Le grand moment de politique Shadok de Lucie Castets

  • il y a 2 semaines
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Ce lundi, sur Europe 1, Olivier Babeau s'intéresse à Lucie Castets, candidate à Matignon pour le Nouveau Front populaire.
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Transcript
00:00Et à 7h20, sur Remparts en place à l'édito éco.
00:03Bonjour Olivier Babaud.
00:04Bonjour Dimitri, bonjour Anissa, bonjour à tous.
00:05Bonjour Olivier.
00:06Alors Olivier, vous avez écouté la semaine dernière Lucie Castey, la candidate de la gauche pour Matignon.
00:11Ça vous a rappelé ? Une vieille bande dessinée.
00:13Oui, alors on s'en souvient, les Shadoks, ces oiseaux rondouillards qui construisent des machines absurdes, qui ne marchent pas.
00:19Jeudi dernier, au micro d'Apolline de Malherbe, nous avons eu, avec l'interview de Lucie Castey, donc notre ex-future Première Ministre, un grand moment de politique Shadok.
00:27Alors c'est quoi une politique Shadok ?
00:29C'est une politique d'usine à gaz aux contradictions bouffonnes.
00:32Lucie Castey, à vrai dire, n'est pas responsable.
00:34Elle développe fidèlement le programme et les arguments du nouveau Front Populaire.
00:37Une des grandes idées de ce programme, on le sait, c'est le SMIC à 1600 euros.
00:40Bon, on lui objecte notamment que, pour beaucoup de petits employeurs, par exemple un boulanger,
00:45cela représenterait une hausse importante des charges qui pourraient les mettre dans le rouge.
00:49Qu'à cela ne tienne, répond Madame Castey en substance, le gouvernement mettrait alors en place des compensations ciblées pour éviter les dépôts de bilans.
00:57Vous voyez le comique, c'est un peu comme si on vous cassait une jambe et on vous prêtait des béquilles en espérant que vous diriez merci.
01:03Au-delà du gag, cette idée sérieusement avancée est emblématique d'une logique qui a déjà fait bien des ravages.
01:09C'est-à-dire ?
01:10Et pardi, c'est comme ça que ce qu'on appelle les aides aux entreprises, en grande partie, naissent.
01:15Tu alourdis leur fardeau réglementaire et fiscal, et pour te faire pardonner, tu fais des niches, des exceptions, des béquilles.
01:21Au lieu de fonctionner insolemment sans toi et de se réguler par le marché, l'économie est alors dépendante de tes subventions.
01:27On est là exactement dans l'application de la phrase de Ronald Reagan, si ça bouge, ajoute des taxes, si ça bouge encore, impose des lois, si ça s'arrête de bouger, donne des subventions.
01:36Mais ce n'est pas le plus beau, ces mesures ne mettent pas seulement notre pauvre boulanger entre les mains de l'État.
01:41Songez à ce qu'elle crée comme besoin bureaucratique.
01:44Il faut écrire les règles, sélectionner les entreprises qui ont droit à la compensation, contrôler sa distribution, sanctionner les abus.
01:50Pour cela, il faut une armée de rondes cuir qui auraient mis Courteline en extase.
01:54La machine désastreuse du professeur Chadocco est au point, tu gagnes pouvoir de vie et de mort sur les entreprises,
01:59tu fais croire que tu es utile, tu justifies les dépenses de l'État et son personnel pléthorique,
02:03et justifie donc en retour des prélèvements sans cesse plus grands.
02:06Et les contribuables, pardon, les Chadocs, pompaient, pompaient, pompaient.
02:10À force d'essayer continuellement, on finit toujours par réussir, donc moins ça marche, plus on est sûr d'y arriver.
02:15Proverbe Chadoc.
02:16Merci beaucoup, signature Europe 1, Olivier Babaud sur Europe 1, 7h22.

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