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Les tensions s’intensifient en Mer Rouge

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Transcription
00:00Pétrolier attaqué par les Houthis en mer rouge fait craindre une catastrophe environnementale.
00:04En fait, le Pentagone a mis en garde contre cette catastrophe
00:06après que des rebelles Houthis du Yémen ont lancé des roquettes et incendié le pétrolier sous Lyon,
00:11battant pavillons grecs et transportant un million de barils bruts.
00:14Pour rappel, les Houthis qui sont soutenus par l'Iran
00:16affirment agir en solidarité avec les Palestiniens de Gaza face à Israël.
00:20Les États-Unis ont déclaré que deux remorqueurs ont tenté de sauver le pétrolier et sa cargaison,
00:24mais que les Houthis ont menacé de les attaquer.
00:26Plus globalement, les Houthis ont déjà coulé deux navires,
00:29le Rubimar attaqué en février et le Tutor frappé en juin,
00:32ce qui a provoqué la mort de quatre marins.
00:34Mais cette fois-ci, c'est en plus la potentielle catastrophe environnementale
00:37qui inquiète les autorités si le pétrolier venait à se briser
00:40et verser une grande quantité de pétrole en mer.
00:42Et les effets de ces tensions sur le commerce mondial ne sont pas négligeables,
00:46notamment sur le prix des conteneurs en provenance d'Asie.
00:48Depuis fin 2023, date du début des attaques des Houthis en mer rouge,
00:52l'indice mondial pour un conteneur de 40 pieds est passé de 1660 dollars à 5320 dollars.
00:57Si en décembre dernier, un conteneur partant de Shanghai pour aller à Rotterdam coûtait 1600 dollars,
01:02il en coûte désormais 7450.
01:04Et les tensions en mer rouge ont très nettement contribué à cet envolé du fret,
01:08car de nombreux navires ont décidé de ne plus emprunter le canal de Suez à l'embouchure de la mer rouge,
01:13qui facilite d'ailleurs 12% du transport maritime mondial en raison de ces tensions,
01:17et sont donc dans l'obligation de passer par le cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud,
01:21ce qui rajoute tout bonnement 6000 miles nautiques et rallonge de 3 à 4 semaines les délais de livraison.
01:26Et on voit d'ailleurs que depuis le début de l'année, le transit par le cap de Bonne Espérance a fortement augmenté
01:31contre une baisse très importante dans le canal de Suez.
01:34A cela, il faut ajouter une surprime d'assurance pour les armateurs
01:37et des coûts de sécurité à bord des navires plus élevés depuis le début de ces tensions,
01:41ce qui se répercute naturellement sur la marge des entreprises ou directement sur les prix de vent.

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