• il y a 3 mois
Né de l’amitié indéfectible entre trois jeunes hommes, le restaurant HUTHOPI s’impose aujourd'hui comme une adresse incontournable pour les amoureux de la bonne cuisine à Paris. Connaissant des liens forts depuis leur enfance, ces trois amis ont su transformer leur passion commune pour la cuisine en une aventure professionnelle hors du commun. Leur rêve partagé a donné naissance à HUTHOPI, un établissement qui marie savamment les concepts de gastronomie raffinée et de convivialité de bistro.

HUTHOPI se définit comme un « gastro-bistro », un terme qui illustre parfaitement la dualité de son identité. En tant que « gastro », le restaurant s'appuie sur l'expérience de ses fondateurs, forgée dans des établissements étoilés parisiens, pour proposer une cuisine sophistiquée, où chaque plat est pensé comme une véritable œuvre d'art. Cependant, loin de l’ambiance parfois guindée des grandes tables, HUTHOPI revendique également son esprit « bistro ». Ici, la convivialité prime : les clients sont accueillis dans une atmosphère chaleureuse et décontractée, propice aux moments de partage autour d’assiettes généreuses, mais toujours raffinées.

L’objectif de HUTHOPI est clair : offrir à ses convives une expérience culinaire unique, où le plaisir de la table se conjugue avec la découverte de produits de qualité. Pour ce faire, les fondateurs ont fait le choix d’une cuisine engagée, en privilégiant des produits issus de circuits courts. Cette démarche permet non seulement de valoriser les producteurs locaux, mais aussi de limiter les intermédiaires, garantissant ainsi une fraîcheur et une traçabilité optimales.

En outre, HUTHOPI s’inscrit pleinement dans une démarche écoresponsable. Le restaurant a adopté une politique « anti-gaspi » ambitieuse, visant le zéro déchet. Ainsi, rien ne se perd, tout se transforme : les épluchures sont, par exemple, réutilisées pour confectionner des bouillons savoureux ou des poudres aromatiques, prouvant que la créativité en cuisine peut aussi rimer avec durabilité.
Au-delà de sa carte, c’est tout un état d’esprit que les trois fondateurs de HUTHOPI souhaitent partager avec leurs clients. Dans un cadre qui reflète à la fois leur parcours d’excellence et leur désir de convivialité, HUTHOPI invite à une redécouverte des plaisirs simples de la table, tout en respectant la planète. Un pari réussi pour ces trois amis, dont l’amitié se déguste désormais à chaque bouchée.

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00:00bonjour et bienvenue sur ce plateau je suis très content aujourd'hui parce qu'aujourd'hui on
00:13parle d'amitié et on parle d'une amitié longue et sincère elle dure depuis un petit bout de temps
00:18et c'est celle de Hugo, Thomas et Pierre ensemble mais ils sont le nom parfait Utopie, merci de
00:27vous être mis dans l'ordre pour l'ouverture d'un restaurant dont tout le monde parle en ce moment
00:32à Paris. Alors ce sont des jeunes briscards, je les appellerai comme ça jeunes parce qu'ils ont
00:38la passion, la fongue, l'envie mais briscards parce qu'il faut pas s'y tromper, ces trois là sont
00:43passés chez les plus grands et c'est une véritable dream team que j'ai sur le plateau. Bonjour
00:48messieurs, je suis hyper content de vous voir, je suis venu vous voir, je suis venu chez vous,
00:53autant vous le dire tout de suite, je valide le concept immédiatement, ça s'est bien passé. Si
00:59on devait, pour les gens qui nous regardent, résumer en quelque sorte la promesse que vous
01:04souhaitez impérativement tenir à tous les gens qui vous font l'amitié de pousser la porte de
01:08votre restaurant, ça serait laquelle ? Alors nous je serais la promesse qu'on essaye de leur faire
01:15passer un bon moment chez nous, voilà de les accueillir chez nous mais qui sont chez eux,
01:19qui découvrent notre cuisine, notre univers, notre établissement, qui découvrent peut-être
01:24des nouveaux produits et ou alors qui redécouvrent des produits qu'ils connaissent déjà mais voilà,
01:30s'ils n'aiment pas, voilà, s'ils n'aiment pas, si on arrive à les faire aimer, ces produits là,
01:35on a tout gagné, ça serait trop bien. Depuis, allez on va dire une bonne grosse décennie maintenant,
01:40la cuisine est devenue très sexy, très tendance, on en parle beaucoup, elle s'est invitée sur tous
01:45les plateaux de télé, encore aujourd'hui d'ailleurs, et c'est vrai qu'avec elle, sont
01:49apparus, c'est un terme de mots qu'on connaissait pas vraiment nous, le grand public, bistronomie,
01:55gastronomie, semi-gastro, gastro-bistro, éclairez-nous un peu de votre nom de terme.
02:00Alors en fait, on avait aussi un petit peu de mal à se définir, donc on aime bien le terme
02:07gastro-bistro. C'est-à-dire quoi alors ? Justement, gastro, parce que c'est vraiment notre identité,
02:12c'est comme ça qu'on s'est définis, comme ça qu'on s'est construit professionnellement dans
02:16les établissements étoilés à Paris, mais avec une approche beaucoup plus chaleureuse, on enlève
02:24toute la partie un petit peu guindée, un peu chichi, on essaie d'aller à l'extrême. C'est un peu comme
02:28un poulet, d'aller chez un gastro, on sait pas trop comment se tenir. Avec ça, chez nous,
02:33il n'y a pas de problème, on peut venir comme vous êtes, il y a de l'interaction, il y a de l'échange,
02:39il y a de la bonne humeur, c'est très cool, mais en restant tout autant qualitatif.
02:45Bon, alors vous êtes des chefs brillants, effectivement, mais vous n'en êtes pas moins
02:50devenus des patrons. Donc moi, le truc qui m'intéresse, c'est quand le déclic qui fait passer
02:56de, eh bien on est salarié chez d'autres chefs, et puis on ouvre notre propre restaurant. C'est quoi
03:02le déclic ? Il y a différents déclics. Le premier, ça a été le fait de se retrouver tous les trois
03:09dans la restauration, ce qui a fait qu'on s'est dit, par logique, qu'on devrait se retrouver à
03:15l'avenir. Vous connaissez depuis très longtemps, on va le dire aux gens qui me regardent, je crois
03:20qu'à la sortie de l'école, vous alliez cuisiner les uns chez les autres. C'est ça. Ça a monté encore plus
03:24loin. On se connaît depuis la maternelle, mais on a commencé la restauration... Pas en maternelle.
03:32Un peu plus tard. C'était une envie d'ouvrir un établissement, effectivement, dès qu'on est
03:36arrivé dans la restauration. Parce qu'à horizon, on visait à partir de 30 ans, et puis finalement,
03:42le vrai déclic... Et puis il y a eu un accélérateur de particules qui a été le Covid.
03:47Oui, c'est ça. Ça vous a fait froncher le bras totalement. Il y a un autre marqueur que moi j'aime
03:53bien chez vous, c'est que vous êtes aussi, il n'y a pas de démontrer, mais vous êtes aussi très
03:58engagé, puisque finalement, chez vous, anti gaspilles, circuit court, c'est les choses qui vous parlent.
04:03Oui, c'est quelque chose qui est très important pour nous, pour valoriser les producteurs. On
04:08essaye au maximum de limiter les intermédiaires. Donc par exemple, on vient de rentrer au collège
04:13culinaire de France, qui crée un accès à une sorte de réseau, qui est en fait tous les artisans de
04:19la gastronomie française en soi, ou de tout ce qui est lié à l'alimentation. On essaye au maximum de
04:24limiter les grosses structures comme en Angers, même si on est quand même contraint.
04:29On essaye de faire, oui. Ce n'est pas du zéro défaut, mais c'est autant être généreux.
04:33Ça nous permet aussi de connaître nos producteurs, de savoir qui est derrière la matière prenière qu'on
04:37utilise, de comprendre leurs démarches évaluées aussi, parce qu'il y a des démarches écologiques déjà.
04:44Et au-delà de ça, c'est important puisque c'est des valeurs qui sont hyper actuelles. On a
04:50aussi également une valeur de zéro déchet, au maximum du zéro déchet. Donc on transforme les
04:58produits, mais toutes les pareurs, donc tout ce qui est jus, etc. On les utilise pour des bouillons,
05:05pour nous, les repas du personnel, pour faire des poudres, pour faire plein de choses. On gaspille
05:11au minimum, donc on a au minimum de déchets derrière. Après ce qui se retrouve dans l'assiette,
05:16généralement, elle revient une vime. On le dit, vous êtes des grands chefs, on mange bon, on mange bien,
05:23mais ce n'est pas pour autant qu'on mange trop cher. On mange le juste prix chez vous.
05:27On reste accessible, on a quand même des menus dégustation, découvertes. Toujours, c'est qu'on a
05:32du mal à choisir, on prend ce menu comme ça, on a un peu de tout. Alors, il n'y a pas de secret, ça coûte combien ?
05:36Moins de 100 euros. Pour moins de 100 euros, on mange bien, on respecte toute la chaîne, les producteurs,
05:44les cuisiniers, tous ceux qui oeuvrent derrière ça, pour moins de 100 euros. Formidable, quand même.
05:48On essaye, en tout cas. On a vu, pendant qu'on parlait de quelques images, on est allé tourner chez vous,
05:55de la devanture, des beaux gestes de cuisiniers. On est allé un peu plus loin, on est allé piquer
06:01sur vos réseaux sociaux, trois images, une entrée, un plat et un dessert, que je vais vous demander à
06:09chacun de commenter un peu à la manière d'un commentateur sportif. Qui s'y est collé sur l'entrée ?
06:14Alors là, on voit quoi, par exemple ? L'entrée, on a un mackerel. C'est un poisson qu'on affectionne
06:21beaucoup avec Pierre. Ça définit vraiment la base de notre cuisine, c'est-à-dire qu'on parle d'un
06:25produit très simple, très accessible aussi, et on essaie de le sublimer. Pas trop de chichi,
06:31finalement, et on l'a accompagné de betteraves. On travaille autour de la betterave, toujours des
06:35textures différentes, de la pastèque pour la fraîcheur, un petit peu de soja,
06:40pas mal de choses. Qui a créé ce plat ? Pierre et moi. C'est même la première entrée qu'on
06:48ait faite à l'ouverture du restaurant. Alors, bien entendu, après l'entrée, on a le plat,
06:52et là, c'est chez toi que ça se passe ? C'est ça. Alors là, on a travaillé sur la bouillabaisse,
06:59par exemple. On va retrouver tous les marqueurs de la bouillabaisse. La pomme de terre, le fenouil,
07:03le poisson de roche, la soupe qu'on a retravaillée en sauce, la pomme de terre qu'on a déroulée,
07:10reroulée pour qu'elle soit bien croustillante, qu'on ait une sorte de texture de millefeuille.
07:13On va avoir un fenouil qui est garni d'une charmoula, qui sont des épices qui proviennent
07:18de Méditerranée. Et évidemment, la rouille, qui est un marqueur important de la bouillabaisse.
07:26La bouillabaisse en haut, les connaisseurs, les puristes, c'est pas possible.
07:29On est sur un peu un retour aux sources. Et puis Thomas, pour terminer, la partie sucrée,
07:36qu'est-ce qu'on boit ? Alors j'ai choisi Pavlova, Pavlova, Bétrave, Cassis et menthe. Déjà Pavlova,
07:44c'est meringue, crème et un fruit. Alors là, je l'ai créé celui-là pour un pairing qu'on a fait
07:50avec la vitillerie du Viaduc et un ami Mixologue à nous. J'avais la contrainte de travailler pour
07:58faire une association avec une menthe glaciale. Je voulais intégrer la menthe et moi, j'aime bien
08:03rajouter un petit défi, donc rajouter un légume sur les desserts. J'adore faire ça. D'ailleurs,
08:09on se chamaille un petit peu. On pique le légume et on pique la vitillerie derrière. Un peu concluté,
08:14mais j'ai choisi la Bétrave qui, avec le Cassis, fonctionne très, très bien. Et la menthe,
08:22je l'ai juste fait un pesto. Pour le goût, c'est la fraîcheur. Exactement, la fraîcheur.
08:25C'est une vraie escroque, ça m'avait le mal, ce que j'ai fait. On voit bien, moi, j'aime bien ce
08:31côté un petit peu amical et tout ça. Justement, moi, j'ai décidé de vous tester un petit peu,
08:35très rapidement. Avant, vous savez, on avait ce fameux jeu Les Amours. Moi, je vous proposais
08:39Les Amis. On va voir ceux qui se connaissent le mieux là-dedans. Allez, très rapidement,
08:42qui est le plus en retard des trois ? Qui est le plus sérieux ? Alors, ça va faire mal à tous
08:56les cuisiniers. Qui est le plus junk food ? C'est moi. On peut se faire plaisir de temps en temps.
09:04Qui serait le plus artistique ? Thomas. J'aime bien également terminer par un petit portrait
09:17chinois. Je vous ai demandé de réfléchir à une oeuvre, quelle qu'elle soit. Un livre, un film,
09:24une musique, n'importe quoi, qui pourrait vous résumer un petit peu. Qu'est-ce que tu as choisi ?
09:30J'ai choisi Les Dessins de Sanpé, par exemple. Ça retourne en France. Ce sont des dessins qui sont
09:37à l'essentiel, qui sont colorés. La rapidité du trait. C'est ça. Il y a quand même une activité
09:42dans le dessin. Ça bouge. Je trouve que c'est très vivant. Ça correspond un peu à notre mode
09:47de vie aussi. Vivant, coloré et toujours un peu joué. Sanpé pour Pierre. Moi, j'ai plutôt pris
09:57Whiplash. Très beau film. Super film. Il m'a mis les frissons dans les yeux. Très bruyant,
10:02d'ailleurs. Pourquoi ? Pour être résumé ou qu'est-ce que ça dit de toi ? C'est plus par
10:06rapport à mon parcours dans la restauration, pour le coup. Je pense que je ne suis pas le seul à
10:11m'identifier à la dureté, l'excellence du milieu, l'exigence. Il a tout dit. C'était dur à temps.
10:18On se met vite fait à la place. On se met rapidement à la place du personnage. Absolument. Et on a
10:23vécu exactement ça. Se faire casser, se faire démolir pour rentrer dans le moule. Et puis,
10:29il y a le côté chef d'orchestre. Quand on est en cuisine, c'est vraiment le chef qui donne les
10:36directions à suivre. Le chef en cuisine, c'est la casquette du chef d'orchestre. Du coup, après,
10:41il y a tout l'orchestre qui doit suivre. Et je trouvais que Whiplash, Whiplash. Hugo ? J'ai
10:49choisi un des films que je préfère, c'est Forrest Gump. D'accord. Je trouve que c'est...
10:54Le meilleur acrobat de l'histoire. Déjà. Non, c'est quelqu'un qui est hyper inspirant. Parce
11:02qu'il ne démarre pas forcément avec des avantages dans la vie. Il entreprend énormément de choses
11:07tout au long du film. Et tout ce qu'il entreprend, il le réussit à force d'efforts et d'acharnement
11:13et d'investissement. Et je trouve que ça peut être un modèle inspirant, un modèle pour nous
11:20aussi de l'entrepreneur. De simplicité également. C'est un homme simple. Exact. Qui entreprend,
11:25qui réussit, qui avance son gré, qui fabrique des choses. Effectivement. Eh bien, écoutez,
11:29moi j'ai été ravi de vous recevoir courir. Puisqu'on parlait de courir, Forrest Gump. C'est
11:35aux 53 rue de Charenton, dans le 12e arrondissement de Paris. Vous pouvez bien entendu les suivre
11:40également sur les réseaux. Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter ? Allez rapidement pour l'avenir,
11:44une étoile, un nouveau resto ? Le bonheur. Le bonheur, bien sûr. Évidemment. Non, pour le
11:52restaurant, peut-être de grandir encore plus. On ne vise pas les distinctions, mais si on puisse
12:00être heureux. Ça sera le mot de la fin. Eh bien, écoutez, merci de nous avoir retrouvés. Vous
12:06aussi, tâchez d'être heureux. Et puis, le reste suivra. Bye bye.

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