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Fernand Gontier, ancien directeur de la police aux frontières, au sujet d'un multirécidiviste en situation irrégulière en capacité d'obtenir une régularisation de sa situation : «Il y a une carence dans les relations entre l'autorité administrative et judicaire».

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Transcription
00:00C'est incroyable parce que lorsque l'individu est interpellé en situation irrégulière
00:04et qu'en plus il a commis des infractions telles que des cambriolages, le service de
00:11police ou de gendarmerie se met en relation avec la préfecture qui va émettre une OQTF
00:17et placer l'individu en rétention.
00:18Donc ce qu'on ne sait pas dans cette affaire-là, c'est s'il fait l'objet d'une OQTF, mais
00:24j'ose penser qu'il en a une, mais en tout cas il y a vraiment une lacune, une carence
00:31majeure dans les relations entre l'autorité administrative et l'autorité judiciaire,
00:38parce qu'un étranger, qu'il soit délinquant ou pas d'ailleurs, mais surtout lorsqu'il
00:42est délinquant, doit quitter le territoire et être renvoyé vers la Tunisie en l'occurrence.
00:47Donc je ne sais pas s'il y a une impossibilité majeure dans ce dossier, sur le plan technique,
00:53je pense que non.
00:54La Tunisie, nous avons des relations tout à fait normales avec ce pays, il y a des délivrances
00:59des laissés-passer consulaires, donc je ne vois pas, a priori, mais encore faudrait-il
01:04en savoir plus, ce qu'il en est, de l'impossibilité, en tout cas, cela me paraît incroyable parce
01:11que, par ailleurs, chaque fois qu'un service de police interpelle un étranger en situation
01:15irrégulière, il prend l'attache de la préfecture et on met en œuvre une mesure d'éloignement
01:20qui est prise sans délai.

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