Le député Rassemblement national du Nord, Sébastien Chenu, était l'invité de Julie Hammett ce mardi soir dans "Julie jusqu'à minuit", sur BFMTV.
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00:00Le procès du Rassemblement national qui s'ouvre le 30 septembre prochain à Paris.
00:05On le rappelle pour ceux qui nous regardent, c'est l'affaire des assistants parlementaires fictifs au Parlement européen.
00:10Plusieurs responsables frontis sont accusés d'avoir utilisé leur enveloppe de députés européens entre 2014 et 2019
00:17pour rémunérer des militants travaillant en réalité pour le seul bénéfice du Front national.
00:21Est-ce que vous avez lu cette enquête qu'on affiche là d'un journaliste de Libération ?
00:27Il assure que tout a été fait pour masquer l'implication de Jordan Bardella, y compris la fabrication de faux documents.
00:35Est-ce qu'il aurait dû figurer parmi les prévenus Jordan Bardella ?
00:38Libération est un journal militant. Ce sont en fait des soldats sans uniforme.
00:43C'est-à-dire que ce sont des gens qui nous font la guerre, qui n'ont pas d'uniforme.
00:46C'est une enquête très fouillée du journaliste Tristan Barthelot.
00:49C'est pas une enquête très fouillée. C'est de dire que Jordan Bardella, lorsqu'il avait 19 ans,
00:52a travaillé quelques mois pour Jean-François Jalcq et il a réellement été assistant parlementaire.
00:58Il a été assistant parlementaire en 2015.
01:01Nous, on est très sereins sur ça. Je vais vous dire, ce qui nous arrive est arrivé à François Bayrou,
01:06qui a été relaxé, arrivera à Jean-Luc Mélenchon qui est poursuivi pour les mêmes faits.
01:11Il n'y a pas d'enrichissement personnel. Il n'y a pas d'emploi fictif dans le dossier.
01:17C'est pour ça qu'il faut faire très attention aux termes qui sont utilisés.
01:19Et nous, on est particulièrement sereins. On est tellement sereins que nos avocats demanderont la relaxe générale.
01:23Je donne juste une autre information.
01:26Précisément, ce que dit le journaliste qui a enquêté sur le sujet,
01:29c'est que Jordan Bardella a participé à posteriori à l'élaboration de documents factices
01:34sans s'est témoigner de tâches qu'il n'aurait pas réellement effectuées.
01:39Nous contestons formellement cette affirmation du journal Libération.
01:43Encore une fois, Libération est dans un combat politique contre nous depuis toujours.
01:46Nous le contestons. La justice dira les choses. On est assez sereins.
01:50On a raison de l'être. Probablement qu'on est plus sereins que le légende Christophe Cambadélis
01:54qui a été condamné à la prison ex sursis cette semaine pour avoir utilisé ses frais de mandat,
02:00que Michel Alliomari qui a été condamné cette semaine.
02:02On pourrait parler aussi de tous ces gens-là qui ont occupé des grandes élections
02:06et qui ont surtout dirigé l'État. Nous, on est assez sereins.
02:09Mais la problématique de l'Union européenne, c'est qu'elle ne veut pas rémunérer de gens en son sein
02:15qui soient des militants politiques. Elle veut des fonctionnaires qui acceptent
02:19la ligne directrice de l'Union européenne et qui travaillent pour son bénéfice.
02:22Et bien nous, nos collaborateurs ont une conscience politique.
02:28Travailler au Parlement européen, ça ne veut pas dire travailler pour l'Union européenne
02:31et la politique qu'elle mène.