Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord est l'invité du Face-à-Face sur BFMTV et RMC.
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00:00Est-ce qu'avec Xavier Bertrand, ce n'était pas un peu une vengeance personnelle ?
00:03Non, pas du tout. Et d'abord, Xavier Bertrand ne représente rien.
00:06C'est la quatrième ou cinquième force.
00:09Politiquement, il ne représente pas une force politique dans le pays considérable,
00:15puisque les Républicains qui sont élus, 40 députés à l'Assemblée,
00:19ont bénéficié pour la plupart du retrait, enfin de l'absence de candidats macronistes,
00:22et ensuite du retrait des candidats de gauche pour pouvoir être élus,
00:25ne représentent pas une force politique.
00:27Xavier Bertrand, c'est ensuite une ligne politique, le moins qu'on puisse dire, c'est floue.
00:32C'est le financement pendant des années du lycée islamiste à Véroèse,
00:35c'est le soutien à des candidats communistes dans d'autres régions aux élections
00:38pour faire battre le Rassemblement National.
00:40C'est quelqu'un, quand on l'a vu aux manettes lorsqu'il était ministre de la Santé,
00:44n'a pas fait ses preuves.
00:46C'était des fermetures de lits, c'était la tarification à l'acte.
00:49Donc, si vous voulez, c'est quelqu'un qui a un lourd passif et qui, en plus,
00:52surisse sur le gâteau, c'est quelqu'un qui disait
00:56« j'ai brisé les mâchoires du Rassemblement National ».
01:00C'est quelqu'un qui a insulté pendant des années, qui continue de le faire,
01:03les électeurs du Rassemblement National et aujourd'hui les 20 députés RN.
01:07Donc, il faudra que le futur Premier ministre soit gentil avec le RN.
01:10Ce n'est pas être gentil.
01:11Respecter la première force d'opposition à l'Assemblée Nationale,
01:14le premier parti politique français, c'est le minimum.
01:17Et surtout, ce n'est pas pour nous faire plaisir à nous.
01:19Je m'en fiche que Xavier Bertrand, chaque mois, nous insulte à la région,
01:23j'ai le cuir suffisamment épais.
01:24Mais derrière, c'est des millions d'électeurs qu'il insulte, qu'il méprise,
01:27qu'il prend pour des imbéciles.
01:29Donc, on ne peut pas entrer dans une situation aussi difficile pour le pays
01:34avec un Premier ministre qui commence par un crachat au visage
01:38de millions d'électeurs que nous représentons.