SMART JOB - Emission du mercredi 28 août

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Mercredi 28 août 2024, SMART JOB reçoit Clément Têtu (président, fondateur, Cabinet RH Pépite) , Nicolas Lepercq (Responsable R&D;, Ignition Program) , Cécile Banon (coach en transition professionnelle, auteure, conférencière, -) , Justine Godey (avocate en droit du travail) et Magalie Auger (fondatrice, France Coaching)

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00:00Générique
00:08Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job, votre rendez-vous emploi, management et RH, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment.
00:17Bien dans Smart Job aujourd'hui, on parle du burn-out, le Conseil d'État s'est-il fourvoyé ?
00:22On fera le point avec une avocate, Justine Godet, avocate en droit du travail dans le cabinet La Garderie.
00:27Le Cercle RH, aimer son job ? Bah oui, on est en début de saison, évidemment, vous avez peut-être repris le travail,
00:34cela se travaille, est-ce que c'est le travail que l'on aime pas ou les conditions de travail ?
00:39Ça c'est une question qu'on posera à nos experts, Cécile Bannon, Magali Auger et Nicolas Lepercq, qui seront nos invités dans le Cercle RH.
00:46Et terminé, et on terminera notre émission avec Fenêtre sur l'emploi, la reconversion des anciens militaires.
00:51Ils sont des milliers à quitter l'armée française, comment se reconvertir ?
00:55On en parlera avec Clément Tétu, il est le fondateur du cabinet Pépite. Voilà le programme, tout de suite, c'est Bien dans Smart Job.
01:13Bien dans Smart Job, pour s'intéresser à une décision du Conseil d'État, pour parler droit, vous l'aurez compris, autour du burn-out.
01:20J'accueille Justine Godet, vous êtes avocate en droit du travail au cabinet Lagare-Andry, je l'ai bien prononcé cette fois-ci, vous m'avez repris à juste titre.
01:30D'abord, un mot, et c'est très important, le 28 mai dernier, une décision du Conseil d'État, et c'est le sujet du jour,
01:36va autoriser le salarié à se tourner non pas exclusivement vers le médecin du travail, mais vers son médecin traitant, c'est bien cela ?
01:43Alors c'est exactement cela, en fait c'est une décision qui va un petit peu libérer les médecins traitants, puisque jusqu'à présent on avait une recommandation de la Haute Autorité de la Santé
01:51qui estimait que le médecin traitant ne pouvait pas diagnostiquer de burn-out sans avoir échangé avec le médecin du travail.
01:57Et régulièrement, les chambres disciplinaires du Conseil de l'Ordre des Médecins estimaient que le fait de diagnostiquer un burn-out sans cet échange caractérisait une faute professionnelle pour le médecin.
02:06Le Conseil d'État donc revient sur cette jurisprudence traditionnelle du Conseil de l'Ordre des Médecins et autorise désormais un médecin à poser un diagnostic de burn-out sans aucun échange avec le médecin du travail et sans aucune connaissance des conditions de travail du collaborateur.
02:23Ca veut dire quoi ? Ca veut dire qu'aujourd'hui là on est dans une zone grise par rapport à la relation qu'il va entretenir ce médecin avec la médecine du travail, ou chacun va rester à sa place ?
02:33Alors chacun va rester à sa place parce qu'effectivement ils ont des compétences distinctes.
02:37Je pense que ce à quoi il faut faire très attention c'est que le médecin traitant va pouvoir poser le diagnostic de burn-out par rapport à l'état de santé du salarié.
02:46Pour autant, il ne va pas pouvoir intervenir sur les causes de ce burn-out.
02:49Et ça, il n'y a que le médecin du travail qui pourra avoir connaissance de l'entreprise et pouvoir éventuellement se poser la question du lien entre le burn-out et des conditions de travail qui seraient défectueuses.
02:59Il y a quand même un petit sujet sur le médecin traitant.
03:01Alors traditionnellement on va voir son médecin, on pousse la porte d'un cabinet, on attend dans la salle d'attente et on est reçu.
03:05Mais il y a Doctolib, il y a les consultations par visio.
03:09Là aussi un médecin sur Doctolib peut prescrire ou considérer que le patient qu'il a en face de lui est atteint d'un burn-out ?
03:17Alors c'est précisément le risque que crée cette décision.
03:21Parce qu'effectivement, quand on a un médecin traitant, celui qu'on a déclaré à la CPAM, qui nous connaît, il va pouvoir poser un diagnostic assez fiable sur la dégradation de notre état de santé et le fait qu'on soit vraiment en situation de souffrance professionnelle.
03:32En revanche, lorsque l'on va voir un médecin qu'on a trouvé sur Doctolib, qui ne nous connaît pas du tout,
03:38est-ce qu'en une consultation, parfois même en une télé-consultation, il va pouvoir se rendre compte que notre état de santé s'est dégradé ?
03:44Et donc est-ce qu'il n'y a pas un risque que certains médecins puissent être instrumentalisés par des collaborateurs qui veulent en fait préparer leur dossier prédominale ?
03:50Il faut préciser qu'une fois que le diagnostic a été posé, donc le médecin officialise la situation de son patient en burn-out,
03:57j'imagine qu'ensuite le patient retourne voir son entreprise en disant un médecin a validé mon burn-out. On est d'accord ?
04:04Alors non.
04:05Ah, non mais cette partie-là, elle est sensible ?
04:07Oui, tout à fait. En fait, effectivement, en tout cas, dans cet arrêt-là, on ne parle pas d'un certificat médical dans lequel le médecin expliquerait la dégradation des conditions de travail, etc.
04:16On parle tout simplement du CERFA d'arrêt de travail du médecin traitant qui, sur la partie qui est envoyée à la CPAM, mentionne son diagnostic et la raison de l'absence du salarié.
04:27L'employeur, lui, ne reçoit que le CERFA sans aucune mention des causes de l'arrêt puisque c'est couvert par le secret médical.
04:34Mais je vous pose la question, maître. Est-ce qu'il ne faut pas une passerelle ? Peut-être que l'arrêt du Conseil d'État va être amélioré et la jurisprudence va le nourrir,
04:41mais est-ce que le salarié ne doit pas aussi et en même temps aller voir la médecine du travail avec ce document de son médecin traitant pour dire,
04:48voilà, on vient de me diagnostiquer un burn-out, à vous de faire votre travail de médecine du travail ?
04:52Alors, c'est effectivement idéalement ce qu'il faudrait faire. Le médecin du travail, en principe, n'a pas vocation automatiquement à recevoir un salarié qui est en arrêt de travail.
05:02Il le reçoit que lorsqu'il y a lieu à une visite de reprise. Mais il y a tout à fait la possibilité pour le collaborateur de demander un rendez-vous avec la médecine du travail pendant son arrêt
05:11pour être reçu pour que le médecin du travail... Alors le rôle du médecin du travail, ça va être notamment de déclarer une inaptitude au poste.
05:17Et dans ces cas-là, il doit nécessairement échanger avec l'employeur et prendre connaissance du poste et des conditions de travail.
05:22Un dernier mot, le burn-out, ce sont des arrêts souvent très longs. C'est une maladie très très longue et qui a souvent pour cause du relationnel, du harcèlement, une surcharge de travail.
05:33Qui règle ce sujet ?
05:35Alors, la cause de l'arrêt, effectivement, peut être éventuellement évaluée par le médecin du travail. Néanmoins, je dois quand même un peu nuancer vos propos
05:49parce que ce n'est pas parce qu'un collaborateur est en burn-out que c'est nécessairement dû au comportement de son employeur, à un harcèlement...
05:57Ça peut être des motifs personnels ?
05:58Ça peut être des motifs personnels qui font que, de manière ponctuelle, il n'est plus à même de gérer sa charge de travail habituelle.
06:04Et d'ailleurs, dans l'arrêt qui était soumis au Conseil d'Etat, la durée de l'arrêt n'était que de 15 jours. Donc ce n'était pas un arrêt très long.
06:09Ce qui est d'ailleurs assez contradictoire, qui veut dire que le Conseil d'Etat n'est peut-être pas allé assez loin, les arrêts de travail sur un burn-out sont très longs.
06:16Trois mois, six mois, parfois un an. Vous êtes d'accord ?
06:19Alors c'est vrai qu'en général, c'est des arrêts très longs et qui aboutissent quand même assez régulièrement à la négociation d'une option du contrat de travail.
06:26Dernier mot, tout dernier mot, l'avocat que vous êtes, pour répondre à notre question, est-ce que le Conseil d'Etat s'est fourvoyé dans cette décision du 28 mai dernier ou pas ?
06:34Alors, il ne s'est pas fourvoyé mais, encore une fois, il faut prendre un peu de recul par rapport à la décision.
06:40Ce qui est très intéressant, c'est de lire les conclusions du rapporteur général du Conseil d'Etat qui a estimé qu'en l'espèce, le médecin avait fait preuve de légèreté mais que pour autant, ça n'était pas un certificat de complaisance.
06:51Donc il va falloir distinguer les médecins qui peuvent faire preuve de légèreté ou être volontairement mensongers et ça, c'est quand même relativement rare.
07:00Les téléconsultations, les médecins que l'on prend comme ça en une consultation, c'est vrai que c'est un peu léger de pouvoir diagnostiquer le burn-out, il faut le reconnaître.
07:07C'est le moment où le patient devient un client et ça pose quand même des difficultés.
07:11Donc il y a un vrai débat autour de cette décision, cet arrêt du Conseil d'Etat du 28 mai dernier.
07:17Merci Justine Godet, avocate en droit du travail, spécialiste de ces questions, au cabinet Lagare-Andry. Je l'ai dit donc deux fois parfaitement.
07:25Merci de nous avoir rendu visite. D'ailleurs, on va se tourner dans notre cercle RH le débat justement sur le rapport au travail, au bien-être au travail, à nos conditions de travail.
07:34Qu'est-ce qui fait qu'on aime ou qu'on n'aime pas son travail ? On va en parler avec des experts, des spécialistes de ce sujet. Je les accueille juste après le jingle.
07:42...
07:54Le cercle RH, notre débat. Pour ouvrir cette rentrée, vous êtes peut-être revenu au travail, parfois avec des pieds de plomb, parfois le cœur léger, en vous disant j'ai envie d'y aller
08:04ou en vous disant à l'inverse j'ai absolument pas envie de reprendre ce boulot, je m'y sens mal, je n'aime pas mon travail. Qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'est-ce que ça raconte ?
08:11Est-ce que c'est votre travail que vous n'aimez plus ou l'environnement ou les collègues ou le manager ou la situation dans laquelle vous évoluez ?
08:19On va en parler avec mes invités. Je vous les présente. Cécile Bannon est avec nous. Vous êtes conférencière et vous dites je suis plus coach que vous l'avez été.
08:27Avec une conférence que vous allez présenter dans quelques semaines me semble-t-il.
08:33C'est mardi prochain, le 3 septembre à Paris.
08:36Le travail n'est pas un amour impossible et vous étiez venue nous parler de votre livre qui était sorti en 2022 et on vous écoutera évidemment parce que vous avez un parcours aussi qui vient expliquer tout cela.
08:46Merci d'être là. Magali Ogé est avec nous. Bonjour Magali. Fondatrice de France Coaching avec un podcast Valeurs agitées et vous êtes une ancienne fonctionnaire.
08:56Je le précise parce que votre vie professionnelle a eu aussi des moments de chaos et vous vous êtes reconstruite justement pour pouvoir transmettre aujourd'hui aux décideurs, aux managers.
09:07C'est bien cela ? Exactement. Merci en tout cas d'avoir répondu à notre invitation.
09:10Et puis avec nous Nicolas Leperque. Ravie de vous retrouver Nicolas. Responsable R&D Initions Programme. Vous êtes de formation, rappelons-le, psychologue ?
09:19Non, je suis chercheur en management. Il y a de la psychologie, en tout cas de la socio-psychologie.
09:24Parce qu'on avait évoqué ce sujet lorsque vous étiez venu sur notre plateau. Cécile, c'est quoi le thème de votre conférence ? Parce que ça fait directement écho à ce que vivent aujourd'hui les salariés.
09:33Parce que d'un côté il y a ceux qui disent l'entreprise c'est génial, c'est un monde merveilleux, on s'y éclate. Et puis quand on regarde les chiffres réellement de tensions, de stress, tous les indicateurs, on voit que les salariés sont mal.
09:47C'est ça, les indicateurs montrent en ce moment que les arrêts de maladie pour cause de santé mentale sont devenus plus nombreux que les arrêts de maladie pour cause de santé physique.
09:58Donc que se passe-t-il ? Alors moi je pense que les Français, et les enquêtes nous le disent, les Français ce n'est pas le travail qu'ils n'aiment pas, c'est la façon dont ils travaillent.
10:10Je vais vous donner trois exemples de tue-l'amour. Tue-l'amour du travail. Moi j'appelle ça des tue-l'amour.
10:16Moi je trouve ça beau, c'est sympa.
10:17Un, vous n'êtes pas à votre place dans votre job. Il n'y a pas d'équation entre les compétences et le job. Deux, les reportings. Trois, les procédures. Vous savez les procédures ?
10:29Il faut faire ça, il faut faire ça, il faut faire ça. Elle est où la liberté et la créativité ? Et peut-être que vous allez m'aborder dans mon sens, le temps pressé. Il faut tout faire vite.
10:42Il faut boucler les projets en vitesse. Quand on vous donne un dossier, c'était pour avant-hier. Il faut répondre à ces mails. Je ne sais pas si vous savez, un mail sur deux reçoit une réponse dans l'heure.
10:55Ça veut dire que vous êtes en réunion, qu'est-ce que vous faites ? Vous lisez vos mails. Vous voyez, ça fait une surcharge mentale.
11:04Mais Magali, juste un mot parce que je vous présentais un peu brièvement, mais vous avez été dégé, vous avez été déragé, vous avez connu ce monde de l'entreprise que l'on décrit, c'est-à-dire que vous imposiez des process, que vous accompagniez des équipes.
11:14Enfin je veux dire, vous avez piloté des équipes. Qu'est-ce qui a fait que vous avez basculé, non pas du côté de la force obscure, mais plutôt du côté de la lumière ?
11:22Alors je ne sais pas s'il y a une force obscure et une autre de lumière. Je pense que c'est une question d'équilibre dans tout ça. Et d'ailleurs, quand j'étais DRH, mon rôle, c'était vraiment d'être à équidistance, jamais pro-direction ou pro-salarié.
11:39Compliqué.
11:40Oui, c'est compliqué, mais je pense que c'est un équilibre qui est absolument nécessaire, ne serait-ce que pour sa propre survie en tant que DRH, déjà.
11:47Et donc en fait, ce qui moi m'a donné envie de pouvoir évoluer, c'est qu'effectivement, je me suis beaucoup investie sur des fonctions de DRH, de DG jusqu'à encadrer 220 collaborateurs.
12:02Et aujourd'hui, je suis ce qu'on appelle solo-preneur. Donc je suis seule, mais en réalité, jamais vraiment seule. La preuve, c'est le fait que moi-même, j'ai eu à vivre un burnout en 2012, un licenciement en 2023.
12:20Et comme j'étais coach pro déjà depuis plus de 15 ans, puisque je faisais ça bénévolement à côté de mon activité, j'ai décidé du coup de m'inscrire vraiment à mon compte.
12:30Je vous pose une question personnelle, et peut-être qu'on aura une réponse du côté de Nicolas, mais vous avez basculé aussi pour vous protéger de l'univers dans lequel vous évoluez et qui vous a fait du mal ?
12:40Non, c'est simplement, je pense que j'avais fait le tour. Ça faisait 20 ans que j'avais exploré les organisations de toute taille, privées, publiques, et qu'à un moment donné, j'avais aussi envie de me challenger et de découvrir ce que c'est aussi que l'entrepreneuriat.
12:57Et de grandir autrement, enfin en tout cas de se déployer autrement.
12:59C'est ça.
13:00La situation aujourd'hui, si on devait faire une photo, on a une situation de salariés à travers les chiffres, santé mentale, arrêt maladie, burnout, stress.
13:08Tout ça est un grand paradoxe puisqu'on nous a dit quand même au même moment que grâce au télétravail, qui s'est quand même imposé assez largement en entreprise, les Français allaient retrouver une forme d'équilibre,
13:18il n'y aurait plus de transport, il n'y aurait plus de déplacement, on pourrait faire en même temps sa lessive tout en pouvant répondre à un mail.
13:23Tout ça a été dit sur ce plateau. Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi les Français sont si mal au travail ?
13:29Sur la notion de burnout, il y a quelque chose qui émerge, peut-être plus importante que le burnout au sens de la fatigue professionnelle.
13:36Le bore-out ?
13:37Le bore-out, on en a déjà discuté.
13:39Qui a à peu près les mêmes symptômes et qui a les mêmes conséquences, mais donc on s'ennuie.
13:43Et là-dessus, vous le savez, on a conduit depuis deux ans une grosse enquête sur l'annullement des travailleurs, l'annullement des salariés français dans leur travail.
13:52Et cette enquête a pris près de 5000 personnes depuis deux ans.
13:55Mais en évidence, une chose tout à fait intéressante, c'est que les leviers principaux d'attente des salariés, c'est le fait de prendre du plaisir au travail.
14:02Le deuxième, c'est le fait d'avoir de la reconnaissance de la part de son environnement, ça peut être les collègues, les supérieurs, les clients, etc.
14:10Et le troisième ou le quatrième, dans la même fourchette avec l'équilibre vie pro-vie perso, c'est l'apprentissage.
14:15Et je vais remondir sur ce que vous disiez, Magali, par rapport au fait de vous challenger.
14:19Ce qu'on observe de façon très importante, c'est que la capacité qu'on a d'aimer son travail passe par la capacité à ce que son travail se transforme et qu'on soit un contributeur de la transformation de son travail.
14:31En gros, et notre étude met en évidence une corrélation très forte, donc 0,55 entre le plaisir et la reconnaissance et 0,45 entre l'apprentissage et le plaisir.
14:42Mais excusez-moi, il faut revenir à cette petite phrase qui a démarré notre émission, les trois tuent l'amour ou les quatre.
14:47On ne va pas rechercher aussi un peu d'amour au travail parce qu'il y a reconnaissance, il y a l'idée d'être reconnu dans son travail, il y a l'idée d'être aimé pour ce que l'on fait.
14:54Il y a quand même un rapport comme ça très charnel au travail.
14:57Mais Arnaud, on aime son travail.
14:59Il y a le mot aimer.
15:00Voilà, mais vous savez pourquoi ? Parce que c'est une façon de nourrir l'estime de soi.
15:04Parce que quand on fait du travail de qualité, on est content de soi.
15:09Aujourd'hui, quand on dit faites vite, c'est à la personne de juger jusqu'où elle peut baisser la qualité pour aller plus vite.
15:20Ça, c'est la charge mentale.
15:22Et ça, ce n'est pas écrit dans la fiche de poste.
15:24Bien sûr, c'est très subtil.
15:26Ça, ce n'est pas mesuré.
15:27Juste d'un mot, les managers, parce que vous avez été DRH et vous accompagnez à travers France Coaching des dirigeants, des cadres.
15:36Vous leur transmettez finalement.
15:38Concrètement, les managers, ils sont bien à leur place parce qu'on lit souvent dans les études que c'est souvent le N plus 1.
15:44Il y a souvent un problème de relationnel, qu'il y a un problème d'accompagnement, un problème d'écoute tout simplement.
15:49Alors c'est sûr.
15:50C'est beaucoup plus facile de dire c'est mon manager qui me malmène que de se remettre aussi en question.
15:57Là, c'est l'ancienne DRH qui parle.
15:59Je pense qu'en fait, il y a les deux.
16:01C'est-à-dire que l'organisation doit réinterroger sa culture d'entreprise, ses process et forcément la place du manager.
16:08Et aussi, d'ailleurs, les choix de recrutement des managers.
16:12Aujourd'hui, pourquoi il y a des managers qui vont mal aussi ?
16:15Et d'ailleurs, ils sont extrêmement nombreux.
16:17C'est parce qu'ils sont un peu entre le marteau et l'enclume, comme on a l'habitude de le dire.
16:23Mais en plus, ils ne sont pas forcément formés.
16:25Ils ne sont pas accompagnés.
16:27Donc on leur demande, comme dit Cécile, d'aller vite.
16:30Mais en même temps, on ne leur donne pas toujours la vision d'ensemble.
16:33Ou on ne leur donne pas forcément les outils.
16:36Parfois, j'entends des salariés qui me disent
16:39« Je suis mal parce que je n'ai même pas les outils pour travailler. »
16:42C'est-à-dire qu'ils sont en environnement empêché.
16:44Donc ça, effectivement, c'est compliqué.
16:47Vous nous parlez de grosse boîte, juste pour constituer un peu.
16:50Non, toutes les tailles.
16:52Parce qu'on peut avoir un recrutement où on oublie de fournir le PC le jour de l'arrivée.
17:00Je veux dire, c'est aussi simple que ça.
17:02Jusqu'à ce qu'on nous explique qu'il faut s'investir dans un projet.
17:07Mais finalement, on n'a pas la vision d'ensemble.
17:09Et donc, on ne peut pas contribuer à la hauteur de nos compétences ou de notre expertise.
17:13Et effectivement, pour rejoindre ce que vous disiez tout à l'heure sur l'amour,
17:17je pense qu'il y a une vraie relation d'amour qu'on peut nouer avec son travail.
17:23Et comme dans une relation de couple, ça se travaille au quotidien.
17:27C'est-à-dire que pour faire les bons choix pour soi, il faut déjà bien se connaître.
17:32Pour moi, ça, c'est la première clé.
17:34Bien se connaître pour savoir quel job est fait pour nous,
17:38pour s'assurer qu'il y ait une cohérence avec nos valeurs, nos compétences,
17:43notre expertise, nos aspirations, etc.
17:46Et puis, bien se connaître aussi pour repérer ses propres signes de souffrance au travail.
17:51C'est-à-dire que quand on se connaît mieux, on arrive à repérer signaux faibles, signaux forts.
17:58La question de se dire, quand je vais travailler le matin, qu'est-ce que je ressens ?
18:03Oui, c'est la météo du jour, la météo du matin.
18:05Et ça, ça me semble essentiel.
18:07Nicolas et Cécile, je crois qu'on revient sur votre conférence, parce que c'est intéressant.
18:12Vous allez déployer tout cela devant des salles, devant des publics.
18:14J'imagine créer de l'interactivité.
18:16Quelles sont les solutions possibles pour pouvoir régler cette difficulté ?
18:23Parce que dans les deux années qui viennent, on va faire beaucoup d'émissions sur la chaîne Bismarck.
18:27On va avoir des chiffres très alarmants de stress.
18:30Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on peut proposer aux collaborateurs ?
18:32De l'écoute, des temps de partage, du sport entre milliers d'eux.
18:36Qu'est-ce qu'on fait pour être bien au travail ?
18:38Je vais rebondir sur ce que disait Magalier à l'instant.
18:40On doit bien se connaître.
18:41C'est-à-dire qu'on connaît ces périodes ou les causes qui amènent à ces désengagements, à ces désamours.
18:48Ou à la démission.
18:50Il y a deux modèles.
18:51Il y a le modèle de la courbe d'apprentissage en S, que vous connaissez peut-être.
18:55C'est une phase sur laquelle on a beaucoup de mal au départ.
18:57Puis ça s'accélère.
18:58Puis après, on arrive à un espèce de palier où on s'ennuie.
19:01Et puis, il y a une autre phase qui est très importante aussi à traiter.
19:04Je pense en tant que coach, c'est quelque chose que vous avez probablement accompagné.
19:08C'est la courbe de la gestion émotionnelle quand on intègre un projet, une entreprise, etc.
19:13qui passe par un niveau d'optimisme maximum pour descendre jusqu'à ce qu'on appelle la vallée de la mort
19:18et pour remonter enfin vers au-delà.
19:20Et la vraie difficulté, parfois, une vallée de la mort, ça peut être une rentrée.
19:24Je reprends quelque chose, je ne suis pas sûr.
19:26Ou au contraire, on peut être sur un palier et on s'ennuie dans le nouveau job qu'on va reprendre.
19:32Quoi faire ?
19:33Et bien, être accompagné là-dessus.
19:34Ça fait partie du rôle des managers.
19:36Ça fait partie aussi du rôle des coaches qui ont maintenant aujourd'hui pris vraiment leur place dans l'entreprise
19:41avec un endroit qui est plutôt assez sain parce qu'il n'est pas managérial, il n'est pas hiérarchique
19:46et en même temps, il peut être d'appui et d'intermédiation.
19:49Moi, je préconise vraiment, pas pour tout et n'importe quoi,
19:52mais il y a plein de sujets sur lesquels ces profils créent de la valeur.
19:55Donc, accompagner par des coaches, former les managers.
19:57Chez Ignition, on a vraiment un programme qui permet justement d'accompagner les managers sur cette question-là
20:02à travers la mise en place de ce qu'on appelle le management situationnel
20:05et qui va différencier en fonction des différentes phases qu'on évoquait
20:08la façon de traiter les problématiques du salarié.
20:11Et en ce sens-là, ce sur-mesure-là est tout à fait pertinent.
20:15Pourquoi avoir choisi la conférence ?
20:17Excusez-moi, je vous pose la question parce que vous, vous agissez sur le coaching,
20:20c'est-à-dire une proximité, une écoute, un travail long.
20:23Pourquoi la conférence ?
20:24Pourquoi, Cécile, avec ce sourire que vous avez là, vous dites, tiens, je me lance dans la conférence ?
20:29Pourquoi ?
20:30Pourquoi ? Parce que j'ai un message à porter.
20:32Et c'est un message que j'avais, lorsque j'ai écrit le livre pour lequel vous m'avez déjà suivi.
20:37Trouvez le job de vos rêves, Hérole.
20:39Oui, parce que pendant que j'étais, dans ma vie antérieure, j'étais sociologue.
20:43Comme vous le savez, j'ai repris mes études à 48 ans, j'ai devenu sociologue
20:48et j'ai animé un observatoire social pendant 10 ans.
20:51Et ce que j'ai vu, c'était des gens malheureux.
20:53Déjà ?
20:54Déjà, parce que c'est erreur de casting.
20:57Vous savez, parfois, on fait du comblement de postes.
20:59Il y a des services qui ont des besoins, hop, on met des gens.
21:03Ça fait un peu cher à canon, ce que vous écrivez.
21:05C'est un peu caricatural.
21:07Non, mais c'est vrai.
21:08Mais ces gens sont malheureux.
21:09Et c'est pour ça que j'ai écrit ce livre, Trouvez le job de vos rêves.
21:12C'est pour que chacun, et là, tu as raison, et vous aussi,
21:15que chacun se connaisse pour qu'il comprenne qu'est-ce que c'est qui lui convient.
21:19Et ensuite, il peut parler avec le RH en disant, moi, je sais que ce job-là, c'est pas fait pour moi.
21:26En revanche, sur celui-là, je serai bon.
21:29Et j'aurai du sens.
21:30Après, ils font une écoute en face qui disent, je suis d'accord avec toi, moi, je te sens.
21:34Il faut aussi une psychologie, quand même, de l'interlocuteur, si je peux me permettre.
21:37Arnaud, ça fait sens.
21:39Et c'est ça, le message que je veux porter aujourd'hui dans mes conférences,
21:44c'est attention à ce qu'il y ait du sens.
21:46Vous avez donné déjà plusieurs critères du sens, comme le parcours, comme l'apprentissage.
21:52Les personnes, c'est comme des plantes, elles ont besoin de grandir.
21:56Donc, on a besoin d'avoir un parcours, on a besoin d'apprendre, on a besoin d'avoir du sens,
22:01on a besoin d'être à sa place.
22:03L'émission se termine, c'est le Théâtre Beaux, à 19h30, et c'est mardi prochain.
22:07Au Théâtre Beaux, à Métro-République.
22:10Juste un mot de conclusion, est-ce que vous êtes aujourd'hui épanouie, vous ?
22:13Est-ce que vous êtes contente de reprendre le coaching et d'accompagner ces dirigeants ?
22:16Complètement.
22:17Et en fait, j'ai l'impression de faire un peu toujours le même métier depuis 20 ans.
22:20C'est-à-dire que je travaillais déjà, il y a 20 ans, sur les questions d'infotravail.
22:23Dans un autre contexte.
22:24C'est juste la forme qui change, mais le message, le fond, il est le même.
22:27Et la question du sens, est-ce que vous étiez heureux de reprendre ?
22:30Oui, parce que moi, je fais un métier qui est formidable d'un certain point de vue,
22:33c'est quand je fais des recherches, et que ce sont des recherches différentes,
22:36c'est à chaque fois un nouveau départ.
22:38Comme un livre qu'on écrit.
22:39Voilà, ou en tout cas, des choses qu'on découvre.
22:41Donc, par construction, le premier à apprendre, c'est ma pomme, en général.
22:44C'est ça, c'est passionnant.
22:45Et vous, Cécile ?
22:46Vous savez, quand on travaille sur l'humain, on ne s'ennuie jamais.
22:49Le bord-out, ce n'est pas pour nous.
22:51Et moi, je suis hyper heureuse, évidemment.
22:53Magali, un mot.
22:54Oui.
22:55Deux.
22:56Aimer son job, parfois, ça peut sonner aussi un peu comme une injonction.
23:00Oui, c'est vrai.
23:02Et je voudrais juste dire qu'il y a des gens qui n'aiment pas forcément leur job.
23:07Mais qui font leur job.
23:08Qui le font, et qui le font bien.
23:09Bien.
23:10Investis.
23:11Mais ils le font parce que c'est leur rôle, leur obligation, ou parce que...
23:14Ils ont des responsabilités.
23:15Ils ont une relation contractuelle avec leur travail.
23:18Et c'est OK.
23:19Si, eux, à l'intérieur, ils le vivent bien...
23:21Oui, tu n'es pas obligée de faire youpi, bien sûr.
23:22C'est ça.
23:23Et il faut accepter que, parfois, on est au top, et parfois moins.
23:26Mais comme dans une relation de couple.
23:27Ou comme chez un sportif qui est parfois au top niveau et qui a des moments à des baisses de performance.
23:32C'est ça.
23:33Un tout dernier mot, parce que là, vous vous volez des tout derniers mots.
23:34Ça sera le dernier mot, Cécile.
23:35Le plaisir.
23:36Oui, j'ai envie de...
23:37Comme vous dites, le sportif, il prend du plaisir.
23:39Eh bien, moi, ce que je pense qui est important, c'est avoir du plaisir dans ce qu'on fait.
23:43Merci à vous trois.
23:44J'ai pris plaisir à vous accueillir, en tout cas.
23:45Moi aussi, j'étais très heureux de faire cette rentrée avec vous, évidemment.
23:48Merci à Cécile Bannon et à cette conférence Théâtre Beaux Républiques.
23:51C'est à 19h30, pour être précis.
23:53Le 3 septembre.
23:54Le 3 septembre.
23:55Merci à Nicolas Lepercq avec cette émission, justement, sur tous les sujets qu'on a évoqués.
23:59Allez voir.
24:00Il est sur le site, j'imagine, en lecture libre.
24:02Et merci à Magalie Auger d'être venue nous rendre visite, fondatrice de France Coaching.
24:07Un podcast, Valeurs agitées, c'est bien ça ?
24:09Exactement.
24:10Et puis, très présente sur LinkedIn.
24:11Et très présente parce que vous êtes aussi une référence marque candidat sur LinkedIn.
24:15Exactement.
24:16Voilà, LinkedIn qui est quand même l'outil absolument incroyable pour tous ceux qui travaillent autour du monde de l'entreprise.
24:21Merci à vous.
24:22On termine avec les militaires, avec Fenêtres sur l'emploi.
24:24La reconversion des militaires, gradés ou pas, c'est un vrai sujet.
24:28Commencent à avoir une deuxième vie lorsqu'on a été militaires dans l'armée française.
24:33On en parle tout de suite dans Fenêtres sur l'emploi.
24:41Et on termine notre émission avec Fenêtres sur l'emploi.
24:50Pour parler de la reconversion des militaires avec Clément Tétu.
24:53Bonjour Clément.
24:54Bonjour.
24:55Ravi de vous accueillir, fondateur du cabinet Pépite.
24:56Rappelons, vous avez fait une école de commerce, mais vous avez été aussi dans les commandos marines.
25:00Et vous avez créé cette entreprise pour reconvertir, permettre aux 30 000, c'est le chiffre de votre communiqué de presse, 30 000 militaires,
25:09tout corps d'armée confondu, qui chaque année sort de l'armée pour trouver une deuxième vie.
25:15Puisqu'ils sortent, ils ont quel âge ? En moyenne ils ont quel âge ? 30 ans ?
25:18Ils ont 30 ans en moyenne, en effet.
25:19Et comme vous le dites, 30 000 militaires quittent l'institution chaque année.
25:23Pour déjà une raison, c'est que le monde des armées nécessite d'avoir des ressources jeunes.
25:28Donc structurellement, les armées renouvellent chaque année 10% de ses effectifs.
25:32Et donc de ce fait là, on a affaire à des profils relativement jeunes,
25:35qui ont finalement toute une seconde vie professionnelle devant eux.
25:38Et qui derrière ont un champ des possibles extrêmement vaste et sur lequel nous apportons une certaine valeur.
25:43C'est-à-dire que l'on va être en mesure de les aiguiller afin de valoriser leur potentiel.
25:47Mais aussi de pouvoir, on va dire, faire une certaine forme de sensibilisation auprès des entreprises qui recherchent ce type de profil.
25:54Mais qui n'arrivent pas d'une part à les capter et de l'autre part à bien les évaluer.
25:57Deux questions doubles. D'un côté le militaire qui n'a peut-être pas tout à fait conscience de ses compétences.
26:02Et Dieu sait s'il en a.
26:04Et de l'autre l'entreprise qui se dit je vais acheter un militaire.
26:06Je mets acheter avec des guillemets évidemment, mais je vais recruter un militaire.
26:10Peut-être pour des mauvaises raisons. Est-ce que ça vous le vivez ? Est-ce que vous le constatez ?
26:14Alors on le vit d'une certaine manière. C'est-à-dire que c'est souvent des retours d'expérience qui nous sont remontés.
26:18Après c'est en ça que notre cabinet a une forte valeur ajoutée.
26:22C'est que notre objectif c'est d'avoir le maximum de valeur tant pour les candidats que pour les entreprises en tant que tiers de confiance.
26:27Maintenant pour ce qui est des candidats, en effet, on a des profils qui vont, de par l'humilité qu'ont beaucoup d'anciens militaires,
26:34se sous-évaluer, se dévaloriser finalement par rapport au marché de l'emploi.
26:38Et aller rechercher des opportunités qui sont bien en deçà de leur niveau de compétence et de leur talent.
26:43Donc ça c'est votre job de leur dire mais tu peux viser plus haut, tu peux aller chercher plus haut.
26:47Absolument. Je me rappelle d'un ancien nageur de combat des commandos marines
26:50qui m'a sollicité en me disant Clément je vais peut-être prendre un poste de police municipale.
26:54Tu as été chef de mission, toi tu es un meneur d'hommes et maintenant il y a une centaine de personnes sur un site logistique.
26:59Donc c'est aussi cette capacité d'une certaine manière à redonner de la confiance mais surtout à donner de la perspective.
27:04Pourquoi ? Parce que ce sont des profils qui ne connaissent finalement pas le marché de l'emploi qui est en constante mutation.
27:09Et nous notre job c'est aussi d'être pédagogue en leur expliquant voici le champ des possibles, voici ce à quoi vous pouvez prétendre et comment on va y arriver ensemble.
27:16Ça bouge quand même les entreprises ont quand même pris conscience de l'importance de recruter des militaires.
27:22Pourquoi ? C'est quoi les valeurs que portent les militaires qui font qu'aujourd'hui l'entreprise est intéressée par le recrutement d'un militaire ?
27:29Alors typiquement vous parliez tout à l'heure des mauvaises raisons pour lesquelles des entreprises pouvaient recruter des militaires.
27:35C'est que typiquement des entreprises peuvent penser qu'on va avoir affaire à des personnes corvéables à merci.
27:40Ces personnels sont très engagés, ça c'est une certitude.
27:44Maintenant elles sont engagées auprès d'une entreprise qui va avoir du sens, qui va leur proposer une mission intéressante
27:49et pour laquelle le chef va être inspirant.
27:53Par rapport à cela, les qualités que va chercher l'entreprise chez un militaire, c'est d'une part le fait que pour lui la culture de la mission est sacrée.
28:05Et que concrètement on va avoir des personnes loyaux qui vont arriver à l'heure, terminer leur job et avoir une forte conscience professionnelle par rapport à ce qu'il leur est demandé.
28:12Donc c'est une forme de sérénité pour l'entreprise qui se dit que cet homme va remplir la mission parce que quand on est sur le terrain et que vous l'avez été, la mission est sacrée.
28:22C'est d'abord la mission et après les hommes.
28:24Tout à fait, comme vous le dites c'est une forme de sérénité pour le dirigeant d'entreprise de faire appel à ce type de ressources parce qu'il va avoir des ressources fiables et particulièrement sérieuses.
28:33Un dernier mot sur les secteurs, en quelques mots c'est quoi les secteurs les plus prisés, ceux qui recherchent aujourd'hui des militaires ?
28:39Alors déjà moi j'ai créé cette entreprise dans le but d'ouvrir le champ des possibles.
28:43Donc il est certain que...
28:44Tous les secteurs ?
28:45Tous les secteurs finalement.
28:46Et il est certain qu'un certain nombre de militaires s'orientent vers la métier de la sûreté et de la sécurité.
28:50Souvent par mimétisme plus que par passion.
28:53Mais pour vous dire nous une grosse partie de notre secteur d'activité c'est la logistique, l'industrie, l'environnement, les énergies, les assurances, le retail.
29:00Donc des secteurs qui initialement n'ont rien à voir avec le monde des armes.
29:04Merci Clément Tétu de nous avoir rendu visite.
29:06Fondateur du cabinet Pépite au service, vous l'aurez compris, des 30 000 soldats militaires, gradés ou pas, qui quittent l'armée française pour retrouver une deuxième vie.
29:16Merci de nous avoir rendu visite, c'est un vrai plaisir.
29:18C'est la fin de notre émission, nous sommes un peu en retard.
29:20Merci à toute l'équipe.
29:21Merci à Nicolas Juchat pour la programmation.
29:23Merci à Saïd pour le son.
29:25Et merci à Théo, notre ami réalisateur.
29:27Et merci à vous qui nous regardez pour vos messages et votre fidélité.
29:30Je vous dis à très bientôt.
29:31Bye bye.
29:34Générique
29:36...