Gendarme tué: la colère et l'émotion des familles des victimes de chauffards

  • le mois dernier
Les parents de Mélanie, gendarme tuée par un chauffard en 2020, réagissent après la mort d'Éric Comyn, un gendarme mortellement percuté lors d'un refus d'obtempérer à Mougins.

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Transcript
00:00Je comprends la colère de cette femme, et d'ailleurs on a une pensée pour elle, pour sa famille, ainsi que pour l'ensemble des gendarmes qui étaient présents lors de ce contrôle,
00:14et d'une façon plus générale, à l'ensemble des forces de l'ordre, police, gendarmerie confondue, qui exercent chaque jour pour le maintien de la sécurité de chacun d'entre nous.
00:26Maintenant, je comprends, on peut comprendre, même si je ne partage pas l'ensemble des choses qui ont pu être dites par cette femme,
00:35mais je comprends sa colère, parce que lorsqu'on quotidien, on peut avoir le sentiment que peu de choses se font pour endiguer cette délinquance qui quelquefois amène la mort.
00:53Oui, justement, il y a quand même des similitudes entre ce qui est arrivé à votre fille et ce qui est arrivé à ce gendarme, par exemple sur le profit de l'auteur des défaits.
01:03Concernant votre fille, c'était un homme qui était connu des services de police et de justice, qui avait été condamné à trois reprises pour des infractions à la législation sur les stupéfiants,
01:13mais aussi sur la circulation routière, et c'est ce qui, également, apparaît dans ce dossier-là, où on parle d'un délinquant de la route, qu'on a affaire à des chauffards multirécidivistes.
01:23Là, effectivement, cette similitude de personnes qui sont des multirécidivistes et qui, effectivement, continuent, malgré les différentes injonctions, malgré les dispositifs que la justice a pu mettre en place à leur encontre, pour suivre un certain nombre de soins,
01:47ils ne respectent rien, et, effectivement, l'aboutissement de cela est forcément... La seule chose qui prime pour eux, c'est leur liberté de pouvoir se sauver, de ne pas, effectivement, se retrouver incarcérés, parce qu'ils savent très bien que, derrière l'arrêt, il y a une possibilité d'incarcération, et ça, ils ne le supportent pas, et donc, à partir de là, ils sont prêts à tout.

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