Le collectif contre la vie chère quitte la rencontre orchestrée par la préfecture, jeudi en Martinique. Il appelle à bloquer la Martinique vendredi matin dès 4 heures.
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00:00Si après, il y aura des bureaux de conscription des publics, qu'est-ce qu'il y a à cacher ?
00:13Si vous n'êtes pas là, ça servira.
00:16Et bien alors, pourquoi ils ne veulent pas trouver le patron ?
00:18Au lieu de nous parler à nous...
00:19Le patron a été trahi par toutes sortes de partis, toutes sortes de syndicats, toutes sortes de politiques.
00:26Ne nous demandez surtout pas de trahir le peuple.
00:28Dès le début, on ne leur a dit contrairement aucune chose, sans qu'ils puissent entendre qu'est-ce qui se passe.
00:33Justement, au moins ils sont plus belles.
00:35Ils n'ont pas la faim, le café, ni l'émotion.
00:39Il faut qu'avec le temps, on ait un visage plus posé.
00:47Et moi, un peu à l'eau balayée.
00:50Je pense que ce serait mieux si vous étiez là, et qu'on pouvait continuer à avancer.
01:03Après, vous pourrez raconter au peuple ce qui s'est passé.
01:09Ils vont entendre en même temps que nous.
01:11On va tirer les conclusions.
01:12On va dégager des pistes.
01:14On veut dégager des pistes pour savoir.
01:17On va aller vers ça.
01:18Il y a ça qui est possible.
01:20Il y a ça qui est possible.
01:21Et comment vous le faites sans le peuple ?
01:22Vous le faites comme d'habitude entre vous, et comme d'habitude ?
01:24Écoutez, essayez d'être.
01:28Essayez d'être.
01:29Il n'y a aucun problème.
01:31Après nous, on le système.
01:33Personne ne sait ce qu'il se dit.
01:34Et 15 ans après, on se réveille, on est dans une merde encore plus profonde.
01:37Personnellement, je ne vais pas prendre cette responsabilité.
01:40Alors, j'ai vu un métier comme moi dans un bureau.
01:42Il y a 15 ans, il n'y a rien.
01:44Le peuple n'attend pas.
01:45Il y a 15 ans, on est dans la même merde.
01:47Je ne sais pas si vous le pouvez faire.
01:48Je ne sais pas si vous le pouvez faire.
01:49Non, le métier ne nous fait pas raison.
01:56C'est pourquoi on ne peut pas avancer.
01:57On n'est pas en 2009.
01:59On n'est pas en 2000.
02:00On n'est pas en 1900.
02:01Si tu as un métier comme moi dans un bureau,
02:03et que le peuple ne t'attend pas,
02:05et que le peuple ne t'aide pas,
02:06et que le monde ne grosse pas,
02:07et que le monde ne prospère pas
02:08et que le peuple ne souffre pas,
02:09ça finit.
02:10Alors, je préfère rentrer,
02:11tout bouffer en oreiller.
02:12Il n'y a personne qui me joue.
02:13Il y a la ciscoïne.
02:15Le premier qu'il dit,
02:17c'est qu'on ne peut pas nous filmer.
02:19On ne peut pas être en live.
02:20Tout ce qu'il a dit là,
02:21pour l'instant,
02:22je le dirai après.
02:23Donc, il faut communiquer.
02:25On prend la parole.
02:26En rapport, mot par mot.
02:28On prend la parole.
02:30Il m'a expliqué que
02:32respect, c'est ce que je veux.
02:34C'est ce que je veux pour le peuple.
02:36Il m'a demandé comment respecter ça.
02:38La première fois que je parlais au peuple,
02:40il m'a dit que
02:42j'aimais, j'aimais, j'aimais
02:44le métier que j'avais.
02:46Dans un bureau,
02:47ou en salle,
02:48c'est ce que le peuple a fait
02:49pendant quatre ans.
02:50Il m'a dit que j'aimais,
02:52j'aimais, j'aimais,
02:53dire oui,
02:54c'est ce que le peuple avait avant.
02:56Tout ça, je ne l'ai parlé que
02:57dans deux ans, trois ans,
02:58il m'a dit que je respecte ce que j'avais.
03:00Bravo.
03:02Bravo.
03:06Je parle du air franck.
03:08Je suis air franckienne.
03:09Je savais déjà que
03:11vous n'allez pas vouloir écouter le peuple.
03:13Vous n'allez pas vouloir entendre ce qu'on a à dire.
03:15Malheureusement, c'est ce qui s'est passé.
03:17On savait déjà, on s'attendait déjà.