Le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, était l'invité de "Tout le monde veut savoir" pour évoquer les consultations d'Emmanuel Macron au sujet du poste de Premier ministre
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00:00Moi ce qui me plairait, c'est qu'on arrive à trouver une issue favorable parce que comme vous l'évoquiez juste avant que j'arrive, au moment où je disais bonjour à tous vos éminents chroniqueurs, M. Duhamel,
00:08c'est qu'on arrive à trouver un chemin pour faire en sorte que l'expression des électrices et des électeurs puissent voir concrètement une traduction avec des mesures.
00:18J'ai encore vu ce matin à la rentrée scolaire, on voit bien le manquer d'ensignant et d'enseignant, on voit bien la question du pouvoir d'achat.
00:28Donc là actuellement, les Françaises et les Français commencent à s'impatienter. Donc moi je l'ai toujours dit depuis le début, l'histoire du casting, ça a été une fausse route.
00:36La question c'est qu'on est dans une situation politique totalement inédite, inédite depuis la Ve République. On n'a jamais eu un résultat d'élection où le seul vainqueur,
00:47ça a été le Bloc républicain et tout le monde fait comme si tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes.
00:52On va parler du fond dans un instant, mais malgré tout le casting c'est important. Vous appartenez à un collectif politique, le Nouveau Front Populaire,
00:58qui continue de défendre l'anonymisation de Lucie Castet à Matignon. Je vous entendais ce matin à la radio sinon tresser les louanges.
01:04Du moins reconnaître que Bernard Cazeneuve était un homme d'État. Sur le profil si d'aventure, c'était Thierry Baudet.
01:09Quel a priori avez-vous quant à cette personnalité inconnue des Français, mais qui effectivement peut cocher un certain nombre de cases pour un socialiste modéré comme vous ?
01:20Ce matin, on m'a posé la question sur Bernard Cazeneuve. J'ai eu la chance de côtoyer et je l'ai caractérisé le serviteur de la République.
01:29Monsieur Baudet, c'est probablement un grand serviteur de la République parce que c'est le président du Conseil économique et social.
01:35Mais encore une fois, le sujet, c'est premièrement la prérogative du président de la République de nommer le Premier ministre.
01:43Très bien. Moi, mon rôle en tant que responsable politique, Monsieur Duhamel, encore une fois, c'est comment de m'assurer que le nouveau front populaire qui est dans le cadre de cette coalition républicaine est arrivée première.
01:56Comment on s'assure que les différentes mesures que nous poussons, pouvoir d'achat, logement, la santé, puissent se traduire par des actions concrètes lors du vote du budget ?
02:07C'est vraiment ma crainte. C'est à défaut de vouloir 100% de quelque chose. Parce que c'était ça au départ, l'expression de besoin de certaines et certains. On veut 100%.
02:16Vous faites référence à Jean-Luc Mélenchon qui, le soir du second tour, dit que c'est 100% du programme du nouveau front populaire, tout le programme du nouveau front populaire, rien que le programme du nouveau front populaire.
02:23Absolument. Et tout de suite, je m'étais exprimé en disant qu'il faut avoir un discours de sincérité à l'endroit des Françaises et des Français.
02:30Et le discours de sincérité, c'est de dire que le camp qui a gagné, c'est le camp des Républicains. Il faut faire preuve de compromis. Il faut trouver un chemin.