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NewsTranscription
00:00employés, etc., enfin employés, pour ceux qui travaillent au noir.
00:04Mais alors qu'est-ce qui se passe ? Eh bien, je vais vous dire,
00:07il ne faudra plus dire travailler au noir. Oui, oui, oui, ça y est,
00:11la brigade est en place, la police de la pensée est en place, en tout cas,
00:15s'apprête, et vous voyez comme des tas de choses qui se passent depuis des années,
00:20il ne faut plus rien dire, il faut faire attention,
00:22il faut faire attention à ne pas heurter les susceptibilités, mais quelles susceptibilités ?
00:26Vous allez me dire, de quoi je parle ? De quoi je parle ? Eh bien, c'est très simple.
00:30Eh bien, jeudi, à l'Assemblée nationale, Frédéric Maillot, qui est député de la Réunion,
00:35gauche démocrate, républicaine, eh bien, il a pris la parole, Frédéric Maillot. Écoutez.
00:43— Merci, madame la présidente. Ça sera hyper rapide. J'ai juste partagé avec vous un ressenti
00:48sur la sémantique « employés » dans notre belle hémicycle, sans tomber dans un jugement de valeur.
00:53Mais pourquoi parler de travail au noir ? On pourrait pas utiliser plutôt « travail dissimulé ».
00:58Pourquoi, à chaque fois que ça serait négatif, ça serait le mot « noir » qui serait employé ?
01:02Liste noire, mouton noir, broyé du noir. Et pourtant, on dit bien « vote blanc » et personne n'aura choisi.
01:09— Voilà. Voilà. Et vous avez entendu les applaudissements, effectivement. Alors qu'est-ce que ça pose, ça ?
01:16On peut dire oui, après tout, c'est vrai. Ah, mais il faut plus envoyer... En fait, il faut plus envoyer le mot « noir »
01:21parce que le mot « noir » a une connotation. Et d'ailleurs, effectivement, il faudrait enlever « noir, c'est noir »,
01:28la chanson de Johnny Hallyday. Quand il dit « noir, c'est noir », il me reste l'espoir. Ah non. Non, non, non, c'est fini.
01:35Mais s'il dit « blanc, c'est blanc », il me reste du linge blanc. Ça n'aura pas, je pense, la même connotation.
01:43Et la chose vraiment qui a amené à faire réflexion, c'est que si on commence – et on peut commencer –
01:50à aller vers les mots... Et vous savez, les mots, Orwell l'a dit, beaucoup de gens l'ont dit, on commence par désosser les mots,
01:58on change les mots de sens et les sens de mot pour faire quoi ? Pour faire une bouillie, un gloubiboulga qui ne sera compris par personne.
02:07Et là, on peut tout faire passer. Et je crois que Frédéric Maillet a dit ça avec la meilleure bonne volonté du monde
02:15et la meilleure sincérité. Il ne pensait pas à tout ça. Mais vous imaginez. Il faut effectivement débaptiser le Cap-Nègre tout de suite.
02:23Il faut débaptiser, effectivement, ne plus parler de broyer du noir, etc., etc., comme il le dit. Mais alors dites-moi, il ne faut plus dire
02:34« blanchir de l'argent » ? Parce que blanchir de l'argent, eh bien, c'est illégal. C'est malhonnête. Donc pourquoi on dit « blanchir de l'argent » ?
02:42Eh bien, moi, je vais... Moi et puis d'autres, on va dire « non, non, non, ne disent plus blanchir de l'argent ». On va dire quoi ? Jaunir de l'argent ?
02:49Violer de l'argent ? C'est quoi cette histoire ? C'est-à-dire qu'on confond deux choses. On confond les discriminations qui sont condamnables
02:59et qui doivent être condamnées. On confond le racisme qui est condamnable et qui doit être condamné avec les mots qui n'ont rien à voir avec ça.
03:07Je rappelle quand même la métaphore du travail au noir date du Moyen-Âge. Du Moyen-Âge, hein, lorsque certains employeurs détournaient la réglementation en vigueur
03:16qui interdisait le travail de nuit en allumant une bougie. C'est pour ça que c'était travail au noir. Voilà, c'est les gens qui travaillaient la nuit avec une bougie.
03:26Alors si on va aussi loin, il faut supprimer la nuit. Bien sûr, c'est pas « retiens la nuit », toujours Johnny Hallyday. C'est « supprimer la nuit ».
03:35« Ben, puisque la nuit, il fait noir ». Ah ben, il fait noir, c'est vous qui dites qu'il fait noir. De l'autre côté de la Terre, il fait blanc. Ou il fait jaune.
03:45Ou il fait... Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire, et c'est ça peut-être le plus préoccupant, c'est que sous prétexte de faire attention à telle ou telle couleur,
03:55à tel ou tel mot, eh bien, on supprime tous les sens. Et supprimer le sens, c'est l'abrutissement généralisé qui mène à tous les totalitarismes.
04:06C'est ça, le plus grave. C'est cette espèce de « ah oui, oui, oui, non, non, non, c'est fini, on va être aujourd'hui, on va plus parler de rien ». Et voilà.
04:16Et vous savez, les gens, quand on les rend muets, c'est là où le fascisme, c'est là où le totalitarisme, c'est là où le nazisme, c'est là où le bolchevisme,
04:25c'est là où tout ce que vous voulez s'installe. Parce que dans cette terreur imbécile, dans ce soft power du mot, eh bien, le hard power de la prison et des bruits de bottes n'est jamais loin.
04:37Voilà. On s'attaque au mot, on s'attaque au statut, on s'attaque à tout le reste. Je ne vais pas revenir sur l'écriture inclusive et compagnie. C'est la même démarche.
04:45C'est la démarche des idiots utiles qui pavent la voie au totalitarisme et qui, eux, ne plaisanteront avec rien et jamais sur ce qu'il faut faire et sur vos consciences.
04:59L'employer des mots, c'est avoir la liberté. Et la liberté, elle ne se divise pas, ne l'oubliez jamais. Donc, travailler au noir, mais foutez-nous la paix avec ça, c'est la nuit.
05:09Alors, s'il n'y a plus de nuit noire, eh bien, prévenez-nous. Eh bien, à ce moment-là, on réfléchira. Et en attendant, franchement, occupez-vous de ce qui se passe et qui est important,
05:18au lieu de perdre votre temps alors qu'il y a tout ce qu'il y a, le chômage, la guerre, etc. On va parvenir à jouer avec les mots et n'être pas, et surtout, le crime d'être en bon terme avec les mots.
05:32Soyez d'abord en bon terme avec les mots.
05:35Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
05:38« Sois pas farouche, quand me vient l'eau à la bouche. Je te veux confiante, je te sens captive. Je te veux docile, je te sens craintive. Je t'en prie, ne sois pas farouche, quand me vient l'eau à la bouche. »
06:01Et l'eau à la bouche, oui, mais quelle eau. Quelle eau, quelle eau. Alors le problème, voilà, c'est que maintenant, on passe des amendements.
06:08Vous savez que les eaux minérales, naturelles, les eaux de source, voilà, il y avait effectivement, la TVA était de 5,5%.
06:18Et la débutée, Eva Sass, du groupe EELV-NFP, EELV-Europe Ecologie Les Verts, Nouveau Front Populaire, a voulu faire passer un amendement pour passer la TVA de 5,5% à 20% sur l'eau en bouteille.
06:34Alors l'amendement a été rejeté, effectivement. L'amendement a été rejeté, mais pourquoi ? Pourquoi cela ? Pourquoi cette espèce de...
06:44« Ah ben écoutez, taxe sur les bouteilles, on n'a plus d'argent, comme vous le savez, l'État n'a plus d'argent, l'État ne sait plus comment avancer, donc il faut chercher de l'argent. »
06:53Eh ben pourquoi pas les eaux minérales ? Alors c'est intéressant, ça, voilà. Aujourd'hui, tout le problème, c'est de savoir comment on va taxer, pourquoi on va taxer.
07:03Et surtout, taxer tout le temps, taxer toujours, taxer de toutes les manières, voilà. Donc ça a été rejeté, mais alors qu'est-ce qu'ils vont faire ?
07:13Eh bien la perte de recettes pour l'État, pour le moment, est compensée avec due concurrence à la question d'une taxe additionnelle sur les tabacs.
07:19Eh bien voilà, on va faire une taxe sur les bouteilles en plastique contenant de l'eau. Écoutez, franchement, on va continuer comme ça longtemps.
07:27On va continuer comme ça à savoir où va taxer partout, alors que vous pourriez peut-être vous pencher sur les subventions de l'État à des milliers d'associations
07:37dont, on devrait savoir, certaines font du bon boulot, mais d'autres ne servent à rien. Est-ce qu'on va aussi parler de l'aide de développement à la Chine et à l'Algérie,
07:47comme chacun sait, sont vraiment des SDF, quoi, il faut le dire, c'est des pays SDF, c'est des pays sans domicile fixe.
07:56Est-ce qu'on va parler de tout le reste, des dépenses somptuaires de l'État, un peu partout ? Non, non, non, on va taxer l'eau, c'est vrai.
08:05D'ailleurs, je vais vous dire, la seule chose qu'on attend, c'est un député, et ça ne saurait tarder, qui va déposer un amendement sur l'air que l'on respire.
08:13Vous allez voir, ça va se faire, un de ces jours, l'air que l'on respire va être taxé. Eh oui, eh oui, c'est normal.
08:19Et on va taxer, évidemment, les affaires que vous allez peut-être faire, qui vont peut-être vous rapporter, mais on va taxer avant de savoir si elles vont vous rapporter.
08:27Voilà, ainsi va le monde qui nous guide en ce moment, et ce qui est très, très, très bien, c'est que, vous vous rappelez ce que disait Michel Audiard s'il est con volé ?
08:38Eh bien, vous seriez chef d'escadrille, et on se dit qu'aujourd'hui, alors, du point de vue des pilotes et de l'aviation, ça marche très fort dans notre cher et doux pays.
08:57Ah, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, complètement gaga, complètement toqué, comme chante Pierre Bassilu.
09:08Alors, c'est qui ? C'est qui ce type qui dit un peu n'importe quoi ?
09:12Et on l'a vu, on l'a vu aux réactions, effectivement, de, on parle de Laurent Gérard.
09:19Tout ce Laurent Gérard, l'imitateur, le chansonnier, le chanteur, eh bien, il était chez Léa Salamé, sur France 2, dans quelle époque ?
09:27Et voici ce qu'il disait, il parlait de son ressenti par rapport à l'époque où nous vivons. Écoutez.
09:35« On sent qu'il y a une minorité qui emmerde une majorité, donc c'est vrai que... »
09:41« C'est le moment où vous nous permettez de... »
09:43Non, non, non, non, je n'ai pas allé dans le sens du wokisme et du néo-féminisme et du véganisme et de tous les trucs en ism qui nous emmerdent.
09:54Votre spectacle, globalement, c'est, on va dire...
09:57Je suis libre, vous savez, la scène est le dernier espace de liberté.
10:01Est-ce que vous êtes un conservateur ?
10:02Ben oui.
10:03Est-ce que c'est pas un truc, et je dis ça assez sérieusement, est-ce que c'est pas un truc d'imitateur d'être assez conservateur ?
10:09Non, mais je cite, à la fin de Dormeçon, je cite Tocqueville qui dit « Quand le passé n'éclaire plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres. »
10:17Ce qui est une très jolie phrase.
10:19Et là, ça applaudit pas du tout, parce que là...
10:21On a dit très lentement qu'il allait nous aider.
10:25Et voilà, il faut qu'ils applaudissent, mais ils applaudissent parce qu'on leur dit « applaudissez ».
10:30Vous avez remarqué, voilà, dans l'atmosphère aujourd'hui,
10:33que Laurent Gérard dise « Ouais, il y a une minorité qui emmerde une majorité, qui n'est pas wokiste, lui, Gérard, il n'est pas véganiste, il n'est pas néo-féministe, il n'est pas sur les trucs enisme. »
10:45Et ben, ça marche pas.
10:47Ça marche pas, Laurent Gérard.
10:48Franchement, oui, oui, ça marche dans les théâtres où on vient vous voir,
10:52mais les autres, ça ne marche pas.
10:54Dans les émissions où l'on pense bien, on ne dit pas des choses comme ça.
10:58Non, non, ça ne se fait pas, ça ne se fait pas.
11:00Moi, par exemple, aujourd'hui, je voudrais retrouver véritablement, vous savez,
11:06quelques trolls qui me disent « ça ne va pas, oui, oui, Berkhoff, c'est... oui, oui, vous allez dans... vous dites n'importe quoi et tout ».
11:14Et ben, je vais vous dire, voilà, je me repends.
11:16C'est ma faute, c'est ma très grande faute.
11:18Je suis wok.
11:20Je suis végan.
11:22Je suis néo-féministe.
11:24Je suis pour l'écriture inclusive.
11:26Tout ça, je suis pour LGBT.
11:28Je suis pour tout ça, je vous assure.
11:30J'ai compris, j'ai compris, je suis allé, hélas, hélas, trois fois hélas,
11:34miséricorde, miséricorde, pardonnez-moi,
11:36j'ai compris que l'avenir du monde était au transhumanisme.
11:41Effectivement, je suis d'ailleurs, et je ne me suis entouré d'ailleurs aujourd'hui,
11:46tous, tous aujourd'hui, j'ai Marie,
11:48qui en vérité est un arbre, est un platane,
11:50parce qu'elle se cache en tant que femme,
11:52mais en fait, c'est un platane.
11:54J'ai avec moi Julien.
11:56Julien, il est réalisateur.
11:58Mais non, mais non, en fait, en fait,
12:00c'est un fourmilier tamanoir.
12:02Il a la puissance du fourmilier tamanoir.
12:04Il y a tout, il doit être tout le monde.
12:06Manu, qui est journaliste,
12:08et bien pas du tout, pas du tout.
12:10Vous savez ce que c'est Manu ?
12:12C'est une plante grimpante.
12:14Voilà, et il ne peut pas s'assumer en tant que plante grimpante,
12:16mais il le sait.
12:18Et moi-même, et moi-même,
12:20et bien je vais vous dire, je ne sais plus qui je suis.
12:22Et c'est pour ça que ça se passe très bien.