Dans son édito du 08/09/2024, Eliot Deval revient sur la situation politique en France en cette rentrée 2024.
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00:00Quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:03A la une de l'heure des pros ce matin, la rentrée pour la gauche a un goût amer.
00:07En n'accordant pas ses violons, elle retrouve Jean-Luc Mélenchon dans la rue à défaut
00:11d'avoir Bernard Cazeneuve à Matignon.
00:13Jean-Luc Mélenchon, homme de lettre mais pas de chiffre.
00:16Son parti annonce 160 000 manifestants hier à Paris contre le coup de force d'Emmanuel
00:21Macron quand la préfecture de police en recense seulement 26 000.
00:25Et même, et même, en écoutant religieusement le leader Maximo, 300 000 marcheurs sur l'ensemble
00:31du pays hier, cela représente environ 0,6% des inscrits aux élections anticipées de
00:37juin dernier.
00:38Conclusion, c'est un échec.
00:40Jean-Luc Mélenchon arrangue ses sympathisants, promet une lutte de longue durée, interpelle
00:45le chef de l'État.
00:46La démocratie ce n'est pas seulement l'art d'avoir gagné, c'est aussi l'art et l'humilité
00:50de perdre.
00:51Donc, en suivant le raisonnement de Jean-Luc Mélenchon, si le groupe présidentiel a perdu
00:56lors des législatives de 2022 avec 245 députés, qu'en est-il donc en 2024 du NFP avec 193
01:04élus dont 72 LFI ? Anne Hidalgo disait vendredi comment on a pu à ce point passer à côté
01:11de l'histoire.
01:12La gauche groguille et sans réponse, la droite républicaine ose faire.
01:16Hier, devant les soignants, Michel Branier prit le pouls d'un système à bout de souffle
01:20évitant les polémiques.
01:21Pas de miracle attendu mais l'espoir de faire avancer le pays, explique-t-il.
01:25Le calme, le calme avant la tempête, attendu au plus tard, le mardi 1er octobre, pour la
01:31rentrée des députés à l'Assemblée nationale.