Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord est l'invité du Face-à-Face sur BFMTV et RMC.
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00:00Eh bien, regardons sur la table, selon les conditions que Marine Le Pen exprime,
00:03qui peut, évidemment, aujourd'hui, apparaître comme un premier ministre de cette technique d'ailleurs,
00:08mais qui permet en tous les cas de passer cette année difficile et d'en sortir,
00:11car à la fin, il faut sortir d'une crise politique,
00:13pour sortir de cette crise politique qui a été quand même élaborée par Emmanuel Macron et Gabriel Attal,
00:18les désistements avec la gauche, c'est ça qui a conduit à cette situation,
00:21eh bien il faudra la proportionnelle.
00:22Alors on y va. Michel Barnier.
00:24Alors on ne va pas faire...
00:25Ah bah si, parce que là il y en a deux. De toute façon, je ne vais pas vous en faire dix, je vais vous en faire deux.
00:28Il y a Michel Barnier et il y a François Bayrou.
00:31Je ne vais pas jouer au baltrap, mais semblant que je vous dise les choses.
00:34Michel Barnier, ça ne fait rêver personne.
00:35Les Français ne sont pas allés voter au mois de juin aux Européennes,
00:38puis ensuite au mois de juillet pour les législatives,
00:41en se disant, chouette, vivement, qu'on sorte de ces élections avec Michel Barnier, Premier ministre.
00:45C'est évidemment l'incarnation de quelqu'un qui est soumis à la doxa européenne,
00:50c'est quelqu'un qui est dans la vie politique...
00:52Il a été commissaire européen, bien sûr, il a été le négociateur du Brexit pour la Commission européenne.
00:58Ce n'est pas du tout notre ligne politique.
00:59Mais comme on sait que le Premier ministre qui viendra ne sera pas sur notre ligne politique,
01:03il faut bien en prendre acte.
01:04Donc moi j'attends de voir, est-ce que Michel Barnier s'engage sur la proportionnelle ?
01:07Pas sûr, car il vient d'une famille, les Républicains, qui est très hostile à la proportionnelle.
01:12Est-ce qu'il est respectueux du Rassemblement national ?
01:14J'ai le sentiment qu'il l'est plutôt, en tous les cas, la première force d'opposition,
01:18quel qu'elle soit, respectueux du Rassemblement national et des oppositions.
01:22Est-ce qu'il est décidé à s'engager sur l'immigration, la sécurité et le pouvoir d'achat des Français ?
01:26Je doute, ça ne fait pas rêver.
01:28Mais j'attends d'écouter, ce n'est pas une question de personne, c'est une question de discours.
01:32Au moment où l'on se parle, Sébastien Chenu, à 8h39, ce jeudi matin,
01:35vous ne dites pas « a priori non ».
01:37Mais j'attends de l'écouter, on va voir.