La journaliste François Laborde est revenue sur le procès Mazan et la justice française contre les prédateurs sexuels.
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00:00Je trouve formidable, le mot évidemment mal choisi, mais on évoque les prédateurs sexuels.
00:07En France, pendant très longtemps, on a eu une sorte d'indulgence coupable à l'égard des prédateurs sexuels.
00:12Je veux dire, on se rappelle d'un certain nombre de procès récemment où un procureur, sur un site, donnait ses enfants à la clientèle.
00:20Il a été condamné à de la prison avec sursis.
00:24Il y a eu certains procès, en effet, de violence. Il y a eu ce médecin qui a abusé une quantité absolument industrielle d'enfants et d'adultes,
00:34profitant du fait qu'ils étaient en effet anesthésiés pour abuser d'eux, ou qu'ils étaient complètement innocents.
00:40Donc, on découvre qu'il y a quand même des prédateurs sexuels extrêmement importants.
00:45Et pendant très longtemps, on dit oui, mais on ne sait pas, etc.
00:48Là, dans le procès Amazon, et dans le procès de la famille de Gisèle Pé, c'est que comme il y a des éléments filmés, il n'y a pas de doute sur le fait que ça a existé.
01:00Parce que très souvent, dans ces affaires de prédation, c'est un peu la parole de la victime contre la parole de l'accusé.
01:07Alors, c'est un peu ce qu'on a ici de manière détournée.
01:09Mais moi, je trouve que c'est très important aujourd'hui que oui, les prédateurs sexuels soient condamnés de la façon la plus virulente et la plus violente,
01:16et qu'il y ait un soutien qui soit évidemment apporté à cette femme et à sa famille.
01:21Parce que c'est vrai qu'en France, on a eu trop longtemps, trop souvent, tendance à considérer que les prédateurs sexuels étaient des malades avant d'être d'immondes personnels et d'immondes porcs.