:23de travailler de manière efficace

00:56:25et d'assurer à ces enfants

00:56:27la protection dont ils ont besoin.

00:56:29Alors, de nouveau,

00:56:31ne généralisons pas,

00:56:33il y a sans doute de très bonnes familles d'accueil,

00:56:35il y a sans doute de très bons juges,

00:56:37il y a sans doute de très bons...

00:56:39Mais, ce qu'il faut entendre,

00:56:41c'est qu'il y a, là encore,

00:56:43de manière systémique,

00:56:45quelque chose de défaillant,

00:56:47de déficient, et qui ouvre la porte,

00:56:49mais comme ça a été le cas, par exemple,

00:56:51dans l'Église catholique à certains moments,

00:56:53où on fermait les yeux

00:56:55à tant d'endroits,

00:56:57et de nouveau, l'immense majorité des prêtres

00:56:59ne sont pas des abuseurs sexuels,

00:57:01l'immense majorité des prêtres

00:57:03cherchent à bien faire leur travail,

00:57:05mais cet aveuglement, ce refus de voir,

00:57:07et au fond,

00:57:09se laisser aller par rapport à des choses

00:57:11qui sont juste inacceptables,

00:57:13ça a existé, et existe aujourd'hui

00:57:15au sein des structures

00:57:17qui seraient censées protéger

00:57:19férocement, férocement

00:57:21l'intégrité et le bien-être

00:57:23des enfants.

00:57:25Alors, continuons notre tour

00:57:27de la maison des horreurs,

00:57:29puisque récemment,

00:57:31dans Libération, tiens, tiens,

00:57:33une histoire qui s'est passée

00:57:35il y a longtemps,

00:57:37mais Matzneff, on savait que c'était un tordu,

00:57:39on ne savait pas forcément jusqu'à ce point-là,

00:57:41mais avec Claude Imbert,

00:57:43qui était directeur de la rédaction du Point,

00:57:45bon, le Point a été abject

00:57:47tout au long de la crise Covid, donc peut-être que ça ne date pas

00:57:49d'aujourd'hui, un certain goût pour l'abjection,

00:57:51et puis Jean-François Revelle,

00:57:53bon sang, le père du moine

00:57:55bouddhiste Mathieu Ricard, traducteur

00:57:57du Dalaï-Lama,

00:57:59académicien, grand intellectuel,

00:58:01personne honorée

00:58:03à travers toute la République,

00:58:05et Mme Inès Chatin,

00:58:07qui a été

00:58:09adoptée par un médecin

00:58:11pour être livrée

00:58:13à ce groupe pédocriminal

00:58:15avec des scènes absolument

00:58:17abominables, et puis

00:58:19vraiment des rituels

00:58:21à connotation

00:58:23satanique,

00:58:25les hommes avaient le visage

00:58:27masqué ou portaient sur eux

00:58:29une sorte de cape ou de

00:58:31manteau,

00:58:33enfin quelque chose de

00:58:35parfaitement sidérant,

00:58:37et qui sort enfin

00:58:39Dieu merci,

00:58:41et dans Libé, ce qui est quand même un petit peu

00:58:43ironique.

00:58:45Et puis, comme beaucoup de gens

00:58:47malgré tout n'arrivent pas à croire

00:58:49que les choses puissent être de cet

00:58:51ordre ou de cette nature,

00:58:53eh bien je renvoie à

00:58:55ce travail

00:58:57d'un ancien agent des renseignements

00:58:59généraux, cité par Zoé Sagan,

00:59:01à qui je rends hommage, parce que malgré tout

00:59:03c'est un conte qui, infofiction

00:59:05et avec certains doutes qu'on peut

00:59:07avoir, a travaillé très

00:59:09ardemment pour faire connaître des situations

00:59:11d'abus, eh bien donc

00:59:13cet officier agent des renseignements

00:59:15généraux, Gilbert Abbas,

00:59:17a fait des témoignages sur la réalité

00:59:19de ce que les services

00:59:21savent très bien qu'il existe,

00:59:23comme réseau pédocriminel.

00:59:25Et qui inclut bien sûr la

00:59:27traite des êtres humains, donc on a

00:59:29des témoignages, et

00:59:31là encore, excusez-moi, mais je suis juste

00:59:33bouleversé, imaginez

00:59:35comment c'est possible en Occident

00:59:37en 2024,

00:59:39que des jeunes gens, et peu

00:59:41importe l'âge, soient vendus

00:59:43à des réseaux pédophiles.

00:59:47Et le pire est que cela est su,

00:59:49est connu.

00:59:51Et qu'au lieu

00:59:53de prendre toutes les actions

00:59:55qu'il faudrait pour mettre fin

00:59:57à cette horreur,

00:59:59eh bien quand une journaliste intègre

01:00:01comme Laurence Beneux,

01:00:03autour de l'affaire de Zandvoort s'y intéresse,

01:00:05fait un vrai travail, dénonce

01:00:07les choses, eh bien devinez quoi ?

01:00:09On la traite de complotiste,

01:00:11ça ne date pas d'aujourd'hui,

01:00:13et puis une chape de plomb

01:00:15retombe sur

01:00:17les abominations qui sont vues.

01:00:19Alors de temps en temps,

01:00:21oui, il y a des réseaux de pédopornographie,

01:00:23ou des

01:00:25cercles pédocriminels qui sont exposés,

01:00:27mais avec une

01:00:29mensuétude de la justice

01:00:31imaginée.

01:00:33Alors la RTBF, elle est spécialisée

01:00:35aussi dans le fait d'étouffer

01:00:37la réalité

01:00:39de ces scandales et

01:00:41de ces réseaux, mais là

01:00:43quand même, elle rapporte l'information que

01:00:45le pédocriminel le plus lourdement condamné en Belgique

01:00:47libre après 7 ans, et on parle

01:00:49de viol d'enfant, de bébé,

01:00:51potentiellement

01:00:53de meurtre.

01:00:55Et puis oui,

01:00:573 mois de prison ferme

01:00:59pour le vol d'un fromage pour un homme

01:01:01qui avait faim à Toulouse, mais

01:01:035 ans avec sursis

01:01:05pour une personne

01:01:07qui avait violé une fillette

01:01:09de 3 ans.

01:01:11Sursis.

01:01:13Mais bon sang,

01:01:15qui sont ces gens ?

01:01:17Et c'est ça le problème,

01:01:19vous voyez, c'est systémique.

01:01:21Et évidemment

01:01:23que le poisson

01:01:25pourrit par la tête.

01:01:27Donc, parlons de la justice

01:01:29et de ce qui influence

01:01:31et façonne la justice.

01:01:33On sait tous qu'au sommet

01:01:35de l'institution judiciaire,

01:01:37il y a un garde des sceaux.

01:01:39Oui.

01:01:41S-C-E-A-U-X

01:01:43pas S-O-T-S ou pire.

01:01:45Et qui y a-t-il

01:01:47actuellement ? Eh bien,

01:01:49quelqu'un qui s'est caractérisé

01:01:51par des comportements

01:01:53abjects face à des

01:01:55enfants victimes de crimes

01:01:57pédocriminels

01:01:59et notamment un rôle

01:02:01désastreux dans l'affaire Doutreau

01:02:03où il s'est montré

01:02:05intimidant, abrupt,

01:02:07harcelant vis-à-vis

01:02:09d'enfants dont la justice a reconnu

01:02:11qu'ils avaient subi des viols

01:02:15et d'une manière qui

01:02:17conduit à une conclusion tragique

01:02:19qui est qu'aujourd'hui, la parole des enfants

01:02:21n'est plus prise au sérieux

01:02:23dans les prétoires. L'affaire Doutreau

01:02:25a été un gigantesque

01:02:27cafouillage, mais prévu

01:02:29organisé

01:02:31pour veiller à ce que

01:02:33les affaires ne puissent pas aboutir.

01:02:35On a saucissonné le dossier.

01:02:37C'est une des ressources principales de la justice.

01:02:39Et puis après, il suffit

01:02:41de faire en sorte

01:02:43que la parole

01:02:45des enfants soit systématiquement

01:02:47considérée comme mensongère

01:02:49pour avoir désactivé

01:02:51tout risque.

01:02:53Et Dupond-Moretti ne s'est pas

01:02:55limité à ce

01:02:57haut fait. Il a même

01:02:59été jusqu'à inventer

01:03:01dans un autre cas

01:03:03une situation d'inceste

01:03:05heureux. Et oui, c'est ce qu'il a

01:03:07plaidé.

01:03:09Et donc, deux sœurs, si je ne m'abuse,

01:03:11violées par leur père

01:03:13ont été convaincues

01:03:15par les avocats, dont bien sûr

01:03:17Dupond-Moretti, d'affirmer

01:03:19qu'elles étaient demandeuses de relations

01:03:21sexuelles avec leur père.

01:03:23Et la stratégie fonctionne.

01:03:25Le père

01:03:27écope de huit ans d'emprisonnement

01:03:29sans mandat de dépôt, ce qui est

01:03:31une décision rare.

01:03:33Et puis donc, il n'y avait plus

01:03:35de crimes, vu qu'on a réécrit l'histoire.

01:03:37Alors, l'histoire,

01:03:39vous vous en doutez, termine bien.

01:03:41Puisque finalement,

01:03:45eh bien,

01:03:47l'homme en question

01:03:49fusille sa fille

01:03:51dans un garage,

01:03:53sous les yeux du fils,

01:03:57avant de se tirer une balle

01:03:59dans le crâne. Voilà.

01:04:01L'inceste heureux, selon Dupond-Moretti,

01:04:03garde des seaux. Et devinez

01:04:05qui, de notoriété publique,

01:04:07protège Éric Dupond-Moretti

01:04:09au ministère de la Justice ?

01:04:11Brigitte Macron.

01:04:17Des fois, on a vraiment, vraiment

01:04:19envie de vomir.

01:04:21Alors, une question qui est souvent posée,

01:04:23parce que tout le monde le dit, dans ces réseaux,

01:04:25il y a des policiers impliqués, il y a des juges

01:04:27impliqués, il y a des ministres impliqués,

01:04:29il y a des gens dans les positions

01:04:31de responsabilité, et souvent,

01:04:33on évoque la question des francs-maçons.

01:04:35Alors,

01:04:37c'est très amusant,

01:04:39parce qu'il y a de la parano dans la résistance

01:04:41également, ou la dissidence,

01:04:43et je sais que j'ai été accusé

01:04:45d'être franc-maçon. Alors déjà,

01:04:47je ne sais pas si on doit

01:04:49être accusé de cela, mais en plus,

01:04:51je n'ai jamais foutu les pieds de ma vie.

01:04:53Je ne sais même pas comment on appelle

01:04:55un cercle, une obédience, une loge,

01:04:57un temple, je ne sais pas, mais je n'ai jamais

01:04:59fichu le bout d'un orteil

01:05:01dans un cercle comme celui-là.

01:05:03Non pas que j'ai des jugements a priori

01:05:05contre les francs-maçons, je connais plein de gens

01:05:07qui, à travers l'histoire, étaient des gens

01:05:09remarquables et qui étaient des maçons,

01:05:11mais je ne vous cacherai pas

01:05:13que j'ai une méfiance naturelle

01:05:15par rapport à toutes les sociétés secrètes.

01:05:17Parce que pour moi, c'est ça le problème.

01:05:19Dès lors qu'il y a

01:05:21un système de secret dont on peut

01:05:23à la limite comprendre l'idée

01:05:25pour des processus initiatiques.

01:05:27Mais qu'est-ce que ça implique naturellement ?

01:05:29C'est que c'est un biotope

01:05:31rêvé pour des gens

01:05:33qui font des choses qu'ils ont intérêt

01:05:35à garder secrètes.

01:05:37Donc, je ne sais pas ce qu'il en est

01:05:39de la réalité de l'implication

01:05:41de la franc-maçonnerie dans son ensemble

01:05:43ou de loge dans ce qu'on évoque

01:05:45ici, à cela près

01:05:47que j'ai entendu, mais est-ce une vraie

01:05:49information ou pas, qu'il y avait

01:05:51un serment des maçons

01:05:53qui se jureraient les uns les autres

01:05:55de se prêter main

01:05:57forte au détriment

01:05:59de la justice et d'autrui.

01:06:01Et si c'est le cas, alors ça veut dire

01:06:03que c'est une organisation qui est dangereuse.

01:06:05Rien ne m'indique à ce stade

01:06:07que ce soit le cas. Il n'en reste pas

01:06:09moins que des loges en particulier

01:06:11connaissent des dérapages.

01:06:13Il y en a énormément qui ont été mises en lumière

01:06:15au cours de l'histoire récente

01:06:17et actuellement, la loge

01:06:19à Tannor

01:06:21a vu le parquet

01:06:23requérir le renvoi aux assises

01:06:25de 23 personnes

01:06:27avec

01:06:29des anciens policiers,

01:06:31des mercenaires, des plantons

01:06:33de la DGSE

01:06:35avec

01:06:37comme soupçon d'avoir

01:06:39commandité des agressions, voire des meurtres

01:06:41en ayant recours

01:06:43précisément à des mercenaires d'anciens policiers

01:06:45ou membres de la DGSE.

01:06:47On parle d'assassinat, de passage

01:06:49à tabac d'un élu, projet

01:06:51d'élimination d'un syndicaliste.

01:06:53Voilà. Donc il y a en tout cas

01:06:55quelque chose de pas très catholique

01:06:57si je m'essaye peut-être

01:06:59à le résumer ainsi.

01:07:03Et quelle que soit la nature

01:07:05de ces réseaux liés à la franc-maçonnerie

01:07:07ou autre chose, il y a un problème

01:07:09énorme avec ces réseaux.

01:07:11Alors évidemment que

01:07:13l'affaire Dutroux

01:07:15qui revient encore et encore

01:07:17et inévitablement

01:07:19étant donné que

01:07:21les choses ont été bâclées,

01:07:23les choses ont été niées.

01:07:25Mbibi qui était un gendarme

01:07:27en charge de l'affaire a été mis sur la touche

01:07:29dès lors qu'il commençait

01:07:31à arriver à ce qui importait.

01:07:33Et puis Marc Dutroux n'a cessé de dire

01:07:35qu'on lui faisait porter le chapeau

01:07:37mais que les assassins sont en liberté,

01:07:39qu'il y avait une véritable association

01:07:41de malfaiteurs.

01:07:43Et donc

01:07:45je vais vous passer

01:07:47un premier extrait qui est

01:07:49de M.

01:07:51Maître Xavier Magnier

01:07:53qui était l'avocat de Dutroux

01:07:55lors du premier procès.

01:07:57Et ce qu'évoque M. Magnier

01:07:59c'est qu'au fond on a fait

01:08:01un tour de passe-passe absolument

01:08:03dégueulasse qui a consisté

01:08:05à focaliser toutes les accusations

01:08:07sur Dutroux

01:08:09et tout ce qui allait au-delà

01:08:11de son rôle à lui, qui est indéniable

01:08:13et évidemment que ce personnage est un monstre,

01:08:15était mis dans un dossier

01:08:17bis dont on a commencé

01:08:19à dire on ne sait pas exactement

01:08:21jusqu'où ça va donc on le prendra

01:08:23dans un deuxième temps.

01:08:25Et lui s'est opposé à ça,

01:08:27de toutes ses forces, en disant non non,

01:08:29il y a des fils qui conduisent à des endroits

01:08:31extrêmement précis parce qu'on sait

01:08:33qu'il y a des complaisances

01:08:35et des complicités et probablement des implications

01:08:37d'hommes politiques.

01:08:39On parle d'un ancien premier ministre belge,

01:08:41on parle de personnes de l'OTAN,

01:08:43on parle de personnes au château

01:08:45royal de Belgique.

01:08:47Enfin il y avait toute une toile

01:08:49autour de cette affaire

01:08:51et donc on a tout escamoté.

01:08:53Et puis, étant donné que

01:08:55l'instruction avait duré un certain temps

01:08:57et que les Belges s'impatientaient

01:08:59que justice soit rendue,

01:09:01on a fait croire aux jurés et aux juges

01:09:03qu'il fallait absolument condamner

01:09:05Dutroux et qu'on continuerait l'enquête

01:09:07après. Vous devinez la suite,

01:09:09on a

01:09:11fermé l'enquête

01:09:13et plus rien n'a été

01:09:15investigué.

01:09:17Comment Maître Magnier

01:09:19décrit cette réalité ?

01:09:21Je crois moi que

01:09:23les vérités

01:09:25qu'on soupçonne

01:09:27sont à ce point terribles

01:09:31que des responsables

01:09:33politiques ont pu avoir

01:09:35port pour la

01:09:37service de l'État belge.

01:09:39Je crois

01:09:41que la personnalité de Jean

01:09:43soupçonné était à ce point

01:09:45impressionnante

01:09:47qu'il y avait un grand danger

01:09:49de désordre fondamental

01:09:51et d'explosion

01:09:53populaire.

01:09:55Il y a donc

01:09:57de ce côté-là

01:09:59un aspect raison d'État

01:10:01qui aura sans doute

01:10:03inspiré

01:10:05les responsables,

01:10:07notamment de la Cour d'appel de Liège,

01:10:09de classer sans suite cet ossubi

01:10:11sans qu'il soit plus poursuivi.

01:10:13Vous savez que j'ai demandé

01:10:15à me constituer

01:10:17parti civique dans le dossier BIS,

01:10:19ça m'a été refusé.

01:10:21J'ai demandé à avoir accès au dossier BIS,

01:10:23ça m'a été refusé.

01:10:25Du tout n'étant rien officiellement

01:10:27dans le dossier BIS.

01:10:29Je l'avais annoncé.

01:10:31C'est une interview extrêmement intéressante

01:10:33d'Alexandre Penas, de

01:10:35Kairos Press, que je salue.

01:10:37N'hésitez pas à la regarder.

01:10:39Maître Magnier décrit vraiment

01:10:41le détail de l'instruction.

01:10:43Une surveillance de la maison de Dutroux

01:10:45a été conduite pendant une année et demie

01:10:47alors que tous les indices étaient là.

01:10:49Une jeune fille qui a essayé

01:10:51de fuir et qui a été reprise.

01:10:53Ça n'a jamais débouché sur rien.

01:10:55Tout a été enterré.

01:10:57C'est absolument monstrueux et en lien

01:10:59sans aucun doute avec

01:11:01les armées secrètes de l'OTAN.

01:11:03C'est encore toute une autre histoire

01:11:05dans laquelle je ne m'aventurerai pas ici.

01:11:07Mais l'OTAN et la CIA

01:11:09avaient prévu des réseaux

01:11:11dormants en Europe pour un ensemble

01:11:13de raisons et qui se sont

01:11:15notamment livrés à des

01:11:17attentats sous faux drapeaux.

01:11:19On a tous en souvenir celui de la gare de Bologne.

01:11:21L'idée c'est que la CIA ou l'OTAN

01:11:23font exploser des bombes

01:11:25qui tuent des civils dans nos pays

01:11:27pour pouvoir justifier

01:11:29de menaces et

01:11:31passer ensuite des

01:11:33législations autoritaires.

01:11:35Il y a

01:11:37un interface entre l'affaire

01:11:39Dutroux et ses réseaux dormants.

01:11:41Les tueurs fous du Brabant également.

01:11:43Et puis, vous voyez,

01:11:45ça va encore plus loin.

01:11:47Une probable implication

01:11:49de réseaux pédo-satanistes.

01:11:51Voilà ce que maître

01:11:53Magnet, qui n'est pas un plaisantin

01:11:55ou un paranoïaque qui imagine

01:11:57des choses, dit à ce sujet.

01:11:59Et quelle est votre intime conviction à propos

01:12:01des réseaux ?

01:12:03C'est qu'il y a des réseaux. Ce que Dutroux n'a pas gagné

01:12:05pour s'acheter 4 maisons sans avoir

01:12:07des clients pour les petites.

01:12:09Donc vous êtes

01:12:11persuadé qu'il y a

01:12:13des orgies qui se font

01:12:15et peut-être aussi des...

01:12:17On en parlera ? Des rituels plus

01:12:19sataniques ? Avec des enfants

01:12:21assassinés dans des snuff movies ?

01:12:23Abrasax.

01:12:25On va parler du réseau Abrasax.

01:12:27C'est un réseau satanique.

01:12:29Voilà.

01:12:31Les témoins X en racontent beaucoup.

01:12:33Les témoins X ont été rangés

01:12:35dans le dossier Biss, à mon avis.

01:12:37On n'en entend plus parler.

01:12:39Vous avez posé la question d'ailleurs, pourquoi

01:12:41X1, Régina Louf, n'a pas été

01:12:43interviewée au procès d'Arlon ?

01:12:45Puisqu'on a refusé

01:12:47de la recevoir aussi.

01:12:49Alors que ses propos étaient très clairs,

01:12:51qu'elle était qualifiée de loufoque

01:12:53et de demeurée, alors qu'un psychiatre très réputé

01:12:55a dit qu'elle était brillante

01:12:57et qu'elle n'était pas du tout

01:12:59folle. Parfaitement.

01:13:01De nouveau, encore

01:13:05des lacunes

01:13:07ou plutôt...

01:13:09Tellement de lacunes qu'on peut se demander s'il n'y a pas

01:13:11de protection, comme dit le procureur

01:13:13du roi.

01:13:15Oui, effectivement, on peut se demander

01:13:17s'il n'y a pas des protections, mais surtout, il faut bien

01:13:19voir que ce thème du pédo-satanisme,

01:13:21qui, évidemment,

01:13:23pour quelqu'un qui n'a pas

01:13:25l'introduction que je suis en train de vous proposer

01:13:27ou qui n'a pas déjà exploré,

01:13:29ça apparaît vraiment comme

01:13:31non, mais là, vous exagérez, ça n'est pas possible.

01:13:33Mais il faut bien se rendre

01:13:35compte que dans la psychopathologie

01:13:37grave des élites qui nous

01:13:39gouvernent, il y a

01:13:41quelque chose de profondément

01:13:43ennemi de la nature humaine

01:13:45et de la dignité humaine.

01:13:47Et une volonté délibérée

01:13:49assumée de s'en prendre

01:13:51à ce qui est fragile, à ce qui

01:13:53est pur, à ce qui est innocent.

01:13:55Alors, parfois, dans des élucubrations

01:13:57qui sont plutôt de l'ordre

01:13:59de la psychopathologie grave,

01:14:01il semble que Matzneff tenait toutes sortes

01:14:03de théories sur la Grèce antique

01:14:05où les adultes couchaient avec les enfants.

01:14:07Il y a toujours cette idée de transgresser

01:14:09les règles de la normalité,

01:14:11mais en pensant que le commun des mortels

01:14:13est en clôt dans le normal

01:14:15et que les gens supérieurs et esthètes

01:14:17se permettent des transgressions.

01:14:19Mais il y a jusqu'à

01:14:21du satanisme,

01:14:23c'est-à-dire l'envie délibérée

01:14:25de violer, de tuer,

01:14:27de trucider, de massacrer,

01:14:29de décapiter.

01:14:31Il y a vraiment

01:14:33de la pathologie qui va

01:14:35jusque-là de manière absolument

01:14:37évidente. Et je remercie

01:14:39bien sûr Pierre Barnérias

01:14:41et toutes les survivantes

01:14:43qui ont témoigné dans son film

01:14:45qui connaît un énorme succès

01:14:47parce qu'il est remarquable,

01:14:49mais parce qu'il

01:14:51contrebalance la violence du thème

01:14:53avec la délicatesse

01:14:55avec laquelle il l'aborde.

01:14:59Et bien sûr,

01:15:01la presse tire à boulet rouge

01:15:03en disant encore du complotisme,

01:15:05les réseaux pédo-satanistes

01:15:07et puis quoi,

01:15:09mais ce qui évidemment commence à être intéressant

01:15:11c'est que tout ça

01:15:13est documenté, tout converge,

01:15:15les témoignages se ressemblent de la part de gens

01:15:17qui ne se connaissent pas,

01:15:19qui éprouvent les mêmes émotions en évoquant

01:15:21les mêmes scènes.

01:15:23Et puis, osons dire que

01:15:25la raison pour laquelle

01:15:27ce documentaire n'est diffusé

01:15:29que de manière très

01:15:31parcimonieuse en France, c'est que

01:15:33il apparaît, oui, que l'oligarchie

01:15:35est impliquée

01:15:37jusqu'au ministère de la Justice,

01:15:39alors ça je ne sais pas, je laisse la responsabilité

01:15:41à l'auteur,

01:15:43mais en tout cas jusqu'au

01:15:45sommet de l'État.

01:15:47Et voici

01:15:49ce qu'a fait Karl Zero

01:15:51chez Clémence Oudiakova à Toxin Media

01:15:53autour du meurtre de Lola,

01:15:55une affaire qu'on a très rapidement

01:15:57et commodément évacuée

01:15:59comme un fait divers, alors qu'il s'agit

01:16:01d'un crime rituel lui aussi.

01:16:03Écoutons ce qu'il a à dire

01:16:05sur cette terrible réalité.

01:16:07Bon, il y a tellement, Clémence,

01:16:09d'affaires de pédocriminalité où il y a des crimes

01:16:11rituels et où on n'en parle pas parce que ça gêne,

01:16:13parce qu'on n'a pas envie d'enquêter, parce que ça peut

01:16:15toucher à des gens importants,

01:16:17parce que moi, les bras m'en tombent, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?

01:16:19Il est temps qu'on fasse

01:16:21une opération main propre réelle

01:16:23concernant ces problèmes-là dans notre pays.

01:16:25Ça fait combien d'années que je le dis ?

01:16:27À quoi ça sert ? J'ai l'impression de

01:16:29crier dans le désert, moi.

01:16:31C'est vrai, et là, c'est cette affaire,

01:16:33le fait que maintenant, on est en plus,

01:16:35bon, elle est passée en hôpital psychiatrique, le papa

01:16:37décède dans des conditions affreuses,

01:16:39il tente de remonter la pente,

01:16:41de retrouver sa femme, parce que

01:16:43tout ça, en disant, il faut que je remonte pour mes autres

01:16:45enfants, et on se dit

01:16:47non, mais non, et l'affaire, elle, n'a pas

01:16:49tout ce que vous aviez révélé, n'a pas avancé.

01:16:51C'est pour ça, vraiment, je trouvais ça important de

01:16:53vous avoir, je voulais refaire un point là-dessus.

01:16:55Oui, c'est terrible pour cet homme,

01:16:57il s'est remis à boire, il a fini

01:16:59lamentablement.

01:17:01Curieusement, d'ailleurs,

01:17:03dans un des reportages qui lui étaient consacrés,

01:17:05il a fait TF1, je crois, et M6,

01:17:07et un journaliste lui posait la question,

01:17:09pourquoi est-elle morte ?

01:17:11Et il disait, je ne peux pas le dire.

01:17:13Il a emporté son secret.

01:17:15Peut-être avait-il entendu

01:17:17parler de ça, je ne sais pas.

01:17:19Oui, peut-être.

01:17:21Bon, en tout cas,

01:17:23terrible affaire, et merci en tout cas

01:17:25à Carl Zero, vous, d'avoir tout tenté

01:17:27pour qu'on puisse avancer un peu plus sur ces affaires.

01:17:29Si certains

01:17:31policiers nous entendent et qu'ils veulent

01:17:33retravailler sur la question,

01:17:35ce ne serait pas inintéressant.

01:17:37Ils nous entendent, après, il faut qu'il y ait

01:17:39des magistrats au-dessus, qui leur donnent

01:17:41les ordres qui vont bien,

01:17:43pour qu'ils aillent vraiment sur ce terrain-là.

01:17:45En tout cas, ce qui est sûr,

01:17:47c'est que, et vous le disiez...

01:17:49Ils ne sont pas cons, les policiers.

01:17:51Oui, peut-être

01:17:53qu'eux-mêmes ont des choses à dire,

01:17:55mais voilà.

01:17:57Plein, mais ils ne peuvent pas.

01:17:59Ils se rendent bien compte.

01:18:01Je ne crois pas qu'on puisse dire

01:18:03des choses de manière plus explicite que celle-ci.

01:18:05C'est là que se situe

01:18:07le nœud du problème. C'est une réalité.

01:18:09Elle est en face de nous.

01:18:11Elle est évidemment multiple.

01:18:13Il faut quand même aussi mentionner

01:18:15que l'Ukraine, ce paradis

01:18:17de la liberté qui défend l'Europe

01:18:19contre l'ogre russe, ça a

01:18:21toujours été une plaque tournante du trafic

01:18:23d'enfants. Aujourd'hui encore,

01:18:25évidemment. Que la société

01:18:27britannique est également complètement

01:18:29gangrénée par les réseaux pédophiles.

01:18:31Que l'immonde Jimmy Savile,

01:18:33présentateur à la BBC,

01:18:35était un des grands amis du roi

01:18:37Charles III. Et que ce

01:18:39salopard a violé plus de

01:18:41500 enfants,

01:18:43dont un de 2 ans.

01:18:47Et notamment, il finançait des hôpitaux

01:18:49ou des homes pour enfants malades

01:18:51ou en détresse. Et la nuit,

01:18:53il allait dans ces lieux violer

01:18:55les enfants. Non mais vous imaginez.

01:18:57Et puis bien sûr,

01:18:59les réseaux sociaux, Dieu sait

01:19:01s'ils ont été actifs dans la censure,

01:19:03contre les complotistes, les antivax

01:19:05et tout ce que vous voulez. Mais ils ont été

01:19:07d'une complaisance,

01:19:09d'une lâcheté,

01:19:11d'un laxisme vis-à-vis des réseaux

01:19:13pédo-criminels. Et il y a eu des auditions

01:19:15au congrès américain

01:19:17en disant qu'ils

01:19:19ont laissé des sites de trafic

01:19:21d'enfants

01:19:23avoir libre cours

01:19:25sur leurs différentes audiences.

01:19:27Et évidemment que cela n'avait

01:19:29posé à l'époque aucun problème

01:19:31à M. Breton. Non,

01:19:33ce qui le dérange, c'est notre liberté

01:19:35d'expression. C'est le fait de pouvoir

01:19:37contester des dogmes stupides

01:19:39et dommageables. Mais les réseaux pédo-

01:19:41criminels, ça franchement,

01:19:43ça ne va pas le faire

01:19:45réagir d'une quelconque manière.

01:19:47Les journalistes

01:19:49protègent. Vous savez qu'il y a eu

01:19:51ce fameux Pizzagate aux Etats-Unis.

01:19:53Le journaliste qui a été en

01:19:55charge à ABC News

01:19:57de noyer le poisson et de dire

01:19:59que tout ça était une invention,

01:20:01a été lui-même reconnu coupable

01:20:03de possession de pornographie juvénile

01:20:05et de viol sur mineurs.

01:20:07Kamala Harris, qui est la nouvelle

01:20:09candidate démocrate,

01:20:11a été procureure générale de Californie.

01:20:13Elle n'a jamais

01:20:15instruit un cas

01:20:17ayant à voir avec des abus d'enfants

01:20:19ou des crimes pédo-criminels. Zéro.

01:20:21Et ceci nous conduit

01:20:23bien sûr à l'affaire Epstein.

01:20:25Quatre ans après,

01:20:27la seule chose dont on est sûr,

01:20:29c'est qu'il y a eu plus de 2000

01:20:31jeunes qui ont été, et jeunes

01:20:33je parle entre 8 et

01:20:3517 ans, qui ont été

01:20:37violés par les soins de ce monsieur

01:20:39et de ceux à qui il livrait

01:20:41ses enfants pour être violés

01:20:43et qu'il travaillait pour les services

01:20:45secrets américains et israéliens.

01:20:49Alors à droite, vous avez un compteur.

01:20:51Le nombre de pédophiles,

01:20:53pédo-criminels ayant violé des enfants

01:20:55qui ont été arrêtés à ce jour.

01:20:57Et puis à gauche,

01:20:59est-il vrai que le FBI

01:21:01protège les pédo-criminels ?

01:21:03Ils ont fait des raids

01:21:05dans toutes les différentes demeures

01:21:07d'Epstein, sur l'île bien sûr, mais également

01:21:09le ranch du Nouveau-Mexique,

01:21:11l'appartement de Manhattan,

01:21:13confisquer les ordinateurs, les disques

01:21:15durs, récupérer

01:21:17plus de 20 000 photos

01:21:19et vidéos, et il n'y a pas eu

01:21:21la moindre arrestation.

01:21:27Alors, des documents

01:21:29ont été récemment révélés en Floride.

01:21:31Je vous résume, il est tard,

01:21:33très brièvement, l'affaire Epstein. C'est un type

01:21:35qui vient d'une famille de classe moyenne

01:21:37qui a fait des études de mathématiques

01:21:39qu'il n'a pas terminées.

01:21:41Et puis, de fil en aiguille,

01:21:43en quelques années, il se retrouve à la tête

01:21:45d'une fortune de 600 millions de dollars

01:21:47avec des propriétés somptueuses

01:21:49et puis, invitant chez lui,

01:21:51rencontrant dans la vie sociale

01:21:53tous les gens

01:21:55qui comptent dans la société américaine

01:21:57et en particulier de la Côte-Est.

01:21:59Eh ben oui !

01:22:03Et puis,

01:22:05il a un appétit sexuel

01:22:07déviant des bridés.

01:22:09Il a besoin de trois relations sexuelles par jour.

01:22:11Il ne veut que des

01:22:13hommes-femmes blanches, de préférence

01:22:15entre 14 et 17 ans.

01:22:17Et donc, il met en place tout un système

01:22:19de rabattage en cherchant

01:22:21des jeunes personnes un peu en rupture

01:22:23de milieu familial ou d'appartenance sociale

01:22:25qui rêvent d'une vie meilleure

01:22:27et en disant je vais te présenter des gens

01:22:29tu pourras faire une formation

01:22:31et évidemment, sans qu'elles s'y attendent

01:22:33il leur impose

01:22:35des faveurs sexuelles

01:22:37soit les payants pour ça

01:22:39soit les violents au besoin

01:22:41et de fil en aiguille, il construit comme ça

01:22:43tout un business en impliquant

01:22:45des gens de l'extérieur

01:22:47mais évidemment qu'il ne l'a pas fait tout seul

01:22:49et puis avec trois semonces

01:22:51coups de semonce qui auraient dû

01:22:53infléchir le parcours

01:22:55le premier c'est qu'il y a une personne qui en 1996

01:22:57signale au FBI

01:22:59parce que sa soeur est impliquée là-dedans

01:23:01et donc signale ce qu'il se déroule

01:23:03au FBI qui ne réagit

01:23:05pas du tout et enterre l'affaire

01:23:07et puis il y a une plainte qui aboutit en Floride

01:23:09au début des années 2000

01:23:11mais qui va

01:23:13se solder par un renversement

01:23:15absolument abject

01:23:17le seul chef d'accusation qui sera

01:23:19retenu contre Epstein

01:23:21c'est d'avoir sollicité des services

01:23:23de prostituées mineures

01:23:25vous imaginez

01:23:27le type viole

01:23:29transforme en esclave sexuel

01:23:31des pauvres filles

01:23:33paumées qui se font

01:23:35complètement broyer dans la perversité

01:23:37de la manipulation qu'il met en oeuvre

01:23:39et on raconte officiellement

01:23:41devant le tribunal

01:23:43que les jeunes prostituées sont venues

01:23:45solliciter ses faveurs et son argent

01:23:47c'est une abjection totale

01:23:49le procureur

01:23:51reçoit des ordres d'étouffer

01:23:53l'affaire, il sera plus tard ministre

01:23:55du travail de Donald Trump

01:23:57et puis finalement Epstein

01:23:59est condamné à un séjour

01:24:01de courte durée dans une espèce de

01:24:03camp de vacances où il vient la nuit

01:24:05la journée il est libre de faire ce qu'il veut

01:24:07et il continue son exploitation sexuelle

01:24:09etc. et après il reprend

01:24:11son business dès qu'il est sorti

01:24:13alors c'est ça

01:24:15les nouveaux documents qui ont été libérés

01:24:17par le gouverneur de Floride

01:24:19Ron DeSantis mais qui au fond

01:24:21n'apprennent pas grand chose de particulier

01:24:23il y a des plaintes en justice

01:24:25qui cheminent, il faut reconnaître au système judiciaire

01:24:27américain d'avoir à certains endroits

01:24:29des espaces où il est possible

01:24:31de faire quelque chose

01:24:33et là-bas évidemment on y va assez fort

01:24:35quant aux demandes de compensation

01:24:37mais par rapport à des horreurs absolues

01:24:39cette personne

01:24:41victime

01:24:43Sarah Ransom de Guylaine

01:24:45Maxwell et Jeffrey Epstein raconte qu'elle a

01:24:47été violée à partir de l'âge de 10 ans

01:24:49jusqu'à 3 fois par jour

01:24:51par lui et ses

01:24:53co-conspirateurs

01:24:55et puis on ne sait pas jusqu'où

01:24:57ça va parce que pour l'instant ça s'arrête à

01:24:5912 ans mais

01:25:01dans les images qui ont été trouvées

01:25:03il y a des photos qui vont jusqu'à

01:25:056 ou 7 ans et puis il y a ce fameux

01:25:07temple vous savez aux couleurs d'Israël

01:25:09sur l'île d'Epstein

01:25:11et qui semble-t-il a été

01:25:13totalement vidée, dont les couloirs ont été

01:25:15totalement vidés de leur contenu, même chose

01:25:17pour le ranch au Nouveau-Mexique

01:25:19mais on n'est pas du tout sûr qu'il n'y ait pas eu

01:25:21des enfants en bas âge qui aient été

01:25:23exploités sexuellement également

01:25:25à cet endroit-là

01:25:27Alors on retrouve

01:25:29dans les carnets et les invitations

01:25:31d'Epstein vraiment tout le gratin

01:25:33dont Bill Clinton

01:25:35en particulier

01:25:37alors là vous voyez le fameux tableau qui était dans l'appartement

01:25:39de New York où on le voit

01:25:41dans une tenue ma foi forcée

01:25:43Guylaine Maxwell a été

01:25:45invitée au mariage de

01:25:47Chelsea Clinton

01:25:49et puis voilà comment Xavier

01:25:51Roffert, un criminologue français

01:25:53interviewé par Iris Abercane

01:25:55décrit vraiment

01:25:57les entrées incroyables qu'avait

01:25:59Epstein, figurez-vous à la Maison-Blanche

01:26:01Rappelons en effet qu'il continuait

01:26:03à fréquenter le gotha mondain new-yorkais

01:26:05après une première condamnation

01:26:07ça c'est quand même un point important

01:26:09beaucoup ont dit non mais on savait pas qui était monsieur Epstein

01:26:11on savait pas que c'était un monstre

01:26:13voilà et comme vous dites tu parles

01:26:15puisqu'en fait il avait déjà été condamné

01:26:17et qu'il avait des dossiers

01:26:19sur tout le monde, on va y revenir

01:26:21vous expliquez dans votre livre que

01:26:23Bill Clinton a dû faire une trentaine

01:26:25de rendez-vous avec lui

01:26:27quelque chose comme ça ?

01:26:29Il a été en tout cas reçu officiellement

01:26:31sur les registres 17 fois

01:26:33à la Maison-Blanche

01:26:35à la Maison-Blanche

01:26:37dans le bureau Oval

01:26:39dans le bureau du Président des États-Unis

01:26:41même des chefs d'état étrangers n'arrivent pas

01:26:43à pénétrer parfois

01:26:45on se rappelle que Sarkozy avait

01:26:47fait des pieds et des mains pour essayer de rencontrer

01:26:49Barack Obama, les guignols de l'info

01:26:51en avaient fait une blague, on l'avait vu en mode Disneyland

01:26:53avec ça, mettez la tête là, vous avez votre photo

01:26:55avec la tête de Barack Obama

01:26:57mais c'est un faux vous voyez

01:26:59pour montrer à quel point c'était difficile

01:27:01et là on a un type qui fait 17 rendez-vous dans le bureau Oval

01:27:03avec

01:27:05Ghislaine Maxwell, on les voit

01:27:07en train de faire la causette

01:27:09comme ça avec monsieur

01:27:11Clinton, Clinton qui est dans l'avion

01:27:13de Lolita Express

01:27:15Lolita Express on rappelle

01:27:17que ça avait été présenté comme une théorie du complot

01:27:19je veux quand même le rappeler, enfin je veux dire

01:27:21on a des gens qui ont dit

01:27:23sur des médias

01:27:25soi-disant de fact-checking

01:27:27qui ont dit que Lolita Express est une théorie du complot

01:27:33et oui une théorie du complot

01:27:35bon la femme de John McCain

01:27:37cet ancien candidat à la présidence républicaine

01:27:39dit quand même

01:27:41mais tout le monde le savait

01:27:43absolument tout le monde était au courant

01:27:45on a des témoignages

01:27:47qu'il y a eu des vidéos prises de Bill Clinton

01:27:49de Richard Branson

01:27:51de toutes sortes de gens qui rendaient visite

01:27:53et puis Elon Musk lui dit

01:27:55mais bon sang

01:27:57qu'est-ce qui au monde justifie qu'on n'ait pas encore

01:27:59publié la liste de ces gens

01:28:01mais on devine la réponse

01:28:03c'est qu'il y a des gens comme Tony Blair

01:28:05vous savez qui est responsable

01:28:07du suivisme

01:28:09anglais dans la guerre en Irak

01:28:11et qui est pressenti pour succéder

01:28:13à Klaus Schwab au World Economic Forum

01:28:15Bill Gates bien sûr qui avait ses habitudes

01:28:17mais

01:28:19Jeffrey Epstein et Guylaine Maxwell

01:28:21avaient aussi leurs entrées à la cour d'Angleterre

01:28:23et notamment à Balmoral

01:28:25qui est censé être un lieu vraiment très intime

01:28:27pour la royauté

01:28:29et puis on retrouve tous les responsables

01:28:31de toutes les grandes entreprises américaines

01:28:33Google, donc YouTube

01:28:35Disney, des chaînes d'hôtels

01:28:37JP Morgan

01:28:39par les plus grandes banques d'investissement

01:28:41etc

01:28:43et puis évidemment avec certains risques

01:28:45pris par les juges

01:28:47et les enquêteurs

01:28:49donc aux îles vierges dont il s'agit

01:28:51une procureure a été licenciée

01:28:53dès qu'elle a commencé à enquêter

01:28:55sur l'implication de la banque JP Morgan

01:28:57mais parfois ça va plus loin

01:28:59une juge américaine

01:29:01elle a vu son fils

01:29:03être tué à domicile par un faux livreur

01:29:05manque de bol

01:29:07bon ça refroidit un petit peu les ardeurs

01:29:09à sortir les dossiers

01:29:11et évidemment que Julian Assange

01:29:13nous avait averti la vraie raison

01:29:15pour laquelle la FBI et la CIA

01:29:17ne veulent pas laisser la liste sortir

01:29:19c'est parce qu'ils ne pourraient plus

01:29:21les faire chanter

01:29:23et la CIA perdrait le contrôle

01:29:25l'influence qu'elle a

01:29:27sur les personnes importantes

01:29:29qui cherchent à faire chanter

01:29:31alors Acosta

01:29:33qui était le procureur de Floride

01:29:35devenu ministre du travail

01:29:37de Trump lui a dit très clairement

01:29:39Epstein travaillait pour les services

01:29:41secrets

01:29:43mais il y a tout un volet passionnant

01:29:45alors là encore il est tard

01:29:47et je vais aller assez vite

01:29:49mais on voit que

01:29:51Epstein a aussi participé

01:29:53activement à l'histoire du Covid

01:29:55figurez-vous, il a beaucoup travaillé

01:29:57à prendre pied dans le milieu scientifique

01:29:59et notamment

01:30:01en finançant les travaux

01:30:03de Nathan Wolf qui est un grand virologiste

01:30:05et qui

01:30:07notamment était en affaire

01:30:09avec Metabiola

01:30:11c'est à dire des réseaux

01:30:13de biolab en Ukraine

01:30:15dans lequel Hunter Biden

01:30:17fils de Joe Biden avait des participations

01:30:19et puis

01:30:21et puis

01:30:23Wolf avait reçu des financements

01:30:25de Bill et Melinda Gates

01:30:27Fauci

01:30:29Google, le département de la défense

01:30:31la commission européenne

01:30:33et donc vous voyez tout ça

01:30:35est lié de manière absolument

01:30:37saisissante

01:30:39mais le Mossad qui pourtant

01:30:41est en général assez discret a reconnu

01:30:43que Epstein était un de leurs

01:30:45agents

01:30:47un ancien responsable du Mossad

01:30:49tout à fait admis

01:30:51et Woodbarrack, ancien premier ministre

01:30:53était son agent de contact

01:30:55et puis l'avocat

01:30:57personnel d'Epstein

01:30:59un type très connu, Alan Dershowitz

01:31:01et aussi celui qui a représenté

01:31:03Israël à la Cour pénale

01:31:05internationale

01:31:09pour défendre le pays face

01:31:11aux accusations de génocide

01:31:13vous voyez, tout ce monde

01:31:15est très très petit

01:31:17effectivement, l'espérance de vie est assez courte

01:31:19quand on est impliqué ou qu'on lutte

01:31:21contre ces gens-là. En France

01:31:23Jean-Luc Brunel qui était un rabatteur

01:31:25pour Epstein

01:31:27de jeunes modèles, il était à la tête

01:31:29d'une agence de mannequins, a été

01:31:31retrouvé mort dans sa cellule

01:31:37et puis selon

01:31:39Zoé Sagan, il y a

01:31:41une implication directe

01:31:43de la France

01:31:45et de l'état français

01:31:47autour du volet Epstein

01:31:49et notamment dans sa composante française

01:31:51mais pas uniquement

01:31:53et puis vous savez sans doute que

01:31:55Epstein a fini par mourir

01:31:57de manière tout à fait inopinée, suicidé

01:31:59soi-disant, mais avec une autopsie

01:32:01qui contredit totalement

01:32:03cette possibilité

01:32:05les marques qu'il présentait à sa mort

01:32:07alors ça on est sûr qu'il est mort, le cadavre

01:32:09était absolument identifié

01:32:11comme le sien, mais avait

01:32:13des traces qui correspondaient à une mort

01:32:15par strangulation plutôt qu'une

01:32:17pendaison suicidaire

01:32:19heureusement la France, pardon

01:32:21la presse française veille au grain

01:32:23l'ops

01:32:25suicide d'Epstein

01:32:27les théories du complot les plus folles

01:32:29et ceux qui y croivent

01:32:31on y croive

01:32:33et puis France Info qui est tout content

01:32:35maintenant de pouvoir clore

01:32:37le dossier en disant non, non, après

01:32:39vérification, il s'est bien suicidé

01:32:41et tout en mentionnant au passage

01:32:43que nombre de théories complotistes

01:32:45avaient laissé entendre qu'il pouvait s'agir

01:32:47d'un assassinat. Bon, si vous écoutez

01:32:49l'interview de Xavier Roffert par Idrissa

01:32:51Berkane, ce vieux de la vieille

01:32:53en termes de criminologie vous dit

01:32:55qu'un suicide est totalement impossible

01:32:57que la probabilité tend

01:32:59asymptotiquement vers zéro

01:33:01et que le concours

01:33:03de circonstance ayant conduit au fait que

01:33:05dans la prison la plus surveillée des Etats-Unis

01:33:07les caméras de surveillance étaient en panne

01:33:09les surveillants n'aient pas fait leur ronde

01:33:11le co-détenu de Epstein

01:33:13soit sorti ce jour-là et qu'il soit mort

01:33:15dans les conditions dans lesquelles il est mort

01:33:17est purement et simplement impossible

01:33:19et donc ça veut dire que

01:33:21sur tout ce que nous avons évoqué

01:33:23comme si cela ne suffisait pas

01:33:25il y a des systèmes de chantage

01:33:27à très large échelle

01:33:29on peut parler bien sûr d'Epstein

01:33:31mais il y a également tout récemment l'histoire

01:33:33des rappeurs de Hollywood

01:33:35qui est sortie, je repasse la parole

01:33:37c'est des systèmes

01:33:39Peuve Dadi c'est exactement ça

01:33:41270 caméras dans ses villas c'est la même chose qu'Epstein

01:33:43et là défilent un nombre de produits

01:33:45c'est l'univers musical et du cinéma américain

01:33:47l'univers des stars de Hollywood en vrai

01:33:49et défilent tout le monde

01:33:51les commanditaires d'Epstein tiennent tout le monde

01:33:53les commanditaires d'Epstein ce sont des Etats

01:33:55Israël, les Etats-Unis

01:33:57donc c'est un boulot

01:33:59et donc ce truc du chantage sexuel

01:34:01sexuel sur mineurs

01:34:03existe et existera toujours

01:34:05je ne dis pas, si on n'avertit pas les gens

01:34:07ils peuvent eux-mêmes tomber dans des pièges

01:34:09parce que ce qui se passe à des niveaux énormes comme Epstein

01:34:11ou à des niveaux incroyables comme Dutroux à l'époque en Belgique

01:34:13se passe à des petits niveaux dans des petites villes de France

01:34:15avec des petits notables mais c'est toujours les mêmes petites histoires

01:34:17et ça, qu'on ne vienne pas me raconter de conneries

01:34:19ça existe et j'en ai des preuves tous les jours

01:34:21Voilà et là je remercie Carl Géraud

01:34:23parce qu'il nous donne la clé vous voyez

01:34:25puisque ceci existe

01:34:27tout en haut de l'échelle au sommet de nos pays

01:34:29et à l'international

01:34:31et bien par ricochet vous trouvez

01:34:33l'équivalent à tous les différents échelons

01:34:35jusqu'à l'échelon de votre municipalité

01:34:37et oui

01:34:39c'est ça vous voyez la logique systémique

01:34:41c'est à dire que

01:34:43si ça existe là et que c'est encouragé

01:34:45que c'est toléré, que c'est utile

01:34:47et bien par contre-coup le champ est ouvert

01:34:49à tous les autres endroits

01:34:51je fais un petit arrêt sur image

01:34:53pour mes amis juifs et israéliens

01:34:55effectivement je reçois souvent des critiques

01:34:57en disant j'aime tout ce que vous dites

01:34:59sauf quand vous parlez d'Israël

01:35:01la dérive d'Israël aujourd'hui est abominable

01:35:03et je parle en tant que personne

01:35:05ayant aussi le souci d'Israël

01:35:07parce que le danger c'est toujours

01:35:09la déshumanisation

01:35:11que vous soyez palestinien, israélien, suisse

01:35:13juif, chrétien

01:35:15agnostique ou athée

01:35:17peu importe, l'important c'est

01:35:19est-ce que vous êtes encore capable d'humanité

01:35:21et que vous êtes encore intéressé

01:35:23à voir l'autre comme un être humain

01:35:25ou est-ce que vous avez basculé dans l'inhumanité

01:35:27et malheureusement

01:35:29Benjaou qui est un psychopathe fini

01:35:31qui torpille tous les espoirs de paix

01:35:33depuis des décennies, qui a participé

01:35:35activement à faire assassiner

01:35:37Isaac Rabin, est un psychopathe

01:35:39pervers, j'en suis désolé

01:35:41pour les israéliens et les juifs

01:35:43si ça les contrarie

01:35:45mais je peux juste simplement pas dire l'inverse

01:35:47et bien sûr que le Hamas et Daesh

01:35:49et tout ce que vous voulez, on retrouve exactement

01:35:51le même profil de psychopathe

01:35:53donc le combat, c'est pas les uns contre les autres

01:35:55c'est les humains contre les inhumains

01:35:57voilà, c'est là où ça se joue

01:35:59aujourd'hui, et Netanyahou

01:36:01souvenons-nous-en, a dit

01:36:03nous tenons les Etats-Unis, nous tenons le Congrès

01:36:05nous tenons le Sénat

01:36:07nous tenons la presse, et comment croyez-vous

01:36:09qu'ils tiennent le Sénat

01:36:11le Congrès et la presse

01:36:13si ce n'est exactement par ce que nous décrivons

01:36:15ici, et donc oui

01:36:17je suis désolé pour mes amis juifs

01:36:19et israéliens, mais Israël

01:36:21fait violer des enfants

01:36:23à grande échelle pour pouvoir

01:36:25avoir un pouvoir

01:36:27et qui se traduit par le fait que Netanyahou

01:36:29est invité au Congrès américain

01:36:31et reçoit des standing ovation

01:36:33pire que Kim Jong en Corée du Nord

01:36:35alors que ce type

01:36:37devrait être en taule pour crime de guerre

01:36:39et crime contre l'humanité

01:36:41et ça je suis désolé, il n'y a évidemment

01:36:43rien d'agressif ou d'antisémite

01:36:45dans ce que je dis, il s'agirait d'un

01:36:47Suisse ou de n'importe qui, je dirais

01:36:49la même chose, mais nous ne pouvons pas

01:36:51ne pas relever

01:36:53cette réalité, et si l'ensemble

01:36:55de nos pays est tellement tenu

01:36:57par la cause sioniste

01:36:59psychopathologique aujourd'hui, cela

01:37:01a un lien direct, je m'excuse de le dire

01:37:03avec ce que nous évoquons

01:37:05ici, et bien sûr

01:37:07qu'Israël n'est pas le seul pays qui

01:37:09a ce genre de pratiques, mais

01:37:11il est particulièrement doué

01:37:13et avancé dans ce

01:37:15genre de pratiques, alors

01:37:17revenons vers la France pour terminer

01:37:19on est face à un président, un gouvernement

01:37:21qui ne veulent absolument pas

01:37:23entendre parler de ces réalités

01:37:25les Campagnols

01:37:27proposent, ils sont au coeur du sujet

01:37:29donc du crime

01:37:31par contre, ça devient un

01:37:33danger, parce que tout ça était très caché

01:37:35jusqu'à aujourd'hui, qu'on le veuille ou non

01:37:37et aujourd'hui, les choses sont

01:37:39très...

01:37:51...

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01:40:09...

01:40:11Et donc, oui, se pose la question de qui est cette personne ? On a découvert en cours

01:40:21de route, quand même, ça ne s'invente pas, que la mère d'Emmanuel Macron a été

01:40:37au sein de l'assurance maladie, la personne référente en charge de la réassignation

01:40:43de genre pendant plusieurs décennies.

01:40:47Xavier Poussard, avec qui je me suis entretenu, et je le salue pour la qualité de son travail,

01:40:54m'a fait remarquer qu'il n'y a pas non plus de photographie d'Emmanuel Macron enfant

01:40:59en dehors de quelques clichés de classe scolaire.

01:41:02Là encore, absolument rien.

01:41:05Et donc, cette progression tout à fait étonnante qui pose question, et puis ces interpellations

01:41:13auxquelles on ne répond pas, et notamment celle, bien sûr, de Natacha Ray, voilà

01:41:24ce qu'elle disait à Mike Borowski en 2022.

01:41:27En tous les cas, moi, je peux vous affirmer, et je prends de gros risques à vous dire

01:41:33ça, parce que c'est sûr et certain, que Brigitte Macron est un transsexuel.

01:41:38Je vous l'assure, et j'ai trois procès aux fesses, donc si je continue, si je ne

01:41:46reviens pas sur mes propos, si je continue d'être aussi sûre de moi, croyez-moi,

01:41:50c'est qu'il y a des preuves.

01:41:51Est-ce que vous êtes compétitive ?

01:41:55Je vous assure que Brigitte Macron est un transsexuel, et qu'en plus, c'est un transsexuel

01:42:01pédocriminel.

01:42:02Alors là, je vous dis, ça peut valoir un quatrième procès.

01:42:05Brigitte Macron est un transsexuel pédocriminel.

01:42:08Voyez ? Donc, quel courage cette femme ! Mais ce qui est fascinant, c'est qu'en osant

01:42:16proférer une parole pareille, elle ouvre un boulevard à Brigitte et Emmanuel Macron

01:42:21pour l'attaquer, pour diffamation.

01:42:23Or, les attaques qui viennent en retour ne portent absolument jamais sur cette question-là,

01:42:30mais sont toujours, alors soit c'est du harcèlement, et Kenneth Owen en parle beaucoup

01:42:35en disant que quand vous faites face à une accusation mensongère, vous vous défendez

01:42:39et c'est très facile d'apporter les preuves dans un cas comme celui-là, mais là ce n'est

01:42:43pas du tout ce qui se passe, on envoie les services secrets, on intimide, c'est juste

01:42:49complètement invraisemblable, et puis, très récemment encore, Mike Borowski, le 22 juillet,

01:42:55ça date de peu, a donné tout un grand entretien à Natacha Ray, où on entend la réalité

01:43:02du harcèlement, et ça, c'est totalement inacceptable ! Dans quelle démocratie, lorsque

01:43:08quiconque, justiciable, subit un tort comme une diffamation ou une atteinte à l'honneur,

01:43:15on met en œuvre un harcèlement et on l'attaque judiciairement sur plein de sujets, mais absolument

01:43:23pas celui-là. Et puis on voit en France, effectivement, cette promotion débridée

01:43:30d'un agenda transgenre, ça c'est l'extrait d'un spectacle qui a eu lieu, grâce à Mme

01:43:35Hidalgo en l'occurrence, dans un parc de Paris, l'été passé, vous voyez, devant

01:43:40des enfants, à une heure de grande écoute. Et puis on est dans ce processus de destruction

01:43:49de la France, il y a un très bon éditorial de Frédéric Lordon dans le monde diplomatique,

01:43:53on ne s'imagine pas combien le processus de destruction d'une société peut être

01:43:57rapide, sitôt qu'elle est aux mains d'une clique où se mêlent pervers et imbéciles,

01:44:02on sait bien ce dans quoi on est. Et puis rappelons que c'est vraiment l'agenda mondialisé,

01:44:08voilà ce que disait le premier directeur général de l'OMS, tiens tiens, pour parvenir

01:44:14à un gouvernement mondial, il est nécessaire d'éliminer de l'esprit des hommes leur

01:44:17individualisme, leur fidélité aux traditions familiales, le patriotisme national, les

01:44:23dogmes religieux, et puis bien sûr, qu'y a-t-il de mieux que de s'en prendre à l'enfance.

01:44:28Alors qu'en est-ce, elle dit, voilà, les Jeux Olympiques et ce grand ratage qui vient

01:44:35de se produire a exposé en pleine lumière Brigitte Macron, les choses sont sur le point

01:44:41de tomber, je ne sais pas ce qu'il en est, je ne sais pas du tout ce qu'il en est du

01:44:45statut de genre de Mme Macron, peut-être a-t-elle été une femme pendant toute sa

01:44:50vie, mais on voit, comme je l'ai toujours dit, qu'il y a quelque chose qui travaille

01:44:54de manière très dure le champ collectif et qu'il y a dans le projet mis en œuvre

01:45:01par les Macron, et je rappelle que tous les témoins du couple et les biographes disent

01:45:07que la dure dans l'histoire c'est Brigitte, pourtant Emmanuel il est fou furieux, c'est

01:45:12vraiment un psychopathe, mais que dans le good cop, bad cop, Brigitte est encore pire,

01:45:18et puis nombre de personnes qui les ont rencontrées ont dit à quel point c'est malaisant.

01:45:23C'est un groupe qui génère instantanément un énorme malaise.

01:45:27Donc au moins est-il bon et sain que la question soit sur la table, parce qu'on voit cette

01:45:33destruction à l'œuvre de la France, on voit cette destruction à l'œuvre de tous

01:45:37les repères sociétaux, on voit cette transgression systématique de l'interdit du meurtre et

01:45:42de l'interdit de l'inceste, qu'on pense à tous ces gilets jaunes éborgnés, qu'on

01:45:48pense à l'euthanasie active, c'est-à-dire au meurtre des personnes âgées dans les

01:45:52EHPAD, qu'on pense à la stratégie actuellement pour rendre la mort accessible à tout le

01:45:58monde en permanence, l'avortement jusqu'au terme, la marchandisation du corps, le fait

01:46:05de pouvoir vendre et commercialiser des produits cellulaires tirés de foetus, la procréation

01:46:14grossesse assistée où on va acheter des enfants à des mères porteuses, enfin on

01:46:18voit qu'on est dans un agenda qui effectivement, excusez-moi, est démoniaque et que partout

01:46:25où on se tourne, on voit des défaillances systémiques majeures dans notre société

01:46:31par rapport à ce qui fonde toute civilisation qui est la protection de la veuve et de l'orphelin,

01:46:39la protection des femmes et des enfants. Et je terminerai avec ça parce que Candace a

01:46:44fait une prise de position assez somptueuse en disant qu'elle déteste, qu'elle haït

01:46:49la lâcheté et que quand elle dit ça, elle pense plus particulièrement aux hommes, parce

01:46:55que c'est à nous, avec notre testostérone, avec notre masse musculaire, avec notre grosse

01:47:00voix, avec notre force combative de protéger les femmes et les enfants. Et aujourd'hui,

01:47:08il est urgent que nous retrouvions en Occident un esprit chevaleresque. Un esprit chevaleresque

01:47:15c'est quoi ? C'est tout mettre jusqu'à sa propre vie en faveur de la protection des

01:47:21femmes et des enfants et pour empêcher ce qui est destructeur, ce qui est démoniaque,

01:47:27ce qui est pervers, ce qui est ignoble, de s'attaquer à ce qu'il faut préserver

01:47:33à tout prix. Et je pense que c'est une des raisons pour lesquelles l'héritage culturel

01:47:40historique mais aussi forcément religieux de l'Occident, cet Occident qui a été capable

01:47:45d'élever des cathédrales. On cherche à faire passer le Moyen-Âge comme une époque

01:47:49obscurantiste mais aller à la Sainte-Chapelle, voir si vous êtes dans l'obscurité. Savez-vous

01:47:55qu'en un mois de Révolution française, il y a eu plus de morts que pendant toute l'Inquisition

01:48:01au long du Moyen-Âge. Voilà, et c'est une des raisons pour lesquelles je me sens effectivement

01:48:07concerné par cette destruction de notre histoire, c'est que si nous sapons tout ce qui nous

01:48:12donne de la dignité et nous rend capable de nous tenir debout, regardez autour des blasphèmes

01:48:19de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, ce sont les musulmans qui se mobilisent en

01:48:25disant c'est dégueulasse, c'est inacceptable, on ne peut pas porter atteinte ainsi au sacré

01:48:32et à la dignité et aux convictions de chacun. Mais où sommes-nous ? Nous, bon sang. Et

01:48:38bien sûr, c'est aussi le fruit de décennies de mauvais féminisme, il y a eu tout un bon

01:48:43féminisme, que vous ne trouverez pas plus convaincu que dans leur dignité et ce que

01:48:48chacun a apporté à un homme et une femme sont, à hauteur Dieu, à pied d'égalité,

01:48:53mais ça n'est pas pareil, ça n'est pas interchangeable et il y a des valeurs qui doivent

01:48:59urgemment être remobilisées du côté des hommes, c'est pourquoi j'en appelle à la

01:49:04restauration d'un esprit de chevalerie, d'un esprit de service du bien commun et en particulier

01:49:12des personnes qui sont physiquement plus vulnérables. En premier, bien sûr, les enfants, les personnes

01:49:17âgées, les femmes, oui, elles sont plus faibles que nous sur le plan physique, elles

01:49:22sont plus fortes que nous à d'autres égards et quand on voit aux Jeux Olympiques des matchs

01:49:26de boxe où des hommes qui se prétendent être des femmes cognent sur des femmes, excusez-moi,

01:49:34il y a quelque chose, là encore, qui dépasse totalement mon seuil de tolérance, pourtant

01:49:38je crois être une personne tolérante. Mais il est fortable, je crois qu'on a fait un

01:49:43tour du propriétaire, si nous ne trouvons pas en nous individuellement et collectivement

01:49:50la ressource de mener de manière vaillante, de manière indomptable ce combat pour protéger

01:49:58les personnes fragiles, les enfants, les femmes, les migrants de la traite des êtres humains,

01:50:04de l'exploitation et de cette abominable criminalité, y compris satanique, alors nous

01:50:09aurons perdu notre âme, alors l'Occident ne sera plus qu'un champ de ruines, est-ce

01:50:14ce que nous voulons pour nous-mêmes ? En tout cas en ce qui me concerne, la réponse

01:50:18est non et je remercie toutes les personnes qui m'ont accompagné au long de cette longue

01:50:23soirée, mais je crois qu'il est essentiel de poser un certain nombre de choses sur la

01:50:27table et je remercie toutes les personnes qui l'ont fait avant moi et qui le font avec

01:50:32moi et avec tant d'autres, ensemble nous avons une force énorme à nous de ne pas fléchir

01:50:38et à nous surtout de savoir où et comment nous opposer d'une manière qui ne soit absolument

01:50:44pas questionnable.

01:50:46Je vous remercie, bonne fin de soirée.

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