Jeudi 27 juin 2024, SMART JOB reçoit Marc Sanchez (secrétaire général, SDI (Syndicat des Indépendants et TPE)) , Muriel Touaty (Partner Education, Recherche & Innovation, Onepoint) , Myriam de Gaudusson (avocate en droit social) , Sylvain Bersinger (chef économiste et auteur, Cabinet Asterès) et Carole Pourchet (DG, Majorian)
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00:00Bonjour à tous, ravis de vous retrouver dans SmartJob, votre rendez-vous emploi RH Management,
00:12débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment. Bien dans SmartJob
00:16aujourd'hui, on parle de la formation. A l'aune des JO, l'arrivée de ces milliers,
00:20pour ne pas dire ces millions de touristes, il faut soigner l'accueil. On va en parler
00:24dans quelques instants avec Carole Pourchet, elle est la directrice générale de Marc Jaurian,
00:28avec une formation justement destinée à ce public. Le cercle RH, que disent les programmes
00:34politiques en matière d'emploi et de travail ? C'est un peu le grand écart. Évidemment,
00:38vous l'aurez compris, on va parler des élections législatives et des trois grands
00:41camps qui s'affrontent à l'occasion de ces législatives. On en parlera avec l'avocate
00:45Myriam Godusson, Sylvain Bersinger qui est économie chez Asteres et Marc Sanchez le
00:50secrétaire général du SDI. On terminera notre émission avec fenêtres sur l'emploi,
00:54la parité dans le numérique. C'est un sujet important porté par Muriel Touati à l'occasion
01:00d'une journée qui a eu lieu il y a 15 jours. Elle est à la tête de l'éducation, de la
01:04recherche et de l'innovation chez OnePoint. On fera le point avec elle sur cette parité
01:09dans le numérique. Voilà le programme tout de suite, c'est bien dans Centre Japon.
01:24Bien dans Centre Japon pour parler de formation, on en parle beaucoup dans Smartjob. Une formation
01:29spécifique destinée à ceux qui vont vous accueillir. Alors je dis vous qui allez peut-être
01:33venir à Paris pour les Légios mais aussi les millions de touristes qui vont venir du monde
01:37entier. On en parle avec vous Carole Pourchet, vous êtes la directrice générale de Majorient et non
01:42pas de Marjorient, c'est bien Majorient. D'abord un petit mot sur votre entreprise et on va
01:46évidemment faire un focus sur cette formation. Vous n'êtes pas qu'un organisme de formation si
01:51je comprends bien. Oui, on accompagne les hôteliers restaurateurs, donc des milliers
01:54d'hôteliers de restaurateurs en France et en Italie sur finalement tout ce qu'on pourrait
01:58considérer comme des à côté de leur cœur de métier et ce qu'on appelle dans d'autres secteurs des
02:02fonctions support. Donc les RH, les achats, la RSE. Ils vous appellent et à vous évidemment de leur
02:08proposer le candidat ou le profil e-douane. Là vous avez fait un focus important parce qu'on va
02:14attendre et on attend des millions de touristes français, européens, venus du monde entier.
02:19Qu'est-ce qui vous a motivé à initier cette formation ? Alors d'une journée, on est bien
02:23d'accord, c'est sept heures, on ouvre la porte, on donne les bases. On ouvre la porte, on donne
02:27les bases. Ce qui nous a motivé, c'est le fait que dans nos métiers, on s'est rendu compte qu'il
02:31y avait de plus en plus de personnel qui n'était pas forcément issu d'école hôtelière ou d'école
02:36de restauration dans lequel on peut apprendre effectivement les subtilités des différentes
02:41cultures, des différences d'accueil ou de posture et on s'est dit que ça pouvait être intéressant
02:47d'offrir cette formation pour remettre un petit peu tout le monde à niveau, sachant qu'on ne
02:51découvre pas le fait d'accueillir des étrangers du fait des JO. En plus on parle de villes comme
02:56Paris, Marseille et Nice qui sont des villes qui ont l'habitude d'accueillir du personnel et
03:01d'accueillir des personnes qui viennent de l'étranger mais une petite piqûre de rappel,
03:04on s'est dit que ça pouvait faire du bien. Qu'on y voit clair, Majorian se tourne vers son réseau
03:09d'hôteliers et dit voilà, on a une formation, elle est destinée à votre personnel, vous pouvez
03:15vous y inscrire, c'est comme ça que ça fonctionne, on ne passe pas en direct, c'est à dire ceux qui
03:19nous regardent et qui disent je voudrais faire cette formation, il faut qu'ils aient un employeur,
03:22on est bien d'accord ? Oui tout à fait, ils ont un employeur et en général on le fait pour une
03:25équipe entière, une équipe de réceptionnistes, une équipe de salles, comme ça on mutualise la
03:29formation. Cette heure intense, qu'est-ce qu'on y apprend ? Parce que c'est vrai que l'enjeu
03:35aujourd'hui, on le voit, il y a souvent des articles et des notes qui ne sont pas toujours
03:38très bonnes sur l'accueil des touristes, sur la manière dont ils sont reçus dans nos cafés,
03:42qu'est-ce qu'on apprend en cette heure, qu'est-ce qu'on leur donne comme base ? Alors on n'apprend
03:46pas des techniques à proprement parler du métier mais on va apprendre surtout dans des petites
03:51scénettes ou dans des mises en situation puisqu'on veut que ce soit très pratique, on apprend des
03:55subtilités par exemple, on n'accueille pas du tout de la même façon un japonais ou une japonaise
03:59qu'un américain ou qu'un italien, donc on va leur apprendre effectivement sur des mises en
04:03situation, des subtilités, également des façons de réagir de la clientèle puisque par exemple
04:09face à l'incertitude ou face à l'inconnu, deux nationalités ne vont pas forcément réagir de la
04:13même façon donc c'est important que l'équipe le comprenne et qu'elle puisse elle aussi adapter
04:17la façon de réagir. Et puis j'imagine qu'il y a un enjeu de posture, un enjeu d'attitude, on attend
04:22du service puisque c'est tout l'objet, là aussi on apprend à quoi ? à se tenir, à marquer des
04:26silences, à avoir la bonne posture ? Oui, on apprend à écouter, on apprend à montrer des signes qu'on
04:32a compris ce que nous demande la personne, on apprend évidemment à se tenir, si je reprends
04:38l'exemple de la clientèle japonaise, il peut être de coutume de faire des révérences un peu plus
04:42poustées, ce qu'on n'apprend pas forcément et quand on a plutôt l'habitude d'accueillir une
04:46clientèle européenne, c'est vrai qu'on est moins dans ces subtilités et donc effectivement là on
04:51va être sur une façon d'être. Avec les soft skills d'une manière assez globale, avec l'enjeu
05:01de la barrière de la langue, un dernier mot parce que je veux dire on ne communique pas avec quelqu'un
05:05de japonais à moins de le parler et c'est très rare, comment ça se passe parce qu'il y a cette
05:08barrière de la langue qui est là ? On a quand même l'avantage d'être dans un secteur où à minimum
05:13on parle l'anglais dans le tourisme, c'est vrai que c'est la langue universelle mais justement on n'est
05:18pas obligé de parler la langue de l'autre pour pouvoir réussir à communiquer et puis il faut
05:23savoir aussi réagir quand il y a des sous-entendus ou des malentendus ou quand on n'a pas forcément
05:27bien compris, on peut aussi effectivement rester à l'aise, ne pas perdre ses moyens, aller
05:32chercher de l'aide donc c'est tout un tas de choses, de petits tips à intégrer. Carole, un dernier
05:37mot, combien de personnes ont été formées ou sont en passe de l'être ? Alors on a formé toutes les
05:41équipes d'un établissement à côté de Bordeaux, du Château Fage et on a plusieurs formations qui
05:46sont déjà programmées donc on s'en se compte en dizaines de personnes formées et il faut savoir que
05:51cette formation on l'a lancée dans le cadre de l'égio mais évidemment on ne va pas l'arrêter
05:53puisque comme je le disais nos établissements reçoivent très régulièrement des gens venus
05:58de l'étranger. C'est le coeur de l'enjeu des hôteliers-restaurateurs, c'est les soft skills,
06:04c'est la posture et l'attitude. Ça aide à avoir confiance aussi, à prendre conscience de son corps, de sa
06:09posture et à bien la maîtriser. Poussez la porte de Majorian, en tout cas des formations Majorian,
06:14très concrète, très mise en scène, scénique pour vivre le moment et peut-être éviter de faire les
06:19erreurs ensuite quand on y vivra en vrai et de rectifier le tir. Merci Carole Pourchet,
06:24directrice générale de Majorian au service des restaurateurs hôteliers. On tourne une page,
06:30le sujet dans l'actualité, les candidats, oui les candidats législatifs, les trois camps qui
06:35s'affrontent, le travail, l'emploi, qu'est-ce qu'ils en disent ? On parlera retraite, on va
06:39parler SMIC évidemment et assurance chômage. Mes invités arrivent, c'est Smart Job et c'est le débat.
06:54Le cercle est rage pour parler politique mais s'intéresser évidemment à nos sujets, l'emploi,
07:02le travail, l'assurance chômage, les retraites, tous les sujets que nous avons traités depuis
07:05trois ans et qui sont évidemment sur la table, en tout cas qui sont sur votre table parce qu'ils
07:10font partie des programmes des candidats LFI, en tout cas Front Populaire, NUPS2, Renaissance et
07:16puis un bloc côté droit et RN sur des propositions autour du travail. C'est ce que vous avez devant
07:23vous. Mes invités sont là, Myriam Degaud-Dusson, ravie de vous accueillir. Vous êtes avocate en droit
07:28du travail au sein du cabinet Franklin. À vos côtés, Marc Sanchez, secrétaire général du SDI, très remonté
07:34sur ce SMIC à 1600 euros mais on a un ami d'invité du Front Populaire sur ce plateau et Sylvain
07:39Bersinger. Bonjour Sylvain, économiste en chef chez Asteres. Vous avez beaucoup travaillé ces dernières
07:46semaines avec des notes de conjoncture très remarquées, alors pas exclusivement sur le
07:50travail mais aussi sur les finances et sur les risques de dérèglement de nos finances avec
07:55l'arrivée potentielle du RN. Je commence par vous, vous qui observez et qui faites des notes. Travail
08:01et emploi, est-ce que finalement les trois blocs se sont vraiment emparés de ce sujet ? Parce qu'on va
08:07parler SMIC, on va parler retraite mais travail et emploi, j'ai l'impression qu'ils ne s'emparent pas
08:11réellement de ce sujet. Non, en fait on a l'impression que le seul sujet dont s'emparent les
08:16candidats avec les principaux partis en campagne, c'est le pouvoir d'achat et sous un angle un petit
08:20peu étroit, c'est-à-dire le pouvoir d'achat financé par la dépense publique. Alors bon il y a le SMIC à
08:231600 euros, on pourra en reparler mais globalement on a l'impression de programmes soit dépensiers
08:28dans le cas de Renaissance, soit très dépensiers dans le cas du RN et du NFP où en gros le pouvoir
08:33d'achat c'est on empile des déficits publics sur des déficits, même si les partis en question s'en
08:37défendent. Donc je trouve que la question du travail et de la hausse du pouvoir d'achat qui
08:41pourrait être permise par une hausse par exemple de la productivité, des conditions de travail, de la
08:44formation, ça c'est glisser sous le tapis et on dit juste du pouvoir d'achat avec des mesures à mon
08:50avis un petit peu illisoires qui sont des baisses de TVA, des SMIC à 1600 euros. Côté RN. Voilà,
08:55côté RN plutôt des baisses de TVA, côté NIPES c'est des hausses de salaire à mon avis complètement
08:59excessives quoi qu'ils poseraient beaucoup de problèmes. Et la droite propose des compensations
09:02de cotisations, on augmente les salaires, on baisse les cotisations patronales. Mais grosso modo c'est
09:05l'État qui finit par plus ou moins par... Vous l'économiste et je donne la parole aux acteurs,
09:10enfin en tout cas ceux qui vont aussi avoir à gérer les conflits et ceux qui ont le réseau PME,
09:15vous l'économiste vous dites c'est quoi ? On rase gratis ? Pour le dire un peu abruptement ?
09:21Il y a un peu une idée dans cette campagne je trouve de promesses faciles, c'est-à-dire votez
09:27pour nous vous aurez du pouvoir d'achat. Oui mais le pouvoir d'achat c'est le pouvoir de consommer
09:30et pour consommer il faut avoir produit avant. On ne peut pas consommer quelque chose qui n'a pas
09:34été produit. Donc il y a un peu un côté, votez pour nous vous aurez du pouvoir d'achat, mais oui
09:37mais quelle économie dynamique derrière va produire ce qu'il faut pour que les Français consomment
09:42plus. On comprend ce désir de pouvoir d'achat. Mais il faut produire. Mais voilà il faut faire une
09:46économie dynamique pour le financement. Pas de sujet sur les 32 heures, pas de sujet sur la
09:49semaine des 4 jours et Dieu sait si sur ce plateau on a traité de ce sujet, les syndicats s'en sont
09:53emparés. Marc Sanchez que dit votre réseau ? Que dit le secrétaire général en charge du SDI donc
09:59avec ce réseau d'entreprise ? 1600 euros le CEMIC ? On parlait tout à l'heure de propositions sur le
10:06pouvoir d'achat. On est dans une campagne qui est assez courte. Très courte. Et on est dans
10:11des propositions, ou qu'on regarde d'ailleurs, qui sont somme toute assez démagogiques. Si
10:17aujourd'hui on veut effectivement avoir une approche on va dire concrète des choses, on va faire un
10:23petit peu de mathématiques. Donc si vous prenez effectivement un SMIC aujourd'hui à 1400 euros,
10:27que vous l'augmentez de 200 euros. On va être un con pour une entreprise de trois salariés,
10:36oui je prends quelque chose de vraiment basique, qui va être à peu près de 500 euros par mois
10:41par salarié sur 12 mois. Donc ça fait à peu près 18 000 à 20 000 euros d'augmentation grosso modo,
10:46avec des chiffres d'affaires et dans un contexte économique qui aujourd'hui effectivement est
10:51somme toute assez compliqué et qui entraîne effectivement des conséquences réactives de
10:57la part de nos chers entreprises à ce stade, qui sont à la fois l'inquiétude et parfois aussi
11:02anticipée, c'est à dire de ne pas confirmer des contrats à durée déterminée, de ne pas recruter,
11:10voire même d'envisager effectivement des arrêts de collaboration avec des salariés.
11:15Juste un mot, qu'est ce que vous proposez ? Alors vous n'êtes pas candidat, vous n'avez pas de
11:18liste lancée dans les législatives, on est d'accord le SDI, mais si vous aviez ces candidats,
11:22qu'est ce qu'ils porteraient comme revendications ? Qu'est ce que vous souhaitez ? Parce que malgré
11:26tout vos artisans, vos indépendants, tous ces gens là veulent augmenter leur pouvoir d'achat,
11:31c'est un sujet de fond. Si on fait un peu l'état des lieux, on a fait un benchmark justement sur
11:36les propositions de chaque candidat d'un point de vue économique, de chaque pilier on va dire,
11:40à destination des très petites entreprises, il n'y a rien. On est d'accord, j'ai rien vu. Donc là au
11:46moins le constat il est rapide, alors effectivement il y a des petites mesures sur le pouvoir d'achat,
11:50sur la semaine à 32 heures, sur le SMIC à 1600 euros, il y a des maintiens de projets avec
11:57notamment la simplification administrative. Il fait 25 ans qu'on en parle. Oui voilà,
12:02là la majorité présidentielle décide d'effectivement de continuer le travail sur le
12:06projet de loi SVE qui a été dissous en même temps que l'Assemblée. Le RN lui prévoit
12:12effectivement de lancer un grand audit. C'est un vrai sujet pour aujourd'hui, c'est un sujet qui a
12:16un coût, c'est grosso modo dans une TPE, l'assurchage administratif c'est 3% du chiffre,
12:21c'est huit heures par semaine pour un dirigeant, etc. Je pense qu'effectivement il y a une
12:27problématique des rémunérations, ça c'est vrai, et il y a une problématique du coût du travail,
12:31notamment entre 1 et 3 fois le SMIC, qui effectivement peut poser problème et qui
12:37rend moins attractif nos TPE. Myriam de Gauduçon, vous êtes une avocate, vous avez une forme de
12:41devoir de neutralité, je ne vous demande pas de prendre position sur les programmes,
12:45mais est-ce qu'il y a de l'inquiétude côté avocat et quel regard vous portez vous en tant
12:49que praticienne sur ces propositions autour du travail ou autour de ces sujets dit-on un peu
12:53démagogiques ? Ça sera un point de vue surtout technique puisque si le SMIC passe à 1600 euros
12:59bruts, les minimas conventionnels vont devoir être réévalués. Si les minimas conventionnels vont
13:05devoir être réévalués, c'est l'ensemble de la masse salariale qui va exploser. Effectivement ça
13:11va entraîner probablement des préoccupations des embauches, voire même de la masse salariale par
13:17le biais de plans de licenciement collectif. Ça c'est une constatation neutre. Neutre, mais en tout
13:23cas qui a une incidence directe pour les chefs d'entreprise que vous rencontrez qui sont vos
13:27clients, qui commencent déjà à prendre la calculette. Sur les 1600 avec le minima conventionnel, pour
13:32chacune des branches, ça va être un coût explosif. Deuxième sujet, c'est les retraites qui n'est pas
13:39un des moindres sujets puisque ça a été le fruit de un an de négociations, de manifestations, de bras
13:45de fer et avec l'idée en tout cas venant de la NUPES, excusez-moi, du Nouveau Front Populaire,
13:52de revenir à 60 ans. On est d'accord. L'ERN, pour être précis, avait évoqué 60 ans il y a quelques années,
13:59là il est resté à 62 pour être précis. Et retravailler en fonction de la durée et
14:05la renaissance ne bouge pas sur les retraites. Sur cette question des retraites, partons du Front
14:12Populaire. C'est possible de revenir à 60 ans ou pas ? Parce qu'on en revient à votre axiome, il faut le
14:16financer. Oui, en fait je crois qu'il y a une question dans le fond au bout du compte de
14:21finances publiques. Il y a deux choses, il y a le déficit des retraites en tant que tel et il y a
14:26que s'il y a moins de gens qui travaillent, si le taux d'emploi baisse, et on sait qu'en France le
14:30taux d'emploi notamment des plus âgés est nettement plus faible que dans d'autres pays, ça fait
14:34moins de gens qui travaillent, moins de cotisations, moins de recettes fiscales. Donc en fait au bout
14:37du compte, si on regarde les choses avec un peu mon regard d'économiste un peu macro, c'est à mon
14:43avis au fond une question aussi de finances publiques. Et s'il y a eu cette retraite, c'est aussi
14:46parce qu'il y a un déficit récument. Et donc la question c'est... Contesté par le Corps, vous
14:53vous rappelez, il y avait une petite sortie du Corps qui avait dit attendez c'est pas si dramatique que
14:56ça. Vous vous souvenez, il était vite rentré dans son bureau. Le déficit des retraites et aussi l'impact
15:01sur les rentrées fiscales s'il y a plus de gens qui travaillent, c'est encore autre chose.
15:04Donc démagogique, excusez-moi, c'est pas au jour-nuit, mais est-ce que c'est un peu
15:09rapide aussi ça comme proposition ? 60 ans, on ira 60 ans, on ne bougera pas. François Mitterrand,
15:1481 quoi. Je pense qu'étant donné... Alors on peut tout à fait comprendre qu'il y a des gens qui
15:18en ont marre de leur boulot et qui veulent partir plus tôt. J'ai aucun problème avec ça, mais avec
15:21une démographie qui va aller en vieillissant, je pense que d'un point de vue purement comptable
15:26sur les finances publiques, mais aussi sur d'autres sujets économiques, ça me semble pas
15:30très crédible. Myriam de Gaudisson, qu'est-ce que vous en pensez ? Enfin en tout cas l'avocate que
15:34vous êtes, parce que là aussi on a 62, 60, 64. Faites vos jeux. Alors moi, le prisme dans lequel
15:41je m'insère, c'est celui des mises à la retraite forcées. Effectivement, on a quand même une
15:45tendance aujourd'hui, de manière insidieuse, à ce que les salariés qui ont un certain âge soient...
15:52Donc à la télé ici, on nous dit on sauve nos seniors, et vous l'avocate, dans la discrétion
15:56des bureaux, les entreprises se séparent de leurs seniors. C'est pas généralisé, il y a quand même
16:00une tendance. Donc ça va à l'encontre effectivement de la nécessité de devoir travailler de manière
16:06plus longue. C'est toujours intéressant d'avoir des avocats qui nous racontent, en ouvrant un tout
16:10petit peu le capot, voilà, entre ce qu'on nous raconte sur le plateau, en disant mais c'est une
16:14bataille de tous les instants pour sauver nos seniors, et l'entreprise a plutôt intérêt à s'en séparer.
16:18Il suffit de voir parmi les demandeurs d'emploi, les nouveaux inscrits, quel âge ont ces personnes.
16:23Je pense que c'est assez marquant. La retraite de votre côté, chez les indépendants, chez les artisans,
16:28chez les petites entreprises, là aussi c'est compliqué, parce que là on parle des salariés, ceux qui
16:33ont cotisé leurs 42 années, 42 et demi, je crois, annuités, si je ne me trompe pas, de mémoire.
16:40Comment ça se passe de votre côté, chez les indépendants ? On l'apprend quand on peut ?
16:43Ce qu'on constate déjà, c'est qu'il y a des parcours professionnels qui oscillent entre le salariat,
16:49l'indépendance, la direction d'entreprise. Donc en fait, on se retrouve souvent avec des carrières
16:54qui sont des carrières reconstituées, et sur lesquelles effectivement beaucoup d'entre eux
16:57ont cotisé en tant que salariés à une certaine époque. Donc elle a un impact quand même dans le
17:03calcul effectivement de la retraite au moment où elle sera prise. Après je vous dirais que globalement
17:08effectivement, c'est pas que c'est un non-sujet, c'est la réussite de l'entreprise et la revente
17:14éventuelle, dans l'hypothèse où c'est encore possible, sera effectivement la retraite du
17:19travailleur indépendant. Mais le fait de naviguer entre les différents statuts justement, entre les
17:24différents régimes, reste aujourd'hui, enfin dans ce qu'on constate en tout cas, un élément assez
17:29essentiel au niveau de beaucoup de chers entreprises, où le fait de bénéficier ou de pouvoir continuer
17:34à bénéficier d'un régime par répartition et donc de solidarité, reste une utilité. On le voit
17:41de manière assez intéressante dans les constitutions de S.A.S. notamment qui ont explosé depuis 2015,
17:46où le salarié, enfin le dirigeant, est salarié de son entreprise. Il est salarié donc il paye
17:51beaucoup plus de cotisations qu'il ne le ferait en tant qu'indépendant, mais pour bénéficier du
17:55régime général. Et pourquoi pour en bénéficier ? Alors ça ne concerne pas la retraite, évidemment,
18:00mais le fait de pouvoir l'étendre à la retraite, c'est pas une vue de l'esprit et c'est quelque
18:04chose qu'il serait prêt à avoir. Alors bien évidemment, dans l'hypothèse où l'opération peut
18:10être rentable ou peut-être acceptable, que ce soit sur la retraite de base ou sur les régimes...
18:16Entre ce que l'on verse et ce que l'on va recevoir.
18:19Ok, sur cette espèce de bataille autour du pouvoir d'achat, comment vous expliquez finalement que
18:25les grands sujets qu'on a traités sur ce plateau, parce qu'on les a traités assez régulièrement,
18:28car semaines des 32 heures, semaines des 4 jours, c'est-à-dire des sujets qui sont en train,
18:32télétravail, qui sont en train d'ébranler le monde du travail, ne soient pas traités ? C'est quoi ?
18:37C'est trop fin ? C'est un grain trop fin pour être traité dans une campagne électorale ?
18:41Je pense que je rejoins un peu ce que vous disiez, il y a beaucoup de mesures un peu démagogiques
18:44et j'ai l'impression un peu que les candidats, et là tout parti confondu, préfèrent aller faire des
18:50mesures très simples, genre je vous mets tant d'euros dans la poche, parce que tout de suite
18:53on comprend, plutôt que de parler sur l'organisation du travail, qui ne concerne pas forcément tous les
18:56français, parce qu'on parlait de télétravail, il y a plein de métiers qui ne sont pas télétravaillables,
18:59se mettre des 32 heures c'est plus ou moins dans certains métiers et non pas d'autres.
19:01Si vous dites, mettons je prends n'importe quoi, la baisse de TVA sur les carburants ou l'énergie,
19:06tout le monde paye de l'énergie, donc ça peut parler à tout le monde, même si je pense que c'est
19:09une mauvaise idée, mais c'est un autre sujet.
19:10Ça c'est la proposition RN.
19:11Voilà, par exemple, et on pourrait prendre d'autres exemples, mais si vous allez sur des choses un peu
19:15spécifiques sur l'organisation du travail, vous parlez moins à tout l'électorat et je pense que
19:20c'est une stratégie électorale un peu dommageable.
19:22Mais juste un mot chacun, l'enjeu du pouvoir d'achat, c'est quand même un sujet central,
19:27puisque c'est ce qui pousse les français aujourd'hui à manifester, à descendre dans la rue,
19:32vous êtes d'accord avec cette idée qu'il faut la traiter cette question ?
19:37C'est sûr qu'il y a eu notamment un choc inflationniste très violent et on a vu le pouvoir d'achat,
19:41alors si on prend l'ensemble des français, globalement il est à peu près stagné sur plusieurs années,
19:44mais il y a des couches de la population qui ont connu des baisses de pouvoir d'achat,
19:46donc c'est légitime cette demande de pouvoir d'achat.
19:48Mais je dirais qu'il faudrait essayer d'apporter des vraies réponses plutôt que des saupoudrages
19:53ou des mesures plus ou moins financées.
19:55La baisse des charges, c'est une idée qui est souvent apportée par les élus de droite
19:58avec l'idée d'une baisse des cotisations, c'est-à-dire on augmente les salaires mais on baisse
20:02les cotisations patronales par exemple.
20:04Qu'est-ce qu'ils en pensent, vos clients, ceux que vous rencontrez ?
20:07Il y a peut-être une incompatibilité mathématique à augmenter les salaires de base
20:12tout en baissant les charges en réalité, donc ils sont plutôt étonnés.
20:19Mais la grande réforme de l'État portée par Éric Ciotti, puisque c'est un des éléments forts qu'il porte,
20:24il évoque même la suppression des régions, il l'a évoqué qu'une fois, enfin ce sujet a été posé,
20:29la grande réforme de l'État qui permettrait de libérer de l'énergie.
20:33C'est une ligne que vous portez, vous, au SDI, où vous dites globalement on ne touche à rien,
20:37on a des services publics très puissants, ils nous coûtent très cher mais tout va bien.
20:40Tout dépend de ce que vous mettez dedans, c'est-à-dire qu'aujourd'hui la France consacre à peu près,
20:45grosso modo, en termes d'imposition diverses et variées, 48% de taux de prélèvement dans ces eaux-là.
20:51Quand on fait le regard, quand on fait le point de comparaison par exemple entre le taux d'imposition
20:56dans notre pays et les services qu'on est censés avoir, je pense à l'état de l'éducation
21:03nationale, l'état des transports, l'état de la police, etc. Enfin tous ces sujets-là où on est
21:09quand même un petit peu dans une certaine difficulté, on se dit ok c'est bien gentil de
21:14vouloir augmenter les prélèvements obligatoires mais vous voulez aller jusqu'où et pour quel
21:18retour derrière ? Pour en revenir à ce que vous disiez tout à l'heure sur le pouvoir d'achat,
21:21oui c'est un sujet, la question c'est de savoir quel pouvoir d'achat vous voulez avoir, c'est-à-dire
21:25si vous voulez avoir un pouvoir d'achat immédiat, forcément il y aura des conséquences sur ce qu'on
21:30appelle le salaire différé, c'est-à-dire le brut ou les charges patronales et donc le retour qu'on
21:34va en avoir derrière en termes de protection sociale, etc. Et c'est ces questions-là en fait
21:39qu'il faut se poser aujourd'hui et qui sont difficiles et peut-être pas audibles auprès
21:45de nos concitoyens et en tout cas, en tant que nous, chefs d'entreprise, on se pose de manière assez régulière.
21:50Sylvain Bersin, je n'ai pas de livre en vue mais parce que vous êtes très occupé, concrètement la prochaine
21:55note de conjoncture c'est quoi ? C'est une note sur le travail qu'on évoque où vous allez revenir
21:59sur les risques de déstabilisation des marchés, qui n'ont d'ailleurs pas été tant déstabilisés que cela.
22:04Je pense que ça va dépendre de l'actualité qui va tomber parce qu'on est dans un contexte très...
22:08Donc vous attendez au moins le premier tour ?
22:10Je pense, oui, je pense. Voir déjà quels seront les résultats du premier tour et comment les marchés, notamment le taux de la dette française,
22:17va réagir à ces résultats. Donc je pense que lundi matin, ça va être intéressant de voir quels sont les résultats
22:21et est-ce que les créanciers de la France prennent peur ou pas, ça pourra mériter une note.
22:25J'ai vu qu'il y a des bons du trésor, enfin en tout cas il avait été bien vendu sur les marchés, il n'y a pas eu d'instabilité ?
22:31Il y a eu un peu de hausse de taux quand même.
22:33C'est pas encore la catastrophe mais enfin c'est un petit indicateur.
22:36Pour vous c'est un indicateur ?
22:37Oui, c'est un indicateur à suivre.
22:38Merci. Myriam, un dernier mot ? Vous vouliez rajouter quelque chose ?
22:40Oui, la question c'est savoir quel niveau de protection en termes de couverture on va recevoir en tant que salarié si on paye moins de cotisations.
22:48Ça c'est une vraie inquiétude.
22:49C'est toujours le même sujet, on veut avoir la meilleure garantie en payant le moins cher si on veut se situer dans un débat assurantiel.
22:57Et c'est compliqué, même les assureurs s'en plaignent.
22:59Merci à vous trois de nous avoir éclairés.
23:01On attendra évidemment le 1er juillet, je crois qu'après le 30 c'est le 1er, le lendemain du premier tour, puis deuxième tour le 7 juillet.
23:09C'est l'élection évidemment la plus importante peut-être dans l'histoire de la 5e et on va la suivre évidemment.
23:15Merci à vous trois, merci Myriam de Gaudisson, avocate en droit du travail au sein du cabinet Franklin qui nous a un tout petit peu levé le capot.
23:23Sylvain Bercinger, ici économiste chez Astérès avec vos notes de prospective.
23:27Vos derniers livres c'était quoi ? Je vais être en retard.
23:29C'était les entrepreneurs de légende français.
23:31Les entrepreneurs de légende français, parce que je voulais toujours citer vos livres.
23:33Et merci à Marc Sanchez, le secrétaire général du SDI, les indépendants.
23:39On tourne une page, tout de suite c'est fenêtres sur l'emploi et j'accueille mon invité.
23:43Musique
23:55Fenêtres sur l'emploi pour parler de la parité dans le numérique.
23:59Sujet qu'on a traité et qui est un vrai sujet important.
24:01On en parle avec Muriel Touati.
24:03Bonjour Muriel. Bonjour Arnaud.
24:05Ravi de vous accueillir, partenaire éducation recherche innovation chez OnePoint.
24:07Et c'est un sujet chez OnePoint et en particulier chez vous qui vous tient très à cœur.
24:12Retour et occasion de faire le bilan puis de se projeter parce que c'est des journées qui vont se succéder de réflexion et de débats.
24:18Celle du 21 mai.
24:20D'abord sur la philosophie de cet événement.
24:22Qu'est-ce que vous souhaitez dire et faire passer comme message ?
24:27Le message il est très simple.
24:29Mais d'abord revenons un peu à la genèse.
24:31OnePoint au-delà d'être un fleuron technologique et de conseil,
24:35est aussi une société, une entreprise à impact et à forte responsabilité.
24:40Pour ce faire, nous avons engagé chez OnePoint, sur une base de bénévolat,
24:45des chantiers autour de la pluralité, d'égalité des chances, de la diversité.
24:49Notamment un qui nous avait semblé extrêmement important au regard de la pénurie des talents.
24:54Sur le recrutement et comment faire mieux pour recruter les jeunes filles.
25:00Force est de constater qu'on a aujourd'hui, je le disais, une pénurie de talents.
25:03Force est de constater que nous avons 52% de la gente féminine sur cette planète.
25:08Ce serait dommage de s'en priver.
25:12Et donc nous avons décidé effectivement, et la philosophie est celle-ci,
25:17de faire en sorte par le biais d'un jeu, le ludique, des émotions positives,
25:22d'essayer de transcender, de dévier, de défier des biais cognitifs.
25:26Voir des stéréotypes qui sont finalement le fruit chez les petites et les petits,
25:32de sources éducationnelles, culturelles.
25:35Et de ces freins qu'on retrouve.
25:37Et qui se répètent et à un certain moment il faut arrêter l'hémorragie.
25:42Chemin d'avenir, c'est comme ça qu'a été construit et nommé, baptisé cet événement du 21 mai.
25:48Il y aura une résonance en octobre prochain, le 15 octobre prochain.
25:53L'idée c'est quand même de faire se rencontrer aussi des univers,
25:56de créer des ambassadrices, vous aviez des personnalités de premier plan,
25:59qui viennent aussi raconter leurs histoires.
26:01Ça joue un rôle de catalyseur.
26:03Complètement, vous avez tout à fait raison.
26:05Avant ces rôles modèles, et on pourrait les citer,
26:07qui sont venus animés toute l'après-midi,
26:09parce que je rappelle que cette journée tient sur une matinée et une après-midi,
26:12il y a surtout le jeu.
26:14Et j'ai dit dans mon introduction que les protagonistes du récit,
26:17en tout cas de cet événement, les héros et les héroïnes,
26:19et bien c'était les enfants.
26:21Et beaucoup moins les rôles modèles parce que je fais partie de ceux et celles
26:23qui pensent que nous sommes nos propres rôles modèles.
26:26A savoir, tout l'art est de savoir comment accélérer chez soi,
26:31à l'intérieur de soi, cette dynamique de devenir ce qu'on doit être.
26:34Et ce jeu, qui est baptisé la fresque de l'équilibre harmonieux,
26:38et j'y tiens beaucoup.
26:40C'est un très joli mot.
26:41Absolument, société réparée qui vise l'équilibre et l'harmonie
26:44entre les uns et les autres, et leur différence,
26:46et l'acceptation de l'altérité.
26:48Le jeu, cette fresque de l'équilibre harmonieux,
26:51le jeu, les ambassadrices, les rôles modèles,
26:54et puis il ne faut quand même pas oublier un autre acteur,
26:56c'est l'éducation nationale, c'est les rectorats,
26:58c'est tous ceux qui accompagnent ces jeunes.
27:00Et là aussi, vous êtes en dialogue très constructif avec eux.
27:03Exactement.
27:04Et ça, c'est aussi quelque chose qui me tient très à cœur,
27:06et chez One Point aussi, c'est comment je rapproche finalement
27:09l'institution publique avec le monde de l'entreprise
27:11de façon sereine, je dirais, et décomplexée.
27:15Parce que dans nos différences...
27:17Ce n'est pas facile de vous avoir.
27:18Absolument.
27:19Mais on peut y arriver parce qu'on essaye de rendre possible l'impossible
27:22chez One Point, et c'est ça la beauté du geste.
27:24Autrement dit, nous avons été contactés par l'éducation nationale,
27:28et nous les avons contactés il y a maintenant deux ans,
27:31pour rallier nos forces, conjuguer nos différences,
27:34faire du 1 plus 1 contre 3, et décider, parce qu'ils le savent parfaitement,
27:38qu'une entreprise pouvait les accompagner pour travailler
27:41la déconstruction de ces biais cognitifs,
27:43et de faire en sorte que les petites, grâce à ce jeu,
27:47je répète, un jeu de cartes basé sur une énigme,
27:49où les petites et les petits, parce qu'il ne faut pas oublier les petits également,
27:53se mettent à la place d'inspecteurs qui résoudent une énigme
27:58par un biais de champs sémantiques sur ces cartes,
28:01pour arriver par eux-mêmes, et pour eux-mêmes,
28:04à trouver leur chemin d'avenir.
28:05Et cet alliage serein entre le ministère de l'éducation nationale et One Point,
28:10qui est à l'intersection d'ailleurs du monde public et du monde privé,
28:13a été extrêmement réussi, et comme vous l'avez très bien dit,
28:17nous allons démultiplier ces événements,
28:19non seulement à Paris, mais aussi dans les régions.
28:22Absolument.
28:23Merci Marielle Touati, rappelons le mardi 15 octobre prochain,
28:26donc c'est très bientôt, après le soleil peut-être,
28:29une édition justement sur l'Institut, qui va reprolonger,
28:34continuer à travailler ces sujets.
28:36Un tout dernier mot, on est très en retard.
28:38Un tout dernier mot, troisième édition de l'événement de l'Institut One Point,
28:41qui va travailler, non pas sur chemin d'avenir,
28:43mais sur comment créer de la valeur dans nos PME et nos ETI,
28:47qui sont les poumons économiques de notre pays,
28:49comment ressusciter par la recherche, le développement et l'innovation
28:52un désir de science, pour un désir de France,
28:54pour sa croissance et son industrialisation.
28:56Merci Marielle Touati, nous sommes très en retard.
28:58Partenaires éducation, recherche et innovation,
29:00c'est la passion qui vous habite pour parler à la fois de cet événement
29:03et celui qui va évidemment être devant nous le 15 octobre prochain.
29:06Nous en parlerons.
29:07Merci à vous, nous sommes très en retard.
29:09Merci à toute l'équipe Romain à la réalisation,
29:11merci à Thibault Zon,
29:12et merci évidemment à l'incontournable Nicolas Juchat,
29:15qui m'accompagne chaque émission.
29:17A très bientôt, bye bye.
29:24Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org