Dans son édito du 12/01/2025, Eliot Deval revient sur les obsèques de Jean-Marie Le Pen.
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00:00Quasiment 9h, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:04A la une de l'heure des pros ce matin, ce ne sont pas 500 kilomètres qui séparent Paris de la Trinité-sur-mer,
00:09mais un monde loin des combats politiques et judiciaires, plus apaisé, soucieux du jugement dernier,
00:15humble, tout simplement digne.
00:17Les trinitains ne dansent pas sur les morts, ils privilégient le silence,
00:21autour du clan Le Pen des Français, heurtés par ces feux de joie place de la République mardi soir.
00:26Pas de heurts hier, pas d'antifa, de tag, les traditions ont repris leur droit,
00:31le bignon accompagna le corbillard dans les rues sinueuses de la commune.
00:34Cet instant me fit penser aux marches blanches respectueuses dans des coins oubliés de métropole,
00:39d'une France encore debout à des années-lumière de la bobosphère.
00:43Rappelons que la Trinité-sur-mer a vécu ce week-end au rythme d'un arrêté préfectoral et d'une présence policière inédite,
00:49impossible de vous dire ce qu'il se passera demain.
00:52Un office religieux dans la plus stricte intimité familiale,
00:55dans cette église où fut baptisé Jean-Marie Le Pen il y a 96 ans,
00:58et proche du patriarche, quelques trinitains,
01:01et une journaliste du monde qui s'imposa sans respecter les règles connues de tous.
01:08Le journalisme de funérailles est une spécialité du monde,
01:12rappelle Eugénie Bastier, envoyer un reporter à des obsèques,
01:17faire des petites listes afin de compromettre soit les présents, soit le défunt lui-même.
01:23Le camp du bien n'a que faire des règles et ces méthodes odieuses ne choquent personne.
01:29Et personne n'en a parlé hier alors que tout le monde savait.