• il y a 2 mois
La principale victime, Gisèle, une septuagénaire, et l'ensemble des parties civiles ont renoncé au huis clos au premier jour du procès ce lundi 2 septembre devant la cour criminelle départementale du Vaucluse.

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Transcription
00:00Ce que l'on retient de cette journée, outre le défilé des co-accusés à la barre, c'est qu'il y aura bel et bien une publicité des débats, pas du hiclo, ils seront publics.
00:10— Oui, c'était le souhait de notre cliente de pouvoir permettre à ce procès de se passer de manière publique, parce qu'elle a été victime de faits qui se sont passés justement de manière dissimulée,
00:24de faits qui ont été rendus possibles précisément par la dissimulation extrême pendant près d'une dizaine d'années de ce dont elle était victime.
00:34Et aujourd'hui, elle estime qu'il est nécessaire que tout le monde sache ce qui s'est passé dans cette maison, dans cette ville, et que la justice puisse être rendue aussi de manière publique,
00:44parce qu'il y a véritablement dans un procès une dimension d'ouverture sur la société. Et ma cliente souhaite qu'à travers ce qui lui est arrivé,
00:54il y ait une diffusion aussi large que possible de ce que représente la soumission chimique, des symptômes de cette soumission chimique,
01:04pour que si une personne est amenée à voir ou à entendre son histoire et qu'elle exprime et qu'elle éprouve, qu'elle rencontre les mêmes symptômes, eh bien il puisse naître un questionnement.
01:14Et aussi une manière de permettre aux victimes d'agressions sexuelles, quelles qu'elles soient, de se rendre compte qu'il faut parler, qu'il ne faut pas avoir honte,
01:26et que de manière générale, le processus judiciaire doit permettre justement à tout un chacun de trouver dans ce procès des réponses peut-être aux questions qui se posent.

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