La France est-elle devenue un pays de sport grâce à Paris 2024 ? - L'Équipe de Choc - extrait

  • il y a 5 jours
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 09/09/2024.

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Sports
Transcript
00:00Un beau lundi qui commence, malheureusement ça y est, les Jeux olympiques c'est terminé, les Jeux olympiques, les Jeux paralympiques c'est fini.
00:06La vie n'a plus aucun sens je sais, il va falloir qu'on retrouve notre petit train-train quotidien.
00:09Terminé Paris 2024, mais maintenant on va essayer de surfer sur cette belle dynamique, parce que j'y jure on a pété les scores quand même !
00:16C'est un immense succès sportif déjà ces Jeux olympiques et Jeux paralympiques, 139 médailles cumulées, 64 aux Jeux, 75 aux Jeux paralympiques.
00:26On parle de 35 titres, 16 aux Jeux, notamment vous voyez Léo Marchand qui a été l'une des stars de ces Jeux olympiques, 19 médailles d'or pour les paralympiques.
00:34Les français aussi ont été au rendez-vous, 60 millions de français ont vu au moins une minute des Jeux olympiques, 45 millions de téléspectateurs sur les paralympiques.
00:44Et puis en termes de billetterie, le succès est colossal, 12 millions de billets vendus, c'est un record depuis l'ombre, un record battu.
00:519,5 millions pour les Jeux et 2,5 pour les Jeux paralympiques.
00:55On va parler de l'héritage laissé par les Jeux, et j'ai envie de me tourner vers le mieux placé, Brahim Assoum, tu es quand même le seul à avoir fait les Jeux sur ce plateau.
01:09La France est-elle devenue un pays de sport mon cher Brahim ?
01:17Je crois qu'elle va le devenir maintenant, on avait des prémices, au final quand on regarde bien, au niveau sportif, pour ma génération c'est 98,
01:25où on a eu une France qui s'est rassemblée, qui a vécu un moment intense, on est peut-être pour la première fois, en tout cas même si ce n'était pas la première fois,
01:31qu'une équipe collective donne les championnes du monde, c'était plus là en bas en 95 d'ailleurs.
01:36Je pense qu'on a drainé toute une nouvelle génération, tous ces membres qui ont regardé les Jeux olympiques, qui vont commencer à vouloir s'intéresser de plus en plus au sport,
01:45que ce soit des métiers du sport, le fait qu'il y ait un peu plus de sport au niveau scolaire ces 30 minutes, même si on les a beaucoup critiqués,
01:54je pense qu'ils vont faire énormément de bien, on va enfin comprendre l'intérêt du sport et que c'est un vrai travail de cohésion, de travail en équipe,
02:02de dépassement de soi, en fait c'est ce qu'on apprend à l'école mais d'une autre manière, il n'y a pas plus impactant que le sport pour ça.
02:09Pierre, est-ce qu'on a franchi un cap, tu es d'accord ou pas avec ces Jeux ?
02:13J'ose espérer qu'on a franchi un cap, on est tous d'accord pour dire que ces Jeux olympiques et ces Jeux paralympiques ont été les meilleurs de l'histoire,
02:20ça a été complètement dingue, dans un pays qui en demande, alors le fait de se dire que la France est un pays de supporters de sport et fans de sport,
02:29ça c'est une certitude, on l'a encore prouvé sur ces Jeux, après la vraie problématique elle vient pour moi du gouvernement et de l'éducation nationale,
02:37il faut vraiment que le sport soit au sommet du gouvernement, le mettre en avant parce que tout ce que l'éducation nationale apporte à nos gosses,
02:44la vie en communauté, Brahim l'a dit, le dépassement de soi, pouvoir vivre dans un collectif, ça à l'école on ne te l'apprend pas en fait,
02:54il n'y a que le sport et vivre dans un vestiaire et vivre en communauté avec d'autres personnes qui veulent pratiquer un sport,
03:01le sport qui t'éduque par rapport à ça et éduquer nos gamins quand on voit le manque d'éducation qu'ont certains grands même maintenant dans les sports internationaux,
03:08on a parlé de rugby, on a parlé de plein de choses, là il y a un vrai travail et pour moi je pense que l'école doit être un itinéraire pour accéder au sport,
03:18l'accessibilité, pour moi la France sera vraiment un pays de sport quand nos sportifs français arrêteront de partir à l'étranger pour chercher l'excellence.
03:26Comme Léon Marchand, tu parles de l'école...
03:28Après si je peux me permettre, je suis complètement d'accord avec Pierre, parce qu'on a l'UNSS, l'outil il est là en fait.
03:34On l'a depuis combien de temps Brahim ?
03:36On l'a depuis un moment, moi j'ai commencé par l'UNSS, mais moi je suis persuadé que maintenant...
03:40L'union nationale du sport scolaire ?
03:42Du sport scolaire oui c'est ça, avec Olivier Giraud qui est son président, je suis persuadé que maintenant on est prêt à passer à une autre dimension,
03:50et là où on a démontré qu'on est un pays de sport, c'est quand le niveau inférieur, les grandes compétitions seront toujours performantes,
03:56mais c'est dans ces petits niveaux là, le jour où on arrivera à augmenter la qualité de ces compétitions, c'est là où on viendra vraiment à un pays compétitif,
04:02à un vrai pays de sport.
04:04De faire évoluer cette compétition.
04:06Juste avant d'écouter Thomas Bonavant qui a très envie de prendre part à ce débat, un petit apport avec l'école justement.
04:10Oui t'en parlais Pierre, tout à l'heure on a contacté un professeur d'EPS au lycée à Montreuil, Benjamin Groteau,
04:16pour lui il y a une différence entre le discours de l'État et finalement la mise en œuvre, la pratique, écoutez-le.
04:22On avait l'occasion justement par les Jeux Olympiques et Paralympiques de laisser une forme d'héritage,
04:28les politiques éducatives l'ont plutôt fait, au moins dans l'envie et dans le discours, en proposant deux heures de sport au collège supplémentaire pour tous les élèves,
04:37et 30 minutes d'activité physique quotidienne à l'école primaire, dès l'école primaire, donc dès le plus jeune âge.
04:43Le problème auquel on est confronté aujourd'hui c'est la réalisation, la mise en œuvre de ces politiques,
04:49puisqu'en fait même si on augmente de deux ou trois heures l'activité physique quotidienne hebdomadaire de nos élèves,
04:57on n'a pas forcément les installations sportives rénovées, de proximité,
05:01on n'a pas non plus une formation très présente de l'EPS, les formations initiales et continues des professeurs des écoles,
05:08donc finalement il y a un conflit entre les discours et les moyens qui nous sont alloués.
05:13C'est intéressant ce que vient de nous dire le professeur Thomas, il y a un vrai décalage finalement entre le discours et la mise en œuvre, la pratique.
05:22Oui parce qu'en fait dans ce débat-là il y a plein de choses à dissocier en fait,
05:26est-ce qu'on est un pays de sport professionnel, est-ce qu'on est un pays de sport de haut niveau, de performance, de loisir, de sport amateur,
05:32il y a tellement de tiroirs à ouvrir là-dedans que c'est très important de dissocier tout ça.
05:36Moi je me rappelle au collège je faisais 4 heures de sport, aujourd'hui la moyenne on est entre 30 minutes et 1 heure,
05:40certains collèges font l'exception etc. mais vraiment la moyenne elle se situe là.
05:44Donc déjà ça montre qu'en espace de 15 ans, la considération du sport a fait du mal là-dedans
05:52et je trouve que pour inscrire des gosses, pour trouver un espace pour faire du sport, c'est hyper compliqué aujourd'hui.
05:57Le sport aujourd'hui, les champions...
05:59Le samedi c'était le forum de l'association un peu partout en France.
06:03Tu vas au forum, tu t'inscris.
06:05Les champions de demain aujourd'hui, tu n'es pas professionnel, il faut le devenir.
06:10Et en fait c'est dans cet accompagnement, dans le cursus, dans l'élaboration de nos champions,
06:15je trouve qu'on est encore en retard et moi je n'ai pas envie d'être aveuglé par ce qui vient de se passer sur le dernier mois.
06:22Moi je trouve qu'on en fait des caisses, qu'on laisse les anneaux olympiques, qu'on laisse les halitos.
06:30Mais il faut le faire, il faut le faire raisonnablement.
06:32Il ne faut pas se dire qu'on est les meilleurs du monde.
06:34Peut-être que c'était les meilleurs JO du monde, je n'ai pas tout en tête.
06:37Peut-être que c'était les meilleurs paras du monde, il y avait beaucoup de monde.
06:40Mais la France, pour n'importe quel événement, quand c'est chez eux, ils savent se rassembler, j'en ai aucun doute.
06:45Ça peut être n'importe quoi, tout est plein partout en ce moment.
06:47Parce que l'accès à la télé des fois c'est un peu plus compliqué pour certaines personnes.
06:51Donc maintenant on aime aller sur l'événement quand on est français, peu importe.
06:54Mais rien que ça, donc ça va donner envie aux gens d'aller.
06:57La limite à franchir entre aller voir du sport et la possibilité d'en faire, l'accès pour le plus grand nombre, etc.
07:05Il y a encore un vrai gap que je trouve qui est compliqué à combler.
07:10Après je ne parle même pas de l'importance qu'a le sport aujourd'hui dans la culture française.
07:14Parce que quand on regarde les plus grandes rédactions journalistiques, généralistes, etc.
07:18La sport, terminé, il y a tellement de tiroirs à ouvrir dans ce débat.
07:22C'est super intéressant mais il faut savoir le prendre du bon côté.
07:25Moi je pense que le plus important, et il y a eu une étape de franchise,
07:29Brahim tu me contrediras si je mens.
07:31Depuis déjà un moment, il y avait énormément de sportifs qui étaient à un certain seuil de pauvreté.
07:36Ça a changé, on est sur une bonne direction.
07:39Mais il y a encore énormément de choses à améliorer.
07:41Ne serait-ce qu'à l'INSEP.
07:42C'est-à-dire des sportifs ?
07:43Des sportifs, des sports qui ne sont pas forcément les plus connus.
07:46Les mecs ne peuvent pas vivre de leur sport.
07:48Ils n'ont pas la logistique faite pour justement continuer et performer dans ce sport-là.
07:53C'est là qu'il y a un vrai travail à faire.
07:55On parlait tout à l'heure du sport à l'école.
07:57Moi je me rappelle, et je ne suis pas sûr que ça ait évolué, parce que j'ai deux enfants.
08:00Quand tu fais du sport et qu'après tu ne peux pas prendre ta douche,
08:03parce que les vestiaires, il faut les laisser.
08:05C'est un enfer.
08:07La problématique c'est plus en termes de logistique.
08:10Quand un programme qui est arrivé avec un ministre de l'éducation nationale
08:15qui parle de sport, je veux bien, après il part, c'est un autre projet,
08:18après il y en a un autre qui part, du coup remets-toi à la poubelle, on recommence.
08:20Il faut avoir une vraie vision, je pense, pour pouvoir faire évoluer.
08:23Peut-être pas en termes de performance, mais au moins de qualité de vie pour les gamins.
08:27Quand tu vois nos voisins européens, pour moi souvent aller en Espagne,
08:32ce qui peut se faire en Angleterre, mais on est tellement loin.
08:35Oui, dans la culture du sport.
08:36Tellement loin de ça.
08:37Mais c'est ça la différence.
08:38Et le sport de haut niveau, c'est le sport de masse.
08:40Donc plus on va encourager du monde à faire du sport,
08:43mais après on a nos associations sportives qui fonctionnent très bien.
08:46Après c'est le nombre de places qu'on n'a pas.
08:48Quand vous avez des gymnases et que vous êtes limités,
08:50que vous ne pouvez pas accueillir plus de 200 mômes.
08:52Donc c'est un problème d'infrastructure.
08:53Complètement, ça le sera toujours, tant qu'on ne s'améliore pas là-dessus.
08:56Il faut pouvoir les accueillir dans les meilleures conditions
08:58et les moderniser ces ateliers.
09:00Mais ça partira de là.
09:03Et le fait que dans tout l'espace urbain, on a des ateliers de sport.
09:07Là on nous a mis, ok c'est bien d'avoir des pistes cyclables, c'est ce qu'il faut.
09:10On va dans le bon sens.
09:12Mais je pense qu'il nous faut beaucoup plus d'ateliers un peu partout
09:14et avec une diversité sportive encore plus large.
09:17Et on a de la place pour ça.
09:19Vous avez parlé de comparaison avec l'Espagne et avec l'Angleterre.
09:22Juju s'est penché sur le sujet.
09:23Ce n'est pas si glorieux que ça apparemment.
09:25Oui, notamment à Londres.
09:27Souvenez-vous, il y a eu les JO en 2012.
09:29On ne peut pas dire qu'il y a eu un énorme boom de pratiquants de sport
09:33après les Jeux de Londres.
09:35Plus 1,4 million de pratiquants entre 2005 et 2013 en Angleterre.
09:39Et plus seulement 2,39% de nageurs entre avril 2012 et l'année d'après, avril 2013.
09:46Ils n'ont pas explosé leur nombre de pratiquants au sport après les Jeux.
09:51Ça n'a rien à voir avec ce que je disais au final.
09:53Là, on parle de licenciés et de pratiquants.
09:55Moi, je parlais plus de structure et de prise en compte
09:59de comment on doit construire nos champions.
10:01Ce n'est plus ça en fait.
10:02Dès le plus jeune âge, l'éducation comme le disait Pierre,
10:05l'éducation au sport, la sensibilisation à l'importance du sport.
10:08La culture sport.
10:09Exactement.
10:10On est un pays de sportifs, de grands sportifs.
10:12Personne ne peut dire le contraire.
10:13Kabadat l'a dit.
10:14Tu n'étais pas obligé de dire ça.
10:17J'ai mal perdu quand même.
10:19Merci.
10:20On est un pays de sportifs.
10:22Tout beau JO qu'on a pu faire, PARA et JO,
10:26pour moi, nous ne sommes pas un pays avec une culture de sport.
10:29Est-ce que ça va se mesurer à quoi pour vous ?
10:31C'est au nombre de licences qui vont être prises ?
10:33Là, c'est trop tôt.
10:34On va attendre un petit peu, un petit mois ou deux pour mesurer les effets.
10:36Mais c'est le nombre de joggers qu'on va croiser dans la rue ?
10:38C'est le nombre de spectateurs dans les stades ?
10:39À quoi vous allez mesurer qu'on est devenu un pays de sport ?
10:42À la place que va prendre le sport au quotidien, en fait, dans la société.
10:46Tout simplement, que ce soit l'investissement qu'on va continuer à mettre.
10:49Les médias, on est tous là.
10:51Il y a des médias sportifs, il y a des médias sportifs.
10:55Mais pour moi, les médias généralistes, il n'y a pas de sport.
10:58Je reprends encore les exemples de nos étrangers.
11:01La page sport au journal, par exemple en Espagne, c'est 45 minutes.
11:05Mais c'est 45 minutes de sport.
11:06On parle ?
11:07Non, justement.
11:08Aviron, paddle, skateboard, vous pouvez tout mettre dedans.
11:11Et ça, ça pose la considération qu'on va avoir un pays pour le phénomène sport.
11:16Raïm, je vous confirme, tu trouves qu'on ne parle pas assez de sport à la télé, toi qui es passé par là ?
11:19On n'en parlera jamais assez, de toute manière, parce qu'on a tellement de disciplines.
11:23Il y a tellement d'athlètes qui sont dans l'anonymat, mais complets.
11:26Là, on les a observés un peu aux Jeux Olympiques.
11:28Sincèrement, dans trois semaines, un mois, on sera passé à autre chose.
11:31Et tous ces sports, malheureusement, on n'en parlera pas.
11:33Mais pour moi, pour qu'un pays soit un pays de sport, c'est dans son quotidien sportif.
11:39C'est d'aller au bureau, d'avoir la salle de sport qui est ouverte 24h sur 24.
11:43Et plus on donnera la possibilité aux gens de faire du sport sans payer.
11:47Oui, mais la culture, quand on parle de culture sportive,
11:50quand vous êtes dans certains pays anglo-saxons, d'aller faire du sport, c'est même un bien-être.
11:55Nous, on ne l'a pas encore considéré de cette manière.
11:57Maintenant, on respecte la performance sportive.
11:59On est admiratif de nos athlètes.
12:01Mais ce n'est pas une hygiène de vie, le sport.
12:03On ne l'a pas ancré dans notre esprit.
12:06On en fait pour améliorer son aspect physique.
12:10Mais on n'en fait pas pour son intérêt mental, son bien-être.
12:14Et le jour où ça s'est acquis, la performance va avec.
12:18C'est là où l'éducation nationale a une part de responsabilité.
12:21Il faut avoir cette sensibilité et expliquer aux gosses que ça t'apporte autre chose.
12:25C'est pour ça que l'UNSS doit encore s'améliorer dans sa compétition elle-même.
12:30Il faut qu'elle soit plus attractive.
12:31Maintenant, c'est l'AS, l'association sportive.
12:33Donc, ça commence à l'école tout petit.
12:35Ça a commencé à l'école et ça commence par les infrastructures.
12:38Il me l'a très bien dit, sport gratuitement, le seul truc que tu as, c'est faire du vélo ou courir.
12:43Et tu es tout seul en plus.
12:45Et puis peut-être l'université.
12:47En un exemple, les compétitions universitaires américaines sont au taquet.
12:52Oui, mais dès l'âge de 14 ans, même pas, je crois que c'est 12 ans,
12:56directement, tu as le sport et l'école.
12:58Si tu n'es pas bon à l'école, le sport c'est compliqué.
13:00Et du coup, tu lis les deux.
13:01L'importance, elle est là.
13:02C'est du sport-études partout.
13:03Moi, comme Pierre, je pense qu'on est la génération.
13:05Si tu n'es pas bon à l'école, tu dois faire du sport.
13:07Et tant qu'on a encore malheureusement un peu cet esprit, le jour où on le change ça,
13:11ça y est, on aura enfin compris l'outil sport.
13:14Moi, je suis allé longtemps à l'école.
13:16Je n'étais pas bon au sport.
13:18Juju, ça commence à augmenter les licenciés ou pas ?
13:20Oui, dans certains sports, il y a un vrai boom grâce aux Jeux Olympiques,
13:24notamment en natation.
13:26Le club de natation de Léon Marchand va connaître 20 à 30 % de licenciés en plus
13:31après les exploits du français lors de cette dernière Olympiade à Paris.
13:35Voilà, ça promet.
13:36Et puis, ce sera pareil dans les clubs de tennis de table avec l'effet le brun.
13:39Au judo, bien sûr.
13:40Au judo, évidemment, etc.
13:41Pour conclure sur le sujet, vous savez que tous les jours,
13:43maintenant, dans l'équipe de Greg, il y a une nouvelle petite chronique.
13:45Ils ont voulu un petit peu moderniser tout ça.
13:47Une émission vieillissante finalement, grâce à une chronique qui s'appelle Pourquoi ?
13:51C'est Adrien Couraud qui le fait très bien ça.
13:53C'est dommage, c'est Georges Quirineau qui nous attend.
13:55Georges Quirineau qui va donc porter cette chronique qui s'appelle Pourquoi ?
14:00Ou alors Pourquoi ? Ou alors Why ?
14:02Je suis pas non plus à côté de moi avec la musique de Martin Solveig.
14:06Alors, sans que je me bouge peut-être, attends.
14:08Je te fais un petit peu de place ici parce que tu passes un petit peu vers moi.
14:11On est bien à la régie, on est bien cadré.
14:13Georges, le sujet de ce soir, le Pourquoi ?
14:15Je te laisse l'annoncer, il est savoureux.
14:17Un truc en toute humilité, bien français.
14:19Pourquoi les Jeux de Paris sont les plus grands de l'histoire.
14:21Voilà ! C'est ça qu'on avait.
14:23C'est un fait.
14:24On est positifs ou pas ? Bien sûr.
14:26Vous savez, dans cette chronique, on essaie de faire du décryptage.
14:29On va essayer de donner toutes les réponses.
14:31Ce qu'en pensent les organisateurs, ce que pensent les athlètes.
14:34On va donner des chiffres impactants.
14:36Et on va aussi donner la parole aux spectateurs.
14:39Parce que c'était tellement grand que ce matin, on est quand même plusieurs.
14:43Surtout en prenant le métro par exemple, à se dire qu'est-ce que c'était bien hier quand même.
14:46Et vous allez voir que certains spectateurs pensent déjà un peu la même chose.
14:50Ça va être horrible demain à l'école, au collège, au lycée et au boulot.
14:54Ça va être affreux.
14:55Extrêmement triste.
14:57Ce qui me fait le plus pleurer, c'est de me dire qu'il n'y aura plus la Vasque.
15:01Il n'y aura plus cette ambiance de fou qu'il y avait à Paris.
15:04C'était extraordinaire.
15:06J'aime Paris de nouveau.
15:08Ça m'a redonné l'amour pour Paris.
15:12Et de voir tout le monde heureux, on peut dire en quelque sorte, malgré les problèmes qu'on a à côté.
15:16Donc c'est vrai que ça va manquer forcément.
15:18Ça nous a rappelé qu'on est tous français et qu'on est heureux de l'être.
15:22La France a vraiment été géniale.
15:25Et on restera vraiment dans les mémoires de tout le monde.
15:28Évidemment, c'était les meilleurs jeux de l'histoire.
15:30On sent une petite dépression là.
15:33On en parlait déjà avant les Jeux Olympiques, Jeux Paralympiques.
15:36C'est horrible, il y a une grosse déprime de rentrée là.
15:39Thomas à son avis, moi je suis complètement différent par rapport à ça.
15:43Alors Thomas d'abord.
15:45Moi cette Zumba, on va être triste après.
15:48C'était super.
15:49Tu fais la Zumba quand tu es triste ?
15:50Exactement.
15:51J'ai du mal moi avec ça.
15:53La déprime post-Jeux Olympiques.
15:55Je trouve qu'on en fait des caisses là-dessus.
16:00Très bien Pierre.
16:01Par rapport à ce qu'il dit.
16:02Moi je trouve que ce que les gens ont peur de perdre, c'est justement cette ambiance à l'intérieur.
16:05Déjà ne serait-ce que Paris.
16:07Enfin Paris pendant les JO et Paris avant les JO.
16:09Paris qui sourit, on n'a pas l'habitude.
16:11C'est ça en fait.
16:12C'est juste la bonhomie.
16:13Les gens qui sont contents de se rencontrer et partager des choses.
16:16Là on va retourner dans la politique.
16:18On va entendre les nouvelles.
16:19Vas-y c'est reparti.
16:20Lui il dit ça.
16:21On sait que ça ne peut pas tout le temps être comme ça.
16:22Mais pourquoi ?
16:23On prend le quoi ?
16:24Pourquoi ?
16:25Pourquoi ?
16:26Pourquoi ?
16:27Pourquoi ?
16:28Est-ce qu'on ne fait pas une chronique là-dessus ?
16:29Mets-moi du tir à l'arc tous les jours aux Invalides.
16:31Allons-y.
16:32C'est vrai que c'est intéressant parce que le micro-trottoir qu'on a fait c'était hier soir.
16:35C'était jusqu'à deux heures du matin au Club France.
16:37Les gens ont voulu continuer jusqu'au bout de la nuit même s'ils bossaient ce lundi.
16:41La dépression ce n'est pas qu'un truc de journaliste parce qu'il y a certains athlètes qui l'ont ce blues post-JO.
16:46Donc on en parlera également.
16:47Et puis surtout on verra que notre succès, notre arrogance bien française après ces Jeux, ça agace un peu les Américains.
16:54On ira à Los Angeles pour voir à quel point ça les a piqués.
16:57Je pense qu'on n'aura pas que Tom Cruise pour la semaine d'ouverture en quatre ans.
17:00Merci beaucoup Georges Quirineau pour cette petite mise en bouche.
17:03Là je te laisse parce que ce n'est pas fini.
17:04Il faut encore que tu bosses ta chronique.
17:07La musique notamment par nous en dansant en Martin Solveig.
17:10La chronique pourquoi de l'équipe de Greg tout à l'heure avec Georges Quirineau.
17:14Et puis on reparlera tout à l'heure de ce sujet avec un athlète directement concerné.
17:18Le paracycliste Mathieu Bossredon.
17:20C'est le Français le plus médaillé de ces Jeux avec trois médailles.
17:22Il est où ?
17:24Là.
17:25Mais c'est important d'avoir un décor.
17:26Là on ne le voit pas trop.
17:27Si regarde il va arriver.
17:28Attention.
17:31Attends.
17:32Ça va être très long.
17:33Attends.
17:34Avec la flamme qu'il a éteint.
17:35Ah voilà Mathieu Bossredon qui sera à ma place tout à l'heure.
17:38Il ne peut plus venir.
17:39Il est 16h30 Pierre Rouby et c'est l'heure de Planète Sport.
17:41On est totalement à l'heure.
17:42Parfait.

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