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NewsTranscription
00:00Berkhoff dans tous ses états.
00:26Ce que vous écoutez, ce que vous écoutez,
00:28c'est des chansons.
00:32Des chansons des femmes, des afghanes.
00:34Des afghanes.
00:36Faut reparler un peu de l'Afghanistan.
00:38Vous savez, quand quelque chose disparaît,
00:40effectivement, des antennes,
00:42des chaînes en continu,
00:44d'informations en continu,
00:46ou de déformations en continu,
00:48voilà, ça n'existe plus,
00:50mais oui, on éloigne tout ça.
00:52Et bien, vous savez ce qui s'est passé là,
00:54là, depuis que
00:56effectivement, on a relaissé
00:58l'Afghanistan aux talibans.
01:00Je rappelle à tous les auditeurs
01:02de Sud Radio, les résistants,
01:04les autres, de regarder des images
01:06d'Afghanistan dans les années 50-60.
01:08Regardez, regardez sur
01:10vos réseaux, etc.
01:12Comment elles étaient habillées, comment ça allait,
01:14et aujourd'hui, cette prison,
01:16la prison de la burqa, du grillage,
01:18mais surtout,
01:20voilà ce qu'a décidé le ministère afghan
01:22de la justice.
01:24Ils ont fait une nouvelle loi
01:26qui muselle encore un peu plus les femmes.
01:28Désormais, écoutez-moi bien,
01:30c'est pas...
01:32c'est pas du...
01:34ce ne sont pas des rumeurs.
01:36Les Afghanes ne doivent plus faire
01:38entendre leur voix en public.
01:40Elles ne peuvent plus
01:42chanter, réciter une poésie, ou même lire
01:44à voix haute si elles ne sont pas confinées
01:46dans un espace fermé.
01:48Voilà, elles ne sont plus que des ombres
01:50dans la société afghane.
01:52Cet apartheid de genre,
01:54parce que qu'est-ce que c'est sinon un apartheid ?
01:56Il est pire, il est pire.
01:58Il est condamné par les organisations
02:00comme la Ministère internationale.
02:02Et voilà, ce texte a été promulgué
02:04pour promouvoir la vertu et prévenir
02:06le vice parmi la population,
02:08en conformité avec la charia
02:10selon le ministère de la justice taliban.
02:12Voilà.
02:14Le texte édite d'ailleurs, puisque je vais jusqu'au bout,
02:18des sanctions graduelles auxquelles
02:20s'exposent ceux qui ne la respecteraient pas.
02:22Avertissement verbal, menace,
02:24amende,
02:26garde à vue allant d'une heure à trois jours,
02:28autres sanctions réclamées
02:30par la police des vices
02:32et de la vertu. En cas de récidive,
02:34la justice est saisie.
02:36Voilà, et j'entends pas,
02:38alors j'entends pas du tout,
02:40et normal, le silence assourdissant
02:42des féministes.
02:44Où sont les néo-féministes ?
02:46Où sont
02:48celles qui font
02:50qui vont dans les entreprises
02:52pour
02:54à monnaie sonante et trébuchante
02:56faire promouvoir
02:58effectivement l'avancement
03:00de la cause des femmes, c'est très bien.
03:02Mais là, là, là,
03:04vous entendez un mot ? Vous entendez
03:06les féministes patentées ? Vous entendez
03:08les professionnelles ? Vous entendez celles
03:10qui font leur fonds de commerce avec ça ?
03:12Vous les entendez ? Et bien moi pas.
03:14Et si elles sont là, dites-moi.
03:16Nous avons d'ailleurs
03:18Angèle au téléphone, c'est ça Marie ?
03:20Allô ? Oui allô Angèle ?
03:22Angèle, vous appelez de Marseille.
03:24Monsieur Bercoff, bonjour.
03:26Je voulais déjà présenter mes condoléances
03:28donc au policier qui est mort
03:30et ainsi qu'à cette fillette.
03:32Donc
03:34je voulais témoigner parce que moi en fait
03:36j'ai eu plus de chance
03:38que cette petite fille,
03:40c'est-à-dire que j'ai été percutée
03:42sur un trottoir, puisque
03:44maintenant les trottoirs sont aussi des autoroutes
03:46pour vélo, pour trottinette,
03:48pour scooter.
03:50Donc j'ai été
03:52percutée par un vélo qui faisait une roue
03:54sur une roue.
03:56Sur le trottoir.
03:58Sur le trottoir, oui.
04:00Et on est obligé, ils sont obligés
04:02d'aller beaucoup plus vite
04:04et ils ne maîtrisent plus rien.
04:06Donc parce que
04:08sinon ils ne tiennent pas. Donc ils sont obligés d'accélérer.
04:10Donc ils sont quand même
04:12responsables pour moi.
04:14Quand on accélère volontairement
04:16et qu'on arrive à fond quelque part
04:18parce que le mec sinon c'est lui qui se casse la figure.
04:20C'est ça le problème.
04:22C'est lui qui se prend.
04:24C'est lui qui meurt.
04:26S'il ne va pas assez vite
04:28c'est lui qui tombe et c'est lui qui est blessé.
04:30Donc moi je voulais faire
04:32ce témoignage.
04:34Résultat des courses, j'ai pris la tête
04:36sur le trottoir.
04:38J'ai cassé le coude.
04:40J'ai 67 ans.
04:42J'ai été opéré deux fois.
04:44J'ai eu un stastococque doré.
04:46Parce que c'est ça qu'il faut voir aussi.
04:48Donc il y a des morts, il y a des blessés.
04:50Et il y a des gens qui restent
04:52blessés à vie aussi.
04:54Et je voulais dire aussi
04:56que par exemple
04:58à Marseille, vous avez des rues
05:00où ils ont mis des pistes cyclables
05:02sur les trottoirs. Vous prenez le boulevard
05:04Longchamp, vous ne les trouvez plus
05:06sur les trottoirs.
05:08Vous prenez le boulevard Longchamp à Marseille,
05:10vous ne pouvez plus marcher
05:12sur le trottoir.
05:14Ils ont mis 1m50
05:16pour les vélos et 1m
05:18pour les piétons.
05:20On ne peut plus.
05:22C'est des autoroutes. Parce qu'en fait
05:24vous comprenez pourquoi aussi c'est des autoroutes.
05:26C'est parce que ça partait
05:28d'un bon sentiment. Ils ont baissé
05:30les trottoirs, arrivés à chaque
05:32rue, à chaque croisement,
05:34pour les handicapés. Mais moi à Marseille
05:36j'en vois pas des handicapés.
05:38Ils risquent leur vie
05:40de partout à Marseille.
05:42A Marseille, on ne voit plus les handicapés.
05:44On ne voit plus les vieux.
05:46On n'a plus le droit de citer.
05:48Et les enfants, c'est pareil.
05:50C'est-à-dire les enfants, comme cette fillette,
05:52ils risquent leur vie à chaque fois
05:54qu'ils traversent. Parce que plus personne
05:56ne respecte rien. Et le pompon
05:58c'est que Martine Vassal de la
06:00Métropole, j'ai lu un article
06:02la semaine dernière dans la Provence,
06:04qui vient de dire qu'il venait d'autoriser
06:06les vélos à griller
06:08les feux rouges au croisement, pour aller
06:10tout droit et à droite.
06:12Je vais vous dire, Angèle, c'est ce qui se passe à Paris.
06:14À Paris, les vélos,
06:16en tout cas, on peut tous en témoigner,
06:18grillent
06:20les feux rouges très allègrement.
06:22C'est pas que Martine Vassal...
06:24De toute façon, Martine Vassal est invitée à répondre
06:26si elle a envie de répondre, mais c'est un vrai problème.
06:28Vous avez raison. En tout cas,
06:30à Paris, je ne sais pas, dans toutes les villes,
06:32j'appelle les éditeurs de Sud Radio à témoigner
06:34là-dessus. Est-ce que
06:36dans d'autres villes,
06:38elles peuvent effectivement
06:40passer
06:42comme elles veulent et faire
06:44comme elles veulent ? C'est quand même hallucinant.
06:46Merci, Angèle.
06:48Voilà. Merci beaucoup.
06:50Merci de m'avoir écoutée. Merci beaucoup.